couleurs lithothérapie

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L’influence des
COULEURS
en
LITHOTHÉRAPIE
AVANT-PROPOS
J’avais déjà traité sommairement de l’influence des couleurs dans mon Guide
pratique de la Lithothérapie énergéticienne publié en 1996. Comme le sujet
me fascinait depuis bien des années, je me suis lancé à fond dans son étude
afin de comprendre comment les couleurs ont toujours eu une influence sur
les ­comportements des ­individus depuis la nuit des temps. Nous savons que les
hommes ­préhistoriques ­pratiquaient les peintures corporelles, comme le font
encore de nos jours certaines tribus primitives. Ces parures rituelles étaient bien
codifiées en ­fonction des ­circonstances. Les couleurs utilisées n’étaient pas les
mêmes selon que l’on partait pour la guerre ou que l’on célébrait un évènement
heureux et festif. Le chaman portait des couleurs spécifiques pour ses rituels
magiques. Les masques et les parures de séduction étaient destinés à la pérennisation du groupe social, comme ils le sont encore aujourd’hui avec les pratiques
du maquillage, du port des bijoux et des vêtement colorés, directement héritées
de ces rituels ancestraux.
Comme je me plais à le faire lorsque je traite d’un sujet complexe, j’ai essayé de
remonter aux sources pour tout d’abord bien comprendre ce que sont les couleurs,
expliquées par les connaissances scientifiques contemporaines, quelles sont leurs
influences sur les plans pysychologique et physique et, bien entendu, sur tout ce
qui concerne les domaines de leur symbolisme et leurs ­conséquences en matière
de spiritualité, voire d’ésotérisme. Une fois de plus, je me suis retrouvé confronté
à l’univers surprenant de la mécanique quantique : les couleurs sont une interprétation de notre cerveau qui analyse les fréquences vibratoires de la lumière.
Mais si la lumière est bien une onde, elle est aussi composée de ­particules :
les photons.
Il s’agissait pour moi non seulement de bien comprendre comment et pourquoi
les pierres de couleur pouvaient avoir une action spécialisée sur notre organisme
et nos comportements psychologiques, mais aussi et surtout comment ont pouvait
utiliser les particularités des pierres de couleurs en soins de lithothérapie.
-9-
L’INFLUENCE DES COULEURS EN LITHOTHÉRAPIE
Je reconnais avoir été pendant très longtemps essentiellement influencé par
une approche énergéticienne de la lithothérapie, avec son aspect ésotérique
et intuitif. Mais cette approche me semblait très insuffisante pour justifier les
propriétés des pierres et établir des protocoles sérieux dans la pratique des soins
avec les ­minéraux. J’avais depuis longtemps pressenti que plusieurs éléments
de réflexion devaient être pris en compte pour garantir une meilleure efficacité de
la lithothérapie, par rapport aux résultats médiocres qu’une pléthore d’apprentis
sorciers incultes et ­ignorants ­obtiennent généralement tout en se prétendant
lithothérapeutes.
Très rapidement, lors de mes débuts en lithothérapie dans les années quatre-vingt,
j’ai commencé par mettre à profit mes connaissances de la minéralogie pour
n’­utiliser que des outils bien adaptés. Après de nombreuses expériences, j’en suis
venu à ­considérer que seules les pierres qui figurent dans les ouvrages ­scientifiques
de minéralogie avaient un intérêt dans la pratique de la lithothérapie, me refusant
à utiliser des pierres d’origine douteuse, souvent issues de traitements physico­chimiques, ou des outils conçus à des fins strictement commerciales qui, s’ils ne
manquent pas toujours d’intérêt en pratique, sont trop souvent parés de qualités
qu’il n’ont pas grâce à un argumentaire ésotérique abscon qui essaie de nous faire
passer des vessies pour des lanternes. Les pratiques du marketing nous prennent
pour des imbéciles, ce n’est pas nouveau et c’est détestable.
Dans mon Dictionnaire de la Lithothérapie, j’ai veillé à ce que la minéralogie
soit respectée. Si je devais remettre à jour cet ouvrage, je serais bien plus sévère
dans mes choix. Il est grandement temps que ceux qui se prétendent litho­
thérapeutes ­acquièrent des connaissances en minéralogie. Les outils de soins des
­lithothérapeutes sont des pierres. Les pierres sont répertoriées et classifiées dans
les ouvrages de minéralogie. Il est à considérer que tout ce qui ne figure pas dans
ces ouvrages n’a pas à être utilisé en lithothérapie.
Ce premier point étant posé, j’ai cherché à savoir ce qui permettait aux ­minéraux
d’avoir des principes actifs pour la santé, partant du principe que la lithothérapie doit d’abord être une méthode de soins qui mériterait d’être mieux codifiée
concrètement dans le monde autosatisfait des bricoleurs à la petite semaine qui
n’ont d’autre pratique de la lithothérapie que dans les domaines de la spiritualité
ou de l’ésotérisme, négligeant ainsi les pratiques thérapeutiques, aussi ­alternatives
et empiriques soient-elle parfois. Je rappelle qu’aucune étude ­scientifique sérieuse
ne s’est encore penchée sérieusement sur le sujet. Cela remettrait probablement
en cause les jugements négatifs à l’emporte-pièce et les certitudes imbéciles
des articles que l’on peut parfois lire sur certains sites internet ou dans la presse
scientifique. Les principes actifs des minéraux, ce sont les ­oligoéléments et rien
d’autre.
- 10 -
AVANT-PROPOS
Certains auteurs se sont essayés à des explications sur la chimie des pierres, mais
ils se sont égarés dans des conceptions erronées en prenant prioritairement en
compte les composés chimiques tels que les carbonates, les sulfures, les sulfates
et autres, alors qu’ils sont passés à côté de ce qui détermine ­réellement l’­action
des minéraux sur le métabolisme, à savoir les oligoéléments. C’est ­pourquoi
j’ai publié, au début de l’année 2012, un livre intitulé Chimie des pierres et
­oligoéléments en Lithothérapie après avoir étudié le sujet pendant plusieurs
années. À mon sens, ce livre devrait être considéré comme la pierre angulaire de
la lithothérapie, celle qui détermine en ­priorité le choix des pierres de soins en
fonction des pathologies à traiter.
Si la minéralogie et les oligoéléments sont des éléments de choix objectif lors
de l’établissement des protocoles de soins, le sujet de l’infuence des couleurs
fait le lien entre ce qui est objectif et ce qui est subjectif : les couleurs ont
­incontestablement une influence sur le métabolisme et les comportements, mais
les traditions sur leur symbolisme font entrer mon discours dans le domaine
de la subjectivité. Je ­considère que ce lien est important entre une démarche
­scientifique et une démarche dite « énergéticienne » qu’il y aurait lieu de
­redéfinir. Malgré les critiques dont j’ai pu faire l’objet en tirant à boulets rouges
sur les tenants du tout intuitif, du tout ­énergétique ou du tout ésotérique, je ne
reviens pas sur les ­conceptions énergéticiennes qui ont marqué mes travaux
pendant de longues années. Je serai ­probablement amené à les nuancer, mais je
ne renonce pas pour autant aux ­bienfaits des pratiques intuitives et ésotériques.
Si elle me semblent ­indispensables en lithothérapie, elles doivent impérativement être ­encadrées par de sérieuses ­connaissances en amont, en minéralogie,
en anatomie, en physiologie, en chimie, en psychologie, et dans les domaines
du symbolisme, des ­pratiques spirituelles et des traditions ­ésotériques. En lithothérapie, l’un ne vaut rien sans l’autre et ne peut être qu’une source d’­erreurs
de raisonnement et de pratique, donc d’inefficatité et, hélas, d’­accidents. J’aurai
probablement l’occasion de développer dans d’autres ouvrages les sujets de
l’­énergétique, de l’intuition et des liens de la lithothérapie avec les pratiques
­ésotériques, voire magiques.
Mais aujourd’hui, c’est de l’influence des couleurs en lithothérapie qu’il s’agit.
Le symbolisme des couleurs tient une grande place dans cet ouvrage. Si vous
­pratiquez des soins en lithothérapie, essayez d’en bien comprendre le symbolisme
dans les traditions historiques. Si les conceptions traditionnelles n’expliquent
pas tout, elles ont cependant un lien très fort avec les propriétés particulières
des couleurs en matière de soins telles qu’elles ont été définies par de nombreux
­chercheurs dans leurs publications.
- 11 -
L’INFLUENCE DES COULEURS EN LITHOTHÉRAPIE
Lors de l’établissement de vos protocoles de soins, vous devrez d’abord tenir
compte des propriétés chimiques des pierres dont vous avez besoin et de leur
teneur en oligoéléments. Les propriétés des couleurs viendront ensuite renforcer
et affiner vos choix tout en limitant le nombre de pierres utilisables. Ce n’est
qu’en dernier lieu, lorsqu’il ne vous restera plus en mains qu’un nombre limité de
pierres utilisables pour les soins, que vous pourrez mettre en œuvre vos ­capacités
intuitives et tenir compte des propriétés énergétiques des pierres que vous avez
sélectionnées.
C’est à ce prix que vous limiterez les risques d’erreur et que vous gagnerez en
efficacité lors des soins que vous serez amenés à prodiguer.
Reynald Georges Boschiero
Octobre 2012
- 12 -
LUMIÈRE
ET COULEURS
Le mystère de la lumière
En vérité, la lumière n’existe pas telle que nous la percevons. Elle n’est que
le résultat de ce qu’un ensemble de cellules spécialisées, situées à l’arrière
de notre cerveau, interprète lorsque des ondes électromagnétiques pénètrent
dans notre œil. Sa perception est donc tributaire de notre système organique de
­captation et d’interprétation. Dans l’espèce humaine, ce système nous permet
de ­percevoir toutes les longueurs d’ondes situées entre 780 et 380 nanomètres,
­c’est-à-dire entre le rouge et le violet.
Le spectre lumineux visible par l’œil humain
Au-delà du rouge, c’est l’infrarouge,
et en deçà du violet, c’est l’utraviolet.
Les humains ne perçoivent pas ces
fréquences, mais certains serpents
sont sensibles aux infrarouges et
des oiseaux frugivores detectent les
­ultraviolets ; en effet, certains fruits
réfléchissent la lumière dans l’ultra­
violet. Certains insectes en sont
aussi capables mais, ne perçoivent
pas les rouges. Les bovins sont très
influencés par certaines couleurs :
le blanc, le rouge, le jaune et l’orange
les effraient. À l’inverse, les couleurs
sombres les rassurent.
- 13 -
L’INFLUENCE DES COULEURS EN LITHOTHÉRAPIE
Toutes ces variantes sont tributaires du type de système organique de ­perception
de la lumière qui équipe les différentes espèces vivantes. Dans l’espèce humaine,
les ondes électromagnétiques de la lumière pénètrent dans l’œil par le cristallin
puis viennent frapper la rétine sur laquelle se trouvent de nombreux capteurs,
les cônes et les bâtonnets, qui transforment ces flux électromagnétiques en
­impulsions électriques. Ces impulsions sont transmises au cerveau par le nerf
optique. Les cellules spécialisées interprètent ces impulsions pour nous restituer
une image virtuelle.
Système de captation de la lumière chez les humains
Quant à la vision nocturne, si nous sommes quasiment aveugles la nuit, de nombreux
animaux, comme les félins, voient très bien dans l’obscurité. C’est ­pourquoi
des outils de compensation ont été inventés pour améliorer notre vision nocturne :
les lunettes à vision infrarouge, qui amplifient la lumière réfléchie par les objets,
et les outils de détection thermique qui permettent de transformer la chaleur en
lumière et donc de voir les êtres vivants à sang chaud dans l’obscurité.
Le miracle de la fovéa
L’œil est un organe sensoriel qui est apparu chez certaines espèces vivantes il y a
à peu près 650 millions d’années. S’il était loin d’être parfait car il ne permettait
de percevoir que des silhouettes, il fut cependant un des éléments déterminants
de l’évolution des espèces : percevoir une proie a permis à certains prédateurs de
se nourrir plus facilement, ou à une proie potentielle de percevoir un prédateur et
de s’enfuir avant de servir de repas.
- 14 -
LUMIÈRE ET COULEURS
Tout au cours de l’évolution, l’œil s’est progressivement doté de perfectionnements tout en se diversifiant selon les espèces. Parmi les adaptations ­remarquables,
on notera :
• une amélioration de la précision de l’image avec une multiplication des cellules
rétiniennes et des cellules cérébrales spécialisées dans l’analyse de la lumière,
• un meilleur positionnement des cavités orbitales, qui se sont décalées
d’une position latérale à une position frontale afin de développer une vision
­stéréoscopique qui permet de mieux apprécier les distances,
• une stabilisation de la vision lors de brusques mouvements de tête par
l’­apparition d’une cavité osseuse post-orbitale, qui permet de maintenir le
globe occulaire en position constante et de limiter les vibrations qui ­troublent
la vision,
• une perception polychrome de l’environnement grâce à l’apparition de la
fovéa.
Vision des couleurs : monochrome ou polychrome grâce à la fovéa
Le schéma de la page précédente montre le positionnement de la fovéa dans
le prolongement de l’axe optique de l’œil, dans la zone centrale de la macula.
C’est dans cette zone que la vision des détails est la plus précise. La fovéa est
composée de cellules qui permettent de sélectionner les couleurs en fonction de
leur fréquence lumineuse.
Les espèces dotées de fovéa disposaient d’un avantage : leur vision ­polychrome
leur permettait de sélectionner les jeunes pousses, généralement plus rouges,
et les fruits mûrs.
- 15 -
L’INFLUENCE DES COULEURS EN LITHOTHÉRAPIE
La lumière : onde ou faisceau de particules ?
C’est en 1678 que le physicien Christian Huygens émit la théorie que la lumière
serait une onde. Thomas Young renforça cette théorie en 1801 lorsqu’il découvrit
les phénomènes de diffraction et d’interférences lumineuses. Augustin Fresnel,
puis Léon Fouvault confortèrent encore cette théorie par la suite, mais ce n’est
qu’en 1873 que James Maxwell définit la lumière « visible » comme étant une
­composante des ondes électromagnétiques : rayonnement infrarouge, lumière
visible, rayonnement ultraviolet, rayons X, ondes radio, micro-ondes, etc.
La preuve était faite que la lumière visible est bien une onde.
Cependant, dès le xviie siècle, Helmut Newton avait émis l’hypothèse que la
lumière pourrait bien être générée par un faisceau de particules, mais cette
­hypothèse avait été rejetée par Thomas Young au xixe siècle, le phénomène des
interférences lumineuses n’étant pas compatible avec un faisceau de particules.
Mais en 1924, dans le cadre des grandes découvertes de la mécanique quantique,
Louis de Broglie démontra qu’une particule pouvait se comporter comme une
onde, et réciproquement. De ce fait, l’existence de la particule de lumière que l’on
appelle « photon » ne contredit pas l’aspect ondulatoire de la lumière. La lumière
est donc à la fois une onde et un faisceau de particules : les photons.
Ce sont les photons qui nous ont permis de mesurer la vitesse de la lumière,
à peu de choses près trois cent mille kilomètres par seconde ! D’après la célèbre
formule d’Albert Einstein « E = mc2 », tout objet qui dépasserait la vitesse de la
lumière se transformerait instantanément en énergie. Mais on a mesuré, fin 2011,
à deux reprises, des particules (des neutrinos) qui auraient voyagé à une vitesse
supérieure à celle de la lumière sans se transformer en énergie. Alors, erreur de
mesure ou remise en cause de la théorie d’Einstein ?… C’était bien une erreur de
mesure.
Il faut savoir que c’est la vitesse de la lumière qui permet actuellement
d’­étalonner et de définir toutes les unités de mesure :
• la mesure du temps en définissant la durée de la seconde,
• la mesure des distances, en définissant le mètre, ses sous-multiples et
ses ­multiples jusqu’à l’année-lumière, la distance parcourue par la lumière en
un an, soit 9 460 730 472 580 kilomètres ! Afin de vous situer dans l’­espace,
sachez que l’étoile la plus proche de notre Soleil, Alpha du Centaure, se trouve
à 4,22 années-lumière.
- 16 -
LUMIÈRE ET COULEURS
Quand on parle de lumière, on pourrait dire que les photons sont des « billes de
lumière », des particules atomiques, comme le sont les électrons, les protons,
les neutrons et une multitude d’autres. Les photons ont été émis, peu de temps après
la naissance de l’univers, le Big Bang. C’est la principale raison pour laquelle on
n’arrive pas encore à remonter à ses origines, car la lumière n’existait pas encore.
Les photons sont émis par toutes les sources lumineuses, les étoiles, notre soleil,
une bougie, une lampe électrique, et même par des êtres vivants comme certains
­champignons, les lucioles, des poissons et des mollusques de grande profondeur,
etc.
Les photons parcourent l’espace,
rebondissent sur les objets avant
d’­atteindre la rétine de notre œil. C’est
ce qui nous permet de voir ces objets.
Cependant, on sait que la lumière
se déplace en ligne droite dans tous
les espaces transparents homogènes.
Lorsqu’il y a un changement de
milieu, par exemple un passage de
l’air dans l’eau, la trajectoire est modifiée. C’est le phénomène de réfraction
de la lumière.
Alors, la lumière rebondit-elle sur les
objets ou suit-elle un cheminement
parfaitement rectiligne ? Eh bien, l’un
Réfraction de la lumière
ou l’autre, indifféremment, selon le
­principe de la dualité onde-corpuscule. Tout dépend de la façon dont on observe
le phénomène…
L’unité de mesure de l’intensité lumineuse est le candela. La mesure du flux
­lumineux se fait en lumen. Une ampoule électrique de 75 watts produit une
­intensité lumineuse de 1500 lumen.
Lumière et santé
La lumière est la toute première forme d’énergie dont les êtres vivants, ­végétaux
ou animaux, ne peuvent se passer, hormis certains animaux et ­bactéries des
grandes profondeurs océaniques ou des cavernes souterraines. C’est la lumière
solaire, captée par des cellules spécialisées, qui provoque la photosynthèse
- 17 -
L’INFLUENCE DES COULEURS EN LITHOTHÉRAPIE
et donc la ­croissance des êtres vivants par le stockage du carbone. Mais cette
lumière solaire n’est pas constante. Elle alterne le jour et la nuit, avec des périodes
d’­exposition plus ou moins longues selon les saisons. Les horloges biologiques
de tous les organismes en dépendent. Une ­modification de ces cycles par une
­exposition nocturne à de la lumière ­artificielle peut provoquer des altérations,
du ­comportement chez de nombreuses espèces. Les gens qui travaillent de nuit
ont souvent des problèmes physiques et psychologiques. Ces problèmes sont
générale­ment dus à une carence de production en mélatonine. Cette hormone,
réputée pour ses qualités ­antivieillissement, est produite pendant les phases de
repos nocturne.
Des études ont clairement démontré qu’une bonne exposition à la lumière
­naturelle permettrait de réduire sensiblement les risques de dépression, la fatigue
physique et intellectuelle, et de stimuler l’enthousiame, les capacités de réflexion
et la mémoire.
La lumière favorise également la synthèse de la vitamine D grâce aux rayons
­ultraviolets. La vitamine D facilite l’absorption du calcium et du ­phosphore
par les intestins. Pour plus de précisions sur les propriétés du calcium et du
­phosphore, veuillez vous reporter à un autre de mes livres Chimie des minéraux et
Oligoéléments en Lithothérapie (éditions Dangles ©2012).
En cas d’exposition prolongée aux
rayons ultraviolets, de grave pathologies
peuvent se déclencher, et ­notamment
l’apparition des mélanomes ou cancer
de la peau. Il faut savoir que les UV ont
des vertus pathogènes. C’est pourquoi
ils sont utilisés dans certaines techniques
de stérilisation, que leur présence dans
l’environnement empêche les proliférations microbiennes, que les trous dans la
couche d’ozone de l’­atmosphère terrestre
nous exposent à des doses préoccupantes de rayonnement ultra-violet, mais
qu’il permettent aussi la dégradation
chimique de certains polluants comme
les pesticides.
Offrande de la reine Néfertiti au dieu soleil Aton
- 18 -
LUMIÈRE ET COULEURS
Lumière et symboles
C’est en Égypte pharaonique que l’adoration du soleil, et donc de la lumière, a eu
la plus grande importance religieuse, mais il est probable que cette ­vénération de
la lumière, du soleil et du feu, trouve ses origines dans la ­préhistoire. On trouve
ces symboles solaires sous de multiples ­représentations : le disque solaire qui
surplombe la tête d’Horus, le dieu faucon, le disque solaire d’Aton, dieu unique
de la xviiie dynastie imposé par Akhénaton, les ­pyramides qui ­symbolisent un
rayon de soleil qui traverse les nuages, etc. Par la suite, on retrouve le ­principe de
la lumière divine dans quasiment toutes les formes de religions ou de ­philosophies
sur la planète. L’illumination de la foi et les lumières de la Connaissance sont
pourtant souvent incompatibles. Si la ­théologie prête des vertus surnaturelles à la
lumière, la science l’utilise en métaphore du savoir.
Décomposition de la lumière
La lumière blanche visible est composée de l’ensemble des longueurs d’ondes de
chacune des couleurs du spectre chromatique que nous percevons. Il est possible
de visualiser ces couleurs en faisant passer un faisceau lumineux blanc à travers
un prisme.
- 19 -
TABLE DES
MATIÈRES
AVANT-PROPOS
LUMIÈRE ET COULEURS
13
Le mystère de la lumière
13
Le miracle de la fovéa
14
La lumière : onde ou faisceau de particules ?
16
Lumière et santé
17
Lumière et symboles
19
Décomposition de la lumière
19
Définir la couleur
21
Le système CMJN 24
Le système RVB 26
La théorie des couleurs
27
Le cercle chromatique
28
La perception des couleurs
Le contraste de luminosité
Le contraste de couleur
Le contraste de teinte
La lumière ambiante
Variantes dans la captation des couleurs
32
L’influence des couleurs en société
34
Les couleurs véhiculent des informations
35
- 199 -
9
30
30
30
31
31
L’INFLUENCE DES COULEURS EN LITHOTHÉRAPIE
Lumière, couleurs et éléments
L’indice de réfraction
Une curiosité : le dichroïsme
36
39
40
SYMBOLISME DES COULEURS
43
Le symbolisme des couleurs au cours de l’histoire
43
Les variantes culturelles du symbolisme des couleurs
45
L’héraldique
45
Les couleurs liturgiques
46
Les couleurs en astrologie
48
Les couleurs dans la kabbale
49
Les couleurs dans le Tarot de Marseille
50
Les couleurs en lithothérapie
50
L’aspect symbolique des couleurs
51
SYMBOLISME DU ROUGE
55
Description du rouge
55
Symbolisme du rouge
Histoire
Variantes culturelles du symbolisme du rouge
Le symbolisme actuel du rouge
SYMBOLISME DU ROSE
61
Description du rose
Variantes culturelles du symbolisme du rose
Le symbolisme actuel du rose
61
61
62
SYMBOLISME DU BLEU
65
Description du bleu 65
Symbolisme du bleu
Histoire
Variantes culturelles du symbolisme du bleu
Le symbolisme actuel du bleu
- 200 -
56
56
57
59
65
66
68
70
TABLE DES MATIÈRES
SYMBOLISME DU JAUNE
73
Description du jaune
Symbolisme du jaune
Histoire
Variantes culturelles du symbolisme du jaune
Le symbolisme actuel du jaune
SYMBOLISME DE L’ORANGE
81
Description de l’orange
Symbolisme de l’orange
Histoire
Variantes culturelles du symbolisme de l’orange
Le symbolisme actuel de l’orange
SYMBOLISME DU VERT
87
Description du vert
Symbolisme du vert
Histoire
Variantes culturelles du symbolisme du vert
Le symbolisme actuel du vert
SYMBOLISME DU VIOLET
95
Description du violet
Symbolisme du violet
Histoire
Variantes culturelles du symbolisme du violet
Le symbolisme actuel du violet
SYMBOLISME DES COULEURS TERTIAIRES
103
Description des couleurs tertiaires
Symbolisme des couleurs tertiaires
Histoire
Variantes culturelles du symbolisme des couleurs tertiaires
Le symbolisme actuel des couleurs tertiaires
- 201 -
73
73
74
75
77
81
82
82
83
83
87
88
88
90
92
95
96
96
97
99
103
104
104
106
107
L’INFLUENCE DES COULEURS EN LITHOTHÉRAPIE
SYMBOLISME DU BLANC
111
Description du blanc
Symbolisme du blanc
Histoire
Variantes culturelles du symbolisme du blanc
Le symbolisme actuel du blanc
SYMBOLISME DU NOIR
117
Description du noir
Symbolisme du noir
Histoire
Variantes culturelles du symbolisme du blanc
Le symbolisme actuel du noir
SYMBOLISME DU GRIS
125
Description du gris
Symbolisme du gris
Histoire
Variantes culturelles du symbolisme du gris
Le symbolisme actuel du gris
SOINS PAR LES COULEURS
129
Des techniques variées
La chromothérapie
La luminothérapie
La lithothérapie
LITHOTHéRAPIE ET COULEURS
133
Les soins par les pierres de couleur
Les couleurs des chakras
Rééquilibrage chromatique des énergies
Principe de complémentarité
Déterminer la couleur de référence
Ajout et soustraction chromatique
- 202 -
111
112
112
113
114
117
117
117
118
122
125
126
126
126
126
129
129
130
131
133
134
136
136
137
140
TABLE DES MATIÈRES
Renforcement chromatique
Pontage chromatique
141
144
COULEURS ET SOINS EN LITHOTHÉRAPIE
147
Le rouge en lithothérapie
Effets sur le plan physique
Effets sur le plan psychologique
Effets sur le plan spirituel
Les pierres rouges
Pierres assimilées rouges
148
148
149
149
150
152
Le rose en lithothérapie
Effets sur le plan physique
Effets sur le plan psychologique
Effets sur le plan spirituel
Les pierres roses
153
153
153
153
154
Le jaune en lithothérapie
Effets sur le plan physique
Effets sur le plan psychologique
Effets sur le plan spirituel
Les pierres jaunes
156
156
156
157
157
Le bleu en lithothérapie
Effets sur le plan physique
Effets sur le plan psychologique
Effets sur le plan spirituel
Les pierres bleues
Les pierres bleu clair
Les pierres bleu turquoise
160
160
161
162
162
164
165
L’orange en lithothérapie
Effets sur le plan physique
167
167
- 203 -
L’INFLUENCE DES COULEURS EN LITHOTHÉRAPIE
Effets sur le plan psychologique
168
Effets sur le plan spirituel
168
Les pierres orange
168
Le vert en lithothérapie
171
Effets sur le plan physique
171
Effets sur le plan psychologique
171
Effets sur le plan spirituel
172
Les pierres vertes
172
Le violet en lithothérapie
176
Effets sur le plan physique
176
Effets sur le plan psychologique
176
Effets sur le plan spirituel
177
Les pierres violettes
177
Les couleurs tertiaires en lithothérapie
179
Effets sur le plan physique
179
Effets sur le plan psychologique
179
Effets sur le plan spirituel
179
Les pierres de couleurs tertiaires
180
Le blanc en lithothérapie
183
Effets sur le plan physique
183
Effets sur le plan psychologique
183
Effets sur le plan spirituel
184
Les pierres blanches
184
Le noir en lithothérapie
188
Effets sur le plan physique
188
Effets sur le plan psychologique
189
Effets sur le plan spirituel
188
Les pierres noires
189
- 204 -
TABLE DES MATIÈRES
Le gris et aspects métalliques en lithothérapie
Effets sur le plan physique
Effets sur le plan psychologique
Effets sur le plan spirituel
Les pierres grises et les pierres à éclat métallique
CONCLUSIONS
195
BIBLIOGRAPHIE
197
- 205 -
191
191
191
191
192
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