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Santé
17-08-2008
Dernière mise à jour : 10-05-2009
Santé
10 octobre
Journée mondiale de la santé mentale.
Actus 2009 :
Avril 2009
Le Ramed ne sera pas généralisé en 2009 comme prévu La
généralisation du Régime d’assistance médicale aux économiquement démunis (Ramed) n’aura pas
lieu en octobre 2009, comme il était initialement prévu. Et pour cause, l’expérience pilote lancée
officiellement en novembre 2008 dans la province de Tadla-Azilal devra faire l’objet d’une évaluation
avant son extension aux autres régions du Royaume. Le comité interministériel chargé du suivi du Ramed chargera
un cabinet d’expertise étranger sélectionné suite à un appel international de réaliser une étude. D’une
durée de 2 à 3 mois, estime-t-on, ce travail, qui doit commencer en septembre prochain, permettra d’évaluer
l’expérience pilote en vue de recommander, éventuellement, des correctifs à apporter.
Selon des sources proches du dossier, les aspects évalués dans le cadre de cette étude sont les critères de
sélection et d’identification de la population éligible au Ramed ainsi que les moyens matériels et humains
nécessaires à la généralisation du système de couverture médicale à l’ensemble du pays. Par ailleurs, les
experts devront aussi dire si la généralisation se fera de façon progressive ou pas. Tout cela pousse à constater que
les populations démunies des autres régions du pays devront attendre pour bénéficier de l’assistance
médicale, du fait que les conclusions de l’étude ne pourront pas être rendues avant décembre. Par ailleurs,
le calendrier de l’évaluation de l’expérience pilote ne manquera pas de décevoir le patronat qui avait
préconisé, préalablement à l’extension de l’AMO aux soins ambulatoires prévue pour octobre prochain,
la généralisation du Ramed, dans le souci d’éviter le détournement de l’assurance maladie, prévue
pour les salariés, au profit des économiquement démunis, ce qui risque d’avoir un impact sur sa pérennité.
Contactés par nos soins, certains patrons, notamment des assureurs, qui, rappelons-le, demandent un report de
l’extension de l’Amo, se disent conscients que «la décision finale revient aux pouvoirs publics, mais ils
doivent prendre les mesures nécessaires pour préserver l’équilibre du régime de la couverture médicale et
éviter d’éventuels dérapages pouvant compromettre l’Amo».
450 000 démunis identifiés à TadlaAzilal Répondant à cela, les pouvoirs publics soulignent qu’«il n’y a jamais eu de date butoir pour la
généralisation du Ramed et cette opération prendra le temps qu’il faudra et se fera selon la procédure retenue
par le comité interministériel chargé du suivi». Cette nouvelle est très mal accueillie dans le milieu syndical qui était
déjà, il faut le rappeler, contre un démarrage progressif. «A ce rythme, nous pensons que l’entrée du Ramed
s’étalera sur plusieurs années alors qu’il s’agit d’une urgence !» , déplorent les
représentants de plusieurs syndicats, joints au téléphone par La Vie éco, qui tiennent à préciser que la démarche
adoptée par les pouvoirs publics ne fait que défavoriser une tranche de la population marocaine par rapport à une
autre. Aujourd’hui, 30 000 personnes démunies bénéficient du Ramed dans la région de Tadla-Azilal où 450
000 démunis ont été identifiés depuis le démarrage de l’expérience pilote. On retiendra également,
d’après les dernières statistiques du ministère de la santé, que 5 699 cartes ont été distribuées (400 à 500
cartes par semaine), dont 5 296 à Béni-Mellal. Le premier bilan dans la région révèle que 2 984 patients ont déjà
bénéficié des soins dans les différents hôpitaux de la région. C’est l’hôpital de Béni-Mellal qui a
accueilli le plus grand nombre de patients avec 1 859 personnes contre 458 à Azilal, 288 à Fquih Bensalah et 379 à KasbaTadla. Cette assistance médicale a nécessité, selon les statistiques du ministère de la santé, une enveloppe de 2,6
MDH. On rappellera qu’un budget de 18 MDH est alloué au lancement pilote du Ramed dans cette région où le
ministère de la santé a également renforcé les moyens et les infrastructures sanitaires. La région doit en effet
réaménager le centre de formation des carrières de santé et mettre en place deux centres de dialyse grâce à un
investissement de 10 MDH. Le ministère a également affecté 70 professionnels dans la région.
Rappelons qu’au niveau national, la population concernée par le Ramed s’élève, selon les dernières
estimations à 10 millions de personnes. Elle devrait bénéficier d’une prise en charge à hauteur de 90% des soins,
chirurgie et hospitalisation au sein du système de santé publique.
AMO : 70% des Marocains n’ont pas
un médecin de famille 70% des assurés n’ont pas de médecin de famille, parmi ceux qui en ont, 65% vont
parfois consulter un autre médecin. Seuls 24% des professionnels de santé affirment l’existence d’un
suivi médical des assurés. Même le carnet de santé n’est pas intégré dans ce suivi. L’absence de
ce livret est expliquée par sa non-distribution ou encore l’impression qu’il est inutile. C’est ce qui
ressort du premier baromètre national de l’Anam (Agence nationale de l’assurance maladie) sur
l’accès aux soins et le suivi médical des assurés sociaux Cnops et CNSS, réalisé en 2008. Notons que
l’AMO couvre environ 34% de la population soit 10,5 millions de bénéficiaires, dont 6,5 millions auprès de la
Cnops et de la CNSS.
Déboursement, tarifs, procédures... motifs d’insatisfaction D’après l’enquête de
l’Anam, la principale difficulté dans l’accès aux soins est le déboursement direct élevé par les
assurés. Ils sont 31% à le penser. Seuls 6% des assurés trouvent que la part restant à charge de l’assuré (ticket
modérateur) est un autre obstacle à l’accès aux soins. La liste ne s’arrête pas là. La différence des tarifs
appliqués pour les consultations et les soins médicaux par rapport aux tarifs conventionnels, ainsi que la complexité
des procédures administratives pour les prises en charge figurent aussi parmi les motifs d’insatisfaction des
assurés. La prise en charge préalable des frais des soins par les organismes gestionnaires n’est utilisée que
pour 7% des prestations de soins rendues. L’Anam précise que le mode de financement des soins, le plus
courant, est le paiement direct en vue d’un remboursement, suivi du financement personnel sans
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remboursement. Les professionnels de santé estiment que le respect des tarifs nationaux de référence est important
pour les assurés sociaux.
Manque d’information Les assurés sont satisfaits de l’accueil au guichet des organismes
gestionnaires. En revanche, le principal besoin ressenti, tant par les assurés que par les professionnels de santé,
concerne l’information et la prévention des maladies. L’enquête révèle que les producteurs de soins
n’ont pas tous une bonne connaissance des prestations de l’assurance maladie et particulièrement des
modes de remboursement des médicaments. Les assurés, eux, ne connaissent pas la base de ce remboursement.
La principale force de l’AMO est la couverture des pathologies coûteuses. Le délai de remboursement des frais
engagés est jugé satisfaisant.
Les Marocains préfèrent les spécialistes Les structures médicales sont
d’abord choisies pour leur spécialisation, puis ensuite la maladie à traiter, la qualité des soins ou encore les
conseils apportés par un médecin. Les assurés s’adressent plus directement à des médecins spécialistes (9
sur 10) qu’à des médecins généralistes (7 sur 10). 3 assurés sur 5 consultent la plupart du temps un
médecin différent. Près de 70% des producteurs de soins exerçant en structures hospitalières publiques ou privées et
44% de ceux exerçant en cabinet affirment que 70% des patients sont fidèles envers leur médecin. D’après
les producteurs de soins, les trois quarts des assurés sociaux AMO sont capables d’honorer leurs frais de
soins de santé. Ils sont 61% qui pensent que les prestations de l’assurance maladie ont eu un effet positif sur
l’accès de la population aux soins.
Ce baromètre établit un ensemble d’indicateurs qui évaluent l’accessibilité aux soins de santé des
assurés AMO et le suivi médical dont ils font l’objet. Objectif: relever les situations qui doivent être corrigées.
Le baromètre Anam est basé sur 2 enquêtes : auprès des assurés sociaux Cnops et CNSS et auprès des
producteurs et établissements de soins.
Profils 72% des assurés CNSS ont un revenu net inférieur à 3.000 DH,
dont plus d’un tiers ont moins de 2.000 DH. Ce pourcentage n’est que de 28% pour les personnes
interrogées assurées à la Cnops qui ont aussi un revenu net inférieur à 3.000 DH. 89% vivent dans des appartements
ou des maisons marocaines et 83% ont au moins un enfant à charge. L’enquête a ciblé 64% d’hommes
et 36% de femmes. 82% sont actifs et 18% retraités. Il y a eu un échantillon représentatif de fonctionnaires (67%) et
de salariés du secteur privé (28%). La grande majorité des répondants de l’enquête bénéficie de
l’assurance maladie depuis au moins 2 ans.
Suppression de la TVA sur les anticoncéraux : il faudra
patienter pour avoir les nouveaux prix La mesure a été adopté par le projet de loi de fiance 2009 : Plus de TVA
(7%) sur les médicaments anti-cancéreux et les produits traitant l’hépatite B et C. Côté prix rien n'a bougé.
Les raisons : - La direction du médicament attend toujours le retour des labos sur les prix tenant compte de la
suppression de la TVA - Une fois tous les prix validés, un arrêté du ministère de la santé fixant les nouveaux Prix
Public Maroc ( PPM) sera publié - Mais ce n'est pas fini, il faudra que les labos liquident tous les stocks existants
des médicaments concernés comportant l’ancien PPM.
Les gains pour le patient Un médicament coûtant 140 dirhams actuellement, affichera 130 dirhams après la
suppression de la TVA. Cela dit, le gain pour le patient pourrait être plus conséquent quand on sait que les
traitements anti-cancéreux coûtent entre 27 000 et 50 000 DH et ceux de l’hépatite 2 000 DH. Les prix de
ces traitements devraient connaître d’autres baisses d’ici 2011 puisqu’ils seront d’ici là, pour
ceux importés d’Europe, totalement exonérés des droits de douane quand il n’y a pas de génériques
fabriqués localement.
Remboursement : la Cnops s’aligne enfin sur la tarification de l’Amo
C’est à partir d’août 2009 que la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (Cnops), en
charge des fonctionnaires, adoptera la tarification nationale de référence (TNR) mise en place suite à l’entrée en
vigueur de l’Assurance maladie obligatoire (Amo). Certes, l’alignement des tarifs se fait
conformément au principe de la progressivité de l’application du TNR, mais il est aussi édicté par la nécessité
de relever le niveau de la tarification pratiquée par la Cnops. Jusqu’à l’entrée en vigueur de l’Amo,
cet organisme remboursait ses assurés sur la base d’un tarif (dit de responsabilité) arrêté à 15 DH pour la
consultation chez un généraliste et à 25 DH pour la consultation chez un spécialiste, soit largement en dessous des
pratiques du marché. Le tarif de responsabilité était appliqué, il faut le rappeler, à une liste limitative de prestations
médicales dont principalement la consultation de cardiologie, les soins et prothèse dentaire, les soins infirmiers
pratiqués par un infirmier ou une sage-femme, les actes pratiqués par un orthopédiste, un kinésithérapeute ou un
orthophoniste. Pour les autres prestations médicales, la Cnops avait continué d’appliquer ses propres tarifs.
Suite à l’entrée en vigueur de l’Amo en février 2006, les organismes gestionnaires (Cnops et CNSS) ont
signé des conventions nationales avec les producteurs de soins. C’est ainsi que les honoraires des praticiens
ont été fixés à 80 DH pour un généraliste et 150 DH pour un spécialiste.
La Cnops devant rembourser 80 % de la facture et ne pouvant, en raison de l’impact financier sur son
équilibre financier, appliquer immédiatement la TNR, la caisse avait obtenu de son conseil d’administration et
de l’Agence nationale de l’assurance maladie (Anam) l’autorisation d’appliquer un tarif de
transition afin de pouvoir passer, conformément à la loi 65-00 réglementant le nouveau régime de couverture médicale,
aux tarifs de référence. Ce qui lui fut accordé en mars 2007. Depuis et jusqu’au mois d’août prochain,
la Cnops rembourse ses adhérents sur la base de 40 DH pour la consultation chez un généraliste et de 60 DH pour
un spécialiste... Selon une étude réalisée par la caisse, l’incidence financière de l’application de la
TNR serait de 131 MDH. Des derniers chiffres communiqués, on révèle que la Cnops a liquidé, depuis le
démarrage de l’Amo en 2006, 12,9 millions de dossiers dont 2,5 millions en tiers payant et 10,4 millions en
soins ambulatoires. Ce qui a nécessité des paiements de l’ordre de 6,8 milliards de DH, dont 3,7 milliards en
tiers payant. Ses responsables tiennent à préciser que la TNR n’est pas toujours respectée par les praticiens
dont les honoraires dépassant, dans certains cas, les 80 et 150 DH fixés. Pour se défendre, le milieu médical
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avance, que les tarifs retenus ne correspondent pas à la réalité. Une problématique qui pourrait être dépassée avec
la révision de la tarification qui est actuellement à l’étude au niveau de l’Anam.
Cigarette au
collège : état des lieux Ces dernières années, l’usage de la cigarette prend de l’ampleur, notamment
parmi les jeunes collégiens et lycéens aussi bien garçons que filles. Les responsables de la santé sont inquiets des
conséquences de cette situation sur les élèves. «Le tabac fait le lit de la consommation des drogues, particulièrement
chez les jeunes», souligne un médecin de la santé scolaire à Rabat. Ce dernier rappelle que le tabagisme et
l’usage de drogues sont parmi les causes principales de certains cancers.
Un audit tabac a été lancé dans
un premier temps dans 5 régions du pays. Il s’agit de Fès-Boulemane, Marrakech-Tensift-El Haouz, MeknèsTafilelt, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et Souss-Massa-Draâ. Cette étude de terrain a été initiée par l’Association
Lalla Salma de lutte contre le cancer en partenariat avec les ministères de l’Education nationale et de la Santé
dans le cadre du projet «collèges, lycées et entreprises sans tabac». Selon les premiers résultats de cette étude,
lancée au début de l’année scolaire 2008/2009, la région de Rabat reste la zone la moins touchée avec le
taux de prévalence le plus faible enregistré qui est de 1%. La région du Souss vient en tête avec un taux de 3%
suivie de celle de Meknès avec 2,7%. Pour Rabat, cette étude a touché les élèves de la 1ère année du collège et
du lycée appartenant à 10 établissements scolaires dans les 4 provinces de la région. L’effectif global de cet
échantillon, d’un âge moyen de 15 ans, s’élève à 3.976 élèves avec un taux de participation de 98,10%.
Selon cette enquête, le nombre des élèves fumeurs est de 71 dont 15 filles. Ce qui donne un taux de prévalence
chez les garçons plus élevé, soit 3,2% contre 0,8% chez les filles. Mais on doit signaler que ces dernières
commencent à goûter à la cigarette à un âge précoce: 12,9 ans contre 13,5 ans chez les garçons. Cependant, ces derniers
fument plus de cigarettes, soit une moyenne de 8,4 unités par jour contre 6,2 chez les filles. Ce qui nécessite une
dépense quotidienne de l’ordre de 16 DH par jour. Les élèves interrogés sont très conscients des effets
néfastes du tabac sur leur santé (96%) et les parents ainsi que les médias restent les moyens de sensibilisation les
plus efficaces. 28 élèves ont pu arrêter de fumer et 77,6% ont l’intention de le faire dans le futur proche. On
retient aussi que 43,7% des élèves fumeurs ont au moins un frère ou une sœur qui fume. Pour les parents et les
amis, les taux sont respectivement de 46,5% et 60,6%.
Les accouchements désormais gratuits dans tous les
hôpitaux publics Un nouveau pas vient d’être franchi pour la réduction de la mortalité maternelle et
néonatale. Depuis un mois, en effet, le ministère de la santé a instauré la gratuité des accouchements dans toutes les
structures sanitaires publiques du pays que sont les hôpitaux provinciaux et préfectoraux ainsi que les maisons
d’accouchement. Tous les actes liés à l’accouchement, que ce soit par voie basse ou par césarienne,
sont inclus dans cette gratuité. Il est à rappeler que les tarifs appliqués jusqu’alors dans le secteur public étaient
de 500DH pour un accouchement normal et 1 200 DH pour une césarienne. Selon le ministère de la santé, les
établissements de santé publique effectuent chaque année environ 400 000 accouchements sur les 650 000 qui ont
lieu. Près de 2 femmes sur 3 accouchent en fait dans les hôpitaux publics. Pour renforcer les kits
d’accouchement déjà disponibles dans les structures sanitaires, le ministère procédera à la distribution de
trousses complètes de césarienne. Par ailleurs, il s’attaquera à un autre aspect problématique de la prise en
charge des femmes enceintes en milieu rural : le transport qui les empêche très souvent d’accéder aux
hôpitaux. Des services d’aide médicale urgente (SAMU) obstétricaux seront mis en place pour assurer le
transport des mamans et des nouveaux-nés en difficulté vers les hôpitaux. Ce projet qui est en cours de finalisation
nécessitera un investissement de l’ordre de 60 MDH. Toujours pour élargir la couverture médicale, 66
communes urbaines et rurales se verront doter de nouvelles infrastructures d’accouchement équipées pour
accueillir les femmes enceintes ainsi que les nouveaux-nés. Les travaux de construction ont été annoncés par la
ministre de la santé, début mars. Ils seront entamés incessamment dans les villes de M’rirt, Demnate,
Tamesna, Tamansourt, Laâyoune et Imintanoute. Les unités compteront 45 lits chacune. D’autres
établissements ouvriront leurs portes dans les prochains jours à Berrechid, Guercif, Oulad Taïma et à Khemis Zemamra.
L’ensemble de ces investissements visent une amélioration de la couverture médicale afin que le taux de
femmes enceintes, aussi bien en milieu rural que dans les villes, bénéficiant d’une consultation prénatale et
d’un accouchement en milieu surveillé passe de 80% en 2009 à 90% en 2012. L’objectif du ministère
de la santé est de ramener le taux de mortalité maternelle de 227 décès pour 100 000 naissances à 50 pour 100 000
en 2012, et de baisser le taux de mortalité infantile de 40 décès pour 1 000 à 15 pour 1 000, à la même échéance.
Mars 2009
Greffe de cornée au Maroc : pour une facilitation des procédures d’importation du
greffon « Nous, les ophtalmologues du privé, vivons dans une impasse. Le législateur marocain nous donne le droit
de pratiquer la greffe de la cornée, mais nous interdit de la prélever d’un cadavre ou de l’importer. Et
cela nous empêche de répondre à une demande de plus en plus croissante», estime le Dr Abdellatif Badaoui,
président de la Société marocaine d’implantologie et de chirurgie réfractive (Samir), dont l’une des
priorités est la relance de la greffe de cornée au Maroc. C’est d’ailleurs le thème principal de son 4me
congrès qui a lieu les 20 et 21 mars à Casablanca. La Samir veut lancer un débat national en y conviant le ministère
de la santé, le législateur, les religieux, les ophtalmologues publics, privés et universitaires et les médias, car le
constat est alarmant. On dénombre chaque année 3 000 à 3 500 personnes malvoyantes ou aveugles et qui
n’ont pour seule chance de retrouver la vue qu’une greffe de cornée. «Nous voudrions que, dans un
premier lieu, la loi nous permette d’importer les cornées. Pour le moment, seul le Centre hospitalier
international Cheikh Zaid dispose de cette autorisation qui lui permet de réaliser 100 greffes par an. Mais cela ne
représente que 3 à 5% de la demande», précise le Dr Badaoui. De leur côté, les responsables du ministère de la santé
rétorquent que chaque centre agréé pour la greffe de cornée peut importer le greffon sur simple demande
d’autorisation faite au ministère de la santé. Une pareille demande reçoit généralement une réponse
favorable. Et pour illustrer une facette de la problématique de la greffe de cornée au Maroc, le Dr Badaoui,
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ophtalmologue depuis plus de 20 ans à Casablanca, évoque un exemple édifiant. Celui de dizaines de jeunes femmes
qui se présentent à une consultation d’ophtalmologie au Maroc, en implorant qu’on leur sauve les yeux
d’un kératocône qui leur coûterait la vue, et on leur propose d’aller se faire opérer en France ou en
Tunisie. Aujourd’hui, «nous avons les moyens techniques et les compétences humaines pour que cette
opération soit faite chez nous, il faudra que les autorités nous accompagnent en adoptant la loi et surtout en planifiant
et organisant des campagnes d’information sur les bénéfices du don d’organes et de tissus», souligne
le président de la Samir.
La CNSS et la CNOPS doivent se désengager des prestations de soins au plus tard
en 2010 3 années après son lancement effectif, l’Assurance maladie obligatoire est en train de passer à un
palier supérieur en matière d’application de la loi. Ainsi, en plus de son extension aux soins ambulatoires, un
autre chantier reste ouvert, à savoir le désengagement des gestionnaires des régimes, en l’occurrence la Caisse
nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS), de
leurs activités de prestataires de soins. En effet, l’article 44 de la loi 65-00, portant code de l’Assurance
maladie obligatoire, accordait un délai de 3 ans à la CNSS pour se désengager de la gestion de ses 13 polycliniques
et à la CNOPS de se dessaisir de sa pharmacie. Mais, au préalable, les deux organismes doivent trouver des
gestionnaires pour ces activités. Ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui. Et c’est
d’ailleurs pour cette raison que les deux gestionnaires ont demandé une prolongation de 2 ans du délai
transitoire accordé par l’article 44 afin de mettre en place les nouveaux schémas de fonctionnement. Le délai,
pour les deux organismes, expire en 2010, auront-elles suffisamment de temps pour trouver de nouveaux
gestionnaires ? A la CNSS, où le chantier de la gestion déléguée des polycliniques est à l’arrêt depuis
quelques mois, on relance le dossier afin de le boucler avant août 2010. La Caisse prépare donc un 2ème appel
d’offres international sur la base d’une nouvelle vision du projet. Celle-ci a procédé à une restructuration
de ses unités de soins par le biais d’une spécialisation des sites et de l’élargissement de l’offre
des soins notamment en introduisant de nouvelles spécialités jusqu’ici inexistantes dans les polycliniques. Par
ailleurs, la CNSS a investi 100 millions de dirhams pour l’équipement des plateaux techniques des unités
sanitaires. Cette réorganisation a donné ses fruits puisque, selon les dernières statistiques, les polycliniques ont
enregistré en 2008 une croissance de 20% de leur activité par rapport à 2007. Et le chiffre d’affaires global a
atteint 400 millions de dirhams. La CNOPS envisage la mise en place d’une centrale d’achat
C’est pourquoi la CNSS exige aujourd’hui, contrairement à sa position lors du lancement du premier appel
d’offres, que l’opérateur médical soit adossé à un groupe financier. Elle souligne que plusieurs groupes
internationaux, pour la plupart en partenariat avec des financiers marocains, ont manifesté leur intérêt pour la gestion
déléguée des polycliniques. La majorité d’entre eux avaient soumissionné au premier appel d’offres
au terme duquel avait été retenu le groupe espagnol USP Hospitales qui, après plusieurs mois de négociations avec
la CNSS, s’est finalement désisté. Si la CNSS semble être bien avancée sur son dossier, la CNOPS, pour
sa part, est au stade de la réflexion afin de trouver, pour sa pharmacie, un schéma de gestion qui continuera à assurer
l’accès aux médicaments à ses assurés. Deux pistes sont aujourd’hui envisagées : mettre en place une
commission de gestion de la pharmacie ou alors d’une centrale d’achat regroupant les acheteurs
institutionnels publics, privés, civils ou militaires afin de pouvoir négocier des prix avantageux. Car le premier souci, diton auprès de la CNOPS, est de continuer à acheter les médicaments à un prix accessible afin de ne pas mettre en
déséquilibre le régime. Aujourd’hui, la pharmacie bénéficie d’une réduction de 40% sur les prix des
médicaments. Les achats de la pharmacie ont atteint, en 2008, un montant de 356 millions de dirhams et portent
essentiellement sur les produits coûteux destinés au traitement des pathologies lourdes (cancer, hépatite, dialyse,
etc.). Les deux formules proposées seront étudiées au niveau de la CNOPS et discutées avec les pouvoirs publics
avant de trancher, sachant que la décision doit être prise avant août 2010, date d’expiration de la période de
grâce accordée à la CNOPS par son conseil d’administration en décembre 2008.
Exercice de la
médecine: Ce qui va changer
Le projet se fixe comme objectif d’adapter la loi au progrès de la pratique
médicale et aux profondes mutations du système de santé. Il s’agit aussi de rendre le système plus attractif
pour l’investissement national et étranger. D’ailleurs, sur ce registre, un verrou va sauter avec la
disposition relative à la libéralisation du capital des cliniques. aujourd’hui, la clinique doit appartenir à une
personne physique à condition qu’elle soit médecin et qu’elle en assure personnellement la direction
médicale. Demain, les choses vont changer. Ainsi, une entreprise de droit marocain, quel que soit le type (civil
lorsqu’il s’agit de professionnels, ou commerciale), pourra également posséder une clinique. Idem pour
toute autre personne morale de droit privé poursuivant un but non lucratif, comme une fondation ou une association.
Le texte comprend une disposition qui distingue la fonction de directeur médical chargé de l’organisation des
soins et celle de gestionnaire pouvant être non médecin. Dans le même élan, le projet supprime du champ des
cliniques les centres de thalassothérapie. Le Temps plein aménagé (TPA) n’est pas en reste. Cette
disposition est accordée aux médecins universitaires et aux professeurs chercheurs en vue de pratiquer dans le
privé des actes chirurgicaux et des interventions médicales à raison de 2 demi-journées par semaine. Dans la pratique,
certains l’utilisent abusivement, au point que des médecins spécialistes privés dénoncent cette «concurrence
déloyale». Le ministère de la Santé veut remettre de l’ordre dans la pratique du TPA. Donc, il maintient le
système tout en réservant cet «exercice exclusif dans une clinique universitaire relevant d’organismes à but non
lucratif comme l’hôpital Cheikh Zaïd de Rabat et Cheikh Khalifa de Casablanca». «En cas d’inexistence
d’une clinique universitaire, la pratique se fera intra-muros dans les conditions et suivant les modalités
définies par le ministère de la Santé». le projet de Yasmina Baddou compte introduire la possibilité de développer le
partenariat public/privé en matière de prestations de soins et de services. Les modalités seront définies par décret.
Le projet s’intéresse également au cabinet médical avec l’introduction de nouvelles modalités
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d’exercice en commun. En effet, le texte prévoit la constitution de cabinets de groupe et la possibilité donnée à
un médecin d’accepter la collaboration d’un confrère qui n’a pas d’adresse
professionnelle. Il accorde la possibilité de recourir à des médecins assistants en cas de maladie ou pour des besoins
de santé publique. C’est le cas de l’affluence de la population pendant les périodes estivales. La
période étant limitée à 3 mois. Il est à rappeler que le texte veut clarifier la notion de clinique: «On entend par clinique
au sens de la présente loi, quelle que soit sa dénomination ou le but lucratif ou non, tout établissement de santé
privé ayant pour objet d’assurer des prestations de diagnostic, de traitement ou de soins aux malades, blessés
et parturientes dont l’état de santé nécessite une prise en charge appropriée à leur état de santé dans le
cadre de l’hospitalisation y compris l’hôpital de jour». L’établissement assimilé à une clinique est
également redéfini. Il s’agit ainsi «des centres d’hémodialyse, de radiothérapie, de curiethérapie, de
chimiothérapie, de cathétérisme et tout autre établissement privé de santé qui reçoit des patients pour une période
supérieure ou égale à un jour et dont la liste est fixée par l’Administration». Dans certaines régions reculées
ou non attractives pour les médecins marocains, le recours à leurs homologues étrangers peut être la solution.
D’ailleurs, le projet introduit de nouvelles exigences et quelques assouplissements. Pour cela, il sera impératif
de lier le lieu d’exercice aux besoins du pays sur la base de la carte sanitaire et des schémas de l’offre
de soins. De même, il faudra ouvrir la possibilité d’installation aux étrangers ayant exercé dans un service
public, soit à titre bénévole ou dans le cadre d’un contrat de recrutement pendant une durée minimum de 3 ou 5
ans. Cette même possibilité sera donnée aux médecins étrangers nés au Maroc et ayant poursuivi et obtenu des
diplômes marocains. Le texte insiste sur l’obligation de souscrire à une assurance au Maroc. Pour le reste, il
maintient les conditions actuelles d’exercice de la médecine par les étrangers. Ces derniers doivent résider sur
le territoire national, ou être conjoints de citoyens marocains et n’avoir pas été condamnés au Maroc ou à
l’étranger pour l’un des faits touchant à la morale.
Un hôpital Cheikh Zaïd à Casablanca
L’unité de Casablanca sera réalisée selon le même modèle que Cheikh Zaïd à Rabat. Cet ouvrage sera
implanté à Hay Hassani, près de l’ancien aéroport d’Anfa, sur une superficie de 65.000 mètres carrés.
L’enveloppe consacrée à la réalisation du projet s’élève à 100 millions de dollars, soit près de 860
millions de DH, un don des Emirats arabes unis. La Fondation Cheikh Khalifa, qui pilote cette opération, mise sur le
système de péréquation. En pratique, elle a réservé 10 millions de dollars pour réaliser des locaux commerciaux qui
doivent permettre d’alimenter financièrement la Fondation. Ces ressources serviront à subventionner les soins
dispensés aux démunis. L’hôpital aura, dans un premier temps, une capacité de 280 lits. Des possibilités
d’extension futures sont prévues. Le plateau technique comporte 13 salles d’opération. Selon le
professeur Charif Chefchaouni Al Mountassir, DG du centre hospitalier Ibn Sina et membre de la Fondation, le projet a
identifié 7 pôles d’excellence: cancérologie, pathologies cardiovasculaires et cérébrales, urgentologie, greffe
d’organes et prise en charge des brûlés. Le projet prévoit une école de médecine, avec 4 amphithéâtres
pour dispenser de la formation aux paramédicaux, aux infirmiers et aux techniciens de radiologie et de laboratoire.
Une formation continue au profit des médecins est également programmée.
L’AMO étendue aux
soins ambulatoires
C’est tranché. La CNSS élargira la couverture médicale à l’ambulatoire avec
l’exclusion des soins dentaires. La décision a été entérinée lundi 16 mars par son conseil
d’administration. Cette extension ne s’accompagnera pas d’une augmentation des taux de
cotisations. Et ce, même si dans les scénarios de la Caisse, la mise en place de cette formule implique une charge
supplémentaire de 0,14%. D’autant plus que les salariés qui bénéficient de l’article 114, disposant
d’une couverture privée, ne sont pas pris en compte. Le cas échéant, la CNSS va puiser dans les réserves
constituées et qui tourneraient autour de 5 milliards de dirhams. Du moins selon un responsable à la Caisse. Le conseil
d’administration s’est fixé le délai de 2012-2013 pour rediscuter d’une éventuelle couverture des
soins dentaires, le poste le plus coûteux dans les soins médicaux. Une décision qui devrait au préalable faire
l’objet d’une étude de l’Anam. L’accord du patronat est conditionné par deux
préalables: la mise en place d’un mécanisme de régulation et de contrôle au niveau de l’Agence
nationale de l’assurance maladie (ANAM) et la généralisation du Ramed. Dans le premier cas, la régulation
permettra de suivre de près le système pour prévenir aux éventuels déficits, et dans le deuxième, la généralisation
du Ramed évitera la fraude. Ce dernier dispositif devrait, en principe, être étendu début janvier 2010. Quant aux
décrets d’application de l’extension de l’AMO, ils pourraient être prêts fin 2009. Les textes
devant être validés par le Conseil de gouvernement et le Conseil des ministres avant leur publication au Bulletin
officiel. Autre élément ayant favorisé cet élargissement à l’ambulatoire, les dispositions contenues dans la
convention d’Agadir signée en 2005 par les partenaires. Celle-ci prévoit qu’une année après
l’entrée en vigueur de l’AMO, une étude doit être menée par l’Anam pour son extension. A la
CNSS, l’élargissement de la couverture de base aux soins ambulatoires s’accompagnera d’un
redimensionnement et d’une réorganisation des services. Il est également question d’une révision des
procédures de travail et de l’adaptation du système d’information. Tablant sur une accélération de la
consommation des prestations AMO, la Caisse compte réorganiser son contrôle médical. Pour cela, elle compte
acquérir un outil informatique et la mise en place d’une nouvelle organisation et de nouvelles procédures. Elle
prévoit aussi le recrutement d’une cinquantaine de nouveaux collaborateurs.
L’Amo couvrira les soins
ambulatoires à partir d’octobre prochain Le coût moyen par dossier est fixé à 700 dirhams et augmentera de 5%
annuellement entre 2009-2013. Depuis le démarrage de l’Amo, la CNSS a dégagé un excédent annuel de
1,7 milliard Ce qui va changer : L’Amo avant l’extension à l’ambulatoire Couverture de 41
pathologies lourdes. Prise en charge de l’enfant âgé de moins de 12 ans. Suivi de la maternité. Taux de
remboursement à hauteur de 70 % lorsque les patients se soignent dans une clinique et 99% dans un hôpital.
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Remboursement à hauteur de 90% pour les ALD, quel que soit le lieu des soins. Liste des médicaments coûteux
destinés aux pathologies lourdes.
L’Amo après l’extension à l’ambulatoire Couverture de 41
pathologies lourdes. Prise en charge de l’enfant âgé de moins de 12 ans. Suivi de la maternité. Soins
ambulatoires sauf les soins dentaires. Taux de remboursement à hauteur de 70 % dans une clinique et 99% dans un
hôpital. Remboursement à hauteur de 90% des ALD. Liste des médicaments coûteux. Liste des médicaments
destinés à l’ambulatoire.
Polycliniques : La CNSS finalise un nouvel appel d’offres La gestion
déléguée des polycliniques de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) est à nouveau à l’ordre du jour.
Après un appel d’offres infructueux, la Caisse revient en effet à la charge. Selon l’affirmation des
responsables, la situation des polycliniques s’est nettement améliorée par rapport au contexte du premier appel
d’offres. Il est envisagé de mettre la barre plus haut. Le plan de départs volontaires et de mise à niveau de
l’institution, avaient permis d’alléger ses structures et ses déficits.
L’inspection des
pharmacies d’officine prévue pour 2010 Référentiels juridiques, procédures et suites administratives des
missions d’inspection des pharmacies ainsi que la gestion des médicaments stupéfiants et psychotropes à
l’horizon 2010. Le médicament et la pharmacie dans le plan d’action 2008-2012 ; le cadre normatif
des pharmacies hospitalières ; les médicaments et les dispositifs médicaux vitaux ; les médicaments onéreux ;
les modalités d’estimation des besoins en produits pharmaceutiques ; l’informatisation des
pharmacies hospitalières ainsi que les modalités de mise en œuvre des pratiques d’inspection de la
pharmacie d’officine dans les différentes régions du Maroc,
ont constitué les thèmes principaux de la 1ère
journée de la pharmacie hospitalière, organisée le 19 février 2009 par la direction du médicament et de pharmacie du
ministère de la santé. Cette formation, a pour principal objectif d’assurer la qualité des produits
pharmaceutiques, et ce, par le développement de l’aptitude, des compétences et l’harmonisation des
pratiques d’inspection de la pharmacie d’officine dans les régions, prévue pour les années 2009-2010.
Durant cette journée, on s’est attaqué aussi bien à la partie juridique et réglementaire qu’à la partie
technique et méthodologique de l’inspection de la pharmacie d’officine. Les principales
recommandations visent l’établissement d’un statut particulier pour les pharmaciens inspecteurs à
l’instar des autres organes de contrôle, l’édiction du texte réglementaire portant réforme de
l’organisation et des attributions des services déconcentrés du ministère de la santé, la refonte du dahir de
1922 relatif aux substances vénéneuses, qui est devenu obsolète et anachronique, l’élaboration d’un
guide pratique sur l’inspection de la pharmacie en conformité avec les dispositions légales, la mise en place
d’une organisation adaptée tant au niveau régional que central de l’inspection de la pharmacie, la
facilitation de la tâche des pharmaciens inspecteurs par leur hiérarchie ainsi que l’affectation des moyens
humains et logistiques nécessaires pour mener à bien ces missions. Par ailleurs, ces recommandations insistent sur
l’importance de tisser des rapports de communication et de coordination entre le ministère de la santé et le
ministère de la justice, la mise en place d’une formation périodique et régulière entre la direction du
médicament et de la pharmacie et les régions, l’intégration d’un module juridique voire
d’inspection dans le cursus des études pharmaceutiques, l’établissement de procédures claires et
simplifiées pour la destruction des stupéfiants périmés et surtout développer les contacts avec les pharmaciens
d’officine dans les régions pour les sensibiliser à l’intérêt et au déroulement des inspections.
Les
chiffres de l’AMO Selon un décompte réalisé par les services de la Caisse nationale de sécurité sociale, au
31 janvier 2009, ce sont 2.287.223 personnes qui étaient couvertes par l’assurance maladie gérée par la
CNSS. Le délai moyen de remboursement de dossiers maladie s’établit à 14 jours. Deux grosses familles de
pathologies sont dominantes chez les assurés: les maladies cardio-vasculaires avec 39,8% des cas et les pathologies
métaboliques et endocriniennes (28,7%).
Le ministère de la Santé relooke son site Le ministère de la Santé
vient de relooker son site (http://portailsante.sante.
gov.ma). Les intéressés peuvent y consulter les dernières actualités, la carte sanitaire, la réglementation du
secteur, l’enregistrement des produits pharmaceutiques, la fixation des prix des médicaments ou encore des
nouvelles publications. Plusieurs espaces sont réservés à la santé et à la jeunesse.
Février 2009
Amo : la dialyse sans débourser un sou devient possible Le ministère de la santé est en effet décidé à généraliser
le système du tiers payant pour le traitement de l’ensemble des affections longue durée (ALD). A cet effet, il a
signé une 1ère convention, jeudi 12 février, avec l’Association marocaine des néphrologues (AMN). En vertu
de cet accord, le ministère prend en charge le coût des dialyses pour les malades figurant sur la liste d’attente
des divers centres hospitaliers. Les néphrologues s’engagent pour leur part à traiter ces patients dans les
centres privés d’hémodialyse. De son côté, la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (Cnops)
a inclu en mode tiers payant tous les actes de biologie dépassant le D60. De ce fait, le nombre de laboratoires de
biologie conventionnés dans les différentes villes est passé de 5 à 187. Ce même organisme a également admis en
mode tiers payant les actes de laser et de l’angiographie rétinienne. Le tiers payant a coûté 1,2 milliard de
DH à la CNOPS en 2008 Le mécanisme du tiers payant n’est certes pas une nouveauté pour la Cnops. Mais il
reste à savoir si elle a les moyens financiers nécessaires pour faire face à son extension à de nouveaux actes. «Nous
arrivons à négocier des prix intéressants avec les praticiens concernés. Déjà, notre pharmacie délivre les médicaments
à nos assurés sans paiement du ticket modérateur», répond un responsable de l’organisme qui ne manque
pas d’indiquer que la Cnops a payé 1,2 milliard de DH au titre du tiers payant pour l’exercice 2008, ce
qui a permis la liquidation de 2 526 865 dossiers. Autre chiffre à retenir : depuis l’entrée en vigueur de
l’Amo, les paiements en mode tiers payant effectués par la Cnops s’élèvent à 3,7 milliards de DH. Pour
les salariés du privé, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) prépare une convention avec les pharmaciens
en vue de prendre en charge 28 médicaments nécessaires pour le traitement des ALD. La caisse est également «en
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train de travailler sur d’autres projets de tiers payant qui seront bientôt dévoilés», indique-t-on.
Extension
de l’AMO aux soins ambulatoires : les scénarios de la CNSS Le conseil d’administration de la Caisse
nationale de la sécurité sociale (CNSS) du 17 février a laissé en suspens l’un des principaux points inscrits à
l’ordre du jour, l’extension de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) aux soins ambulatoires. Mais
l’idée ne sera pas pour autant abandonnée puisqu’elle sera de nouveau étudiée lors de la prochaine
réunion programmée pour le 11 mars. Le report a été décidé pour permettre au patronat, qui a émis des réserves,
selon la CNSS, sur l’extension de la couverture médicale, d’examiner le projet lors du conseil de la
Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) qui doit se tenir le 5 mars 2009. A la CGEM, on se dit
d’accord sur le principe de l’amélioration de la couverture. Cependant, la confédération patronale reste
sceptique sur les conclusions des études actuarielles qui établissent que l’extension aux soins ambulatoires
n’induira ni déficit du régime ni besoin de financement supplémentaire. Autre remarque, elle estime qu’il
faut prendre du recul par rapport à l’évaluation effectuée par la CNSS car, «si très peu de personnes
bénéficient aujourd’hui de l’AMO, c’est parce que beaucoup de Marocains ignorent encore
l’existence de cette couverture», souligne Abdelmajid Tazlaoui, président de la commission sociale du patronat.
La CGEM demande donc une plus longue période d’observation du régime avant son extension aux soins
ambulatoires. Laquelle extension devait pourtant être faite une année après le démarrage de ce système de
couverture, en vertu de la Charte d’Agadir signée en 2005 par les partenaires sociaux.
75 000 personnes seulement ont profité de la couverture depuis 2005 De l’avis de certaines sources
proches du dossier, le report est effectivement justifié car il faut que le système soit rodé et que l’on puisse en
faire une évaluation précise. La CNSS a réalisé un état des lieux qui laisse apparaître que la population couverte
n’est pas très consommatrice des prestations qui constituent actuellement le panier des soins de l’Amo.
Rappelons que cette couverture de base couvre les soins liés à l’hospitalisation et aux traitements relatifs aux
pathologies lourdes et coûteuses, aux soins liés à la maternité ainsi qu’au suivi de l’enfant âgé de moins
de 12 ans. D’après l’étude réalisée par la CNSS, le taux de sinistralité de l’Amo demeure faible,
soit 4% par rapport à ce qui est enregistré au niveau des compagnies d’assurances qui affichent 40%. La
faiblesse du taux s’explique par le fait que la population bénéficiant actuellement de l’assurance maladie
obligatoire est très jeune (une moyenne d’âge de 36 ans) et peu exposée aux gros risques figurant dans le
panier des soins. Elle est davantage concernée par les soins ambulatoires. Résultat, sur les 3 premières années
d’application, seulement 75 000 assurés ont profité de la couverture sur les 2 600 000 personnes qui y ont
droit. Les prestations qui leur ont été servies représentent seulement 10 % d’un montant global de 2,6
milliards de DH ponctionnés annuellement. Ce qui a permis à la CNSS de dégager un excédent de 1,7 milliard de DH
par an.
3 scénarios étudiés pour la période 2009-2013 Partant de ce constat, l’organisme gestionnaire de
l’AMO pour les assurés du secteur privé a réalisé des études pour évaluer, sur une période allant de 20092013, l’impact financier d’une éventuelle extension de la couverture médicale de base.
L’objectif est de procéder à une extension progressive du régime de base sans toutefois entraîner une
augmentation de la cotisation.
3 scénarios ont été retenus : Le 1er (A) concerne l’impact de l’extension sans basculement des
affiliés des compagnies d’assurance. Le 2ème (B) scénario, lui, tient compte du basculement de cette
population actuellement assurée auprès des assureurs privés. Le 3ème schéma, (B ajusté), on suppose que les
assurés qui basculeront vers le régime AMO auront les mêmes besoins en soins que ceux constatés auprès des
compagnies d’assurance. Pour chaque scénario, 4 formules différentes ont été élaborées avec différentes
variantes selon que l’extension du panier de soins est faite à tous les soins ambulatoires sans exclusive ou en
excluant certaines catégories comme l’optique, les soins dentaires ou les deux à la fois. Le compte
d’exploitation prévisionnel pour chaque scénario est établi sur la base de différentes hypothèses.
Les résultats obtenus permettent de dégager deux constats principaux. Une extension du panier des soins de
l’AMO à tous les soins ambulatoire sans aucune exception engendrera un déficit de financement annuel qui peut
aller de 765 MDH à 1,4 milliard de DH selon les cas. En revanche, une extension à tous les soins, excepté le dentaire et
l’optique, permettra au régime de garder un excédent variant entre 267 et 736 MDH.
Solution ? Il faudra attendre le 11 mars pour savoir si les partenaires sociaux arrivent à un accord sur le délai et la
formule de l’extension.
Hypothèses : Les bases de calcul de la CNSS
Pour affiner les résultats de l’étude et établir le compte d’exploitation prévisionnel
relatif à chacun des scénarios, la CNSS est partie de 3 hypothèses. Pour l’estimation du coût total, il a été
retenu un taux de sinistralité de 20% en 2009, qui passera à 30% et 40% en 2010 et 2011 avant de monter à 45 et 50%
en 2012 et 2013. Le coût moyen par dossier est fixé à 700 DH. Ce montant augmentera de 5 % chaque année pendant
la période retenue. La fréquence moyenne des dossiers remboursés se situera à 3,5 dossiers par assuré et par an et
la population des ouvrants droits connaîtra une croissance moyenne annuelle de 10%. Concernant l’assiette de
cotisation, l’étude retient que la masse salariale et les dépenses de prestation de long terme progresseront
respectivement de 6 % et 5 % par an. Le rendement des fonds de réserves devrait s’apprécier de 3% au titre
de chaque année de la période de projection.
La greffe rénale coûte moins cher que la dialyse En 2007,
7737 malades au stade d’insuffisance rénale terminale ont été dialysés dans les 150 centres
d’hémodialyse du Maroc. Ce chiffre représente uniquement 30% de l’effectif réel des patients qui
doivent bénéficier de cette indication thérapeutique. En contrepartie, les 4 établissements marocains, autorisés à
faire des greffes de reins, que sont les CHU de Rabat et de Casablanca, l’hôpital militaire de Rabat et
l’hôpital Cheikh Zayd, n’ont pu réaliser, dans toute leur longue carrière, que 170 transplantations
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rénales. A quoi est dû ce mauvais palmarès, qui classe le Maroc en queue de peloton dans le monde arabe et
musulman ? Est-ce un problème juridique, religieux, d’équipes marocaines compétentes ou
d’équipements ? Non, s’accordent à affirmer tous les spécialistes. Les infrastructures actuelles
permettraient de réaliser au moins 2 transplantations rénales par mois, indique le Pr Rabya Bayahia, qui précise, par
ailleurs, que pour développer la transplantation rénale dans notre pays, il faut mettre en place une véritable stratégie
d’information et d’éducation sur l’importance du don d’organes, élargir la couverture
sociale et, bien sûr, procéder à une mise à niveau des centres de transplantation. En ces temps de récession, où
des politiques d’économie de santé sont prônées partout dans le monde, il est urgent de prioriser la greffe
comme alternative thérapeutique. Cette approche qui est d’ailleurs étayée par une étude marocaine sur
l’insuffisance rénale chronique et les thérapies de suppléance, comparant par simulation les coûts de la
dialyse et de la greffe d’un rein, montre qu’il faut 132 000 DH pour couvrir les frais d’une année
de dialyse et cela à vie. De l’autre côté, quand on réalise une greffe rénale, cela coûte la 1ère année 267000 DH
(achat des médicaments anti-rejet, etc.) et ce montant chute à 53 000 DH lors de la 6ème année après la greffe. Cela
montre à l’évidence l’intérêt économique et en terme de qualité de vie qu’assure la greffe rénale
comme alternative thérapeutique.
Prix du médicament : Une mission parlementaire enquête
Le
programme de cette mission, effectué dans le cadre de la Commission des finances de la Chambre des
représentants, démarre par l’audition des DG de la CNSS, la Cnops et l’Agence nationale de
l’assurance maladie (ANAM). Il s’étendra à d’autres responsables comme la ministre de la Santé,
les assurances privées, les laboratoires pharmaceutiques, les médecins, les pharmaciens et les associations des
maladies chroniques. Au même temps, il s’agira de consulter les documents que fourniront ces différents
responsables.
Une chose est sûre: les prix des médicaments conditionnent l’accès des citoyens aux soins. Beaucoup
d’entre eux n’ont pas les moyens de payer les médicaments. En effet, les dépenses de santé atteignent
à peine 200 dollars par personne et par an. Sur ce total, les médicaments représentent à peine 10 à 15%. Cela montre
l’ampleur du chemin qui reste à parcourir pour instaurer au Maroc une politique de santé accessible à
l’ensemble des citoyens.
Les questions qui fâchent Selon un député, l’élargissement de
l’Assurance maladie obligatoire à d’autres couches sociales et à d’autres maladies ainsi que la mise
en place du Ramed nécessitent une baisse du prix des médicaments. Pour lui, il est impératif de répondre à plusieurs
questions avant de trancher: comment les prix sont fixés? Quelles sont les marges des industriels? Comment
encourager davantage les génériques même si le ministère de la Santé dispose d’une politique en la matière?
Mortalité maternelle et infantile: Programme de 3 millions de dollars Le Maroc et le système des Nations
unies ont signé un programme conjoint d’une valeur de 3 millions de dollars pour la réduction de la mortalité
maternelle et infantile au pays. Financé par le système des Nations unies, ce programme doit débuter en mars 2009
et s’achever en décembre 2011. La convention a été signée par la ministre de la Santé, les représentants de
l’Unicef, du Pnud, de l’OMS et du Fnuap au Maroc.
Les génériques au cœur de la
nouvelle politique du médicament Yasmina Baddou est déterminée à encourager la consommation des génériques.
Ainsi, le prix du premier générique d’une spécialité pharmaceutique connaîtra une baisse de 40% du prix du
princeps. Les prix des génériques qui viendront par la suite seront réduits à chaque fois de 5% jusqu’au 5e. A la
clef, une limitation du nombre de génériques par laboratoire.
Quant aux Autorisations de mise sur le marché (AMM), elles seront mieux réglementées. Ainsi, chaque
renouvellement de l’AMM, le prix du médicament sera réduit de 5%. Baddou sera intraitable sur un point:
chaque produit ayant reçu une autorisation, s’il n’est pas mis sur le marché dans les 6 mois qui suivent,
il verra son autorisation retirée. La bioéquivalence pour les génériques sera obligatoire, conformément à la
réglementation en vigueur. En d’autres termes, on définit un générique comme un médicament bioéquivalent
au principe actif de référence. En pratique, pour qu’un générique soit mis sur le marché, le laboratoire qui
souhaite le commercialiser doit prouver, par des essais protocolisés, que son générique est bioéquivalent au principe
de référence.
Yasmina Baddou veut mettre de l’ordre dans ce secteur aux enjeux financiers importants. Ainsi, le marché
des génériques est un gâteau qui représente près de 20% du chiffre d’affaires du secteur des médicaments
estimé à près de 7 milliards de DH. Par le passé, les procédures des AMM n’ont pas toujours été
transparentes. Et c’est pour cette raison qu’elle a décidé de prendre les choses en main. La toute
dernière polémique qui concerne une multinationale qui voulait négocier une autorisation d’importation
temporaire pour près de 40 génériques, qui plus est, il s’agit de ses propres princeps. En contrepartie,
l’entreprise en question avait fait la promesse d’investissements. Et l’affaire a fait couler beaucoup
d’encre. D’autant que beaucoup de laboratoires considéraient que ces génériques pouvaient être
fabriqués au niveau local. Yasmina Baddou ayant eu vent de ces enjeux. Il y a tellement de groupes de pression que le
dossier a atterri sur le bureau de la ministre qui a voulu surseoir à une décision, le temps d’avoir plus de
visibilité.
Si les enjeux des génériques sont importants à l’échelle de l’industrie pharmaceutique, ils le sont aussi
au niveau de la politique publique de la santé. D’abord, ils sont moins chers. Ensuite, leur percée au Maroc est
très modeste. Ainsi, les dépenses de santé sont de l’ordre de 200 dollars par personne et par an. Sur ce
volume, les médicaments représentent à peine 10 à 15%. Et sur ce faible pourcentage, près de 70%, soit
l’essentiel, est absorbé par les princeps.
Lors de la rencontre avec les industriels de la pharmacie, Baddou a également abordé avec les industriels le prix des
médicaments importés. Sa référence se basera sur les pratiques des pays à situation économique comparable au
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Maroc. A cette occasion, la ministre n’a pas manqué de rappeler que toutes ces règles de jeu, une fois
établies, donneront de la visibilité aux opérateurs pour investir dans le secteur.
D’autres points abordés lors de cette réunion ont trait à la transparence par la mise en place de 4 commissions
dont la composition sera élargie aux scientifiques et à d’autres industriels. La 1ère commission concerne les
AMM, la 2ème est scientifique, la 3ème concernera les prix et la 4eme porte sur les autorisations d’importation
des médicaments. Les attributions et les procédures concernant ces commissions seront arrêtées d’un
commun accord.
AMO: 13.143 nouveaux bénéficiaires
Prés de 2 ans après l’annonce, le 14 mai
2007, les anciens combattants, après les imams, bénéficient du droit à une couverture médicale complémentaire. Le
12 septembre 2007 à Casablanca, sous la présidence du Souverain, le Haut commissaire aux anciens résistants et
anciens membres de l’armée de libération signait avec la compagnie d’assurances et de réassurances
Essaâda, adjudicataire de l’appel d’offres, l’assurance maladie de base pour les résistants et
anciens combattants. Elle était en compétition avec deux autres assureurs. Ce jour-là, 12.908 ménages pour 23.082
bénéficiaires se voyaient couverts. De là, la décision de mettre en place une assurance maladie complémentaire est
prise.
Santé publique : un patient coûte, en moyenne, 1 367 DH à l’Etat L a santé n’a pas
de prix, mais elle a un coût. Les hôpitaux publics reçoivent annuellement six millions de patients et le budget de
fonctionnement de la Santé (ministère et hôpitaux publics) sera, en 2009, de 8,2 milliards de DH en frais de
fonctionnement. En moyenne, donc, chaque patient coûtera à l’Etat 1 367 DH, sachant que ce chiffre procédant
d’un simple calcul arithmétique peut varier fortement à la hausse ou à la baisse selon la nature de la consultation
et les soins prodigués. Par exemple, selon les études du ministère de la santé, le coût moyen de la prise en charge
en admission complète d’un malade dans les hôpitaux non universitaires est de 2 700 DH. Ce montant englobe
l’ensemble des dépenses couvrant les prestations servies au malade. On ne connaît donc pas le coût par
pathologie et par hôpital car, selon un responsable du ministère de la santé, «la prise en charge d’une maladie
ne se fait pas entièrement à l’hôpital ; l’hospitalisation n’en constitue qu’une partie. Tous les
examens radiologiques ou sanguins sont effectués à l’extérieur. Le coût de ces prestations échappe donc à nos
services». D’ailleurs, dans le cadre de la réforme hospitalière, cinq hôpitaux ont été dotés d’un système
permettant le calcul précis du coût par pathologie et pour toutes les prestations servies, précise-t-on au ministère de la
santé. Les équipes ont même suivi une formation en ce sens. Cette expérience-pilote sera étendue à tous les autres
établissements du pays.
En attendant, on apprendra au niveau du ministère de la santé que les prestations les plus chères sont celles qui
relèvent des services de réanimation, de chimiothérapie, du traitement des brûlés, de la dialyse, de neurochirurgie et
de chirurgie cardiovasculaire. De l’avis de la direction des hôpitaux, le coût en est très élevé. La raison est que
l’écrasante majorité de la clientèle des hôpitaux, soit 70% des patients, est indigente. Du coup, elle ne supporte
que partiellement le coût des prestations.
Les recettes se montent à 600 MDH En 2008, les recettes totales des hôpitaux publics se sont élevées à 600 MDH,
soit 25% de leur budget global de fonctionnement. Les trois quarts des ressources sont donc apportés par
l’Etat. L’allocation des budgets des hôpitaux s’effectue en fonction du taux de fréquentation et des
priorités de santé publique. Aujourd’hui, la priorité est accordée à l’achat des médicaments et dispositifs
médicaux nécessaires à la prise en charge des accouchements, de l’hémodialyse, des cancers, du diabète et
de la psychiatrie. A cet égard, le ministère a élaboré une liste des médicaments vitaux ainsi que des médicaments
des programmes sanitaires. «L’utilité de détermination de produits vitaux évite un retard au niveau des prises
en charge de certaines pathologies, notamment les maladies lourdes et de longue durée. Quant au second type de
médicaments, ils sont nécessaires pour des raisons de santé publique», explique-t-on, à la direction des hôpitaux.
Le second critère, le taux de fréquentation hospitalière est déterminé par les passages aux urgences, les
hospitalisations et les interventions chirurgicales. On retiendra dans ce sens que les hôpitaux publics sont fréquentés
que sur les 6 millions de patients qui passent par les hôpitaux publics, chaque année, un million est admis pour les
hospitalisations, 2 millions pour des consultations spécialisées et 3 millions pour des situations d’urgence
médicale. L’amélioration du taux de fréquentation, donc la hausse du nombre des patients, pourrait se faire
avec la généralisation du Ramed qui permettra à un large pan de la population, environ 8 millions de Marocains,
d’accéder aux soins. Ce qui est actuellement pour eux perçu comme un luxe alors qu’il s’agit
d’un droit élémentaire.
Amo : la CNSS prend en charge le paiement total de 28 médicaments La
Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et le Conseil national de l’ordre des pharmaciens (Cnop) signeront
dans les prochaines semaines une convention pour l’instauration du système du tiers payant pour les frais de
médicaments. La convention concerne exclusivement les patients atteints de maladies chroniques et graves.
Demandé avec insistance par un collectif de 3 associations, en l’occurrence «SOS Hépatites», «Reins», pour la
lutte contre les maladies rénales, et l’Association marocaine de lutte contre la polyarthrite rhumatoïde, le
système permettra aux malades couverts par l’Assurance maladie obligatoire (Amo) de prendre leur traitement
mensuel sans rien débourser. Les pharmaciens demandent des garanties Cette prise en charge concerne, pour
l’instant, une liste de 28 médicaments. Il importe de souligner que globalement les prix des médicaments
sélectionnés par la CNSS sont dans une fourchette de 1 000 à 13 000 DH. C’est dire l’importance de
l’institution du tiers payant qui présente deux avantages pour le patient. Il épargnera, en effet, aux malades
résidant dans les régions du Nord, du Sud ou de l’Oriental un déplacement jusqu’à Casablanca ou Rabat
pour acquérir leurs traitements mensuels auprès des pharmacies des mutuelles. Il évitera également à ceux
n’ayant pas les moyens de s’endetter ou de remettre des chèques de garantie aux laboratoires en
attendant le remboursement des assurances. Le Collectif associatif salue la mise en place du tiers payant, mais son
président, le Dr Driss Jamil, estime que «la liste des 28 médicaments est très limitée et ne compte pas tous les
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produits nécessaires au traitement des 41 pathologies de longue durée constituant le panier de soins de
l’Amo. Pire encore, figurent sur cette liste des produits que l’on n’utilise plus dans les protocoles
de soins parce qu’il y a de nouvelles molécules». Par ailleurs, le collectif suggère qu’il y ait une large
concertation avec toutes les parties concernées alors que l’élaboration de cette convention était uniquement à
l’initiative de la CNSS. Le Cnop estime également qu’il faut une large concertation afin, précise son
président Iliass Kabbaj, de répondre aux préoccupations de toutes les parties. En outre, M. Kabbaj tient à préciser
que la convention n’est pas finalisée et que les discussions en cours portent sur la mise en place de garanties
pour les pharmaciens. Le Cnop propose, en effet, de ramener le délai de remboursement de 60 à 21 jours car les
pharmaciens n’ont pas la trésorerie nécessaire pour faire face à leurs charges, et demande que les
remboursements soient assurés par l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) alors
qu’il est prévu dans le projet de confier le paiement des factures à la CNSS.
Janvier 2009
La
santé au Maroc : chiffres, faiblesses et objectifs : Les Marocains critiquent toujours leur système de santé publique
pour la "faiblesse" de ses moyens et ses "coûts exorbitants", malgré les efforts des autorités et un budget en hausse
de plus de 20% en 2009. Le budget de la santé ne représente toutefois que 5% du budget général de l'Etat. Et,
chaque jour ou presque, la santé publique est l'objet de critiques.
Le budget 2009 du ministère de la santé est passé de 8,1 milliards de dirhams (740 millions d'euros) en 2008 à 9,8
milliards de dirhams (890 millions d'euros) en 2009, soit une hausse de 20,3%. Le budget d'investissement s'élève
actuellement à 2 milliards de dirhams (180 millions d'euros) par an.
L'Etat espère atteindre une moyenne d'un médecin pour 1.000 habitants à l'horizon 2020 contre un médecin pour
1.700 habitants actuellement. Le Maroc compte aujourd'hui 131 hôpitaux publics, y compris ceux appartenant aux 4
centres hospitaliers universitaires (CHU) de Rabat, Casablanca, Marrakech et Fès.
Indicateurs alarmants: Un taux de mortalité maternelle de 227 pour 100.000 naissances d'enfants vivants Un taux
de mortalité infantile de 40 pour 1.000 De forts déséquilibres entre les régions, entre les campagnes et les villes
Une couverture médicale ne dépassant guère 30% de la population.
Les objectifs La lutte contre la corruption dans les hôpitaux Diminution du nombre de femmes qui décèdent en
accouchant (50 sur 100.000 aujourd'hui) La baisse du taux de mortalité infantile à 15 pour 1.000
L’amélioration de l'accès aux soins pour les démunis La réduction des frais d'hospitalisation La
disponibilité en médicaments.
En décembre dernier, l'Union européenne a octroyé un prêt de 440 millions de dirhams (40 millions d'euros) au
Maroc pour l'aider à élargir le système de l'assurance maladie en zone rurale.
Ramed : 1 739 dossiers traités
et 1 799 prestations servies depuis novembre 2008 Les ministères de la santé et de l’intérieur tiendront dans
les prochains jours une réunion pour évaluer les deux premiers mois d’expérimentation de la Ramed lancé en
novembre 2008, dans la région pilote de Tadla-Azilal. Mais la délégation régionale du ministère de la santé dispose
déjà d’un bilan provisoire pour ces deux premiers mois. Ainsi du 5 novembre 2008 au 14 janvier 2009, 1 739
personnes ont pu bénéficier du système de couverture. C’est l’hôpital régional de Béni-Mellal qui a
accueilli le plus grand nombre de patients (1 214 personnes), alors que les autres hôpitaux de la région, notamment
ceux de Fquih Ben Salah, Kasbat Tadla et Azilal, ont respectivement assuré les soins pour 182, 228 et 115 malades.
420 000 indigents à Tadla-Azilal Au total, ce sont 1 799 prestations qui ont été effectuées comprenant 54 cas
d’urgence, 129 consultations, 840 bilans et 776 hospitalisations, dont 172 dialyses, 66 accouchements et 538
dans les autres services, notamment la chirurgie. Le coût de ces prises en charge a atteint près de 1,3 MDH sur un
budget global destiné à cette phase pilote de 2,5 milliards de DH.
Il importe de souligner que les patients s’adressent d’abord aux centres de santé qui, après les
consultations, établissent une fiche de référence et orientent, si c’est nécessaire, les malades vers les
différentes structures de soin. Cependant, quand les cas pathologiques dépassent les compétences des hôpitaux de
la région, les malades sont adressés aux CHU de Casablanca pour les habitants de Béni-Mellal et de Marrakech pour
les résidents d’Azilal. Si le nombre de dossiers médicaux traités durant ces deux premiers mois est
communiqué par les services du ministère de Yasmina Baddou, on ignore, en revanche, le nombre de cartes
distribuées à ce jour dans la région. Il est indiqué que cette information relève du ministère de l’intérieur à qui
incombe l’identification des indigents devant bénéficier du régime d’assistance médicale. Cependant,
l’opération d’identification de la population indigente n’est toujours pas bouclée dans la région
qui compte, selon les premières estimations, 420 000 bénéficiaires potentiels du Ramed dont 152 000 pauvres
absolus et 268 000 indigents vulnérables. Des chiffres qui seront peut-être corrigés aux termes de
l’opération d’identification sur la base de laquelle l’Agence nationale de l’assurance
maladie (Anam) délivrera les cartes d’immatriculation. «L’Anam n’a encore délivré aucune carte
et les prises en charge se sont faites sur la base des récépissés délivrés par les communes au moment du dépôt
des dossiers» , indique-t-on à la délégation régionale du ministère de la santé de la région Tadla-Azilal.
Les structures de santé ont été rénovées Au-delà du bilan chiffré, on retiendra que le lancement du Ramed dans
cette région pilote a nécessité des mesures d’accompagnement, notamment la mise à niveau de l’hôpital
régional de Béni-Mellal qui a coûté 70 MDH et des centres de santé avec un budget de 80 millions. Par ailleurs, le
ministère de la santé a procédé à la création de 3 centres d’hémodialyse et à l’achat de 6 ambulances et
de 3 générateurs pour l’hôpital de Béni-Mellal.
Au niveau de l’organisation administrative, le ministère a élaboré un programme de formation au profit du
personnel médical et paramédical et créé, au niveau de chaque hôpital, 3 commissions (régionale, provinciale et
locale) chargées du suivi du Ramed avec la mise en place d’un guichet dédié dans chaque hôpital.
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Par ailleurs, pour répondre aux doléances des assurés du Ramed, une cellule a été également mise en place pour
traiter les éventuelles plaintes de la population concernée.
Loi antitabac : Les détails La nouvelle mouture du
texte de loi antitabac approuvée et votée récemment par les deux Chambres, représentants et conseillers (13
janvier). Le texte sera bientôt rendu public et publié au Bulletin officiel. Plus encore, l’entrée en application de ce
texte prendra effet 60 jours après la publication au BO.
En clair : Tout lieu destiné à usage collectif Tous les services ainsi que les établissements publics, Bureaux
administratifs Transports en commun.
Il sera également strictement interdit de fumer dans : Les établissements
de formation privés ou publics, Les hôpitaux, Cliniques, Centres de santé, Clubs sportifs Sièges associatifs...
La loi s’appliquera aussi dans : Les restaurants, Cafés, Bars Discothèques.
Mais on pourra
finalement fumer dans un lieu de type terrasse ou «espaces fumeurs» aménagés. Ces établissements sont donc
invités à aménager des locaux dédiés aux fumeurs. Seuls les «cafés et restaurants dont la superficie globale est
inférieure à 100 m2» sont concernés par l’interdiction formelle de fumer. Quant aux autres cafés et restaurants,
dont la superficie excède les 100 m2, le législateur invitera les propriétaires et gérants à y aménager des zones
fumeurs isolées. La zone fumeurs ne devra pas dépasser le cinquième (20%) de la superficie globale des locaux.
Actus 2008 :
Décembre 2008
80.000 cartes de retrait distribuées par la CNSS Plus de 80.000.
C’est le nombre de cartes de retrait distribuées par la CNSS aux adhérents pour pouvoir récupérer leurs
indemnités, allocations familiales entre autres.
Sidaction 2008: Près de 7 millions de dirhams collectés La
campagne de collecte de fonds en faveur de l’Association de lutte contre le sida (ALCS), a permis de réunir un
montant de 6,741 millions de DH. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser à la lutte contre le sida et aux
moyens de prévention contre cette grave maladie.
Affaire des 4 nourrissons: Le ministère rassure Le
ministère de la Santé a diligenté une enquête sur l’affaire des 4 nourrissons ayant eu des réactions
allergiques après avoir reçu leurs doses de vaccins dans un dispensaire de Casablanca.
Un communiqué du département de Yasmina Baddou indique que les premiers éléments de l’enquête
relèvent un «respect strict des conditions de stockage et d’administration des vaccins». De même, tous les cas
rapportés au niveau du centre de santé semblent survenir après la 3e dose du vaccin DTC-Hib. Les 4 nourrissons
sont pris en charge par les services du ministère, est-il indiqué. Affaire à suivre
Assurance maladie:
L’UE verse 450 millions de DH Près de 450 millions de DH sont accordés par l’Union européenne
pour consolider davantage la mise en place par le Maroc de la couverture médicale de base. Ce financement a fait
l’objet hier de la signature d’une convention entre le gouvernement et l’UE.
Polycliniques
CNSS: Consultations au rabais! La polyclinique CNSS Ziraoui à Casablanca semble réinventer un nouveau type de
médecine: ausculter des patients… habillés! Bien entendu, se faire une idée de l’état de santé
d’un individu n’est pas évident à travers des vêtements. C’est connu, en médecine il est
recommandé, pour la qualité du diagnostic, que l’examen se fasse sur un patient découvert. A la limite
c’est la routine médicale. L’inverse est beaucoup plus inquiétant. Par exemple, écouter un coeur ou des
poumons à travers une chemise, ou une djellaba comme c’est arrivé pour cette femme qui a consulté avanthier un pneumo-allergologue, visiblement pressé, de la polyclinique, et le moins que l’on puisse dire une
curiosité médicale.
Santé/Eau: Deux prêts et un don de la BAD La Banque africaine de développement
(BAD) a accordé au Maroc deux prêts d’un montant total de 145,7 millions d’euros (environ 1,6 milliard
de DH) et un don d’environ 585.000 euros (6,5 millions de DH), destinés au financement de projets dans les
domaines de la santé et de l’eau.
AMO : La prise en charge des pathologies lourdes est à améliorer
L’Assurance maladie obligatoire (Amo) est une réalité depuis 3 ans. Comme pour tout démarrage, les
dysfonctionnements ne manquent pas, ce qui touche particulièrement les patients souffrant de pathologies lourdes et
coûteuses.
Ce régime médical couvre aujourd’hui 43 affections de longue durée (ALD). En 2008, la Caisse nationale de
sécurité sociale (CNSS) a liquidé 524 278 dossiers, dont 25% portant sur des ALD, soit 131 000, qui représentent un
montant de remboursement de 166,3 MDH. Environ 71 028 dossiers d’ouverture de droit ALD ont été traités
depuis le début de cette année.
Une couverture qui n’a été possible que grâce au principe de l’antériorité de la maladie qui,
contrairement à ce qui se passe chez les assureurs privés, est admis dans le cadre de l’Amo. Néanmoins, cette
couverture ne s’est pas mise en place sans difficultés.
L’idée d’arrêter une liste de médicaments remboursables avait été très critiquée, au moment de la
discussion du projet, par les médecins. Le gouvernement l’a finalement adoptée, en s’engageant à
réviser la liste régulièrement. Mais il apparaît aujourd’hui que la révision ne se fait pas en concertation avec le
corps médical.
Les médecins estiment, en effet, que l’établissement d’une liste peut affecter les protocoles de soins
pour certaines maladies. «C’est le cas des médicaments soignant les effets secondaires des ALD, qui ne
figurent pas sur la liste et qui, par conséquent, ne sont pas remboursables, alors que, en raison de leur prix élevé,
les patients aux revenus limités, et ils sont nombreux, ne peuvent les acheter !», déplore le Pr Driss Jamil, président
de l’Association SOS Hépatite.
L’Amo pèche également, explique un médecin, par l’absence d’un mécanisme de prise en
charge, contrairement à la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (Cnops) qui offre cette possibilité à
ses affiliés.
Selon un médecin spécialiste du diabète, le système de la CNSS «lèse les patients aux moyens limités, qui
souffrent également de retards dans les délais de remboursement».
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Pour les associations de lutte contre certaines ALD, particulièrement l’hépatite, le diabète et la néphrologie, la
seule solution est la mise en place du système du tiers payant.
Vers une synergie public/privé dans les hôpitaux
Le département de la Santé, examine les moyens pour une synergie entre l’hôpital public et privé. Le
ministère et l’Association nationale des cliniques privées du Maroc débattent de la possibilité pour les citoyens
de bénéficier des prestations de ces cliniques en contrepartie d’une tarification unifiée. Dans le budget 2009,
20 millions de DH sont alloués pour le renforcement du partenariat entre les professionnels de la santé, le secteur
privé d’une part et la société civile d’autre part. Cette synergie peut être vitale dans plusieurs cas de
maladies comme l’hémodialyse. Il est prévu, dans ce sens, le renforcement des infrastructures actuelles, tout
en les dotant des ressources humaines et des médicaments nécessaires. Près de 60 millions de DH ont été
débloqués pour la prestation de ces services auprès du secteur privé. Ainsi, 1.500 malades inscrits dans la liste
d’attente peuvent bénéficier de ces soins. Le ministère de la Santé a programmé dans son plan
d’action santé 2008-2012 le déploiement de 38 nouveaux hôpitaux locaux en vue de rapprocher les soins
hospitaliers de la population et de mieux organiser le recours vers les hôpitaux provinciaux puis régionaux. «Notre
objectif est de garantir l’équité et la qualité de l’offre de soins, ainsi que l’efficacité de la prise en
charge des patients», indique Rahal El Makkaoui, secrétaire général du ministère de la Santé. Le budget 2009
prévoit pour la santé: un budget en augmentation de 20,3% à 9,7 milliards de DH. Le plan d’action envisage
des opérations de réhabilitation et la mise à niveau des équipements de 27 structures sanitaires réparties sur 24
provinces et préfectures du Royaume. La priorité est accordée en la mise à niveau de services prioritaires dont
notamment la maternité et les urgences. Sur le plan du développement du réseau des centres hospitaliers
universitaires, le ministère est en train d’achever les travaux au niveau des CHU de Marrakech, de Fès, en plus
de la programmation de 3 nouveaux CHU à Tanger, Agadir et Oujda. D’un autre côté, le nouveau décret
d’organisation hospitalière exige de la direction de l’hôpital l’élaboration et l’adoption des
projets d’établissements hospitaliers (PEH) avant toute opération d’investissements. Ce qui implique
une participation active des professionnels de santé à la prise de décision pour l’avenir de l’hôpital public.
Dans le même sens, le ministère a mis en place des comités de gestion au sein des centres hospitaliers provinciaux,
préfectoraux et régionaux, sous régime Segma. Pour rappel, et en vue d’accompagner la mise en place de la
régionalisation dans le secteur de la santé, le ministère a instauré récemment 16 directions régionales de la santé
(DRS). Parmi les fonctions déléguées au niveau régional: la gestion prévisionnelle des ressources humaines,
l’approvisionnement en médicaments et produits pharmaceutiques et la surveillance épidémiologique et la
veille sanitaire.
Formation continue Pour 2009, le ministère de la Santé va consacrer une enveloppe budgétaire de
10 millions de DH pour la formation des médecins, infirmiers et cadres administratifs et techniques. Notons que les
fonds consacrés à l’Institut national d’administration sanitaire passeront ainsi de 2,5 millions de DH au
titre de l’année 2008 à 7 millions de DH l’année prochaine, soit une hausse de 180%.
A quoi
ressemblera l’hôpital de demain?
Etre soigné dans de bonnes conditions reste l’un des soucis de la
majorité des Marocains qui revendiquent leur droit aux soins dans la dignité. Malgré les efforts consentis, la situation
est marquée aujourd’hui par la pénurie de professionnels, la vétusté des équipements, l’insuffisance
des budgets, la corruption, la démotivation du personnel, une qualité des soins déplorable… et la liste
s’allonge.
Grisâtres, nos hôpitaux publics ont besoin également d’un réel lifting côté infrastructure et architecture.
Justement pour débattre du thème «L’hôpital de demain, planification et architecture», un colloque a été
organisé la semaine dernière par le ministère de la Santé et la société Oger international en présence
d’experts nationaux et internationaux, des délégués régionaux et des directeurs d’hôpitaux. Ce colloque
était donc un point de rencontre du monde médical et du monde de l’ingénierie dont l’objectif est
d’améliorer les conditions d’utilisation des hôpitaux publics et leurs services. Selon les experts, «la
construction d’un nouvel hôpital ne se réduit pas à un acte de bâtir, mais elle nécessite une vision urbanistique,
médicale, organisationnelle et managériale». Chaque projet de construction doit intégrer les dimensions, scientifique,
technologique, sociale, hôtelière...
Le diagnostic hospitalier L’élaboration du projet d’établissement hospitalier (PEH) passe par une
étape obligatoire: le diagnostic hospitalier. De sa réussite va dépendre le succès des autres projets: médical,
managérial, technique et de soins. Ce diagnostic permet de ressortir les problèmes que rencontrent les hôpitaux à la fois
sur le plan des équipements, des bâtiments, de la qualité des soins, outre la gestion de l’information clinique et
administrative. Il est ainsi recommandé de mettre à niveau l’existant avant tout projet de développement de
disciplines nouvelles.
Les TIC, pour un suivi continu Le système d’information hospitalier (SIH) contribue au renforcement de la
gestion et l’amélioration de la qualité de soins et services hospitaliers. Sa réalisation repose sur deux axes: le
développement des technologies de l’information et de la communication et le développement d’un
système d’information intégré qui tient compte des besoins des gestionnaires et des opérationnels. Le projet
du SIH nécessite une mobilisation et une gestion de changement auprès des acteurs hospitaliers avant et pendant
l’intervention et implique un suivi continu.
Gestion de la maintenance par ordinateur Le ministère de la Santé a décidé d’investir dans un outil national
de gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO). Cette mesure fait partie du système d’information,
de gestion et de pilotage de la fonction maintenance qui a pour mission de garder dans de bonnes conditions les
bâtiments, les installations techniques et les équipements hospitaliers. Parmi les bénéfices attendus de la mise en
place de la GMAO, l’on cite une meilleure gestion et réduction des coûts et l’amélioration de la fiabilité
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et de la disponibilité des équipements et installations.
Dossier médical informatisé Le dossier médical classique ne répond plus aux impératifs de modernisation et de
mise en place de nouveaux régimes d’assurance maladie. L’utilisation exclusive par le médecin traitant,
l’extraction difficile des données pour exploitation scientifique et les problèmes d’archivage limitent
l’intérêt du dossier médical actuel. Le dossier patient minimal commun ou DMP (dossier médical partagé) se
veut une alternative novatrice en proposant un dossier médical informatisé s’intéressant aussi bien aux
aspects médicaux du patient qu’aux versants paramédical et administratif. Ainsi, il permet une meilleure
traçabilité des démarches médicales et une réduction notable des coûts de santé.
Management environnemental Les 3 pôles du développement durable économique, social et environnemental sont
au cœur de la démarche hospitalière. L’hôpital doit gérer les centres hospitaliers selon un système de
management environnemental (après le management de la qualité, déjà lancé). Il doit être construit ou rénové avec
une démarche respectueuse de l’environnement. Le futur c’est surtout un hôpital écologique.
Convention CNIA/CNSS La CNSS et la CNIA viennent de signer une convention qui organise leurs relations pour
l’échange de données. Cet accord permettra aux assurés AMO qui disposent d’une couverture
complémentaire auprès de la CNIA de déposer un seul dossier de remboursement au guichet de la CNSS. Une
première convention lie déjà la CNSS à la RMA Watanya et des discussions sont en cours avec Wafa Assurance.
Novembre 2008
Les médias au service de la santé de l’enfant
«Comment les médias peuvent
contribuer à l’amélioration des conditions de la santé» a été l’objet du 4e Forum des médias de la
région Mena organisé à Rabat pendant 3 jours (du 25 au 27 novembre 2008). Cette rencontre a été initiée par
l’Unicef en partenariat avec le groupe Eco-média. L’Unicef compte beaucoup sur les journalistes en
tant que partenaires pour développer des messages éducationnels soutenus afin d’encourager un
comportement sain. Il devrait toucher plusieurs aspects de la vie de la personne comme l’hygiène,
l’assainissement, la sexualité et la nutrition y compris l’allaitement. En résumé, par ce Forum on vise à
engager les partenaires médias à contribuer au changement social collectif du comportement et au changement de
l’attitude de tous les publics. Et également briser les tabous entourant certains sujets. Sur ce volet, les travaux
de la rencontre ont été une occasion pour les participants de parler des expériences de plaidoiries en faveur de
l’enfant et qui ont abouti à des résultants satisfaisants. Il s’agit à titre d’exemple de la lutte contre la
circoncision des filles surtout rurales au Soudan et en Egypte. «Après 8 ans de lutte dans un environnement social
difficile à cause des traditions et de l’analphabétisme, on est arrivé à obliger le gouvernement à sortir une loi qui
interdit cette pratique qui a des incidences néfastes sur les victimes pour le restant de leur vie», souligne une
journaliste égyptienne. D’autres expériences ont été évoquées concernant par exemple la sensibilisation à
l’importance nutritive du sel iodé. Le comportement avec le diabète figure aussi parmi les exemples cités.
Toutefois il faut noter que la réussite de ces expériences varie d’un pays à un autre et beaucoup d’efforts
restent encore à faire en matière de sensibilisation de la population. Cela a été illustré à travers le témoignage
d’une participante algérienne sur les problèmes rencontrés par certains enfants diabétiques. La majorité
d’entre eux ne déclarent pas leur maladie à leurs camarades. «Ils sont obligés de se cacher dans les toilettes
pour se piquer pour avoir leur dose d’insuline et non de la drogue comme le croient les autres», explique la
journaliste. Et d’ajouter que «le même comportement est adopté par ces enfants pendant le mois de Ramadan
pour qu’ils puissent manger loin des yeux de leurs camardes». Toujours selon la journaliste, le problème se
pose également aux jeunes filles victimes de cette maladie, elles cachent leur diabète à leurs fiancés pour garantir leur
mariage. Le débat sur le diabète a montré, surtout pour les enfants, que la discrétion au niveau du comportement
des malades concerne plusieurs pays de la région. Progrès Au-delà des problèmes évoqués, l’on enregistre
une amélioration au niveau de la situation sanitaire de l’enfant. Ceci a été illustré par les statistiques
avancées dans l’intervention de Mahendra Sheth, conseiller régional en santé et nutrition pour
l’Unicef. Selon ce dernier, le taux de mortalité des enfants âgés de moins de 5 ans a baissé de 27% entre 1990
et 2006. Le nombre de décès dans le monde a frôlé les 15 millions par an pour chuter à près de 9,2 millions en 2007.
Mais au niveau des régions, on constate encore des disparités énormes. Pour la zone nord-africaine, beaucoup de
travail reste à faire dans ce domaine.
Des médicaments exonérés de TVA Bonne nouvelle. A l’instar
des médicaments anticancéreux, les médicaments anti-hépatiques seront désormais exonérés de la TVA. Une
mesure apportée par le projet de loi de Finances 2009 après le lobbying des acteurs associatifs. En effet, les maladies
hépatiques, graves et chroniques, nécessitent un traitement coûteux d’autant plus qu’elles sont
souvent diagnostiquées tard.
Projet de loi-cadre pour le système de santé
La ministre de la santé
s’apprête à présenter un projet de loi-cadre relative au système de santé et à l’offre de soins. Plus
simplement, il s’agit d’un texte qui définit les grands principes du système de santé et qui est relatif à la
carte sanitaire. Le projet de loi-cadre, s’inscrit dans la stratégie 2015 pour le secteur de la santé. La dernière
mouture a été remise, il y a une quinzaine de jours, au Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom).
Celle-ci précise qu’actuellement les conseils régionaux planchent sur le texte qui nécessite, de l’avis de
certains médecins, quelques améliorations et modifications. Comptant 37 articles répartis en 7 chapitres, le projet
se penche ainsi sur les principes fondamentaux du système de santé marocain, définit les responsabilités de
l’Etat et des collectivités locales en matière de prévention sanitaire, précise les droits de la population aux
services de santé de base et détermine l’offre de soins. Il définit également le contenu de la carte sanitaire et
de la régionalisation du système de santé, introduit le concept de l’information sanitaire et de
l’évaluation de la qualité des soins et, enfin, prévoit la création d’instances de concertation au sein du
ministère de la santé. Le principe de complémentarité entre les secteurs privé et public de la santé a été
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Généré: 2 June, 2017, 22:28
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introduit. Mais, pour l’instant, on peut retenir, comme cela est formulé dans l’article 21 de la loi-cadre,
que «des modes de partenariat public-privé seront mis en place pour permettre aux médecins libéraux de participer à
des missions de service public». Les établissements privés pourront également, sur la base d’un cahier des
charges, participer à des actions de santé publique. Le secteur libéral déplore l’absence d’un
interlocuteur au sein du ministère Le projet prévoit une coordination entre les deux secteurs et ceci aux différents
niveaux de prise en charge ambulatoire et hospitalière, par la mise en place de filières organisées, de réseaux
coordonnés de soins pour les patients atteints d’une affection exigeant une prise en charge multidisciplinaire,
ainsi que de systèmes de régulation des services d’assistance médicale d’urgence. La
complémentarité ouvrira également les portes des établissements privés aux médecins du public. Une vieille idée
ressassée par les cliniques qui se disent prêtes à mettre leurs plateaux techniques et leurs équipements, souvent plus
sophistiqués, à la disposition des hôpitaux. Les professionnels du secteur libéral qui, il faut le préciser, n’ont
pas encore reçu officiellement le projet de loi-cadre, saluent d’ores et déjà l’idée de la complémentarité
entre les deux secteurs. Ils tiennent toutefois à signaler que cela doit «commencer au niveau de
l’organigramme du ministère de la santé, qui ne comporte malheureusement pas de division ou de structure
spécifique au secteur privé». Ils estiment donc ne pas avoir d’interlocuteur au sein du ministère.La
coordination entre les deux secteurs s’inscrit dans le renforcement de l’offre de soins qui concerne, selon
le projet de loi-cadre, aussi bien les infrastructures que les moyens mis en œuvre pour répondre aux besoins de
santé des citoyens. Selon le projet de loi, la complémentarité permettra une répartition équitable des soins entre les
diverses catégories sociales et les différentes régions du pays. D’où l’intérêt de doter le pays
d’une carte sanitaire qui doit assurer une satisfaction optimale des besoins de santé de la population. La carte
doit par ailleurs, selon l’article 25 du projet de loi, harmoniser la répartition géographique des équipements,
corriger les déséquilibres et la croissance incontrôlée de l’offre. Elle sera complétée par des schémas
régionaux d’offre de soins. Ceux-ci consistent, est-il précisé dans l’article 29 du projet, en un outil de
planification et d’organisation de l’offre de soins au niveau régional. Ainsi seront déterminés, par
préfecture ou province, les besoins en infrastructures, en équipements et en ressources humaines. Le schéma
régional sera élaboré par la direction régionale de la santé concernée et sera revu, tous les cinq ans, en cas de
changement majeur de la carte sanitaire. Le privé prêt à soigner les populations du Ramed Si le texte est adopté,
l’implantation de tout établissement de santé public ou privé devra respecter les orientations du schéma
régional. Et ceci en vue de garantir l’égalité d’accès et de traitement à la population. Les professionnels
adhèrent totalement à ce principe, selon un des syndicats du secteur libéral qui estime que «la carte sanitaire est
obligatoire car on ne peut plus continuer à concentrer 70% de la force sanitaire dans un seul et unique axe
géographique». Cependant, les professionnels du secteur libéral estiment que «le chantier ne relève pas
exclusivement du ministère de la santé, mais plutôt de l’Etat car il faut assurer les infrastructures nécessaires
pour une vie décente des personnes qui accepteraient de s’installer dans des régions éloignées du pays».
Toutefois, les professionnels notent que l’on peut d’ores et déjà commencer par les régions accessibles
afin de laisser le temps aux régions plus éloignées de se mettre à niveau. Par ailleurs, les professionnels du secteur
libéral suggèrent l’octroi d’incitations fiscales ou autres, à l’instar de ce qui se passe dans les pays
européens, aux médecins du public (prime d’éloignement par exemple) et du privé (octroi de cabinet, comme
en France) pour les amener à s’installer dans des régions éloignées. Au-delà de l’égalité de
l’accès aux soins, le projet de loi-cadre est également basé sur le principe de la solidarité, notamment dans
son aspect financier. Pour les détails, il faudra évidemment attendre les textes d’application. A ce sujet, les
professionnels proposent un système de conventionnement avec l’Etat afin d’ouvrir aux assurés du
Ramed les portes des établissements privés de soins. «Pour cette population, le secteur privé est disposé à assurer
les soins à la tarification du secteur public. Et cela concerne principalement les médecins en ambulatoire», indique un
professionnel privé. Il y a cependant une ombre au tableau. Les médecins qui n’ont pas encore reçu
officiellement le projet de loi-cadre disent, sous couvert d’anonymat, regretter ne pas avoir été associés aux
discussions et compter sur les groupes parlementaires pour faire entendre leur voix et apporter les amendements
nécessaires au texte. Au ministère de la santé, on tente de rassurer en expliquant que «le département a, dans un
objectif de célérité, créé une commission interne spécifique pour revoir le premier projet. Contact a été pris avec le
Conseil national de l’ordre des médecins, à qui le projet a été soumis, et c’est à cette instance que revient
la concertation avec les syndicats».
Une AMO pour les travailleurs indépendants L’assurance maladie
obligatoire (AMO) a permis dans un premier temps d’assurer la couverture pour les salariés actifs et
pensionnés des secteurs public et privé. En parallèle, le gouvernement a lancé en 2007 une opération baptisée
Inaya concernant les travailleurs indépendants. Mais cette expérience reste en deçà des attentes et besoins des
professionnels du secteur. La mise en place d’un régime de couverture sociale spécifique à cette catégorie qui
représente près de 35% de la population est inscrite dans l’agenda du gouvernement actuel qui mène des
actions et des concertations en vue de le faire aboutir le plus tôt possible.
Pour le volet financement de ce régime, plusieurs hypothèses ont été retenues. La première est l’obligation
de l’assurance et la contribution forfaitaire annuelle de l’assuré pour lui-même et l’ensemble des
membres de sa famille en charge non couvert par un autre régime. Il faut aussi que l’adhésion soit prononcée
à vie et que la contribution financière soit en fonction de l’appartenance à un groupe spécifique de la population
des indépendants.
Mutuelles: Un toilettage bienvenu Après 40 ans d’absence, le Conseil supérieur
de la mutualité vient d’être réactivé. Cette instance a pour rôle de donner son avis sur la reconnaissance de
l’utilité publique, sur les règles comptables, prendre des mesures pour encourager l’action
mutualiste… Elle a, par ailleurs, autorité pour retirer son approbation des statuts d’une mutuelle ou
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d’une caisse autonome… Un des axes de la réforme des mutuelles devrait concerner la séparation de la
gestion administrative de la gestion financière. La réforme devrait également concerner les instances dirigeantes
des mutuelles. En effet, le dahir de 63 impose l’élection démocratique des organes de gestion des sociétés
mutualistes, ce qui n’est pas toujours le cas. La transparence et la démocratie interne doivent absolument être
opérationnelles de manière à ce que tous les adhérents puissent bénéficier de tous leurs droits et, donc, ouvrir la
possibilité d’élire les représentants à l’ensemble des cotisants, pour une plus grande crédibilité.
Beaucoup d’adhérents sont insatisfaits du remboursement et de la gestion de leur mutuelle. L’autre axe
d’une réforme des mutuelles concernera l’adaptation des statuts des mutuelles aux dispositions de la
loi 65.00 régissant la couverture médicale de base. La réforme devrait également toucher le dahir n°1-57-187 du 12
novembre 1963 portant statut des mutualités.
Assurance maladie: RMA Watanya lance Sihatcom RMA
Watanya lance la carte santé Sihatcom. Un nouveau moyen de remboursement qui sera offert, de manière
personnalisée, à chaque salarié des entreprises couvertes en assurance maladie. Tout remboursement ou avance sera
crédité sur la carte (en fait un porte monnaie électronique rechargeable) et pourra être retiré sur un guichet
automatique bancaire (GAB) ou utilisé pour payer des achats auprès des commerçants affiliés à Visa. La carte permettra
également de mettre un terme aux procédures compliquées de gestion de dossiers de remboursement
d’assurance maladie, et réduira les tâches administratives. En 2007, RMA Watanya a traité 500.000 dossiers
de santé, dont la valeur s’élève à plus de 310 millions de DH. Les délais de traitement annuels ont passé de
6,70 jours en 2005 à 3,84 jours en 2008. Avec Sihatcom, la compagnie s’attend à une réduction de 50% des
délais de traitement des dossiers. Une fois le dossier traité et le montant de remboursement fixé, l’adhérent
recevra un message SMS. Il pourra par la suite retiré son argent au GAB.Ce service, dont le lancement est prévu
début 2009, sera payant pour les dossiers dont la valeur dépasse 207 DH. Si cette valeur est située entre 207 et 510
DH, l’assuré doit s’acquitter de 6 DH et de 10 DH si elle est située entre 511 et 1020 DH.
Fès:
Le CHU pleinement opérationnel en janvier 2009
Le conseil d’administration (CA) du CHU Hassan II
(Centre hospitalier universitaire) s’est tenu vendredi dernier à Fès en présence de Yasmina Baddou, ministre de
la Santé publique. Après l’approbation du projet de budget 2009, un plan d’action pour l’année a
été établi. À partir de janvier prochain, tous les services et spécialités seront opérationnels. Par ailleurs, le transfert
du personnel vers le nouveau CHU et le recrutement par voie d’externalisation de 87 personnes sont
annoncés. Rappelons que le transfert a démarré en juin dernier. A noter aussi que le nouveau CHU de Fès couvrira,
grâce à ses 1.050 lits, les besoins de plus de 3 millions d’habitants, relevant de 3 régions différentes. Selon
Khalid Aït Taleb, directeur du CHU, quelque 630 nouveaux postes budgétaires sont créés en coordination avec le
ministère des Finances. Les ressources de fonctionnement au titre du nouvel an se chiffreront à quelque 289 millions
de DH, dont une subvention de l’ordre de 254 millions de DH émanant du budget de l’Etat. Côté
dépenses, une enveloppe de 128,42 millions de DH ira aux salaires du personnel (1.261 personnes). Le reste sera
consacré aux soutiens des missions, diagnostics et soins, et formations et recherches. Pour ce dernier volet, le CHU
consacre 2,1 millions de DH. Le conseil communal se dit prêt également à verser un million de DH pour encourager la
R&D au sein du CHU. Au menu de 2009, des actions visant l’humanisation de l’hôpital,
l’amélioration de la prise en charge et de la qualité des soins au niveau des urgences et la réduction de la
mortalité maternelle et infantile sont prévues. Sans oublier la promotion de la recherche clinique et appliquée, le
développement du Samu et, enfin, l’instauration de l’hôpital sans tabac. A noter que la planification
stratégique s’étend jusqu’à 2012. Enfin, la tenue du conseil d’administration a été
l’occasion pour le corps médical de présenter un certain nombre de doléances à la ministre. Comme celles
relatives à la question de la bidépendance des médecins enseignants des ministères de la Santé et de
l’Enseignement supérieur. Pour eux, ce dernier ne s’est jamais impliqué ni dans l’hôpital ni dans la
formation. Les médecins réclament aussi des primes de rendement et la rémunération de la garde. Le recrutement de
médecins spécialistes en gastroentérologie est vivement sollicité. Baddou a promis d’étudier toutes les
doléances.
CNSS: Le régime conventionnel en ligne La CNSS vient de mettre en place un service en ligne,
accessible via son site web (www.cnss.ma), au profit des assurés du régime conventionnel (conventions
internationales). Ce service leur permettra de consulter et de suivre leurs dossiers de soins de santé.
CHU Ibn
Rochd (principal Centre hospitalier du Royaume) à la loupe de la cour des comptes A fin décembre 2005, les
créances à recouvrer ont atteint 220 millions de DH. «Ce montant gonfle les ressources du budget». Le CHU impose
aux indigents, sans base légale, des contributions «qui peuvent aller de 200 DH pour l’hospitalisation à 50% du
tarif de base pour les analyses et la radiologie».
Sur les 3 années de 2003 à 2005, le CHU a vu son activité «baisser
irrégulièrement». Le CHU, qui dispose de 336 médecins pour une moyenne de 120.000 consultations annuelles,
réalise moins de 2 consultations par jour et par médecin», la faible productivité se manifeste également au niveau
de plusieurs autres services (oncologie, chirurgie viscérale, etc.). Le Centre exprime un besoin chronique de 527
infirmiers. La norme établie impose à un CHU de disposer d’un infirmier pour 3 lits, certains services de
l’hôpital disposent de 8 lits (voire 20 dans certains cas) par infirmiers. Les boxes d’accouchement sont
en état d’insalubrité et de vétusté, à tel point que le taux de mort-nés demeure élevé (31,84 pour 1.000 en
2005). Idem pour le taux de mortalité. Le taux moyen de mortalité pour les disciplines de réanimation dépasse 303
cas pour 1.000. En réponse, le CHU assure que «la norme internationale admet un taux de 20 à 30% de mortalité en
réanimation!» Le rapport relève des défaillances des systèmes de sécurisation du circuit de prélèvements, ainsi que
des résultats se rapportant aux analyses. «Ces opérations s’effectuent dans de mauvaises conditions», note
la Cour. Et d’ajouter: «les actes constatant ces opérations ne sont disponibles à aucun niveau».
L’utilisation de médicaments périmés dans les services de psychiatrie, comme pour l’Haloperidol
(utilisé pour les psychoses aiguës, la schizophrénie et l’agressivité). A ce propos, le CHU assure que ces
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médicaments peuvent être utilisés 3 mois après leur péremption.
Les cartes RAMED arrivent Ce sont près
d’une dizaine de cartes Ramed qui ont été remises le 4 novembre dernier aux premiers bénéficiaires à TadlaAzilal . Ces cartes se substitueront aux certificats d’indigence. 52 bureaux d’accueil ont été créés à cet
effet au niveau des provinces de Beni Mellal et Azilal pour ce régime qui sera généralisé en 2010. Un budget de 130
millions de DH a été consacré au titre de l’exercice 2009 au profit de la population démunie dans la région.
Octobre 2008
Les marocains et le sport Un mini-gouvernement a fait le déplacement vendredi à
Skhirat pour participer aux Assises nationales du sport. Les chiffres Nombre de pratiquants : 4 millions Titulaires
de licences : 250 000 Le nombre d’unités sportives : 8000 Nombre d’encadrants sportifs : 10 000
Les objectifs Nombre de pratiquants : 12 millions Titulaires de licences : 1 million Le nombre d’unités
sportives : 32 000 Nombre d’encadrants sportifs : 50 000 A terme, le Maroc disposera de 6 pôles intégrés
d’excellence pour sportifs de haut niveau. Le budget global de la Vision 2020 est de 12 milliards de DH, à raison
de 1 milliard par an. L’Etat réserve seulement 33 DH par an à chaque Marocain Le budget du département
des sports réserve près de 3 euros, soit 33 DH par an. Alors qu’en Tunisie, ce montant est proche de 10
euros, soit près de 110 DH. Si on prend le cas de la France, on va se trouver avec 15 euros par personne, soit près de
165 DH. Cette dotation sera plus importante si on tient compte de la contribution des budgets des collectivités locales
dans la promotion du sport au niveau local.
Budget 2009 : + 20,3% pour la santé soit 9,7 milliards de DH En ce
qui concerne la santé, l’argent du contribuable va servir à la réalisation de 12 hôpitaux locaux, la mise à niveau de
37 hôpitaux provinciaux et locaux, la construction de centres hospitaliers à Fès, Marrakech et Oujda. Il est aussi projeté
de généraliser progressivement la couverture médicale de la population pour arriver à un taux de 34 à 60% à
l’horizon 2010.
Plus urgent encore, réduire le taux de mortalité maternelle de 227 à 50 pour 100.000 naissances vivantes et ramener
le taux de mortalité infantile de 40 à 15 enfants pour 1.000 naissances vivantes.
Santé: Le réseau des
épidémiologistes s’étoffe Plus de spécialistes épidémiologistes dans la Santé publique. C’est
l’objectif de l’accord conclu en décembre 2006 entre le ministère de la Santé et des institutions
espagnoles dont l’Oeuvre sociale «la Caixa», la Fondation clinic et l’Agence de Santé publique de
Barcelone. Rappelons que le partenariat porte sur la création d’une filière épidémiologie et bio statistique à
l’Institut national de l’administration sanitaire (Inas). La première promotion -30 spécialistes- vient
d’être diplômée.
Démarrage effectif de Ramed Abbas El Fassi lancera officiellement, le 5
novembre, le programme de couverture médicale Ramed (Régime d’assistance médicale aux
économiquement démunis) à Beni-Mellal. Le démarrage de Ramed dans la région de Tadla-Azilal est une première
étape, avant sa généralisation à d’autres parties du Royaume. Doté par le projet de loi de Finances
d’un budget de 900 millions de DH, Ramed bénéficiera à 420.000 personnes, ce qui portera à terme la couverture
médicale actuellement de 34%, à 60%.. Un budget de 57,483 millions de DH (dont 42 millions de médicaments)
Scandale. Bouya Omar mis à nu
L’émission “45 minutes” sur la OULA, consacrée dimanche 19 octobre à Bouya Omar, le
célèbre sanctuaire de la région de Marrakech. Le reportage-enquête a donné aux téléspectateurs un aperçu de la
réalité de cette cour des miracles moyenâgeuse. Clou de l’émission, les journalistes d’Al Aoula ont
réussi à filmer, en caméra cachée, “l’internement” forcé d’un membre de leur équipe de
tournage, en le faisant passer pour un déséquilibré. Il aura suffi de quelques centaines de dirhams pour que les
“matons” se déplacent au domicile du vrai-faux malade et l’emmènent de force à Bouya Omar. Le
lendemain de sa diffusion, des internautes ont créé sur Facebook un groupe “Pour la fermeture de Bouya
Omar”. En quelques jours, il a rassemblé plus de 700 personnes.
Centres médico-psychologiques Le
ministère de la Santé projette de mettre en place des centres médico-psychologiques. Objectif: agir sur la
dépendance aux substances toxicomanogènes (alcool, drogues et tabac).
Le Ramed, encore une fois reporté Les
patients démunis de la région de Tadla-Azilal devront encore attendre quelque temps avant de pouvoir bénéficier du
Régime d’assistance médicale pour les économiquement démunis (Ramed). Prévue initialement en juillet
2007, l’application du Ramed a d’abord été repoussée à octobre 2007, puis à janvier 2008 et, enfin, au 15
mars de la même année. Aujourd’hui, on parle du mois de novembre.
Campagne de dépistage du
cancer du sein et du col de l'utérus, du 13 au 20 octobre courant à Oujda L'association marocaine de planification
familiale, organise du 13 au 20 octobre à Oujda, une campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l'utérus, en
collaboration avec l'association "avec elles" de France. Initiée en coordination avec la direction régionale de la
santé, cette campagne de dépistage qui touchera près de 700 femmes, âgées de plus de 30 ans et issues de milieux
défavorisés, sera encadrée par une équipe médicale française multidisciplinaire, constituée d'une vingtaine de
personnes (gynécologue, anatomopathologiste, épidémiologiste, radiologue, sage-femmes, infirmières.
Bilan
de la CNSS et de la CNOPS CONPS La Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (Cnops) vient
d’annoncer, pour la première fois, ses chiffres relatifs aux 3 années de gestion de l’Assurance maladie
obligatoire (Amo). Il faut préciser que, contrairement à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), pour qui le
système est une nouveauté, notamment par la population couverte ainsi que par les prestations servies, à la Cnops il
n’y a pas eu de grand changement dans la mesure où le panier des prestations est resté le même, tout comme
le taux de prise en charge. De même, la population couverte n’a pas évolué, du moins dans un premier temps.
Second élément, qui explique en fait le premier : 700 000 nouveaux assurés (indemnisés de l’IER, agents
non titulaires, pensionnés) se sont ajoutés aux 2,5 millions gérés avant l’entrée en vigueur du nouveau
système de couverture médicale, soit un total de 3,2 millions. La Cnops revendique ainsi la place de premier assureur
du pays et de deuxième prestataire de soins, après le ministère de la santé, avec un remboursement de l’ordre
de 5,7 milliards de DH, dont 3,3 milliards au profit de producteurs de soins et 2,4 milliards au profit des assurés.
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CNSS A l’instar de la CNSS qui couvre 2,1 millions d’assurés Amo, le gestionnaire de l’Amo
pour les fonctionnaires du secteur public indique que les pathologies lourdes constituent le plus grand nombre de
dossiers. Pour les 8 premiers mois, 63 000 dossiers d’affections de longue durée (ALD) ont été traités. Il est
toutefois souligné qu’un seul assuré peut souffrir de deux pathologies lourdes.
De son côté, la CNSS a traité 71 028 de ces dossiers depuis janvier 2008. L’exonération du ticket modérateur
mise en place par cette caisse pour les ALD a entraîné une hausse de la dépense et des remboursements. Le montant
de la dépense concernant les ALD est ainsi passé de 18,4 MDH, à fin août 2007, à 41,9 millions, et les
remboursements ont atteint 38,8 MDH, contre 12,1 millions une année plus tôt. Il faut retenir également que la CNSS a
accordé quatre prises en charge à l’étranger pour un montant de 2,7 MDH. Par ailleurs, il ressort des
statistiques des deux caisses que ce sont les maladies cardiovasculaires qui représentent le gros des pathologies
lourdes déclarées. A la CNSS, elles représentent plus de la moitié des dossiers traités contre 33,5% (21 101
assurés) à la Cnops. Outre les ALD, la CNSS a traité 66 460 dossiers de remboursement au cours des huit mois de
l’année en cours, soit 318,7 MDH. Cette même délégation autorise également les mutuelles à proposer des
produits complémentaires pour les assurés de la Cnops. Parmi les offres proposées par les mutuelles, on retiendra
un remboursement de 16% des dépenses en médicaments, portant ainsi le taux de remboursement total à 86% ou
encore un remboursement complémentaire de 20% pour la lunetterie, les soins dentaires, la biologie et
l’orthodontie.
Rabat/CHU Ibn Sina: Nouvelle politique de gouvernance Le conseil d’administration
tenu par le centre hospitalier universitaire Ibn Sina (CHIS), sous la présidence de la ministre de la Santé, Yasmina
Baddou, a été des plus studieux. Au menu : La communication avec les usagers : Mise en place d’un
dispositif de communication et de gestion des rendez-vous des consultations par téléphone, géré en mode
externalisé accessible aux usagers. Les urgences : Amélioration des conditions d’accueil et la réhabilitation
du cadre physique ainsi que sur la réorganisation fonctionnelle de ces services. Le conseil d’administration a
approuvé le projet d’acquisition, en 2009, de deux scanners de dernière génération pour un montant global de
20 millions de DH. Les responsables du CHIS annoncent l’ouverture effective, dans quelques semaines, du
nouveau bloc opératoire central après une réhabilitation lourde qui aura duré 30 mois.
Hôpitaux publics:
Comités de gestion Des comités de gestion seront instaurés au sein des centres hospitaliers provinciaux,
préfectoraux et régionaux, sous régime Segma, indique le ministère de la Santé. Ces comités approuvent les plans
d’action annuels des centres hospitaliers, veillent à la mise en œuvre de la politique nationale
d’hospitalisation et à l’application de la réglementation hospitalière en vigueur. Le département de la
santé vient de renforcer également le processus de régionalisation du secteur public de la santé par la création de
directions régionales de la santé (DRS). Pour accomplir cette mission, la DRS est appuyée dans ses responsabilités
par un nouveau dispositif organisationnel structuré autour de 7 unités régionales dont un observatoire de santé.
Compagne de vaccination contre la grippe La campagne 2008-2009 de vaccination contre la grippe sera lancée le 8
octobre. En prévision de la saison hivernale, un peu plus de 500.000 doses de vaxigrippe sont disponibles sur le
marché marocain,. Des chiffres qui peuvent être revus à la hausse avec les commandes du laboratoire pharmaceutique
GlaxoSmithKline (GSK). Pour mieux se protéger, il est ainsi conseillé aux entreprises et particuliers de se faire
vacciner en cette période. Une grippe mal diagnostiquée peut être mortelle, notamment chez les personnes déjà
fragilisées par l’âge ou par d’autres maladies.
L’Institut fournira les vaccins contre la grippe aux entreprises qui en font la demande, ceci sur la base
d’un bon de commande et d’une prescription. Rappelons que c’est dans un souci de santé
publique et individuelle que le ministère de la Santé a rendu obligatoire la vaccination de tous les pèlerins.
Chaque année, 5 à 15% de la population mondiale, soit environ 600 millions de personnes, souffrent
d’infections des voies respiratoires supérieures dans le cadre de l’épidémie annuelle de grippe. Les
complications liées à la grippe représentent 3 à 5 millions de cas de maladie grave et sont à l’origine de 250.000 à
500.000 décès dans le monde. Pourtant, le fardeau que représente la grippe pour la santé publique est souvent sousestimé.
La vaccination doit être renouvelée chaque année puisque la composition du vaccin est modifiée en fonction des
souches de virus en circulation, observées au niveau mondial. Selon les experts, il est attendu en effet que le vaccin
antigrippal pour la saison 2008-2009 soit composé de nouvelles souches pour la première fois depuis environ 40 ans.
Concertation A noter que le choix des souches qui entreront dans la composition du vaccin de l’hiver est
réalisé à Genève, au siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ceci à l’aide des informations
transmises par les centres collaborateurs de l’OMS (dont l’Observatoire national de la grippe), et après
concertation avec les spécialistes en virologie grippale, des médecins, des scientifiques en plus des industriels
pharmaceutiques.
Les médicaments toujours taxés L’Association SOS hépatites est toujours mobilisée
pour la suppression de la TVA sur les médicaments anti-hépatiques. Cette taxation, dont le taux est fixé actuellement à
7%, constitue un véritable obstacle à l’accès aux traitements, tant nécessaires pour la survie des malades.
Dans plusieurs pays, ces traitements sont exonérés de la TVA et le Maroc est appelé à suivre leur exemple. Etant des
maladies graves et chroniques, les hépatites nécessitent un traitement onéreux surtout si elles sont tardivement
diagnostiquées comme c’est le cas pour la majorité des patients. En l’absence de médicaments
adéquats, l’évolution vers une cirrhose de foie, 3e cause de mortalité au Maroc, est inévitable.
Selon les
statistiques de SOS hépatites, 3% des Marocains, soit 1 million de personnes, sont atteints par cette maladie. Avec
ces chiffres, les hépatites dépassent de loin les données statistiques relatives à certaines maladies graves comme les
cancers et le sida.
Selon les estimations de l’Alliance mondiale des hépatites (WHA), 500 millions
d’individus sont infectés dans le monde par l’hépatite virale chronique, soit une personne sur 12. Au
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Maroc, les chiffres avancés par l’étude réalisée par SOS hépatites pour la période 2003-2007 sont
éloquents. Sur un échantillon de 61.000 personnes, 517 (0,9 %) sont infectées par l’hépatite C. En projetant
ce chiffre sur les 33 millions d’habitants que compte le Maroc, le nombre de malades atteint les 300.000.
Pour l’hépatite B et sur un échantillon de 50.000 personnes, 862 personnes étaient infectées (1,7%), soit
près de 560.000 personnes touchées au niveau national. Côté traitement, la CNSS s’est engagée à prendre en
charge les maladies chroniques et graves à 100%. C’est le cas des hépatites avec un total de 95%.
Septembre 2008
Sécurité sanitaire Les nouveaux risques de santé publique (grippe aviaire et autres
maladies émergentes) ont suscité des préoccupations au niveau international. La sécurité sanitaire exige donc des
stratégies de préparation définies dans le plan d’action 2008-2012 du ministère de la Santé. Celles-ci
concernent notamment la sécurité d’utilisation des produits et vigilance (organes, tissus, cellules, produits de
thérapie cellulaires et géniques et biovigilance, médicaments et pharmacovigilance, alimentaire…). Comme
dispositifs, le ministère vise la restructuration et la réorganisation du réseau des laboratoires, le renforcement et la
mise en œuvre du dispositif de contrôle sanitaire aux frontières outre la restructuration de la surveillance
épidémiologique. Ceci sera renforcé par la mise en place d’un comité national et l’élaboration
d’un plan de veille et de sécurité sanitaire en commun accord avec tous les intervenants.
Ce plan d’action intègre aussi les activités et projets dans plusieurs centres au Royaume. Au cours de la
période 2008-2012, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) devra renforcer ses actions en matière de
sécurité transfusionnelle et développer les structures opérationnelles de transfusion sanguine. Les objectifs fixés
visent à augmenter le nombre de donneurs de 10% par le développement des collectes extérieures, mener des
campagnes pour le don du sang et organiser des séminaires. Il s’agit aussi de développer l’assurance
qualité et l’audit annuel en plus du renforcement du système d’hémovigilance en place. Ceci sera
accompagné par la construction et la mise à niveau des structures de transfusion sanguine. D’autres actions
sont prévues au niveau de l’Institut national d’hygiène (INH) qui sera doté d’un statut dans le
cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association avec l’UE. A
cet effet, les bâtiments et équipements de l’INH en perspective d’accréditation seront mis en conformité.
Du côté du Centre national de radioprotection (CNRP), les actions vont dans le sens du renforcement des structures de
radioprotection, du contrôle des rayonnements ionisants et les capacités d’intervention du centre. Pour sa part, le
Centre anti-poison (CAP) se verra développer la régionalisation des activités de pharmacovigilance et de
toxicovigilance au niveau des différentes régions du Maroc. S’y ajoutent l’amélioration et la facilitation
de l’accès des professionnels de santé et de la population à l’information toxicologique. Implications
budgétaires En 2007, le financement public de la santé ne représentait que 5% du budget de l’Etat et 1,24%
du PIB. L’estimation des ressources budgétaires pour la réalisation de ce plan d’action 2008-2012
s’élève à 57,3 milliards de DH, soit une hausse (sans le Ramed) de l’ordre de 31,8% par rapport aux
enveloppes allouées pendant la période 2003-2007. Le montant du budget d’investissement inclut la
consolidation du financement des projets et programmes engagés avant 2008 et dont une partie bénéficie d’un
prêt auprès d’institutions financières internationales (BEI et AFD), estimée à 1.611.000.000 DH. Le financement
du Ramed pour 2008-2012 est estimé, lui, à 12,8 milliards de DH dont 1,5 milliard sont inscrits dans le budget 2008.
Quant au budget de fonctionnement (matériel et dépenses diverses hors Ramed), il sera doté d’une enveloppe
de 5,6 milliards de DH, soit une moyenne annuelle de 1,12 milliard de DH. En ce qui concerne le budget du personnel,
la masse salariale s’élèverait pour 2008-2012 à environ 29,9 milliards de DH. Ce montant comprend (en plus des
rémunérations du personnel existant et de son avancement) la création annuelle, à partir de 2009, d’une
moyenne de 2.700 postes (hors CHU). Le schéma est comme suit: 750 pour l’intégration des résidents, 500
pour les médecins généralistes, 1.400 pour le personnel paramédical et 50 pour les autres catégories.
Santé: L’urgence d’une carte sanitaire
La carte sanitaire devient plus qu’une nécessité. En
tant qu’instrument de régulation de l’offre de soins, sa mise en place contribuera à réduire les écarts de
couverture entre régions et corriger les dysfonctionnements organisationnels et de coordination. Le plan
d’action 2008-2012 du ministère de la Santé prévoit un certain nombre de mesures pour promouvoir le rôle de
l’hôpital public. Mise en place dans tous les hôpitaux publics des pharmacies hospitalières gérées par des
pharmaciens et dont les locaux sont aux normes. Définition des produits onéreux en vue d’arrêter la liste
des médicaments achetés par l’hôpital et prescrits au cours de l’hospitalisation. Conception de kits pour
les actes de chirurgie les plus fréquents (césarienne, chirurgie viscérale…). Mise en place des guichets pour
les différents régimes de couverture médicale (AMO, Ramed, Inaya) et afficher les tarifs en vigueur. Le ministère
pense même à instaurer une journée nationale sur l’hôpital. La mise à niveau va se faire aussi à travers la
création d’une cellule d’accueil et d’orientation à l’entrée de l’hôpital avec une
meilleure gestion des rendez-vous. Mise en place de parcours de soins à l’intérieur de l’hôpital :
(urgences, accouchement, consultation spécialisée externe, examens externes, hospitalisation complète et hôpital de
jour).
Les urgences sont aussi concernées par cette mise à niveau à travers une prise en charge au niveau de ses services.
Un circuit rouge pour les risques, vital ou fonctionnel, et un circuit vert pour les cas allégés. La signalisation sera
adaptée en conséquence avec une rénovation et normalisation des couleurs des services hospitaliers. Les
laboratoires sont aussi concernés par le plan d’action. Généralisation des normes des laboratoires, les
aménager et les doter d’équipements adéquats. L’idée aussi est de mettre en place une gestion
informatisée en liaison avec les services consommateurs pour informer les prescripteurs sur la disponibilité des
médicaments et dispositifs médicaux et pour assurer leur traçabilité. Du côté du management hospitalier, une nouvelle
organisation sera effective et généralisée tout en instaurant un règlement intérieur des hôpitaux (RIH) avec une mise
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en œuvre du projet d’établissement hospitalier (PEH).
En ce qui concerne les déchets hospitaliers, le ministère de la Santé mettra en place une filière de traitement des
déchets d’activités de soins (le tri) tout en renforçant l’externalisation du traitement. Globalement, cet axe
vise le développement des centres hospitaliers universitaires qui connaîtront aussi un recadrage. Dans ce sens, le
département de Baddou prévoit l’amélioration de la gouvernance, la régulation de l’offre de soins
tertiaire et la mise aux normes avec une assurance qualité. Politique de RH Le rural : Il est doté d’un plan de
santé qui vise l’amélioration des indicateurs ou encore le développement d’une politique de
ressources humaines. L’objectif est de passer d’un ratio de 1,86 prestataires de soins pour 1.000
habitants à 2,5 pour 1.000 en 2012 puis à 3 pour 1.000 à l’horizon 2020 pour garantir une couverture sanitaire
efficace. La programmation se fera en deux étapes. D’une part le renforcement des capacités de formation
des professionnels de santé à travers le relèvement du numerus clausus des facultés de médecine actuelles et la
création de nouvelles facultés de médecine et CHU. D’autre part, la formation des paramédicaux dans les
établissements publics et privés sera développée. Pour mettre en œuvre la réforme pédagogique des études
médicales, pharmaceutiques et odontologiques, il sera procédé à l’élaboration des normes pédagogiques
pour la rentrée universitaire 2008-2009 et à l’augmentation des ressources humaines, matérielles et financières.
De nouvelles filières de formation pour accompagner la mise en œuvre des réformes du système de santé seront
mises en place également. Des actions seront aussi menées pour mieux informer les usagers des établissements
de soins sur leurs droits et obligations (affichage des tarifs, fonctionnement des équipements particuliers, liste des
responsables et de garde). Le ministère mettra en parallèle un programme de lutte contre la corruption (numéro vert,
guichets spéciaux, portes ouvertes et création des comités locaux de transparence au sein des hôpitaux). Sur le volet
des médicaments, le ministère de tutelle s’attellera à la mise en application des dispositions du nouveau code du
médicament et de la pharmacie (loi 17-04). Parmi ses autres priorités, la mise en place de nouvelles procédures de
fixation des prix pour rendre les médicaments financièrement accessibles et la mise en œuvre des nouvelles
dispositions relatives à l’approvisionnement en médicaments dans le secteur public. Contrôle Des actions
spécifiques seront initiées ou renforcées pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et
néonatale. L’objectif est de réduire la mortalité maternelle de 227 à 50 pour 100.000 naissances vivantes et la
mortalité infantile de 40 à 15 pour 1.000 naissances vivantes à l’horizon 2012). D’autres maladies sont
concernées par ce contrôle: le diabète, les maladies cardiovasculaires, les types de cancer d’incidence majeure
et l’insuffisance rénale chronique ainsi que les facteurs de risque tels que l’hypertension, les
dyslipidémies, l’obésité et le manque d’activités physiques. Il faut faire face aussi à d’autres
problèmes tels que les traumatismes, la sécurité routière, le tabagisme, l’alcool et les drogues, la pollution de
l’environnement et ceux qui affectent la santé mentale.
Cnops: Bilan La Caisse nationale des
organismes de prévoyance sociale (CNOPS) a accueilli dans le cadre de l’assurance maladie obligatoire
(AMO) près de 249.000 assurés, soit près de 700.000 bénéficiaires, portant ainsi le nombre des assurées par la
caisse à 3,2 millions de personnes. S’agissant des remboursements, la Cnops a versé (jusqu’au 18
septembre 2008) au titre du tiers payant plus de 3,3 millions de dirhams et 2,4 millions sous forme de prestations aux
assurés.
En 2006, 4 millions de dossiers ont été liquidés. Soit en moyenne 16.000 dossiers par jour, pour une valeur de 1,93
milliard de dirhams. Mais ce chiffre ne reflète pas la réalité de la cadence des liquidations des dossiers et des
remboursements. Les mutuelles de la Cnops ont très souvent été décriées pour les délais très longs de leurs
prestations qui peuvent s’étaler sur plusieurs mois sachant que les assurés prélèvent souvent les frais de soins
sur leurs salaires. Avec l’entrée en vigueur de l’AMO, les ressources financières de la Cnops ont
presque doublé, atteignant plus de 3,2 milliards de dirhams en 2007. Les difficultés que connaît la Cnops : vieillesse
de la population assurée. Les retraités ne représentaient que 16% (148.359) des assurés contre 84%
(773.753) actifs. Actuellement, cette population représente près de 22%. Ceci s’explique par la baisse de la
fréquence des recrutements dans la fonction publique. Généralisation
de l’assurance maladie
obligatoirePlafonnement
des cotisations à 400 dirhams Départ
volontaire. Ce programme a engendré pour la
caisse une perte de 73
millions de dirhams. Le coût élevé des médicaments affecte la CNOPS. Pour rappel,
actuellement 2.497 médicaments sont remboursables.
CNOPS : Les remboursements de soins en ligne Les
3,2 millions de Marocains bénéficiant d’une mutuelle peuvent désormais consulter à distance leurs dossiers de
remboursement maladie. La Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale les a mis en ligne sur son site
www.cnops.org.ma
AMO: Nouvelle liste des appareillages et dispositifs médicaux Une liste actualisée
des appareillages et dispositifs médicaux (produit consommable, équipement...) devant être admis au
remboursement par les organismes gestionnaires de l’AMO vient d’être adoptée par le ministère de la
Santé. La nouvelle liste comprend plus de 860 articles au lieu des 172 qui étaient jusqu’ici remboursés
La CNSS assure mieux La CNSS a procédé à une augmentation significative de son taux de remboursement. Il
est désormais de 100% pour certaines pathologies, notamment les Affections lourdes et coûteuses (ALC). Il
s’agit plus exactement des transplantations d’organes (rein, foie, cœur, cornée et moelle osseuse)
et la chirurgie cardiaque. C’est du moins une bonne nouvelle pour les 2 millions d’employés ayant droits
ouverts à l’AMO. Sur cette population, le nombre des personnes touchées par des pathologies lourdes de
longue durée a été de 17.815 en 2007. Au-delà du chiffre des 100%, la CNSS a procédé à une augmentation
généralisée de son taux de prise en charge de sorte à supporter une partie plus importante du coût des soins
hospitaliers. Pour les affections de longue durée (ALD), la prise en charge commence à partir de 95% du total. Dans le
passé, cette part était de 70% pour les soins reçus dans un hôpital privé et de 80% s’il s’agissait
d’un hôpital public. «Ce qui motive ces nouvelles augmentations du taux de remboursement n’est pas
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seulement la volonté de se conformer à la loi sur l’AMO qui parle d’une suppression totale du ticket
modérateur. Il y a aussi la volonté d’encourager plus de monde à bénéficier de la couverture médicale CNSS»,
explique un responsable de la Caisse. L’observation sur 2 mois d’application montre, en effet, une
augmentation du nombre des dossiers déposés. Au total, 7.700 dossiers ont été déposés entre juillet et août 2008.
2 mois auparavant, ce chiffre était de 5.000. Mieux, «le montant des remboursements a pratiquement doublé», affirmet-on à la CNSS. Au total, à fin 2007, la CNSS a traité 445.824 dossiers et remboursé un montant de plus de 1 milliard
de DH aux bénéficiaires de l’AMO.
Le Ramed en octobre! Le Ramed (Régime
d’assistance médicale aux économiquement démunis) –voir humain/santé- doit entrer en vigueur au
plus tard début octobre. Le lancement du Ramed est prévu dans la région de Tadla-Azilal, en tant qu’étape
principale sur la voie de la généralisation de ce régime à l’ensemble des autres régions. Ce sont près de
420.000 personnes qui devront bénéficier de ce régime dans cette région, selon les dernières estimations. La région à
elle seule bénéficie d’un budget estimé à 136 millions de DH. Réhabilitation des hôpitaux, équipements,
formation… sont les quelques axes du plan d’action dans cette région. Un budget estimé à 2,7 milliards de
DH est alloué à cette opération (328 DH annuels par personne). Ce sont l’Etat et les collectivités locales qui
prennent le gros lot du financement avec respectivement 75 et 6%, en plus de cotisations symboliques des
bénéficiaires (19%).
Négligence à l’hôpital militaire de Rabat Le roi Mohammed VI a effectué la semaine
dernière une visite nocturne inopinée à l’hôpital militaire de Rabat. Résultat des courses, 2 responsables de
l’établissement limogés : le général de division Driss Archane, inspecteur des affaires médicales, et le
général Tobane, médecin principal. Selon des sources concordantes, Mohammed VI a fait son inspection surprise,
alerté par les rumeurs qui couraient sur des dysfonctionnements au sein du plus grand hôpital militaire du pays. Au
cours de son escapade dans les couloirs de l’établissement, le roi n’aurait croisé aucun responsable et
aurait été frappé par la vétusté du matériel médical
1,2 million de capsules de vitamines A seront
distribuées
Un paquet acheté = 3 capsules de vitamine A. C’est le nom de la campagne que l’Unicef et Pampers
ont lancée conjointement le 28 août à Casablanca et qui se prolongera durant tout le mois de Ramadan. Cette
campagne vise à lutter contre la carence infantile en vitamine A.
L’opération prévoit la distribution de plus
de 1,2 million de capsules de vitamine A sur plusieurs hôpitaux à travers le Royaume. Les centres hospitaliers se
chargeront par la suite de les administrer gratuitement aux enfants qui en ont besoin. Chaque année, 47 enfants sur
1.000 décèdent avant d’atteindre l’âge de 5 ans. Le principal responsable est la carence en vitamine A,
qui touche près de 41% des enfants de moins de 5 ans, ce taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans pourrait
être diminué de 23% grâce à la supplémentation en vitamine A.
En effet, celle-ci permet d’améliorer l’état de santé des enfants carencés en développant leur
immunité contre des maladies telles que l’anémie, l’allergie ou la cécité. La supplémentation consiste
en l’administration à titre préventif de gélules de vitamine A, principal micronutriment dont le manque signifie
malnutrition.
Hôpital d’enfants de Rabat: Alerte aux puces!
C’est à une véritable invasion de puces qu’est confronté le personnel médical et paramédical du
service de réanimation de l’hôpital d’enfants de Rabat. Les médecins et infirmiers font comme ils peuvent
pour se protéger... en attendant une hypothétique opération de nettoyage.
Aout 2008
Pour un
nouveau hôpital Yasmina Baddou, ministre de la Santé, a soumis à l’étude un projet de création
d’établissements hospitaliers publics régionaux, dotés de personnalité morale et d’autonomie
financière et qui seront chargés de gérer des groupements hospitaliers au niveau local. Il y a aussi la mise en place
de la carte sanitaire pour réduire les disparités régionales et corriger les dysfonctionnements dans
l’organisation du système de santé. A ce jour : 10 grands hôpitaux régionaux ont déjà bénéficié de la 1ere
phase (2000-2006) des projets de réforme hospitalière. Une 2eme phase est mise en œuvre dans 21
établissements hospitaliers. Celle-ci est dédiée à l’extension de la réforme hospitalière, cofinancée par un prêt
de la Banque européenne d’investissement (BEI) et une aide de la Facilité euro-méditerranéenne
d’investissement et de partenariat (FEMIP) (141 millions d’euros, soit près de 1,59 milliard de DH contre
572 millions de DH pour la 1ere phase). Le ministère de la Santé envisage de mettre à niveau ou de construire les 21
établissements hospitaliers ciblés par ce projet qui s’étalera jusqu’en 2011. Les nouveaux modes de
gestion hospitalière développés lors des projets précédents y seront également instaurés. Le projet d’appui à
la gestion du secteur de la santé (PAGSS), cofinancé par un don de l’UE, est mis en œuvre au niveau
des hôpitaux de 5 provinces de la région de l’Oriental, dont principalement l’Hôpital Farabi d’Oujda.
Les deux projets ont axé leurs interventions sur la mise à niveau des hôpitaux, en termes de bâtiments,
d’infrastructures et d’équipements médico-techniques.
Alerte médicament rimonabant:
Médicament anti-obésité rimonabant (Acomplia) est sous surveillance. Sur un total de 160 000 patients traités, un
millier de cas d'effets indésirables ont été recensés, dont une bonne moitié de troubles psychiatriques, surtout de
type dépressif.
Maroc : mortalité en baisse La mortalité infantile a baissé de 2,2% pour les 5 dernières
années, le taux de mortalité a également chiffré une baisse de 0,1%.
2 ans !!!!!!!!!!!
L’approvisionnement en médicaments des hôpitaux est toujours problématique. Le retard vient en tête et les
hôpitaux sont livrés 2 ans après la commande.
Un hôpital Cheikh Zaïd a Casablanca en 2011 Casablanca
s’apprête à abriter le nouvel hôpital Cheikh Zaïd.. Coût du projet: 100 millions de dollars, soit plus de 772 millions
de DH. Les travaux seront lancés fin 2008 et vont durer 30 mois. L’établissement hospitalier va être installé à
l’arrondissement de Hay Hassani, près de l’ancien aéroport d’Anfa. Tous les types de soins sont
au programme, au même titre que les principales spécialités. Le complexe abritera des salles spécialisées, une
école, une maternelle, un laboratoire central, un centre de radiologie, une salle de soins VIP et une cité médicale. Le
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projet prévoit également des bâtiments commerciaux dont les revenus seront utilisés pour financer la cité médicale.
L’hôpital sera géré par la Fondation Cheikh Zaïd. Un accord a été signé le 27 mars 2007 pour la construction
de cet hôpital suite à un don de 100 millions de dollars octroyé par Son Altesse Cheikh Khalifa Ben Zaïd Al Nahyan à
Casablanca. La wilaya du Grand Casablanca avait annoncé à cette occasion que l’hôpital sera «accessible à toutes
les catégories sociales». l’établissement est a but non lucratif et déclaré rôle d’utilité publique.
L’hôpital peut ainsi bénéficier de l’aide de l’Etat, que ce soit sous forme de subvention ou de mise à
disposition de personnel (médecins, infirmiers, cadres administratifs...).
La peste ovine qui frappe le Maroc
n’est pas transmissible à l’homme. Le nombre des bêtes malades est estimé à prés de 14.000 dont
1.100 mortes Comment reconnaitre la peste ovine La peste des petits ruminants est une maladie qui peut être
confondue avec d’autres pathologies, notamment la «blue tongue» (maladie de la langue bleue), la fièvre
aphteuse et l’écthyma contagieux. Mais comment reconnaître la PPR? Après une période d’incubation
qui varie entre 3 et 10 jours, les animaux présentent un certain nombre de signes cliniques. Parmi les plus
remarquables, figurent l’augmentation de la température avec une perte de l’appétit. On constate
également un écoulement nasal et des difficultés respiratoires sans diarrhée profuse.
Projet de loi autour de la
profession médicale S’agissant de la loi 10-94 régissant l’exercice de la médecine, le Collège entend
soumettre au président du CNOM, dans les prochaines réunions, des propositions de modifications. Il suggère
que l’article 3 de la loi précise que la médecine militaire est un secteur à part avec des lois qui le régissent. Quant à l’inscription au tableau de l’Ordre aussi bien national que régional, le Collège désire que le
médecin qui n’a pas eu de réponse dans les 2 mois suivant sa demande d’inscription peut passer
outre et commencer à exercer. Pour le refus d’inscription, le délai devrait être ramené de 2 mois
actuellement à 30 jours. Concernant le délai relatif à la vérification de l’authenticité ou de la valeur des titres et
diplômes délivrés par les universités étrangères, la proposition voudrait qu’il soit de 3 mois au lieu de 6 mois
actuellement.
Juillet 2008
Une loi contre le tabac La Chambre des représentants vient
d’adopter à l’unanimité une nouvelle mouture de la loi n°15-91 relative à l’interdiction de la
consommation et de la publicité du tabac sur les lieux publics, ainsi que sa vente aux mineurs. ·
Etendre le champ
d’interdiction du tabac à tous les lieux publics clos, notamment les bâtiments publics et les moyens de transport
en commun. ·
La police judiciaire est habilitée à dresser des constats en cas d’infraction dans ce domaine
(l’amende est passée de 100 à 500 DH) ·
L’interdiction de la vente de cigarettes aux mineurs. (Amende
de 2000 DH et 5000 DH en cas de récidive, avec possibilité de résiliation de la licence de vente de tabac pour le
buraliste). Enfin…
Don de sang : il faut que ça bouge Le nombre de donneurs ne dépasse guère les 1,2%
des donneurs potentiels. Ceci provoque une carence en sang à certaines périodes de l’année. «L’été et
le mois de Ramadan sont les périodes les plus creuses pour la collecte du sang». Le ramadan est proche, pensez à
donner
Santé: Mutations à la carte Tous les médecins généralistes de la santé publique ayant formulé des
demandes de mutation sont convoquées au siège du ministère lundi et mardi 28-29/07/2008 pour arbitrer entre leurs
choix et les besoins et disponibilités. Tiznit d’où 25 médecins sont partis pour la capitale risque d’en
souffrir. Au lieu de convoquer 25 médecins, ça aurait été mieux d’envoyer quelqu’un du ministère. Ça
fait moins de dérangement et c’est mieux pour l’environnement.
Les mutuelles publiques doivent
se désengager de la gestion de leurs cliniques Les mutuelles publiques, dont la Cnops, qui possèdent aussi des
établissements des soins, ont jusqu’au 18 août 2008 pour se désengager de leur gestion. Reste à résoudre la
question épineuse de la pharmacie de la Cnops qui s’approvisionne directement auprès des laboratoires à des
prix très compétitifs en médicaments destinés aux pathologies lourdes. Le gouvernement devra arbitrer rapidement
sur son sort car cette pharmacie permet aux adhérents de la Cnops d’acheter des produits pharmaceutiques à
des prix très bas comparés aux tarifs affichés dans les pharmacies d’officine. La CNSS a officiellement obtenu
une rallonge de 2 ans pour céder son réseau de polycliniques. Selon la loi, la gestion de l’AMO est
incompatible avec le statut de prestataire de soins.
Délai de remboursement CNOPS Le CNOPS vise –
et entrain de l’atteindre- un délai de 1 mois pour traiter les dossiers maladie.
Signature d’un
accord entre le ministère de santé et les médecins internes et résidents : Le montant des indemnités mensuelles
des internes va passer de 1.800 à 2.800 DH Celui des résidents contractants avec le ministère de la Santé de 4.700 à
7.000 DH pendant la 1re et la 2 eme année. Les médecins internes non contractants avec le ministère, eux,
devront toucher 3.000 DH par mois contre 2.000 DH. les internes et résidents bénéficieront en plus de la
couverture médicale Autre point, celui de la revalorisation de l’indemnité de garde et de l’astreinte à
partir de la 3e année. Ce sont les internes contractuels et intégrés au ministère qui bénéficieront de cette
revalorisation. Pour les autres, un projet de décret devra voir le jour pour leur intégration.
Difficultés au ministère
de la santé pour affecter les médecins spécialistes. L’équilibre entre les besoins des régions et les
contraintes familiales des femmes mariées (deux tiers de l’effectif) ne semble pas être trouvé. Plusieurs de
ces femmes médecins envisagent de quitter la fonction publique. La France organise pour la 2eme fois un concours
ouvert aux médecins spécialistes marocains.
Prise en charge totale des maladies chroniques : La CNSS
s’est engagée à prendre en charge les maladies chroniques et graves à 100%. Ils sont 54 000 à être dans ce
cas de figure.
Soins aux enfants Le Maroc hérite à nouveau d'une mauvaise note sur un classement mondial
relatif aux soins de santé dispensés aux enfants. L'ONG «Save the Children», organisation basée aux Etats-Unis,
classe le Maroc à la 17e position par rapport à 55 pays en voie de développement. Dans un rapport rendu public mardi
dernier, cette ONG affirme qu'au Maroc, 47% des enfants âgés de moins de 5 ans sont privés des soins de santé de
base.
La liste des médicaments remboursés est passée de 1990 à 2497.
{mospagebreak title=Mauvaises
habitudes des marocains} Mauvaises habitudes des marocains : AnnéeNombre de chichas fumés26
millions2006Nombre de cigarettes fumées14.5 Milliards2007Estimation nombre de joints fumés1.7 Milliards2005Abus
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d’alcool2% de la population2006Dépendance à l’alcool1,4% de la population2006Abus substances
toxiques3% de la population2006Dépendance des substances toxiques2.8% de la population2006 {mospagebreak
title=Protection sociale au Maroc} Protection sociale au Maroc : Nombre d’assurés (AMO)7.8 millions4.6 pour le
privé CNSS 3.2 pour le public CNOPS2007Recettes cotisations AMO2.5 Milliards de DH2007Médecins / 100 000
habitants62007 La CNSS couvre :
70% des soins dans une clinique privée90% des soins dans un hôpital public La
CNOPS (fonctionnaires) couvre :
85% des couts des soins quel que soit l’établissement de soin {mospagebreak
title=Maladies} Maladies : Nombre de séropositifs20 0002007Nombre de cancer /an (Le pourcentage des cas dans la
population)40 0007.1%2007Des adultes sont hypertendus 33,6%2007 {mospagebreak title=Santé mentale} Santé
mentale : Une enquête réalisée au Maroc en collaboration avec l’OMS sur un échantillon de 6.000 individus de
plus de 15 ans. Les résultats sont alarmants:49%Au moins un trouble mental mineur récurrentInsomnie, dépression,
angoisse, anxiété et tics nerveux26,5épisode dépressif majeurTristesse de l’humeur, perte de l’énergie,
fatigue excessive, perte d’intérêt et de plaisir, idées suicidaires9%troubles d’anxiété(le trouble le plus
répandu au Maroc) {mospagebreak title=Famille} Famille :
2007Avortement13% de la mortalité maternelle (soit 227
morts pour 100.000 naissances)Coût : entre 1.000 à 10.000 DH (fonction de l’âge de fœtus)Maternité1.500
femmes décèdent en donnant la vie200.000 accouchements se font sans l’assistance de personnel formé16.000
bébés meurent avant d’atteindre l’âge d’un mois5% des enfants meurent avant 5 ans (insuffisance
soins, malnutrition)Fécondité2,5 d’enfant par femme en 2004 (6 en 1980)Contraception63% en 2004, contre
19% en 1980 {mospagebreak title=Infrastructure (chiffres 2008)} Infrastructure (chiffres 2008) :
Nombre d'hôpitaux au Maroc130
Dont 35 spécialisés
Et 95 généralistesCapacité des hôpitaux marocains26 452
litsNombre de médecins17 188Dentistes3.300 dans le privé inscrits à l’Ordre et près de 250 dans le public.Pour
pouvoir déterminer le nombre exact des dentistes, il est prévu une procédure d’inscription au tableau de
l’Ordre à partir de 2011 {mospagebreak title=RAMED :} RAMED :
Régime d’assistance médicale pour
les personnes démunies (l’assurance des pauvres) permet d’avoir des soins gratuits
Les personnes
éligibles à ce régime, estimées à 8,5 millions de personnes (soit 28% de la population). -les pauvres (4 millions
d’indigents absolus) -les vulnérables (4,5 millions) => devront participer financièrement. La contribution
annuelle de ces bénéficiaires sera de 120 DH par personne, dans la limite d’un plafond de 600 DH par
ménage, Les personnes éligibles ne doivent bénéficier d’aucun régime d’assurance maladie
obligatoire de base ou de tout autre couverture médicale de base, soit en qualité d’assurés ou
d’ayants droit. Elles ne doivent pas non plus disposer de ressources suffisantes pour faire face aux dépenses
des soins.
Les bénéficiaires auront droit aux prestations médicalement disponibles dans les hôpitaux publics, les
centres de santé et les services sanitaires relevant de l’Etat. En cas d’urgence, le patient est pris en
charge à l’hôpital. Coût global de la prise en charge, il est estimé à 2,7 milliards de DH. Pour le financement de ce
régime.
Le postulant doit répondre à au moins 2 des3 critères d’éligibilité. En milieu urbain, Il doit
résider dans une commune dont le taux de pauvreté, calculé sur la base des indicateurs de pauvreté définis par le
Haut commissariat au plan, est supérieur ou égal à 30%. Il doit disposer d’un revenu annuel inférieur à 5.650
DH par personne composant le ménage après pondération du revenu déclaré, y compris les transferts, par des
variables socio-économiques du ménage. Avoir un score de conditions socio-économiques, calculé sur la base
de variables liées aux conditions de vie du ménage, inférieur ou égal à 11.
En milieu rural, Le demandeur doit
avoir un score patrimonial inférieur ou égal à 70 par personne composant le ménage. Le score des conditions socioéconomiques, doit être inférieur ou égal à 6.
Les différentes variables ainsi que les méthodes de calcul seront
définies par arrêté conjoint des ministres de la Santé, de l’Intérieur et des Finances.
Identification:
L’identification des bénéficiaires se fait sur la base d’un formulaire rempli par les chefs de famille (un
des époux) qui doivent fournir des informations sur la composition des ménages, le nombre de personnes à charge
outre les biens et revenus dont ils disposent. En cas d’empêchement ou d’incapacité du chef de la
famille, un des enfants âgés au moins de 18 ans le remplace. Le postulant doit déposer sa demande auprès de
l’autorité administrative locale compétente selon son lieu de résidence, établi sur un formulaire accompagné
des documents justificatifs.
Comment bénéficier du Ramed: Le modèle du formulaire de demande et la liste des
documents l’accompagnant sont définis par arrêté conjoint des autorités gouvernementales chargées de
l’intérieur, des finances, de l’agriculture et de la santé. Après vérification des documents et éléments
d’informations fournis, l’autorité administrative locale délivre au postulant un récépissé portant le
numéro et la date de dépôt de la demande. C’est la commission permanente locale qui doit trancher dans un
délai maximum de 15 jours. Une autre précision: le récépissé ne confère pas au postulant la qualité d’éligible
au régime d’assistance médicale. Mais, il permet à son détenteur l’accès aux soins d’urgence,
en attendant la réunion de la commission et la délivrance de la carte. Sa durée de validité ne peut excéder 3 mois.
Procédure: C’est la commission permanente provinciale, présidée par le gouverneur, qui instruit les
dossiers. Pour sa part, l’Agence nationale de l’assurance maladie (Anam) établit les cartes Ramed dont
la validité est de 2 ans pour les plus pauvres et une année pour les personnes vulnérables. Seules les personnes
jugées «vulnérables» vont payer un montant à hauteur de 120 DH par personne sans dépasser 600 DH par famille.
Pour les indigents absolus, c’est la gratuité totale (carte et soins) et ce sont les communes qui paient. Cette
contribution est fixée à 40 DH par personne bénéficiaire et par an.
Qui va gérer? L’autorité administrative
transmet les formulaires de demande, accompagnés des documents justificatifs, à la commission permanente locale
dans un délai maximum de 15 jours. Cette commission est instituée dans le ressort territorial de chaque caïdat,
annexe administrative ou pachalik d’une ville non découpée en annexes administratives. En cas de fraude,
fausse déclaration ou contrefaçon pour bénéficier des prestations, le président de la commission permanente locale
informe le président de la commission permanente préfectorale ou provinciale qui doit diligenter une enquête pour
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s’assurer de la véracité des informations fournies. La commission comprend des représentants locaux, des
autorités gouvernementales chargées des finances, de la santé et de l’agriculture, un représentant de
l’entraide nationale et le président du conseil communal concerné ou son représentant.
Carte d’assistance médicale: Ce document est remis aux intéressés par l’autorité administrative
locale. La durée de validité de la carte est de 2 ans pour les personnes reconnues en situation de pauvreté et
d’un an pour les personnes reconnues en situation de vulnérabilité. Pour cette dernière catégorie, le
renouvellement de la carte se fait à l’expiration de la première année de la période d’éligibilité. Et en
cas de refus, le procès-verbal doit comporter notamment les motifs du rejet. Lesquels sont notifiés par l’autorité
locale à la personne concernée, à sa demande. La commission permanente locale se réunit au moins deux fois par
mois et chaque fois que le nombre des demandes l’exige. Les personnes reconnues éligibles au Ramed auront
leurs cartes délivrées par l’Agence nationale de l’assurance maladie (Anam) dans un délai maximum de
30 jours à compter de la réception des listes. Par ailleurs, les établissements privés à but non lucratif hébergeant des
orphelins, des enfants abandonnés ou des adultes sans famille, doivent être dûment autorisés par
l’administration conformément aux dispositions de la loi n°14-05 relative aux conditions d’ouverture des
établissements de protection sociale et de leur gestion.
C’est quoi une personne «vulnérable»? Sont reconnues en situation de vulnérabilité, les personnes
résidant dans le milieu urbain dont le revenu pondéré est supérieur à 3.767 DH par personne et par an et inférieur ou
égal à 5.650 DH par personne et par an et les personnes résidant en milieu rural dont le score patrimonial est
supérieur à 28 et inférieur ou égal à 70. Les bénéficiaires procèdent au versement du montant de la contribution
partielle annuelle au profit de l’Anam à un compte spécifique ouvert auprès de la trésorerie générale du
Royaume. A la fin de chaque trimestre, l’agence procède au virement de l’ensemble des contributions
perçues au compte d’affectation spéciale intitulé «Fonds spécial de la pharmacie centrale».
Quel recours en
cas de refus? En cas de refus, le procès verbal doit comporter les motifs de ce refus conformément à la loi. Ces motifs
sont notifiés par l’autorité locale à la personne concernée, à sa demande. Le refus peut faire l’objet de
recours devant la commission permanente préfectorale ou provinciale. Toute demande de recours doit être
déposée, dans un délai maximum de 2 mois suivant l’affichage des listes, auprès de l’autorité locale
compétente qui la transmet à la commission préfectorale ou provinciale.
Informatisation pour éviter les fraudes: Un travail de fourmi. L’autorité locale procède à la vérification des
documents fournis (formulaire, photocopie de la CIN, photos, certificats, attestations…). Les données sont
informatisées pour éviter «les erreurs». Plus tard, le postulant recevra un récépissé portant le numéro et la date de
dépôt. Un registre spécial consigne les éléments d’information sur les récépissés délivrés aux postulants.
Comment vérifier le revenu? Le formulaire que le bénéficiaire doit remplir précise en détail la préfecture, la
province et la commune, en plus de l’état civil du bénéficiaire et la déclaration des revenus par rapport au
demandeur lui-même ou sa famille. Le formulaire doit être rempli avec exactitude puisque les autorités se basent sur
ce document pour donner leur accord ou refus.
Les indicateurs: En milieu urbain: plusieurs éléments sont pris en compte tels que le nombre de personnes par
pièce, les éléments de confort (eau, électricité, équipements sanitaires, mode d’évacuation des eaux usées,
téléphone) ou encore les moyens de transport personnels. En milieu rural, sont pris en compte les terrains agricoles
exploités, le cheptel, le poulailler, le matériel agricole et de transport, les moyens de transport personnels,
l’équipement téléphonique et sanitaire.
Le revenu pondéré du ménage est obtenu par l’addition du revenu déclaré et du même revenu déclaré
multiplié par la somme des coefficients de pondération afférent au postulant. Le revenu pondéré par personne est
égal au revenu pondéré du ménage divisé par la taille du ménage. Toutefois, il est divisé par 1,3 si le ménage est
composé d’une seule personne et par 2,2 s’il est composé de deux personnes.
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title=Don de sang} Don de sang : Le manque de régularité chez les donneurs provoque une carence en sang à certaines
périodes de l’année. «L’été et le mois de Ramadan sont les périodes les plus creuses pour la collecte
du sang». Seulement 20% des donneurs ont récidivé en 2007 et ont fait acte de générosité et le nombre de donneurs
ne dépasse guère les 1,2% des donneurs potentiels (la norme de l’Organisation mondiale de la santé qui est de
5%). Généralement, toute personne en bonne santé appartenant à la tranche d’âge entre 18 et 60 ans peut
donner son sang. La fréquence des prélèvements de sang ne doit pas être supérieure à 5 fois par an pour les hommes
et 3 fois par an pour les femmes. L’intervalle entre deux prélèvements doit être égal à 2 mois au moins pour les
hommes et 3 mois au moins pour les femmes. Les personnes qui ne peuvent pas donner leur sang sont notamment les
sujets souffrant de néphropathies, diabète, hépatite, ulcère, Sida et cancer. Mais également les toxicomanes par voie
intraveineuse et les personnes ayant séjourné en zone impaludée Chiffres clefs Le corps humain contient environ 4 litres
de sang chez l’homme et la femme. Quand un patient en perd 40%, sa vie est en danger. Un prélèvement est
compris entre 420 et 470 millilitres, ce qui représente 7% du sang de l’organisme.Le système national de
transfusion sanguine est composé de 16 centres régionaux, de 13 banques de sang et de 24 antennes qui sont sous la
dépendance du Centre national de transfusion sanguine. Le risque d’infection par le VIH est estimé à 1
transfusion sur 4 millions. Types de don Don de sang total: Une quantité de 400 ml de sang est prélevée dans une
poche contenant une solution anticoagulante. Le prélèvement dure environ 10 à 15 minutes.Don de plasma: Le sang total
est prélevé à l’aide d’un appareil d’aphérèse qui sépare le plasma des globules rouges et des
plaquettes. Le plasma est récupéré dans une poche de prélèvement, les globules rouges et les plaquettes sont
retournés au donneur. Ce type de don dure environ 45 minutes et chaque individu peut donner jusqu’à 20 fois par
an avec un intervalle de 2 semaines. La quantité prélevée est de 600 ml.Don de plaquettes: Le même procédé que le
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don du plasma. Les plaquettes sont récupérées dans une poche et les globules rouges et le plasma sont retournés au
donneur. Ce don dure environ 2 heures. Chaque individu peut donner 5 fois par an avec un intervalle obligatoire de 8
semaines. La quantité prélevée est de 600 ml.Don autologue: Il est possible dans des circonstances particulières (en
cas d’intervention chirurgicale programmée à une date précise) de se faire transfuser par son propre sang. Il est
généralement possible de prélever jusqu’à 2 unités (400 ml) de sang total au cours des 48 heures qui précèdent
l’opération. A savoir Le sang est gratuit quand on le donne mais pour l’acquisition les malades devront
débourser quelque 360 DH par poche. Ce tarif fixé par voie réglementaire permet de couvrir seulement une partie des
frais de la poche, des analyses, de la séparation et du stockage du sang. Le prix réel avoisine les 800
DH. {mospagebreak title=Psychiatrie} Psychiatrie : sychiatrie: 1.900 lits pour 30 millions d’habitants L’état
de la santé mentale au Maroc est alarmant! Ce constat n’est pas nouveau. Plusieurs enquêtes ont dressé un
bilan pour le moins sinistre. La dernière en date remonte à 2007. Les carences :Insuffisance des lits (1900 lits pour tout le
pays)Absence de cellules d’écoute ou Cherté des médicaments.
Qu’en est-il du budget?
Le ministère de la Santé réserve à peine 1%, soit 10 fois moins que le seuil fixé par l’Organisation mondiale de la
santé (OMS). Après plus d’un demi-siècle la psychiatrie a été et reste encore totalement marginalisée. En plus
des lits, le Maroc souffre d’un manque criant de personnel qualifié. C’est ainsi par exemple que
l’on compte à peine 750 psychiatres. Majoritairement concentrés à Casablanca. Même si la comparaison est
«déplacée», Genève a 500 psychiatres pour 120.000 habitants. Maroc mental
Les résultats de l’enquête nationale de 2007 sur la santé mentale ayant porté sur un échantillon composé de
6.000 personnes de 15 ans et plus. Il en ressort que :Un Marocain sur 4 a déjà souffert de dépression. 2,7 millions de
Marocains souffrent de troubles anxieux2% des Marocains présentent des symptômes de paranoïa.1 million souffrent de
phobie sociale. 1,8 million de Marocains ayant des troubles obsessionnels compulsifs, post-traumatiques, schizophrénie
(300.000), alcoolisme...
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