Dimanche 22 mai 2016 Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3 Emprunt obligataire de l’état : Le gouvernement fixe de nouvelles modalités (El Watan) ......................................................................................................................... 3 FMI : l’Algérie en mesure de faire face au choc pétrolier .......................................... 4 Nécessité d'un modèle énergétique diversifié pour répondre à la hausse de la consommation ............................................................................................................. 6 Journée de l’étudiant : LE FCE plaide pour le « knowledge economy» (Algérie Eco) ..................................................................................................................................... 7 Partenariat université- Entreprise : Les meilleures thèses doctorales distinguées (El Moudjahid) .................................................................................................................. 9 SOUTIEN À LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE : Le FCE se met pleinement de la partie (L’Expression) ............................................................................................ 10 Université-entreprise : la synergie d’impose (L’Econews)....................................... 11 Ouverture d’universités privées : Gratuité de l’enseignement Principe intangible (El Moudjahid) ................................................................................................................ 12 L’économie algérienne dans l’attente d’un nouveau cap (Algérie Eco) ................... 14 Amélioration du climat des affaires : nouvelles mesures pour les produits importés (Algérie Eco) ............................................................................................................. 15 Le projet de loi organique des lois de finances bientôt soumis au gouvernement (APS)......................................................................................................................... 16 Douanes : Application du tarif à 10 chiffres (Algérie Eco) ...................................... 17 30 diplômés pour Général Emballage (l’Econews) .................................................. 18 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 19 Banque extérieure d'Algérie : nette hausse du bénéfice en 2015 (APS) ................... 19 Emprunt obligataire : plus de 50 milliards DA collectés par la BEA ....................... 20 Réserves en or : l’Algérie première de l’Afrique (Algérie Eco) ............................... 21 Les matières premières prises dans les aléas du pétrole et du dollar ........................ 21 Un dispositif spécial de contrôle du marché durant le Ramadhan et la saison estivale ................................................................................................................................... 23 Coopération ......................................................................................................................................................... 25 190 hommes d'affaires britanniques à Alger (Le quotidien d’Oran) ........................ 25 Sir Sherard Cowper-Coles président d’honneur du conseil d’affaire AlgéroBritannique ................................................................................................................ 27 Jean-Pierre Chevènement : «Dissiper les malentendus» (El Moudjahid) ................. 27 Veille ..................................................................................................................................................................... 28 2 A la une Emprunt obligataire de l’état : Le gouvernement fixe de nouvelles modalités (El Watan) Le gouvernement a légèrement revu les modalités et les conditions d’émission de l’emprunt obligataire national baptisé «Emprunt national pour la croissance économique». L’arrêté ministériel du 28 mars a été modifié et complété par un deuxième, signé par le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, et publié au Journal officiel n°27. Le premier changement opéré concerne l’émission de nouveaux titres de valeurs différentes. «Les obligations matérialisant l’emprunt (…) sont émises en coupures de 10 000 DA de 50 000 DA) et d’un million de dinars pour chacune des maturités de 3 ans et de cinq 5 ans», stipule l’article 2 de l’arrêté du 28 mars modifié, fixant les conditions d’émission par le Trésor public d’un emprunt national. L’émission de titres de 10 000 DA l’unité pour les particuliers et d’un million de dinars pour les gros épargnants vise nettement à attirer davantage de souscripteurs. Car avec des obligations de 50 000 DA, d’aucuns ont jugé ce montant trop élevé vu les faibles capacités d’épargne des ménages, expliquait récemment le PDG du CPA, Omar Boudieb. Parmi les médications apportées, l’officialisation de l’élargissement de l’opération de souscription aux agences d’assurance. Désormais, les souscriptions sont reçues auprès des caisses de placement, à savoir la Trésorerie centrale, la trésorerie principale, les trésoreries de wilaya, les recettes d’Algérie Poste, les agences bancaires ainsi que les succursales de la Banque d’Algérie et les agences directes d’assurance, selon le nouveau texte. Ces organismes bénéficient par ailleurs de la part du Trésor d’«une commission de placement de 1% du montant en capital effectivement placé ou pris ferme au dernier jour de la période de souscription». Lancé le 17 avril, l’emprunt obligataire de l’Etat est ouvert à la fois aux particuliers et aux entreprises. Les obligations sont assorties de deux taux d’intérêt fixés en fonction du délai de remboursement : les obligations à 3 ans avec un taux d’intérêt de 5% et celles à 5 ans avec un taux d’intérêt de 5,75%. S’agissant de la durée de souscription, elle est fixée à 6 mois, mais la période pourrait être écourtée, si le seuil fixé est atteint. Environ 6000 sites et centres de souscription ont été mobilisés à travers le territoire national, un nombre appelé à augmenté avec l’élargissement du dispositif aux 3 agences des compagnies d’assurance. Ce dispositif vise «la mobilisation des ressources disponibles et dormant dans les tiroirs» pour le financement des projets d’investissement et économiques de l’Etat, a déclaré récemment le ministre des Finances. En moins deux ans, l’Algérie, dont l’économie est peu diversifiée, a perdu 70% de ses revenus pétroliers dans le sillage de la chute des prix du pétrole sur le marché international, qui a débuté à la mi-2014. Les hydrocarbures rapportent au pays plus de 95% de ses revenus extérieurs et contribuent pour 40% au budget de l’Etat. FMI : l’Algérie en mesure de faire face au choc pétrolier Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué, jeudi, que l’Algérie avait la possibilité de mener l’ajustement au choc des prix de pétrole qui jusqu’ici n’a eu qu’un effet limité sur la croissance économique. "Jusqu’à présent, le choc des cours du pétrole n’a eu qu’un effet limité sur la croissance économique", souligne le FMI dans son rapport annuel sur l’économie algérienne, établi suite aux consultations de 2016 au titre de l’article IV de ses statuts. "Grâce aux marges accumulées par le passé, l’Algérie a la possibilité de mener l’ajustement au choc d’une manière progressive et de reconfigurer son modèle de croissance" malgré "la détérioration des soldes budgétaires et extérieurs", précise cette institution multilatérale. Le FMI avait salué en avril dernier les nouvelles orientations du gouvernement en matière de croissance qui s’appuient sur l’efficience budgétaire, la mobilisation des ressources locales et l’élargissement de l’assiette fiscale sans augmenter les taux d’imposition. Les prévisions de croissance du FMI laissent entrevoir une amélioration jusqu’en 2021 malgré la baisse des cours de brut qui semble se maintenir dans la durée. En 2015, le PIB réel a progressé de 3,9%, selon le FMI qui table sur une croissance de 3,4% en 2016 et de 2,9% en 2017. La croissance rebondira à partir de 2019 pour atteindre 3,4% en 2021. Le secteur des hydrocarbures qui a renoué avec la croissance en 2014, après deux années de contraction, va maintenir cette tendance haussière durant les cinq prochaines années, prévoit le Fonds. Le déficit budgétaire qui a doublé en 2015 pour s’établir à 16% du PIB sous l’effet de la baisse des recettes hydrocarbures se réduira progressivement durant les cinq prochaines années pour atteindre 5,3% en 2021. 4 Les IDE et la production hydrocarbures attendus à la hausse L’inflation s’est établie à 4,8% en 2015, et devrait baisser à 4,3% en 2016 et maintenir cette tendance baissière jusqu’au en 2021 où elle devrait se situer autour de 4%, selon les mêmes projections. Les réserves de change, tout en restant élevées, ont diminué de 35 milliards de dollars en 2015, pour s’établir à 143 milliards de dollars après avoir culminé à 192 milliards de dollars en 2013. Le niveau de la dette extérieure demeure très bas. Selon les mêmes anticipations, la production des hydrocarbures devrait amorcer une hausse à partir de l’année en cours à 145 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) et préserver la progression jusqu’en 2021 à 163 millions de Tep. Les exportations pétrolières suivront cette tendance haussière et devraient augmenter à 1,3 million de barils/jour en 2018. Les investissements directs étrangers devraient s’inscrire à la hausse en 2016 à 1,4 milliard de dollars contre -0,7 milliard en 2015 et devraient progresser à 3,6 mds de dollars en 2021. Assainissement soutenu des finances publiques Le FMI suggère, par ailleurs, de rétablir les équilibres macroéconomiques, et de mener un assainissement soutenu des finances publiques à moyen terme. Ces mesures doivent également être accompagnées de réformes structurelles pour diversifier l’économie. Pour cela il faudra, selon le FMI, maîtriser les dépenses courantes, poursuivre la réforme des subventions tout en protégeant les populations pauvres, mobiliser davantage de recettes hors hydrocarbures, accroître l’efficacité des investissements publics et renforcer le cadre budgétaire. Aussi, les auteurs du rapport encouragent l’Algérie à augmenter le recours à l’émission de titre d’emprunts nationaux pour faire face à la diminution rapide de l’épargne budgétaire. Le Fonds évoque des "réformes clés" qui aideraient l’Algérie à s’affranchir des hydrocarbures comme l’amélioration du climat des affaires, le développement du marché des capitaux et une grande souplesse du marché du travail qui devrait aligner compétences produites par le système éducatif sur les besoins du secteur privé. Abordant la politique monétaire, le FMI relève que la Banque d’Algérie "s’adapte de manière appropriée à l’évolution des conditions de liquidités" en réactivant ses instruments de refinancement et en renforçant ses capacités de prévision et de gestion des liquidités. Une plus grande flexibilité du taux de change faciliterait l’ajustement au choc des cours du pétrole, soutient le FMI qui relève, par ailleurs, que le secteur bancaire algérien est dans son ensemble bien capitalisé et rentable. 5 Nécessité d'un modèle énergétique diversifié pour répondre à la hausse de la consommation L'Algérie doit construire un modèle énergétique diversifié et basé sur l'efficacité et la performance pour pouvoir, à la fois, satisfaire une demande interne en hausse et maintenir ses volumes d'exportation en hydrocarbures, ont souligné, samedi à Alger, des spécialistes en énergie. Intervenant lors d'un colloque organisé par l'Association des ingénieurs d'Etat diplômés de l'Institut algérien du pétrole (AIEDIAP), portant sur la transition énergétique et le développement durable, ces experts ont mis l'accent sur la nécessité pour l'Algérie de développer un mix énergétique incluant toutes les sources potentielles fossiles et renouvelables du pays. Dans cette optique, l'expert Kamel Aït Cherif a relevé l'importance de la mise en place d'un nouveau modèle de consommation énergétique en Algérie axé sur deux éléments essentiels qui sont l'efficacité énergétique et l'économie de l'énergie, dans un contexte marqué par la chute des prix du pétrole et la réduction des volumes d'hydrocarbures exportés en raison de la croissance de consommation interne. Selon des chiffres avancés par ce spécialiste, la consommation algérienne en énergie primaire a plus que triplé en l'espace d'une décennie pour s'établir à 58 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2015 contre 17 millions de tep en 2005. De même, la consommation interne en produits pétroliers a atteint 18 millions de tonnes en 2015 dont 80% constitués de carburant. Commentant ces données, M. Aït Cherif a jugé urgent de mettre en œuvre des mécanismes d'optimisation de la consommation d'énergie et de réduire les pertes et le gaspillage. Outre les dispositifs d'efficacité énergétique dans les secteurs énergétivores comme le bâtiment, l'industrie et les transports, la revalorisation et le recyclage de certains produits énergétiques utilisés pourrait constituer un important levier pour économiser l'énergie, selon cet expert. Il s'agit, entre autres, des huiles et lubrifiants usagés, des pneus usés et des produits plastiques tels que les sachets, a-t-il indiqué, ajoutant que l'Algérie est le 5ème consommateur mondial de sachets plastiques avec un volume de sept (7) milliards d'unités utilisées par an. De son côté, Sidi Mohamed Baghdadli, expert et ancien cadre de Sonatrach, a mis en exergue la dimension du développement durable dans la transition énergétique de l'Algérie. Selon lui, l'Algérie doit adopter un nouveau modèle énergétique diversifié mais qui soit aussi axé sur le développement durable, notamment le respect de l'environnement. 6 Présent à cette rencontre, le P-dg de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, a suggéré un" retour à la réalité des prix" de l'énergie, en particulier de l'électricité, en vue de pouvoir soutenir les investissements destinés à augmenter les capacités de production, mais aussi améliorer l'efficacité énergétique et réduire le gaspillage. M. Boutarfa a rappelé, dans ce contexte, que la consommation nationale d'électricité a connu un certain ralentissement suite à la hausse de la tarification opérée au milieu des années 1990. S'agissant du programme national de développement des énergies renouvelable, il a admis que le solaire photovoltaïque, qui constitue le plus gros de ce programme, ne réglerait qu'un tiers de la problématique. D'où la nécessité d'explorer d'autres solutions comme l'efficacité énergétique. Même l'optimisation de l'efficacité énergétique nécessite d'importants investissements pour la rénovation et l'acquisition de nouveaux équipements surtout dans l'industrie, a-t-il observé. De son côté, l'ancien P-dg de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, a mis l'accent sur la nécessité d'élaborer un plan d'aménagement énergétique du territoire par la définition d'objectifs de rentabilité économique dans les futurs raccordements des régions en électricité et en gaz naturel, ajoutant qu'une telle démarche contribuera à assurer un meilleur équilibre du développement local. "Jusqu'à présent, la distribution de l'énergie dans les régions se fait sur la base de critère sociaux et sans planification économique préalable", a-t-il constaté. Par ailleurs, l'économiste et ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, a insisté sur la bonne gouvernance et sur une approche intersectorielle pour une meilleure performance du modèle énergétique. Journée de l’étudiant : LE FCE plaide pour le « knowledge economy» (Algérie Eco) Le Forum des Chefs d’Entreprise (FCE) anime aujourd’hui à l’hôtel Méridien d’Oran la deuxième édition de la Journée sur la Relation Entreprise/Université sous le thème générique « Compétitivité des entreprises et Recherche développement - un exemple de partenariat : Recherche en entreprise et thèse en entreprise ». Organisé, sous le haut patronage du président de la république, du premier ministère et en étroite collaboration avec le Ministère de l’Enseignement 7 Supérieur et de la Recherche Scientifique, l’événement commémore le 60ème anniversaire de la Journée Nationale de l’Etudiant. Selon un communiqué du FCE « Cette rencontre est une occasion pour les chefs d’entreprise et la corporation des chercheurs d’échanger sur leurs attentes respectives et de développer une vision commune concernant la recherche scientifique et son rôle prépondérant et déterminant dans le développement économique et technologique et l’amélioration de la compétitivité des entreprises ainsi que sur le rôle de l’université dans la formation qualitative des étudiants pour améliorer l’employabilité des diplômés ». Le document précise qu’à cette occasion le « Prix FCE de la meilleure thèse de doctorat » sera attribué aux lauréats ; elle se distinguera également par la signature de conventions de partenariat par des entreprises membres du FCE et des Universités et Centres de Recherche ». Parmi les objectifs assignés à cette Journée, le communiqué indique qu’ « il s’agit d’amorcer le processus d’un partenariat solide entre l’entreprise et l’université/système de recherche et à préciser les contours d’une démarche pérenne articulée sur des objets et des objectifs concrets impliquant les deux parties ». En poursuivant « dans cette perspective, il faut s’appuyer sur des expériences réussies menées par des PME dynamiques ou par de grandes entreprises publiques et privées. Il faut capitaliser aussi sur les relations prometteuses universités-entreprises qui se sont développées ces dernières années ». A cet effet, il est question durant cette rencontre d’ « identifier les priorités par secteur, organiser la coopération dans un cadre formalisé et contractuel, mettre en place une gouvernance pour fédérer les ressources, coordonner les actions et évaluer les résultats, accompagner les transferts de savoirs et savoir-faire de l’université vers l’entreprise ». Pour l’entité patronale « l’Économie Fondée sur la Connaissance devient un accélérateur de cette transformation et un moyen de mise sous tension de l’université dans sa quête de légitimité et de notoriété ». C’est ainsi que le FCE plaide pour « la mise en place d’une stratégie de développement basée sur le knowledge economy fondée sur la créativité, la flexibilité, la rapidité, le networking et la qualité est aujourd’hui une nécessité pour l’Algérie. Les piliers retenus : éducation/formation, recherche-innovation, TIC, climat des affaires, sont considérés comme des moteurs pour la compétitivité des entreprises. Le tout doit être articulé sur la dynamique de la relation université-entreprise dans le cadre d’un système national d’Innovation (SNI) ». La journée se déroulera autour de plusieurs volets. Une séquence de conférences-débats et une séquence consacrée à la présentation des expériences et témoignages (chefs d’entreprise et chefs d’établissement ou laboratoires de recherche). On prévoit également « des rencontres B to B pour permettre de nouer des contacts, de finaliser des protocoles d’accord et de renforcer des accords précédents ». 8 Partenariat université- Entreprise : Les meilleures thèses doctorales distinguées (El Moudjahid) Avant de décerner le prix du FCE pour de la meilleure thèse doctorale au titre de l’année universitaire 2015-2016, le président du FCE, Ali Haddad, a appelé les Algériens à être solidaires de leur gouvernement et faire confiance à leurs responsables afin de parvenir ensemble à relever le défi et surmonter les difficultés économiques actuelles. Dans son intervention, devant les participants à la 2e édition de la journée entreprise-université, organisée par le FCE à l’occasion de la Journée nationale de l’étudiant, à l’hôtel le Méridien d’Oran, et placée, cette année, sous le thème «Compétitivité des entreprises et Recherche développement - un exemple de partenariat», Ali Haddad a estimé que les efforts déployés par l’ensemble des acteurs de la vie économique et sociale de notre pays doivent être unis, fédérés dans un mouvement qui doit tendre vers la quête des facteurs d’innovation, de compétitivité et d’attractivité de notre économie. Concernant cette rencontre, le patron de la plus importante organisation patronale du pays a expliqué qu’elle vise à enrichir un débat essentiel et nécessaire pour «assurer une bonne cohésion entre les finalités de notre système d’éducation-formation-recherche et les finalités des entreprises. Nous sommes de ceux qui croient fermement qu’il est possible que notre économie rejoigne rapidement le groupe des pays dits «émergents» pour peu que la collectivité nationale dans son ensemble veuille consentir l’effort nécessaire. Nous sommes convaincus que les capacités scientifiques nationales peuvent contribuer grandement à cet effort collectif, pour rattraper la distance qui nous sépare des nations émergentes», a affirmé Ali Haddad, qui estime que la connaissance scientifique, les compétences pratiques et technologiques et l’innovation doivent être placées au cœur de notre système productif. Le président du FCE a, par ailleurs, rappelé que l’un des principaux objectifs de l’action de son organisation est de «réaliser cette connexion, de construire un véritable partenariat entre l’université et l’entreprise, un partenariat durable et efficace». Il a souligné, à ce propos, que les premiers jalons d’une saine collaboration entre l’université et l’entreprise ont déjà été posés, grâce à la mise en place des comités mixtes avec, d’une part, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et, d’autre part, avec ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnels. Ceci vise à entretenir un processus permanent de concertation sur toutes les questions liées aux objectifs communs escomptés, a-t-il souligné. «Je suis personnellement et de très près l’évolution de cette relation et mon ambition est de parvenir à ce que, désormais, ce lien soit indissoluble, imbriquant étroitement les activités de nos entreprises et celles de nos universités et centres de recherche», a-t-il assuré. Concernant les prix du FCE décernés aux meilleurs thèses doctorales, il faut savoir qu’ils récompensent les travaux de recherche dont l’apport pour l’entreprise est avéré, s’agissant notamment l'introduction, de l’amélioration ou de la généralisation d’un procédé de fabrication, la 9 rationalisation du système de production, l’amélioration des systèmes de gestion. Sur six thèses nominées, quatre ont été sélectionnées et primées. Le premier prix, d’une valeur de 1.000.000 DA, est revenu à M. Bentrouche de l’université Mantouri de Constantine, pour sa thèse «Investigation sur l’application du plasma froid dans la stérilisation». Le second prix, d’une valeur de 600.000 DA, a été décerné à Belbahi Amine de l’université de Béjaïa, pour sa thèse «Étude et modélisation d’un précédé de pasteurisation et de conservation de Déglet Nour fraîche». Le troisième prix, d’une valeur de 400.000 DA, a été décerné à deux lauréats, Boumedi Iriqti Amar (Université de Boumerdès) pour sa thèse «Élaboration interactive des matériaux de composite», et Mme Boumehdi Fatma (École nationale d’informatique) pour sa thèse «SOA+D une méthode pour intégrer l’aspect décisionnel dans l’architecture orientée services». SOUTIEN À LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE : Le FCE se met pleinement de la partie (L’Expression) Ali Haddad réitère l'importance accordée par le Forum des chefs d'entreprise à l'université ainsi qu'à la recherche scientifique. Le Forum des chefs d'entreprise passe à la vitesse supérieure en soutenant la recherche et la création scientifiques. C'est ce qui s'est reflété jeudi dernier lorsque cette organisation patronale est passée à l'action en ratifiant des conventions avec plusieurs universités. La cérémonie de ratification a été organisée dans la wilaya d'Oran. C'est dans cette vision des choses qu'Ali Haddad intervient dans son discours en réitérant encore une fois l'importance accordée par le FCE à l'université, ainsi qu'à la recherche scientifique en affirmant explicitement que «ces premières actions soulignent l'importance capitale que le FCE accorde au partenariat Entreprise-Université». Sur sa lancée, il a ajouté qu'une telle relation devant rallier l'université au FCE ne sera ni première ni dernière en son genre. Bien au contraire, elle sera consolidée davantage. Il dira en ce sens que «le Forum des chefs d'entreprise est prêt à suivre de très près l'évolution de cette relation pour parvenir à créer un lien indissoluble, imbriquant étroitement les activités de nos entreprises et celles de nos universités et centres de recherche». Un tel rapport porte dans ses dimensions la durabilité dans les liens FCEUniversité. Là encore, Ali Haddad revient en explicitant une telle démarche inscrite dans la durée en soulignant que «l'un des principaux objectifs de l'action de notre organisation est de réaliser une connexion entreprise-université, de construire un véritable partenariat, durable et efficace entre les deux». Ce soutien à la recherche innovante, qui est selon Ali Haddad, plus que fondamental est appelé à être soutenu indéfectiblement et sans aucune condition par tous et sur tous les plans, en particulier sur le plan mobilisant les moyens financiers et autres moyens et outils matériels permettant à l'université et à la recherche scientifique de jouer un rôle de premier ordre dans la création bénéfique aussi bien pour la société que pour l'économie nationale. Une telle volonté s'est réellement traduite et mise en application 10 à l'occasion de la célébration à Oran de la Journée nationale de l'étudiant coïncidant avec le 19 Mai. Le Forum des chefs d'entreprise, ayant initié la tradition basant sur la reconnaissance à rendre aux chercheurs et créateurs, a primé jeudi dernier les premiers lauréats qui se sont illustrés dans leurs recherches doctorales lors de l'ouverture de la 2ème édition de la Journée «Entreprise-Université», organisée à l'occasion de la Journée nationale de l'étudiant. Au concours, six participants ont pris part en présentant six thèses. Quatre lauréats ont été primés. Le premier Prix d'une valeur de 1000.000 DA, est revenu à Lyes Bentrouche de l'université Mentouri de la capitale de l'Est, Constantine. Sa thèse consacre l'investigation sur l'application du plasma froid dans la stérilisation. Le deuxième Prix (600.000 DA) a été décerné à Belbahi Amine de l'université de Béjaïa. Celui-ci a brillé par sa recherche hautement technique et technologique consistant en «l'étude et modélisation d'un précédé de pasteurisation et de conservation de Deglet Nour fraîche». Le troisième Prix (400.000 DA) est revenu à l'université de Boumerdès représentée par Boumedi Irqti Amar qui a abordé la thèse portant sur «l'élaboration interactive des matériaux de composite. La gent féminine n'était pas en reste dans ces recherches ni encore moins des reconnaissances formulées par le Forum des chefs d'entreprise. En effet, l'Ecole nationale d'informatique représentée par Mme Boumehdi Fatma a brillé par sa thèse reposant sur une panoplie de mesures à prendre en compte dans le cadre de la «méthode pour intégrer l'aspect décisionnel dans l'architecture orientée pour services». Un tel procédé scientifique est baptisé au nom de SOA+D. Dans le sillage de ces hommages rendus aux chercheurs et créateurs algériens ayant suivi leurs études dans les écoles algériennes et formés par les universités algériennes, Ali Haddad, ne dissimulant pas son approbation et sa satisfaction entières, revient encore une fois en soulignant que «ces prix récompensent des travaux de recherche dont l'apport pour l'entreprise est avéré, s'agissant notamment de l'introduction, de l'amélioration ou de la généralisation d'un procédé de fabrication, la rationalisation du système de production, l'amélioration des systèmes de gestion». Université-entreprise : la synergie d’impose (L’Econews) La diversification de l’économie nationale passe inéluctablement par un travail en commun entre les formations et les entreprises, car il existe une relation directe entre l’une et l’autre. Cet objectif été au centre des débats 11 qui ont lieu ce matin à Oran lors de la rencontre organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) et le ministère de la Recherche scientifique à l’occasion de la journée nationale de l’étudiant qui coïncide avec le 19 mai. Organisée sur le thème de la «Compétitivité des entreprises et Recherche développement - un exemple de partenariat : Recherche en entreprise et thèse en entreprise », cette journée a été une occasion pour les responsables du FCE et du ministère de la Recherche scientifique d’évoquer les besoin des uns et les attentes des autres. Ainsi, le ministre de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique Tahar Hadjar a indiqué à cette occasion que l’université est prête à ouvrir plusieurs formations, mais, elle doit d’abord recenser les exigences du marché de l’emploi, pour ce faire, il a appelé les chefs d’entreprise à « identifier les profils nécessaires à leurs activités » et « nous sommes prêt à les former » a-t-il précisé. Toutefois, il a souligné la nécessité d’ouvrir les portes des entreprises aux jeunes étudiants pour faire des stages pratiques, pour mettre en œuvre leurs savoir-faire acquis en théorie. Pour le président du FCE, Ali Haddad, aestimé nécessaire, « cette cohésion est indispensable à la continuité du développement de notre économie, à sa croissance et à son émergence». Dans ce sens, il a exhorté les chefs d’entreprises à se rapprocher davantage des universités, des organismes de recherche et ceux de la formation professionnelle pour commencer à travailler ensemble. « Il est inacceptable que l’entreprise et notre système d’enseignement supérieur, de formation et de recherche continuent d’évoluer chacun de son côté», a-t-il souligné. Plusieurs conventions ont été signéeslors de la première édition de cette rencontre.D’autre seront signés à la fin de cette rencontre entre le FCE et quelques établissements de l’enseignement supérieur, des centres de formations et des entreprises de la wilaya d’Oran et de Tlemcen. Toutefois, ce genre d’actions reste insuffisant pour arriver à une synergie entre les deux parties. Car si la moitié de la matière grise formé dans nos université quitte le pays, pour trouver un emploi dans d’autres horizons, c’est parce que il n’y a pas de cohésion entre ce que l’université forme et ce dont le marché a besoin. Ouverture d’universités privées : Gratuité de l’enseignement Principe intangible (El Moudjahid) «Quatre dossiers pour l’ouverture d'universités privées en Algérie ont été déposés au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», a annoncé, jeudi dernier, à la presse, le ministre M. Tahar Hadjar. S’exprimant en marge de la deuxième journée consacrée à la relation entreprise-université, organisée à Oran par le Forum des chefs d'entreprise (FCE), Tahar Hadjar a fait savoir que ces quatre dossiers, qui sont toutefois «incomplets», ont été déposés au niveau du ministère. De ce fait, selon lui, 12 «il est encore tôt de se prononcer sur l'ouverture de la première université algérienne privée». Le ministre n’a pas omis de préciser le fait que d'autres investisseurs sont intéressés par ce créneau, mais que le nombre de demandes d’ouverture d’universités privées reste minime. Partant de là, il tiendra à rappeler que l’université privée ne va pas faire disparaître la gratuité de l’enseignement en Algérie. Celle-ci étant un droit garanti par la Constitution. En effet, un cahier de charges relatif à l’investissement dans l’enseignement supérieur avait été déjà élaboré par le ministère de tutelle, en 2014. Une commission chargée d’étudier et de délivrer des agréments aux instituts de formation privés avait été annoncée la même année. Les premiers groupes privés qui ont exprimé leur intention de fonder des universités privées sont l’Institut international de management (Insim), dont le PDG est le professeur Abdelhak Lamiri, ainsi qu’Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) et patron de l’ERTHB. Ce dernier a annoncé l’ouverture de la première université privée en Algérie, en partenariat avec la prestigieuse école française HEC. «C’est une action d’aide à l’étudiant algérien. On ne fera aucun bénéfice, on le fait bénévolement», a-t-il indiqué. Selon lui, cette université permettrait aux étudiants d’avoir les mêmes formations qu’à l’étranger, tout en restant dans leur pays. Concernant les frais d’enseignement, Ali Haddad a précisé qu’effectivement, il y avait des coûts qui ne peuvent pas être réduits. Abordant, d'autre part, le financement des laboratoires de recherche scientifique partant de la situation financière actuelle du pays, le ministre a insisté sur une meilleure exploitation des moyens existants, déclarant qu’«il n'est plus question de gaspiller, mais d'investir dans l'essentiel». En effet, la tutelle a proposé aux établissements universitaires, à savoir des universités, laboratoires et centres de recherche, de soumettre des services commerciaux rentables. Cela peut se faire, à travers la conclusion de contrats avec des ministères, institutions et organismes publics et privés, pour leur fournir des services purement commerciaux, parallèlement à ses tâches principales. Et l’arrêté ministériel n°353 a bien défini la nature des services commerciaux autorisés. Il s’agit de réaliser des études, recherches, analyses d’affaires ainsi que d’organiser et d’encadrer des conférences, des séminaires, des forums et des journées d’étude, en plus d’offrir des assistantes techniques et des conseils dans le domaine de la pédagogie, tout en menant des expertises et des conseils scientifiques. Outre la préparation des documents, la conception des méthodes scientifiques et éducatives, et la fourniture des services de transcription et d’impression figurent dans la liste des services autorisés. Les universités sont également appelées à publier et à imprimer des magazines et des revues scientifiques, techniques et pédagogiques, et à rendre leurs espaces disponibles pour l’organisation des activités scientifiques, pédagogiques, culturelles et des cours de formation et de perfectionnement, des concours, des examens et tests professionnels. Les 13 universités sont aussi autorisées à vendre directement leurs produits finis. Le même arrêté ministériel a aussi prescrit clairement les modes d’allocation des ressources financières provenant de ces services commerciaux, ainsi que les méthodes de leur distribution. Le trésor de l’université en bénéficiera de 25%, l’unité d’enseignement et de recherche qui ont accompli le service auront 5%, afin d’améliorer leurs conditions d’emploi, alors que 15% iront au Fonds national de la recherche scientifique. L’économie algérienne dans l’attente d’un nouveau cap (Algérie Eco) Sans cap et sans pilote, l’économie algérienne navigue à vue. Elle fonde ses espoirs sur le nouveau modèle économique que le premier ministre avait promis de rendre public, dans le courant du mois d’avril 2016. La seconde quinzaine du mois de mai est largement consommée, mais rien n’a encore filtré de ce document stratégique, sensé donner de la vision et une nouvelle dynamique à une économie en panne. Si le contenu venait à leur convenir, ce nouveau modèle de relance économique pourrait dissiper la méfiance et susciter davantage d’enthousiasme chez les investisseurs, que l’absence de visibilité économique -mais aussi politique- a quelque peu refroidi. Et on peut les comprendre. Il y a en effet des questions essentielles que tout promoteur d’investissement se pose, quand il s’agit d’investir ou de gérer du mieux possible, leurs affaires et la plus importante d’entre elles concerne précisément cette visibilité économique, qui fait défaut dans notre pays, où la législation des affaires est incomplète, souvent contradictoire et parfois même sujette à de brutaux changements. Aucune des stratégies économiques proposées par les gouvernements précédents n’ayant réussi à y prendre corps, l’Algérie n’a jamais pu avoir une politique économique à moyen et long terme à la mesure des enjeux. De ce fait, son économie vogue sans cap et sans pilote appropriés, au gré des lois de finances annuelles et complémentaires imposées, depuis ces quinze dernières années, comme uniques référents de politique économique. A cette absence de visibilité économique, il faut ajouter les réactions souvent versatiles des autorités publiques, la concurrence déloyale, exercée par le marché informel et plus globalement, le climat des affaires peu motivant, auquel les autorités politiques algériennes n’ont jamais pu remédier, en dépit des promesses récurrentes. La rareté des Conseils des Ministres consacrés aux grandes préoccupations économiques et le mutisme des membres du gouvernement sur la question 14 centrale de l’orientation doctrinale de notre économie, ne sont évidemment pas faits pour arranger les choses. Ces manquements se traduisent dans les faits par un profond malaise, qui affecte le moral de la population dans son ensemble, mais plus gravement encore, celui des opérateurs économiques tétanisés par ce subit relâchement, en matière de gouvernance. Les chefs d’entreprises, les promoteurs d’investissements et les maîtres d’ouvrages aussi bien publics que privés, étaient de ce fait nombreux à souscrire à l’idée d’un débat national, susceptible de donner un sens à la politique économique du gouvernement. Cette demande de clarification consensuelle n’ayant jamais été satisfaite, les hommes d’affaires en sont arrivés à s’accrocher au moindre espoir de renouveau, parmi lesquelles cette promesse d’un nouveau modèle économique, formulée par l’actuel premier ministre Abdelmalek Sallal. Bien qu’ayant peu d’espoir d’en voir la couleur, ils souhaiteraient qu’à travers ce document, qui devait être publié en avril dernier, soient apportées des clarifications à leurs préoccupations relevant, pour certaines, de la doctrine économique (veut-on rester dans le système dirigiste actuel ou aller résolument vers une économie de marché plus libérale ?) Ces clarifications politiques sont indispensables pour démêler l’écheveau des décisions qui s’étaient écartées du système, notamment toutes celles édictées par les lois de finance complémentaires, pour les années 2009 et 2010, qui avaient comme on le sait introduit de l’opacité dans la vision économique et porté un coup fatal à l’attractivité du pays. Après tous les bouleversements subis par notre économie à la faveur des lois de finances en question, il s’agit aujourd’hui de savoir si nos entreprises sont, comme le proclame la réforme de 1988, autonomes et soumises à l’obligation de résultats ou pas, si leurs dirigeants sont d’authentiques managers dotés de vrais pouvoirs de décision ou de simples gérants soumis aux états d’âme et directives gouvernementales, prises sans concertation avec les acteurs concernés. Aussi éclairé soit-il par la contribution de grands spécialistes, le nouveau modèle économique proposé par le gouvernement aurait gagné en crédibilité, s’il avait été le résultat consensuel d’un large débat associant le maximum d’acteurs concernés. Son objectif étant de dresser un nouveau cap à notre économie, il est à craindre que la vision proposée, ne convienne pas à tous les opérateurs et notamment, à ceux qui sur le terrain détiennent le pouvoir de décision. Les blocages et les remises en causes risquent alors d’être récurrents, au point de vider la nouvelle politique économique de sa substance. A ce jeu malsain notre administration excelle. Le gouvernement doit veiller à l’en dissuader s’il souhaite vraiment que ses nouvelles orientations en matière de politique économique aient des chances d’être correctement mises en œuvre. Amélioration du climat des affaires : nouvelles mesures pour les produits importés (Algérie Eco) 15 Dans le cadre de l’application de l'instruction du Premier Ministre n°353/PM du 16/11/2015 relative à la mise en œuvre de réformes visant l'amélioration du climat des affaires, notamment, en ce qui concerne les aspects liés au commerce transfrontalier, une procédure permettant d'assurer des contrôles conjoints et simultanés des produits importés, vient d’être mises en place, selon une note du ministère du Commerce. Cette procédure implique les services du Ministère des Finances (Douanes), du Ministère du Commerce et du Ministère des Transport, constitués en brigades mixtes. Cette procédure vise essentiellement, selon une instruction interministérielle, la réduction de délais de séjours prolongés des marchandises au niveau de l’ensemble des aires de dédouanement portuaire et extra portuaire et des surcouts engendrés par les multiples opérations de manutention de conteneurs. « Les contrôles mixtes envisagés doivent intervenir après le dépôt de la déclaration en douane et son enregistrement par les services des douanes », ajoute l’instruction. L’amélioration du climat des affaires figure actuellement comme l’une des priorités du gouvernement. D’ailleurs, le Premier ministre a adressé, en février dernier, à plusieurs ministres une instruction portant sur les réformes à mener dans le court terme pour l’amélioration du climat des affaires. L’instruction décline “les mesures et les réaménagements nécessaires des procédures qui concernent l’environnement des affaires que chaque secteur concerné doit engager dans l’immédiat et dont l’impact devra être perçu à court terme”. Concernant la création d’entreprises, le Premier ministre a chargé le ministre de la Justice, garde des Sceaux, en relation avec le ministre du Commerce d’introduire les amendements nécessaires à l’ordonnance n°7559 portant code du commerce complétée et modifiée, notamment l’article n°566 en vue de revoir l’obligation d’un capital minimum lors de la création d’entreprise. Le ministre du Commerce a été également chargé de modifier les dispositions de la loi n°13-06 et tout autre texte réglementaire y afférent en vue de réduire les frais d’immatriculation exigés par le Centre national du registre du commerce (CNRC) et d’autoriser l’accès aux bases de données du CNRC aux institutions concernées par la création d’entreprise. Le projet de loi organique des lois de finances bientôt soumis au gouvernement (APS) Un avant-projet de loi portant loi organique des lois de finances, modifiant celle de 1984, est en cours de finalisation pour être soumis prochainement au gouvernement, a indiqué, jeudi, le ministre délégué chargé du Budget et de la prospective, Hadji Baba Ammi. Le ministre délégué a tenu ces propos en réponse à une question orale d'un membre de l'Assemblée populaire nationale (APN) qui l'a interrogé sur les motifs de retard de mise en place de cette loi. "Nous sommes en train d’apporter les dernières retouches à ce projet de loi qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation et de l’organisation des finances publiques. Ce projet de texte est fondé sur une approche 16 prospective qui prend en considération toutes les expériences en la matière", a expliqué M. Baba Ammi. Il a assuré que ce projet de modernisation du système budgétaire, inscrit dans l’actuel plan d’action du gouvernement, serait présenté à l’examen de l'Exécutif dès sa finalisation. Sans donner des détails sur le contenu de ce futur texte législatif, le ministre a indiqué que la loi organique est la ''loi-mère" des lois de finances et qu'elle régit la loi de finances, la loi de finances complémentaire et la loi du règlement budgétaire qui porte sur l'exécution effective d'une loi de finances. La seconde question orale soumise au ministre délégué par un autre parlementaire était de connaître les motifs à cause desquels les Algériens résidant à l’étranger n’ont pas le droit de faire sortir du territoire national plus de 5.000 DA. Ce à quoi M. Baba Ammi lui a rappelé que les non-résidents ne sont pas du tout autorisés à faire sortir de la monnaie nationale vers l’étranger et quel qu'en soit le montant. La monnaie nationale, a-t-il poursuivi, ne peut être exportée que par des résidents en Algérie et pour un montant ne dépassant pas 3.000 DA, et ce, conformément à une instruction de la Banque d'Algérie datant de 2007. Le Dinar algérien n’étant pas totalement convertible, d’où cette interdiction de son exportation vers l’étranger par des non-résidents, a-t-il ajouté. M. Baba Ammi a , par ailleurs, appelé l’administration douanière au niveau des zones frontalières, des ports et aéroports à informer davantage le grand public sur la législation régissant le transfert d’argent, à travers des affiches et par internet afin d'éviter toute incompréhension ou confusion sur ce sujet. Douanes : Application du tarif à 10 chiffres (Algérie Eco) Dorénavant, et ce depuis le 17 mai, la nouvelle structure du tarif douanier à 10 chiffre entre en application. Selon un communiqué des services des douanes, le Directeur Général des Douanes a procédé le 17 mai à la signature de la décision n°88/DGD/SP/D0400.16 du 17.05.2016, portant édition de la nouvelle structure du Tarif douanier à 10 chiffres, dans sa partie relative à la désignation des marchandises. « Cette nouvelle structure du Tarif douanier à pour objet de couvrir plus spécifiquement les produits par sous positions tarifaires allant jusqu’à dix (10) chiffres, conformément aux normes fixées par la Nomenclature du Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises », indique le communiqué. Selon la même source, cette nouvelle structure objet de cette décision compte 15.946 sous positions tarifaires, contre 6.126 sous positions tarifaires que contient le Tarif à 8 chiffres actuellement applicable, soit une augmentation de 260,30%. L’objectif de ladite restructuration étant d’avoir une meilleure prise en charge des mesures liées, notamment, aux formalités administratives particulières, à la fiscalité et à l’évaluation en 17 douane. Elle garantira, également, la collecte, d’une façon plus détaillée, des données statistiques du commerce extérieur ainsi que l’encadrement de la politique commerciale et de la protection de la production nationale. « Cette révision de structure n’a pas pour effet de modifier ni la fiscalité actuellement en vigueur, qui relève du domaine de la loi, ni les formalités administratives particulières (certificats, autorisations, interdictions, etc.) applicables à ces produits, qui sont du ressort des secteurs ministériels », ajoute le communiqué. Selon les mêmes services, plusieurs départements ministériels ont été associés à l’élaboration de ce Tarif. Le secteur économique et les commissionnaires en douane ont été également associés aux travaux d’élaboration de ce Tarif à travers leurs associations (CACI, ANEXAL, ALGEX, FCE et UNTCA). D’ailleurs, afin de vulgariser et sensibiliser les opérateurs économiques à ce sujet, la Direction Générale des Douanes organisera le 31 mai prochain au niveau de son siège, une journée, au profit des opérateurs économiques et aux commissionnaires en douane. 30 diplômés pour Général Emballage (l’Econews) Après la première expérience lancée en 2010 par l’université de Blida qui, en partenariat avec les laboratoires Venus, a conçu une formation dans le domaine des productions cosmétiques, le concept de la formation universitaire ponctuelle s’étend vers d’autres universités du pays. Lors d’une rencontre organisée jeudi dernier à Oran par le FCE (forum des chefs d’entreprise) et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur le thème de la relation entreprise-université, plusieurs cas de partenariat entre des entreprises économiques et la sphère universitaire ont été mis en exergue. C’est le cas de Général emballage qui, en partenariat avec l’université de Béjaïa, vient de célébrer la sortie d’une promotion d’une trentaine de licenciés dans le domaine de l’emballage formés exclusivement au profit du leader national de l’emballage en carton. Parmi les exemples de réussite figurent le partenariat conclu entre Général Emballage, leader en Algérie de l’industrie du carton ondulé (1.200 salariés), et l’Université de Béjaia dont les représentants ont exposé leur expérience mutuelle réussie de création d’une licence professionnelle dans la filière de l’emballage. Selon le directeur de la formation auprès de Général emballage, la formation a été lancée en 2013 lorsque « l’université de Béjaïa a mis en place cette nouvelle filière pour laquelle nous nous sommes engagés à recruter la totalité des nouveaux diplômés ». Pour le même responsable, les nouvelles recrues de Général emballage ont eu l’avantage d’avoir passé une grande partie de leur formation dans la pratique, partageant leur temps entre les ateliers de l’entreprise et l’université. Ces derniers seront recrutés pour un salaire mensuel initial de 18.000 DA. 18 «Cette formation répond à notre besoins en cadres supérieurs opérationnels et qualifiés. Elle a permis l’amélioration de l’employabilité et l’opérationnalité des diplômés, ce qui nous a surtout permis un gain financier, sachant qu’auparavant, les diplômés recrutés nécessitaient une formation pratique supplémentaire d’au moins 12 mois. » Les autres cas de partenariat entreprise-université révélé lors de la rencontre organisée par le FCE sont, entre autres, ceux de l’entreprise Bomare, spécialisée dans l’électronique et le groupe Eden, implantée à l’ouest du pays. Banque/bourse/Assurance Banque extérieure d'Algérie : nette hausse du bénéfice en 2015 (APS) La Banque extérieure d'Algérie (BEA) a réalisé un bénéfice net de 33,4 milliards de dinars (mds DA) en 2015, en hausse de 13% par rapport à 2014, a indiqué, mercredi à Alger, son P-dg, Mohamed Loukal. Le bilan réalisé par cette banque, dont les principaux clients relèvent du secteur national des hydrocarbures telle Sonatrach, a été de 2.602,8 mds DA en 2015, un chiffre quasi stable par rapport à 2014, a précisé M. Loukal lors d'une journée d'information sur l'emprunt obligataire de l'Etat lancé en avril dernier. Selon lui, la baisse des ressources financières des hydrocarbures (-46% en 2015) a été "largement compensée" par une évolution de 238 mds DA des ressources d'autres secteurs, provenant à hauteur de 161 mds DA de grandes entreprises hors-Sonatrach, de 57 mds DA de PME/PMI et de 20 mds DA des ménages et des particuliers. "Le secteur des hydrocarbures reste notre client de référence. Mais le fait d'avoir réussi à diversifier notre portefeuille nous a permis de moins ressentir l'impact de la baisse des prix de pétrole. Nous avons ainsi réussi à développer de meilleures capacités de résilience aux chocs externes", s'est félicité M. Loukal dans une déclaration à la presse. Durant les trois dernières années, le secteur des hydrocarbures a représenté, en moyenne, pas plus de 25% des ressources de la banque et de 10,8% de son PNB (Produit net bancaire qui équivaut à la somme des marges d'intermédiation et des commissions nettes). En 2015, le PNB de la banque à atteint près de 70 mds DA dont 7,5 mds DA générés par le secteur des hydrocarbures. D'autre part, les crédits accordés par la banque ont augmenté de 46% en 2015: Leur encours a grimpé de 794 mds DA entre 2014 et 2015 en passant 19 de 1.744 mds DA en 2014 à 2.538 mds DA en 2015 dont 73% sont des crédits à l'investissement. Par secteur, 47% des crédits ont été affectés aux grandes entreprises, 28% aux administrations centrales, 20% aux PME/PMI de différents secteurs et 5% aux ménages et particuliers. Par ailleurs, la banque a augmenté son capital en décembre 2015, le portant de 100 mds DA à 150 mds DA. Emprunt obligataire : plus de 50 milliards DA collectés par la BEA Plus de cinquante (50) milliards de dinars ont été collectés par la Banque Extérieure d'Algérie (BEA), dans le cadre de l'emprunt national pour la croissance économique lancé il y a un mois, a indiqué, mercredi à Alger, le P-dg de cette banque publique, Mohamed Loukal. Une part allant entre 60 et 70% de ce montant a été souscrite par de grandes entreprises publiques, contre 30 à 40% par des entreprises privées et des particuliers, a précisé M. Loukal à la presse en marge d'une journée d'information sur cette opération financière. Interrogé sur une éventuelle souscription de la BEA à cet emprunt oblogataire de l'Etat, il a avancé que cette dernière allait souscrire à travers un montant important étant donné les taux d'intérêts qu'il a jugés "élevés", soit 5% pour une souscription de 3 ans et 5,75% pour celle de 5 ans. "Dans notre métier, on accorde des prêts parfois risqués pour un taux d'intérêt de 5,25%, alors qu'en souscrivant à cet emprunt, on gagne plus en optant pour des placements garantis et sécurisés", a-t-il soutenu. Quant à un éventuel effet d'éviction de l'emprunt sur les autres formes de financement de l'économie, sachant que 60% des souscripteurs sont des entreprises bancarisées, il a assuré qu'un tel effet était complètement écarté du fait que les fonds souscrits sont prélevés à partir des dépôts à vue des entreprises, lesquels ne sont pas destinés au financement des investissements. "Ce sont ces fonds volatils qu'on veut mobiliser pour l'emprunt, et qu'on veut stabiliser pour 3 ou 5 ans pour les faire adosser aux financements de l'investissement", a-t-il clarifié. Ce qui signifie que les dépôts à terme, lesquels sont destinés essentiellement à financer l'économie, ne sont généralement pas concernés par l'emprunt obligataire, a explicité le premier responsable de la BEA. 20 Réserves en or : l’Algérie première de l’Afrique (Algérie Eco) L’Algérie possède les plus grandes réserves d'or des pays d'Afrique. Estimées en 2015 à 173.6 tonnes, ces réserves classent le pays au 25e rang mondial et au 3e rang des pays arabes, derrière l'Arabie saoudite (322.9 tonnes) et le Liban (286.8 tonnes), révèle le Conseil mondial de l'or. Sachant qu'au 11 mars 2016, l'once d'or valait 1274.15 dollars (USD), on peut estimer qu'à cette date les réserves algériennes représentaient un montant légèrement supérieur à 7 milliards de dollars, ce qui équivaut environ à 5% des réserves de change à fin décembre 2015. Au classement mondial, comparée aux autres pays africains, l'Algérie figure en très bonne position puisqu'elle est devant l'Afrique du Sud (29e) et la Lybie (31e). A titre de comparaison, ses voisins, le Maroc et la Tunisie se classent respectivement 58e et 79e. Pour info, ce qu'on appelle "réserve d'or" est la quantité de ce métal précieux que conserve la banque centrale ou l'institution financière majeure d'un pays, avec l'objectif de s'en servir pour sécuriser une transaction, un accord de crédit ou bien constituer un fonds de garantie. En 2012, les réserves d’or des banques centrales dans le monde étaient estimées à 30 000 tonnes, soit environ 20 % du stock d’or de la planète. Les matières premières prises dans les aléas du pétrole et du dollar Les cours des matières premières ont connu une trajectoire particulièrement volatile la semaine dernière :un temps soutenus en début de semaine par la bonne tenue des marchés boursiers, ils ont déchanté à la fin, sur fond de nette appréciation du dollar, avant de se reprendre dans le sillage d'un pétrole revigoré. Les cours du pétrole ont fini la semaine sur une note haussière toujours soutenus par des perturbations d'approvisionnement. 21 Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 48,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, contre 31,18 dollars le vendredi précédent. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juin, dont c'est le dernier jour de cotation, montait à 47,99 dollars, contre 30,46 dollars une semaine plus tôt. Le sucre a accru ses gains la semaine dernière, toujours porté par les prévisions de déficit, tandis que le café a été pénalisé par le renforcement du dollar et le cacao a souffert d'une amélioration des conditions de récolte. Les cours du sucre ont consolidé leurs gains, avant de nettement bondir vendredi, signant de nouveaux plus hauts en près de deux ans. Contrairement aux autres matières premières, le sucre s'est ainsi montré relativement insensible à la nette appréciation du dollar en fin de semaine, restant toujours soutenu par des prévisions de déficit pour les saisons 2015/2016 et 2016/2017. A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en août valait 484,60 dollars, contre 479,80 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en juillet valait 17,23 cents, contre 16,81 cents sept jours auparavant. Les cours du café ont décliné, plombés à partir de mercredi par l'appréciation du dollar consécutif au compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en juillet valait 1.658 dollars vendredi, contre 1.677 dollars le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en juillet valait 125,40 cents, contre 129,15 cents sept jours auparavant. Les prix du cacao ont baissé en début de semaine avant de parvenir à se stabiliser, évoluant dans de faibles marges alors que la récolte de la saison en cours s'annonce finalement plus prometteuse que prévu. A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en juillet valait 2.142 livres sterling, contre 2.206 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en juillet valait 2.913 dollars, contre 2.987 dollars sept jours plus tôt. Les cours du maïs et du soja ont augmenté à Chicago, profitant des inquiétudes persistantes sur les récoltes sud-américaines et d'un temps mitigé aux Etats-Unis, et ont entraîné avec eux les prix du blé. Le boisseau de blé pour juillet, valait 4,6775 dollars contre 4,6500 dollars auparavant (+0,59%). Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le contrat le plus actif, a terminé vendredi à 3,9450 dollars contre 3,8200 dollars en fin de semaine précédente (+3,27%). Le boisseau de soja pour juillet, là encore le plus échangé, coûtait 10,7425 dollars contre 10,5500 dollars précédemment (+1,82%). L'or a creusé ses pertes, à l'image de l'argent, pâtissant du net renforcement du dollar consécutif au compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé à 1.254,20 dollars vendredi, contre 1.265,90 dollars le vendredi précédent. 22 L'once d'argent a clôturé à 16,56 dollars, contre 17,09 dollars il y a sept jours. Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) sont parvenus à se stabiliser, malgré des craintes renouvelées pour la demande chinoise et un net renforcement du dollar dans le sillage du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). En outre, les prix des métaux industriels souffraient également d'inquiétudes ravivées concernant la santé économique de la Chine, premier consommateur mondial de ces matières premières, dont les dernières données sur la production industrielle et le secteur de la construction se sont révélées particulièrement décevantes. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 4.623,50 dollars vendredi, contre 4.642 dollars le vendredi précédent, l'aluminium valait 1.569 dollars la tonne, contre 1.538 dollars, le plomb valait 1.697 dollars la tonne, contre 1.718 dollars, l'étain valait 16.400 dollars la tonne, contre 16.765 dollars, le nickel valait 8.565 dollars la tonne, contre 8.620 dollars et le zinc valait 1.887 dollars la tonne, contre 1.878,50 dollars. Commerce Un dispositif spécial de contrôle du marché durant le Ramadhan et la saison estivale Un dispositif spécial de surveillance et de contrôle du marché durant le Ramadhan et la saison estivale a été mis en place par le ministère du Commerce, a appris l'APS auprès de ce département ministériel. Les services locaux du ministère ont ainsi été instruits d'assurer un suivi régulier de l'approvisionnement du marché et une observation quotidienne efficace des prix, accompagnés d'une analyse des données recueillies et exploitées. En matière de suivi de l'approvisionnement du marché, le système d'information consiste à communiquer quotidiennement, jusqu'à la fin de la saison estivale, les renseignements relatifs à la disponibilité des produits de base sur le marché, aux produits faisant l'objet d'une augmentation de la demande et sa répercussion sur les prix pratiqués. Il s'agit également de surveiller les conditions de distribution de ces produits et de s'enquérir de la cause d'éventuelles tensions et perturbations qui pourraient les toucher. Les brigades chargées de l'observation des prix du marché sont, quant à elles, mobilisées pour le suivi des prix pratiqués sur le marché ainsi que leur tendance à travers l'élaboration et la communication du relevé des prix sur le marché au stade de gros et de détail. 23 En cas de perturbation du marché pour un produit de base donné, le système d'alerte mis en place est immédiatement déclenché. Concernant l'information et la sensibilisation des consommateurs, les actions envisagées s'articulent autour de la poursuite de la campagne de sensibilisation sur la prévention des risques liés aux intoxications alimentaires avec la participation des associations des consommateurs et des associations professionnelles. Cette campagne est axée sur le respect des conditions de conservation et d'entreposage des produits alimentaires sensibles périssables, notamment la chaîne de froid, la lutte contre l'exposition et la vente des produits et denrées alimentaires sur la voie publique et devantures de magasins et le respect des conditions d'hygiène. Lutte contre la spéculation et la rétention des stocks Le ministère prévoit la poursuite de la campagne de sensibilisation des commerçants distributeurs (grossistes et détaillants) pour assurer l'approvisionnement régulier des citoyens en produits à forte demande en cette période, le respect des prix réglementés, le maintien des prix à des niveaux raisonnable et la lutte contre toute pratique spéculative comme la rétention des stocks de produits. "La campagne de sensibilisation des commerçants vise à assurer à la population un approvisionnement fluide du marché, durant la saison estivale et à la veille et durant le mois de Ramadhan, pour contrecarrer toute velléité de spéculation ou d'augmentation injustifiée des prix", précise le ministère du Commerce. Par ailleurs, il est prévu la reconduction du dispositif relatif à l'organisation des marchés spécifiques à l'occasion du Ramadhan, et ce conjointement avec l'UGTA et l'Union générale des commerçants (UGCAA). En matière de contrôle économique et de la répression des fraudes, les activités de contrôle visent à veiller au respect des règles de transparence et de loyauté des transactions commerciales ainsi qu'à la conformité des biens et des services mis sur le marché. A ce titre, un dispositif spécifique de contrôle est arrêté et sera mis en oeuvre à partir du 25 mai en cours pour la période considérée. Ce dispositif sera modulé en fonction des spécificités de cette période, notamment en ce qui concerne la prolifération de certaines pratiques illicites ou frauduleuses susceptibles de porter atteinte à la santé, à la sécurité et aux intérêts matériels du consommateur, voire leurs répercussions sur les niveaux des prix pratiqués sur certains produits particulièrement à la veille et durant la première semaine du Ramadhan. Ainsi, les actions programmées seront axées sur la surveillance des unités de production des produits alimentaires afin de s'enquérir des conditions de fabrication et du respect de l'obligation de l'autocontrôle et des règles d'hygiène et de salubrité. Ces actions s'articuleront aussi sur le respect de chaîne de froid lors du processus de la mise à la consommation des produits alimentaires périssables notamment lors du transport et de la manutention. 24 Coopération 190 hommes d'affaires britanniques à Alger (Le quotidien d’Oran) Environ 190 hommes d'affaires britanniques, de différents secteurs industriels, prendront part au Forum algéro-britannique, sur l'investissement qui se déroule, aujourd'hui, à l'hôtel Aurassi, a indiqué l'organisateur britannique de l'évènement, Atam Sandhu, P-DG de «Developing Markets Associates». Les hommes d'affaires britanniques «commencent à comprendre la détermination du gouvernement algérien à diversifier l'économie algérienne » et ont exprimé un « grand intérêt » pour divers secteurs, a-t-il déclaré, ajoutant que le climat des affaires algérien est « très favorable et encourageant ». Parmi les secteurs représentés à cette rencontre : les Hydrocarbures, les Infrastructures, les Energies renouvelables, les Transports, les TIC, les Finances et les Services juridiques. Selon le P-DG de «Developing Markets Associates», le Transport, l'Ingénierie et la Logistique seront représentés par «Tell Group» et «Sarens», les Dervices pétroliers par «Petrofac», l'Ingénierie, l'installation et la maintenance des Centrales électriques par «Clarke Energy», la gestion des projets par «Amec Foster Wheeler», et les Services par «Grant Thornton». Le secteur pharmaceutique sera, aussi, représenté par les Laboratoires «Astra Zeneca», déjà présent en Algérie, ainsi que DLA Piper, spécialisé dans le secteur juridique. La rencontre sera rehaussée, du côté britannique, par la présence de Richard Risby, représentant personnel du Premier ministre britannique, David Cameron, du ministre chargé du Trésor, Gregory Hands, et la présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique (Algerian British Business Council-ABBC), Lady Olga Maitland. Atam Sandhu rappelle qu'un premier Forum similaire s'est tenu à Londres, en décembre 2014, en présence de près de 500 compagnies des 2 pays, qui été « un succès », d'où la décision d'organiser une deuxième édition, at-il relevé. Pour sa part, Lord Risby estime que le forum est une occasion supplémentaire de mettre en évidence les opportunités pour plus d'investissements britanniques, en Algérie, soulignant que le Royaume-Uni est « toujours disponible » pour accompagner l'Algérie, dans la diversification de son économie. Il a, également, exprimé sa grande satisfaction quant à l'élargissement du partenariat, entre les deux pays, en dehors du secteur Hydrocarbures, affirmant, de nouveau, que l'Algérie est « un partenaire privilégié » pour le Royaume-Uni. 25 Un moment fort De son côté, l'Ambassadeur d'Algérie à Londres, Amar Abba, estime que le forum est un « moment fort » dans les relations entre les deux pays, et affirme que la coopération économique a été marquée, ces dix dernières années, par l'édification d'un partenariat multiforme, allant au-delà du secteur traditionnel des Hydrocarbures. M. Abba ajoute que cette rencontre est une « excellente opportunité » pour les deux gouvernements d'évaluer l'état de la coopération économique bilatérale et d'identifier de nouveaux créneaux pour la renforcer davantage. C'est aussi, pour les hommes d'affaires, une occasion d'approfondir leurs contacts, en vue de l'établissement de partenariats, mutuellement, avantageux. Il est à noter que le Royaume-Uni se place parmi les premiers partenaires de l'Algérie, dans l'industrie pétrolière et gazière, mais de nombreux autres secteurs de l'activité économique ont été investis par les compagnies britanniques qui interviennent également, dans le cadre de contrats. Le secteur bancaire a été le premier concerné, avec l'installation, en Algérie, de HSBC en 2007, suivi par de grands groupes de l'Industrie pharmaceutique qui ont implanté des usines de production de médicaments, tels que «GlaxoSmith Kline» et «Astra Zeneca», puis par «Unilever», pour la production de détergents, qui a installé une unité, à Oran. L'anglo-américain «Massey Ferguson», pour l'Industrie mécanique, a choisi Constantine pour la production de tracteurs, tandis que dans le domaine de l'élevage, une unité de production laitière britannico-irlandaise active dans le sud du pays. Le secteur des Technologies de l'Information et de la Communication intéresse, également les investisseurs britanniques. La coopération entre les deux pays se distingue, aussi, par l'obtention, par les compagnies britanniques, de nombreux contrats tels que la conception du nouveau terminal de l'aéroport d'Alger, les études relatives à la construction de trois raffineries de pétrole et la fourniture de réacteurs Rolls-Royce, à Air Algérie. Il est à noter qu'en 2015, les exportations du Royaume-Uni à destination de l'Algérie s'élevaient à plus de 471 millions USD, et ses importations à 2,53 milliards USD. Les principales exportations du Royaume-Uni vers l'Algérie étaient, principalement, les produits chimiques, les dérivés pétroliers, les machines industrielles et véhicules et les produits manufacturés, tandis que ses principales importations étaient le pétrole et le gaz, pour un montant de 2,46 milliards USD. 26 Sir Sherard Cowper-Coles président d’honneur du conseil d’affaire Algéro-Britannique Le conseil d’affaire Algéro-Britannique (ABBC, Algerian British Business Council), présidé par Lady Olga Maitland, a désormais, à sa tête, un président honorifique, en la personne de Sir Sherard Cowper-Coles, un ancien diplomate britannique. Lady Maitland a confirmé vendredi à l’APS que Sir Sherard Cowper-Coles a été désigné en qualité de président d’honneur d’ABBC, mais qu’elle gardait elle-même le poste de présidente et du pouvoir exécutif du Conseil. La nomination de Sir Sherard Cowper-Coles qui a été ambassadeur dans plusieurs pays, boostera les affaires entre les deux pays, et il est un signe de la détermination des britanniques à renforcer leurs investissements en Algérie. Le tout nouveau président du conseil d’affaire Algero-Britannique, diplômé de l’Université d’Oxford, est l’auteur de plusieurs ouvrages sur des questions liées à la politique Internationale, et maîtrise la langue Arabe, après des études au Liban. Sir Sherard a également occupé plusieurs postes de responsabilité dans le secteur de la finance et des affaires, le dernier, en qualité de conseiller spécial auprès du président directeur général du groupe HSBC . ABBC prendra part à la seconde édition du forum algéro-britannique sur l’investissement, le 22 mai à Alger. La première édition a eu lieu en décembre 2014 à Londres, avec la participation de près de 500 hommes d’affaires des deux pays. Créé en 2005, ABBC est chargé de renforcer les relations économiques, notamment commerciales, entre les deux pays, par la présentation des opportunités qui s’offrent dans les deux pays. Depuis, le conseil a encadré de nombreuses missions économiques en Algérie et effectué un travail très appréciable qui a permis d’apporter une meilleure visibilité du marché algérien au Royaume-Uni, souligne-t-on. Jean-Pierre Chevènement : «Dissiper les malentendus» (El Moudjahid) D.R Le président de l’association France-Algérie, Jean-Pierre Chevènement, a indiqué que sa rencontre avec les responsables algériens a permis de 27 «dissiper certains malentendus qui pouvaient s’être développés à partir de maladresses». «Je suis heureux de ma visite à Alger qui m’a donné l’occasion, hier, de rencontrer longuement, le Premier ministre (Abdemalek Sellal). Nous avons pu faire un large tour d’horizon, dissiper certains malentendus qui pouvaient s’être développés à partir de maladresses d’exécution», a indiqué M. Chevènement, à l’issue d’une audience que lui a accordée le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. «Vous connaissez bien le système dans lequel nous vivons. Vous êtes des journalistes, vous savez très bien qu’un commentaire attire l’autre, les hommes politiques sont souvent friands de petites phrases, donc vous-même vous faites monter la sauce», a ajouté le président de cette association, en visite en Algérie depuis deux jours. «Il y a un moment où il faut dire +là n’est pas l’essentiel+. L’essentiel est dans les fondamentaux», a-t-il poursuivi. Relevant des «évolutions positives» dans plusieurs domaines, il a donné l’exemple des visas accordés par la France aux Algériens, dont «le nombre a atteint les 400.000 en 2015, alors qu’il était à 200.000 en 2012». Cette évolution se ressent aussi «dans les investissements français en Algérie ou algériens en France», a-t-il noté. Pour lui, «les Franco-Algériens, qui sont près de trois millions, jouent un rôle extrêmement important dans le resserrement de nos liens». M. Chevènement a indiqué, par ailleurs, que «l’Algérie doit faire face à une conjoncture nouvelle». «Le Président Bouteflika l’a dit très clairement : la diversification de l’économie algérienne est un impératif», a-t-il expliqué, estimant «que chacun peut y contribuer». Il a exprimé «la confiance dans l’avenir des relations bilatérales, parce que, a-t-il dit, cela répond à l’intérêt mutuel, à l’amitié et aux affinités qui se sont créés qu’on le veuille ou non au cours du temps». «Les relations francoalgériennes peuvent être bonnes, elles peuvent être mauvaises, elles ne sont jamais banales», a-t-il indiqué, en se référant à des propos du Président Bouteflika, en souhaitant voir ces relations «s’améliorer constamment». Pour le président de l’Association FranceAlgérie, «cette amitié (entre les deux pays) est plus que jamais indispensable, parce que la France a besoin de l’Algérie et l’Algérie a besoin de la France, et ensemble nous pourrons faire beaucoup mieux que séparément». M. Chevènement, ancien ministre français, a déclaré avoir évoqué, avec M. Lamamra, «beaucoup de sujets qui se posent dans l’environnement général : en Afrique en Europe et au Moyen-Orient». «En mettant en commun nos expériences, nos réflexions, nous pourrons parvenir à des définitions beaucoup plus fines et adaptées à la solution des problèmes», a-t-il dit. Sur la situation en Libye, il a indiqué que «l’approche algérienne nous apporte beaucoup», exprimant l’espoir «qu’ensemble, nous allons pouvoir peser d’une manière heureuse et positive pour permettre à la Libye de retrouver son équilibre dans la paix». «Il y a beaucoup de plusvalue», a-t-il conclu. Veille 28 29