Les tortues de mer COLLECTION : Petit monde vivant TEXTE : Bobbie Kalman Traduction : Marie-Josée Brière Âge : 6 à 10 ans ISBN : 978-2-89579-164-5 32 pages couleur Prix : 9,95 $ RÉSUMÉ Les tortues de mer sont des reptiles. Leur cycle de vie est unique. Alors que les mâles passent leur vie dans la mer, les femelles retournent sur la plage où elles sont nées pour pondre leurs œufs. Comment font-elles pour retrouver cette plage? Personne ne le sait vraiment. Une fois nés, les bébés tortues doivent entreprendre un voyage dangereux pour se rendre à l’océan. Une traversée fascinante ! ------ Savoirs essentiels Activités de la fiche Les tortues de mer Lire des textes variés Stratégies de lecture : Stratégies de gestion de la compréhension Français Écrire des textes variés Résoudre une situation-problème mathématique Raisonner à l’aide de concepts et de processus mathématiques Stratégies d’écriture : Évoquer un contenu possible Stratégies de communication : Partager ses propos durant une situation d’interaction Arithmétique : Choix de l’opération Remue-méninges On écrit On discute On écrit Math Les fiches d’activités de Petit monde vivant visent le développement de compétences et l’acquisition de savoirs essentiels reliés aux domaines d’apprentissage de l’enseignement primaire, en conformité avec le Programme de formation de l’école québécoise. Compétences développées Communiquer oralement Arithmétique : Sens et écriture des nombres On On On On écrit discute expérimente calcule On calcule Éduc. Arts Science et techno Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie Remue-méninges On écrit Réaliser des créations plastiques personnelles L’univers vivant : Terminologie liée à la compréhension du vivant ; l’interaction entre les organismes vivants et leur milieu ; anatomie des animaux Stratégies de communication : Recourir à des outils permettant de représenter des données sous forme de tableaux Stratégies d’exploration : Recourir à des démarches empiriques L’univers matériel : Forces et mouvements Gestes transformateurs et langage plastique Agir dans divers contextes de pratique d’activités physiques Principes d’équilibration et de coordination, actions de locomotion On bouge Proposer des explications ou des solutions à des problèmes d’ordre scientifique ou technologique On écrit On expérimente On crée Remue-méninges Vrai ou faux ? 1. Comme dans les dessins animés, la tortue de mer peut enlever sa coquille. 2. La tortue de mer peut rentrer son corps dans sa carapace. 3. Toutes les tortues sont des reptiles. 4. Les tortues de mer voient très bien sous l’eau. 5. Les tortues de mer ont des dents tranchantes. 6. La tortue luth est la plus grosse des tortues de mer. 7. Les tortues de mer peuvent vivre jusqu’à 100 ans. 8. Toutes les tortues pondent leurs œufs dans l’eau. 9. Une couvée peut compter de 10 à 15 œufs. 10. Le sexe des bébés tortues dépend de la température du nid. Réponses : voir au bas de la fiche. On crée Une tortue à secrets Créer une boîte à secrets en forme de tortue en recyclant un contenant de carton et des écailles d’œufs. Matériel • une boîte à camembert (ou autre boîte en carton) • de la colle • des morceaux de coquilles d’œufs (la membrane intérieure soigneusement retirée) • un pinceau • du papier de construction • de la peinture Réalisation 1. Enduire de colle le couvercle de la boîte. Il constitue la carapace de la tortue. 2. Coller sur le couvercle les morceaux de coquilles d’œufs en les espaçant. Les coquilles de la mosaïque représentent les écailles de la carapace. 4. Peindre les écailles en créant un joli motif. 5. Achever de peindre l’extérieur, puis l’intérieur de la boîte. Laisser sécher. 6. Découper une tête et des nageoires dans du papier de construction et les coller sous le fond de la boîte. On écrit Tortue de mer ou d’eau douce ? Les tortues de mer et les tortues d’eau douce se distinguent de plusieurs façons. Énumérer quelques-unes de leurs différences en complétant le tableau comparatif suivant. Caractéristiques Rentre son corps dans sa carapace. Habitat (s) Ouïe Vision Membres Tortue d’eau douce Tortue de mer Tortue d’eau douce Oui Tortue de mer Non Océan (ou mer) Ouïe Vision Eau douce et terre ferme Mauvaise Mauvaise Membres Pattes griffues Résultats : Caractéristiques Rentre son corps dans sa carapace. Habitat (s) Excellente Excellente ; elle voit très bien sous l’eau et dans l’obscurité Nageoires On bouge Se déplacer comme une tortue Se déplacer comme les tortues. On marche à quatre pattes, lentement... avec une « carapace » sur le dos. En guise de carapace, on utilise un coussin ou un carton qu’on place sur le dos, bien en équilibre. On calcule Premier cycle Un bébé tortue naît avec deux fois moins de taches sur sa carapace que sa maman qui en a quatre. Combien a-t-elle de taches sur sa carapace ? Réponse : 2 taches (4 ÷ 2 = 2) Deuxième et troisième cycles Trois tortues ont de belles taches rouges sur leur carapace. La première tortue a deux taches et la troisième en a quatre. Si la deuxième tortue a une tache de moins que la troisième, et une tache de plus que la première, combien a-t-elle de taches ? Réponse : 3 taches (4 – 1 = 3 ou 2 + 1 = 3) Pour les as Quatre tortues se suivent à la queue leu leu. Chaque tortue a deux fois plus de taches sur sa carapace que la précédente. 1) Si la première tortue a deux taches, combien de taches porte la carapace de la tortue qui la suit de près ? 2) Et celle de la dernière tortue de la file ? Réponses : 1) 4 taches (2 x 2 = 4) 2) 16 taches (2 x 2 x 2 x 2 = 16) On discute Les élèves connaissent probablement Le lièvre et la tortue, une fable célèbre du poète français Jean de Lafontaine (1621-1695). Voici La tortue et le lièvre, la fable d’Ésope (7e-6e siècle av. J.-C.) qui a inspiré Jean de Lafontaine. Après l’avoir lue à voix haute en classe, discuter avec les élèves de la morale de cette histoire. La tortue et le lièvre Un lièvre rendait souvent visite à une tortue, car il aimait beaucoup se moquer d'elle. « C'est là ta vitesse maximale ? avait-il coutume de dire en riant. De ma vie, je n'ai jamais vu d'aussi lent animal que toi ! » Un jour, la tortue, agacée par ses continuelles plaisanteries, le regarda longuement et lui dit d'une voix douce : « Très bien. Faisons donc une course, et nous verrons lequel de nous deux est le plus rapide. » À ces mots, le lièvre se mit à rire à gorge déployée : « Une course avec toi ? Mais je risque d'arriver avant même que tu ne partes, ma chère ! » — C'est ce que nous allons voir », répondit fièrement la tortue. Et elle s'avança sur la ligne de départ qu'ils avaient fixée. Lorsque la tortue entendit « Partez ! », elle commença à courir. Le lièvre, qui n'était pas pressé, resta sur le bord du chemin, se disant qu'il avait tout son temps. Il ferma les yeux, confortablement installé sur un moelleux tas d'herbes fraîches, ferma un œil, puis les deux et... s'endormit. La tortue, qui savait bien qu'elle était lente, continua à courir et prit une grande avance sur le lièvre endormi. Tant et si bien qu'elle arriva première. « Sans effort, les dons naturels ne suffisent pas toujours », dit-elle en souriant au lièvre lorsqu'il arriva tout essoufflé sur la ligne d'arrivée. On expérimente Voler en parachute Chaque année, des millions de sacs de plastique sont rejetés dans la nature, et un grand nombre d’entre eux se retrouvent dans les océans. Les tortues de mer qui se nourrissent de méduses confondent souvent les sacs blancs qui flottent avec leur aliment préféré. Quand elles mangent ces objets, elles s’étouffent et meurent. Il est de plus en plus important de limiter l’utilisation de ces sacs. En attendant, voici une façon amusante de les recycler ! Matériel • des sacs de plastique • de la ficelle • des petits personnages jouets à accrocher aux parachutes ou, à défaut, une boule de pâte à modeler • des ciseaux Réalisation 1. Découper un grand carré dans le sac de plastique. 2. Percer un trou dans chaque coin de la voilure. 3. Couper quatre bouts de ficelle de la même longueur. 4. Passer une ficelle dans chaque trou de la voilure et faire un nœud. 5. Prendre les quatre ficelles et les nouer ensemble au bout. 6. Avec un autre bout de ficelle, attacher ce nœud derrière un petit personnage jouet (ou une boule de pâte à modeler). S’assurer qu'il n'est pas trop gros pour le nouveau parachute. 7. Froisser le parachute dans la main et placer le personnage sur le dessus. 8. Lancer le parachute et son parachutiste le plus haut possible dans les airs. Le personnage redescend tout doucement avec son nouveau parachute. En s’engouffrant dans la voilure, le vent a freiné la chute du jouet. Pourquoi ? Un parachute est une sorte d’immense parapluie. Quand on l’ouvre, il est freiné par la résistance de l’air, ce qui ralentit la vitesse de la chute. Résultat : le parachutiste peut atterrir sans se blesser. Plus le carré de plastique est grand, plus l'objet à supporter peut être lourd. Répéter l’expérience en partageant les élèves en plusieurs groupes. Chaque équipe teste une voilure de taille différente. Comparer les résultats. Note : on peut facilement transformer cette expérience en jeu en essayant de faire tomber le parachute le plus près possible d’une cible tracée au sol. RÉPONSES Remue-méninges : 1. faux ; 2. faux ; 3. vrai ; 4. vrai ; 5. faux ; 6. vrai ; 7. vrai ; 8. faux ; 9. faux ; 10. vrai. Conception des fiches : Johanne Champagne