il NAPOLEON ET L'ANGLETERRE
léon. Les écrivains de Sainte-Hélène otrempe-
reur lui-môme n'y ont fait que de rares allu-
sions.
Ces relations diplomatiques offrent pourtant
un grand intérêt, surtout exposées dans leur
ensemble, parce qu'elles découvrent un côté
peu connu de Napoléon. Elles expliquent aussi,
par la manière dont elles furent engagées et
rompues, pourquoi tout rapprochement devint
impossible entre les deux nations.
Dans le tome VI (2e partie, chapitres iti et iv)
de VEurope et la Révolution française, qui vient de
paraître, M. Albert SORELfait retomber tout le
blâme de la rupture de la paix d'Amiens, en
1803, sur les Anglais; A. TuiEtts, Armand
LEFEBVRE,
PIGNONet d'autres historiens éminents
avaient déjà soutenu cette thèse, avec moins de
talent.
On verra par la lecture do nombreux docu
ments des archives des Affaires étrangères de
Paris, et des Archives nationales, laissés dans
l'ombre jusqu'à ce jour, si cette assertion est
conforme à la réalité des faits. Ces documents
nous permettront d'établir nettement les res-
ponsabilités de la rupture de la paix d'Amiens.
La Hollande en fut la véritable cause. En con-
tinuant d'occuper. Flessingue et Utrccht con-