L’univers du vivant
L’apparente homogénéité de la haute mer
masque la cohabitation de déserts et de
zones fertiles. La production organique se
situe nécessairement dans la zone éclairée
(euphotique). Elle est maximale dans les
zones où les sels minéraux sont les plus
concentrés : embouchure des fleuves,
convergence de courants, thermocline
(couche séparant les eaux superficielles des
eaux profondes où la température décroît
rapidement), upwelling (remontée d’eaux
profondes) et conditionne la biodiversité.
L’essentiel de la faune benthique se
trouve dans la zone côtière (de 0 à
350 km) et à moins de 200 m de
profondeur. Les scientifiques ont répertorié
environ 250 000 espèces marines et esti-
ment qu’il en existe peut-être 4 fois plus
au regard des grandes profondeurs encore
inconnues.
La biodiversité marine est moins connue
que son homologue terrestre pourtant
l’évolution du vivant y a débuté 2,8 milliards
d’années plus tôt que sur la terre ferme, ce
qui laisse présager une richesse encore
plus grande du vivant.
Incroyable mais vrai !
•La France est un des états parmi
les plus riches en biodiversité : sur les
238 principales éco-régions (étendues
de terre ou d’eau aux conditions
environnementales particulières) recensées
par le WWF, 17 sont françaises et
14 d’entre elles se trouvent en outre-mer.
•80% des fonds marins sont situés à
plus de 2000 m de profondeur. Dans
les abysses, l’environnement est glacial,
la lumière absente, la pression énorme,
la nourriture rarissime. Et malgré cela,
la vie existe à toutes les profondeurs.
Le saviez-vous ?
L’association du poisson-clown et de
l’anémone de mer est une symbiose car
elle est à bénéfice réciproque. Chaque
poisson-clown défend son anémone
attitrée contre les attaques des poissons-
papillons qui peuvent brouter ses tentacules.
En retour, l’anémone de mer héberge le
poisson-clown et le protège des prédateurs.