Les êtres vivants recherchent les
meilleures conditions pour s’implanter,
se nourrir et se multiplier. Dans un écosystème,
ils interagissent entre eux et avec leur milieu.
L’océan, vaste et profond, peut être divisé
en plusieurs zones
,
en fonction de critères
écologiques :
la lumière distingue la zone euphotique,
éclairée jusqu’à 200 mètres de profondeur
où se développent les végétaux à la
base des chaînes alimentaires et la
zone aphotique où les rayons lumineux
ne pénètrent plus ;
la profondeur et la distance de la côte
séparent la zone intertidale de balance-
ment des marées, de la zone néritique
au-dessus du plateau continental et de
la zone océanique à partir du talus ;
la proximité du fond différencie le
milieu benthique proche des fonds
marins du milieu pélagique pour la zone
de pleine eau.
Végétaux et animaux vivent dans un milieu
correspondant à leurs besoins. Celui-ci est
déterminé par des facteurs écologiques :
température et salinité de l’eau, lumière,
pression, disponibilité de nutriments,
courants de surface et de profondeur,
nature du substrat (fonds vaseux, sableux,
rocheux ou de galets…). Ces différents
paramètres vont influencer à la fois la
répartition des êtres vivants, leur abondance
et leurs comportements. Ainsi, chaque
organisme vivant habite l’écosystème qui
lui offre des conditions de vie optimales.
Les scientifiques distinguent dans l’océan
mondial 64 grands écosystèmes marins.
15 L’océan,
milieu de vie
L’océan,
milieu de vie
é
t
a
p
e
avec la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
Sur ce thème, la Fondation
Nicolas Hulot propose
Dossiers et documents sur www.fnh.org
et sur www.defipourlaterre.org
Des rendez-vous éducatifs à bord
du voilier
Fleur de Lampaul
De nombreuses initiatives
pour l’éducation à l’environnement
L’univers du vivant
L’apparente homogénéité de la haute mer
masque la cohabitation de déserts et de
zones fertiles. La production organique se
situe nécessairement dans la zone éclairée
(euphotique). Elle est maximale dans les
zones où les sels minéraux sont les plus
concentrés : embouchure des fleuves,
convergence de courants, thermocline
(couche séparant les eaux superficielles des
eaux profondes où la température décroît
rapidement), upwelling (remontée d’eaux
profondes) et conditionne la biodiversité.
L’essentiel de la faune benthique se
trouve dans la zone côtière (de 0 à
350 km) et à moins de 200 m de
profondeur. Les scientifiques ont répertorié
environ 250 000 espèces marines et esti-
ment qu’il en existe peut-être 4 fois plus
au regard des grandes profondeurs encore
inconnues.
La biodiversité marine est moins connue
que son homologue terrestre pourtant
l’évolution du vivant y a débuté 2,8 milliards
d’années plus tôt que sur la terre ferme, ce
qui laisse présager une richesse encore
plus grande du vivant.
Incroyable mais vrai !
La France est un des états parmi
les plus riches en biodiversité : sur les
238 principales éco-régions (étendues
de terre ou d’eau aux conditions
environnementales particulières) recensées
par le WWF, 17 sont françaises et
14 d’entre elles se trouvent en outre-mer.
80% des fonds marins sont situés à
plus de 2000 m de profondeur. Dans
les abysses, l’environnement est glacial,
la lumière absente, la pression énorme,
la nourriture rarissime. Et malgré cela,
la vie existe à toutes les profondeurs.
Le saviez-vous ?
L’association du poisson-clown et de
l’anémone de mer est une symbiose car
elle est à bénéfice réciproque. Chaque
poisson-clown défend son anémone
attitrée contre les attaques des poissons-
papillons qui peuvent brouter ses tentacules.
En retour, l’anémone de mer héberge le
poisson-clown et le protège des prédateurs.
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