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SOMMAIRE
Les poliques de l’internement, l’architecture des camps p.3
Vivre dans les camps p.6
Les camps de la libéraon, camps sans mémoire-mémoire des camps p. 8
La thémaque des pares est indiquée en bas de chaque panneau.
E
ntre 1939 et 1945, les autorités françaises ont ouvert et fait fonconner
dans la Vienne plusieurs camps d'internement administrafs pour civils :
camp de la route de Limoges, camp de Rouillé, camp de la Chauvinerie...
Plus de 11 000 personnes sont passées dans ces camps : réfugiés espa-
gnols, Tsiganes, Juifs, internés
poliques, détenus de droit com-
mun, etc. A la Libéraon, Mili-
ciens, collaborateurs, suspects
en tout genre, civils allemands
rarapés par l'avancée des Al-
liés, connaissent à leur tour
l'internement.
Sauf excepon, cet internement
ne résulte pas d'une procédure judiciaire et les instuons administraves - du
ministre au préfet et à leurs services - en assurent la responsabilité : contrôle so-
cial sous la IIIe République nissante, logique d’exclusion systémaque qui fonde le
régime de Vichy dès sa créaon puis ulisaon de l'internement comme une étape
préalable vers la déportaon et l'exterminaon. L'ulisaon des camps à la Libéra-
on obéit en pare à l'épuraon.