Le modèle du courtage
Une société sert d’intermédiaire dans une transaction entre plusieurs parties, sans intervenir
directement sur la transaction. Son rôle est de mettre à disposition de ses clients une plate-
forme d’échange, physique ou dématérialisée. Elle se rémunère en prélevant un montant sur
ces transactions, ou par d’autres moyens tels qu’un abonnement.
Exemple : Courtier en assurance, « broker » en ligne sur actions ou autres produits financiers,
agence immobilière…
Adaptations possibles : Règlement d’une transaction sous la forme d’une somme fixe, et / ou
d’un pourcentage de la valeur de la vente réalisée, et / ou d’un abonnement au service.
Le modèle Market Maker (ou teneur de marché)
C’est une variante de celui du courtage, plus controversé, qui se pratique régulièrement sur
les marchés financiers. Au lieu de se contenter d’assurer la rencontre entre une offre et une
demande, il se porte lui-même contrepartie de l’offre faite par ses clients. La raison vient du
constat qu’une large majorité des intervenants privés sur ces marchés perdent de l’argent.
Mathématiquement, en prenant la position inverse de ses clients, le teneur de marché est
en mesure de gagner ce que perdent ses derniers. La controverse provient donc du conflit
d’intérêt pouvant exister entre les parties prenantes.
Adaptation possible : le fait de se rémunérer sur les pertes des client n’interdit pas de leur
facturer en sus des frais d’abonnement au service, d’ouverture ou clôture de compte, ni des
frais de transactions.
L’assurance
Dans ce modèle entièrement basés sur les statistiques et les probabilités, des clients versent
une somme (ponctuellement ou sous forme d’abonnement), pour être assurés d’un
remboursement, total ou partiel, en cas de survenue d’un événement défini à l’avance, au
cours d’une période donnée. L’assureur se rémunère sur la différence entre les sommes
acquittées par les assurés et celles qu’il doit verser en remboursement de sinistres.
Exemple : assurances habitation, assurance voiture (en abonnement), mais aussi assurances
rapatriement sur les pistes de ski ou garantie facultative sur la qualité d’un produit (one
shot)…
Le modèle casino
Un casino fonde également son modèle de revenus sur des principes statistiques basé sur la
loi des grands nombres, en vertu de laquelle les joueurs seront systématiquement perdants
à long terme. En effet, il y aura toujours un détail dans la structure des jeux proposés
donnant un avantage à « la banque ». Selon ce modèle, même un avantage minime est
suffisant. Par exemple à la roulette, on trouve les cases noires et blanches, paires ou