Dopez les performances de votre portefeuille avec les produits dérivés

Semaine du 16 juin 2007 -Le Journal des Finances
33Tout sur les warrants, les certificats et les trackers
LES PRODUITS DÉRIVÉS
Dopez les performances de votre
portefeuille avec les produits dérivés
Des outils pour diversifier ses risques, pour spéculer ou pour couvrir ses positions
Le succès rencontré par les
warrants, certificats et trackers
est incontestable. En quelques
années, ils se sont imposés aussi
bien auprès des professionnels
que des particuliers, au point
de devenir incontournables dans
une stratégie d’investissement.
Dossier réalisé par
Frédéric Bériot et Bruno Kus
Lancé en 2001, le compartiment
des trackers sur Euronext atteint
désormais 60 milliards d’euros
d’encours à travers 200 produits,
contre une vingtaine de milliards
d’euros d’encours et une soixan-
taine de produits il y a deux ans.
Côté warrants et certificats, la pa-
lette ne cesse également de s’élar-
gir puisque l’on compte, à fin mai
2007, un peu plus de 9.000 produits
cotés, dont un peu plus de 8.000
warrants et près de 1.000 certifi-
cats. C’est presque le double des
chiffres atteints à la fin de l’année
2006.
Cet engouement s’explique lar-
gement par la bonne santé des
marchés financiers, mais égale-
ment par l’effort déployé par les
émetteurs pour offrir des produits
originaux et aussi simples à ma-
nier que des actions.
Grâce à eux, l’investisseur a
accès à presque toutes les places
financières de la planète (y com-
pris les marchés émergents, très
prisés ces derniers mois), mais
aussi à des thématiques à la mode
comme les matières premières,
l’énergie solaire, ou des concepts
comme les valeurs de rendement,
les valeurs décotées, les valeurs
opéables. Plutôt que de se consti-
tuer un nombre important de li-
gnes, à un coût qui pourrait deve-
nir prohibitif, l’investisseur se
contente d’acheter un tracker ou
un certificat comme il achèterait
une action avec des frais de trans-
action comparables, ce qui lui per-
met de diversifier à moindre coût
son portefeuille. Les warrants
sont pour leur part utilisés pour
amplifier des mouvements, mais
aussi pour protéger un porte-
feuille d’actions.
Notons que 60 à 70 % des trans-
actions et des capitaux échangés
sur les warrants et les certificats
sont réalisées sur le CAC 40 et les
valeurs du CAC 40.
Dans le cas des trackers, il est
intéressant de constater que les
particuliers sont aussi actifs que
les professionnels en termes de
transactions et que 20 % des
échanges totaux concernent les
pays émergents. Pas étonnant que
les émetteurs se bousculent sur ce
marché.
On en compte une douzaine
grâce à l’arrivée récente de deux
poids lourds américains que sont
Merrill Lynch et Goldman Sachs.
Ce sont toutefois la Société Géné-
rale et BNP Paribas qui se taillent
la part du lion, avec, chacun, envi-
ron 35 % des capitaux échangés
depuis le début de cette année.
Suite page 34
Investissez
aveclenuméro1
* .
SociétéGénéraleadéveloppétouteunegammedecerticats100%autour
du développement durable : biocarburants, énergie solaire, énergies
alternatives, secteur de leau, ressources forestières, approche ISR des
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Paris, elle propose la gamme de produits de Bourse la plus complète : plus de 1900 produits sur plus de 250 sous-jacents au 12/04/2007. En 2006, 59% des capitaux en euro échangés sur ces produits l’ont
étésurdestrackers,certicatsetwarrantmiset/ouanimésparSociétéGénérale(source:EuronextParis).Lavaleurdescerticatspeutreàtoutmomentinférieureàleurvaleurnominale,leurdétenteur
pouvantperdretoutoupartiedeleurinvestissement.Lattention du public est attirée sur les Facteurs de Risques figurant dans le Prospectus de Base disponible auprès de l’émetteur et sur www.sgbourse.fr.
CescerticatsontéémisselondeuxtypesdeProspectusdeBase,lunaétéapprouvéparlaCSSF(CommissiondeSurveillanceduSecteurFinancier)etafaitlobjetdune procédure de passeport vers
lAMF(AutoritésdesMarchésFinanciers)etlesecondaétéviséparlAMFsouslen°07-050endatedu16février2007.LesFinalTerms sont disponibles auprès de l’émetteur et sur www.sgbourse.fr
Les trackers
NOTRE SELECTION DE TRACKERS
Tab- Tracker.eps
CAC40 Indexis
EASY Aspi Euro
EASY ETF DJ Euro Stoxx
EASY ETF CAC40
EASY ETF Epra Eurozone
EASY ETF Euro Auto
EASY ETF Euro Energy
EASY ETF Euro Insur.
EASY ETF Euro Media
EASY ETF Euro Stoxx 50
EASY ETF Euro Stoxx50 b
EASY ETF Euro Technology
EASY ETF Euro Telecom
EASY ETF Euro Utilities
EASY ETF Global Titans 50
EASY ETF Gsne
EASY ETF Iboxx Sov. Short
EASY ETF Stoxx 50 Europe
ISHARES Corporate Bond
Ishares Euro Stoxx 50
Lyxor Auto Parts
Lyxor Est Europe
Lyxor ETF CAC40
Lyxor ETF China
Lyxor ETF DJ Euro Stoxx 50
Lyxor ETF DJ Global Titans 50
Lyxor ETF DJ Indust. Average
Lyxor ETF Inflation
Lyxor Financial SV
Lyxor Food Belerag
Lyxor Health Care
Lyxor Ind Goods SV
Lyxor MSCI Growth
Lyxor MSCI Small
Lyxor MSCI Value
Lyxor Technology
Streettracks MSCI Europe ETF
Trackindex DJ Stocxx Sustain.
Tracks MSCI CO DI
Tracks MSCI CO ST
Tracks Msci Energy
Tracks MSCI Europe Small Cap
Tracks Msci Telecom
Tracks MSCI Util.
UBS- ETF DJ EURO STOXX 50
C40
SYV
ETX
E40
EEE
SYA
SYE
SYI
SYM
ETE
ETD
SYQ
SYT
SYU
ETT
CNE
ISS
ETN
LOD
EUE
AUT
CEC
CAC
ASI
MSE
MGT
DJE
MTI
FIN
FOO
HLT
IND
GWT
MMS
VAL
TNO
ERO
DEX
STV
STS
STN
SMC
STT
STU
FRE
61,87
116,96
442,54
61,82
295,19
400,1
550
357,02
270,3
4,88
47,95
402,6
531,2
666,12
25,15
201,49
133,56
4,26
77,41
45,55
38,99
28,26
61,84
107,51
45,92
24,92
102,4
99,61
48,55
32,59
44,13
37,56
107,62
233,6
200,28
33,36
150,73
130,67
65
78,28
107,32
128,91
47,35
101,58
45.150
+ 9,8 %
+ 10,2 %
+ 7,6 %
+ 10,1 %
- 2,4 %
+ 32,4 %
+ 7,1 %
+ 3,2 %
+ 5,8 %
+ 9,7 %
+ 9,6 %
+ 11,3 %
+ 1,8 %
+ 11,8 %
+ 4,2 %
+ 7,1 %
+ 0,6 %
+ 4,7 %
- 3,6 %
+ 8,9 %
+ 32,9 %
+ 8,7 %
+ 9,9 %
+ 2,6 %
+ 9,5 %
+ 4,4 %
+ 8,5 %
- 3,2 %
+ 1,2 %
+ 8,1 %
- 1,4 %
+ 18,9 %
+ 11,2 %
+ 13,7 %
+ 9,6 %
+ 6,9 %
+ 8,4 %
-
+ 13,5 %
+ 9,7 %
+ 7 %
+ 7,5 %
+ 5,9 %
+ 8,5 %
+ 5,2 %
Libellé Code
mnémo.
Variation depuis
le début de l'année
Dernier cours
en euros
LE MARCHE DES TRACKERS A EXPLOSE DEPUIS SEPT ANS
P33-Euronext.eps
2001 2002 2003 2004 2005 2006 07
10
61 65
Encours en milliards d’euros
(échelle de gauche)
Nombre de trackers cotés sur Euronext
(échelle de droite)
00
40
80
120
160
200
10
20
30
40
50
4646
201
121121
46
121
Source : Euronext
BNP PARIBAS ET SOCIETE GENERALE ASSURENT 70 %
DES CAPITAUX ECHANGES
P33-tab
Nombre
de produits cotés
9.257
8.304
953
9.257
116
2.175
644
719
1.502
1.380
5
343
9
2.182
159
10
1.193.406
1.024.935
168.411
1.193.406
5.005
407.207
25.652
216.549
112.313
98.992
16
3.595
63
300.732
20.137
85
6.424,9
5135,2
1.285,1
6.424,5
54,8
2.211,4
75,6
870,3
349,2
379,2
0,8
39,8
2,3
2.303,5
65,1
0,1
Nombre
de transaction*
Capitaux échangés
en millions d’euros*
*depuis le 1/01/2007
Segment de marché
Total
Warrants
Certificats
Emetteurs
Total
ABN-Amro
BNP Paribas
Calyon
Citigroup
Commerzbank
Dresdner Kleinmmort
ETFS Metal Securities Limited
Goldman Sachs
Merrill Lynch
Société Générale
Traduglab
UBS
P33-Gamme.eps
UNE GAMME DE TRACKERS
TRES VARIEE
Monde
Actions Europe/
Euro/Pays
européens
Actions
Amérique
du Nord
Actions
Asie
Actions
pays
émergents
Secteur Euro/Europe
ETFs actifs
Matières
premières
Obligations
Indices de
stratégie
Indices
de style
Immobilier
Private Equity
Principaux sous-jacents utilisés
dans les trackers cotés sur Euronext
Source : Euronext
P.33 15/06/07 15:23 Page 33
Comment distinguer
un tracker d’un
certificat 100 % ?
Les trackers et les certificats
100 % ont tous les deux pour
objectif de répliquer fidèlement
(àla hausse et à la baisse) l’évo-
lution d’un indice ou d’un panier
de valeurs regroupées autour
dun secteur ou d’une thémati-
que. Ils se différencient sur cinq
points :
1) les certificats ne sont pas éli-
gibles au PEA contrairement à
bon nombre de trackers ;
2) la liquidité d’un tracker est
assurée par au moins deux
teneurs de marché alors qu’un
seul émetteur se porte contre-
partie sur les certificats ;
3) les trackers donnent droit au
dividende, tout comme la plu-
part des certificats 100 %, qui
n’intègrent aucun effet de levier.
En revanche, les certificats avec
effet de levier ne donnent pas
droit au dividende ;
4) les trackers n’ont pas de date
d’échéance tandis que les certi-
ficats en ont parfois une ;
5) sur le plan fiscal, les trackers
sont assimilés à des OPCVM. La
plus-value est donc imposable
dès le premier euro au taux de
27 % si le montant annuel des
cessions de valeurs mobilières
dépasse 20.000 euros. Pour ce
qui est des certificats, deux cas
sont possibles.Première hypo-
thèse, le produit est conservé
jusqu’à son échéance. La diffé-
rence entre le prix remboursé et
le prix d’acquisition est alors
assujettie à l’impôt sur le revenu
selon le taux d’imposition du
contribuable. Deuxième hypo-
thèse, le certificat est vendu
avant son échéance. Les gains
sont alors taxés à 27 % au-delà
de 20.000 euros de cessions.
Semaine du 16 juin 2007 -Le Journal des Finances
35Les trackers et les certificats
LES PRODUITS DÉRIVÉS
Le Journal des Finances - Semaine du 16 juin 2007
LES PRODUITS DÉRIVÉS
34 Les trackers et les certificats (suite de la page 33)
Utilisez les trackers et les certificats 100%
pour diversifier vos placements
Des produits simples à manier pour répliquer fidèlement un indice, un panier ou un thème d’investissement
Investir sur des zones
géographiques lointaines ou
exotiques, s’intéresser à
l’évolution des matières
premières ou jouer l’ensemble
d’un secteur pour diversifier
ses risques est désormais chose
aisée pour un investisseur
particulier. Grâce aux trackers
et aux certificats de type 100
%, il devient en effet possible
de miser sur une thématique
originale sans avoir à payer des
frais de courtage exorbitants.
Ces produits n’ont rien de
compliqué puisqu’ils se
contentent de répliquer pas à
pas l’évolution d’un indice ou
d’un panier de valeurs.
Attention toutefois, si la
plupart des trackers sont
éligibles au PEA, tel n’est pas
le cas des certificats 100 %.
Il y a encore une dizaine d’an-
nées, les actionnaires individuels
n’avaient pas vraiment la possi-
bilité d’investir en toute sécurité
sur des places financières ou sur
des thèmes originaux sans payer
des frais de transaction dissua-
sifs. Désormais, les trackers et
les certificats de type 100 % déve-
loppés par les grands intermé-
diaires de la place parisienne per-
mettent d’élargir leur champ
d’intervention et d’acheter un in-
dice, une thématique ou un pa-
nier de valeurs, comme on achète
une action.
Les trackers et certificats
100 % sont très simples à manier
dans la mesure où ils se conten-
tent de répliquer l’évolution du
sous-jacent sur lesquels ils sont
indexés. Contrairement à des
produits dérivés comme les war-
rants, ils n’intègrent aucun effet
de levier. Un tracker sur le
CAC 40 va, par exemple, évoluer
avec la même amplitude, à la
hausse, comme à la baisse, que
l’indice phare de la Bourse de Pa-
ris. L’avantage de ce produit est
qu’il permet à l’investisseur de
caler sa performance sur la place
de Paris en achetant un seul pro-
duit à un prix unitaire modique
(quelques euros seulement) sans
avoir à mettre en portefeuille les
40 valeurs composant l’indice. A
cette grande simplicité s’ajoute
une économie substantielle réali-
sée sur les frais de transaction.
Les trackers et certificats
100 % sont négociables en
Bourse comme des actions avec
des frais de courtage classiques.
Ils ne supportent ni droits d’en-
trée ni droits de sortie.
Les frais de gestion sont infé-
rieurs à ceux des OPCVM classi-
ques (entre 0,15 et 1,25 % du mon-
tant investi), voire parfois
inexistants. Nous avons sélec-
tionné cinq produits originaux
qui permettent de compléter ou
de surpondérer, au choix de l’in-
vestisseur, un portefeuille d’ac-
tions classiques.
Misez sur l’économie brésilienne avec le tracker Lyxor Brazil
Après plusieurs faux départs, le
Brésil fait à nouveau figure d’el-
dorado pour tous les investisseurs
de la planète. Ce pays a su prendre
les mesures correctives nécessai-
res pour assainir ses finances. La
dette publique, qui approchait
60 % du PIB il y a encore deux ans,
est retombée à 45 % du PIB l’an
dernier. L’inflation glissante sur
douze mois n’est que de 3 %.
Quant à la croissance, elle s’accé-
lère puisque après avoir pro-
gressé de 3,7 % en 2006 le PIB de-
vrait encore augmenter de 4 %
cette année. Les conditions sont
donc réunies pour que les inves-
tisseurs reprennent totalement
confiance et pour que la Bourse
brésilienne accentue ses gains
après avoir déjà bondi de 21 % de-
puis le début de l’année 2007. D’au-
tant que le marché brésilien est
encore très raisonnablement valo-
risé. Les actions capitalisent en
moyenne moins de dix fois les pro-
fits attendus cette année.
L’actionnaire individuel fran-
çais peut très facilement répli-
quer l’indice Ibovespa de la
Bourse brésilienne en achetant
un tracker Lyxor ETF Brazil
émis par Lyxor, une filiale de la
Société Générale (code : RIO ou
FR0010408799). Ce produit, assi-
milé à un FCP, est éligible au PEA.
Il supporte des frais de gestion de
0,65 % et s’achète par unité. Sa va-
leur liquidative est d’un peu
moins de 20 euros.
Comment jouer le potentiel du marché de l’eau
L’eau douce va devenir un
luxe. Elle ne représente que 3 %
des ressources mondiales et
moins de 0,03 % est directement
consommable.
Parallèlement, les besoins
mondiaux ne cessent d’augmen-
ter. En 1995, ils étaient six fois
plus élevés qu’en 1900. La Ban-
que mondiale estime que la de-
mande pourrait dépasser l’offre
en 2030. Autant dire que les en-
treprises positionnées sur ce
marché sont promises à un bel
avenir. Les investissements dans
le secteur de l’eau, qui représen-
tent 75 milliards de dollars par
an pourraient atteindre 180 mil-
liards en 2025.
La banque ABN-Amro a créé
l’indice Water Stock Total Re-
turn, qui regroupe dix sociétés
dont au moins 60 % du chiffre
d’affaires est en rapport avec
l’eau, qu’il s’agisse de l’exploita-
tion, du traitement, de la distri-
bution, de l’épuration ou du des-
salement. Figurent notamment
dans cet indice des valeurs
comme Suez, Veolia, Northum-
brian Water, Pentair ou encore
Aqua America. Le certificat
Open-End ABN-Amro sur l’eau
(code : 1134N ou FR0010342683)
réplique fidèlement cet indice,
sans effet de levier. Il n’a pas
d’échéance et supporte une com-
mission annuelle de 1,25 %.
Ce produit est éligible au
compte titres (mais pas au PEA)
et peut avoir sa place dans un
contrat d’assurance-vie.
Un outil pour parier sur les synergies de fusion
BNP Paribas a mis sur le marché
un certificat 100 % très original ré-
pliquant l’évolution d’un panier de
sociétés ayant initié ou été impli-
quées dans une opération de fu-
sion-acquisition susceptible de gé-
nérer d’importantes synergies
d’exploitation. L’exemple de fusion
réussie est celui d’Air France, qui,
en prenant le contrôle de la compa-
gnie néerlandaise KLM, a dépassé
tous ses objectifs et réalisé d’im-
portantes économies. Les statisti-
ques démontrent que, depuis le dé-
but de l’année 2002, les sociétés
ayant réalisé une grosse acquisi-
tion ont en moyenne surperfor
le marché de 12 % pendant l’année
qui a suivi la fusion. Les synergies
de fusion représentent un levier
privilégié pour améliorer la perfor-
mance d’une entreprise. Plutôt que
d’acheter les titres de tous les ac-
quéreurs possibles, l’investisseur
peut jouer le certificat 100 % Syner-
gies de BNP Paribas (code : 3378B
ou NL0000749570) qui se concentre
sur les entreprises dont l’acquisi-
tion s’intègre parfaitement dans la
stratégie de développement d’un
autre groupe, et sur les fusions ré-
pondant à de vraies logiques indus-
trielles (réductions de coûts, re-
cherche d’une taille critique,
acquisition d’une technologie…).
Lors de son émission, le panier
incluait des titres comme Arcelor-
Mittal, Alcatel-Lucent, Falcon-
bridge (fusionné avec Xstrata), Al-
lianz (après le rachat de RAS),
Géophysique (après la reprise de
Veritas) ou encore Axa (qui a inté-
gré Winterthur). Le certificat 100 %
Synergies n’a pas d’échéance. Il est
éligible au compte titres et à l’assu-
rance-vie, mais pas au PEA, et il
supporte une commission annuelle
initiale de 1 %.
Comment
s’intéresser
à l’énergie
nucléaire
L’énergie constitue sans doute
le principal enjeu économique et
environnemental de ces prochai-
nes années. La flambée des prix du
pétrole et du gaz et les contraintes
fixées par le protocole de Kyoto en
matière d’émissions incitent les
gouvernements à privilégier les
énergies alternatives non polluan-
tes. Parmi celles-ci, le nucléaire se
révèle incontournable. La France
a ainsi conçu un prototype de réac-
teur nucléaire de quatrième géné-
ration susceptible de rentrer en
service en 2020. De nombreux pays
comme le Brésil, la Chine ou l’Inde
ont décidé ou envisagent de recou-
rir à cette technologie.
L’avantage de l’énergie nu-
cléaire est qu’elle est quasi iné-
puisable et qu’elle est sans impact
sur le réchauffement climatique.
BNP Paribas propose un certificat
100 % retraçant l’évolution d’un
panier de dix valeurs internatio-
nales (Alstom, AngloGold, Areva,
Cameco, Duke Energy, EDF,
Energy Ressources, Exelon,
Mitsubishi Heavy Inds, Rio Tinto)
dont l’activité est liée à l’énergie
nucléaire (construction d’équipe-
ments, mines d’uranium, services
dans le domaine du nucléaire).
Chacune a un poids compris entre
5 et 13,33 % dans le panier, le poids
étant révisé deux fois par an. Ce
certificat (code : 2354B ou
NL0000662914) n’est pas éligible
au PEA (il l’est, en revanche, à
l’assurance-vie) et dispose d’une
échéance fixée au 15 janvier 2010.
Il supporte une commission an-
nuelle de 1 %.
COMPOSITION DU PANIER SYNERGIES A L’EMISSION
P34-Synergie.eps
Titre
Arcelor-Mittal
Alcatel Lucent
FalconBridge Xstrata
Intesa San Paolo
Ras Allianz
Schwarz UCB
Serono Merck
Veritas géophysique
Winthertur Axa
Code Isin
NL0000361947
FR0000130007
GB0031411001
IT0000072819
DE0008404005
DE0007221905
DE0006599905
FR0000120164
FR0000120628
Poids
initial
dans le
panier
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
Descriptif des valeurs du panier
Premier producteur mondial d’acier
Leader dans les solutions de communication
Gr. minier (charbon, zinc, cuivre et autres métaux)
Un des grands groupes bancaires de la zone euro
Deuxième compagnie d’assurances au monde
Leader mondial en biopharmacie
Groupe international de la pharmacie et de la chimie
Prod. et serv. destinés aux ind. du gaz et du pétrole
Leader mondial de la protection financière
P35-luxe.eps
UN INDICE QUI INTEGRE TOUS LES SEGMENTS DU LUXE
Maroquinerie et mode
Services financiers pour
clientèle fortunée
Equipement domestique
Hôtellerie et casinos
Loisirs et réceptions
Lunettes
Grands magasins
Parfums et cosmétiques
Montres et joaillerie
Prêt-à-porter
Sport
Vins et spiritueux
Répartition de l’indice Merrill Lynch Luxe et art de vivre par sous-secteur au 23 février 2007
8 %
8 %
8 % 14 %
4 %
12 %
8 %
10 %
14 %
2 %
2 %
10 %
P34-Eau.eps
Certificat Open-End ABN-AMRO,
base 100 le 01/07/06
Juillet 06 Juin 07
UNE HAUSSE DE 32 %
EN DOUZE MOIS
90
100
110
120
Le marché du luxe est en plein es-
sor. Porté par l’afflux de richesse en
provenance des pays producteurs
d’énergie ou de matières premiè-
res, il progresse en moyenne de 8 %
par an, soit plus de deux fois le ni-
veau de la croissance mondiale. Se-
lon le magazine Forbes, il y aurait
désormais près de 1.000 milliardai-
res en dollars sur la planète. Et en-
viron 8,7 millions de particuliers
détiendraient plus de 1 million de
dollars d’actifs financiers. Des chif-
fres qui ne peuvent que progresser
si l’on en juge par le dynamisme de
la croissance dans de nombreux
pays comme la Chine, la Russie ou
l’Inde, ainsi que par la bonne santé
des marchés financiers.
La forte croissance de la clien-
tèle émergente et la démocratisa-
tion de l’appétit de consommation
pour les marques de luxe, notam-
ment chez les jeunes, vont donc do-
per ce marché.
Pour jouer ce thème, Merrill
Lynch a créé un certificat (code :
1008M ou FR0010429738) indexé sur
un indice « luxe et art de vivre »
composé d’une cinquantaine de va-
leurs appartenant à l’univers du
luxe comme LVMH, Bulgari, Tod’s,
mais aussi Porsche, BMW, Puma
ou Polo Ralph Lauren.
Si on établit une rétrospective
depuis 2000, l’indice Merrill Lynch
Luxe et art de vivre aurait surper-
formé de près de 50 % les indice
globaux MSCI World et Euro Stoxx
50. Le certificat réplique totale-
ment, à la hausse comme à la
baisse, la performance de cet in-
dice. Emis à 100 euros le 3 mai
2007, il cote actuellement 101 eu-
ros. Son échéance est fixée au 4
mai 2010 et il ne supporte aucune
commission (les frais étant inté-
grés dans le prix d’achat).
Les valeurs du panier sont équipondérées. Le panier sera révisé deux fois
par an sans modification de sa valeur.
Investissez sur les valeurs du luxe
P.34-35 15/06/07 17:25 Page 34
Comment distinguer
un tracker d’un
certificat 100 % ?
Les trackers et les certificats
100 % ont tous les deux pour
objectif de répliquer fidèlement
(àla hausse et à la baisse) l’évo-
lution d’un indice ou d’un panier
de valeurs regroupées autour
dun secteur ou d’une thémati-
que. Ils se différencient sur cinq
points :
1) les certificats ne sont pas éli-
gibles au PEA contrairement à
bon nombre de trackers ;
2) la liquidité d’un tracker est
assurée par au moins deux
teneurs de marché alors qu’un
seul émetteur se porte contre-
partie sur les certificats ;
3) les trackers donnent droit au
dividende, tout comme la plu-
part des certificats 100 %, qui
n’intègrent aucun effet de levier.
En revanche, les certificats avec
effet de levier ne donnent pas
droit au dividende ;
4) les trackers n’ont pas de date
d’échéance tandis que les certi-
ficats en ont parfois une ;
5) sur le plan fiscal, les trackers
sont assimilés à des OPCVM. La
plus-value est donc imposable
dès le premier euro au taux de
27 % si le montant annuel des
cessions de valeurs mobilières
dépasse 20.000 euros. Pour ce
qui est des certificats, deux cas
sont possibles.Première hypo-
thèse, le produit est conservé
jusqu’à son échéance. La diffé-
rence entre le prix remboursé et
le prix d’acquisition est alors
assujettie à l’impôt sur le revenu
selon le taux d’imposition du
contribuable. Deuxième hypo-
thèse, le certificat est vendu
avant son échéance. Les gains
sont alors taxés à 27 % au-delà
de 20.000 euros de cessions.
Semaine du 16 juin 2007 -Le Journal des Finances
35Les trackers et les certificats
LES PRODUITS DÉRIVÉS
Le Journal des Finances - Semaine du 16 juin 2007
LES PRODUITS DÉRIVÉS
34 Les trackers et les certificats (suite de la page 33)
Utilisez les trackers et les certificats 100%
pour diversifier vos placements
Des produits simples à manier pour répliquer fidèlement un indice, un panier ou un thème d’investissement
Investir sur des zones
géographiques lointaines ou
exotiques, s’intéresser à
l’évolution des matières
premières ou jouer l’ensemble
d’un secteur pour diversifier
ses risques est désormais chose
aisée pour un investisseur
particulier. Grâce aux trackers
et aux certificats de type 100
%, il devient en effet possible
de miser sur une thématique
originale sans avoir à payer des
frais de courtage exorbitants.
Ces produits n’ont rien de
compliqué puisqu’ils se
contentent de répliquer pas à
pas l’évolution d’un indice ou
d’un panier de valeurs.
Attention toutefois, si la
plupart des trackers sont
éligibles au PEA, tel n’est pas
le cas des certificats 100 %.
Il y a encore une dizaine d’an-
nées, les actionnaires individuels
n’avaient pas vraiment la possi-
bilité d’investir en toute sécurité
sur des places financières ou sur
des thèmes originaux sans payer
des frais de transaction dissua-
sifs. Désormais, les trackers et
les certificats de type 100 % déve-
loppés par les grands intermé-
diaires de la place parisienne per-
mettent d’élargir leur champ
d’intervention et d’acheter un in-
dice, une thématique ou un pa-
nier de valeurs, comme on achète
une action.
Les trackers et certificats
100 % sont très simples à manier
dans la mesure où ils se conten-
tent de répliquer l’évolution du
sous-jacent sur lesquels ils sont
indexés. Contrairement à des
produits dérivés comme les war-
rants, ils n’intègrent aucun effet
de levier. Un tracker sur le
CAC 40 va, par exemple, évoluer
avec la même amplitude, à la
hausse, comme à la baisse, que
l’indice phare de la Bourse de Pa-
ris. L’avantage de ce produit est
qu’il permet à l’investisseur de
caler sa performance sur la place
de Paris en achetant un seul pro-
duit à un prix unitaire modique
(quelques euros seulement) sans
avoir à mettre en portefeuille les
40 valeurs composant l’indice. A
cette grande simplicité s’ajoute
une économie substantielle réali-
sée sur les frais de transaction.
Les trackers et certificats
100 % sont négociables en
Bourse comme des actions avec
des frais de courtage classiques.
Ils ne supportent ni droits d’en-
trée ni droits de sortie.
Les frais de gestion sont infé-
rieurs à ceux des OPCVM classi-
ques (entre 0,15 et 1,25 % du mon-
tant investi), voire parfois
inexistants. Nous avons sélec-
tionné cinq produits originaux
qui permettent de compléter ou
de surpondérer, au choix de l’in-
vestisseur, un portefeuille d’ac-
tions classiques.
Misez sur l’économie brésilienne avec le tracker Lyxor Brazil
Après plusieurs faux départs, le
Brésil fait à nouveau figure d’el-
dorado pour tous les investisseurs
de la planète. Ce pays a su prendre
les mesures correctives nécessai-
res pour assainir ses finances. La
dette publique, qui approchait
60 % du PIB il y a encore deux ans,
est retombée à 45 % du PIB l’an
dernier. L’inflation glissante sur
douze mois n’est que de 3 %.
Quant à la croissance, elle s’accé-
lère puisque après avoir pro-
gressé de 3,7 % en 2006 le PIB de-
vrait encore augmenter de 4 %
cette année. Les conditions sont
donc réunies pour que les inves-
tisseurs reprennent totalement
confiance et pour que la Bourse
brésilienne accentue ses gains
après avoir déjà bondi de 21 % de-
puis le début de l’année 2007. D’au-
tant que le marché brésilien est
encore très raisonnablement valo-
risé. Les actions capitalisent en
moyenne moins de dix fois les pro-
fits attendus cette année.
L’actionnaire individuel fran-
çais peut très facilement répli-
quer l’indice Ibovespa de la
Bourse brésilienne en achetant
un tracker Lyxor ETF Brazil
émis par Lyxor, une filiale de la
Société Générale (code : RIO ou
FR0010408799). Ce produit, assi-
milé à un FCP, est éligible au PEA.
Il supporte des frais de gestion de
0,65 % et s’achète par unité. Sa va-
leur liquidative est d’un peu
moins de 20 euros.
Comment jouer le potentiel du marché de l’eau
L’eau douce va devenir un
luxe. Elle ne représente que 3 %
des ressources mondiales et
moins de 0,03 % est directement
consommable.
Parallèlement, les besoins
mondiaux ne cessent d’augmen-
ter. En 1995, ils étaient six fois
plus élevés qu’en 1900. La Ban-
que mondiale estime que la de-
mande pourrait dépasser l’offre
en 2030. Autant dire que les en-
treprises positionnées sur ce
marché sont promises à un bel
avenir. Les investissements dans
le secteur de l’eau, qui représen-
tent 75 milliards de dollars par
an pourraient atteindre 180 mil-
liards en 2025.
La banque ABN-Amro a créé
l’indice Water Stock Total Re-
turn, qui regroupe dix sociétés
dont au moins 60 % du chiffre
d’affaires est en rapport avec
l’eau, qu’il s’agisse de l’exploita-
tion, du traitement, de la distri-
bution, de l’épuration ou du des-
salement. Figurent notamment
dans cet indice des valeurs
comme Suez, Veolia, Northum-
brian Water, Pentair ou encore
Aqua America. Le certificat
Open-End ABN-Amro sur l’eau
(code : 1134N ou FR0010342683)
réplique fidèlement cet indice,
sans effet de levier. Il n’a pas
d’échéance et supporte une com-
mission annuelle de 1,25 %.
Ce produit est éligible au
compte titres (mais pas au PEA)
et peut avoir sa place dans un
contrat d’assurance-vie.
Un outil pour parier sur les synergies de fusion
BNP Paribas a mis sur le marché
un certificat 100 % très original ré-
pliquant l’évolution d’un panier de
sociétés ayant initié ou été impli-
quées dans une opération de fu-
sion-acquisition susceptible de gé-
nérer d’importantes synergies
d’exploitation. L’exemple de fusion
réussie est celui d’Air France, qui,
en prenant le contrôle de la compa-
gnie néerlandaise KLM, a dépassé
tous ses objectifs et réalisé d’im-
portantes économies. Les statisti-
ques démontrent que, depuis le dé-
but de l’année 2002, les sociétés
ayant réalisé une grosse acquisi-
tion ont en moyenne surperfor
le marché de 12 % pendant l’année
qui a suivi la fusion. Les synergies
de fusion représentent un levier
privilégié pour améliorer la perfor-
mance d’une entreprise. Plutôt que
d’acheter les titres de tous les ac-
quéreurs possibles, l’investisseur
peut jouer le certificat 100 % Syner-
gies de BNP Paribas (code : 3378B
ou NL0000749570) qui se concentre
sur les entreprises dont l’acquisi-
tion s’intègre parfaitement dans la
stratégie de développement d’un
autre groupe, et sur les fusions ré-
pondant à de vraies logiques indus-
trielles (réductions de coûts, re-
cherche d’une taille critique,
acquisition d’une technologie…).
Lors de son émission, le panier
incluait des titres comme Arcelor-
Mittal, Alcatel-Lucent, Falcon-
bridge (fusionné avec Xstrata), Al-
lianz (après le rachat de RAS),
Géophysique (après la reprise de
Veritas) ou encore Axa (qui a inté-
gré Winterthur). Le certificat 100 %
Synergies n’a pas d’échéance. Il est
éligible au compte titres et à l’assu-
rance-vie, mais pas au PEA, et il
supporte une commission annuelle
initiale de 1 %.
Comment
s’intéresser
à l’énergie
nucléaire
L’énergie constitue sans doute
le principal enjeu économique et
environnemental de ces prochai-
nes années. La flambée des prix du
pétrole et du gaz et les contraintes
fixées par le protocole de Kyoto en
matière d’émissions incitent les
gouvernements à privilégier les
énergies alternatives non polluan-
tes. Parmi celles-ci, le nucléaire se
révèle incontournable. La France
a ainsi conçu un prototype de réac-
teur nucléaire de quatrième géné-
ration susceptible de rentrer en
service en 2020. De nombreux pays
comme le Brésil, la Chine ou l’Inde
ont décidé ou envisagent de recou-
rir à cette technologie.
L’avantage de l’énergie nu-
cléaire est qu’elle est quasi iné-
puisable et qu’elle est sans impact
sur le réchauffement climatique.
BNP Paribas propose un certificat
100 % retraçant l’évolution d’un
panier de dix valeurs internatio-
nales (Alstom, AngloGold, Areva,
Cameco, Duke Energy, EDF,
Energy Ressources, Exelon,
Mitsubishi Heavy Inds, Rio Tinto)
dont l’activité est liée à l’énergie
nucléaire (construction d’équipe-
ments, mines d’uranium, services
dans le domaine du nucléaire).
Chacune a un poids compris entre
5 et 13,33 % dans le panier, le poids
étant révisé deux fois par an. Ce
certificat (code : 2354B ou
NL0000662914) n’est pas éligible
au PEA (il l’est, en revanche, à
l’assurance-vie) et dispose d’une
échéance fixée au 15 janvier 2010.
Il supporte une commission an-
nuelle de 1 %.
LA VALEUR DU PANIER
NUCLEAIRE A ETE MULTIPLIEE
PAR 2,5 EN SEPT ANS
P35-Nucleaire.eps
Base 100 début 2000
*avant déduction des frais de gestion
00 01 02 03 04 05 06
0
50
100
150
200
Certificat Nucléaire*
Euro Stoxx 50
COMPOSITION DU PANIER SYNERGIES A L’EMISSION
P34-Synergie.eps
Titre
Arcelor-Mittal
Alcatel Lucent
FalconBridge Xstrata
Intesa San Paolo
Ras Allianz
Schwarz UCB
Serono Merck
Veritas géophysique
Winthertur Axa
Code Isin
NL0000361947
FR0000130007
GB0031411001
IT0000072819
DE0008404005
DE0007221905
DE0006599905
FR0000120164
FR0000120628
Poids
initial
dans le
panier
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
11,1 %
Descriptif des valeurs du panier
Premier producteur mondial d’acier
Leader dans les solutions de communication
Gr. minier (charbon, zinc, cuivre et autres métaux)
Un des grands groupes bancaires de la zone euro
Deuxième compagnie d’assurances au monde
Leader mondial en biopharmacie
Groupe international de la pharmacie et de la chimie
Prod. et serv. destinés aux ind. du gaz et du pétrole
Leader mondial de la protection financière
P35-luxe.eps
UN INDICE QUI INTEGRE TOUS LES SEGMENTS DU LUXE
Maroquinerie et mode
Services financiers pour
clientèle fortunée
Equipement domestique
Hôtellerie et casinos
Loisirs et réceptions
Lunettes
Grands magasins
Parfums et cosmétiques
Montres et joaillerie
Prêt-à-porter
Sport
Vins et spiritueux
Répartition de l’indice Merrill Lynch Luxe et art de vivre par sous-secteur au 23 février 2007
8 %
8 %
8 % 14 %
4 %
12 %
8 %
10 %
14 %
2 %
2 %
10 %
P34-Eau.eps
Certificat Open-End ABN-AMRO,
base 100 le 01/07/06
Juillet 06 Juin 07
UNE HAUSSE DE 32 %
EN DOUZE MOIS
90
100
110
120
Le marché du luxe est en plein es-
sor. Porté par l’afflux de richesse en
provenance des pays producteurs
d’énergie ou de matières premiè-
res, il progresse en moyenne de 8 %
par an, soit plus de deux fois le ni-
veau de la croissance mondiale. Se-
lon le magazine Forbes, il y aurait
désormais près de 1.000 milliardai-
res en dollars sur la planète. Et en-
viron 8,7 millions de particuliers
détiendraient plus de 1 million de
dollars d’actifs financiers. Des chif-
fres qui ne peuvent que progresser
si l’on en juge par le dynamisme de
la croissance dans de nombreux
pays comme la Chine, la Russie ou
l’Inde, ainsi que par la bonne santé
des marchés financiers.
La forte croissance de la clien-
tèle émergente et la démocratisa-
tion de l’appétit de consommation
pour les marques de luxe, notam-
ment chez les jeunes, vont donc do-
per ce marché.
Pour jouer ce thème, Merrill
Lynch a créé un certificat (code :
1008M ou FR0010429738) indexé sur
un indice « luxe et art de vivre »
composé d’une cinquantaine de va-
leurs appartenant à l’univers du
luxe comme LVMH, Bulgari, Tod’s,
mais aussi Porsche, BMW, Puma
ou Polo Ralph Lauren.
Si on établit une rétrospective
depuis 2000, l’indice Merrill Lynch
Luxe et art de vivre aurait surper-
formé de près de 50 % les indice
globaux MSCI World et Euro Stoxx
50. Le certificat réplique totale-
ment, à la hausse comme à la
baisse, la performance de cet in-
dice. Emis à 100 euros le 3 mai
2007, il cote actuellement 101 eu-
ros. Son échéance est fixée au 4
mai 2010 et il ne supporte aucune
commission (les frais étant inté-
grés dans le prix d’achat).
Les valeurs du panier sont équipondérées. Le panier sera révisé deux fois
par an sans modification de sa valeur.
Investissez sur les valeurs du luxe
P.34-35 15/06/07 17:25 Page 34
Le Journal des Finances - Semaine du 16 juin 2007
LES PRODUITS DÉRIVÉS
36 Les stratégies à effet de levier
Comment couvrir un portefeuille d’actions
Sécurisez vos gains sur une action tout en restant exposé à sa hausse
Trois types de produits dérivés
permettent de couvrir un porte-
feuille d’actions contre un repli de
marché : les put warrants, les
turbo puts et les certificats floorés.
Le turbo put est un certificat
qui dispose d’une barrière désacti-
vante à la baisse dans le cas d’un
call ou à la hausse dans le cas d’un
put au-dessous ou au-dessus de la-
quelle le produit perd sa valeur.
Son avantage par rapport au war-
rant est de coûter moins cher, dans
la mesure ou le prix d’un turbo
n’intègre pas de valeur temps.
Mais, attention, il est plus risqué
en raison de l’existence de la bar-
rière désactivante, qui peut lui
faire perdre toute valeur. Les certi-
ficats capés (à la hausse) ou floorés
(à la baisse) ne sont qu’une combi-
naison à l’achat et à la vente de call
ou de put warrants. La couverture
sera plus efficace en cas de faible
mouvement de marché, comme
dans le cas de turbo puts, sans tou-
tefois intégrer le même niveau de
risque que ce dernier produit. En
revanche, le gain d’un certificat
flooré étant limité à 200 euros à
l’échéance (la différence entre les
deux fourchettes), ce produit ne
protégera plus le portefeuille si ce-
lui-ci baisse de plus de 10 %.
Prenons l’exemple d’un inves-
tisseur souhaitant, le 11 juin, cou-
vrir un portefeuille d’actions
d’une valeur de 100.000 euros suf-
fisamment représentatif de l’in-
dice CAC 40.
Il sélectionne un put warrant
CAC 40 (code : JE00B1XDRZ68 ou
1352 H) émis par Goldman Sachs
de prix d’exercice de 5.800 points
et d’échéance fixée au 14 mars
2007. Sa parité est de 200 warrants
pour un indice. Il cotait 1,21 euro
le 11 juin sur la base d’un CAC 40
à5.941 points. Son delta ressortait
à–39 %.
Il choisit également un turbo
put sur le CAC 40 avec une bar-
rière désactivante fixée à 6.400
points. Ce produit (code :
DE000CG42YQ6 ou 4289C) est émis
par la Citibank jusqu’au 21 dé-
cembre 2007.
Il valait 4,06 euros toujours sur
la même base du CAC 40 (5.941
points) et disposait d’un delta de –
90 %. Sa parité est de 100 turbos
pour 1 indice.
Enfin, un certificat flooré+ de
BNP Paribas sur le CAC 40 (code :
NL0000753614 ou 3757B) peut être
retenu. D’une échéance fixée au 21
décembre, il comporte deux bor-
nes 6.200-6.000 points. Son prix
était de 95,2 euros en date du 11
juin, pour un niveau de marché de
5.941 points.Son delta s’élevait à
11,6 %. La parité est de 1 certificat
pour 1 indice.
Pour connaîtrele nombre de
ces trois produits que l’investis-
seur doit acheter pour couvrir
son portefeuille d’actions, il ap-
plique la formule mathématique
suivante : (valeur du portefeuille
xparité du put warrant) / (cours
de l’indice x le delta). Ce qui cor-
respond pour les warrants à :
(100.000 x 200) / (5.941 x 0,39)
=8.631,88. La quotité minimale de
négociation des put warrants
CAC 40 étant de 1.000, l’investis-
seur décide le 11 juin d’acheter
9.000 put warrants à un prix de
1,21 euro, représentant une
somme de 10.890 euros (soit 10,9 %
du portefeuille).
Pour les turbo puts, la formule
donne : (100.000 x 100) / (5.941 x 0,9)
=1.870,24.
En l’absence de quotité mini-
male de négociation, l’investis-
seur peut acheter 1.870 turbo puts
à4,06 euros, soit un montant total
de 7.592,2 euros (7,6 % de la valeur
du portefeuille).
Pour les certificats floorés, le
calcul est le suivant : (100.000 x 1)
/(5.941 x 0,116) = 145,1.
Il investit ainsi 13.804 euros
(145 x 95,2) dans l’achat de certifi-
cats floorés+, soit 13,8 % de son
portefeuille.
Trois scénarios peuvent se dé-
rouler un mois et demi plus tard,
soit le 1er août.
1er cas : le CAC 40 perd 10 %
Les craintes de l’investisseur
d’assister à une poursuite de la
correction du marché de Paris se
sont confirmées au cours du mois
de juillet, puisque, le 1er août, l’in-
dice CAC 40 ne vaut plus que 5.347
points. Le put warrant cote
2,55 euros.
L’investisseur déboucle sa po-
sition en warrants et dégage à
cette occasion une plus-value de
12.060 euros ([2,55 – 1,21] x 9.000).
De son côté, le portefeuille d’ac-
tions s’est déprécié de 10 %, fai-
sant ressortir une moins-value de
10.000 euros. La stratégie de cou-
verture a parfaitement fonctionné
puisque l’ensemble des opéra-
tions se solde par un gain net de
2.060 euros. Le turbo put cote
L'EFFICACITE D'UNE STRATEGIE DE COUVERTURE
P36-37-graph1
Evolution des portefeuilles au 1er août 2007
4.600 4.900 5.200 5.500 5.800 6.100 6.400
Portefeuille couvert put
Portefeuille couvert flooré +
Portefeuille
couvert turbo
Portefeuille non couvert
110
105
100
95
90
85
Il s’agit d’une stratégie de pré-
caution consistant à prendre des
bénéfices sur une valeur qui s’est
déjà bien appréciée tout en restant
exposé à la poursuite de sa hausse.
C’est ce que l’on appelle dans le jar-
gon angliciste : le cash extraction,
c’est-à-dire la réplique d’une posi-
tion en actions à partir de call war-
rants ou de turbo calls portant sur
le même support.
La différence entre ces deux
produits tient à l’absence de volati-
lité et de valeur temps dans le
turbo dont le prix épousera l’évolu-
tion du cours de l’action.
Aceci près que le call turbo
coûte beaucoup moins cher que le
warrant. Sa performance sera
donc plus importante, rapportée à
l’investissement. Mais, attention,
le call warrant turbo dispose
d’un prix d’exercice appelé bar-
rière désactivante qui réduit à
néant la somme investie si le sup-
port passe au-dessous de ce seuil.
Prenons l’exemple du titre
Bouygues, qui a progressé de
31 % depuis le début de l’année.
Un investisseur qui dispose de
235 actions, valorisées 14.972 eu-
ros sur la base d’un cours de 63,71
euros le 12 juin, souhaite, par
souci de bonne gestion, prendre
des bénéfices.
Il affecte une faible partie des
liquidités issues de la vente des
titres (entre 15 et 18 %) à l’achat
de turbo calls et de call warrants
sur Bouygues afin de rester ex-
posé à la hausse de la valeur, et
place le solde sur un compte ré-
munéré à 3 %.
Il sélectionne un turbo call
Bouygues (code : DE000DR9Q7B8
ou 4580D) émis par la Dresdner
Bank, avec une barrière désacti-
vante fixée à 55 euros et une date
de maturité arrêtée au 20 septem-
bre. Celui-ci cote 4,78 euros le 11
juin et dispose d’un delta de 100 %.
Sa parité est de 2 turbo calls pour
1 action.
Il choisit également un call
warrant Bouygues (code :
GG00B1VMTL56 ou 4609A) émis
par Calyon, avec une échéance
fixée au 20 décembre et un prix
d’exercice de 62 euros. Sa parité
est de 8 warrants pour 1 action. Il
coûte 0,9 euro le 11 juin et son
delta s’élève à 63 %.
Pour déterminer le nombre de
turbo calls ou de call warrants né-
cessaires pour répliquer la posi-
tion de 235 actions Bouygues, l’in-
vestisseur applique la formule
suivante : (nombred’actions x la
parité) / delta, soit (235 x 2) / 1 = 470
turbo calls et 2.984,13 call warrants
([235 x 8] / 0,63).
La quotité minimale de négo-
ciation étant de 1.000, il décide
d’acheter 3.000 call warrants
Bouygues à 0,9 euro, correspon-
dant à un investissement de 2.700
euros, soit 18 % de la valeur du
portefeuille de titres.
Parallèlement, l’investisseur
débourse 2.246,6 euros dans l’ac-
quisition de 470 turbo calls à un
prix unitaire de 4,78 euros, corres-
pondant à 15 % du portefeuille.
Deux cas peuvent se dérouler
d’ici un mois et demi.
1er cas : l’action Bouygues
prend 8 %
Le 1er août, l’action Bouygues a
continué de s’apprécier, pour coter
69 euros, soit une hausse de 8,3 %
au cours du mois et demi écoulé.
Le prix du turbo call s’élève à 7,26
euros. L’investisseur liquide sa po-
sition de 470 turbo calls et encaisse
ainsi 3.412,2 euros, qui, ajoutés aux
liquidités placées à 3 %, valorisent
son portefeuille à 16.184,6 euros.
En ayant conservé ses 235 actions,
sa position vaudrait, le 1er août,
16.215 euros. A 30,4 euros près, l’in-
vestisseur a répliqué en turbo calls
la performance de sa ligne d’ac-
tions Bouygues.
Même constat avec le call war-
rant, qui cote 1,24 euro le 1er août,
ce qui valorise le portefeuille à
3.720 euros, montant auquel s’ajou-
tent les gains (12.317,4 euros) déjà
dégagés sur la revente des 235 ac-
tions Bouygues, et placés à 3 %,
soit un total de 16.037,4 euros. La
différence est de 177,6 euros avec la
valorisation du portefeuille d’ac-
tions Bouygues en date du 1er août.
2ecas : quand le titre
Bouygues est plus risqué
Contrairement aux idées re-
çues, un placement en actions peut
dans certains cas être plus risqué
que des turbo calls ou des call war-
rants. C’est notamment le cas lors-
que l’action perd davantage que la
somme investie en produits déri-
vés (2.246,6 euros pour les turbo
calls et 2.700 euros pour les call
warrants). Dans notre exemple, si
la valeur Bouygues chute de
18,4 %, pour retomber à 52 euros, le
1er août, les turbo calls ne valent
plus rien dans la mesure où l’ac-
tion du conglomérat est passée au-
dessous de la barrière désacti-
vante du turbo.
Il ne reste plus à l’investisseur
que les liquidités (12.772,4 euros)
dégagées de la vente des 235 ac-
tions Bouygues,montant qui se
compare à la valorisation du por-
tefeuille d’actions (12.220 euros)
sur la base d’un cours de 52 euros
le 1er août.
Dans le cas des warrants,
l’exemple est encore plus flagrant,
dans la mesure où les calls conser-
vent encore une valeur, même
symbolique. Le 1er août, le call
warrant cote 0,15 euro sur la base
d’un cours de l’action Bouygues
à52 euros.
L’investisseur déboucle sa posi-
tion de 3.000 call warrants à 0,15
euro et encaisse 450 euros, qui,
ajoutés aux liquidités dégagées de
la cession des 235 actions (17.272
euros), correspondent à une
somme totale de 12.722 euros. Ce
montant est bien supérieur à la va-
lorisation de son portefeuille de
235 actions à un cours de 52 euros
(12.220 euros).
Les produits dérivés à effet de levier pour une gestion dynamique
de votre portefeuille. Des actifs simples d’utilisation pour un risque maîtrisé
Protéger son portefeuille évite surtout de revendre des actions trop tôt. Les
put warrants sont les plus efficaces en cas de forte baisse du sous-jacent.
Il est possible d’obtenir la même performance que celle d’une action
à partir d’un investissement plus faible.
LA REPLICATION EXACTE D'UNE POSITION EN ACTIONS BOUYGUES
P36-Turbo-Bouygues.eps
En nombre
55 60 6550 70
11000
12000
13000
14000
15000
16000
Portefeuille turbo + cash à 3 %
Portefeuille Bouygues
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Semaine du 16 juin 2007 -Le Journal des Finances
37Les stratégies à effet de levier
LES PRODUITS DÉRIVÉS
9,4 euros. La revente des 1.870 cer-
tificats permet de réaliser un gain
de 9.985 euros (9,4 – 4,06 = 5,34 x
1.870) qui, à 15 euros près, com-
pense la perte de 10.000 euros du
portefeuille.
Enfin, le prix du certificat
flooré+ s’élève à 175 euros. La ces-
sion des 145 certificats fait ressor-
tir un profit de 11.571 euros nette-
ment supérieur à la perte du
portefeuille d’actions (10.000 eu-
ros).
Le gain moins élevé sur les cer-
tificats floorés que sur les put
warrants (1.571 euros, contre 2.060
euros) provient de la sortie du
CAC 40 de la borne basse de 6.000
points du certificat.
2ecas : recul modéré
de 1 % du marché
Le deuxième scénario est celui
d’une baisse limitée de 1 % de l’in-
dice de référence, qui s’établit à
5.882 points le 1er août. Le put war-
rant vaut 1,22 euro, ce qui se tra-
duit par une très légère plus-value
de 90 euros sur la cession des 9.000
warrants. Elle n’est toutefois pas
suffisante pour couvrir la perte de
1.000 euros dégagée par le porte-
feuille d’actions, qui n’est plus va-
lorisé que 99.000 euros. C’est ce que
l’on appelle le coût de l’assurance.
Sur les turbo puts, la revente
des 1.870 certificats le 1er août à un
cours de 4,59 euros permet de déga-
ger un gain 991,10 euros (4,59 – 4,06
=0,53 x 1.870) pratiquement équi-
valent à la dépréciation du porte-
feuille (– 1.000 euros).
Le certificat flooré+ cote 115
euros le 1er août, pour un CAC 40 à
5.882 points. L’investisseur li-
quide sa position de 145 certifi-
cats avec une plus-value de 2.871
euros (115 – 95,2 = 19,8 x 145) qui
fait plus que compenser la perte
de 1.000 euros subie sur le porte-
feuille actions.
On s’aperçoit en comparant les
trois produits que ce sont les
turbo puts et les certificats
flooré+ qui offrent une meilleure
protection du portefeuille en cas
de petits mouvements de consoli-
dation de marché.
Les warrants sont pénalisés
par la perte de valeur temps, qui
est l’ennemi de ce produit et qui
n’est pas compensée par la faible
amplitude du mouvement de l’in-
dice.
3ecas : rebond
de 7 % du CAC 40
La poursuite de la correction
de l’indice CAC 40 redoutée par
notre investisseur ne s’est pas
produite puisque le marché pari-
sien a rebondi de 7 %, pour ins-
crire le 1er août un nouveau re-
cord depuis 2000, à 6.357 points.
Le portefeuille d’actions s’est, en
conséquence, apprécié de 7.000
euros, pour valoir 107.000 euros.
Parallèlement, le put warrant ne
vaut plus que 0,49 euro.
La revente des 9.000 put war-
rants se traduit par une moins-
value de 6.480 euros légèrement
inférieure au gain dégagé sur le
portefeuille. L’ensemble des deux
opérations reste tout de même po-
sitif à hauteur de 520 euros.
La cession des 1.870 turbo puts
sur la base d’un prix de 0,32 euro
dégage une perte de 6.993,8 euros
qui annule la plus-value de 7.000
euros du portefeuille.
Le certificat flooré+ ne cote
plus que 55 euros. Le débouclage
de la position de 145 certificats
se traduit par une perte de 5.829
euros.
L’investisseur dégage ainsi
une plus-value de 1.171 euros. Cer-
tes, sans l’opération de couver-
ture de son portefeuille d’actions,
l’investisseur aurait pleinement
profité du rebond du CAC 40 pour
engranger un profit de 7.000 eu-
ros. Là aussi, c’est ce que l’on ap-
pelle le coût de l’assurance.
Cette stratégie lui a surtout
permis d’éviter de vendre trop
tôt ses actions avant de partir en
vacances.
En bref
LYXOR
lancement
d’un nouveau tracker
àeffet de levier
Seul émetteur de la place
de Paris à offrir des trackers
à effet de levier, Lyxor
étoffe sa gamme.
Après avoir lancé le 8 mars
le premier tracker à effet de
levier sur la Bourse allemande
(Lyxor ETF Lev DAX) chargé
d’amplifier deux fois les
variations du DAX,
la filiale de la Société
Générale a émis cette semaine
(le 12 juin) un tracker sur
le Dow Jones Euro Stoxx 50
dénommé Lyxor ETF Leveraged
DJ Euro Stoxx 50 (code : LVE
ou FR0010468983).
Le principe est le même que le
produit sur le DAX : offrir un
effet de levier de 2 sur les
performances de l’indice
regroupant les 50 plus grosses
capitalisations européennes.
Ce tracker se traite en Bourse
comme une simple action.
Pas de droits d’entrée ni de frais
de sortie, juste le paiement de
frais de courtage classiques.
0,4 % de frais de gestion sont
prélevés sur ce tracker qui est
éligible au PEA et au SRD.
D’autres trackers à effet de
levier devraient prochainement
être lancés sur le marché.
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