La 20ème mandature de la Confédération générale
des entreprises du Maroc (CGEM) a incontestable-
ment constitué une étape importante dans l’histoire
de cette institution. Tout d’abord par l’élection, pour
la première fois, d’une femme à la tête de la CGEM,
un changement significatif dans le champ écono-
mique privé du Maroc. La prise des rênes de la
CGEM par Miriem Bensalah-Chaqroun, une dame
au parcours de dirigeante d’entreprise et de «capi-
taine d’industrie», ne pouvait qu’être en phase avec
l’évolution dans laquelle le Maroc était engagé. Elle
est la première femme à présider au destin de la
Confédération au Maroc.
Depuis le 16 mai 2012, date de l’élection de Miriem
Bensalah-Chaqroun et Salah-Eddine Kadmiri, la
CGEM a parcouru, sans prétention, bien du chemin
en termes de réalisations dans un domaine qui, faut-il
le souligner, constitue le centre névralgique du déve-
loppement et de l’évolution de toute Nation aspirant à
la prospérité. Elle s’est imposée comme un acteur ma-
jeur dans l’espace public et comme un partenaire in-
contournable de l’environnement économique.
En effet, le mandat actuel a été marqué, dans un pre-
mier temps, par le lancement et la mise en œuvre d’une
série de projets touchant directement l’investissement
et les investisseurs. Sur un autre plan, il y a lieu de citer
l’implication de la CGEM dans des chantiers qui ne fi-
guraient pas, ou du moins dans une infime mesure, dans
la culture de cette institution.
La mise en place de la Plateforme Gouvernement-
CGEM (avec cinq fortes composantes), présidée par le
Chef du Gouvernement et la Présidente de la CGEM,
du Comité national pour l’environnement des affaires
(CNEA) en partenariat avec le Gouvernement, l’en-
trée en vigueur de l’Identifiant commun de l’entre-
prise (ICE), la réforme des contrats spéciaux de
formation, la signature de plus d’une centaine de
conventions et l’organisation d’événements d’enver-
gure nationale, régionale et internationale venant
renforcer la mise en place d’une véritable diplomatie
économique sont autant de réalisations qui illustrent
la dynamique insufflée à la CGEM depuis l’investiture
de la présidence actuelle.
Sur les traces du changement…
Parallèlement, la CGEM s’est considéra-
blement développée au cours des trois
dernières années, à travers le renforce-
ment de sa présence sur l’ensemble du
territoire du Royaume. De nouvelles an-
tennes ont vu le jour dont, notamment,
la dernière CGEM Région couvrant l’en-
semble des Provinces du Sud, basée à
Laâyoune et inaugurée en novembre
2013. Aujourd’hui, il existe 10 CGEM ré-
gion et certaines, à l’instar de Tanger ont
même ouvert des bureaux dans d’autres
villes (Tétouan, Al Hoceima).
Le mandat actuel a surtout été marqué par
une attention particulière accordée à la
petite et moyenne entreprise (PME), qui
représentent 90% du tissu économique
national, à l’image de la cartographie des
membres de la Confédération et du mes-
sage de la nécessaire prise en compte de
l’industrie, véritable créatrice de valeur
ajoutée. Ceci a donné lieu à une très sé-
rieuse et approfondie «Etude sur les le-
viers de la compétitivité des entreprises
marocaines» dont le socle des recomman-
dations se base sur la ré-industrialisation
de notre pays. Une batterie de mesures ont
été prises et plusieurs actions ont été me-
nées dans les registres de l’accompagne-
ment, du conseil et de la formation. Dans
ce cadre, la période 2012-2015 a été mar-
quée, entre autres, par la concrétisation du
partenariat GE-PME (Grandes entre-
prises - PME) qui offre un cadre adapté
aux attentes des entrepreneurs.
En somme, le niveau d’engagement des
personnes et les réalisations ayant mar-
qué cette mandature ont instauré une
nouvelle dynamique, avec pour devoir
de poursuivre le rythme pour des réali-
sations encore plus imposantes, plus bé-
néfiques pour l’entrepreneuriat et pour
la marche de l’économie du Royaume
vers l’avenir.
4CGEM - BILAN DE MANDATURE 2012-2015 BILAN DE MANDATURE 2012-2015 - CGEM 5
I. INTRODUCTION
L’élection, pour la première fois, d’une femme
à la tête de la CGEM, a constitué un changement
significatif dans le champ économique privé du Maroc.
Son élection ne pouvait qu’être en phase avec
l’évolution dans laquelle le Royaume était engagé.