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PHOTOS DE GAUCHE A DROITE
Le Festival Mondial des Oiseaux, qui dure un mois et célèbre la
contribution qu’apportent les oiseaux à la culture et au bien-être,
touche des enfants et des adultes qui n’entrent pas généralement
en contact avec les associations de protection de la nature.
Le travail de BirdLife auprès des ottilles de pêche et des
organisations de gestion de la pêche permet de réduire les
déchets et d’améliorer les prises tout en préservant les oiseaux
marins et le reste de la biodiversité.
Dans les Samoa, la communauté indigène des Matafaa préserve
et développe les mangroves côtières pour se protéger de
cyclones de plus en plus fréquents en raison du changement
climatique.
RESUME RESUME
La vision du réseau BirdLife, c’est “un
monde riche en biodiversité, où l’homme
et la nature vivent en harmonie, dans une
optique d’équité et de durabilité”. En con-
centrant ses eorts sur les oiseaux, les sites et habitats
dont ils dépendent, BirdLife peut à la fois conserver et
restaurer la biodiversité et améliorer la qualité de vie des
individus qui partagent les zones concernées. Les oiseaux
constituent un important sujet fédérateur dans les discus-
sions sur l’environnement et le développement parce
qu’on les trouve presque partout dans le monde, qu’ils
apportent une importante contribution économique
(par exemple, pour la nourriture, le contrôle des espèces
nuisibles et la pollinisation), ils ont une signication cul-
turelle et ils jouent un rôle vital en tant qu’indicateurs de
l’état de santé de l’environnement.
Réseau mondial présent dans plus de 100 pays, doté
d’une structure qui assure la continuité des objectifs
depuis la base locale jusqu’au niveau international, Bird-
Life est dans une position unique pour s’attaquer à bien
des dés que le monde doit relever.
Le présent rapport comprend de nombreux exemples du
travail de l’Alliance BirdLife avec des communautés, des
entreprises et des gouvernements dans le monde entier,
an de montrer comment nous favorisons la création
de réseaux basés sur la société civile, de
partenariats intersectoriels et de modèles
sociaux et économiques qui permettront la tran-
sition de l’humanité vers un avenir durable.
1 : Un réseau d’organisations de la société
civile compétentes, qui entretiennent des
liens tant au niveau local qu’international
et qui luttent pour l’équité dans le monde
entier et entre les générations
La transition vers la durabilité doit naître d’un change-
ment social, doit être coordonnée par des organisations
locales susceptibles de susciter une transformation des
attitudes et comportements partout dans le monde. An
d’aboutir à ce changement nécessairement de grande
ampleur, BirdLife soutient un mouvement de la société ci-
vile investi d’un pouvoir autonome qui lutte pour l’équité,
qui a pleinement conscience de l’importance fondamen-
tale des biens et services que la nature fournit, tout en
reconnaissant la valeur intrinsèque de celle-ci et ses liens
avec les croyances, l’éthique et les traditions profondé-
ment ancrées dans toutes les cultures humaines.
A cette n, BirdLife s’eorce de :
Favoriser l’éclosion et la mise en réseau de groupes locaux
(page 6).
S’assurer que la protection de l’environnement contribue à
la justice sociale, à l’équité et au respect des droits humains
(page 7).
Développer des stratégies pour une communication ecace
entre les entités locales (page 7).
Créer des réseaux mondiaux qui s’appuient sur la société civile
bien placée pour comprendre les problèmes et y répondre de
façon appropriée au niveau local et au niveau international en
utilisant son réseau (page 7).
Relayer les préoccupations des communautés auprès
d’institutions et d’entreprises puissantes (page 8).
Aider les citoyens et les organisations communautaires à tra-
vailler ecacement, tant au niveau local que national, avec les
gouvernements et les municipalités, comme avec les politici-
ens et les entreprises pour planier et évaluer les projets de
développement envisagés (page 8).
Intégrer et promouvoir les valeurs matérielles et immatérielles
de la biodiversité en tant que composantes du bien-être hu-
main, de la responsabilité et de la culture humaines (page 8).
2 : Des partenariats plus solides entre
la société civile, le gouvernement et les
entreprises, pour promouvoir une action
coordonnée et cohérente en respectant
un programme commun
Les décisions et les politiques des entreprises et des gouver-
nements nationaux, ainsi que des organismes intergouver-
nementaux créés pour gérer les bien communs mondiaux
(la haute mer, l’atmosphère), ont d’énormes conséquences
sur la vie sur terre. Les entreprises mettent essentiellement
en avant la croissance économique durable. Une approche
plus équilibrée doit prendre en compte les autres dimen-
sions de la durabilité (les valeurs socioculturelles et envi-
ronnementales). Pour susciter les changements nécessaires,
BirdLife travaille avec d’autres secteurs pour chercher des
moyens de créer de la richesse et de l’emploi susceptibles
de protéger et de développer la base de ressources vivantes
dont dépend tout développement économique.
Pour atteindre ces objectifs, BirdLife s’eorce de :
Travailler avec les entreprises, pour aboutir à un Impact positif
net sur la biodiversité sur leurs sites d’exploitation (page 10).
Soutenir des mécanismes basés sur le marché, comme l’éco-
étiquetage, en tant qu’instruments qui permettent de changer
le comportement du marché et d’encourager une bonne
gestion environnementale dans la production de biens et de
services (page 11).
Mettre en œuvre des structures (“garde-fous”) pour assister les
gouvernements et les entreprises dans leur transition vers la
durabilité (page 12).
Intégrer la biodiversité dans les politiques sectorielles et les
pratiques des gouvernements nationaux (page 12).
Exprimer ses préoccupations par l’intermédiaire d’institutions
internationales qui traitent des “biens communs” (telles que
la Convention sur la diversité biologique et la Convention-
cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique), et
par l’intermédiaire de forums régionaux et spécialisés dont les
décisions aectent l’environnement (comme la Banque interna-
tionale de reconstruction et de développement et les Organi-
sations régionales de gestion des pêches). Faire le lien entre
les organisations de la gouvernance mondiale (par ex Nations
Unies) et les enjeux environnementaux (page 13).
3 : Un nouveau modèle de développe-
ment social et économique compatible
avec la capacité de la Terre à produire des
matériaux et à absorber des déchets
Les écosystèmes terrestres ont une étonnante capacité à
nous fournir en ressources renouvelables et à absorber et
retraiter les déchets que nous produisons. Cependant, ce
“capital naturel” a des limites, que nous dépassons actuel-
lement ; près des deux-tiers des services des écosystèmes
sont en déclin dans le monde. BirdLife travaille à promou-
voir des modèles de développement qui tiennent compte
des limites de la biosphère, de la pleine valeur des écosys-
tèmes et des biens et services qu’ils fournissent.
A cette n, BirdLife travaille pour que :
Les calculs économiques des gouvernements, des entreprises
et des organisations internationales prennent réellement en
compte les services rendus par la biodiversité et les écosys-
tèmes (page 14).
La biodiversité soit complètement intégrée aux politiques et
aux pratiques (page 15).
La protection de la biodiversité et les services environnemen-
taux soient intégrés à des stratégies pour aboutir à des modes
de vie pérennes et à une réduction de la pauvreté (page 15).
L’aide internationale s’oriente vers la gestion et la protec-
tion des écosystèmes naturels et reconnaisse leur valeur
économique et culturelle (page 15).
Le savoir local et l’implication des communautés soient utilisés
pour augmenter la résilience des systèmes naturels et socié-
taux et apporter des solutions appropriées localement, pour
que les régions s’adaptent aux dés du changement climatique
(page 16).
Le système économique mondial respecte les capacités de la
Terre à absorber le dioxyde de carbone et autres gaz à eet de
serre (page 16).
Les politiques de gestion environnementale favorisent des
écosystèmes sains et opérationnels pour le plus grand bénéce
des hommes et de la biodiversité (page 17).
La protection de la biodiversité et la santé des écosystèmes soi-
ent intégrées à des problèmes plus larges relatifs au bien-être
humain, à la santé humaine et à la qualité de vie (page 18).
Les écoles orent une éducation à l’environnement et au dével-
oppement durable (page 18).