Renforcement de la Résilience des Bassins versants dans la

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Changement Climatique
Renforcement de la Résilience des Bassins
versants dans la Région des Grands Lacs
face aux changements climatiques: Cas
des Bassins versants sud du Lac Kivu et
de la Rivière Rusizi RGAC
Les pays partenaires du projet:
Burundi, République Démocratique du
Congo, Rwanda
Site du Projet: Les Bassins sud du Lake Kivu
et de la Rivière Rusizi
Plantation du Thé et agriculture au tour du Parc
National de Nyungwe
Durée du projet: Avril 2014 – 2017
Les Partenaires du Projet: BirdLife
Internationale coordonne le projet,
avec la collaboration de WCS (Wildlife
Conservation Society), les partenaire
de Birdlife internationale: Association
Burundaise pour la protection de la Nature
(ABN) au Burundi, Association pour la
Conservation de la Nature au Rwanda
(ACNR) au Rwanda, et Horizon Nature,
une ONG oeuvrant à l’est de la RDC.
Les Bailleurs des fonds du Projet: John
D. and Catherine T. MacArthur Foundation
www.birdlife.org
Qu’est ce que la RGAC?
La RGAC en siggle veux signifier “La Resilience des Gradients Altitudinaux
face aux Changements Climatiques”. C’est un nouveau concepte qui a été
developpé pendant la formulation du strategie de conservation de la region
des grands lacs de l’est et de l’ Afrique centrale, Finance par la Fondation
MacArthur.
RGACs sont des unités du paysage avec un rang altitudinal de 1000 mètres, et
qui sont caractérisées par une biodiversité résiliente au changement climatique
ainsi que des services éco-systémiques de grande valeur. Un rang altitudinal
minimal est choisi pour permettre un changement dans la distribution
et dans les options d’intervention, dans le but d’augmenter la résilience.
L’approche RGAC combine une variété d’approches de conservation et des
activités comme la gestion intégrée de l’eau, l’adaptation des écosystèmes
au changement climatique, la luttecontre l’érosion du sol, la lutte contre la
pollution, la gestion des forets, l’amélioration des moyens de subsistance
des communautés ayant un impact sur les gradients du paysage de façon
que le bienêtre de la population ainsi que des valeurs écosystémiques sont
directement garantis..
Le but du Projet: Le projet « CRAG » vise
(i) d’aider à comprendre et à répondre aux
pressions environ-nementales croissantes
dues aux changements climatiques, (ii)
de crér et d’étendre des initiatives de
conservation de la biodiversité et des
services éco-systémiques dans les Bassins
versants Sud du lac Kivu et de la Rivière
Rusizi..
Le projet va développer le plan d’intervention pour la RGAC considérant des idées/contributions issues
de toutes les parties prenantes
www.birdlife.org
Changement Climatique
Pour quoi la RGAC?
La RGAC est une approche pour
aider les planificateurs nationaux
et régionaux dans les processus
de la lutte contre les changements
climatiques c’est-à-dire, réduire les
effets négatifs tout en renforçant les
effets positifs issue du changement
climatique. Les Gradients
Altitudinaux sont surtout vulnérables
aux effets climatiques extrêmes,
comme, les fortes précipitations, qui
sont prédit d’être plus fréquentes
dans le future. Ces grandes
pluies en zones des montagnes
causeront des graves érosions,
inondations et des glissements
des terres. La La sécheresse, elle,
entraînera la baisse des niveaux
des eaux voire l’assèchement des
ruisseaux et des rivières. Cela aura
des conséquences très négatives
sur l’approvisionnement en eaux
en milieu urbain et rural et surtout
sur la production alimentaire. Les
mauvaises pratiques agricoles
empirent davantage la situation.
Le concept RGACs donne un outil
de planification qui se focalise
sur les parties des paysages les
plus sensibles aux changements
climatiques tout en integrant la
gestion de la biodiversité ainsi que
des besoins humains.
Pourquoi le bassin du lac Kivu et la
rivière Rusizi?
Les bassins versants sud du lac
Kivu et de la rivière Rusizi RGAC a
été identifié comme un domaine
Prioritaire dans l’expérimentation
et la mise en œuvre du concept
RGAC. Ces bassins comprennent 9
régions terrestres et 4 régions d’eaux
douces ayant une biodiversité très
importante (KBA), allant des forêts de
montagnes très sensibles jusqu’au
niveau des eaux dont deux sites de
l’alliance pour Zero extinction (Parc
National de Nyungwe et les massifs
d’Itombwe sur les hautes altitudes),
à travers les habitats transitoires à
basse altitude (Parc National de la
Rusizi), jusqu’aux lacs (Kivu en RDC
et le Rwanda; Tanganyika au RDC et
Si les gradients altitudinaux
Burundi). Cette région sert d’habitat
sont bien gérés au travers de
à près de 2 millions de population
programmes intégrés de la
qui comptent sur des services écogestion de l’eau, ainsi que de
systémiques offerts par cette région.
bonnes pratiques agricoles, les
Ross’s turaco un l’un des centaines d’espèces d’oiseaux qui se trouvent
Les bénéfices incluent la génération
précipitations excédentaires peuvent
dans les bassins sud du lac Kivu et de la rivière Rusizi RGAC
d’énergie hydraulique, la pêche,
être utilisées pour compenser les
l’irrigation pour des projets agricoles
pénuries d’eau en périodes sèches,
et l’eau douce pour usage domestique et industriel.
mais également les phénomènes d’érosions des sols et la perte
de fertilité du sol peuvent être réduite.
Quels sont les défis auxquels fait face la région?
Le changement climatique a également des répercussions
qui vont au-delà des besoins humains immédiats. D’où, la
gestion intégrée des bassins versants des eaux et les meilleures
pratiques agricoles peuvent aider à répondre aux défis actuels
du changement climatique dans la région des Grands-Lacs. Les
Gradients altitudinaux présentent une variété d’habitats dont
les végétations des montagnes et des végétations des plaines.
Ces habitats aux topographies variées abritent souvent une
biodiversité généralement importante. Aussi longtemps que la
température va augmenter, certaines espèces se déplacera le
long de gradients altitudinaux pour rester dans leurs zones de
confort. En dehors de ces zones, leurs relations écologiques
sont perturbées et cela peut conduire à la diminution de la
population voire à une extinction locale des espèces.
L’Hoest’s monkey. Cette espèce peut seulement être trouve en RCD, Burundi,
Rwanda et en Uganda
• Fortes densités de la population avec ±1000hab/km² et un taux
annuel de croissance de 3%.
• Une grande pression sur l’environnement.
• La concurrence pour les ressources naturelles.
• Les troubles civils, l’instabilité politique et les conflits prolongés.
• Augmentation des menaces issues des extrêmes phénomènes
Météorologiques causés par les changements climatiques (ex.
des inondations et des glissements de terrains qui ont eu lieu en
Février 2014 à Bujumbura - Burundi)
• Les projets de développement inappropriés et mal planifiés qui
endommagent le capital naturel.
Les activités visant le bien être de la population seront mis en œuvre dans trios sites les
plus vulnérables
Changement Climatique
Comment le projet va contribuer à cette approch?
• Les sites les plus vulnérables au changement climatique
au sein du bassin sud du lac Kivu - Rusizi RGAC seront
identifiés en combinant les données historiques et les
données actuelles sur l’utilisation des terres, la topographie,
les précipitations, l’hydrologie, la démographie, la croissance
urbaine et la demande de ressources, les initiatives de
développement, et les menaces à la biodiversité et les
services éco-systémiques avec de projections futures de
changement climatique.
• Grâce à un processus participatif, impliquant les organismes
gouvernementaux, les autorités du bassin du lac Kivu
(ABAKIR), les ONG, le secteur privé et les communautés
locales, un plan d’intervention RGAC intégré sera élaboré
et promu. Il guidera les actions ultérieures qui permettront
d’accroître la résilience pour le bien être de la population,
de la biodiversité et des services éco-systémiques face au
changement climatique dans les bassins versants sud du lac
Kivu et la rivière Rusizi.
• La Réseaux de groupes des communautés locales seront
renforcés, les activités visant le bien être de la population
ainsi que le la suivis des activités du projet seront mis
en œuvre dans les trois sites les plus vulnérables aux
changements climatiques, visant à réduire l’érosion des
sols, un problème environnemental majeur dans le bassin
versant qui devraient augmenter en gravité à la suite du
changement climatique, si rien n’est fait.
L’approvisionnement en eau douce et la fertilité des sols ainsi que le control
de l’érosion sont quelque uns des très importants services éco-systémique
de la RGAC
Quelle approche est nécessaire pour relever les défis?
La gestion d’un grand paysage est très multisectorielle.
Il comporte des questions de fourniture d’énergie
(hydroélectrique), l’agriculture (fertilité des sols, l’érosion et
l’irrigation), la pêche, la conservation, de l’environnement
(utilisation des terres, les forêts et les zones humides), la
fourniture d’eau douce, les transports, la santé humaine, et
la régulation du climat. Il est donc nécessaire de rassembler
tous les secteurs et les parties prenantes et de se convenir
sur l’approche commune pour renforcer la résilience des
écosystèmes aquatique et terrestre face au changement
climatique et proactive pour relever les défis à biodiversité
et les services éco-systémiques de manière à ce que profite
l’humain et la nature.
• Les possibilités de stratégies de financement durables
pour protéger les fonctions écologiques des bassins
versants, notamment les paiements pour les services écosystémiques, où les parties prenantes en aval paient des
motivations aux parties prenantes en amont. seront étudiées
et, s’ils sont viables, seront initiées.
• Les politiques des plans Sectoriels importants qui ont
un impact sur l’intégrité de la biodiversité et des services
éco-systémiques, y compris l’agriculture, le sol, l’eau,
l’environnement et la foresterie, seront analysées et des
recommandations seront formulées et partagées entre
les Les foras nationaux et régionaux ainsi que dans des
institutions concernées.
Contacte:
Albert Schenk
Project manager
BirdLife Africa Partnership Secretariat, Nairobi
[email protected]
Chantal Shalukoma
Executive Director
Horizon Nature
[email protected]
Charles Rugerinyage
Executive Director
Association Burundaise pour la protection de la Nature
[email protected]
Michel Masozera
Country Director Rwanda
Wildlife Conservation Society
[email protected]
Serge Nsengimana
Executive Director
Association pour la Conservation de la Nature au Rwanda
[email protected]
Photo credits:
WCS – Rwanda
Les connections importantes:
MacArthur-BirdLife Conservation Strategy for the Great Lakes Region of East and Central Africa
www.birdlife.org/sites/default/files/attachments/AUTHORISED-GLR-STRATEGY_0.pdf
Annexes
www.birdlife.org/sites/default/files/attachments/FinalAppendicesGLR_0.pdf
Ensemble, nous sommes BirdLife International
Le Partenariat mondial pour la nature et les gens
BirdLife International est le plus grand partenariat de
conservation de la nature dans le monde. Ensemble,
nous sommes 120. Les partenaires de BirdLife à travers
le monde – un par pays ou territoire – et de plus en
plus avec 13 millions de membres et de supporteurs,
plus de 7000 groupes de conservation locaux et 7400
employés.
La vision de BirdLife est un monde riche en
biodiversité, où les gens et la nature vivent en
harmonie. Nous sommes motivés par notre conviction
que les populations locales, travaillant pour la nature
dans leurs propres lieux mais connectés à l’échelle
nationale et internationale grâce à notre partenariat
mondial, sont importants pour le maintien de toute vie
sur cette planète.
Cette approche unique allant de l’échelle locale
à l’échelle mondiale offre un grand impacte et la
conservation à long terme pour le bénéfice de la
nature et des gens. BirdLife est largement reconnu
comme responsable de la conservation des oiseaux
au monde entier. Science rigoureuse informé par
rétroaction pratique de projets sur le terrain dans des
sites et des habitats importants nous permet de mettre
en œuvre des programmes efficaces de conservation
pour les oiseaux et toute la nature.
www.birdlife.org
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