Pour quoi la RGAC?
La RGAC est une approche pour
aider les planificateurs nationaux
et régionaux dans les processus
de la lutte contre les changements
climatiques c’est-à-dire, réduire les
eets négatifs tout en renforçant les
eets positifs issue du changement
climatique. Les Gradients
Altitudinaux sont surtout vulnérables
aux eets climatiques extrêmes,
comme, les fortes précipitations, qui
sont prédit d’être plus fréquentes
dans le future. Ces grandes
pluies en zones des montagnes
causeront des graves érosions,
inondations et des glissements
des terres. La La sécheresse, elle,
entraînera la baisse des niveaux
des eaux voire l’assèchement des
ruisseaux et des rivières. Cela aura
des conséquences très négatives
sur l’approvisionnement en eaux
en milieu urbain et rural et surtout
sur la production alimentaire. Les
mauvaises pratiques agricoles
empirent davantage la situation.
Si les gradients altitudinaux
sont bien gérés au travers de
programmes intégrés de la
gestion de l’eau, ainsi que de
bonnes pratiques agricoles, les
précipitations excédentaires peuvent
être utilisées pour compenser les
pénuries d’eau en périodes sèches,
mais également les phénomènes d’érosions des sols et la perte
de fertilité du sol peuvent être réduite.
Le changement climatique a également des répercussions
qui vont au-delà des besoins humains immédiats. D’où, la
gestion intégrée des bassins versants des eaux et les meilleures
pratiques agricoles peuvent aider à répondre aux défis actuels
du changement climatique dans la région des Grands-Lacs. Les
Gradients altitudinaux présentent une variété d’habitats dont
les végétations des montagnes et des végétations des plaines.
Ces habitats aux topographies variées abritent souvent une
biodiversité généralement importante. Aussi longtemps que la
température va augmenter, certaines espèces se déplacera le
long de gradients altitudinaux pour rester dans leurs zones de
confort. En dehors de ces zones, leurs relations écologiques
sont perturbées et cela peut conduire à la diminution de la
population voire à une extinction locale des espèces.
Le concept RGACs donne un outil
de planification qui se focalise
sur les parties des paysages les
plus sensibles aux changements
climatiques tout en integrant la
gestion de la biodiversité ainsi que
des besoins humains.
Pourquoi le bassin du lac Kivu et la
rivière Rusizi?
Les bassins versants sud du lac
Kivu et de la rivière Rusizi RGAC a
été identifié comme un domaine
Prioritaire dans l’expérimentation
et la mise en œuvre du concept
RGAC. Ces bassins comprennent 9
régions terrestres et 4 régions d’eaux
douces ayant une biodiversité très
importante (KBA), allant des forêts de
montagnes très sensibles jusqu’au
niveau des eaux dont deux sites de
l’alliance pour Zero extinction (Parc
National de Nyungwe et les massifs
d’Itombwe sur les hautes altitudes),
à travers les habitats transitoires à
basse altitude (Parc National de la
Rusizi), jusqu’aux lacs (Kivu en RDC
et le Rwanda; Tanganyika au RDC et
Burundi). Cette région sert d’habitat
à près de 2 millions de population
qui comptent sur des services éco-
systémiques oerts par cette région.
Les bénéfices incluent la génération
d’énergie hydraulique, la pêche,
l’irrigation pour des projets agricoles
et l’eau douce pour usage domestique et industriel.
Quels sont les défis auxquels fait face la région?
• Fortes densités de la population avec ±1000hab/km² et un taux
annuel de croissance de 3%.
• Une grande pression sur l’environnement.
• La concurrence pour les ressources naturelles.
• Les troubles civils, l’instabilité politique et les conflits prolongés.
• Augmentation des menaces issues des extrêmes phénomènes
Météorologiques causés par les changements climatiques (ex.
des inondations et des glissements de terrains qui ont eu lieu en
Février 2014 à Bujumbura - Burundi)
• Les projets de développement inappropriés et mal planifiés qui
endommagent le capital naturel.
Changement Climatique
Ross’s turaco un l’un des centaines d’espèces d’oiseaux qui se trouvent
dans les bassins sud du lac Kivu et de la rivière Rusizi RGAC
L’Hoest’s monkey. Cette espèce peut seulement être trouve en RCD, Burundi,
Rwanda et en Uganda
Les activités visant le bien être de la population seront mis en œuvre dans trios sites les
plus vulnérables