Dossier de presse - Le Théâtre en Cavale

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Allez… Salut !
Théâtre
une pièce de
Miguel Fernandez-V.
Production
Association Théâtre Mediterraneo
mise en scène de
Miguel Fernandez-V. & Vincent Babel
du 17 mai au 9 juin 2013
Ultime spectacle de la saison 2012-2013 du
Théâtre en Cavale
Théâtre Pitoëff
52 rue de Carouge, à Genève
Distribution
Texte de
Miguel Fernandez-V.
Mise en scène
Miguel Fernandez-V. et Vincent Babel
Composition musicale
Stéphane Mayer
Avec
Victor
Miguel Fernandez-V.
Nina
Hélène Hudovernik
Toinette + Bouboulina
Véronique Mattana
Maître Guillaume + Cyrano
Patrick Brunet
Guildenstern + Rodrigue
Andrew Levine
Monsieur Brun + Dr Knock
Gilles Decorvet
Et aussi
Plusieurs jeunes figurants
Irene Agapitou, Elsa Anzules,
Mathieu Fernandez, Yannick Sechaud
Lumière
Jean-Michel Carrat
Costumes
Sylvie Linder
Zorba (voix off)
Dimitri Anzules
Guillaume : Un malentendu ? Pas du tout, j’ai très bien entendu ! Vous avez dit « merde » !
Victor : Euh, oui… en quelque sorte…
Guillaume : Alors sachez, môssieur, qu’il n’y a qu’un seul moment où vous avez le droit et même le
devoir de le prononcer ce mot ; et c’est juste avant que le rideau s’ouvre. En dehors de ce moment-là,
c’est de l’impolitesse, de la grossièreté et un manque d’éducation ! Grossier personnage. Et devant
une jeune fille en plus !
(Extrait de la pièce)
Résumé
Allez... Salut ! c'est l'histoire d'un acteur qui doit dire au revoir à son théâtre. C'est
l'histoire d'une équipe de drôles de gardiens qui vont venir le bousculer et l'aider à
franchir le pas. C'est l'histoire d'un départ, d'un commencement, d'un lâcher-prise.
C'est l'histoire d'une histoire qui fait echo à la nôtre mais ce n'est, bien sûr, qu'un
hasard. C'est une histoire drôle, touchante et positive. C'est la fin d'une histoire qui
va permettre à d'autres histoires d'éclore. C'est la dernière histoire qu'on va partager
ensemble.
Alors, vous venez?
Intentions d’écriture
Il en va des départs comme des enterrements. On peut pleurer à chaudes larmes
tout ce que l’on va quitter, tout ce que l’on ne reverra plus et toutes les pantoufles
que l’on ne chaussera plus.
On peut crier à l’injustice, maudire le sort cruel, les forces obscures qui nous
délogent d’un nid douillet et faire peser sur nos proches, nos amis et nos
connaissances le poids de ce malheur.
On peut aussi être curieux, en éveil, l’esprit écarquillé sur ce qui vient, sur la route qui
s’ouvre à nous, l’horizon qui se déploie devant nous. Un départ, c’est un choix que
l’on fait en jetant un regard en arrière, vers le passé, ou en lorgnant en avant, vers
l’avenir.
L’écriture de ce spectacle parle donc de cela. D’abord comme d’un état des lieux
intérieurs; dans quel état on est lorsqu’on quitte un lieu que l’on a investi
pratiquement, quotidiennement et émotionnellement. Et puis aussi de la peur du
détachement, de quitter une maison familiale, c’est-à-dire son confort, sa chaleur et
ses habitudes.
Inspirée par notre histoire, à nous Théâtre en Cavale, le texte se détache très vite de
tout réalisme ou de toute narration d’un fait ou d’une anecdote réellement avérée.
Allez... Salut ! se rapproche plus du conte fantastique et, je l’espère,
humoristique, que de la mise en revue des années passées là. Donc, pas de
gags internes, ni de récriminations, pas plus que de commémorations ou de
rappels des différents faits d’armes.
Non, ici, il ne s’agira de rien d’autre que d’un conte. Un conte qui évoquera les
affres d’un « théâtreux » sur le départ et la nécessité du lâcher-prise. Un conte qui
rapportera aussi cette liaison tissée d’amour et de haine entre le théâtre et nous. Et
surtout, surtout, l’impératif besoin de passer le témoin aux suivants.
Je me demande parfois si la chenille en mourant s’imagine qu’elle deviendra
papillon. Ou si le trapéziste en s’élançant dans le vide ne doute pas de la présence
de son porteur. Pas simple parfois de lâcher prise.
Quoi qu’on puisse en dire, il s’agit toujours d’un risque.
En résumé, cette dernière création du théâtre en Cavale et premier événement du
théâtre Mediterraneo parlera de cette nécessité toute humaine de lâcher prise.
Un lâcher-prise, certes, mais toujours avec au coin de l’œil, un friselis d’humour et au
coin des lèvres, un pli d’amusement innocent !
Miguel Fernandez-V.
Synopsis
C’est un soir de dernière.
Les comédiens viennent de lancer leurs dernières répliques. Ils enchaînent sur leur
dernière danse, leur dernière ronde et font, amusés, réjouis, orgueilleux et, pourtant,
évidemment, un peu tristes aussi, leurs derniers saluts. Le public les honore. Les
salves d’applaudissements leur permettent de se féliciter, de se congratuler, de se
remercier et de se quitter joyeusement avec le sentiment du travail bien fait. Tout le
monde quitte peu à peu le plateau et le théâtre se fait vide.
Puis, l’un d’entre eux revient. Il est seul. Il va s’assoir à l’avant-scène. Il veut dire
adieu au théâtre, à la salle, dans cette solitude et dans ce vide. Il s’emplit de ce
silence et soudain se fait déranger par une drôle de personne. Il s’agit d’une
gardienne. Etonnée de sa présence, elle sera d’abord méfiante face à cet homme
seul, puis, attendrie, cherchera avec ses collègues, à le pousser à faire le deuil de ce
lieu ; de gré ou de force…
Pour l’aider, elle convoquera Maître Guillaume, Monsieur Brun, Toinette et d’autres
encore.
Toinette : Allez, mon prince, vous en faites pas, c’est la vie. Un chagrin d’amour, c’est comme une
varicelle : ça démange, mais faut pas trop gratter, sinon ça laisse des traces…
(Extrait de la pièce)
Intentions de mise en scène
Comme dit implicitement plus haut, l’intention est de profiter de cet ultime hommage
que nous allons offrir au théâtre Pitoëff pour réaliser une réflexion sur notre passage
dans ses murs et, par conséquent, sur notre pratique théâtrale et sur l’engagement
qu’il nécessite.
Un théâtre est un lieu de magies et de rêves tout autant que de réflexions et d’idées.
Nous, pratiquants de cette discipline, ne pouvons pas résider dans ces temples d’une
religion antique sans en être affectés, transformés. André Steiger disait qu’on ne sort
pas d’un rôle indemne. De la même façon, on n’habite pas un théâtre sans en être
imprégné et marqué.
Mais si le théâtre est carton-pâte, entendons par là illusions, suggestions et rêves, il
est surtout vivant et pertinent grâce aux personnalités, aux énergies et aux éclairs de
folie des femmes et des hommes qui le pratiquent.
Le théâtre est un art vivant pour les vivants et par les vivants.
Dès lors, dans la mise en scène, nous tâcherons de mettre en valeur cette
confrontation entre l’humanité, toute fragile et défaillante qu’elle soit, de chacun
d’entre nous et la rigueur monolithique d’un personnage de théâtre ; c’est-à-dire d’un
texte. Les mots sont les mots. Seul celui qui les profère peut les colorer.
Ajoutons également la nécessité de passer le témoin. Les acteurs sont gens de
passage. Alceste est Alceste, mais Molière, Baron, et bien d’autres à leur suite ont
endossé leurs mots pour les porter plus loin, jusqu’au prochain relais. C’est donc un
autre aspect que nous souhaitons travailler ; cette mise en lumière du passage.
L’homme change, le rôle reste.
En résumé, l’intention est de suggérer, de façon ludique et irrévérencieuse, l’endroit
et l’envers du décor ; la face d’une tapisserie et son envers. Mais il est important
aussi d’affirmer que le théâtre est affaire de mystères, de magies… et de fantômes.
Je le sais, j’en ai rencontré…
Miguel Fernandez-V.
Victor : Non, non et non ! Je n’ai pas de chagrin d’amour, je n’ai jamais eu de chagrin d’amour,
j’exècre les chagrins d’amour ! Je veux juste être seul, tout seul, sur ce plateau un petit moment. Juste
seul. Moi et le vide en face, et que du silence, du silence et du silence ! C’est trop demandé, ça ?!
(Extrait de la pièce)
Biographies
Miguel Fernandez-V.
Auteur, co-metteur en scène et comédien
Né en 1963 à Barcelone, de nationalité suisse, Miguel Fernandez-V. vit à Genève
depuis l’âge de 2 ans.
Il a étudié dans la section professionnelle d’art dramatique (SPAD) du Conservatoire
de Lausanne. Il a dirigé le Théâtre Le Caveau de 2000 à 2005 et dirige depuis 2005,
le Théâtre en Cavale à Pitoëff.
Il a écrit différentes pièces et comédies musicales, dont : 100 dessus dessous,
m.e.s. Amandine Sommer, Traces, m.e.s. Florence Auvergne, Le 30e denier, m.e.s.
Florence Auvergne.
Les pièces récentes dans lesquelles il a joué et mis en scène :
Mangeclous d’après Albert Cohen (jeu)
Zorba d’après Nikos Kazantzaki (mise en scène)
La Confession d’Abraham de Mohamed Kacimi (jeu et mise en scène)
Elvire Jouvet 40 de Louis Jouvet (mise en scène)
Les Papiers de l’Amour de Slimane Benaïssa (mise en scène)
Rapt d’Ahmed Mahdani (jeu et mise en scène)
Vincent Babel
Co-metteur en scène
Comédien et metteur en scène.
Les pièces récentes dans lesquelles il a joué et mis en scène :
Le bon gros géant, d’après Roald Dahl, m.e.s. Julien Georges (jeu)
La petite pièce en haut de l’escalier de Carole Fréchette, m.e.s. Michel Favre
Le misanthrope de Molière, m.e.s. Cyril Kaiser
La confession d’Abraham de Mohamed Kacimi (mise en scène)
Calvin, un itinéraire de Catherine Fuchs, m.e.s. Cyril Kaiser
Patrick Brunet
Comédien
Né à Paris en 1946. Formation au Théâtre GO d’Anne Delbée et Ecole Serge Martin
de Paris.
Patrick Brunet s’installe à Genève, enseigne à l’Ecole de Théâtre Serge Martin et à
l’Ecole Supérieure de Travail Social de Genève. Il appartient à la Cie du Théâtre des
Osses à Fribourg avec Gisèle Sallin et Véronique Mermoud.
Il apparaît régulièrement avec le Théâtre en Cavale au Théâtre Pitoëff.
Ses dernières expériences comme comédien au Théâtre :
Zorba d’après Nikos Kazantzaki, m.e.s. Miguel Fernandez-V.
Le dîner de Babette de Karen Blixen, m.e.s. Christine Aebi.
La maison de mes pères de Jorn Riel, m.e.s. Didier Carrier.
Les papiers de l’amour de Slimane Benaïssa, m.e.s. Miguel Fernandez-V.
Gilles Decorvet
Comédien
Traducteur littéraire, comédien et conteur, il est né à Genève en 1962.
Les pièces récentes dans lesquelles il a joué
Zorba d’après Nikos Kazantzaki, m.e.s. Miguel Fernandez-V.
La confession d’Abraham de Mohamed Kacimi, m.e.s. Vincent Babel et Miguel
Fernandez-V.
Le dîner de Babette d’après Karen Blixen, m.e.s. Christine Aebi
100 dessus dessous de Miguel Fernandez-V., m.e.s. Amandine Sommer
Hélène Hudovernik
Comédienne
Diplômée de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Genève (ESAD).
Hélène Hudovernik a travaillé avec Jean-Pierre Wenzel, Omar Porras, Denis
Maillefer et Richard Vachoux.
Au cinéma, a joué pour Nicolas Wadimoff, Mikaël Roost et Raymond Vouillamoz.
Les pièces récentes dans lesquelles elle a joué:
La petite pièce en-haut de l’escalier, m.e.s Michel Favre
Svp, continuez (Hamlet) d’Y. Duyvendak et R. Bernat (tournée en France)
L’amour de Phèdre, m.e.s Pascal Gravat et Prisca Harsch
L’invitation de l’ange d’André Nataf, m.e.s Anne Vaucher
Andrew Levine
Comédien
Comédien, chanteur et musicien, Andrew Levine a étudié à l'Ecole de Théâtre Serge
Martin à Genève et au Lee Strasberg Theater and Film Institute à New York
Pièces récentes:
Le Picnic de Leda, de et m.e.s Alexandra Camposampiero
Muse, de Joseph O'Connor, m.e.s Benoît Blampain
Rabelais la nuit, de et m.e.s Serge Martin
Fallen Angels, de Noel Coward, m.e.s Charles Slowenski
Véronique Mattana
Comédienne
Comédienne, chanteuse et danseuse, Véronique Mattana est née à Genève. Elle a
travaillé notamment avec André Steiger, Georges Wod et Georges Wilson.
Les pièces récentes dans lesquelles elle a joué :
J’ai pas attendu d’avoir cinquante balais pour faire le ménage, m.e.s. Thierry Meury
Zorba d’après Nikos Kazantzaki, m.e.s. Miguel Fernandez-V.
Panique, d’après R. Topor, m.e.s. Pierre Naftule
La revue genevoise, New Events Production, m.e.s. Pierre Naftule
Avant c’était mieux, one woman show de Yann Lambiel, m.e.s. Brigitte Rosset
Zero two two, Philippe Malignon, m.e.s. Philippe Malignon
Stéphane Mayer
Compositeur
Pianiste et compositeur de musique.
Né à Genève en 1972, de nationalité suisse. Il vit à Genève.
Ses compositions musicales récentes pour le théâtre
La divergence des trajectoires de Valentine Sergo, m.e.s Valentine Sergo
Du sexe !... Encore !? de Philippe Verlooven, m.e.s. Stéphane Guex-Pierre
Zorba d’après Nikos Kazantzaki, m.e.s. Miguel Fernandez-V.
100 dessus dessous de Miguel Fernandez-V., m.e.s. Amandine Sommer
Hôtel des Deux Mondes d’Eric-Emmanuel Schmitt
La naissance d’une nouvelle association
Elle s’appelle Mediterraneo.
Mediterraneo…
Drôle de nom fleurant bon le tourisme, les plages ensoleillées et les hordes
d’Européens du nord, reluisant d’huiles solaires et arborant des tenues aussi
délicieuses que ridicules. C’est oublié que le nom chapeaute aussi une actualité en
permanence brûlante, voire explosive. C’est ignorer aussi qu’à cet endroit du monde
sont nées les racines de nos cultures et de nos histoires. C’est ne pas vouloir savoir
que la source de notre histoire est là.
Une nouvelle association donc, dont le nom est un programme, un azimut, un désir
pour ses créations futures.
Mediterraneo est donc là, prête à suivre la route qu’elle veut se tracer. Mais puisque
nul objectif ne peut être atteint si l’on ne sait pas d’où l’on vient, Mediterraneo, pour
son premier spectacle, va raconter l’histoire d’un adieu.
En effet, Mediterraneo naît au moment où le théâtre en Cavale tire sa révérence.
Après neuf saisons passées au sein de la Maison Communale de Plainpalais, Cavale
doit mettre un terme à ses activités et dire adieu à la salle qu’elle aura habitée,
animée et fait vivre pendant toutes ces années. Une page se tourne, qui n’est pas
une fin. Cavale s’en va, se dissout dans la mémoire des lieux et donne naissance à
son descendant : Mediterraneo.
C’est pourquoi en guise d’hommage, en guise d’adieu, mais aussi en guise de
commencement, en guise de prologue, en guise de déclaration d’amour, nous nous
lançons dans ce spectacle que nous baptisons en toute simplicité : Allez… Salut !
Un spectacle-carrefour pour raconter la fin d’un périple et le départ d’une aventure.
Un dernier conte sans regret ni amertume. Une pièce réunissant une famille
composée de personnalités, d’identités et de fragilités complémentaires. Une pièce
comme une façon de dire merci et de déclarer notre amour au théâtre. Un amour
tumultueux, ingrat, orageux parfois, mais ô combien têtu, passionné et fort peu
raisonnable.
Mais après tout, quel amour peut se dire raisonnable ?
Miguel Fernandez-V.
Infos pratiques
La pièce Allez…Salut ! se jouera au Théâtre Pitoëff
Du 17 mai au 9 juin 2013
Rencontre autour de la pièce mercredi 29 mai 2013 : visite des dessous du Théâtre
Pitoëff, à l’issue de la représentation avec toute l’équipe artistique du spectacle. Entrée
libre
Adresse du Théâtre
Théâtre en Cavale à Pitoëff
Direction artistique: Miguel Fernandez-V.
Direction administrative :
Véronica Byrde et Amandine Sommer
52 rue de Carouge
Case postale 477
1211 Genève 4
www.cavale.ch
Contacts
Administration : 022 321 62 03
Réservations : 079 759 94 28
ou [email protected]
Horaires
19h mercredi, samedi
20h30 jeudi, vendredi
17h00 dimanche
Contact Presse
Maribel Sánchez
[email protected]
Tél : 076 321 32 70
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