DETTE DUR ABIL ITÉ A T N RE É T I BIL toujours en action imprimé au canada Rapport annuel 2010 DÉCLARATIONS PROSPECTIVES ET INFORMATION SUR LES MESURES NON CONFORMES AUX PCGR Le rapport financier annuel et l’analyse annuelle de la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière de Cascades inc. — ci-après appelée « Cascades » ou « la Compagnie » — doivent être lus en parallèle avec les états financiers consolidés de la Compagnie et les notes afférentes s’y rapportant pour les exercices annuels terminés les 31 décembre 2010 et 2009. Les renseignements contenus comprennent les faits importants en date du 14 mars 2011, date à laquelle le conseil d’administration de la Compagnie a approuvé l’analyse. Pour de plus amples renseignements, les lecteurs sont priés de consulter la Notice annuelle de la Compagnie, publiée séparément. Des renseignements supplémentaires sur la Compagnie peuvent être consultés dans le site Internet SEDAR à www.sedar.com. Ladite analyse a pour but de fournir aux lecteurs l’information que la direction estime essentielle à l’interprétation des résultats actuels de Cascades et à l’évaluation des perspectives de la Compagnie. Par conséquent, certaines des déclarations contenues dans cette analyse des résultats d’exploitation et de la situation financière, y compris celles qui ont trait aux résultats et au rendement pour les périodes futures, constituent, au sens des lois sur les valeurs mobilières, des énoncés prospectifs fondés sur les prévisions actuelles. L’exactitude de ces déclarations dépend d’un certain nombre de risques, d’incertitudes et d’hypothèses pouvant entraîner un écart notable entre les résultats réels et ceux prévus, ce qui inclut — sans pour autant s’y limiter — la conjoncture économique en général, les baisses de la demande pour les produits de la Compagnie, le coût et la disponibilité des matières premières, les fluctuations de la valeur relative de certaines devises, les variations des prix de vente ainsi que tout changement défavorable dans la conjoncture générale du marché et de l’industrie. L’analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière inclut également des indicateurs et des indices de prix, de même que des analyses de sensibilité et de variance. Ces renseignements reposent sur les meilleures estimations dont dispose la Compagnie. L’information financière présentée ci-après, ainsi que les montants figurant dans les tableaux, est exprimée en dollars canadiens, sauf indication contraire, et a été préparée conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada. Sauf indication contraire, et à moins que le contexte ne l’exige, les termes « nous », « notre » et « nos » font référence à Cascades inc. de même qu’à toutes ses filiales et coentreprises. L’information financière comprise dans cette analyse renferme également certains renseignements qui ne sont pas des mesures de rendement conformes aux PCGR canadiens (« mesures non conformes aux PCGR »). Par exemple, la Compagnie utilise le bénéfice d’exploitation avant amortissement ou le bénéfice d’exploitation avant amortissement excluant les éléments spécifiques (« BEAA » ou « BEAA excluant les éléments spécifiques »), car cette mesure permet à la direction d’évaluer le rendement opérationnel et financier des différents secteurs d’activité de la Compagnie. De plus, nous croyons que le BEAA est une mesure couramment utilisée par les investisseurs pour déterminer la performance opérationnelle d’une compagnie et sa capacité de satisfaire aux obligations financières requises par le service de sa dette. Le BEAA est un outil analytique comportant certaines limites, et ne devrait pas être considéré isolément ou comme un substitut afin d’analyser nos résultats financiers tels que reportés conformément aux PCGR canadiens. Ces limitations sont décrites ci-dessous : ●● le BEAA exclut certains paiements d’impôt qui peuvent représenter une baisse de nos liquidités disponibles ; ●● le BEAA ne comprend pas les investissements en capital ni nos obligations contractuelles ; ●● le BEAA ne comprend pas les changements ou besoins requis par les éléments du fonds de roulement ; ●● le BEAA ne comprend pas la dépense d’intérêts ni les besoins requis pour le paiement de notre dette ; ●● même si l’amortissement est une dépense hors liquidités, les actifs qui sont amortis devront être remplacés dans le futur, et le BEAA ne comprend pas les besoins de liquidités requis pour ces remplacements ; ●● les éléments spécifiques exclus du BEAA comprennent principalement les dévaluations d’actifs, les frais de fermeture d’installations ou de machines, les frais liés à la restructuration de dettes, les gains ou pertes sur disposition d’unités d’exploitation, les gains ou pertes non matérialisés sur instruments financiers pour lesquels la comptabilité de couverture ne peut s’appliquer. Comme nous considérons ces éléments moins pertinents pour analyser notre performance, il est possible que ceux-ci se reproduisent et pourraient réduire les liquidités disponibles. Résultant de ces limitations, le BEAA ne doit aucunement servir à remplacer le bénéfice net ou les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation en vertu des PCGR canadiens. En outre, ces mesures ne sont pas nécessairement une indication que les flux de trésorerie seront suffisants pour subvenir à nos obligations financières. De plus, notre définition du BEAA peut être différente de celle utilisée par d’autres compagnies. Ces changements ou reformulations pourraient être significatives. Les renseignements supplémentaires de la section consacrée aux mesures non conformes aux PCGR fournissent un rapprochement entre le BEAA et le bénéfice net ainsi que les flux de trésorerie générés (ou utilisés) par les activités d’exploitation. Nous croyons que ces mesures sont celles qui se rapprochent le plus des mesures de performance et de liquidités selon les PCGR canadiens. 1 Message du président 8 Faits saillants 9 Résultats 2010 en bref 10 Cascades en un coup d’œil 20 La conjoncture en 2010 26 Analyse par la direction 26 Revue financière — 2010 34 Revue des secteurs d’activité 42 Analyse des autres éléments 43 Situation de trésorerie et ressources en capital 45 Commentaires sur les résultats du quatrième trimestre de 2010 47 Perspectives à court terme 66 Rapport de la direction aux actionnaires de Cascades inc. 66 Rapport de l’auditeur indépendant aux actionnaires de Cascades inc. 48 Principales estimations comptables 50 Normes Internationales d’Information Financière (IFRS) 55 Contrôles et procédures 55 Facteurs de risques 63Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR 67 États financiers consolidés et notes afférentes 108 Information financière historique — 10 ans 110 Conseil d’administration 112 Historique M a rque page Utilisez ces signets pour retrouver vos renseignements les plus utiles. PRENDRE LE TAUREAU PAR LES CORNES Après une année record en 2009, Cascades a poursuivi sur sa lancée en 2010. En fait, considérant la conjoncture dans laquelle nous avons évolué, la Compagnie a obtenu de solides résultats. Au cours de la dernière année, les coûts des fibres recyclées (notre matière première principale) et de la pâte ont atteint des sommets historiques alors que la valeur moyenne annuelle du dollar canadien a été la plus élevée depuis 1976. Néanmoins, Cascades a réussi à réaliser un bénéfice net de 0,65 $ 1 par action, son deuxième plus élevé au cours des huit dernières années. Et il est à noter qu’en 2008, alors que la Compagnie avait dû affronter des conditions d’affaires relativement similaires, elle n’avait généré qu’un bénéfice net de 0,04 $ 1 par action et un bénéfice d’exploitation avant amortissement 1 près de 25 % moindre. Or, cette performance démontre clairement que nos actions stratégiques, nos efforts en innovation, vente et marketing de même que la réduction des coûts et les mesures de restructuration implantées au cours des dernières années portent leurs fruits. Ces facteurs, combinés à l’accroissement de 8 % de nos volumes de ventes et à la hausse graduelle de nos prix Cascades – message du président AU COURS DES deux DERNIÈRES ANNÉES, NOUS AVONS CLAIREMENT SIGNIFIÉ QUE L’UNE DE NOS PRIORITÉS ÉTAIT d’améliorer NOTRE BILAN AFIN DE REGAGNER DAVANTAGE DE FLEXIBILITÉ FINANCIÈRE POUR soutenir LE DÉVELOPPEMENT FUTUR DE CASCADES. AINSI, EN 2010, NOUS AVONS POURSUIVI DANS CETTE VEINE ALORS QUE NOUS AVONS RÉDUIT NOTRE DETTE DE PLUS DE 80 MILLIONS de dollars. MAIS C’EST EN CE DÉBUT DE 2011, ALORS QUE NOUS ANNONÇONS LA VENTE D’ACTIFS POUR 400 MILLIONS de dollars américains, QUE NOUS DÉMONTRONS le SÉRIEUX de nos intentions. de vente, nous ont en fait permis de distribuer 20 millions de dollars à nos actionnaires par l’entremise des dividendes et des rachats d’actions, de s’approcher de nos principaux objectifs financiers, soit générer plus de 70 millions de dollars de flux monétaires excédentaires 2, ainsi que de réduire notre dette. En somme, une année plus qu’encourageante malgré tout. 1Excluant 2 les éléments spécifiques. Cascades définit les flux monétaires excédentaires comme les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation moins les acquisitions d’immobilisations corporelles, l’augmentation des autres actifs (hors investissements), les dividendes et les rachats d’actions ordinaires. 1 DURANT SES 40 PREMIÈRES ANNÉES D’EXISTENCE, LA STRATÉGIE de développement DE CASCADES EST DEMEURÉE RELATIVEMENT SIMPLE. EN FAIT, CELLE-CI S’ARTICULAIT PRINCIPALEMENT AUTOUR DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE DE LA COMPAGNIE ET SIGNIFIAIT « SAISIR DES occasions ». AUJOURD’HUI, LE DÉFI DE CASCADES EST DE PRÉSERVER ET d’ENTRETENIR CET HÉRITAGE TOUT EN TROUVANT LE JUSTE ÉQUILIBRE ENTRE L’APPROCHE OPPORTUNISTE ET CELLE PUREMENT MÉTHODIQUE. Vision et stratégie Retour sur les objectifs établis… un bilan somme toute positif Objectifs à court terme établis en 2009 ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● Diminuer le fonds de roulement (en pourcentage des ventes) de 1 % par année Générer 100 millions de dollars de flux monétaires excédentaires par année Atteindre des ratios de dette comparables à 2002 Atteindre un rendement sur les actifs de 15 % d’ici 3 à 5 ans Réduire notre consommation énergétique (GJ/tonne produite) de 3 % par année Augmenter notre capacité de stockage de fibres recyclées Mettre en place un projet pilote de Progiciel de Gestion Intégré (PGI) afin de terminer l’analyse du plan d’action pour la modernisation complète des systèmes de technologie de l’information Diminuer le nombre de cas d’inaptitude au travail (taux OSHA) à 4 d’ici 3 à 5 ans Augmenter le taux de remplacement par l’interne pour les postes clés à 50 % d’ici 3 à 5 ans Comme nous l’avons mentionné l’année dernière, l’un des dénominateurs communs les plus importants à nos objectifs à court terme est de rendre Cascades encore plus compétitive. Bien sûr, à long terme, Cascades souhaite aussi continuer de croître et explorer de nouveaux marchés. Par contre, dans un contexte de plafonnement de la demande, d’inflation majeure du coût de notre matière première, d’appréciation du dollar canadien et de compétition mondiale accrue, nous croyons que l’amélioration de la rentabilité et de l’efficacité de notre parc d’actifs existants se doit d’être encore davantage priorisée puisqu’elle constitue l’une des meilleures façons pour absorber les soubresauts des marchés, dégager des flux monétaires afin de réduire notre endettement ou réinvestir stratégiquement. Autrement dit, avec des produits et un service de qualité à prix compétitif, nous sommes d’avis que ces éléments clés nous permettrons d’assurer le développement de la Compagnie et la création de valeur à long terme pour nos actionnaires. En ce cens, l’un des indicateurs que nous utilisons pour mesurer le niveau de rentabilité et d’efficacité de nos opérations est le rendement sur les actifs. En 2010, après la progression observée l’année précédente, Cascades n’est pas parvenue à se rapprocher de sa cible de 15 %. Toutefois, en regardant notre portefeuille, nous pouvons constater que la performance des opérations d’emballage, qui représentent les trois quarts nous croyons que l’amélioration de la rentabilité et de l’efficacité de notre parc d’actifs existants se doit d’être encore davantage priorisée. de nos actifs, a continué de s’améliorer. Cela s’explique principalement par la reprise de la demande dans le secteur des cartons-caisses et la poursuite de la mise en place de diverses initiatives d’amélioration continue et d’accent sur les actifs moins performants. Nous avons d’ailleurs fermé récemment trois usines de fabrication de boîtes de cartonnage ondulé pour transférer la production vers d’autres sites plus performants et, tout récemment, nous avons aussi annoncé la vente de notre seule usine européenne de cartons-caisses. Cascades – message du président 3 Au niveau des ressources humaines, nous avons continué de mettre l’accent sur la santé et sécurité de nos employés et ainsi, bien que le moindre accident demeure en soi un échec, le nombre de cas d’inaptitude au travail (taux osha) a fléchi de 12 % par rapport à l’année précédente. En fait, pour mettre cela en contexte, il se situe maintenant 40 % sous son niveau de 2007. Rendement sur les actifs 2 C’est en fait le secteur des papiers tissu qui a connu un recul de son rendement. Bien que la demande se soit améliorée et que le groupe ait réussi à réduire encore davantage ses coûts fixes, l’écart entre les prix de vente et le coût des matières premières s’est fortement rétréci. En fait, pour ce groupe, 2010 a constitué une année de transition alors que la structure de gestion a été revue et améliorée 1, les actifs d’Atlantic Packaging Products Ltd. acquis à la fin de 2009 intégrés, et une reconstruction de l’une de nos machines avec une nouvelle technologie complétée. Cette division a donc poursuivi sa croisade pour consolider sa position de quatrième plus important producteur en Amérique du Nord et mieux soutenir sa croissance dans les divers segments de l’industrie où elle est active. % des actifs (actifs moyens de 2010) 2008 2009 2010 Carton plat 3 % 11 % 11 % 24 % Cartons-caisses 9 % 10 % 12 % 35 % Produits spécialisés 11 % 13 % 13 % 16 % Papiers tissu 18 % 27 % 15 % 16 % Activités corporatives et autres Total Cascades — — — 9 % 7,8 % 11,9 % 10,5 % 100 % 1 Le Groupe Tissu est maintenant divisé en trois unités d’affaires : produits de consommation Canada, produits de consommation États-Unis et consommation à l’extérieur du foyer. 2 Le rendement sur les actifs est une mesure non conforme aux PCGR et se définit comme : BEAA excluant les éléments spécifiques des douze derniers mois/actifs trimestriels moyens des douze derniers mois. Voir la section Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR. accidents de tRavail-taux de fRéquence de l’osha Accidents de travail-taux de fréquence de l’osha vaRiation du fonds de Roulement ($) Variation du fonds de roulement Rati nett excl élém 14,2 13,5 08 09 2,7 10 02 09 10 3 877 08 3 877 3 877 3 877 08 Cascades – message du président 08 Du point de vue financier, en plus de la bonne génération de flux monétaires excédentaires, grâce à un travail constant de suivi et de gestion plus serrée des stocks, notre fonds de roulement a diminué à moins de 14 % des ventes au cours du dernier trimestre de 2010. Cela constitue son plus bas niveau depuis 2002 et, pour nous, une telle progression est importante, car chaque 1 % de réduction nous permet de diminuer notre dette d’environ 40 M$ et nos frais annuels d’intérêt de plus de 1 M$. 3 877 4% 10 Au regard de nos autres objectifs à court terme, je suis dans l’ensemble plutôt satisfait des progrès accomplis. Nous avons en effet réussi à poursuivre notre lancée dans la gestion rigoureuse de notre consommation énergétique avec une réduction de 4 % de GJ par tonne produite. Sur le plan des ressources humaines, nous avons continué de mettre l’accent sur la santé et sécurité de nos employés, et ainsi, bien que le moindre accident demeure en soi un échec, casWd’inaptitude ut W isi enim le nombre deut isi enim au travail (taux OSHA) rapport à l’année précédente. ad minima fléchi de 12 % par ad minim En fait, pour($) mettre cela en contexte, il se situe veniam veniam ($) maintenant à 40 % sous son niveau de 2007. 3 877 notre consommation énergétique : une réduction de par tonne produite Afin d’améliorer sa compétitivité, Cascades a aussi entrepris il y a deux ans une étude relative à un plan de modernisation complète de ses systèmes de technologie de l’information. Dans le cadre de ce dernier, l’objectif en 2010 était de réaliser un projet pilote du PGI afin de s’assurer que nous ne faisions pas fausse route, être en mesure de mieux gérer les risques et planifier le déploiement subséquent à l’ensemble des unités de Cascades. À la suite de la mise en place avec succès de ce projet pilote, nous avons décidé de poursuivre cette initiative et nous mettons en ce moment la dernière touche au plan d’action détaillé pour les années à venir. 09 ●● (m $Can) ●● (% des ventes) 540 4,8 5,4 552 664 6,5 16,5 09 10 5 le lancement de produits innovateurs, comme le papier essuie-mains antibactérien mis en marché en 2010, de même que notre accent mis sur le développement durable pour conserver notre leadership, vont continuer de jouer un rôle prépondérant dans notre stratégie. Objectifs stratégiques à plus long terme ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● Demeurer un chef de file dans les produits verts et durables d’emballage et de papiers tissu Conserver une base d’actifs diversifiée et flexible Conserver des ratios de dette appropriés afin de mener à terme des acquisitions et des investissements stratégiques, mais sans accroître le risque financier de manière inappropriée Contrôler des volumes de fibres recyclées représentant au moins 100 % de notre consommation Compléter la modernisation des systèmes de technologie de l’information Accroître à 80 % notre taux d’intégration à la transformation dans le secteur des papiers tissu Continuer de soutenir l’innovation dans chacun de nos groupes Diminuer notre taux de fréquence de l’OSHA à 3 à plus long terme Augmenter le taux de remplacement par l’interne pour les postes clés à 60 % à plus long terme D’ailleurs, en ce qui a trait à notre bilan, le fait marquant est survenu tout récemment alors que nous avons annoncé une transaction majeure s’inscrivant dans notre stratégie d’amélioration de notre flexibilité financière. Avec la vente de nos opérations de produits pour la restauration rapide, Dopaco inc., et l’utilisation du produit net alloué au remboursement de notre dette, nos ratios deviennent comparables ou presque à ceux de 2002. De plus, puisque la vente sera réalisée à un multiple d’évaluation intéressant et que notre profil de risque financier diminue, celle-ci permet de dégager une valeur significative pour nos actionnaires. Cette transaction exemple concret démontrantRatio que nous sommes prêts à faire dette des choix difficiles au regard accidents deconstitue un autre vaRiation dette totale/ de notre portefeuille d’actifs afindu d’assurer le développement de nos secteurs de papiers tissu, d’emballage et de récupération. tRavail-taux fonds de nette/beaa dette totale de fRéquence de l’osha Roulement ($) excluant les éléments ratio dette nette/ beaa excluant les éléments spécifiques et avoiR des actionnaiRes dette totale/dette totale et avoir des actionnaires (%) 10 08 09 10 59,1 45,2 10 3,3 3,6 09 02 08 09 10 10 ajusté 1 2,7 3,3 53,7 09 54,3 13,5 08 ajusté 1 14,2 ●● (m $Can) ●● (% des ventes) 540 4,8 5,4 552 52,9 664 6,5 5,9 16,5 02 08 10 Enfin, une autre annonce importante récente pour Cascades est la nomination de Mario Plourde en tant que chef des opérations. Cette nouveau défi pour Mario fait partie de la transition que mes frères et moi avions prévu en prévision de notre retrait progressif des opérations quotidiennes de la Compagnie. Nous croyons que l’arrivée de Mario, qui est au sein de Cascades depuis plus de 25 ans, jouera un rôle majeur dans le processus de succession. Dans l’exercice de ses nouvelles fonctions, Mario travaillera en étroite collaboration avec les présidents de groupe, afin de les aider dans la poursuite de leurs objectifs opérationnels et d’affaires. Cette nomination vise également à réduire mes responsabilités en ce qui concerne les opérations au jour le jour et me permettre de consacrer plus de temps pour les orientations stratégiques de notre entreprise, en collaboration avec mes frères et le conseil d’administration. ut W isi enim ut W isi enim ad minim ad minim veniam ($) veniam ($) Être plus durables, innovants, efficaces et rentables : ce qui guidera nos actions futures 1 Chiffres 2010 ajustés pour la vente de Dopaco inc. 3 877 3 877 3 877 3 877 3 877 3 877 En ce qui concerne l’année à venir, puisque plusieurs cibles fixées précédemment restent à atteindre, la stratégie devrait demeurer sensiblement similaire à celle déjà en place. En effet, nous croyons que l’amélioration de notre rentabilité passe par le maintien de l’attention particulière que nous portons à nos actifs moins performants et par la mise en place de divers programmes et investissements ciblés, tels que la modernisation des systèmes de technologie de l’information. De plus, le lancement de produits innovateurs, comme le papier essuie-mains antibactérien mis en marché en 2010, de même que10notre accent mis sur08le développement durable 08 09 09 10 pour conserver notre leadership, vont continuer de jouer un rôle prépondérant dans notre stratégie. En fait, maintenant que le temps entre chacune de nos innovations a été réduit considérablement, nous visons à ce que cette culture prenne encore davantage racine dans toute l’organisation et ce, de manière structurée et rentable. Pour ce qui est du développement durable, nous croyons que la valeur de respect qui définit Cascades continuera d’appuyer son importance face à toutes nos parties prenantes. Cascades – message du président En somme, après l’annonce de la vente de Dopaco inc., l’une de nos principales visées cette année sera de définir encore plus précisément nos objectifs stratégiques à long terme. Évidemment, notre cible de génération de flux monétaires excédentaires sera revue, mais, dans une perspective plus large, nous devrons davantage raffiner l’analyse de notre portefeuille d’actifs. Ainsi pourrons-nous être encore davantage confiants que Cascades fera les meilleurs choix stratégiques à l’avenir de manière à garder un bilan financier sain, accroître sa rentabilité et créer de la valeur pour ses actionnaires. En d’autres termes, nous croyons que Cascades vogue dans la bonne direction, mais nous devons néanmoins continuer de nous questionner pour nous assurer de nous améliorer. Dans ce contexte, actionnaires, employés, clients et partenaires d’affaires, merci pour vos échos et votre appui. Vous êtes l’une des pièces maîtresses soutenant notre progrès. alain Lemaire Président et chef de la direction 7 ventes (m $can) beaa excl les éléme spécifiqu (m $can) Ventes 0,04 3 959 3 877 4 017 faits saillants 1,13 (M$ CAN) 08 09 10 Sommaire financier 1 Ventes Bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) 1 Bénéfice d’exploitation Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires par action ordinaire Dividende par action ordinaire 2008 2009 2010 4 017 3 877 3 959 229 432 334 16 214 122 (54) 60 17 (0,55) $ 0,61 $ 0,18$ 0,16 $ 0,16 $ 0,16$ 306 465 398 Excluant les éléments spécifiques 1 Bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) 1 BEAA/Ventes Bénéfice d’exploitation 8 % 93 Bénéfice net attribuable aux actionnaires 4 247 110 10% 63 1,13 $ 0,65$ 183 327 260 Actif total 4 031 3 792 3 724 Dette nette 1 801 1 533 1 449 5,9 3,3 3,6 1 256 1 304 1 257 Marge brute d’autofinancement (ajustée) dette nette/ beaa excluant les éléments spécifiques 1 186 0,04 $ par action ordinaire 12 % Voir la section Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR. Voir note 2, page 5. 3Taux d’utilisation de la capacité = expéditions/capacité pratique. Fabrication de papier seulement. 4 Voir note 1, page 24. 5 Voir note 2, page 24. 6Incluant le paiement et le réinvestissement des dividendes. 2 5,9 (en millions de dollars canadiens, sauf si mentionné autrement) Dette nette/BEAA excluant les éléments spécifiques 1 Capitaux propres des actionnaires par action ordinaire 12,79 $ 13,41 $ 13,01$ Rendement sur les actifs 2 7,8 % 11,9 % 10,5% 08 09 3,6 3,3 Situation financière (au 31 décembre) 10 Indicateurs clés Expéditions totales (en ’000 de t.c.) Taux d’utilisation de la capacité 3 3 396 Indice prix de vente Cascades nord-américain en $ US (2005 = 1 000) 4 Indice matières premières Cascades nord-américain en $ US (2005 = 300) 5 $ US/$ CAN 8 88 % 3 082 86 % 3 330 93% 1 198 1 109 1 186 379 258 421 0,94 $ 0,88 $ 0,97$ Cascades – RA10 08 09 rendement sur les actifs 1, 2 Expéditions totales et taux d’utilisation de la capacité 3 ($ CAN) 93 88 0,04 86 08 09 10 08 09 10 08 en bref 09 1 198 ●● taux d’utilisation de la capacité 3 330 3 082 10,5 % 7,8 % 0,65 1,13 3 396 (’000 t.c. et %) 11,9 % (M$ CAN) 1 109 1 186 421 379 258 10 08 09 10 08 09 3,6 bénéfices net par action excluant les éléments spécifiques 1 résultats 2010 indices cascades des pRix de vente et des matièRes pRemièRes dette nette/ noRd-améRicains 4,5 beaa excluant ($us) les éléments spécifiques 1 Indices Cascades Dette nette/ des prix de vente BEAA excluant et des matières les éléments premières nordspécifiques 1 4, 5 américains ($ US) 3,3 expéditions totales et taux d’utilisation de la capacité 3 (‘000 t.c. et %) 5,9 Rendement suR les actifs ($can) ●● prix de vente ●● matières premières beaa excluant les éléments spécifiques (m $can) 10 Après une année 2009 ponctuée de résultats records et d’une performance impressionnante pour le titre de Cascades, l’année 2010 aura été davantage remplie de défis. Au cours des quatre premiers mois, le titre a essentiellement fluctué autour de 8 $ alors que les résultats du quatrième trimestre 2009 étaient en phase avec les attentes des investisseurs et que le coût des matières premières de Cascades atteignait de nouveaux sommets. Toutefois, soutenant le prix des actions, la Compagnie annonçait des augmentations de prix pour les mois à venir. / ant ts s1 Durant les 8 mois suivants, le titre a reculé pour demeurer dans une fourchette de prix de 6 à 7 $. Cette fluctuation de l’action s’explique par l’annonce de bons résultats dans les trois premiers trimestres de l’année mais en baisse par rapport à l’année précédente. L’évaluation du titre a ainsi été affectée par le repli de rentabilité qui s’explique surtout par le délai entre l’effet positif de l’implantation des hausses de prix de vente et l’effet défavorable de l’accroissement du coût des matières premières. Symbole CAS/TSX (à la Bourse de Toronto) Principaux indices S&P/TSX technologies propres S&P/TSX Petites capitalisations Indice BMO Petites capitalisations Indice Social Jantzi dividende trimestriel : 0,04 $ Dans l’ensemble, malgré la performance de 2010, la croissance de l’action de Cascades demeure somme toute appréciable à plus de 100 %6 sur une période de deux ans, grâce à l’amélioration notable des résultats et à l’assainissement du bilan financier. Cela se compare avantageusement à la hausse totale de 59 % pour l’indice composé S&P/TSX. couRs du titRe de cascades 2008-2009 ($) p4_v1 CAS CN Equity cours du titre de cascades 2009-2010 ($) 10 9,63 $ 9 8 6,70 $ 7 6 5 4 + 102 % 3,44 $ 6 3 2 1 1,78 $ Cascades – RA10 déC 10 OCt 10 aOÛt 10 Juin 10 aVr 10 FéV 010 déC 09 OCt 09 aOÛt 09 Juin 09 aVr 09 FéV 09 déC 08 0 9 cascades en un coup d’œil chef de file Fondée en 1964, Cascades œuvre dans les domaines de la fabrication, de la transformation et de la commercialisation de produits d’emballage et de papiers tissu composés principalement de fibres recyclées. Cascades regroupe près de 12 400 femmes et hommes travaillant dans plus d’une centaine d’unités d’exploitation situées en Amérique du Nord et en Europe. Cascades Ventes : 3 959 M$ CAN BEAA 1 : 398 M$ CAN Emballage papiers tissu 79 % des ventes 79 % du BEAA 3 82 % des actifs 4 21 % des ventes 2 21 % du BEAA 3 18 % des actifs 4 2 carton plat produits cartons-caisses spécialisés 31 % des ventes 2 24 % du BEAA 3 26 % des actifs 4 27 % des ventes 2 37 % du BEAA 3 38 % des actifs 4 10 21 % des ventes 2 18 % du BEAA 3 18 % des actifs 4 1Excluant les éléments spécifiques. éliminations intersectorielles. 3Excluant les éléments spécifiques et les activités corporatives. 4À la fin de l’exercice, excluant les activités corporatives. 2Avant Cascades – RA10 récupération Principale récupératrice de vieux papiers au Canada Par l’entremise de son vaste réseau de récupération constitué de 23 unités, Cascades traite annuellement plus de 1,6 million de tonnes courtes de fibres recyclées. emballage papiers tissu Carton plat Marque « verte » n° 1 dans le marché canadien du détail Chef de file mondial dans la production de carton plat Quatrième plus importante productrice de papiers tissu en Amérique du Nord, Cascades continue d’accroître ses parts de marché dans le secteur du détail au Canada. Les ventes de la marque Cascades ont augmenté de plus de 40 % sur une période de deux ans. Cascades est la deuxième plus importante productrice de carton plat recyclé couché en Europe (en tenant compte de son association avec Reno de Medici S.p.A.) et la troisième en Amérique du Nord. Cartons-caisses Chef de file canadien du carton-caisse En plus d’être l’une des deux principales productrices au Canada, Cascades occupe le sixième rang nord-américain dans le domaine de la production de cartons-caisses et cartonnage ondulé. Produits spécialisés Importante productrice d’emballage industriel, d’emballage pour les produits de consommation et de papiers spécialisés Cascades est un chef de file dans la production de papiers fins recyclés et d’emballage pour l’industrie papetière en Amérique du Nord, le plus important producteur de cartons nid d’abeilles au Canada de même qu’un joueur majeur dans le secteur des plateaux à gobelets et alvéolés en pâte moulée. Cascades – RA10 Dans le marché des papiers tissu à usage commercial et industriel, Cascades est le troisième joueur en importance au Canada et se démarque avec les produits de sa marque North River MD, qui surpassent les normes environnementales les plus strictes et qui sont certifiés par un grand nombre d’organismes d’accréditation de tierces parties. De plus, Cascades a lancé en 2010 un produit unique et novateur qui réduit considérablement les risques de contamination : un essuie-mains antibactérien. intégrée Au fil des ans, le modèle d’affaires de Cascades a nettement évolué. Orientée vers la fabrication de papier et de carton à ses débuts, Cascades est devenue la plus grande récupératrice au Canada et l’une des plus importantes transformatrices de contenants de cartonnage ondulé, de boîtes pliantes, de papiers tissu et de plusieurs produits spécialisés en Amérique du Nord. De fait, Cascades est maintenant une compagnie intégrée, vers l’amont comme vers l’aval. Elle peut offrir à sa clientèle une gamme complète de produits taux d’intégRation ventes type transformés, en plus de paR la cueillette de matière en aval d’activité (tRansfoRmation) recyclée sur(%)place.(2009) C’est ce que nous appelons un « système en circuit fermé ». Taux d’intégration en aval (transformation) (%) Ventes par type d’activité 1 (2010) 47 48 8 % 45 43 % ●Récupération et désencrage de pâte ●Fabrication ● Transformation 1Excluant l’impact des éliminations et des autres opérations. 49 % 08 12 09 10 Cascades – RA10 Fibre recyclée achetée 0,10 M t.c. Fibre recyclée consommée 2,05 M t.c. Fibre recyclée consommée 0,16 M t.c. Fibre recyclée achetée 1,39 M t.c. Groupe Approvisionnement Fibre recyclée Intégration (35 %) Fibre recyclée échangée et traitée 1,64 M t.c. Désencrage de pâte (2 unités) Bobines mères 1,07 M t.c. Pâte désencrée 0,08 M t.c. Intégration Fabrication (24 unités) 2 Intégration (47 %) Transformation (63 unités) 2 Fibre recyclée achetée 0,68 M t.c. Pâte désencrée vendue 0,03 M t.c. Activités de récupération (23 unités) Achetées Pâte désencrée 0,01 M t.c. Fibre vierge 0,36 M t.c. Pâte vierge Fibre recyclée vendue 0,96 M t.c. 0,16 M t.c. Bobines mères vendues 1,19 M t.c. Produits finis transformés vendus 1,36 M t.c. marché systÈme en circuit fermé 1 1Données de 2010, excluant les opérations européennes et notre participation dans Reno de Medici S.p.A. 2Incluant les actifs intégrés de fabrication et de transformation de papiers tissu. Cascades – RA10 13 2 créneaux 4 secteurs 100+ unités 2 continents immobilisations coRpoRelles Cascades, c’est près de 4 milliards de dollars de ventes, dont environ 60 % à l’extérieur du Canada. ventes « de » ventes « à » Ventes de Ventes à (pRovenance) (2009) (destination) (2009) (2009) Immobilisations corporelles (2010) 10 % (provenance) (2010) 15 % (destination) (2010) 16 % 25 % 32 % 41 % ●Europe et autres ●États-Unis ● Canada 65 % 14 53 % 43 % Cascades – RA10 Sommaire des activités Créneau et secteur Continent Type d’activité Principaux marchés et produits Nombre d’unités 1 Capacité 2 Amérique du Nord Fabrication Carton plat recyclé couché (CRB) 3 392 Transformation Boîtes pliantes générales Emballages pour la restauration rapide 11 3 Expéditions (2010) : 272 3 Europe Fabrication Carton plat vierge (carton duplex couché, GC) Carton plat recyclé couché (carton duplex gris doublé blanc, GD) Papier doublure recyclé 9 4 1 358 4 Amérique du Nord Fabrication Papier doublure et papier cannelure vierges et recyclés Papier doublure à doublure blanche Papier de gypse 6 1 115 Transformation Divers contenants d’emballage en carton ondulé Feuilles de carton ondulé Emballages spécialisés 24 5 Expéditions (2010) : 11,3 milliards p.c. Europe Fabrication Papier doublure et papier cannelure recyclés Papier doublure à doublure blanche 1 6 155 6 Amérique du Nord et Europe Emballage industriel Carton non couché Emballage pour papetières (presse-fonds et matériau d’enveloppement) Produits d’emballage en carton nid d’abeilles Cartons contrecollés 12 357 Amérique du Nord Papiers spécialisés Papiers fins Papier kraft Endos de linoléum Pâte désencrée 6 606 Emballage produits de consommation Pâte moulée Plateaux à gobelets Plateaux alvéolés Produits de plastique Emballage pour l’industrie alimentaire (plateaux à viande, contenants translucides, assiettes et bols de styromousse) Meubles de jardin (planches, bancs et tables) 6 46 Mkg Récupération Activités de collecte, tri et recyclage 23 1 637 (traité en 2010) Fabrication Bobines mères 5 245 7 Fabrication et transformation Marchés du détail et de la consommation à l'extérieur du foyer Essuie-tout, essuie-mains, papier hygiénique, papiers-mouchoirs, serviettes de papier Bobines mères 6 421 7 Transformation Marchés du détail et de la consommation à l’extérieur 6 du foyer Essuie-tout, essuie-mains, papier hygiénique, papiers-mouchoirs, serviettes de papier Chiffons industriels Emballage Carton plat Cartons-caisses Papiers tissu Amérique du Nord tonnes courtes 4 114 000 Produits spécialisés 1Unités de production et de récupération seulement; sont exclus les bureaux de vente, les points de distribution et de transbordement, notre usine européenne de découpe de carton plat et le siège social. 2Milliers de tonnes courtes à moins d’une contre-indication. 3Incluant les unités de Dopaco inc., vendues en 2011. 4 Considérant notre participation dans Reno de Medici (39,66 % au 31 décembre 2010). 5Incluant l’usine de Leominster, fermée en 2011. 6Incluant l’usine d’Avot-Vallée, vendue en 2011. 7Capacité théorique. Cascades – RA10 Total 118 s.o. 4 114 4 (fabrication seulement) 15 cascades dans le monde 1 Auburn, ME Prince George, BC Vancouver, BC Burnaby, BC Nanaimo, BC Richmond, BC Edmonton, AB Waterford, NY Albany, NY North York Vaughan Mississauga Leominster, MA Calgary, AB Kelowna, BC Surrey, BC Victoria, BC Siège social Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés Produits spécialisés (récupération) Stockton, CA Tissu Reno De Medici Usine de fabrication Usine de transformation Usine de fabrication et de transformation Usine de pâte désencrée Unité de récupération Brampton Etobicoke St. Marys Thompson, CT Winnipeg, MB Versailles, CT Pittston, PA Tacoma, WA Saint Helens, OR gende Barrie Peterborough Mechanicville, NY Schenectady, NY St. John’s, NL Maspeth, NY Eau Claire, WI Ottawa, ON Warrenton, MO London NB Moncton, Kingsey Falls, QC Rochester, NY Lancaster, NY Depew, NY Grand Rapids, MI Niagara Falls, NY Saint Charles, IL Downingtown, PA Kingman, AZ B Tre Agincourt Co Whitby Scarborough Toronto Hebron, KT Memphis, TN Brownsville, TN Kinston, NC Rockingham, NC Birmingham, AL Québec Jonquière Cabano Sainte-Hélène-de-Breakeyville Cap-de-la-Madeleine Notre-Dame-du-Bon-Conseil Victoriaville Drummondville Kingsey Falls Le Gardeur Montréal East Angus Lachine Candiac Berthierville Saint-Jérôme Lachute Laval Vaudreuil Légende Siège social Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés Produits spécialisés (récupération) Tissu 1N’est 16 Reno de Medici Usine de fabrication Usine de transformation Usine de fabrication et de transformation Usine de pâte désencrée Unité de récupération ■ pas ajusté pour les ventes de Dopaco inc. et de l’usine d’Avot-Vallée, ainsi que la fermeture de l’usine de Leominster. Cascades – RA10 Ronneby, SE Arnsberg, GR Blendecques, FR Châtenois, FR Saulcy-sur-Meurthe, FR Ovaro, IT Magenta, IT La Rochette, FR Santa Giustina, IT Almazan, ES nord-est des états-unis Auburn, ME Auburn, ME Villa Santa Lucia, IT région de toronto Barrie Barrie Peterborough Peterborough BellevilleBelleville North York NorthAgincourt York AgincourtTrenton Trenton Cobourg Cobourg VaughanVaughan Whitby Whitby Mississauga Mississauga Scarborough Scarborough BramptonBrampton Toronto Toronto EtobicokeEtobicoke St. MarysSt. Marys Mechanicville, Mechanicville, NY NY Waterford, Waterford, NY NY Schenectady, Schenectady, NY NY Albany, NYAlbany, NY Leominster, Leominster, MA MA Thompson, Thompson, CT CT Versailles, Versailles, CT CT Pittston, Pittston, PA PA Maspeth,Maspeth, NY NY London London Downingtown, Downingtown, PA PA JonquièreJonquière Cabano Cabano Cascades – RA10 17 Pour comprendre nos résultats À titre de société de produits d’emballage et de papiers tissu, nos résultats financiers dépendent principalement des facteurs suivants : + poRtRait des expéditions améRicaines de papieRs tissu (2009) Ventes Prix de vente ●● Demande pour l’emballage et les papiers tissu, surtout pour les produits à base de fibres recyclées ●● Taux de change (surtout $ CAN/$ US) ●● Croissance démographique ●● Production industrielle ●● Gamme et substitution de produits, innovation ●● – Coûts Prix et disponibilité des fibres (recyclées, vierges, copeaux) et recettes de production ●● Taux de change (surtout $ CAN/$ US) ●● Prix de l’énergie, surtout de l’électricité et du gaz naturel ●● Main-d’œuvre ●● Transport ●● Prix des produits chimiques ●● Taux d’utilisation de la capacité et arrêts planifiés de production ●● Dans les secteurs du cartonnage ondulé (cartons-caisses) et des boîtes pliantes (carton plat), la majorité de la demande nord-américaine provient des industries qui emballent des biens non durables, particulièrement l’industrie alimentaire et de l’agriculture. Dans le cartonnage ondulé, près de 50 % 1 de la demande est liée à cette industrie alors que, dans les boîtes pliantes, la proportion dépasse 60 %2. Dans le marché des papiers tissu, le marché nord-américain du détail est environ deux fois plus important que celui de la consommation à l’extérieur du foyer. portrait des expéditions américaines de papiers tissu (2010) 31 % ●Détail (à la maison) ●Extérieur du foyer 1Source 2Source : Fibre Box Association. : Paper Packaging Council. 69 % 18 Cascades – RA10 Le tableau de sensibilité illustre de manière quantitative l’incidence sur le bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) annuel de Cascades des variations possibles des prix de vente de ses principaux produits, des coûts de certaines matières premières et de l’énergie, ainsi que du taux de change $ CAN/$ US, en supposant que, pour chaque variation, toutes les autres variables demeurent constantes. Cette sensibilité se fonde sur les expéditions externes de fabrication et de transformation et sur les chiffres de consommation de Cascades en 2010. Tableau de sensibilité Cependant, il est important de noter que ce tableau ne tient pas compte des instruments de couverture des risques utilisés par la Compagnie. En fait, les politiques de gestion et les portefeuilles de couverture de Cascades (voir « Facteurs de risque », p. 55) doivent également être pris en considération pour une analyse complète de la sensibilité de Cascades aux facteurs illustrés. Europe En ce qui concerne le taux de change $ CAN/$ US, nous ne considérons pas la sensibilité indirecte de Cascades. Cette sensibilité est liée au fait que certains des prix de vente et des coûts des matières premières de Cascades au Canada se fondent sur des prix et des coûts de référence en dollars américains qui sont convertis en dollars canadiens. Autrement dit, la fluctuation du taux de change peut avoir une influence indirecte sur les ventes et les achats des usines canadiennes au Canada. Cependant, puisque celle-ci est difficilement mesurable de manière précise, nous ne l’incluons pas dans le tableau qui suit. 1 Expéditions/ consommation (’000 de tonnes courtes et ’000 mmBtu pour le gaz naturel) Variation Impact BEAA (en millions de $ CAN) Prix de vente (fabrication et transformation) 2 Amérique du Nord Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés (papier seulement) Papiers tissu 342 25 $ US/t.c. 9 1 026 25 $ US/t.c. 26 475 25 $ US/t.c. 12 511 25 $ US/t.c. 13 60 2 354 Carton plat 598 25 €/t.c. Coûts des intrants 19 79 2 952 2 Papiers recyclés Amérique du Nord Grades bruns (OCC et autres) Grades à base de pâte mécanique (ONP et autres) Grades blancs (SOP et autres) 1 324 15 $ US/t.c. (20) 138 15 $ US/t.c. (2) 742 15 $ US/t.c. (11) (33) 2 204 Europe Grades bruns (OCC et autres) Grades à base de pâte mécanique (ONP et autres) Grades blancs (SOP et autres) 260 15 €/t.c. (5) 83 15 €/t.c. (2) 62 15 €/t.c. (1) 406 (8) 2 609 (41) Pâte commerciale Amérique du Nord Europe 164 30 $ US/t.c. (5) 84 30 €/t.c. (3) (8) 247 Gaz naturel Amérique du Nord 8 805 1,00 $ US/mmBtu (9) Europe 1 669 1,00 €/mmBtu (2) 10 474 (11) Taux de change 3 2Fondés 1Sensibilité calculée à partir des volumes utilisés ou des consommations de 2010 et utilisant un taux d’échange de 1,00 $ CAN/$ US et 1,30 $ CAN/€. Sont exclus les programmes de couverture et l’incidence de dépenses connexes comme les escomptes, les commissions sur les ventes et le partage des profits. Cascades – RA10 sur les expéditions externes de fabrication et de transformation, de même que sur la consommation de fibres et de pâte de 2010, incluant notre participation dans Reno de Medici (consolidation proportionnelle de 39,66 % en 2010). Ajustés pour la vente de l’usine d’Avot-Vallée, de la vente de Dopaco inc. et la fermeture de l’usine de Leominster. 3Par exemple, de 1,00 $ CAN/$ US à 0,99 $ CAN/$ US. Variation de 0,01 $ CAN vs $ US Ventes moins achats aux É.-U. par les activités canadiennes (4) Conversion des filiales américaines (1) (5) 19 Taux de change et coûts de l’énergie Les variations du dollar canadien et de l’euro par rapport au dollar américain, ainsi que celles des coûts de l’énergie ont une incidence sur les résultats de Cascades. En 2010, la devise canadienne a continué de s’apprécier, et sa moyenne annuelle a été plus élevée de 11 % comparativement à 2009. L’euro a quant à lui connu une baisse significative au premier semestre de 2010 en raison des difficultés économiques de certains pays européens. Il s’est par la suite apprécié, mais sa valeur moyenne par rapport au dollar américain en 2010 a été inférieure de 5 % à sa valeur moyenne lors de l’année précédente. la conjoncture en 2010 1,10 1,60 1,55 1,50 1,45 1,40 1,35 1,30 1,25 1,20 1,15 1,10 1,05 1,00 0,95 0,90 0,85 0,80 0,75 Jan 08 Juin 08 Nov 08 Avr 09 Sept 09 Fév 10 JuIL 10 ($ US/$ CAN) 14,00 150 12,00 130 10,00 110 8,00 90 6,00 70 4,00 50 2,00 Déc 10 30 Jan 08 ($ US/EURO) juin 08 Nov 08 Avr 09 Sept 09 Fév 10 JuIL 10 Source : Bloomberg p22b_v1 Prix de l’énergie coûts de l’énergie Source : Bloomberg p22a_v1 Taux de change taux de change déc 10 Gaz naturel ($ US/mmBtu)Pétrole brut ($ US/baril) En ce qui a trait aux coûts de l’énergie, le prix moyen annuel du gaz naturel a connu une croissance de 10 % alors que celui du pétrole brut a affiché une hausse de 32 %. 2008 T1 T2 T3 T4 2009 T1 T2 T3 T4 2010 Variation 2010 2009 Variation 2010 2009 1,067 1,245 1,167 1,097 1,056 1,142 1,041 1,028 1,039 1,013 1,030 -0,112 -10 % $US/$CAN 0,937 0,803 0,857 0,911 0,947 0,876 0,961 0,973 0,962 0,987 0,971 0,095 11 % $US/EURO 1,471 1,306 1,364 1,430 1,477 1,393 1,384 1,272 1,293 1,360 1,327 -0,066 -5 % Coûts de l’énergie – moyenne Gaz naturel Henry Hub Pétrole brut WTI ($US/baril) 20 9,03 4,89 3,5 3,39 4,17 3,99 5,30 4,09 4,38 3,80 4,39 0,41 10 % 104,42 37,18 52,41 68,06 75,79 58,36 76,75 77,57 76,04 78,93 77,32 18,96 32 % Cascades – RA10 Source : Bloomberg Taux de change – moyenne $CAN/$US Données des principaux marchés de Cascades expéditions de l’industRie améRicaine des boÎtes de caRton expoRtations améRicaines de papieR doubluRe pRoduction de l’industRie améRicaine inventaiRes améRicains de caRtons-caisses aux usines pRod de l’ amé caRt 09 10 08 09 10 08 09 10 08 09 1 957 2,2 2,3 de l’industRie améRicaine de caRton plat 93 ●● millions de tonnes courtes ●● nombre de semaines 2,4 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 33 766 31 517 améRicains de caRtons-caisses aux usines (’000 t.c.) (m pi2) 08 34 152 3 285 de l’industRie améRicaine 3 164 356 988 345 632 expoRtations améRicaines de papieR doubluRe 3 310 374 277 expéditions de l’industRie améRicaine des boÎtes de caRton Source : Fibre Box Association Expéditions de l’industrie américaine des boîtes de carton ondulé Après une année ponctuée de difficultés économiques, dont la faiblesse de la 95 93 production de biens non durables, la demande nord-américaine pour 4,1 le carton 4,1 85 ondulé a commencé à rebondir. Ainsi, les expéditions ont crû de plus de 3 % 3,7 pRoduction pRoduction au cours de l’année 2010. inventaiRes 10 08 08 09 10 08 09 10 08 09 10 08 09 10 09 10 95 93 7 948 7 818 2 337 2 299 09 08 8 021 5 188 2 054 5 086 2 012 5 135 1 957 08 fibRe Recyclée 08 09 10 08 21 826 188 86 35 Cascades – RA10 ●● pour le marché du détail (’000 t.c.) ●● production totale (’000 t.c.) ●● pour le marché à l’extérieur de la maison ●● taux d’utilisation de la capacité (%) (’000 t.c.) 10 2 390 2,2 09 ●● millions de tonnes courtes ●● nombre de semaines 2,3 08 améRicaine de papieRs tissu mères (’000 t.c.) ité (%) 10 10 tRansfoRmés 0 t.c.) e la maison 09 09 96 Avec une 4,1 4,1 meilleure demande intérieure de boîtes de carton ondulé et une hausse 94 95 des exportations de cartons-caisses, la production manufacturière a elle aussi 93 3,7 93 ayant rebondi, de 7 % comparativement à 2009. La capacité totale de l’industrie expéditions pRoduction expoRtations pour sa part diminué, le taux d’utilisation de la capacité a crû encore davantage, de pRoduits améRicaines de 92 passant de 85 % à 95 %. de l’industRie 2,4 33 766 31 517 08 08 2008 ●● production totale (’000 t.c.) 2009 ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 2010 10 ●● ●● ●● 09 Source : RISI (’000 t.c.) 3 164 (m pi2) 08 34 152 3 285 3 310 commandes de caRton gRis doublé blanc Recyclé 95 85 expo amé fibR 10 Production de l’industrie américaine de cartons-caisses et taux d’utilisation de la capacité 93 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 2 054 2 012 pRoduction de l’industRie améRicaine de papieRs tissu 1 957 2,2 2,3 de l’industRie expéditions améRicaine de pRoduitsde caRton plat tRansfoRmés ●● millions de tonnes courtes ●● nombre de semaines 2,4 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 33 766 (’000 t.c.) 31 517 3 285 3 164 34 152 3 310 10 améRicains de caRtons-caisses aux usines 11 105 09 pRoduction de l’industRie commandes de améRicaine caRton gRis doublé blanc Recyclé La demande internationale pour les cartons-caisses s’est également raffermie 96 95 la reprise économique et la dépréciation du dollar américain 93 en 2010 avec face 4,1 4,1 85 94 à plusieurs devises. Les exportations américaines de papier 93 doublure ont en fait 3,7 inventaiRes pRoduction augmenté de 4 %. ●● production totale de bobines mères (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 08 Source : RISI (m pi2) 356 988 expoRtations améRicaines de papieR doubluRe 345 632 s Rie e des aRton 374 277 Exportations américaines de papier doublure expéditions de l’industRie améRicaine des boÎtes de caRton expoRtations améRicaines de papieR doubluRe pRoduction de l’industRie améRicaine inventaiRes améRicains de caRtons-caisses aux usines pRoduction de l’industRie améRicaine de caRton plat Stocks américains de cartons-caisses aux usines de fabrication et de transformation 08 09 10 08 10 09 10 08 09 2 054 94 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 2,2 2,3 08 93 ●● millions de tonnes courtes ●● nombre de semaines 3,7 pRoduction de l’industRie améRicaine de caRton plat 2,4 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 33 766 09 96 4,1 2 012 10 4,1 Source : Fibre Box Association 1 957 09 31 517 (’000 t.c.) (m pi2) 08 34 152 3 285 aux usines 3 164 356 988 345 632 374 277 3 310 93 Avec la reprise rapide de la demande, les stocks de cartons-caisses ont95rapidement 85 reculé en première moitié d’année pour atteindre des niveaux historiquement faibles. expoRtations inventaiRes Ils ont par la suite augmenté pRoduction à des niveaux plus normaux dans les six derniers mois. améRicaines de de l’industRie de et En moyenne, les stocks américains de cartons-caisses aux améRicains usines de fabrication papieR doubluRe améRicaine caRtons-caisses de transformation ont donc été plus faibles en 2010 qu’en 2009. 10 Production de l’industrie américaine de carton plat recyclé couché pour les boîtes pliantes et taux d’utilisation de la capacité 1 10 08 Commande de carton gris doublé blanc recyclé (moyenne hebdomadaire mobile cinq semaines) (t.m.) 08 188 86 35 22 Source : RISI 10 10 95 93 40 000 93 expoRtations améRicaines de 92 fibRe Recyclée 30 000 20 000 1 08 4 7 09 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 10 08 09 10 2008 2009 2010 Cascades – RA10 Source : CEPI Cartonboard 50 000 95 exportations (’000 t.c.) 60 000 11 595 70 000 12 826 ●● pour le marché du détail (’000 t.c.) ●● pour le marché à l’extérieur de la maison (’000 t.c.) 2 337 2 299 09 mères (’000 t.c.) ité (%) 10 0 t.c.) e la maison 09 5 188 5 086 5 135 2 390 de l’industRie améRicaine de papieRs tissu ●● 2008 ●● 2009 ●● 2010 08 09 p24_v1 Commades de carton gris doublé blanc recyclé En Europe, la demande pour le carton plat couché vierge et recyclé a également connu une croissance. Les commandes totales de l’industrie étaient supérieures de 13 % et de 14 % par rapport à l’année précédente pour les grades recyclés expéditions pRoduction et vierges respectivement. de pRoduits tRansfoRmés 2 054 1 957 2,2 2,3 09 2 012 ●● millions de tonnes courtes ●● nombre de semaines 2,4 08 expoRtations améRicaines de fibRe Recyclée 11 105 10 ●● production totale de bobines mères (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 09 7 948 08 pRoduction de l’industRie améRicaine de papieRs tissu 7 818 10 expéditions de pRoduits tRansfoRmés 826 09 93 8 021 08 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 33 766 (’000 t.c.) 3 164 1 31 517 34 152 3 285 3 310 commandes de Capacité estimée par Cascades. caRton gRis doublé blanc Recyclé 94 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 96 95 93 La demande dans l’industrie nord-américaine du carton plat4,1recyclé 4,1 couché, 85 qui avait peu fléchi en 2009, est demeurée forte. La production américaine a été 3,7 en hausse de 2 %, et le taux d’utilisation moyen de la capacité a atteint 96 %. (m pi ) n Données des principaux marchés de Cascades (suite) 08 09 10 Cascades – RA10 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 2 054 2 012 ●● millions de tonnes courtes ●● nombre de semaines 2,3 2,2 1 957 10 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 2 054 2 012 1 957 expoRtations améRicaines de fibRe Recyclée 10 ●● production totale de bobines mères (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 09 10 08 09 exportations (’000 t.c.) 11 595 11 105 7 948 7 818 fibRe Recyclée 12 826 95 Après un léger repli en 2009, le marché nord-américain du papier tissu a repris le chemin de la93croissance. Ainsi, les expéditions de produits transformés pour les marchés expoRtations du détail et à l’extérieur du foyer ont connu une hausse de 2 % en 2010 et atteint des améRicaines niveaux92similaires de à ceux de 2008. 10 Production de l’industrie américaine de papiers tissu (bobines mères) et taux d’utilisation de la capacité La production de bobines mères de papiers tissu a suivi la tendance observée à la hausse dans les produits transformés et ce, malgré les effets des temps d’arrêt volontaires. Le taux d’utilisation moyen de la capacité a crû légèrement de 92 % à 93 % en 2010. 08 09 exportations (’000 t.c.) 7 948 10 09 8 021 ●● pour le marché du détail (’000 t.c.) ●● production totale (’000 t.c.) ●● pour le marché à l’extérieur de la maison ●● taux d’utilisation de la capacité (%) (’000 t.c.) expoRtations améRicaines de 92 fibRe Recyclée 94 11 595 93 8 021 09 12 826 95 Source : RISI 08 Expéditions de produits transformés de l’industrie américaine de papiers tissu 08 ●● production totale de bobines mères (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 2 337 10 09 2,4 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 33 766 2,2 5 188 2 054 5 086 2 012 10 09 10 11 105 08 09 exportations (’000 t.c.) 12 826 Exportations américaines de fibre recyclée pour la Chine (tous les grades) Source : RISI 7 818 92 7 948 8 021 93 09 08 11 595 ●● pour le marché du détail (’000 t.c.) ●● pour le marché à l’extérieur de la maison (’000 t.c.) 2 337 95 08 08 10 pRoduction de l’industRie améRicaine de papieRs tissu 08 pRoduction de l’industRie améRicaine de papieRs tissu 10 ●● production totale de bobines mères (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 09 94 2 299 2,2 5 188 5 086 2 299 2 390 08 10 7 818 ●● millions de tonnes courtes ●● nombre de semaines 2,4 2,3 10 5 135 93 3,7 09 09 93 96 expéditions de pRoduits tRansfoRmés 08 2,3 08 09 93 94 96 1 957 4,1 10 2 390 4,1 4,1 96 4,1 3,7 pRoduction de l’industRie améRicaine de caRton plat 08 3,7 pRoduction de l’industRie expéditions améRicaine de pRoduitsde caRton plat tRansfoRmés Source : RISI 09 4,1 10 2,4 33 766 31 517 08 5 135 ●● ●● ●● 2008 ●● production totale (’000 t.c.) 2009 ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 2010 (’000 t.c.) 34 152 inventaiRes améRicains de caRtons-caisses aux usines 09 4,1 11 105 95 85 08 ●● millions de tonnes courtes ●● nombre de semaines 10 pRoduction de l’industRie améRicaine de papieRs tissu ●● pour le marché du détail (’000 t.c.) ●● pour le marché à l’extérieur de la maison (’000 t.c.) 31 517 34 152 (’000 t.c.) 09 ●● production totale (’000 t.c.) ●● taux d’utilisation de la capacité (%) 93 s s és 95 85 inventaiRes améRicains de caRtons-caisses aux usines 3 285 (m pi2) 08 n Rie s de es anc 2 337 pRoduction de l’industRie améRicaine 3 164 ns es de bluRe 3 310 93 Le prix des fibres recyclées est fortement influencé par les exportations vers la Chine. En 2010, les importations chinoises en provenance des États-Unis ont fléchi de 10 % alors que les papiers recyclés non triés ont grandement perdu en popularité à la suite de l’augmentation importante de leur coût. Toutefois, la demande chinoise pour les boîtes recyclées américaines de carton ondulé a continué de progresser rapidement, en hausse de plus de 20 % et faisant écho à une croissance de plus de 30 % en 2009. 10 23 Prix de vente et coûts des matières premières Au chapitre des prix de vente, en raison de la reprise de la demande et du faible niveau des stocks, l’année 2010 aura permis de renverser la tendance observée l’année précédente. Dans l’ensemble de nos activités d’emballage, aussi bien en Amérique du Nord qu’en Europe, des augmentations de prix ont été implantées principalement aux deuxième et troisième trimestres. En moyenne, les prix de référence ont donc crû de 7 à 15 % dans les secteurs du carton plat, des cartons-caisses et des produits spécialisés. Dans l’industrie des papiers tissu, des hausses de prix ont été implantées sur les bobines mères, mais les prix de vente moyens des produits convertis sont demeurés relativement stables. Au chapitre des matières premières, en raison du rebond important de la production mondiale de produits de papier et d’emballage, la demande et le coût de la pâte et des fibres recyclées de Cascades (la matière première la plus utilisée pour la fabrication) ont affiché une hausse importante. En effet, le prix de référence du grade de papier recyclé le plus consommé par Cascades (les boîtes de cartonnage ondulé) a plus que doublé alors que le coût des papiers de bureau triés, principalement utilisés dans les opérations de tissu, a augmenté de près de 80 %. caRton plat améRique du noRd caRton plat euRope caRtons-caisses pRoduits spécialisés carton plat amérique du nord carton plat europe cartons-caisses produits spécialisés ($ us/t.c.) (euro/t.m.) ($ us/t.c.) 10 08 L’indice Cascades des prix de vente nord-américains représente une approximation des prix de vente de fabrication (excluant la transformation) de Cascades en Amérique du Nord. Il est pondéré en fonction des expéditions et se fonde sur le prix des publications. Il tient compte de quelques-uns des principaux produits de Cascades, dont les prix sont publiés dans la revue PPI Pulp & Paper Week, ainsi que de l’indice Papiers tissu de Cascades. Cet indice devrait être uniquement utilisé à titre d’indicateur d’une tendance dans la mesure où il peut être différent de nos prix de vente réels et de notre combinaison de produits. Seuls les prix des papiers tissu tiennent compte du prix des produits transformés. En effet, l’indicateur des prix des papiers tissu, qui est inclus dans l’indice Cascades des prix de vente nordaméricains, est l’indice Cascades des prix de vente des papiers tissu, lequel représente une combinaison de produits primaires et tranformés. papieRs tissu améRique du noRd 09 10 – ny) 1 09 ●● C ● arton plat recyclé – Copeaux flexibles, 20 pt ●● Offset blanc non couché, 50 lb, rouleaux 914 619 565 855 914 08 10 2 L’indice Cascades des prix nord-américains des matières premières se fonde sur le prix des publications et sur le coût moyen pondéré pour certaines de nos matières premières de fabrication en Amérique du Nord : les fibres recyclées, la pâte vierge et les copeaux. Cet indice est pondéré en fonction du volume des achats (en tonnes courtes). Il devrait être utilisé à titre indicateur d’une tendance, car il peut être différent de nos coûts d’achat de fabrication réels et de nos volumes d’achats. 3 L’indice Cascades des prix de vente du carton gris doublé blanc recyclé représente une approximation des prix de vente des grades de produits recyclés de Cascades en Europe. Il est pondéré sur une base géographique. Pour chaque pays, nous utilisons la moyenne des prix PPI Europe et EUWID du carton gris doublé blanc recyclé. euRope 24 601 ●● p● apier doublure kraft non blanchi, 42 lb, est des é.-u. ●● ●papier medium semi-chimique, 26 lb, est des é.-u. 625 595 547 517 582 561 1 055 ●● i●ndice du carton gris doublé blanc recyclé (gd2) 3 ●● ●indice du carton plat duplex couché vierge (gC2) 4 639 592 09 pâte vieRge Cascades – RA10 ique, 08 985 1 010 640 Carton plat recyclé – Journal couché kaolin 20 pt 10 rdique, 1 09 cupérés 6 08 754 764 828 ($ us/t.c.) caRton plat améRique du noRd caRtons-caisses caRton plat euRope pRoduits spécialisés Indices Cascades des prix de vente et p26_v1 Indices Cascades des prixnord-américains de vente et des matières premières des matières premières ($ US) nord-américains ($US) 08T1 08 T2 09 08 T3 10 08 T4 08 T1 09 T3 09 09 T4 10 09 T1 10 T2 10 250 T3 10 08 T4 10 150 09 Indice des prix de ventes ($ US)Indice des prix des matières premières ($ US) 1 2 565 914 619 855 914 08 09 10 papieRs tissu améRique du noRd euRope pâte vieRge papiers tissu papiers recyclés amérique du nord papiers recyclés europe ($ US/t.m.) 08 4 08 09 08 6 09 10 960 856 718 609 857 788 indice des papiers et cartons mixtes récupérés 6 120 53 10 L’indice Cascades des prix de vente du carton plat duplex couché vierge représente une approximation des prix de vente des grades de produits vierges de Cascades en Europe. Il est pondéré sur une base géographique. Pour chaque pays, nous utilisons la moyenne des prix PPI Europe et EUWID du carton plat duplex couché vierge. 5 L’indice Cascades des prix de vente des papiers tissu représente une combinaison de produits primaires et transformés, et est fondé sur la gamme de produits de 2006. pâte vierge (euro/t.m.) ●● B ● oîtes de cartonnage ondulé, n°11 (new england) ●● ●papiers de bureau triés, n°37 (sOp – ny) 214 143 120 68 Cascades groupe tissu 5 (indice 1999 = 1 000) $ 188 10 114 1 619 09 1 581 1 617 ($ US/t.c.) 86 (indice 5) Cascades – RA10 10 601 547 517 582 561 1 055 639 985 592 T208 09 350 ●● C ● arton plat recyclé – Copeaux flexibles, 20 pt ●● Offset blanc non couché, 50 lb, rouleaux 900 450 08 09 ●● p● âte kraft de résineux blanchie, nordique, est des é.-u. ●● ●pâte kraft de feuillus blanchie, nordique, mixte, est des é.-u. 950 550 Avec le délai entre l’implantation des hausses de prix de vente et la croissance du coût des matières premières, l’écart moyen entre les deux indices (en $ US) a diminué de 10 % en 2010. ●● p● apier doublure kraft non blanchi, 42 lb, est des é.-u. ●● ●papier medium semi-chimique, 26 lb, est des é.-u. 1 000 640 Carton plat recyclé – Journal couché kaolin 20 pt 1 050 1 010 828 764 1 100 754 1 150 650 625 595 750 1 200 ●● i●ndice du carton gris doublé blanc recyclé (gd2) 3 ●● ●indice du carton plat duplex couché vierge (gC2) 4 1 250 10 L’indice des prix des papiers cartons mixtes de récupération représente une approximation des prix payés pour les papiers recyclés par Cascades en Europe. Il est pondéré sur une base géographique. Pour chaque pays, nous utilisons la moyenne des prix PPI Europe et EUWID des papiers et cartons mixtes de récupération. Cet indice devrait être uniquement utilisé à titre d’indicateur d’une tendance, car il peut être différent de nos coûts d’achat réels et de nos volumes d’achats. 25 Analyse par la direction Revue financière – 2010 Après avoir affiché un BEAA excluant les éléments spécifiques records de 465 M$ en 2009, la Compagnie a fait face à de nombreux défis sur lesquels elle n’avait pas le contrôle en 2010. En effet, le dollar canadien s’est apprécié en moyenne de 11 % par rapport au dollar américain en 2010 comparativement à 2009. Cette augmentation a eu un impact significatif sur les ventes de la Compagnie une fois converties en dollar canadien puisqu’une part importante de nos prix de vente est issue d’indices de vente en dollars américains. De plus, les prix des matières premières ont atteint un sommet en mars et décembre 2010 et ont été constamment plus élevés que l’an dernier, alors que notre indice de référence a augmenté de 63 %. Bien que des hausses de prix aient été annoncées et implantées au cours de l’année, le délai de leur mise en œuvre a eu un impact négatif sur le pourcentage de la marge d’exploitation de la Compagnie. Toutefois, grâce à l’environnement économique qui continue de se remettre de la récession de 2008, la Compagnie a bénéficié de volumes plus élevés. Une fois de plus, la Compagnie a réussi à réduire ses coûts sur lesquels elle exerce un contrôle. En 2010, les coûts de main-d’œuvre et de transport ainsi que d’autres coûts d’exploitation ont diminué et ont tous contribué positivement aux résultats d’exploitation. La Compagnie continuera à se concentrer et à investir dans les enjeux sur lesquels elle a une influence en vue d’accroître son efficacité et de minimiser ses coûts. En 2011, la Compagnie devrait profiter des augmentations de prix de vente annoncées en 2010 et qui n’ont pas été implantées en fin d’année. De plus, si les prix des matières premières demeurent élevés, des augmentations supplémentaires de prix de vente seront possiblement mises de l’avant. 26 En 2010, la Compagnie a enregistré un bénéfice net de 17 M$, ou 0,18 $ par action, comparativement à un bénéfice net de 60 M$, ou 0,61 $ par action, en 2009. Exclusion faite des éléments spécifiques, qui sont abordés en détail aux pages 31 à 32, le bénéfice net s’est établi à 63 M$, ou 0,65 $ par action, comparativement à 110 M$, ou 1,13 $, en 2009. Les ventes ont augmenté de 82 M$, ou 2,1 %, se chiffrant à 3,959 G$ comparativement à 3,877 G$ en 2009. Le bénéfice d’exploitation a été de 122 M$ comparativement à 214 M$ en 2009. Excluant les éléments spécifiques, le bénéfice d’exploitation a diminué de 61 M$ à 186 M$ comparativement à 247 M$ en 2009. (voir la rubrique Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR). En 2009, la Compagnie a complété le refinancement de ses billets subordonnés venant à échéance en 2013 avec de nouveaux billets subordonnés de 200 M$ et de 750 M$ US venant à échéance entre 2016 et 2020. Ce refinancement a été réalisé à un taux d’intérêt moyen effectif de 8 %. De plus, le 10 février 2011, la Compagnie a conclu une entente amendant et renouvelant son entente de crédit rotatif existante de 750 M$ jusqu’au 10 février 2015. Selon les termes de l’amendement, les ratios bancaires existants, soit un ratio de dette à long terme sur la capitalisation de 65 % et un ratio de couverture des intérêts de 2,25x, demeurent inchangés. À la suite de la modification, le taux d’intérêt applicable aux emprunts en cours a été réduit de 2,750 % à 2,125 %. Cascades – analyse par la direction oiBd excluding specific items (m cAn$) net deBt sAles beaa et beaa excluant les éléments spécifiques 1 dettes nettes ventes et marges BEAA excluant les éléments spécifiques 1 08 09 10 purcHAses of property, plAnt & equipment By cAtegory 08 09 10 08 09 ● Ventes (M $Can) ● Marges Beaa excluant les éléments spécifiques 1 (% des ventes) 10 3 959 8 12 3 877 4 017 1 449 1 533 (m$ CAN) 1 800 ● Beaa excluant les éléments spécifiques ● Beaa 398 229 306 334 465 432 (M$ CAN) (m$ CAN) purcHAses of property, plAnt & equipment By segments 17 31 10 % 5 % 7 % 9 % 31 1 34 Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ». 36 69 % 10 Développements importants Le 18 février 2011, la Compagnie a vendu sa seule usine européenne de papier doublure blanc du secteur cartons-caisses située à Avot-Vallée, France, pour une contrepartie totale de 11 M€ (15 M$). Une contrepartie de 5 M€ (7 M$) a été reçue en date de clôture de la transaction alors que la balance sera reçue sur une période maximale de 3 ans. Le 11 mars 2011, la Compagnie a annoncé qu’elle a conclu une entente pour la vente de Dopaco inc., sa division de produits pour l’industrie de la restauration rapide, pour une contrepartie en espèce de 400 M$ US. La transaction devrait se conclure avant la fin d’avril 2011. En 2010, la Compagnie a investi 21 M$ dans un projet en dévelop– pement au États-Unis en partenariat avec des tierces parties dans le secteur fabrication du Groupe Cartons-caisses. Lorsque le projet sera complété tel que planifié, cela augmentera la part de marché de la Compagnie dans l’industrie des cartons-caisses et consolidera sa position comme l’un des leaders de l’industrie. En 2007, la Compagnie a conclu une entente de regroupement avec Reno de Medici S.p.A. (« RdM »), société publique italienne, qui est le deuxième plus grand producteur de carton plat recyclé en Europe. L’entente de regroupement a été modifiée en 2009. Cette entente de regroupement comprend, entre autres, que RdM et Cascades possèdent, respectivement, une option d’achat et une option de vente irrévocable d’acheter deux usines de carton plat vierge de Cascades (les « actifs vierges »). RdM peut exercer son option d’achat jusqu’à 120 jours après le dépôt des états financiers des actifs vierges pour l’exercice terminé le 31 décembre 2011 par Cascades à RdM. Cascades peut exercer son option de vente jusqu’à 120 jours après le dépôt des états financiers des actifs vierges pour l’exercice terminé Cascades – analyse par la direction le 31 décembre 2012 par Cascades à RdM. Cascades possède aussi le droit d’exiger que le prix de l’option d’achat ou de l’option de vente soit payé par de nouvelles actions ordinaires de RdM. En plus de cette entente, la Compagnie a conclu en 2010 une entente avec Industria E Innovazione (« Industria ») en vertu de laquelle Cascades détient l’option d’acheter 9,07 % des actions de RdM (100 % des actions détenues par Industria) pour 0,43 € par action entre le 1er mars 2011 et le 31 décembre 2012. Industria a aussi l’option d’exiger de Cascades qu’elle achète les actions d’Industria pour 0,41 € par action entre le 1er janvier 2013 et le 31 mars 2014. Au 31 décembre 2010, la Compagnie détenait 39,66 % des actions de RdM. Lorsque la Compagnie détiendra plus de 40,93 % des actions de RdM et que l’option d’achat sera exécutoire, c’est-à-dire le 1er mars 2011, Cascades consolidera intégralement les résultats et la situation financière de RdM. Au 14 mars 2011, la Compagnie détenait 40,83 % des actions de RdM. La Compagnie a également débuté la modernisation de son système d’information financière. Dans le contexte d’implantation d’un progiciel de gestion intégrée (PGI), la Compagnie a dédié une équipe de gestion de projet détenant des habiletés et des connaissances en la matière et a fait appel à des consultants externes qui apportent leur expertise et fournissent de la formation. Supportée par la haute direction et des employés clés, la Compagnie a entrepris en 2010 une analyse détaillée de ses besoins et a lancé avec succès un projet pilote dans une de ses usines en novembre. À la suite de ces démarches, la Compagnie a décidé d’aller de l’avant avec le projet. L’équipe de projet est maintenant à finaliser un plan détaillé pour les années à venir, y compris les ressources humaines et financières requises pour le projet. 27 Indicateurs de rendement clés Afin d’atteindre nos objectifs à long terme et de surveiller parallèlement notre plan d’action, nous utilisons certains indicateurs de rendement clés, incluant ceux-ci : 2008 2010 2009 Total T1 T2 T3 T4 Total T1 T2 T3 T4 Total Carton plat 1 093 250 255 251 268 1 024 281 290 276 278 1 125 Cartons-caisses 1 374 261 288 300 292 1 141 308 298 314 299 1 219 458 110 113 119 116 458 122 122 119 112 475 2 925 621 656 670 676 2 623 711 710 709 689 2 819 OPÉRATIONNELS 9 Expéditions totales (en ‘000 de t.c.) 10 Emballage Produits spécialisés 1 Papiers tissu 2 471 106 109 120 124 459 119 130 132 130 511 3 396 727 765 790 800 3 082 830 840 841 819 3 330 Carton plat (Amérique du Nord) 31 % 28 % 31 % 33 % 28 % 30 % 28 % 31 % 29 % 32 % 30 % Cartons-caisses (Amérique du Nord) Total Taux d’intégration — % Emballage 60 % 65 % 65 % 66 % 66 % 66 % 60 % 69 % 64 % 61 % 63 % Papiers tissu 2 54 % 60 % 60 % 56 % 54 % 57 % 56 % 56 % 55 % 55 % 56 % Total 45 % 47 % 47 % 49 % 47 % 48 % 45 % 50 % 47 % 44 % 47 % Carton plat 83 % 86 % 89 % 86 % 92 % 88 % 98 % 102 % 95 % 95 % 98 % Cartons-caisses 92 % 73 % 82 % 91 % 89 % 84 % 94 % 95 % 95 % 90 % 93 % Produits spécialisés (papier seulement) 83 % 79 % 82 % 86 % 81 % 82 % 85 % 85 % 81 % 76 % 82 % 94 % 92 % 89 % 92 % 89 % 91 % 93 % 95 % 93 % 93 % 93 % Taux d’utilisation de la capacité — % 3 Emballage Papiers tissu 4 Total 88 % 81 % 85 % 89 % 89 % 86 % 94 % 96 % 93 % 90 % 93 % 10,48 10,75 10,23 10,30 10,41 10,36 10,46 9,47 9,60 10,27 9,95 6,48 6,25 5,10 5,30 5,00 5,41 4,90 5,26 4,54 4,50 4,80 Carton plat 3 % 5 % 7 % 9 % 11 % 11 % 12 % 12 % 12 % 11 % 11 % Cartons-caisses 9 % 9 % 10 % 10 % 10 % 10 % 10 % 10 % 11 % 12 % 12 % Cons. d’énergie 5 — GJ/tonne métrique Accidents de travail — Taux de fréquence de l’OSHA FINANCIERS 9 Rendement sur les actifs (%) 6 Emballage Produits spécialisés 11 % 12 % 13 % 13 % 13 % 13 % 14 % 14 % 13 % 13 % 13 % Papiers tissu 18 % 22 % 26 % 28 % 27 % 27 % 23 % 19 % 16 % 15 % 15 % Rendement consolidé sur les actifs (%) 7,8 % 8,9 % 10,4 % 11,4 % 11,9 % 11,9 % 11,4 % 11,1 % 10,8 % 10,5 % 10,5 % 664 662 645 593 552 552 546 599 601 540 540 16,5 % 16,4 % 16,1 % 15,0 % 14,2 % 14,2 % 14,2 % 15,5 % 15,3 % 13,6 % 13,6 % Fonds de roulement 7 En millions de $, en fin de période En % des ventes 8 1Expéditions d’emballage industriel et de papiers spécialisés. À partir du troisième trimestre de 2009, les expéditions ont été ajustées pour tenir compte de l’acquisition d’Atlantic Packaging Products Ltd. 3Taux d’utilisation de la capacité = Expéditions/capacité pratique. Fabrication de papier seulement. 4Expéditions de fabrication effectuées à l’interne et à l’externe/capacité pratique. La capacité pratique du Groupe Tissu représente 85 % de sa capacité théorique. Au cours du deuxième trimestre de 2009, la capacité théorique a été revue à la hausse et les données comparatives ont été redressées. Avant cette révision, la capacité pratique représentait 80 % de la capacité théorique. Inclut également la nouvelle capacité résultant de l’acquisition des actifs de papiers tissu d’Atlantic Packaging Products Ltd. depuis le 31 août 2009. 5 Consommation d’énergie moyenne pour les usines de fabrication seulement. 6Le rendement sur les actifs est une mesure non conforme aux PCGR et se définit comme : BEAA excluant les éléments spécifiques des douze derniers mois (« DDM »)/Actifs moyens totaux DDM. 7 Fonds de roulement = comptes débiteurs + stocks — comptes fournisseurs et charges à payer. Le fonds de roulement exclut les provisions impayées pour fermeture et les coûts de restructuration de 11 M$ au 31 décembre 2010 (13 M$ en 2009). Il exclut également la partie à court terme des actifs nets liés aux instruments financiers pour un montant de — M$ (actifs nets de 9 M$ en 2009), les autres passifs pour un montant de 3 M$ (2 M$ en 2009), les impôts nets à recevoir au montant de 17 M$ (12 M$ en 2009) et l’actif net d’impôts futurs à court terme pour un montant de 2 M$ (néant en 2009). 8Pourcentage des ventes = fonds de roulement en fin de période/ventes DDM. 9 Certaines données comparatives ont été ajustées en fonction de la nouvelle base de calcul adoptée en 2010. 10Les expéditions n’incluent pas l’élimination des expéditions intercompagnies entre les différents secteurs d’activité. 2 28 Cascades – analyse par la direction Information financière historique 2008 (en millions de dollars canadiens, sauf si mentionné autrement) 2010 2009 Total T1 T2 T3 T4 Total T1 T2 T3 T4 Total Carton plat 1 323 336 336 321 320 1 313 310 319 319 327 1 275 Cartons-caisses 1 086 Ventes Emballage 1 203 263 275 272 252 1 062 255 271 292 268 Produits spécialisés 860 186 188 195 200 769 215 220 220 225 880 Ventes intersecteurs (100) (13) (15) (17) (22) (67) (29) (28) (28) (30) (115) 3 286 772 784 771 750 3 077 751 782 803 790 3 126 Papiers tissu 787 211 207 210 212 840 198 220 227 213 858 Ventes intersecteurs et activités corporatives (56) (13) (10) (10) (40) (12) (25) 970 981 4 017 (7) 974 952 3 877 (7) 942 (4) 998 (2) 1 028 991 3 959 Bénéfice (perte) d’exploitation Emballage Carton plat (75) 3 10 3 (24) (8) 9 14 3 (8) 18 Cartons-caisses 40 19 23 26 14 82 12 21 35 (5) 63 Produits spécialisés 31 5 13 13 9 40 9 11 13 3 36 (4) 27 46 42 (1) 114 30 46 51 (10) 117 54 30 33 29 24 116 8 14 14 7 43 Papiers tissu Activités corporatives (34) (8) (4) 5 (9) (16) (11) (10) (7) (10) (38) 16 49 75 76 14 214 27 50 58 (13) 122 33 24 32 26 33 115 23 29 25 24 101 154 BEAA excluant les éléments spécifiques 1 Emballage Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés Papiers tissu Activités corporatives 130 36 38 41 30 145 28 39 50 37 67 13 20 22 19 74 18 20 21 16 75 230 73 90 89 82 334 69 88 96 77 330 90 39 42 38 35 154 19 24 24 23 90 (14) (5) (11) (7) (23) (10) (5) (5) (2) (22) 465 78 115 98 398 306 Bénéfice net (perte nette) Excluant les éléments spécifiques 1 107 121 – 127 110 107 (54) 37 30 34 (41) 60 – 21 30 (34) 17 4 21 28 35 26 110 – 21 28 14 63 Bénéfice net (perte nette) par action (en dollars) De base De base, excluant les éléments spécifiques 1 Marge brute d’autofinancement (ajustée) 1 (0,55)$ 0,38$ 0,30$ 0,35$ (0,42)$ 0,61$ –$ 0,22$ 0,31$ (0,35)$ 0,18$ 0,04$ 0,22$ 0,28$ 0,36$ 0,27$ 1,13$ –$ 0,22$ 0,29$ 0,14$ 0,65$ 155 68 81 94 62 305 38 71 82 58 183 70 85 95 77 327 41 71 83 65 260 Dette nette 1 800 1 805 1 658 1 569 1 533 1 533 1 508 1 554 1 516 1 449 1 449 Indice prix de vente Cascades nord-américain en $US (2005 = 1 000) 2 1 198 1 166 1 121 1 080 1 070 1 109 1 126 1 180 1 223 1 234 1 186 379 206 220 280 324 258 426 409 397 451 421 0,97$ Excluant les éléments spécifiques Indice matières premières Cascades nord-américain en $US (2005 = 300) 3 249 $US/$CAN 0,94$ 0,80$ 0,86$ 0,91$ 0,95$ 0,88$ 0,96$ 0,97$ 0,96$ 0,99$ Gaz naturel Henry Hub – $US/mmBtu 9,03$ 4,89$ 3,50$ 3,39$ 4,17$ 3,99$ 5,30$ 4,09$ 4,38$ 3,80$ 4,39$ Rendement sur les actifs (%) 4 7,8% 8,9% 10,4% 11,4% 11,9% 11,9% 11,4% 11,1% 10,8% 10,5% 10,5% Sources : Bloomberg et Cascades. 1 Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ». 2 Voir note 1 page 24. 3 Voir note 2 page 24. 4Le rendement sur les actifs est une mesure non conforme aux PCGR et se définit par la formule « DDM BEAA excluant les éléments spécifiques/actifs moyens totaux DDM ». Cascades – analyse par la direction 29 Résultats financiers pour les exercices terminés les 31 décembre 2010 et 2009 Ventes Bénéfice d’exploitation des activités poursuivies Les ventes ont augmenté de 82 M$, s’établissant à 3,959 G$ en 2010 comparativement à 3,877 G$ en 2009. Les prix de vente nets moyens en dollars américains ont augmenté dans tous nos secteurs, mais ont été contrecarrés par l’appréciation de 11 % du dollar canadien par rapport au dollar américain. Les expéditions ont aussi été plus élevées dans tous nos secteurs profitant de la reprise économique. Les expéditions ont été de 8 % plus élevées qu’en 2009 alors que nos unités de fabrication et de transformation ont respectivement augmenté leurs expéditions de 10 % et 5 %. La Compagnie a dégagé un bénéfice d’exploitation de 122 M$, comparativement à 214 M$ en 2009, principalement en raison de la hausse des prix des matières premières et de l’appréciation du dollar canadien. Ces impacts négatifs ont été partiellement amoindris par la hausse des expéditions et des prix de vente. La Compagnie a aussi profité de réductions de coûts, notament sur le plan de la main-d’œuvre, des frais de transport et d’autres frais variables. La marge bénéficiaire d’exploitation a diminué, s’établissant à 3,1 % comparativement à 5,5 % en 2009. Si l’on exclut les éléments spécifiques, le bénéfice d’exploitation s’établit à 186 M$, comparativement à 247 M$ en 2009, une diminution de 61 M$, ou 24,7 %. Les principales variations du bénéfice d’exploitation en 2010 comparativement à 2009 sont illustrées ci-dessous : 700 50 600 39 4 (50) (184) 74 500 218 33 465 398 (64) 400 300 (212) 214 200 122 BÉnÉFiCe d’eXploitation 2010 aMortisseMent ÉlÉMents spÉCiFiQUes 4 Beaa 2010 MatiÈres 1 preMiÈres Variation 2 $Can ÉnerGie optiMisations de CoÛts et aUtres iteMs 3 priX de Vente et MiXte VolUMe de Vente Beaa 2009 ÉlÉMents spÉCiFiQUes aMortisseMent BÉnÉFiCe d’eXploitation 2009 0 4 100 1Les effets de ces coûts estimatifs sont basés sur des coûts de production par unité qui subissent les impacts du rendement des fibres, de l’évolution de la gamme de produits et des prix d’achat et de transfert. En plus de l’achat de pâte commerciale et de fibres recyclées, ces coûts comprennent les achats de cartons et de bobines-mères provenant de l’externe pour les secteurs de transformation et d’autres achats de matières premières, notamment le plastique et les copeaux. 2L’impact estimatif du taux de change est basé sur les ventes nationales et à l’exportation de la Compagnie, moins les achats qui subissent l’incidence de l’évolution des taux de change, principalement la variation du $CA/ $US. Cela inclut également l’impact du taux de change sur les éléments du fonds de roulement de la Compagnie. 3Les optimisations de coûts et autres items incluent : l’impact des coûts variables basés sur les coûts de production par unité, qui sont influencés par les temps d’arrêt, les taux d’efficacité et l’évolution de la gamme de produits, tous les autres coûts, notamment l’entretien et les réparations, les frais de vente et d’administration et le partage des bénéfices et l’évolution du bénéfice d’exploitation des unités d’exploitation autres que celles des secteurs de la fabrication et de la transformation. Le bénéfice d’exploitation des acquisitions et des dispositions d’entreprise est aussi inclus. 4Excluant les éléments spécifiques. Les principales variations du bénéfice d’exploitation par secteur sont présentées dans la revue de chaque secteur d’activité (se référer aux pages 34 à 41). 30 Cascades – analyse par la direction Éléments spécifiques inclus dans le bénéfice d’exploitation En 2010 et en 2009, la Compagnie a généré certains éléments spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses résultats d’exploitation. La Compagnie croit qu’il est utile pour le lecteur d’être au courant de ces éléments et qu’ils donnent une mesure du rendement permettant de comparer ses résultats d’une période à l’autre, abstraction faite de ces éléments spécifiques. Le rapprochement des éléments spécifiques par secteur d’activité est présenté dans les tableaux ci-dessous : 2010 Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés Bénéfice (perte) d’exploitation 18 63 36 43 (38) 122 Amortissement 59 71 34 41 7 212 Bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement 77 134 70 84 (31) 334 (en millions de dollars canadiens) Papiers tissu Activités corporatives Consolidé Éléments spécifiques Pertes (gains) sur cession et autres Perte de valeur 7 (3) – – 4 8 10 28 5 6 – 49 1 Coûts de fermeture et de restructuration 1 – – – – Perte (gain) non réalisé sur instruments financiers 6 (5) – – 5 6 24 20 5 6 9 64 Bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement – excluant les éléments spécifiques 101 154 75 90 (22) 398 Bénéfice (perte) d’exploitation – excluant les éléments spécifiques 42 83 41 49 (29) 186 Papiers tissu 2009 Cartons-caisses Produits spécialisés Bénéfice (perte) d’exploitation (8) 82 40 116 (16) 214 Amortissement 75 63 34 37 9 218 Bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement 67 145 74 153 (7) 432 (en millions de dollars canadiens) Carton plat Activités corporatives Consolidé Éléments spécifiques Pertes (gains) sur cession et autres Perte de valeur Coûts de fermeture et de restructuration Gain non réalisé sur instruments financiers Bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement – excluant les éléments spécifiques Bénéfice (perte) d’exploitation – excluant les éléments spécifiques 3 – (2) – – 1 39 4 2 1 – 46 6 6 – – – 12 – (10) – – (16) (26) 48 – – 1 (16) 33 115 145 74 154 (23) 465 40 82 40 117 (32) 247 2010 2009 7 – Pertes (gains) sur cessions et autres En 2010 et 2009, la Compagnie a enregistré les gains et pertes qui suivent : (en millions de dollars canadiens) Règlement légal Régime complémentaire de retraite Gain à la cession d’immobilisations corporelles et autres actifs Régime de retraite — terminaison partielle ●● ●● En 2010, la Compagnie a enregistré une provision de 7 M$ à la suite d’un recours collectif concernant la main-d’œuvre à l’une de ses usines du Groupe Carton plat. En 2010, la Compagnie a mis sur pied un régime de retraite complémentaire au bénéfice des actionnaires fondateurs Bernard, Laurent et Alain Lemaire. Le déficit actuariel du régime est évalué à 18 M$ au 31 décembre 2010 et une charge de 4 M$ a été comptabilisée durant l’exercice. Cascades – analyse par la direction ●● ●● 4 – (3) (2) – 3 8 1 En 2010, la Compagnie a enregistré un gain de 3 M$ sur la vente du bâtiment et du terrain de son usine de cartonnage ondulé de Québec, fermée en 2009. En 2009, la Compagnie a enregistré un gain de 2 M$ sur disposition d’actifs d’une usine européenne du Groupe des Produits Spécialisés fermée en 2006. En 2009, la Compagnie a enregistré une charge de 3 M$ pour un règlement d’une terminaison partielle d’un de ses régimes de retraite. 31 Perte de valeur et frais de fermeture et de restructuration En 2010 et 2009, la Compagnie a enregistré les pertes de valeur et autres frais de restructuration suivants : 2009 Perte de valeur Frais de fermeture et de restructuration – 5 – Perte de valeur Carton plat — Toronto 9 – Carton plat — Corporatif – – 2 Carton plat — Fjordcell – – 37 – Carton plat — Dopaco (Bakersfield) – – – 1 Carton plat — Europe (LaRochette) – 1 – – Carton plat — RdM (Marzabotto) 1 – – – (en millions de dollars canadiens) Cartons-caisses — Avot-Vallée 21 – – – Cartons-caisses — Leominster 6 – – – Cartons-caisses — Transformation 1 – 4 6 Produits spécialisés — East Angus 5 – – – Produits spécialisés — Autres – – 2 – Tissu — Maryland 6 – – – Tissu — Autres 2010 ●● ●● ●● 32 2010 Frais de fermeture et de restructuration En 2010, la Compagnie a révisé l’état de certains équipements du Groupe Tissu et de son moulin du Groupe Carton Plat de Toronto, qui n’étaient pas en service, et a conclu que leur réouverture était peu probable : des pertes de valeur de 6 M$ et 9 M$ ont respectivement été enregistrées sur ces unités. Une perte de valeur de 1 M$ représentant la part de la Compagnie d’une perte de valeur enregistrée par sa coentreprise européenne à la suite de la fermeture d’une de ses usines a également été enregistrée dans le Groupe Carton Plat. Des charges de restructuration de 1 M$ ont également été enregistrées au moulin de carton plat de LaRochette, France. La Compagnie a modernisé son équipement de fabrication de la pâte à son moulin d’East Angus du Groupe Produits Spécialisés. Le nouvel équipement sera mis en service en 2011. En conséquence, la Compagnie a revu ses estimations de la durée de vie utile des vieux équipements de fabrication de la pâte et a enregistré une perte de valeur de 5 M$. À la suite de la faible rentabilité de son usine de carton ondulé de Leominster aux États-Unis et de son moulin de papier doublure blanc d’Avot-Vallée, France, le Groupe Cartons-caisses a enregistré des pertes de valeur de 6 M$ et 21 M$, respectivement, sur ces actifs. Ce Groupe a également enregistré des pertes de valeur supplémentaires totalisant 1 M$ sur certains actifs de ses activités de transformation. – – 1 – 49 1 46 12 2009 ●● ●● ●● ●● La Compagnie a inscrit une charge de 1 M$ pour conclure la location du bâtiment qui abritait les opérations de son unité de transformation située à Bakersfield et fermée en 2008. La Compagnie a également inscrit des charges supplémentaires de 5 M$ en 2009, à la suite de la fermeture de l’usine de carton plat de Toronto, en 2008. En 2009, la Compagnie a annoncé la fermeture de son usine de transformation de cartonnage ondulé située dans la ville de Québec. La Compagnie a inscrit une perte de valeur de 3 M$ sur les immobilisations corporelles et les stocks et une charge pour frais d’indemnités de départ de 4 M$. La Compagnie a revu la situation de l’usine de pâte Fjordcell, fermée temporairement en 2006. Étant donné les facteurs de risques entourant une telle réouverture, la Compagnie a conclu que celle-ci était improbable et a donc enregistré une perte de valeur sur les actifs de 37 M$. La Compagnie a également inscrit des charges totalisant 2 M$ et 3 M$ respectivement relativement à une perte de valeur et à des frais de restructuration dans les secteurs du Carton plat et de la transformation du Groupe Cartons-caisses. Finalement, la Compagnie a inscrit une perte de valeur de 3 M$ sur certains équipements appartenant au secteur des Produits spécialisés et au secteur du Groupe Tissu. Des plans de restructuration et des mises hors service d’actifs ont mené à ces charges. Cascades – analyse par la direction Instruments financiers dérivés En 2010, la Compagnie a enregistré une perte non réalisée de 6 M$ sur instruments financiers dérivés qui n’étaient pas désignés au titre d’instruments de couverture. La perte en 2010 inclut plus spécifiquement une perte de 5 M$ sur instruments financiers dérivés de couverture de devises ainsi qu’un gain de 5 M$ sur instruments financiers dérivés de marchandises. La Compagnie a également enregistré une perte de 6 M$ à la suite d’une entente conclut avec Industria E Innovazione (voir rubrique « Développements importants » pour plus de détails). En 2009, la Compagnie a enregistré un gain non réalisé de 26 M$ sur instruments financiers dérivés qui n’étaient pas désignés au titre d’instruments de couverture. Le gain en 2009 inclut plus spécifiquement un gain de 6 M$ sur instruments financiers dérivés sur devises et un gain de 10 M$ sur instruments financiers dérivés de marchandises. Également en 2009, la Compagnie a réglé par anticipation des contrats sur devises, liés à sa dette libellée en dollars américains, pour une contrepartie nette en espèces d’approximativement 8 M$. Puisque ces contrats étaient désignés comme éléments de couverture des flux de trésorerie de sa dette libellée en dollars américains, leur diminution de juste valeur est enregistrée sous la rubrique « Cumul des autres éléments du résultat étendu » et sera constatée aux résultats jusqu’en 2013. Faits saillants Au cours des deux derniers exercices, la Compagnie a réalisé plusieurs transactions afin d’optimiser sa base d’actifs et réduire sa structure de coûts, en fermant ou en vendant certaines unités d’exploitation. Les transactions suivantes, effectuées en 2009 et 2010, doivent être prises en considération afin de bien comprendre les analyses globales ou sectorielles des résultats de la Compagnie. Fermetures, restructuration et dispositions Groupe Cartons-caisses 1) En 2009, la Compagnie a procédé à une révision générale de sa structure de coût de main-d’œuvre, ce qui a conduit à des mises à pied dans son secteur de la transformation, au Canada et aux États-Unis. 2) Au début du deuxième trimestre de 2009, la Compagnie a annoncé la fermeture de son usine de transformation de cartonnage ondulé située dans la ville de Québec. Cette fermeture s’est effectuée graduellement jusqu’en novembre 2009. Acquisitions d’entreprises Groupe Tissu 3) Le 10 mars 2010, la Compagnie a acquis les actifs de trans­formation de papiers tissu de l’Atlas Paper Bag Company Ltd., située en Ontario. 4) Le 31 août 2009, la Compagnie a acquis les actifs de papiers tissu d’Atlantic Packaging Products Ltd., entreprise située en Ontario. Groupe Produits Spécialisés 5) Au cours du troisième trimestre de 2009, la Compagnie a acquis Yorkshire Paper Corporation, située aux États-Unis, ainsi que les actifs canadiens de récupération de Sonoco Recycling. Au quatrième trimestre de 2009, ce Groupe a fait l’acquisition des actifs de fabrication de carton non couché pour partitions de Les Emballages GAB Ltée, située au Québec. Cascades – analyse par la direction 33 Revue des secteurs d’activité Produits d’emballage — Carton plat Ventes (en millions de dollars) 2010 2009 Fabrication – Amérique du Nord 257 249 Fabrication – Europe 470 457 Transformation 633 692 (85) Bénéfice (perte) d’exploitation (en millions de dollars) 2010 BEAA (en millions de dollars) Expéditions 1 (en milliers de tonnes courtes) Prix de vente moyen (en dollars CAN/unité) Prix de vente moyen (en dollars US ou euros/unité) 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 9 5 24 365 331 705 750 684 657 9 2 27 24 597 523 787 875 27 25 58 59 273 269 2 321 2 573 (13) (44) (13) (40) 18 (8) 77 67 Éléments spécifiques 24 48 24 48 Excluant éléments spécifiques 42 40 101 115 Carton plat Autres et éliminations (85) 1 275 1Les (5) 1 313 (110) 1 125 552 € 2 254 (99) 1 024 beaa excluant les éléments spécifiques 1 340 330 prix de vente moyen de fabrication – amérique du nord 35 12 840 30 10 800 25 20 320 15 10 310 5 300 0 T1 09 T2 09 T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 $ Ventes (M $CAN) 1 575€ 2 254 expéditions totales n’incluent pas l’élimination des expéditions intercompagnies entre les différents secteurs d’activité. ventes $ T1 09 T2 09 BEAA (M $CAN) T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Marges BEAA (%) 8 760 6 720 4 680 2 640 0 600 % $ T1 09 T2 09 T3 09 Prix moyen ($CAN/t.c.) T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Prix moyen ($US/t.c.) Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ». Amérique du Nord Les ventes des usines de fabrication ont augmenté de 8 M$, ou 3,2 %, s’établissant à 257 M$ comparativement à 249 M$ en 2009. Avec la reprise de l’économie qui se poursuit, les usines de fabrication ont vu leurs expéditions croître de 10,3 % comparativement à 2009. Cet accroissement de la demande a permis de réduire les fermetures temporaires à 30 jours (12 700 t.c.) comparativement à 102 jours (40 800 t.c.) pour l’année précédente. Les prix de vente moyens du « CRB » et du « SBS » ont respectivement augmenté de 26 $ US et 55 $ US t.c. comparativement à 2009. Cependant, les prix de vente convertis en dollars canadiens des moulins canadiens ont diminué de façon importante conséquemment à la force du dollar canadien, qui s’est apprécié en 2010. Les ventes des usines de transformation ont diminué à 633 M$ en 2010 comparativement à 692 M$ en 2009. Les ventes de nos activités de boîtes pliantes ont diminué de 16 M$ alors que celles de nos activités d’emballage pour la restauration rapide ont chuté de 43 M$. Le secteur de la transformation a profité d’expéditions légèrement à la hausse en 2010 et de prix de vente plus élevés à nos usines américaines de boîtes pliantes. Toutefois, la force du dollar 34 canadien ainsi que la baisse des prix des ventes dans les activités d’emballage pour la restauration rapide causée par la compétitivité accrue ont eu un effet néfaste sur les ventes. La perte d’exploitation des usines de fabrication s’est élevée à 5 M$ en 2010 comparativement à un bénéfice d’exploitation de 9 M$ en 2009, soit une diminution de 14 M$. Cette diminution est principalement due à la hausse des prix des matières premières et à une perte de valeur de 9 M$ relative au moulin de Toronto. Le prix de la fibre recyclée a été plus élevé de 76 $/t.c. en 2010 comparativement à 2009. D’un autre côté, des coûts énergétiques plus faibles ont eu un effet positif sur le résultat d’exploitation. Le bénéfice d’exploitation des usines de transformation a grimpé de 2 M$ et a atteint 27 M$ en 2010 comparativement à 25 M$ en 2009. La baisse des prix de vente et l’appréciation du dollar canadien ont été plus que contrecarrées par la baisse des autres coûts, la baisse des coûts en énergie, la hausse des expéditions et des coûts de matières premières plus faibles pour nos activités d’emballage pour la restauration rapide. Cascades – analyse par la direction Les principales variations du bénéfice d’exploitation du Groupe Carton plat sont présentées ci-dessous : 2 13 180 (20) 19 (50) 22 48 130 115 101 (24) (59) 75 80 18 30 (8) prix de vente moyen de fabrication – europe expéditions de fabrication et taux d’utilisation de la capacité 625 950 605 900 585 850 565 800 545 750 275 BÉnÉFiCe d’eXploitation 2010 aMortisseMent ÉlÉMents spÉCiFiQUes 4 Beaa 2010 MatiÈres 1 preMiÈres Variation 2 $Can ÉnerGie priX de Vente et MiXte optiMisations de CoÛts et aUtres iteMs 3 VolUMe de Vente Beaa 2009 ÉlÉMents spÉCiFiQUes aMortisseMent 4 Pour les notes 1 à 4, voir les définitions à la page 30. BÉnÉFiCe (perte) d’eXploitation 2009 (20) prix de vente moyen et expéditions de transformation 110 75 2 800 100 250 90 2 600 70 225 700 525 € T1 09 T2 09 T3 09 Prix moyen ($CAN/t.c.) T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Prix moyen (€/t.c.) $CAN 2 400 80 200 2 200 70 60 175 ’000 t.c. 65 T1 09 T2 09 T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Expéditions de fabrication Taux d’utilisation (’000 t.c.) de la capacité (%) % 60 ’000 t.c. 2 000 T1 09 T2 09 T3 09 Expéditions de transformation T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 $ Prix moyen ($US/t.c.) Prix moyen ($CAN/t.c.) (’000 t.c.) Europe Les ventes des usines de fabrication en Europe, incluant notre participation dans RdM, ont légèrement augmenté à 470 M$ comparativement à 457 M$ en 2009. Les prix de vente en euros ont été plus élevés qu’en 2009 puisque que des hausses de prix de vente ont été instaurées à la suite de la hausse du coût des matières premières et de l’énergie. Les expéditions sur le marché du carton recyclé européen ont augmenté de 6,5 % par rapport à 2009 alors que les expéditions de RdM ont augmenté de 10,7 % avant la prise en compte de l’accroissement de notre participation dans la coentreprise durant l’année 2010. En ce qui concerne les expéditions pour nos usines de cartons vierges, elles ont augmenté de 6,5 % par rapport à l’an dernier. Toutefois, ces éléments ont été partiellement contrebalancés par l’appréciation du dollar canadien. Nos usines européennes ont également profité d’un mixte de vente favorable par rapport à l’an dernier. Cascades – analyse par la direction Le bénéfice d’exploitation a été négativement touché par l’appréciation du dollar américain par rapport à l’euro en 2010, faisant augmenter le prix des matières premières, principalement la pâte chimique. D’un autre côté, une augmentation de 3,51 % de notre participation dans RdM (39,66 %) a positivement contribué au bénéfice d’exploitation. Ces facteurs ont mené à l’accroissement du bénéfice d’exploitation de 7 M$, celui-ci s’élevant à 9 M$ comparativement à 2 M$ en 2009. En 2010 et en 2009, la Compagnie a généré certains éléments spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses résultats d’exploitation. Pour plus de détails et les conciliations, se reporter aux pages 31 à 32. 35 Produits d’emballage — Cartons-caisses Ventes (en millions de dollars) Bénéfice (perte) d’exploitation (en millions de dollars) BEAA (en millions de dollars) Expéditions 1 (en milliers de tonnes courtes) 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 584 517 10 67 49 91 1 184 Prix de vente moyen (en dollars CAN/unité) 2009 2010 2009 493 485 Prix de vente moyen (en dollars US ou euros/unité) 2010 2009 479 425 Cartons-caisses Fabrication Transformation 839 Autres et éliminations 856 (337) 56 30 82 (3) (15) 63 82 134 145 Éléments spécifiques 20 – 20 – Excluant éléments spécifiques 83 82 154 145 (311) 1 086 1Les 2Est 1 062 (650) (2) 1 219 2 1 225 1 273 2 2 1 190 1 115 2 (599) 1 141 beaa excluant les éléments spécifiques 1 300 prix de vente moyen de fabrication 60 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 50 275 40 250 30 20 225 10 200 0 T1 09 T2 09 T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 $ Ventes (M $CAN) 1 3 673 2 expéditions totales n’incluent pas l’élimination des expéditions intercompagnies entre les différents secteurs d’activité. égal à 11,276 millions de pieds carrés (mpc), 74 $CAN/mpc, 72 $US/mpc en 2010, et à 11,159 mpc 77 $CAN/mpc, 67 $US/mpc en 2009. ventes € 685 56 1 067 2 T1 09 T2 09 beaa (M $CAN) T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Marges BEAA (%) % 600 550 500 450 400 350 $ T1 09 T2 09 T3 09 Prix moyen ($CAN/t.c.) T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Prix moyen ($US/t.c.) Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ». Les ventes du Groupe Cartons-caisses se sont accrues de 24 M$, ou 2 %, se chiffrant à 1,086 G$ en 2010 comparativement à 1,062 G$ l’an dernier. Les expéditions et les prix de vente ont augmenté tant dans le secteur de la transformation que dans le secteur de la fabrication. Cependant, pour les usines canadiennes, l’augmentation des prix a été complètement renversée par l’appréciation du dollar canadien. Pour les activités de fabrication en Amérique du Nord, le prix de vente en dollars américains a augmenté de 60 $ US/t.c. en 2010 comparativement à 2009. Cependant, en incluant l’effet du taux de change, le prix de vente des unités de fabrication nord-américaines est demeuré inchangé. Pour ce qui est de notre moulin en France, le prix de vente moyen a augmenté de 86 €/t.c., mais cet effet a été contrebalancé en partie par l’appréciation du dollar canadien face à l’euro. Les expéditions du secteur de la fabrication ont augmenté de 11 % tirant avantage de la reprise économique. L’augmentation de la demande en 2010 a réduit le besoin des fermetures temporaires à 49 jours (18 350 t.c.) alors que, en 2009, 278 jours (121 500 t.c.) avaient été nécessaires. En ce qui concerne nos activités de transformation, les prix de vente en dollars américains ont progressé en 2010 comparativement à la même période en 2009, mais les prix de vente en dollars canadiens ont 36 diminué par suite de l’appréciation du huard en 2010. Les expéditions de ce secteur ont augmenté de 2 % en 2010 comparativement à 2009. En effet, les expéditions de l’industrie ont augmenté de 3,5 % aux États-Unis et sont demeurées stables au Canada, comparativement à 2009. Le bénéfice d’exploitation a diminué de 19 M$, s’établissant à 63 M$ en 2010 comparativement à 82 M$ en 2009. En excluant les éléments spécifiques, le bénéfice d’exploitation a augmenté de 1 M$ s’établissant à 83 M$. Comme mentionné précédemment, des prix de vente en devises américaines et des volumes plus élevés dans les secteurs de la fabrication et de la transformation ont eu une incidence favorable sur le bénéfice d’exploitation. Outre l’augmentation des prix des matières premières, qui a eu un effet néfaste de 57 M$, tous les autres coûts variables et fixes ont diminué ayant un effet favorable sur le bénéfice d’exploitation. Finalement, la force du dollar canadien a causé un écart défavorable de 10 M$. En 2010 et en 2009, la Compagnie a généré certains éléments spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses résultats d’exploitation. Pour plus de détails et les conciliations, se reporter aux pages 31 à 32. Cascades – analyse par la direction Les principales variations du bénéfice d’exploitation du Groupe Cartons-caisses sont présentées ci-dessous : 250 4 19 225 (10) (57) 22 200 31 175 63 150 0 154 145 (20) (71) 125 82 100 63 75 50 Pour les notes 1 à 4, voir les définitions à la page 30. prix de vente moyen et expéditions de transformation 85 2 900 80 BÉnÉFiCe d’eXploitation 2010 aMortisseMent ÉlÉMents spÉCiFiQUes 4 Beaa 2010 MatiÈres 1 preMiÈres Variation 2 $Can 325 100 90 300 80 75 2 700 275 70 2 600 2 500 65 2 400 60 ’000 pi2 ÉnerGie expéditions de fabrication et taux d’utilisation de la capacité 3 000 2 800 optiMisations de CoÛts et aUtres iteMs 3 priX de Vente et MiXte VolUMe de Vente Beaa 2009 ÉlÉMents spÉCiFiQUes aMortisseMent BÉnÉFiCe d’eXploitation 2009 0 4 25 T1 09 T2 09 T3 09 T4 09 Expéditions de transformation (’000 pi2) T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Prix moyen ($US/t.c.) Prix moyen ($CAN/t.c.) Cascades – analyse par la direction $ 70 250 60 50 225 ’000 t.c. T1 09 T2 09 T3 09 Expéditions de fabrication (’000 t.c.) T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 % Taux d’utilisation de la capacité (%) 37 Produits d’emballage — Produits spécialisés Ventes (en millions de dollars) Bénéfice (perte) d’exploitation (en millions de dollars) BEAA (en millions de dollars) Expéditions 1 (en milliers de tonnes courtes) 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 195 184 18 14 25 20 225 222 269 250 Prix de vente moyen (en dollars CAN/unité) Prix de vente moyen (en dollars US ou euros/unité) 2010 2009 2010 2009 925 957 898 839 Produits spécialisés Emballage industriel Emballage produits de consommation 77 82 3 7 6 11 Papiers spécialisés 301 312 – 22 14 37 Récupération et recyclage 318 199 17 (2) 26 6 Autres et éliminations (11) (2) (1) (1) 36 40 70 74 5 – 5 – 41 40 75 74 (8) 880 769 Éléments spécifiques Excluant éléments spécifiques 1Les 2Les (19) (14) 475 458 – expéditions totales n’incluent pas l’élimination des expéditions intercompagnies entre les différents secteurs d’activité. prix de vente moyen incluent les usines de fabrication de papier seulement. ventes expéditions d’emballage industriel et de papiers spécialisés et taux d’utilisation de la capacité beaa excluant les éléments spécifiques 1 250 225 25 12 125 20 10 120 8 15 90 85 115 6 10 200 4 5 0 175 $ T1 09 T2 09 T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 $ Ventes (M $CAN) 1 T1 09 T2 09 beaa (M $CAN) T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Marges BEAA (%) 2 105 0 100 % 80 110 $ 75 70 T1 09 T2 09 T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 % Expéditions d’emballage Taux d’utilisation industriel et de papiers de la capacité (%) spécialisés (’000 t.c.) Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ». En 2010, les ventes du Groupe Produits Spécialisés ont grimpé de 14 %, s’établissant à 880 M$ comparativement à 769 M$ en 2009. Cette augmentation s’explique en grande partie par le secteur de la Récupération et du recyclage qui a bénéficié de la hausse du prix du papier recyclé, voyant ses ventes augmenter de 119 M$. Excluant les acquisitions complétées en 2009, l’effet négatif de la baisse des volumes a été compensé par la hausse du prix du papier recyclé sur le marché en 2010. Les ventes de notre secteur de l’Emballage industriel ont augmenté de 11 M$ par rapport à 2009 à la suite de la hausse généralisée des volumes et des prix de vente moyens ainsi que de l’acquisition d’une entreprise de carton non couché durant le quatrième trimestre de 2009. Les ventes pour notre secteur des Papiers spécialisés ont faibli de 11 M$ à la suite d’une baisse de la demande et de la hausse de la valeur du dollar canadien. Les ventes de notre secteur de l’Emballage pour produits de consommation ont quant à elles diminué de 5 M$ en 2010 comparativement à 2009 conséquemment à la demande moins élevée et à un marché plus compétitif. En 2010, le bénéfice d’exploitation a fléchi de 4 M$, s’établissant à 36 M$ comparativement à 40 M$ en 2009. En excluant les éléments spécifiques, le bénéfice d’exploitation a augmenté de 1 M$ à 41 M$ comparativement à 40 M$ l’année dernière. Nous avons profité de prix 38 de marché favorables et de l’acquisition d’entreprises en 2009, surtout dans le secteur de la Récupération et du recyclage. La profitabilité de notre secteur de l’Emballage industriel s’est apprécié grâce à la hausse des volumes et d’un mixte de vente favorable dans nos activités d’emballage papetier et de carton nid d’abeille. L’appréciation du huard, la hausse du coût des matières premières et un marché plus compétitif ont tous nui à la rentabilité de nos secteurs des Papiers spécialisés et de l’Emballage de produits de consommation en 2010. En 2009, ce Groupe a poursuivi sa croissance avec des acquisitions stratégiques des activités de récupération de Yorkshire Paper Corporation, située aux États-Unis, ainsi que des actifs canadiens de récupération de Sonoco Recycling. Également en 2009, le groupe a fait l’acquisition des actifs de fabrication de carton non couché pour partition de Les Emballages GAB Ltée, située au Québec. La contrepartie totale payée pour ces acquisitions est de 8 M$. Ces acquisitions ont toutes contribué positivement aux ventes et au bénéfice d’exploitation du Groupe en 2010. En 2010 et en 2009, la Compagnie a généré certains éléments spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses résultats d’exploitation. Pour plus de détails et les conciliations, se reporter aux pages 31 à 32. Cascades – analyse par la direction Les principales variations du bénéfice d’exploitation du Groupe des Produits Spécialisés sont présentées ci-dessous : 120 25 0 0 (3) 100 34 80 0 (7) (14) 75 74 (5) (34) 60 40 36 40 20 prix de vente moyen de fabrication 1 100 BÉnÉFiCe d’eXploitation 2010 aMortisseMent ÉlÉMents spÉCiFiQUes 4 Beaa 2010 Variation 2 $Can MatiÈres 1 preMiÈres optiMisations de CoÛts et aUtres iteMs 3 volume traité de fibres recyclées 1,80 1 050 1,60 1 000 950 1,50 900 1,40 850 1,30 800 1,20 750 $ ÉnerGie VolUMe de Vente priX de Vente et MiXte Beaa 2009 ÉlÉMents spÉCiFiQUes aMortisseMent 4 Pour les notes 1 à 4, voir les définitions à la page 30. BÉnÉFiCe d’eXploitation 2009 0 T1 09 T2 09 T3 09 Prix moyen ($CAN/t.c.) T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Prix moyen ($US/t.c.) Cascades – analyse par la direction 2008 2009 2010 Volume traité de fibres recyclées (incluant les acquisitions complétées en 2009) (’000 t.c.) 39 Papiers tissu Ventes (en millions de dollars) Bénéfice (perte) d’exploitation (en millions de dollars) BEAA (en millions de dollars) Expéditions 1 (en milliers de tonnes courtes) Prix de vente moyen (en dollars CAN/unité) Prix de vente moyen (en dollars US ou euros/unité) 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 858 840 43 116 84 153 511 459 1 643 1 785 1 594 1 568 Papier tissu Fabrication et transformation Éléments spécifiques Excluant éléments spécifiques 1Les 1 6 1 117 90 154 expéditions totales n’incluent pas l’élimination des expéditions intercompagnies entre les différents secteurs d’activité. ventes et taux d’intégration beaa excluant les éléments spécifiques 1 230 62 220 60 58 210 56 200 54 190 52 180 50 $ 6 49 T1 09 T2 09 T3 09 Ventes (M $CAN) T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Taux d’intégration (%) % expéditions totales et taux d’utilisation de la capacité 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 $ 25 140 96 20 130 94 15 120 92 110 10 T1 09 T2 09 BEAA (M $CAN) T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Marges BEAA (%) 5 90 0 80 % 90 100 ’000 t.c. 88 86 T1 09 T2 09 Expéditions totales (’000 t.c.) 1 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 % Taux d’utilisation de la capacité (%) Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ». Les ventes du Groupe Tissu ont augmenté de 2 %, s’établissant à 858 M$ comparativement à 840 M$ en 2009. Les expéditions ont augmenté de 52 000 t.c., ou 11 %, à la suite de la récente acquisition d’Atlantic Packaging Products Ltd., qui a contribué à cette hausse pour 28 600 t.c., ou 6 %, et aux ventes externes pour 45 M$, ou 5 %. Les expéditions de rouleaux géants ont augmenté de 13 % alors que le volume des produits transformés a augmenté de 9 %. L’augmentation globale inclut une croissance organique de 5 % par rapport à 2 % pour l’industrie. L’appréciation du dollar canadien face au dollar américain comparativement à la même période en 2009 a eu un effet négatif sur les ventes. Finalement, la proportion des expéditions de rouleaux géants par rapport aux expéditions totales a augmenté de 1 %, ce qui a fait diminuer le prix de vente moyen puisque le prix des rouleaux géants est moins élevé que celui des produits de transformation. Le bénéfice d’exploitation du Groupe Tissu s’est chiffré à 43 M$ en 2010 comparativement à 116 M$ en 2009. La baisse est principalement attribuable à l’augmentation des coûts des matières premières pour 70 M$ ainsi qu’à la baisse des prix de vente dans nos activités de transformation en raison de la forte compétitivité sur 40 T3 09 le marché des produits de consommation. Également, l’appréciation du dollar canadien a fait chuté nos prix de vente moyens. Cependant, ces impacts négatifs ont été contrebalancés en partie par la hausse des volumes et par un crédit d’impôt de taxes foncières remboursable de 4 M$ de l’État de New York relatif aux années précédentes. Les efforts importants du Groupe ont également entraîné une baisse des coûts fixes par rapport à 2009. Les résultats du Groupe Tissu ont été touchés par certains défis opérationnels. Notre usine de Memphis a continué d’améliorer sa productivité et son efficacité, et la direction est confiante que 2011 sera le point tournant vers la rentabilité. Des optimisations de processus ont été mises en œuvre à notre machine à papier, et notre usine de transformation de Toronto (Atlantic Packaging) durant l’année et les synergies devraient contribuer positivement au début du premier trimestre de 2011. En 2010 et en 2009, la Compagnie a généré certains éléments spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses résultats d’exploitation. Pour plus de détails et les conciliations, se reporter aux pages 31 à 32. Cascades – analyse par la direction Les principales variations du bénéfice d’exploitation du Groupe Tissu sont présentées ci-dessous : 200 21 180 1 37 160 140 3 (2) (6) (10) 154 (70) 116 120 90 100 (6) (41) 80 60 43 40 Pour les notes 1 à 4, voir les définitions à la page 30. BÉnÉFiCe d’eXploitation 2010 aMortisseMent ÉlÉMents spÉCiFiQUes 4 Beaa 2010 MatiÈres 1 preMiÈres priX de Vente et MiXte Variation 2 $Can ÉnerGie optiMisations de CoÛts et aUtres iteMs 3 VolUMe de Vente Beaa 2009 ÉlÉMents spÉCiFiQUes aMortisseMent BÉnÉFiCe d’eXploitation 2009 0 4 20 prix de vente moyen 2 000 1 900 1 800 1 700 1 600 1 500 1 400 $ T1 09 T2 09 T3 09 Prix moyen ($CAN/t.c.) T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 Prix moyen ($US/t.c.) Cascades – analyse par la direction 41 Activités corporatives Le bénéfice d’exploitation de 2010 inclut une perte de 2 M$ à la suite d’un incendie survenu dans une de nos unités américaines du Groupe Produits Spécialisés durant le premier trimestre. Cette charge représente la portion supportée financièrement par les activités corporatives. La perte de 2010 inclut également une perte de change de 4 M$ attribuable à l’appréciation du dollar canadien, une perte non réalisée de 5 M$ sur instruments financiers et une perte de 4 M$ à la suite de la mise en place d’un régime complémentaire de retraite au bénéfice des actionnaires fondateurs de la Compagnie. En 2009, le bénéfice d’exploitation des activités corporatives inclut une perte de change de 7 M$. Le bénéfice d’exploitation inclut aussi le bénéfice d’exploitation de la division d’ingénierie de la Compagnie, laquelle a été impliquée dans un projet de construction dans l’Ouest canadien comme tiers depuis la fin de l’année 2006. Ce projet s’est achevé en 2008 et le règlement final des factures impayées a été effectué le 30 septembre 2009. La Compagnie a donc augmenté son bénéfice d’exploitation de 4 M$ à la suite de ce règlement. De plus, le bénéfice d’exploitation comprend une charge de 2 M$ relativement à la destruction d’un lot de matières premières de papiers fins et de produits finis de papiers tissu, à la suite d’un incendie dans un entrepôt externe. Cette charge représente la portion supportée financièrement par les activités corporatives. Finalement, la Compagnie a enregistré un gain non réalisé sur instruments financiers dérivés de 16 M$. Analyse des autres éléments Amortissement L’amortissement a diminué à 212 M$ en 2010 alors qu’il était de 218 M$ en 2009. L’appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain et à l’euro a eu un impact à la baisse sur la dépense d’amortissement en 2010 comparativement à 2009. La perte de valeur prise sur les actifs de notre usine de pâte Fjordcell à la fin de 2009 a également contribué à faire diminuer la charge d’amortissement alors que l’acquisition d’Atlantic Packaging Products Ltd. et d’autres acquisitions effectuées en 2009 et les investissements réalisés au cours des 12 derniers mois l’ont fait augmenter. Frais de financement Les frais de financement ont augmenté pour s’établir à 109 M$ en 2010 comparativement à 101 M$ en 2009. L’appréciation du dollar canadien a fait diminuer les frais de financement alors que les taux d’intérêt plus élevés sur notre dette à la suite de son refinancement en 2009 et sur notre crédit bancaire rotatif l’ont fait augmenter. Perte sur le refinancement de la dette à long terme En 2010, la Compagnie a racheté un total de 107 M$ US (111 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 52 M$ US (54 M$) de billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013, pour une contrepartie de 162 M$ US (168 M$) incluant une prime de 3 M$ US (3 M$). La Com­ pagnie a enregistré une perte de 3 M$ à la suite de cette transaction. En 2009, à la suite du refinancement de sa dette à long terme, la Compagnie a racheté des billets subordonnés échéant en 2013 à un prix supérieur de 13 M$ US à leur valeur nominale (13 M$). La Compagnie a également radié certains coûts enregistrés en réduction de la dette à long terme d’un montant de 4 M$. Gain sur achats de billets subordonnés En 2009, la Compagnie a acheté des billets subordonnés qui se négociaient à escompte. La différence entre la valeur nominale des billets et le montant payé a donné lieu à un gain de 14 M$. 42 Perte de change sur la dette à long terme et instruments financiers En 2010, la Compagnie a enregistré une perte de 4 M$ sur sa dette libellée en dollar américain. La perte inclut un gain de 13 M$ sur notre dette à long terme en dollars américains déduction faite des activités de couverture. La perte inclut également une perte de 4 M$ résultant principalement de l’enregistrement de pertes inscrites antérieurement dans la rubrique « Cumul des autres éléments du résultat étendu » à la suite de la cessation de la relation de couverture de contrats de change à terme par suite du refinancement de la dette libellée en dollar américain en 2009. Finalement, la Compagnie a enregistré une perte de 13 M$ sur ses contrats de change à terme échéant en 2013. En 2009, puisque que ses dettes libellées en dollars américains étaient couvertes, la Compagnie n’a comptabilisé aucun gain ou perte de change sur ces dettes jusqu’à ce que le refinancement soit achevé à la fin du quatrième trimestre de 2009. Cependant, à la suite de ce refinancement, la Compagnie a enregistré une perte résultant principalement de la reconnaissance des charges préalablement enregistrées sous la rubrique « Cumul des autres éléments du résultat étendu » à la fin de la comptabilité de couverture des contrats de change à terme de 2008. L’impact de ce refinancement et le moment de la désignation de ces contrats en 2008 avec les parties de ces instruments qui ne sont pas considérés comme de la comptabilité de couverture de flux de trésorerie a entraîné une perte de 45 M$ en 2009. Provision pour impôts En se basant uniquement sur le taux d’impôts combiné fédéral du Canada et provincial, la provision pour impôts aurait été de 2 M$. En tenant compte de certains ajustements, aucun impôt n’a été enregistré en 2010. La charge d’impôts a été défavorablement affectée par la portion non imposable de la perte de change sur la dette à long terme pour un montant de 1 M$ et par la différence des taux d’imposition statutaire de nos opérations à l’étranger et des écarts permanents pour un montant de 5 M$. Ces impacts défavorables ont été plus que compensés par l’enregistrement d’un avantage fiscal de 4 M$ découlant de pertes en capital et d’autres éléments pour 5 M$. Le taux d’imposition réel et les impôts exigibles subissent l’impact des résultats de certaines filiales et coentreprises situées dans des pays où le taux d’imposition est plus élevé qu’au Canada, notamment l’Europe et les États-Unis. Le taux d’imposition effectif normal devrait se situer entre 29 % et 35 %. Part des bénéfices des compagnies satellites La part des bénéfices des compagnies satellites est principalement attribuable à notre participation de 35 % dans Boralex inc., une société ouverte canadienne qui est un important producteur (« Boralex ») d’électricité ayant comme activité principale le développement et l’exploitation de centrales de production d’énergie renouvelable ayant des activités dans le nord-est des États-Unis, au Canada et en France. Notre part des bénéfices de 2010 inclut notre part de 8 M$ d’un gain réalisé par Boralex à la suite de l’acquisition du Fonds de revenu Boralex énergie. Notre part de 1 M$ d’un gain réalisé par un autre satellite est également incluse. En 2009, notre part des bénéfices inclut un gain net sur dilution de 4 M$ résultant d’une diminution de la participation de Boralex dans ses opérations européennes de 100 % à 83,7 % à la suite d’un apport en capital de 15 M€ d’un partenaire privé. Notre part inclut aussi 1 M$ résultant d’une perte de valeur enregistrée aux résultats consolidés de Boralex. Résultats des activités abandonnées En 2010, la Compagnie a enregistré une charge de 1 M$ relativement à son usine de papiers fins couchés de Thunder Bay, Ontario, vendue en 2007. Cascades – analyse par la direction Bénéfice net En raison des facteurs susmentionnés, la Compagnie a déclaré un bénéfice net de 17 M$, ou 0,18 $ par action, comparativement à un bénéfice net de 60 M$, soit 0,61 $ par action, en 2009. Exception faite des éléments spécifiques, la Compagnie a généré un bénéfice net de 63 M$, ou 0,65 $ par action, comparativement à 110 M$, ou 1,13 $ par action, en 2009 (se reporter à la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR »). Situation de trésorerie et ressources en capital Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation Les activités d’exploitation ont généré un total de 232 M$ en 2010 comparativement à 357 M$ en 2009. Les variations des éléments hors caisse du fonds de roulement ont entraîné une sortie de fonds de 17 M$ en 2010 comparativement à une entrée de fonds de 52 M$ en 2009. Les augmentations de prix mises en place pendant le deuxième semestre de 2010 ainsi que des expéditions plus élevées ont mené à un fonds de roulement plus élevé. En 2009, la Compagnie a encaissé 26 M$ concernant des comptes à recevoir de la division d’ingénérie. Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, excluant les variations des éléments hors caisse du fonds de roulement, se sont élevés à 249 M$ en 2010 comparativement à 305 M$ en 2009. En 2010, les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation ont été diminués par la prime de 3 M$ (13 M$ en 2009) payée sur le rachat d’une portion de nos billets subordonnés venant à échéance en 2013 à la suite du refinancement de notre dette à long terme effectué en 2009. Le flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation ont été négativement affectés de 7 M$ à la suite d’un recours collectif survenu à l’une de nos usines du Groupe Carton Plat et par des frais de fermeture et de restructuration de 1 M$ (9 M$ en 2009). Cette mesure est importante pour la Compagnie qui vise à poursuivre son programme d’investissement en capital et à réduire son endettement. Activités d’investissement purcHAses of purcHAses of En 2010, les activités d’investissement ont nécessité des liquidités property, plAnt property, plAnt & equipment By &pour equipment By totales de 171 M$, principalement des projets d’acquisition segments cAtegory d’entreprises pour un montant de 3 M$, des projets d’investissement en immobilisations pour 131 M$ et des projets d’investissement dans d’autres actifs pour 37 M$. ● Ventes (M $Can) ● Marges Beaa excluant les éléments spécifiques 1 (% des ventes) nouvelles immobilisations corporelles par secteur d’activité (M$) nouvelles immobilisations corporelles par catégorie (%) 17 10 % 5 % 7 % 9 % 31 31 34 36 17 M$ Corporatif 31 M$ Cartons-caisses 31 M$ Produits spécialisés 34 M$ Carton plat 36 M$ Tissu Les nouveaux projets entrepris durant la période se sont élevés à 149 M$. Les projets d’investissement les plus importants par secteur d’activité sont : Carton Plat (34 M$) 12 M$ dans nos unités d’emballage dédié à la restauration rapide pour la mise à niveau de certains équipements. ●● 12 M$ dans nos unités européennes, incluant notre participation dans RdM. ●● Cartons-caisses (31 M$) 3 M$ pour le renouvellement d’équipements de séchage à l’usine de fabrication de Kingsey Falls. ●● 1 M$ pour de nouveaux équipements de technologies de l’information. ●● Produits Spécialisés (31 M$) 7 M$ pour un nouveau triturateur à pâte s’approvisionnant de fibres recyclées à notre moulin d’East Angus. Les coûts totaux sont estimés à 10 M$. Le nouvel équipement sera opérationnel au cours du premier trimestre de 2011. ●● Tissu (36 M$) 20 M$, net de l’aide gouvernementale, pour l’installation et le démarrage d’une nouvelle technologie à son usine de papiers tissu de Candiac. Cascades sera le seul fabricant en Amérique du Nord à avoir cette nouvelle technologie pour produire un papier de qualité supérieure et sera plus efficace avec l’utilisation de ses fibres recyclées. ●● Activités corporatives (17 M$) 5 M$ pour des investissements axés sur des procédés de réduction de consommation d’énergie. ●● 4 M$ pour la location de nouveaux équipements de technologies de l’information. ●● En 2010, la Compagnie a aussi complété les projets importants suivants et débutés au cours des années précédentes : ●● 2 M$ pour un séchoir d’onduleuse dans une usine du Groupe Cartons-caisses en Ontario. ●● 8 M$ pour compléter l’investissement dans une bouilloire à résidus à l’usine du Groupe Cartons-caisses de Trenton. ●● 2 M$ pour des équipements dédiés à la fabrication de pâte moulée dans notre usine du Groupe Produits Spécialisés de Kingsey Falls. En 2010, la Compagnie a également investi 37 M$ dans les autres actifs. Les principaux investissements sont les suivants : ●● 6 M$ pour la modernisation de notre système d’information financière vers un progiciel de gestion intégrée (PGI). ●● 21 M$ pour un projet en développement et en partenariat avec des tierces parties dans notre secteur de la fabrication du Groupe Carton-caisses. ●● 6 M$ d’investissements pour accroître notre participation dans RdM et Boralex. En 2010, la Compagnie a acquis 13,3 millions d’actions de RdM sur le marché libre (11,2 millions en 2009) représentant 3,51 % (3 % en 2009) des actions en circulations pour une contrepartie de 4 M$ (3 M€) (3,9 M$ en 2009 (2,5 M€)). Au 31 décembre 2010, la Compagnie détenait 39,66 % des actions en circulation de RdM. La Compagnie a également acquis sur le marché libre 0,8 % des actions en circulation de Boralex pour une contrepartie de 2 M$. Acquisition d’entreprise (3 M$) Le 10 mars 2010, la Compagnie a fait l’acquisition d’actifs de Atlas Paper Bag Company Ltd., située en Ontario, pour une contrepartie de 3 M$. ●● 69 % 10 %Autres 5 %Projets TI 7 %Santé et sécurité 9 %Énergie 69 %Réduction de coûts et amélioration des capacités Cascades – analyse par la direction La Compagnie s’est également départie de certaines immobilisations pour une contrepartie totale de 7 M$, dont 4 M$ provient de la vente du bâtiment de notre usine de cartonnage ondulé située dans la ville de Québec et qui a été fermée en 2009. 43 Activités de financement Crédit bancaire rotatif et à terme Le 30 décembre 2010, la Compagnie a remboursé son crédit bancaire à terme de 100 M$ et, conséquemment, celui-ci a été annulé par les prêteurs. Le 10 février 2011, la Compagnie a obtenu un accord pour amender et prolonger, jusqu’au 10 février 2015, son crédit bancaire rotatif de 750 M$. Selon les termes de l’amendement, les clauses financières restrictives, soit le ratio maximal de la dette à long terme sur la capitalisation de 65 % de même que le ratio minimal de couverture des intérêts de 2,25x, demeurent inchangées. Toutefois, le taux d’intérêt applicable aux emprunts en cours a été réduit de 2,750 % à 2,125 %. Billets subordonnés non garantis Le 19 novembre 2009, la Compagnie a émis des billets subordonnés de 7,75 % d’un capital global de 500 M$ US échéant en 2017 et des billets subordonnés de 7,75 % d’un capital global de 200 M$ échéant en 2016. Les billets libellés en dollars américains ont été émis à un prix correspondant à 98,534 % de leur capital, et les billets libellés en dollars canadiens, à un prix correspondant à 98,670 % de leur capital résultant en un taux effectif de 8 %. Le 9 décembre 2009, la Compagnie a également émis des billets subordonnés de 7,875 % d’un capital global de 250 M$ US échéant en 2020, à un prix correspondant à 98,293 % de leur capital représentant un taux d’intérêt effectif de 8,125 %. La Compagnie a affecté le produit brut tiré du placement des billets au financement du rachat de ses billets subordonnés en circulation échéant en 2013. La Compagnie a utilisé le solde pour payer les frais engagés dans le cadre du financement et de l’offre publique de rachat et au remboursement de la tranche renouvelable de sa facilité de crédit. En 2009, la Compagnie a racheté un total de 530 M$ US (559 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 189 M$ US (203 M$) de billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013 pour une contrepartie de 732 M$ US (775 M$) incluant une prime de 13 M$ US (13 M$). Au 31 décembre 2009, des montants de 116 M$ US (122 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 61 M$ US (63 M$) de billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013 étaient encore en circulation. En 2010, la Compagnie a racheté un total de 107 M$ US (111 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 52 M$ US (54 M$) de billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013, pour une contrepartie de 162 M$ US (168 M$) incluant une prime de 3 M$ US (3 M$). Des montants de 9 M$ US (9 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 9 M$ US (9 M$) de billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013 étaient encore en circulation. écrit des détenteurs qui élimine presque entièrement les restrictions et les évènements pouvant causer un défaut d’une clause restrictive tel que stipulé dans les conventions régissant ces billets. En 2009, la Compagnie a profité de flux de trésorerie positifs pour procéder à l’achat de billets subordonnés ayant une valeur nominale de 26 M$ US pour une contrepartie de 15 M$ US, ce qui a généré un gain de 14 M$. Également, une filiale détenue à 73 % a procédé à la mise en place d’un financement à long terme pour ses activités et a remboursé le prêt temporaire mis à sa disposition en 2008. La Compagnie a donné une garantie limitée pour ce financement à long terme d’un montant maximal de 10 M$. Cette garantie a été annulée au cours du quatrième trimestre de 2010. La Compagnie a racheté 638 181 de ses actions ordinaires sur le marché, conformément à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités pour un montant de 4 M$. Compte tenu du dividende de 16 M$ payé pendant l’année en cours, les activités de financement ont nécessité des liquidités de 66 M$. Règlement de contrats de change à terme À la fin 2010, la Compagnie détenait des contrats de change à terme et des options pour fixer le taux de change de 398 M$ US venant à échéance en 2013 à un taux moyen de 1,1759 $ CAN (0,85 $ US). La juste valeur de 62 M$ au 31 décembre 2010 est enregistrée sous la rubrique « Autres passifs » au bilan. Au 31 décembre 2009, du solde restant de 398 M$ des options de contrats de change à terme échéant en 2013, seulement 160 M$ US étaient encore désignés comme contrats de couverture pour le remboursement de la dette à long terme. En 2010, à la suite du rachat de la quasi-totalité des billets échéant en 2013, toutes ces options de contrats de change ont été dédésignées et la variation de leur juste valeur a été inscrite aux résultats. La Compagnie pourrait mettre fin à ces contrats au moment approprié avant leur échéance en 2013. En 2009, la Compagnie a mis fin à des contrats de change à terme avant leur échéance pour une contrepartie nette d’environ 8 M$. Étant donné que ces contrats avaient été désignés comme couverture de flux de trésorerie pour sa dette libellée en dollars américains, leur diminution de juste valeur a été enregistrée sous la rubrique « Cumul des autres éléments du résultat étendu ». Liquidités provenant des activités abandonnées En 2010, la Compagnie a payé 2 M$ (3 M$ en 2009) relativement à un règlement légal survenu en 2006 dans les activités de papiers fins. La Compagnie a également payé 1 M$ relativement à son usine de papier couché de Thunder Bay, Ontario, vendue en 2007. Durant le premier trimestre de 2010, la Compagnie a également conclu une entente avec la majorité des détenteurs restants des billets subordonnés de 7,25 % et 6,75 %, laquelle entraîne un consentement 44 Cascades – analyse par la direction Situation financière consolidée aux 31 décembre 2010 et 2009 La situation financière et les ratios de la Compagnie sont les suivants : (en millions de dollars canadiens sauf si mentionné autrement) 2010 2009 Fonds de roulement 1 540 552 13,6 % 14,2 % 64 83 % des ventes 2 Emprunts et avances bancaires Tranche de la dette à long terme échéant à moins d’un an 12 10 Dette à long terme 1 383 1 459 Dette totale 1 459 1 552 Capitaux propres des actionnaires 1 257 1 304 Total des capitaux propres des actionnaires et de la dette totale 2 716 2 856 53,7 % 54,3 % Ratio « Dette totale/(Capitaux propres des actionnaires + Dette totale) » Capitaux propres par action (en dollars) 13,01$ 13,41$ 1 Fonds de roulement = comptes débiteurs + stocks — comptes fournisseurs et charges à payer. Le fonds de roulement exclut les provisions impayées pour fermeture et les coûts de restructuration de 11 M$ en 2010 (13 M$ en 2009). Il exclut également la partie à court terme des actifs nets liés aux instruments financiers pour un montant de — M$ en 2010 (actifs nets de 9 M$ en 2009), les autres passifs pour un montant de 3 M$ en 2010 (2 M$ en 2009), les impôts nets à recevoir au montant de 17 M$ (12 M$ en 2009) et l’actif net d’impôts futurs à court terme pour un montant de 2 M$ en 2010 (néant en 2009). 2En pourcentage des ventes (fonds de roulement en fin de période/ventes DDM). L’encaisse disponible par l’intermédiaire des facilités de crédit de la Compagnie ainsi que les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation fourniront à la Compagnie des fonds suffisants pour lui permettre de s’acquitter de ses obligations financières et d’exécuter son programme d’investissements en immobilisations. Les dépenses en immobilisations sont estimées à environ 240 M$ pour 2011 avec un montant initialement approuvé de 160 M$. Ce montant est assujetti à des changements selon les résultats d’exploitation de la Compagnie et les conditions économiques générales. La Compagnie disposait, au 31 décembre 2010, de 340 M$ en fonds disponibles (déduction faite de 16 M$ de lettres de crédit émises) sur sa facilité de crédit de 750 M$. Passif de retraite Les actifs et les passifs d’avantages sociaux futurs de la Compagnie sont de 568 M$ et de 748 M$, respectivement, au 31 décembre 2010. Les passifs incluent un montant de 110 M$ pour les avantages postretraite autres que les régimes de retraite, qui ne requièrent aucun financement de la Compagnie jusqu’à ce qu’il y ait des réclamations par les employés. Il n’est pas prévu que ce montant augmente, étant donné que la Compagnie révise présentement ses programmes afin d’éliminer progressivement certains avantages concernant la majorité des employés, actuels et futurs. En ce qui concerne les régimes de retraite, le risque de la Compagnie est limité puisque environ seulement 25 % de ses employés actifs sont assujettis à des régimes de retraite à prestations déterminées, tandis que le reste des employés participent aux régimes à cotisations déterminées de la Compagnie comme le REER collectif ou le 401(K). En 2010, environ 75 % des régimes de retraite de la Compagnie ont fait l’objet d’une évaluation actuarielle. Lorsqu’elles étaient offertes, Cascades a utilisé les mesures d’allègement prévues par la Loi afin de réduire les répercussions des augmentations de contributions. 33 M$ en 2009. Excluant les événements spécifiques, il est prévu que la charge pour les régimes de retraite diminue à environ 7M$ en 2011 comparativement à 14 M$ en 2010, principalement en raison de l’application des Normes Internationales d’Information Financières (IFRS). Pour ce qui est des besoins en liquidités, il est prévu que ces régimes de retraite nécessitent une contribution d’environ 22 M$ en 2011 comparativement à 19 M$ en 2010. Finalement, sur une base consolidée, le ratio de solvabilité des fonds de pension de la Compagnie s’établissait à 87,5 % en moyenne au 31 décembre 2010. Commentaires sur le quatrième trimestre de 2010 Les ventes du quatrième trimestre ont atteint 991 M$ comparativement à 952 M$ en 2009. Les ventes ont été positivement impactées par une hausse de 2,2 % des expéditions ainsi que par la hausse des prix de vente en dollars américains et en euros pour l’ensemble de nos segments à l’exception du Groupe Tissu où les prix ont baissé. Toutefois, les effets positifs ont été en partie compensés par l’appréciation du dollar canadien. La Compagnie a terminé le quatrième trimestre avec une perte opérationnelle de 13 M$ par rapport à un bénéfice d’exploitation de 14 M$ pour la même période en 2009. Malgré l’augmentation des ventes, qui ont eu un effet favorable sur les résultats, le bénéfice d’exploitation a fléchi par suite de la hausse des prix des matières premières pour tous nos secteurs d’activité. Les éléments spécifiques ont réduit le bénéfice d’exploitation de 58 M$ en 2010 comparativement à 40 M$ en 2009. En 2010 et 2009, la Compagnie a généré certains éléments spécifiques qui ont une incidence positive ou négative sur ses résultats d’exploitation. Pour plus de détails et les conciliations, se reporter à la page 46. Compte tenu des hypothèses utilisées et de l’obligation non comptabilisée, le déficit actuariel pour les fins comptables de nos régimes de retraite totalise 70 M$ au 31 décembre 2010 comparativement à Cascades – analyse par la direction 45 Le rapprochement des éléments spécifiques par secteur d’activité est présenté dans les tableaux ci-dessous : 2010 (en millions de dollars canadiens) Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés Papiers tissu Activités corporatives Consolidé Bénéfice (perte) d’exploitation (8) (5) 3 7 (10) (13) Amortissement 15 17 8 10 3 53 7 12 11 17 (7) 40 Bénéfice d’exploitation (perte) avant amortissement Éléments spécifiques Perte sur cession et autres Perte de valeur Perte (gain) non réalisé sur instruments financiers Bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement – excluant les éléments spécifiques Bénéfice (perte) d’exploitation – excluant les éléments spécifiques 7 – – – 3 10 10 27 5 6 – 48 – (2) – – 2 – 17 25 5 6 5 58 24 37 16 23 (2) 98 9 20 8 13 (5) 45 Papiers tissu 2009 Cartons-caisses Produits spécialisés (24) 14 9 24 (9) 14 Amortissement 18 15 9 10 4 56 Bénéfice d’exploitation (perte) avant amortissement (6) 29 18 34 (5) 70 39 1 1 1 – 42 – 2 – – – 2 – (en millions de dollars canadiens) Carton plat Bénéfice (perte) d’exploitation Activités corporatives Consolidé Éléments spécifiques Perte de valeur Coûts de fermeture et de restructuration Gain non réalisé sur instruments financiers (2) – – (2) (4) 39 1 1 1 (2) 40 Bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement – excluant les éléments spécifiques 33 30 19 35 (7) 110 Bénéfice (perte) d’exploitation – excluant les éléments spécifiques 15 15 10 25 (11) 54 Les principales variations du bénéfice d’exploitation sont présentées ci-dessous : 180 48 130 40 11 (1) (2) (10) (58) 110 98 (58) 56 80 (53) 30 14 BÉnÉFiCe (perte) d’eXploitation 2010 aMortisseMent ÉlÉMents spÉCiFiQUes 4 Beaa 2010 MatiÈres 1 preMiÈres Variation 2 $Can optiMisations de CoÛts et aUtres iteMs 3 ÉnerGie VolUMe de Vente priX de Vente et MiXte Beaa 2009 ÉlÉMents spÉCiFiQUes aMortisseMent BÉnÉFiCe d’eXploitation 2009 (20) 4 (13) Pour les notes 1 à 4, voir les définitions à la page 30. 46 Cascades – analyse par la direction Perspectives à court terme Nous anticipons, lors du prochain trimestre, que la demande devrait demeurer saine et même légèrement s’améliorer avec la saisonnalité. Cela dit, le coût important des matières premières de même que la valeur élevée du dollar canadien continueront par contre de mettre de la pression à la baisse sur notre rentabilité. En ce qui concerne l’année qui vient, nous sommes bien positionnés pour continuer d’obtenir de bons résultats et flux monétaires excédentaires alors que nous devrions bénéficier de la reprise économique actuelle et des nombreuses hausses de prix qui ont été implantées au cours des douze derniers mois. De plus, la vente de l’usine d’Avot-Vallée, France, de Dopaco inc. ainsi que le refinancement récemment annoncés auront des retombées positives sur nos frais de financement et nos flux monétaires, nous permettant d’investir stratégiquement dans le développement de nos opérations clés d’emballage, de papiers tissu et de récupération. Renseignements à l’égard du capital-actions Au 31 décembre 2010, le capital-actions émis et en circulation se compose de 96 606 421 actions ordinaires (97 208 533 au 31 décembre 2009). De plus, au 31 décembre 2010, 5 287 178 options d’achat d’actions étaient émises et en circulation (4 603 595 au 31 décembre 2009). En 2010, 36 069 options ont été exercées et 19 030 ont expirés. La Compagnie a également émis 738 682 options d’achat d’actions à un prix d’exercice de 6,43 $ en 2010. En date du 14 mars 2011, le capital-actions émis et en circulation se compose de 96 500 458 actions ordinaires et de 5 287 178 options d’achat d’actions. Obligations contractuelles et autres engagements L’essentiel des obligations contractuelles et des engagements commerciaux de la Compagnie est lié à l’encours de la dette, à des obligations limitées en matière d’amortissement en vertu des facilités de crédit, à des contrats de location ainsi qu’à des obligations d’achat dans le cours normal de ses activités. Le tableau suivant résume ces obligations en date du 31 décembre 2010 : Obligations contractuelles Paiements exigibles par période (en millions de dollars canadiens) Total Exercice 2011 Exercices 2012 et 2013 Exercices 2014 et 2015 Exercices subséquents Dette à long terme incluant capital et intérêts 1 492 75 166 146 1 103 32 Contrats de location 155 38 53 32 Obligations d’achat 79 61 18 – – Règlement judiciaire 5 3 2 – – Régimes de retraite et autres régimes Total des obligations contractuelles Opérations entre apparentés La Compagnie a également conclu diverses ententes avec ses coentreprises, sociétés satellites et entités affiliées à un ou plusieurs administrateurs pour obtenir des matières premières, comme le papier recyclé, la pâte vierge et l’énergie, ainsi que des produits transformés et non transformés, en plus d’autres ententes dans le cours normal de ses activités. Le montant global des ventes de la Compagnie à ses coentreprises et autres sociétés apparentées s’est respectivement élevé à 163 M$ et à 154 M$ pour 2010 et 2009. Le montant global des ventes des coentreprises et autres sociétés apparentées à la Compagnie s’est respectivement chiffré à 83 M$ et 82 M$ pour 2010 et 2009. Les chiffres susmentionnés incluent la totalité de la participation des coentreprises. Arrangements hors bilan Affacturage de comptes débiteurs La Compagnie vend les comptes à recevoir de clients (comptes débiteurs) d’une de ses filiales européennes dans le cadre d’un contrat d’affacturage avec une institution financière. La Compagnie utilise l’affacturage des comptes débiteurs comme source de financement Cascades – analyse par la direction 515 46 91 123 255 2 246 223 330 301 1 390 pour réduire ses besoins en fonds de roulement. Cet affacturage consiste à vendre une partie des comptes débiteurs à cette institution financière. Le contrat permet normalement de céder sur une base journalière de nouveaux comptes débiteurs pour remplacer ceux qui ont été encaissés. Le contrat impose également une limite sur les comptes débiteurs pouvant être vendus. Lorsque les comptes débiteurs sont vendus, la Compagnie les retire du bilan, enregistre le montant reçu en contrepartie de la cession et enregistre une perte sur affacturage qui est présentée sous le poste « Coût des produits vendus (excluant l’amortissement) » aux états financiers. La partie des comptes débiteurs sur laquelle la Compagnie conserve ses droits est présentée au poste « Comptes débiteurs » aux états financiers et ne sera encaissée que lorsque l’institution financière aura récupéré la partie des comptes débiteurs qu’elle a achetés. La Compagnie conserve la gestion des comptes débiteurs cédés, mais n’a comptabilisé aucun élément d’actif ou de passif de gestion. Au 31 décembre 2010, l’incidence hors bilan de ce contrat d’affacturage représentait 14 M$ (11 M€). La Compagnie prévoit poursuivre la vente de comptes débiteurs sur une base continue en raison des coûts avantageux. Si la Compagnie décidait de mettre fin à ce contrat, ses besoins au chapitre du fonds de roulement et de la dette bancaire augmenteraient. 47 Principales estimations comptables Certaines des conventions comptables de la Compagnie exigent d’importantes estimations et hypothèses au sujet des événements futurs qui influent sur les montants déclarés dans les états financiers et les notes afférentes. Il est impossible de déterminer avec certitude ces événements futurs ni leurs répercussions. C’est pourquoi la détermination des estimations repose sur le jugement de la direction. Les résultats réels pourraient différer des estimations et tout écart pourrait avoir une incidence considérable sur les états financiers de la Compagnie. Un sommaire de nos principales conventions comptables est présenté à la note 1 des états financiers consolidés de la Compagnie. Nous pensons que les éléments suivants requièrent de notre part de faire des estimations. Réduction de valeur des immobilisations corporelles et des écarts d’acquisition a) Les immobilisations corporelles et les actifs intangibles (définis comme « actifs à long terme ») font l’objet d’un test de recouvrabilité de valeur lorsqu’un événement ou un changement de situation indique que la valeur comptable de l’actif pourrait ne pas être recouvrée. La recouvrabilité est mesurée en comparant, à la date de mesure, la valeur comptable des actifs à long terme à la valeur estimative non actualisée des flux de trésorerie générés par l’utilisation de ces actifs. Les flux de trésorerie estimés futurs sont fondés sur le jugement et peuvent varier. Pour les fins des tests effectués, des estimations de flux de trésorerie futurs non actualisés sont effectuées à partir de plusieurs hypothèses, en particulier les niveaux de production, les prix de vente et volume, les coûts des matières premières et les taux de change. Les prévisions utilisées proviennent de nos budgets et prévisions internes et sont supportés ou dérivées des informations externes de notre industrie telles que « Resource Information System Inc. » (« RISI ») et Bloomberg. La Compagnie est d’avis que ces hypothèses sont raisonnables. Ces hypothèses requièrent un haut niveau de jugement et de complexité, et reflètent nos meilleures estimations en regard des informations disponibles à la date de mesure. De plus, nos produits sont des produits de commodité ce qui fait en sorte que leurs prix sont, de par leur nature, volatils et cycliques. Considérant les éléments ci-dessus, il y a une incertitude liée à la mesure puisqu’un changement défavorable d’une seule ou d’une combinaison de ces hypothèses ou d’un changement dans l’utilisation de ces actifs pourrait résulter en un changement significatif de la valeur comptable des actifs à long terme soumis au test de dépréciation. b) Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis et sont soumis annuellement à des tests de dépréciation. Ces tests sont effectués plus fréquemment si une analyse des événements qui se sont produits et des situations qui ont changé indique que l’écart d’acquisition pourrait subir une baisse de valeur. Ces tests de dépréciation sont effectués en déterminant si la juste valeur d’une unité d’exploitation (« Étape I ») est supérieure à la valeur comptable de ces actifs nets, incluant l’écart d’acquisition, à la date de mesure, afin d’évaluer si l’écart d’acquisition a subi une baisse de valeur. Si les flux de trésorerie non actualisés sont plus élevés que la valeur comptable, aucune perte de valeur n’est requise. Lorsque la valeur comptable d’une unité d’exploitation 48 excède sa juste valeur, « l’Étape II » du test de dépréciation des écarts d’acquisition doit être effectuée afin d’évaluer le montant de la perte de valeur. La juste valeur implicite de l’écart d’acquisition dans ces tests est estimée de la même manière qu’un écart d’acquisition est déterminé à la date de l’acquisition lors d’un regroupement d’entreprises. La valeur implicite de l’écart d’acquisition représente l’excédent de la juste valeur de l’unité d’exploitation sur la juste valeur de ses actifs identifiables nets. Pour accomplir l’Étape II du test, la juste valeur de l’unité d’exploitation rattachée à l’écart d’acquisition doit être estimée et comparée à sa valeur comptable. L’excédent de la valeur comptable sur la juste valeur est enregistré à titre de baisse de valeur dans la période. Afin de déterminer la juste valeur de nos unités d’exploitation, nous utilisons la méthode d’actualisation des flux de trésorerie. Plusieurs hypothèses sont utilisées pour ces tests incluant, en particulier, les niveaux de production, les prix de vente et volume, les coûts des matières premières, les taux de change, le coût moyen pondéré du capital (CMPC) et les investissements en capital. Les prévisions utilisées proviennent de nos budgets et prévisions internes et sont supportées ou dérivées sur des informations externes de notre industrie telles que RISI et Bloomberg. La Compagnie est d’avis que ces hypothèses sont raisonnables. Ces hypothèses requièrent un haut niveau de jugement et de complexité et reflètent nos meilleures estimations en regard des informations disponibles à la date de mesure. De plus, nos produits sont des produits de commodités qui font en sorte que leurs prix sont, de par leur nature, volatils et cycliques. Ces hypothèses sont souvent interreliées. Nos unités d’exploitation exercent leurs activités majoritairement dans des marchés matures et, selon la rapidité des changements dans ces facteurs, nous pouvons assumer que nos unités d’exploitation maintiendront ou récupéreront leur marge de profitabilité au cours d’une certaine période de temps. Étant donné ces faits, nous ne croyons pas qu’il serait pertinent de fournir une analyse de sensibilité des hypothèses sur une base individuelle. Le CMPC, qui est utilisé comme taux d’actualisation dans les projections de trésorerie, est un élément déterminant et si les conditions économiques générales devaient se dégrader encore, nous devrions considérer une augmentation de notre CMPC ce qui pourrait avoir des effets défavorables sur l’évaluation de nos unités d’exploitation. Considérant la sensibilité des hypothèses principales utilisées, il y a une incertitude liée à la mesure puisqu’un changement défavorable d’une seule hypothèse ou d’une combinaison de celles-ci pourrait résulter en un changement significatif de la valeur comptable des écarts d’acquisition. Évaluation des actifs incorporels identifiables Les acquisitions d’entreprises sont comptabilisées selon la méthode de l’achat pur et simple. Le coût total de l’acquisition est réparti entre les divers actifs nets sous-jacents en fonction de leur juste valeur marchande respective, selon les estimations. Conformément à cette méthode de répartition, la Compagnie doit calculer et attribuer aux actifs incorporels acquis une valeur et une durée de vie estimative. Bien qu’un spécialiste puisse aider la Compagnie dans ce domaine, de telles évaluations nécessitent beaucoup de discernement et l’utilisation d’estimations et d’hypothèses, notamment en ce qui a trait aux rentrées et sorties de fonds futures, aux taux d’actualisation et à la durée de vie des actifs. Ces calculs ont une incidence sur le montant de l’amortissement comptabilisé dans les périodes futures. Cascades – analyse par la direction Impôts La Compagnie doit évaluer les impôts sur les bénéfices pour chaque territoire où elle exerce ses activités, ce qui inclut la nécessité d’estimer une valeur pour les pertes d’exploitation nettes actuelles en fonction de l’évaluation par la Compagnie de sa capacité à les utiliser contre du revenu imposable futur avant qu’elles n’expirent. S’il est plus probable qu’improbable qu’elle ait la capacité d’utiliser les avantages fiscaux découlant de pertes fiscales, la Compagnie ne reconnaît pas ces avantages fiscaux et, en conséquence, influerait sur son résultat pour l’exercice correspondant. Coûts des régimes de retraite et des autres avantages sociaux futurs Les coûts des régimes de retraite et des autres avantages sociaux futurs découlent d’évaluations actuarielles. Certaines hypothèses clés fournies par la Compagnie à des actuaires sont essentielles à ces évaluations, dont les taux d’actualisation, le rendement prévu des actifs des caisses de retraite, les taux d’accroissement des indemnités et l’inflation des frais médicaux. En sélectionnant les taux et les rendements, la Compagnie doit prendre en considération l’actuelle conjoncture du marché, dont les variations des taux d’intérêt. Les coûts des régimes de retraite et des autres avantages sociaux futurs pourraient fluctuer grandement dans l’avenir, en raison d’une variation de l’effectif en plus de changements apportés aux hypothèses. Voir la note 16 des états financiers consolidés pour les hypothèses utilisées et une analyse de sensibilité relativement à quelques-unes de ces hypothèses. Coûts des opérations de nettoyage environnemental La Compagnie passe en charge les dépenses environnementales liées à des situations causées par des activités d’exploitation passées ou actuelles pour lesquelles aucun avantage futur n’est envisagé. Les coûts estimés de la Compagnie pour la réparation des dommages causés à l’environnement tiennent compte d’une évaluation des faits actuellement connus pour chacun des sites, dont les résultats des études et des essais environnementaux, et ce, compte tenu des technologies existantes et des lois et règlements applicables, sans oublier les précédentes expériences d’assainissement de sites contaminés. La Compagnie capitalise les coûts qui prolongent la durée de vie des propriétés connexes ainsi que ceux qui ont pour effet de limiter ou prévenir toute contamination future de l’environnement. La Compagnie détermine sa responsabilité pour chaque site et inscrit une obligation au moment où celle-ci est probable et susceptible d’être raisonnablement estimée. Les éventualités tiennent compte de la participation possible des autres parties pouvant être responsables lorsque ces parties sont susceptibles d’être responsables aux yeux de la loi et financièrement capables de payer leur part respective des coûts pertinents. Les frais réels devant être engagés pour les périodes futures sur les sites désignés peuvent différer des estimations, étant donné les incertitudes inhérentes à l’évaluation des risques environnementaux. Les renseignements et événements futurs pourraient obliger la Compagnie à réévaluer l’incidence prévue de ces questions environnementales. Recouvrabilité des comptes clients Afin d’inscrire ses comptes clients à leur valeur de réalisation nette, la Compagnie doit évaluer leur recouvrabilité. Cette évaluation, qui demande beaucoup de discernement, comprend un examen du classement chronologique des comptes clients et de l’actuelle solvabilité de chaque client. La Compagnie a inscrit une provision pour les comptes clients qu’elle juge irrécouvrables. Toutefois, si la situation financière des clients de la Compagnie devait se détériorer, leur capacité d’effectuer les paiements requis pourrait s’en trouver davantage réduite, et il serait nécessaire d’augmenter ces provisions. Cascades – analyse par la direction Adoption de nouvelles conventions comptables en 2010 Regroupements d’entreprises Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1582, « Regroupements d’entreprises », de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA). Ce chapitre remplace le chapitre 1581, « Regroupements d’entreprises ». Selon la nouvelle norme, dans un regroupement d’entreprises, l’acquéreur doit comptabiliser à la juste valeur la plupart des actifs acquis et des passifs repris, y compris les actifs et passifs éventuels, et doit comptabiliser et évaluer l’écart d’acquisition acquis dans le regroupement d’entreprises ou le gain résultant d’une acquisition. Les frais connexes à l’acquisition doivent être comptabilisés en charges. L’adoption du chapitre 1582 n’a pas affecté de façon significative les états financiers consolidés, mais affectera la comptabilisation des acquisitions subséquentes à la date d’adoption. États financiers consolidés et participations sans contrôle Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1601, « États financiers consolidés » et le chapitre 1602, « Participations sans contrôle » de l’ICCA. Ces deux chapitres remplacent le chapitre 1600, « États financiers consolidés ». Le chapitre 1601 reprend les lignes directrices du chapitre 1600, sauf en ce qui concerne les participations sans contrôle, qui font l’objet d’un chapitre distinct. Conformément au chapitre 1602, la Compagnie doit présenter les participations sans contrôle dans les capitaux propres, séparément des capitaux propres attribuables aux propriétaires de la société mère, et doit comptabiliser les opérations entre une entité et les détenteurs de participations sans contrôle comme des opérations sur capitaux propres. À la suite de l’adoption de cette norme, la Compagnie a reclassé des Autres passifs aux Capitaux propres la part des actionnaires sans contrôle pour un montant de 21 M$ dans le bilan consolidé au 31 décembre 2009. De plus, le bénéfice net a fait l’objet d’une attribution entre les actionnaires de la Compagnie et la part des actionnaires sans contrôle dans les résultats consolidés. Modifications comptables Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1506, « Modifications comptables », de l’ICCA. Le chapitre 1506 a été modifié afin d’exclure de son champ d’application les changements de méthodes comptables découlant du remplacement complet du référentiel comptable des entreprises. Cette modification n’a pas d’incidence sur les états financiers consolidés. Nouvelles normes comptables non encore appliquées Instruments financiers — comptabilisation et évaluation En juin 2009, l’ICCA a modifié le chapitre 3855, « Instruments financiers — comptabilisation et évaluation » afin de clarifier l’application de la méthode du taux d’intérêt effectif par suite de la dépréciation d’un titre de créance. La modification clarifie également quand une option de règlement anticipé incorporé est séparée de son instrument d’emprunt hôte aux fins de la comptabilité. Cette modification entre en vigueur le 1er janvier 2011, date à laquelle les entreprises ouvertes canadiennes auront adopté les IFRS. À l’heure actuelle, la Compagnie n’a pas l’intention d’adopter la modification par anticipation. 49 Normes internationales d’information financière (IFRS) En février 2008, le Conseil des normes comptables (CNC) du Canada a confirmé que les IFRS remplaceront les PCGR du Canada en 2011 pour les entreprises à but lucratif ayant l’obligation publique de rendre des comptes. Le passage des PCGR du Canada actuels aux IFRS se fera, pour la Compagnie, à compter de l’exercice ouvert le 1er janvier 2011. Les premiers états financiers de Cascades établis conformément aux IFRS seront préparés pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2011 incluant des chiffres comparatifs ainsi qu’un bilan d’ouverture à la date de transition, soit le 1er janvier 2010. À partir du premier trimestre de 2011, la Compagnie publiera des états financiers consolidés non vérifiés en vertu des IFRS incluant également un bilan d’ouverture en date de transition et les données comparatives pour 2010. Incidences de l’adoption sur notre Compagnie La conversion aux IFRS influencera la façon dont la Compagnie présentera ses résultats financiers consolidés. Les premiers états financiers consolidés préparés conformément aux IFRS incluront plusieurs notes présentant de l’information sur les effets de la transition et une divulgation complète de toutes les nouvelles conventions comptables en vertu des IFRS. La Compagnie a préparé un modèle d’états financiers consolidés annuels IFRS préliminaire conformément aux exigences énoncées dans IAS 1, Présentation des états financiers. Un modèle d’états financiers trimestriels a également été préparé conformément aux exigences énoncées dans IAS 34, États financiers trimestriels et IFRS 1, Première application des Normes internationales d’information financière et est présentement sous révision par nos vérificateurs externes. Le projet de conversion aux IFRS de la Compagnie progresse selon le calendrier établi. Le processus de conversion des PCGR du Canada vers les IFRS est substantiellement complété. Le personnel de la Compagnie a acquis une compréhension des IFRS par de la formation dispensée par des consultants externes et en préparant des analyses portant sur les différences entre les PCGR du Canada et les IFRS. La Compagnie a apporté des modifications à son système d’information financière afin de supporter les changements requis. De plus, le processus de contrôles internes de la Compagnie, comme il est actuellement conçu, ne nécessitera pas de modifications significatives à la suite des résultats de la conversion aux IFRS. Les changements requis par les IFRS ont été communiqués au personnel concerné dans l’organisation, incluant les contrôleurs des usines ainsi que les membres du comité de vérification. Nous avons également évalué les incidences de l’adoption des IFRS sur nos conventions d’emprunt et autre ententes contractuelles et nous n’avons identifié aucun problème de conformité. Au cours du processus de conversion, la Compagnie pourrait changer ses intentions à la suite de changements aux normes internationales qui sont présentement en développement ou à la lumière de nouvelles données ou autres facteurs externes qui pourraient survenir entre maintenant et le moment où la conversion aux IFRS sera complétée. 50 La présentation qui suit décrit les ajustements initiaux devant être effectués à l’adoption des IFRS afin de fournir un bilan d’ouverture ainsi que les principales conventions comptables que nous devons ou prévoyons appliquer à la suite de l’adoption et qui diffèrent de manière importante de nos conventions comptables actuelles. L’analyse a été préparée selon les normes et les interprétations actuellement émises et devant être en vigueur à la date de clôture de notre premier exercice en vertu des IFRS, laquelle sera le 31 décembre 2011. L’analyse qui suit, incluant les incidences quantitatives sur le bilan d’ouverture, est sujette à changement. À la suite de la conversion aux IFRS, les capitaux propres de la Compagnie diminueront de 213 M$, ou 16 %, à la date de transition principalement à cause de la différence de méthodologie quant à la mesure des baisses de valeur sur les actifs et le traitement comptable des pertes actuarielles cumulées des régimes de retraite conformément à l’application de la norme de transition IFRS 1, Première application des Normes internationales d’information financière. IFRS 1 : Première application des Normes internationales d’information financière L’adoption des IFRS nécessite l’application d’IFRS 1, Première application des Normes internationales d’information financière (IFRS 1), qui fournit des directives aux entités qui appliquent les IFRS pour la première fois. De façon générale, IFRS 1 exige qu’une entité applique de manière rétrospective toutes les IFRS en vigueur à la date de clôture de ses premiers états financiers établis selon les IFRS. Cependant, IFRS 1 prévoit certaines exceptions obligatoires et permet des exemptions facultatives pour certaines normes. Les exemptions facultatives prévues par IFRS 1 qui ont une importance pour nous et que nous prévoyons appliquer lors de la préparation de nos premiers états financiers consolidés selon les IFRS sont présentées ci-après. Exemptions IFRS facultatives 1) Regroupements d’entreprises — IFRS 1 permet d’appliquer IFRS 3, Regroupements d’entreprises, de façon rétrospective ou prospective à partir de la date de transition. L’application rétrospective nécessiterait le retraitement de tous les regroupements d’entreprises survenus avant la date de transition. La Compagnie a choisi de ne pas appliquer IFRS 3 de façon rétrospective aux regroupements d’entreprises survenus avant la date de transition, et ces regroupements d’entreprises n’ont pas été retraités. 2) Avantages du personnel — IFRS 1 permet d’appliquer rétroactive­ ment l’approche du corridor selon IAS 19, Avantages du personnel, pour la reconnaissance des gains et pertes actuariels ou encore qu’ils soient comptabilisés immédiatement dans les capitaux propres à la date de transition. La Compagnie a choisi de constater tous les gains et les pertes actuariels cumulés à la date de transition dans les bénéfices non répartis d’ouverture pour tous les régimes d’avantages du personnel. Cascades – analyse par la direction 3) Montant cumulé des différences de conversion — L’application rétrospective des IFRS nous obligerait à déterminer le montant cumulé des différences de conversion conformément à IAS 21, Effets des variations des cours des monnaies étrangères, à compter de la date à laquelle une filiale ou une entreprise associée a été constituée ou acquise. IFRS 1 permet que les gains et les pertes de change cumulés soient ramenés à zéro à la date de transition. La Compagnie a choisi de ramener à zéro tous les gains et pertes de change dans les bénéfices non répartis d’ouverture à la date de transition. 7) Coûts d’emprunt — IFRS 1 permet d’appliquer IAS 23, Coûts d’emprunt, rétrospectivement ou prospectivement à partir de la date de transition. IAS 23 exige qu’une entité capitalise les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif qualifié à titre d’élément du coût de l’actif. Un « actif qualifié » est un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu. La Compagnie a choisi d’appliquer prospectivement cette exemption à partir de la date de transition. 4) Juste valeur comme coût présumé — IFRS 1 permet à une entité d’évaluer chacune de ses immobilisations corporelles selon la méthode de la juste valeur et de désigner cette juste valeur comme coût présumé à la date de transition. Une entité peut aussi choisir de recalculer le coût d’origine et l’amortissement précé­ demment déterminés selon les PCGR du Canada conformément à IAS 16, Immobilisations corporelles, et ce de façon rétroactive. La Compagnie a choisi d’appliquer le modèle du coût aux immobilisations corporelles à la date de transition. Les exceptions obligatoires selon IFRS 1 qui sont appliquées par la Compagnie dans la conversion aux IFRS sont décrites ci-dessous : 5) Obligation liée à la mise hors service d’une immobilisation — IFRIC 1, Variation des passifs existants relatifs au démantèlement ou à la remise en état et des autres passifs similaires, exige qu’une entité détermine l’obligation de démanteler, de retirer ou de restaurer une immobilisation corporelle conformément aux IFRS à partir de la date d’acquisition de l’actif. IFRS 1 permet à une entité d’appliquer prospectivement les exigences d’IFRIC 1. La comptabilisation des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations exige, selon les IFRS, que les variations de telles obligations soient ajoutées ou déduites du coût de l’actif auquel l’obligation est liée. Le montant amortissable ajusté de l’actif est ensuite amorti de manière prospective sur sa durée d’utilité restant à courir. La Compagnie a choisi de mesurer le passif et l’incidence de l’amortissement à la date de transition. 6) Désignation d’un instrument financier antérieurement compta­ bilisé — IFRS 1 permet à une entité de désigner un actif financier « disponible à la vente » à la date de transition. Après cette date, tous les gains et les pertes résultant d’un changement dans la juste valeur de l’actif financier désigné comme étant « disponible à la vente » sont reconnus dans les autres éléments du résultat global à l’exception des pertes liées aux baisses de valeur et des gains ou pertes de change, lesquels sont constatés directement aux résultats. Le cumul des profits et pertes comptabilisés dans les autres éléments du résultat global est reclassé en résultat net lorsque l’actif financier est décomptabilisé. La Compagnie a choisi d’appliquer cette exemption à un actif financier désigné antérieurement comme « Détenu à des fins de transaction ». Cascades – analyse par la direction Exceptions IFRS obligatoires 1) Comptabilité de couverture — La comptabilité de couverture peut seulement être appliquée prospectivement à partir de la date de transition aux transactions qui satisfont aux critères de la comptabilité de couverture selon IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation. Les relations de couverture ne peuvent être désignées rétrospectivement, et la documentation les supportant ne peut être constituée rétroactivement. Par conséquent, seules les relations de couverture qui satisfont au critère de la comptabilité de couverture à la date de transition sont constatées dans les résultats de la Compagnie selon IFRS. Tous les dérivés, qu’ils rencontrent ou non le critère de la comptabilité de couverture selon IAS 39, sont évalués à la juste valeur et constatés à l’état de la situation financière. 2) Estimation — Les connaissances à posteriori n’ont pas été utilisées pour créer ou réviser des estimations. Par conséquent, les estimations formulées précédemment par la Compagnie en vertu des PCGR du Canada correspondent à celles appliquées en vertu des IFRS. 3) Décomptabilisation d’un actif ou passif financier — Les actifs ou passifs financiers décomptabilisés avant le 1er janvier 2004 ne sont pas comptabilisés à nouveau selon les IFRS. L’application de l’exemption quant au redressement des données comparatives selon IAS 32 et IAS 39 signifie que la Compagnie a reconnu à partir du 1er janvier 2010 tous les actifs et passifs financiers décomptabilisés depuis le 1er janvier 2004 qui ne rencontraient pas les critères de décomptabilisation selon IAS 39. La Compagnie n’a pas choisi d’appliquer les critères de décomptabilisation à une date antérieure. 51 Les ajustements préliminaires au bilan d’ouverture non vérifié au 1er janvier 2010 relatifs à l’adoption des IFRS sont les suivants : Ajustements préliminaires Bilan d’ouverture IFRS Au 1er janvier 2010 (en millions de dollars canadiens) PCGR du Canada IAS 19 Avantages du personnel Note 1 IAS 36 Baisse de valeur Note 2 IAS 21 Conversion de devises Note 3 IAS 39 Affacturage Note 4 IAS 31 Coentreprises Note 5 Présentation et autres Note 6 IFRS Actifs Actifs à court terme Trésorerie et équivalents de trésorerie Comptes débiteurs Actif d’impôt courant Stocks Actifs financiers Actif d’impôts futurs 19 – – – – (11) 524 – – – 15 (69) 13 – – – – 520 – – – – – – – – – – 6 – – – – 1 082 – – – 15 (133) – (14) 8 456 – 13 – 467 – 14 14 – (6) – (6) 958 1 637 (53) Actifs à long terme Immobilisations corporelles 1 912 – (149) – – (125) (1) Actifs intangibles 165 – (9) – – (22) – Autres actifs 317 – – – (6) Écarts d’acquisition 316 – – – – (1) Placements dans des compagnies associées et coentreprises – – – – – Actifs financiers – – – – Actif d’impôts futurs – – – – – 15 (171) 3 792 (80) (80) (158) (167) 134 64 – 315 116 144 260 – – 19 19 – – 74 74 63 3 461 Passifs et capitaux propres Passifs à court terme Emprunts et avances bancaires 83 – – – – (33) 498 – – – 15 (71) Provisions – – – – – – Impôts créditeurs 1 – – – – Passif d’impôts futurs 6 – – – – 10 – – – 598 – – 1 459 – – Comptes créditeurs et charges à payer Partie à court terme de la dette à long terme – 50 (40) 402 24 24 – – 1 – (6) – – (4) – 6 – 15 (108) – – (36) (12) (22) 483 Passifs à long terme Dette à long terme Passif d’impôts futurs Provisions Passifs financiers Autres passifs 203 – (34) – – – (38) – – – – – 1 423 73 192 31 31 – – – – – (1) 55 54 207 44 – – – (14) (71) 166 2 467 10 – 15 (171) 66 2 349 (38) Capitaux propres des actionnaires Capital-actions Surplus d’apport Bénéfices non répartis Cumul des autres éléments du résultat étendu 499 – – – – – – 499 14 – – – – – – 14 88 – – (3) 575 (88) – – – 700 91 1 304 Part des actionnaires sans contrôle Capitaux propres totaux 52 21 (90) – (90) – (120) – (120) – 3 – – – (3) – – – – – (3) 1 112 63 3 461 1 325 (90) (120) – – 3 792 (80) (158) – 15 (171) 1 091 21 Cascades – analyse par la direction Changements dans les conventions comptables En plus des exceptions et des exemptions décrites ci-dessus, la description suivante explique les différences significatives entre les conventions comptables antérieures selon les PCGR du Canada et les conventions comptables selon IFRS qui seront appliquées par la Compagnie. À moins qu’une incidence quantitative soit mentionnée, le changement n’a pas eu d’effet significatif pour la Compagnie. Note 1 : Avantages du personnel Comme il est mentionné dans la section intitulée « Exemptions IFRS facultatives », la Compagnie a choisi de reconnaître tous les gains et pertes actuariels cumulés existants à la date de transition dans les bénéfices non répartis d’ouverture pour tous ses régimes d’avantages du personnel. Par conséquent, la Compagnie a constaté toutes ses pertes actuarielles cumulées d’un montant de 99 M$ dans les bénéfices non répartis d’ouverture. Gains et pertes actuariels PCGR du Canada — Les gains et pertes actuariels découlant du calcul de la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies et de la juste valeur des actifs des régimes sont reconnus de façon systématique et constante en appliquant un amortissement minimal requis selon l’approche du corridor. Le « corridor » se définit comme étant 10 % du plus élevé de l’obligation au titre des prestations constituées au début de l’année ou de la juste valeur des actifs du régime en début d’année. L’excédent du corridor de 10 % est amorti à titre de composante de la charge de retraite et ce, linéairement sur la durée de vie résiduelle moyenne d’activité des employés actifs. Les gains et les pertes actuariels en deçà du corridor de 10 % sont reportés. IFRS — Selon les IFRS, il y a trois options possibles pour reconnaître les gains ou pertes actuariels. Une entité peut utiliser l’approche du corridor, la constatation dans les autres éléments du résultat global anciennement nommé résultats étendus sous les PCGR du Canada ou la constatation directement aux résultats. La Compagnie a choisi de reconnaître tous les gains et pertes actuariels immédiatement dans les autres éléments du résultat global sans reclassement aux résultats au cours d’une période ultérieure. Par conséquent, les gains et les pertes actuariels ne sont pas amortis dans les résultats mais plutôt constatés directement dans les autres éléments du résultat global à chaque fin de période. La Compagnie a ajusté sa charge de retraite comparative pour exclure l’amortissement des gains et pertes actuariels. Coût des services passés PCGR du Canada — Le coût des services passés découlant de modifications aux régimes est amorti selon la méthode de l’amortis­ sement linéaire sur la durée résiduelle moyenne d’activité des employés actifs qui devraient profiter de la modification. IFRS — Ces coûts sont amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la durée moyenne de la période pendant laquelle les avantages sont acquis. Si les avantages modifiés ont déjà été acquis, le coût des services passés est constaté immédiatement. Par conséquent, la Compagnie a constaté un montant de 15 M$ à titre de coûts de services passés acquis dans son bilan d’ouverture. La Compagnie a ajusté sa charge de retraite comparative pour exclure l’amortissement des coûts de services passés acquis. Plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies PCGR du Canada — Lorsqu’un régime à prestations déterminées donne lieu à un actif au titre des prestations déterminées, une réduction de valeur d’un montant égal à l’excédent de l’actif au titre des prestations déterminées sur les avantages futurs attendus est comptabilisée. L’actif au titre des prestations déterminées est présenté au bilan, Cascades – analyse par la direction déduction faite de la réduction de valeur. Une modification de la réduction de valeur est enregistrée aux résultats dans la période où elle survient. IFRS — Similaires aux PCGR du Canada, les IFRS limitent au montant recouvrable la comptabilisation d’un actif au titre des prestations définies dans certaines circonstances. Puisque la Compagnie a choisi de comptabiliser tous les écarts actuariels dans les autres éléments du résultat global, toute variation de la réduction de valeur est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global pour la période durant laquelle la variation est survenue. Exigences de financement minimal PCGR du Canada — Il n’y a aucune exigence qu’un passif soit constaté au titre des obligations de financement minimal s’il n’est pas prévu que la cotisation exigible sera disponible en tant que remboursement ou à titre de réduction de la cotisation future une fois qu’elle aura été versée au régime. IFRS — Un passif est comptabilisé au titre des cotisations résultant d’une obligation de financement minimal s’il n’est pas prévu que la cotisation exigible sera disponible en tant que remboursement ou que réduction de la cotisation future, une fois qu’elle aura été versée au régime. Par conséquent, la Compagnie a constaté un passif additionnel de 10 M$ à la date de transition. Par l’application de tous ces changements, la Compagnie a diminué ses actifs nets de 124 M$ et a constaté un impôt différé de 34 M$ pour une diminution nette de 90 M$ des bénéfices non répartis d’ouverture. Conséquemment à ces ajustements, la charge de retraite IFRS 2010 est inférieure de 5 M$ comparativement à la charge de retraite sous PCGR du Canada. Note 2 : Baisse de valeur des actifs Regroupements d’actifs aux fins de dépréciation PCGR du Canada — Lorsqu’un actif à long terme n’a pas de flux de trésorerie identifiables qui sont dans une large mesure indépendants des flux de trésorerie d’autres actifs, l’actif en question doit être regroupé avec d’autres actifs connexes aux fins de dépréciation, créant ainsi un groupe d’actifs. IFRS — Le regroupement d’actifs doit être effectué lorsqu’un actif n’a pas de rentrées de fonds identifiables, comparativement à des flux de trésorerie nets, qui sont indépendants de ceux d’autres actifs. Ceci fait référence à une unité génératrice de trésorerie (UGT). Valeur recouvrable PCGR du Canada — Un test de recouvrabilité est effectué en comparant, dans un premier temps, les flux de trésorerie futurs non actualisés générés par l’actif avec sa valeur comptable. Si l’actif ne recouvre pas sa valeur comptable, une perte de valeur est calculée comme étant l’excédent de la valeur comptable de l’actif sur sa juste valeur. IFRS — U ne perte de valeur est comptabilisée quand la valeur recouvrable d’un actif ou d’une UGT est moindre que sa valeur comptable. La valeur recouvrable d’un actif est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur d’utilité. Selon la valeur d’utilité, les flux de trésorerie futurs sont actualisés à leur valeur actuelle. Conséquemment au changement de méthodologie quant à la mesure des baisses de valeur, la Compagnie a constaté, à la date de transition, une perte de valeur de 158 M$ et un passif d’impôt différé de 38 M$ pour un effet net de 120 M$ sur le bénéfice non répartis d’ouverture. À la suite de cet ajustement, la charge d’amortissement IFRS 2010 a diminué de 18 M$ comparativement à la charge prise selon les PCGR du Canada. Reprise de baisse de valeur PCGR du Canada — La reprise de pertes de valeur est interdite. IFRS — La reprise de baisses de valeur est requise pour les actifs, autres que l’écart d’acquisition, si certains critères sont rencontrés. 53 Note 3 : Conversion de devises étrangères Impôts différés Comme il est mentionné dans la section intitulée « Exemptions IFRS facultatives », la Compagnie a choisi d’appliquer l’exemption d’IFRS 1 et de ramener à zéro tous les gains et pertes de change au 1er janvier 2010. Un montant de 88 M$ a été constaté dans les bénéfices non répartis d’ouverture. L’application de cette exemption n’a pas d’incidence sur les capitaux propres de la Compagnie. PCGR du Canada — Les impôts futurs sont classés en éléments à court terme et à long terme en fonction soit du classement des actifs ou des passifs sous-jacents auxquels ils sont rattachés, soit de la résorption prévue de l’écart temporaire. Note 4 : Affacturage PCGR du Canada — Le modèle de décomptabilisation d’un actif financier se fonde sur le contrôle ou, plus précisément, sur l’abandon du contrôle. IFRS — Selon les dispositions de la norme IAS 39, il faut procéder à l’évaluation d’une combinaison de critères qui reposent principalement sur le transfert des risques et des avantages ainsi que sur le contrôle de l’actif financier. La Compagnie a des comptes à recevoir vendus dans le cadre d’ententes d’affacturage, lesquels sont présentés hors bilan selon les PCGR du Canada et qui, à la date de transition, ne satisfont pas aux critères de décomptabilisation selon les IFRS. Ces comptes à recevoir doivent être comptabilisés dans le bilan d’ouverture. Par conséquent, la Compagnie a augmenté ses comptes débiteurs et ses comptes à payer de 15 M$ à la date de transition. Note 5 : Coentreprises Méthode de comptabilisation PCGR du Canada — Les participations dans les coentreprises doivent être comptabilisées en utilisant la méthode de consolidation proportionnelle. IFRS — Les participations dans les coentreprises peuvent être comptabilisées selon la méthode de consolidation proportionnelle ou la méthode de la mise en équivalence. La mise en équivalence est une méthode selon laquelle une participation dans une entité contrôlée conjointement est initialement comptabilisée au coût et ajustée par la suite pour prendre en compte les changements postérieurs à l’acquisition de la quote-part de l’investisseur dans l’actif net de l’entreprise détenue. La Compagnie a choisi de comptabiliser ses participations dans les coentreprises selon la méthode de mise en équivalence. Par conséquent, les actifs et les passifs de la Compagnie ont diminué de 171 M$ à la date de transition à la suite du changement de méthode de comptabilisation. Note 6 : Présentation et autres La présentation de l’information financière conformément aux IFRS diverge de celle exigée selon les PCGR du Canada. La Compagnie a reclassé certains éléments en conformité avec les exigences des IFRS. Les reclassifications concernent principalement les impôts différés et la présentation des provisions à long terme. Impôt sur le résultat Comptabilisation des positions fiscales incertaines PCGR du Canada — Les positions fiscales incertaines sont déterminées en référence à un processus en deux étapes. Premièrement, la Compagnie détermine s’il est plus probable qu’improbable qu’une position incertaine sera supportée lors de l’examen par les autorités fiscales. Lorsque la position rencontre ce critère de probabilité, le montant de l’avantage est mesuré comme le montant pour lequel la probabilité de réalisation est plus élevée que 50 %. Lorsque le critère de probabilité n’est pas satisfait, aucun avantage n’est constaté à titre de position fiscale incertaine. De plus, selon les PCGR du Canada, un passif est comptabilisé lorsqu’il est probable que les positions fiscales soient remises en question par les autorités fiscales. IFRS — La provision pour positions fiscales incertaines est déterminée en fonction de la meilleure estimation du montant prévu être déboursé appuyée sur une analyse qualitative de tous les facteurs appropriés y compris la position des autorités fiscales. Aucun ajustement n’a été enregistré pour refléter cette exigence. 54 IFRS — Tous les actifs et passifs d’impôts différés sont classés dans les éléments non courants. Les chiffres comparatifs ont été reclassés afin d’être conformes à cette exigence. Incidences de l’impôt sur les différences de réconciliation entre les PCGR du Canada et les IFRS Toutes les incidences quantitatives sur les bénéfices non répartis d’ouverture présentés dans le tableau ci-dessus sont présentées net des impôts sur les résultats. Provisions et passifs éventuels PCGR du Canada — Une provision doit être actualisée en utilisant un taux sans risque ajusté en fonction de la qualité de crédit de l’entité. IFRS — Une provision doit être actualisée en utilisant un taux d’actualisation avant impôt reflétant l’appréciation du marché quant à la valeur de l’argent dans le temps et les risques spécifiques associés à l’obligation. Le taux d’actualisation doit être ajusté pour les risques, si ces risques ne font pas partie intégrante de l’évaluation des sorties de flux de trésorerie. L’incidence quantitative de ce changement n’est pas significative. Instruments dérivés et activités de couverture La Compagnie a appliqué prospectivement la comptabilité de couverture aux relations de couverture qui satisfont aux critères énoncés dans IAS 39 à la date de transition conformément aux exigences de transition des IFRS. Comptabilité de couverture PCGR du Canada — Si certains critères sont satisfaits, la méthode abrégée et la méthode de concordance des conditions essentielles peuvent être utilisées sur le plan de l’appréciation et de l’évaluation de l’efficacité des relations de couverture et, pour certaines couvertures, une hypothèse d’absence d’inefficacité peut être faite. IFRS — Les IFRS ne permettent pas l’utilisation de la méthode abrégée ni de la méthode de concordance des conditions essentielles sur le plan de l’appréciation et de l’évaluation de l’efficacité des relations de couverture. L’inefficacité doit être mesurée à chaque période, et ce, tout au long de la durée de vie de la relation de couverture. Conformément à IAS 39, la Compagnie utilisera la méthode du dérivé hypothétique afin d’évaluer l’efficacité de ses relations de couverture. Par conséquent, la Compagnie a mesuré l’inefficacité à chaque période au cours de 2010, et les montants ont été constatés aux résultats. L’incidence quantitative de ce changement n’est pas significative. Modifications continues des ifrs Coentreprises L’International Accounting Standards Board (l’IASB) examine actuellement l’exposé-sondage 9, « Partenariats » (l’ES 9), qui vise à modifier IAS 31, Participations dans des coentreprises (IAS 31) et établit les exigences actuelles en matière de comptabilisation des participations dans des coentreprises en vertu des IFRS. L’IASB a indiqué qu’il prévoit publier une nouvelle norme pour remplacer IAS 31 au début de 2011. Actuellement, en vertu des PCGR du Canada, nous consolidons proportionnellement les participations dans des coentreprises. L’ES 9 propose d’éliminer l’option de consolider proportionnellement les participations dans des entités contrôlées conjointement et d’exiger qu’une entité comptabilise sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. La méthode de la mise en équivalence est une méthode selon laquelle une participation dans une entité contrôlée conjointement est initialement comptabilisée au Cascades – analyse par la direction coût et ajustée par la suite pour prendre en compte les changements postérieurs à l’acquisition de la quote-part de l’investisseur dans l’actif net de l’entreprise détenue. Nous prévenons le lecteur que la liste ne couvre pas tous les risques que nous courons et que nos stratégies d’atténuation ne permettront pas d’éliminer tous les risques. Contrôles et procédures a) Les marchés de certains produits de la Compagnie ont tendance à être cycliques et le prix de certains de ses produits, ainsi que celui des matières premières et le coût de l’énergie, pourrait fluctuer considérablement, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur son entreprise, ses résultats d’exploitation, sa rentabilité et sa situation financière. Les contrôles et procédures de communication de l’information financière sont conçus pour fournir une assurance raisonnable que toute l’information pertinente exigée pour être divulguée aux organismes de réglementation est enregistrée, traitée, récapitulée, recueillie et présentée en temps opportun à la direction, y compris au président et chef de la direction et au vice-président et chef de la direction financière, afin de permettre la prise de décisions appropriées au sujet de la communication de cette information au public. Les marchés de certains produits de la Compagnie, particulièrement le carton-caisse et le carton plat, sont extrêmement cycliques. Par conséquent, les prix de ce type de produits et des deux matières premières principales qui les constituent, le papier recyclé et la fibre vierge, ont fluctué considérablement par le passé et sont susceptibles de continuer à le faire à l’avenir, principalement en raison des déséquilibres entre l’offre et la demande sur le marché. La force de l’économie mondiale et dans les pays ou les régions où Cascades exerce ses activités, particulièrement au Canada et aux États-Unis, les deux marchés principaux de la Compagnie, influe énormément sur la demande. Celle-ci est également touchée par la fluctuation des stocks détenus par les clients et les préférences de ces derniers. L’offre dépend principalement de la capacité du secteur et des taux d’utilisation de la capacité. En période de faiblesse économique, la réduction des dépenses des consommateurs et des entreprises fait chuter la demande, ce qui est susceptible d’entraîner la baisse des prix. Les participants au secteur peuvent également, à l’occasion, accroître leur capacité ou leur taux d’utilisation de la capacité, ce qui pourrait faire en sorte que l’offre excède la demande et que les prix baissent. Selon la conjoncture du marché et la demande connexe, Cascades pourrait interrompre sa production pour des motifs liés au marché. En outre, la Compagnie pourrait ne pas être en mesure de maintenir ses prix actuels ou d’augmenter ses prix à l’avenir. Le cas échéant, cela aurait un effet défavorable sur ses revenus, sa rentabilité et ses rentrées de fonds. En outre, d’autres participants pourraient accroître leur capacité ou leur taux d’utilisation de la capacité, ce qui pourrait également avoir une incidence défavorable sur les résultats d’exploitation et la situation financière de la Compagnie. Le prix de la fibre recyclée et de la fibre vierge fluctue considérablement. Le prix de ces matières pourrait présenter un risque pour les marges de profit de la Compagnie s’il lui était impossible de transmettre des augmentations de prix à ses clients en temps utile. Bien que le prix de la fibre recyclée fluctue généralement en fonction du prix des produits fabriqués à partir de papier recyclé, il se pourrait que ce ne soit pas toujours le cas. Si Cascades n’était pas en mesure d’augmenter le prix de vente de ses produits pour compenser la hausse du prix de la fibre recyclée ou de la fibre vierge, cela pourrait avoir une incidence défavorable sur sa rentabilité et ses rentrées de fonds. En outre, Cascades utilise de l’énergie, principalement du gaz naturel et du mazout, pour générer la vapeur qu’elle utilise dans le cadre de la production et pour faire fonctionner la machinerie. Le prix de l’énergie, particulièrement du gaz naturel et du mazout, demeure très volatil. Cascades évalue constamment ses coûts énergétiques et étudie des moyens d’en tenir compte dans ses prix. Toutefois, si le prix de l’énergie devait augmenter, cela aurait un effet défavorable sur les frais de production, la situation concurrentielle et les résultats d’exploitation de la Compagnie. Une augmentation importante pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats d’exploitation de la Compagnie et des répercussions plus lourdes sur le marché qui pourraient nuire davantage à l’entreprise ou aux résultats financiers de la Compagnie. Évaluation de l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information financière et contrôle interne à l’égard de l’information financière Le président et chef de la direction et le vice-président et chef de la direction financière ont évalué l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information de la Compagnie aux fins de la préparation du rapport de gestion et des états financiers consolidés. Ils ont conclu que la conception et l’exécution des contrôles et procédures de communication de l’information financière étaient efficaces au 31 décembre 2010. Le contrôle interne à l’égard de l’information financière est conçu pour fournir une assurance raisonnable que l’information financière présentée est fiable et que les états financiers ont été établis en conformité avec les PCGR du Canada. Le président et chef de la direction et le viceprésident et chef de la direction financière ont évalué l’efficacité du contrôle interne de la Compagnie à l’égard de l’information financière au 31 décembre 2010, selon le cadre établi dans le document intitulé Internal Control — Integrated Framework publié par le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission (COSO). En se fondant sur cette évaluation, ils ont conclu, au 31 décembre 2010, que le contrôle interne de la Compagnie à l’égard de l’information financière est efficace, et ils prévoient fournir une attestation sur les documents annuels de la Compagnie déposés auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis sur le Formulaire 40–F. Il n’y a pas eu de changement dans les contrôles internes de la Compagnie dans le rapport financier pendant le trimestre se terminant le 31 décembre 2010 qui a affecté matériellement, ou probablement affecté matériellement, ses contrôles internes dans le rapport financier. Facteurs de risque La Compagnie est exposée à certains risques liés au marché dans le cours normal de ses activités, ce qui inclut les variations des prix de vente de ses principaux produits, des coûts des matières premières, des taux d’intérêt et des taux de change des devises étrangères, autant de facteurs influant sur la situation financière, les résultats d’exploitation et les flux de trésorerie de la Compagnie. La Compagnie gère l’exposition à ces risques et aux autres risques liés au marché par diverses activités régulières d’exploitation et de financement, ainsi que, de manière plus limitée, par l’utilisation d’instruments financiers dérivés. La Compagnie utilise ces derniers comme mécanismes de gestion des risques et non dans le but de spéculer sur des investissements. Les sections qui suivent traitent des principaux éléments de risque et d’incertitude que nous avons répertoriés ainsi que de nos stratégies d’atténuation. Les éléments ne sont pas présentés dans un ordre particulier, étant donné que chaque risque est évalué en gravité et en probabilité d’occurrence. Cascades – analyse par la direction Afin d’atténuer le risque de prix, notre stratégie inclut l’utilisation d’instruments financiers dérivés en vertu desquels elle fixe le prix de quantités nominales de vieux carton ondulé, d’électricité et de gaz naturel. 55 Des données additionnelles sur nos programmes de couverture nord-américains de matières premières, d’électricité et de gaz naturel, au 31 décembre 2010, sont présentées ci-dessous : Couverture des produits finis et des matières premières en Amérique du Nord Quantité en couverture % de la consommation annuelle en couverture Prix moyen Juste valeur au 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) 1 Boîtes de cartonnage ondulées recyclées Papiers de bureau triés 137 000 t.c. 44 500 t.c. 5 % 4 % 111 $US/t.c. 187 $US/t.c. 1 (2,4) 0,7 Basé sur différents indices. Couverture de l’électricité en Amérique du Nord États-Unis Canada Consommation d’électricité 28 % 72 % Consommation d’électricité dans un marché à tarif réglementé 48 % 77 % % de la consommation en couverture dans un marché à tarif réglementé Prix moyen Juste valeur au 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) 37 % 27 % 0,045 $US/kWh 0,042 $/kWh (0,7) 0,4 Couverture du gaz naturel en Amérique du Nord États-Unis Canada Consommation de gaz naturel 45 % 55 % % de la consommation en couverture 69 % 31 % 6,33 $US/mmBtu 5,78 $/GJ Prix moyen Juste valeur au 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) b) Cascades doit affronter une forte concurrence et certains de ses concurrents pourraient profiter d’avantages notables au chapitre des coûts, être en mesure de réaliser des économies d’échelle supérieures ou pouvoir mieux résister aux périodes de diminution des prix et de conditions d’exploitation défavorables, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur la part du marché et la rentabilité de la Compagnie. Les marchés des produits de la Compagnie sont extrêmement concurrentiels. Sur certains de ses marchés, Cascades livre concurrence à un petit nombre d’autres producteurs, particulièrement pour ce qui est du papier tissu et des cartons plats. Dans certains secteurs d’activité, tels que celui du carton-caisse, la concurrence est plutôt mondiale, alors que dans d’autres, tels que le secteur du papier tissu, elle est plutôt régionale. Dans le segment des produits d’emballage de la Compagnie, celle-ci doit également affronter la concurrence du matériel d’emballage de rechange, tel que le vinyle, le plastique et le polystyrène, ce qui peut donner lieu à un excédent de la capacité, à une diminution de la demande et des pressions au chapitre des prix. La concurrence sur les marchés où la Compagnie exerce ses activités repose principalement sur le prix, le service à la clientèle ainsi que la qualité, la gamme et les caractéristiques de rendement de ses produits. La capacité de la Compagnie de rivaliser avec succès dépend d’une variété de facteurs, notamment les suivants : ●● ●● ●● 56 sa capacité de maintenir une grande efficacité dans les usines et à avoir un taux d’exploitation élevé et des coûts de fabrication bas ; la disponibilité, la qualité et le coût des matières premières, particulièrement la fibre recyclée et la fibre vierge, et de la main-d’œuvre ; le coût de l’énergie. (11,6) (11,1) Certains concurrents de la Compagnie pourraient à l’occasion payer moins cher la fibre, l’énergie et la main-d’œuvre dont ils ont besoin et exercer leurs activités dans un contexte où la réglementation environnementale et gouvernementale est moins restrictive que celle à laquelle Cascades est soumise. Par exemple, les fabricants entièrement intégrés, qui sont ceux dont les besoins en pâtes et en autres fibres sont remplis entièrement par des sources internes, pourraient avoir certains avantages concurrentiels sur les fabricants qui ne sont pas entièrement intégrés, comme Cascades, lorsque le prix des matières premières est relativement élevé, étant donné qu’ils sont en mesure d’obtenir un approvisionnement constant en matières premières à un coût susceptible d’être inférieur aux prix en vigueur sur le marché. Par comparaison, les concurrents qui sont moins intégrés que Cascades pourraient profiter d’avantages au chapitre des coûts lorsque le prix de la pâte ou de la fibre est relativement bas parce qu’ils sont en mesure d’acheter ces matières à un prix inférieur aux frais que la Compagnie engage dans le cadre de la production. D’autres concurrents de plus grande envergure que Cascades pourraient réaliser de plus grosses économies d’échelle, à l’échelle mondiale, ou mieux résister aux périodes où les prix chutent et où les conditions d’exploitation sont défavorables. En outre, les clients de la Compagnie regroupent de plus en plus leurs entreprises. Si le nombre de clients de la Compagnie diminue, sa force de négociation avec ses clients pourrait faiblir, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur ses prix, ses marges et sa rentabilité. Afin d’atténuer le risque de concurrence, les objectifs de Cascades sont d’offrir des produits de qualité qui répondent aux besoins des clients à des prix compétitifs et d’offrir un bon service à la clientèle. Cascades – analyse par la direction c) Comme la Compagnie exerce ses activités à l’échelle inter­na­ tionale, elle est exposée à des risques politiques, sociaux et de change qui pourraient avoir un effet défavorable sur son entreprise, ses résultats d’exploitation, sa rentabilité et sa situation financière. Cascades compte des clients et exerce des activités à l’extérieur du Canada. En 2010, les ventes à l’extérieur du Canada représentaient environ 59 % des ventes de la Compagnie. De ce pourcentage, 44 % étaient des ventes effectuées aux États-Unis. En 2010, 25 % des ventes des usines canadiennes ont été faites aux États-Unis. Les activités internationales de la Compagnie l’exposent à un certain nombre de risques et de défis, notamment les suivants : ●● ●● ●● la commercialisation efficace de ses produits dans d’autres pays ; les tarifs et les autres barrières commerciales ; les cadres réglementaires et les contextes politiques différents qui s’appliquent aux activités de la Compagnie dans certaines régions, tels que la conformité environnementale et en matière de santé et de sécurité. En outre, les états financiers consolidés de la Compagnie sont présentés en dollars canadiens tandis qu’une partie de ses ventes sont réalisées dans d’autres devises, principalement le dollar américain et l’euro. L’appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain au cours des dernières années a nui aux résultats d’exploitation et à la situation financière de la Compagnie, ce qui a eu une incidence directe sur les prix à l’exportation et a également contribué à réduire les prix libellés en dollars canadiens au Canada, étant donné que le prix de plusieurs gammes de produits de la Compagnie est fixé en dollars américains. Toutefois, une grande partie de la dette de la Compagnie est également libellée en devises autres que le dollar canadien. La Compagnie possède des billets subordonnés en circulation et, également, quelques emprunts sous sa facilité de crédit qui sont libellés en dollars américains et en euros pour un montant de 763 M$ US et de 64 M€ respectivement. La Compagnie achète également la majeure partie de la fibre recyclée et de la fibre vierge dont elle a besoin en dollars américains, ce qui atténue l’effet sur les prix de vente. De surcroît, dans certains cas, la devise dans laquelle la Compagnie vend ses produits ne correspond pas à la devise dans laquelle elle engage des frais, ce qui peut avoir un effet défavorable sur sa rentabilité. La fluctuation du cours du change peut également influer sur la situation concurrentielle relative d’une installation donnée si celle-ci doit affronter la concurrence de producteurs non locaux, ainsi que sur la capacité de la Compagnie de commercialiser avec succès ses produits sur les marchés d’exportation. Par conséquent, si le dollar canadien continue à s’apprécier, cela pourrait avoir une incidence sur la rentabilité des installations de la Compagnie et forcer Cascades à fermer des installations temporairement ou de façon permanente et, de ce fait, avoir un effet défavorable important sur son entreprise ou ses résultats financiers. Afin d’atténuer le risque de change sur les transactions commerciales futures, les actifs et les passifs constatés et l’investissement net dans les opérations étrangères, qui sont partiellement couverts par les achats et la dette, la direction a établi une politique exigeant que la Compagnie gère le risque de change lié à sa monnaie fonctionnelle. La Compagnie s’acquitte de cette tâche en concluant des contrats à terme sur devises et des options de devises relatifs aux ventes, achats, dépenses d’intérêts et remboursements de la dette à long terme estimés. Les gains et les pertes résultant de ces instruments financiers dérivés désignés comme couverture sont imputés au cumul des autres éléments du résultat étendu et sont reclassés dans les résultats à titre d’ajustement des ventes, du coût des produits vendus ou des frais financiers ou des gains et pertes de change sur dette à long terme au même moment où l’élément couvert modifie les résultats. Des informations additionnelles sur notre programme de couverture de devises en Amérique du Nord sont présentées ci-dessous : Couverture de change en Amérique du Nord 2011 2012 2013 Montant total en millions de dollars américains 64,5 0,5 397,5 % estimé des ventes, net des dépenses des opérations canadiennes 30 % s.o. s.o. Contrats de ventes et d’option % estimé de la dette libellée en $ US Taux moyen ($CAN) Juste valeur au 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) d) Les activités de la Compagnie sont assujetties à une régle­ mentation environnementale rigoureuse et nécessitent des dépenses qui pourraient être importantes par rapport aux fonds provenant de l’exploitation. La Compagnie est soumise aux lois et règlements sur l’environnement imposés par l’ensemble des autorités gouvernementales et des organismes de réglementation dans tous les pays où elle exerce ses activités. Ces lois et règlements environnementaux imposent des normes strictes à la Compagnie, notamment dans les domaines suivants : ●● ●● ●● ●● ●● les émissions atmosphériques ; l’évacuation des eaux ; l’utilisation et la manipulation des matières dangereuses ; l’utilisation, la manipulation et l’élimination des déchets ; la décontamination environnementale. Cascades – analyse par la direction s.o. s.o. 52 % 1,1249 1,0727 1,1759 8,0 – (61,8) La Compagnie est également régie par la Comprehensive Environmental Response, Compensation and Liability Act des États-Unis (CERCLA) ainsi que par les autres lois applicables aux États-Unis, au Canada et en Europe, qui tiennent les entreprises responsables des études sur les substances dangereuses et de l’élimination de ces dernières. Les filiales européennes de la Compagnie sont également assujetties au protocole de Kyoto dans le but de réduire les émissions de CO2 à l’échelle mondiale. Chaque unité s’est vu assigner des droits d’émission (quota CO2). En se fondant sur l’année civile, si les émissions dépassent le quota CO2, la Compagnie doit acheter sur le marché les crédits nécessaires pour couvrir son déficit. Toutefois, si elle compte un surplus de crédits, la Compagnie peut les vendre sur le marché en contrepartie d’un règlement en espèces. 57 Si la Compagnie ne se conforme pas aux exigences des lois, des règlements ou des permis environnementaux applicables, elle pourrait se voir imposer des amendes ou des sanctions civiles ou criminelles ou faire l’objet de mesures cœrcitives, y compris des ordonnances réglementaires ou judiciaires ordonnant ou suspendant certaines activités ou exigeant que des mesures correctives soient prises ou que du matériel de contrôle de la pollution soit installé, ce qui pourrait être très coûteux. Il est difficile de prédire l’évolution future de ces lois et règlements ou leur incidence sur le bénéfice et l’exploitation futurs, mais il faudrait probablement engager des dépenses en immobilisations pour s’y conformer. En outre, la modification des lois et des règlements actuels régissant les activités de la Compagnie ou leur mise en application plus stricte pourraient avoir un effet défavorable important sur son entreprise, ses résultats d’exploitation ou sa situation financière. De plus, bien que Cascades s’efforce généralement de planifier les dépenses en immobilisations liées à la conformité environnementale et en matière de santé et de sécurité chaque année, les dépenses en immobilisations effectivement engagées pourraient excéder celles prévues dans les estimations. Le cas échéant, Cascades pourrait être forcée de réduire d’autres dépenses en immobilisations ou d’autres activités. En outre, la mise en application des lois et des règlements environnementaux existants devient de plus en plus stricte. La Compagnie pourrait découvrir des enjeux environnementaux inconnus qui découlent d’activités qu’elle a exercées par le passé ou qu’elle exerce actuellement, y compris dans ses filiales, ou pourrait se voir attribuer des responsabilités environnementales imprévues à l’avenir. Ces situations et responsabilités pourraient avoir les effets suivants : ●● ●● nécessiter des frais de remise en état des emplacements ou d’autres frais pour assurer la conformité aux lois ou règlements environnementaux ou corriger les violations de ceux-ci ; entraîner des réclamations gouvernementales ou privées pour dommages corporels, matériels ou environnementaux. L’un ou l’autre pourraient avoir un effet défavorable important sur la situation financière et les résultats d’exploitation de la Compagnie. Cascades pourrait être assujettie à une responsabilité absolue et, dans certaines circonstances, solidaire dans le cadre d’enquêtes de contamination des sols, de la surface et des eaux souterraines et devoir prendre des mesures correctives à cet égard, y compris la contamination causée par des tiers, dans les propriétés qui lui appartiennent ou qu’elle exploite ou sur lesquelles la Compagnie ou ses prédécesseurs ont pris des dispositions en vue de l’élimination de matières réglementées. Par conséquent, la Compagnie est impliquée de temps à autre dans des enquêtes administratives et judiciaires et à des poursuites en matière environnementale. La Compagnie pourrait être appelée à le faire à l’avenir et le montant total des frais futurs et des autres responsabilités environnementales qu’elle est susceptible d’engager pourrait être important. À ce jour, la Compagnie respecte, à tous égards importants, l’ensemble des lois et règlements environnementaux applicables. Toutefois, elle prévoit qu’elle devra continuer à engager des dépenses en immobilisations et des charges d’exploitation afin de maintenir cette conformité aux exigences applicables. e) Cascades pourrait subir des sinistres que ses assurances pourraient ne pas couvrir, en totalité ou en partie. Cascades a contracté des assurances responsabilité contre les incendies et des couvertures supplémentaires complètes à l’égard de la plupart de ses installations, dont les caractéristiques et les montants d’assurance sont ceux en usage au sein du secteur relativement à des biens similaires. Le coût des polices d’assurance de la Compagnie a augmenté au cours des dernières années. En outre, 58 certains types de sinistres tels que ceux qui résultent des guerres, des actes de terrorisme ou des désastres naturels ne sont généralement pas assurés, soit parce qu’ils ne sont pas assurables, soit parce qu’il n’est pas possible de les assurer de façon économique. De surcroît, les assureurs sont récemment devenus plus réticents à assurer certains types de sinistres. Si un sinistre non assuré ou un sinistre dont la valeur est supérieure au montant de la couverture survient, Cascades pourrait perdre les capitaux qu’elle a investis dans l’installation en question ainsi que les revenus futurs qu’elle prévoyait tirer des activités de fabrication y ayant trait, tout en demeurant tenue de continuer à payer les hypothèques et les autres obligations financières liées aux biens en question. Un tel sinistre pourrait avoir un effet défavorable sur son entreprise, ses résultats d’exploitation ou sa situation financière. Afin d’atténuer le risque de couverture d’assurance, la Compagnie révise sa stratégie annuellement avec le conseil d’administration et cherche différentes alternatives afin d’atteindre la forme de couverture d’assurance la plus efficiente au plus bas coût possible. f) Les conflits de travail pourraient avoir un effet défavorable important sur la structure de coûts de la Compagnie et sur sa capacité d’exploiter ses usines. En date du 31 décembre 2010, la Compagnie comptait environ 12 400 employés, dont environ 11 700 travaillaient dans ses établissements canadiens et américains. Environ 46 % des employés de la Compagnie sont syndiqués ; ils font l’objet de 46 conventions collectives distinctes. En outre, en Europe, certains des établissements de la Compagnie sont visés par des conventions collectives sectorielles nationales qui sont renouvelées chaque année. Si la Compagnie ne réussit pas à négocier des conventions acceptables avec ces syndicats au moment de l’expiration des conventions existantes, cela pourrait entraîner des grèves ou des arrêts de travail ainsi qu’une hausse des frais d’exploitation attribuable à l’augmentation des salaires versés ou des avantages sociaux offerts aux employés syndiqués. Si les employés syndiqués amorcent un arrêt de travail ou se mettent en grève, cela pourrait perturber les activités de Cascades ou augmenter ses coûts de main-d’œuvre, ce qui pourrait avoir un effet défavorable important sur son entreprise, sa situation financière, ses résultats d’exploitation et ses rentrées de fonds. Des 46 conventions collectives en cours, 10 expireront en 2011 et 13 autres expireront en 2012. En règle générale, la Compagnie entreprend le processus de négociation plusieurs mois avant la date d’expiration ; elle est donc en train de négocier avec les syndicats dont les conventions collectives ont expiré ou expireront bientôt. Cependant, Cascades pourrait ne pas réussir à négocier de nouvelles conventions ou à les négocier selon des modalités satisfaisantes. g) Cascades pourrait faire des placements dans des entreprises qu’elle ne contrôle pas et ne pas toucher de dividendes ou un rendement du capital investi ou ne pas toucher ceux-ci en temps utile. Cascades a mis sur pied des coentreprises et a fait des placements minoritaires en vue d’accroître son intégration verticale, d’améliorer le service à la clientèle et d’augmenter l’efficacité de la commercialisation et de la distribution aux États-Unis et sur d’autres marchés. Ses principaux placements minoritaires et coentreprises comprennent les suivants : ●● ●● trois coentreprises à 50 % avec Sonoco Products Company, deux au Canada et une aux États-Unis, qui fabriquent des produits spécialisés d’emballage de papier comme les embouts de rouleaux et les cartons d’emballage pour rouleaux de papier ; une participation de 73 % dans Cascades Recovery Inc., exploitant canadien d’une entreprise de récupération et de recyclage de vieux papiers ; Cascades – analyse par la direction une participation de 35 % dans Boralex inc., société canadienne ouverte et importante société productrice d’électricité vouée au développement et à l’exploitation de centrales d’énergie renouvelable qui compte des établissements au Canada, dans le nord-est des États-Unis et en France ; une participation en coentreprise de 39,66 % dans RdM, une société manufacturière de carton plat en Europe. De plus, en 2010, la Compagnie a conclu une entente avec Industria E Innovazione (« Industria ») en vertu de laquelle Cascades détient l’option d’acheter 9,07 % des actions de RdM (100 % des actions détenues par Industria) pour 0,43 € par action entre le 1er mars 2011 et le 31 décembre 2012. Industria a aussi l’option d’exiger de Cascades qu’elle achète les actions d’Industria pour 0,41 € par action entre le 1er janvier 2013 et le 31 mars 2014. À l’heure actuelle, à l’exception de Cascades Recovery Inc., Cascades n’a pas le contrôle effectif de ces entreprises. Le fait de ne pas contrôler les entreprises dans lesquelles elle investit pourrait compromettre sa capacité de recevoir des distributions de ces entreprises ou de mettre en œuvre son plan d’affaires entièrement. Si une entreprise qui n’est pas contrôlée par la Compagnie contracte une dette ou conclut une autre convention, cela pourrait l’empêcher de verser des distributions à la Compagnie. Même dans les cas où ni la loi ni un contrat n’empêchent ces entreprises de verser des dividendes ou des distributions à Cascades, la Compagnie pourrait ne pas pouvoir influer sur le versement des dividendes ou des distributions en question. En outre, si l’un ou l’autre des autres investisseurs dans une entreprise que la Compagnie ne contrôle pas est en défaut d’exécution de ses obligations, cette entreprise pourrait ne pas être en mesure d’exercer ses activités conformément à son plan d’affaires ou Cascades pourrait devoir accroître le montant de sa participation. Si l’un ou l’autre de ces faits se matérialise, cela pourrait avoir un effet défavorable sur l’entreprise, les résultats d’exploitation, la situation financière et la capacité de faire les versements requis sur les billets subordonnés de la Compagnie. En outre, la Compagnie a conclu diverses conventions entre actionnaires relativement à ses coentreprises et à ses participations en actions. Certaines de ces conventions comportent une clause de sortie forcée, qui prévoit que, si l’un des actionnaires offre d’acheter la totalité des actions appartenant aux autres parties à la convention, les autres parties devront soit accepter l’offre, soit acheter la totalité des actions appartenant à l’actionnaire en question, selon les mêmes modalités. En outre, certaines des conventions prévoient que, si un actionnaire fait l’objet d’une procédure de faillite ou est en défaut aux termes de l’une ou l’autre de ses dettes, les parties à la convention qui ne sont pas en défaut auront le droit de faire valoir la clause de sortie forcée ou de vendre leurs actions à un tiers. Le pouvoir de la Compagnie d’acheter la participation des autres actionnaires dans ces coentreprises, si ceux-ci devaient faire valoir une telle clause de sortie forcée, pourrait être limité par les engagements prévus dans la facilité de crédit et les conventions régissant les billets subordonnés de la Compagnie. En outre, il se pourrait que Cascades n’ait pas suffisamment de fonds pour accepter l’offre ni le pouvoir de réunir des fonds adéquats au besoin, ce qui pourrait la forcer à vendre sa participation dans ces coentreprises ou à modifier son plan d’affaires. h) Les acquisitions ont été et continuent d’être un élément important de la stratégie de croissance de la Compagnie, ce qui pourrait exposer celle-ci à des difficultés dans l’intégration des activités acquises, au détournement du temps et des ressources de la direction et à des responsabilités imprévues, entre autres des risques commerciaux. ●● ●● Le 13 septembre 2007, nous avons conclu une entente de regroupe­ ment avec RdM, société publique établie à Milan, en Italie, qui est le deuxième plus grand producteur de carton plat recyclé en Europe. L’entente de regroupement a été modifiée le 12 juin 2009. Cette entente de regroupement comprend, entre autres que RdM et Cascades possèdent, respectivement, une option d’achat et une option de vente irrévocable d’acheter deux usines de carton plat vierge de Cascades (les « actifs vierges »). RdM peux exercer son option d’achat jusqu’à 120 jours après le dépôt des états financiers des actifs vierges pour l’exercice terminé le 31 décembre 2011 par Cascades à RdM. Cascades peux exercer son option de vente jusqu’à 120 jours après le dépôt des états financiers des actifs vierges pour l’exercice terminé le 31 décembre 2012 par Cascades à RdM. Le prix de l’option d’achat est fixé à 6,5 fois le BEAA vérifiés selon les états financiers vérifiés de 2011 des actifs vierges. Le prix de l’option de vente est fixé à 6 fois le BEAA vérifiés selon les états financiers vérifiés de 2012 des actifs vierges. Cascades possède aussi le droit d’exiger que le prix de l’option d’achat ou de l’option de vente soit payé par de nouvelles actions ordinaires de RdM. Cascades – analyse par la direction Les acquisitions ont toujours été un élément important de la stratégie de croissance de la Compagnie. Cascades prévoit continuer à rechercher des acquisitions stratégiques de façon sélective à l’avenir. La capacité de la Compagnie de réaliser des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises à l’avenir selon des modalités qui lui seraient favorables pourrait être limité par le nombre de cibles intéressantes, l’utilisation accrue de ses ressources internes et, dans la mesure où cela est nécessaire, son pouvoir d’obtenir du financement ou d’en obtenir selon des modalités satisfaisantes. Les acquisitions pourraient également exposer la Compagnie à d’autres risques, y compris les suivants : ●● ●● ●● ●● ●● ●● difficultés dans l’intégration et la gestion des entreprises nouvellement acquises et dans l’amélioration de l’efficacité de leur exploitation ; difficultés dans le maintien de normes, de contrôles, de méthodes et de politiques uniformes dans tous les établissements de la Compagnie ; accès à des marchés dans lesquels la Compagnie a peu ou pas d’expérience ; capacité de la Compagnie de garder à son service les employés clés des sociétés nouvellement acquises ; perturbations des activités en cours de la Compagnie ; détournement du temps et des ressources de la direction. En outre, les acquisitions futures pourraient forcer Cascades à contracter des dettes supplémentaires en vue de financer une acquisition ou à prendre des dettes en charge dans le cadre d’une acquisition, et entraîner des coûts, des éléments de passif éventuels et des frais d’amortissement. La Compagnie pourrait également engager des coûts et détourner l’attention de la direction d’acquisitions éventuelles qui ne se réaliseront jamais. Quant aux acquisitions qu’elle réalisera, il se pourrait que les synergies prévues ne se concrétisent jamais. Si la Compagnie ne réussit pas à régler l’une ou l’autre de ces questions, cela pourrait avoir un effet défavorable sur ses résultats d’exploitation, sa situation financière et sa capacité de remplir ses obligations au chapitre du service à la dette, y compris les billets subordonnés en circulation. Bien que Cascades effectue généralement une vérification diligente des entreprises ou des éléments d’actif qu’elle acquiert, et qu’elle prévoie continuer à le faire, il se peut qu’elle ne réussisse pas à découvrir toutes les responsabilités qui deviendraient les siennes à titre de successeur. Lorsque cela est possible, la Compagnie essaie d’atténuer l’effet de ce type de responsabilités éventuelles en obtenant des indemnités et des garanties du vendeur, qui sont dans certains cas soutenues par le report du paiement d’une tranche du prix d’achat. Toutefois, ces indemnités et ces garanties, si elles sont obtenues, pourraient ne pas couvrir le montant intégral des responsabilités en raison de leur portée, de leur montant ou de leur durée limités, des ressources financières de la personne qui les a accordées ou d’autres raisons. 59 i) La Compagnie effectue des tests de dépréciation qui pourraient entraîner la baisse de la valeur de l’actif et, par conséquent, avoir un effet défavorable. Les PCGR du Canada exigent que Cascades effectue régulièrement des tests de dépréciation de l’actif à long terme et de l’achalandage afin d’établir s’il faut diminuer la valeur de l’élément d’actif en question. La dévaluation d’un élément d’actif résultant d’un test de dépréciation donnerait lieu à une imputation hors caisse qui réduirait le bénéfice déclaré de la Compagnie. En outre, la dévaluation de l’actif de la Compagnie pourrait avoir un effet défavorable important sur sa conformité au ratio d’endettement qu’elle doit respecter aux termes de ses facilités de crédit actuelles et, par conséquent, limiter son pouvoir d’emprunt. j) Certains initiés de Cascades sont collectivement propriétaires d’un pourcentage appréciable des actions ordinaires. MM. Bernard, Laurent et Alain Lemaire (les « Lemaire ») sont collectivement propriétaires de 32,4 % des actions ordinaires et il se pourrait que, dans certains cas, leurs intérêts ne correspondent pas à ceux des autres porteurs d’actions ordinaires. Étant donné que les autres actions ordinaires de la Compagnie sont détenues par un grand nombre d’actionnaires, les Lemaire pourraient effectivement être en mesure de faire ce qui suit : ●● ●● ●● élire la totalité des administrateurs de la Compagnie et, en conséquence, contrôler les questions qui doivent être approuvées par le conseil ; contrôler les questions soumises au vote des actionnaires, y compris les fusions, les acquisitions et les regroupements avec des tiers et la vente de la totalité ou de la quasi-totalité de l’actif de la Compagnie ; exercer un contrôle ou une influence, d’une autre manière, sur l’orientation et les politiques de la Compagnie. En outre, les Lemaire pourraient avoir des intérêts dans des acquisitions, des désinvestissements ou d’autres opérations qui, à leur avis, pourraient augmenter la valeur de leur participation même si elles accroissent les risques auxquels sont exposés les porteurs de reçus de souscription. k) Si Cascades ne réussit pas à garder son personnel clé ou à le remplacer, en particulier si les Lemaire ne continuent pas à jouer un rôle actif dans l’entreprise de la Compagnie, cela pourrait avoir un effet défavorable sur l’entreprise, la situation financière ou les résultats d’exploitation de la Compagnie. Les Lemaire jouent un rôle clé dans la gestion et l’orientation de la Compagnie. Bien que Cascades pense qu’ils continueront à jouer un rôle actif dans l’entreprise et que Cascades continuera d’être en mesure de recruter et de garder à son service d’autres personnes compétentes et de remplacer le personnel clé au besoin, la concurrence à cet égard pourrait être redoutable. Cependant, la nomination de Mario Plourde au titre de chef de l’exploitation en février 2011 s’inscrit dans la démarche de transition. Le nouveau chef de l’exploitation a plus de 25 ans d’ancienneté au sein de la Compagnie. Cascades n’a pas souscrit d’assurance collaborateurs à l’égard des Lemaire ou d’autres membres de sa direction principale. l) Risques relatifs à l’endettement de la Compagnie Le degré d’endettement élevé de la Compagnie pourrait avoir un effet défavorable sur sa santé financière et l’empêcher de remplir les obligations relatives à sa dette. La Compagnie a un endettement élevé. En date du 31 décembre 2010, l’encours de sa dette totalisait environ 1,46 G$ sur une base consolidée, y compris les obligations découlant de contrats de location-acquisition et sa quote-part dans la dette de ses coentreprises. Elle pouvait également prélever environ 364 M$ sur sa facilité de crédit renouvelable et celle de ses coentreprises. À la même date, son ratio d’endettement consolidé s’établissait à 53,7 %. Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010, les frais financiers de la Compagnie se sont élevés à environ 109 M$. Cascades a également des obligations considérables aux termes de contrats d’exploitation, qui sont décrites dans ses états financiers consolidés vérifiés, intégrés aux présentes par renvoi. Le 10 février 2011, la Compagnie a obtenu un accord pour amender, et prolonger jusqu’au 10 février 2015, son crédit bancaire rotatif de 750 M$. Selon les termes de l’amendement, les clauses financières restrictives, soit le ratio maximal de la dette sur la capitalisation de 65 % de même que le ratio minimal de couverture des intérêts de 2,25x, demeurent inchangées. Toutefois, le taux d’intérêt applicable aux emprunts en cours a été réduit de 2,750 % à 2,125 %. L’amendement n’inclut pas de renouvellement du crédit bancaire à terme puisque ce dernier a été remboursé en entier le 30 décembre 2010. En 2009, la Compagnie a refinancé une portion de sa dette à long terme afin de prolonger son profil de maturité de 2013 à 2016, 2017 et 2020. Ce refinancement a eu comme conséquence de hausser le coût moyen d’intérêt comparativement à 2008. Les billets subordonnés de Cascades ont été cotés par Moody’s Investor Service Inc. (Moody’s) et par Standard & Poor’s Corporation (S&P). Le tableau suivant reflète la cote du crédit bancaire garanti/la cote corporative/la cote de solvabilité des billets subordonnés de la Compagnie en date de l’approbation de l’analyse des résultats d’exploitation par le conseil d’admi­nistration, ainsi que son évolution comparativement aux exercices précédents : Cote de solvabilité (perspective) 60 Moody’s Standard & Poor’s 2004 Ba1/Ba2/Ba3 (stable) BBB-/BB+/BB+ (négative) 2005/2006 Ba1/Ba2/Ba3 (stable) BB+/BB/BB- (négative) 2007 Baa3/Ba2/Ba3 (stable) BBB-/BB/BB- (stable) 2008 Baa3/Ba2/Ba3 (négative) BB+/BB-/B+ (négative) 2009 Baa3/Ba2/Ba3 (stable) BB+/BB-/B+ (stable) 2010 Baa3/Ba2/Ba3 (stable) BB+/BB-/B+ (stable) Cascades – analyse par la direction Cette facilité de crédit est conclue avec des banques internationales hautement cotées. La Compagnie peut décider de conclure des instruments financiers dérivés afin de réduire son taux d’intérêt et son exposition aux devises. Le degré d’endettement de la Compagnie pourrait avoir des conséquences graves pour les porteurs d’actions ordinaires, par exemple les suivantes : ●● ●● ●● ●● la Compagnie pourrait avoir plus de difficulté à remplir les obligations relatives à sa dette ; la Compagnie pourrait être davantage exposée aux pressions de la concurrence et à la faiblesse de l’économie ou du marché et être forcée de consacrer une tranche appréciable de ses fonds provenant de l’exploitation au service de la dette, ce qui l’empêcherait de s’en servir aux fins de fonds de roulement, des dépenses en immobilisations et des acquisitions ou aux autres fins générales de l’entreprise ; la Compagnie aurait moins de latitude pour se préparer à l’évolution de son secteur ou y réagir ; la Compagnie pourrait être limitée dans sa capacité d’obtenir d’autres sources de financement. Cascades pourrait contracter d’autres dettes à l’avenir, ce qui intensifierait les risques actuels. Même si nous avons un endettement élevé, la Compagnie et ses filiales seront en mesure de contracter d’autres dettes dans le futur. Même si notre facilité de crédit et les conventions régissant nos billets subordonnés limitent la Compagnie ou ses filiales restreintes d’avoir recours à de nouvelles dettes, ces restrictions sont sujettes à d’importantes exceptions et qualifications. Si la Compagnie ou ses filiales contractent de nouvelles dettes, les risques de devoir faire face à ses restrictions s’intensifient. Les modalités de la dette de la Compagnie imposent des restrictions considérables aux activités que celle-ci peut exercer, ce qui pourrait l’empêcher de se préparer à l’évolution du marché ou d’y réagir ou de combler ses besoins en capitaux. Les facilités de crédit de la Compagnie et les conventions régissant les billets subordonnés comprennent un certain nombre de clauses restrictives importantes, qui restreignent notamment le pouvoir de la Compagnie de faire ce qui suit : ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● ●● contracter des emprunts ; verser des dividendes sur ses actions, racheter ses actions ou rembourser des titres d’emprunt subordonnés ; faire des placements ; vendre les actions de ses filiales ; garantir d’autres dettes ; conclure des conventions qui limitent le versement de dividendes ou d’autres distributions de filiales assujetties à des restrictions ; conclure des opérations avec des membres de son groupe ; créer ou prendre en charge des privilèges ou des sûretés ; conclure des opérations de cession-bail ; participer à des fusions ou à des regroupements d’entreprises ; vendre la totalité ou la quasi-totalité de son actif. Ces clauses restrictives pourraient limiter le pouvoir de la Compagnie de se préparer à l’évolution du marché ou d’y réagir ou de combler ses besoins en capitaux. Les facilités de crédit actuelles de la Compagnie comprennent d’autres clauses qui sont encore plus restrictives, y compris des engagements financiers qui l’obligent à atteindre certains résultats financiers et d’exploitation et à se conformer à certains ratios financiers stipulés. Des événements indépendants de sa volonté pourraient l’empêcher de se conformer à ces engagements, ce qui pourrait l’obliger à réduire ses activités et ses projets de croissance. Cascades – analyse par la direction Les clauses restrictives qui sont énoncées dans les conventions régissant les billets subordonnés de la Compagnie et les facilités de crédit ne s’appliquent pas aux coentreprises. Toutefois, aux fins de la présentation de l’information financière, Cascades consolide les résultats et la situation financière de ces entreprises selon sa participation proportionnelle. Si la Compagnie ne réussit pas à se conformer aux clauses restrictives de ses facilités de crédit, des conventions régissant ses billets subordonnés même si cela est attribuable à des événements indépendants de sa volonté, cela pourrait entraîner un cas de défaut qui pourrait devancer l’échéance de la dette. Si Cascades ne réussit pas à remplir les engagements et les autres exigences prévus dans les conventions, les facilités de crédit, les nouvelles facilités de crédit ou ses autres titres d’emprunt, un cas de défaut pourrait se produire aux termes du titre d’emprunt pertinent. Le cas échéant, cela pourrait déclencher un défaut aux termes d’autres titres d’emprunt, Cascades pourrait se voir interdire l’accès à d’autres emprunts et les porteurs des titres d’emprunt en défaut pourraient déclarer certaines sommes payables immédiatement. Il se pourrait que l’actif et les rentrées de fonds de la Compagnie ne soient pas suffisants pour rembourser toutes les sommes empruntées sur les titres d’emprunt. En outre, il se pourrait que la Compagnie soit incapable de refinancer ou de restructurer les paiements à faire sur la dette applicable. Même si elle réussissait à obtenir du financement supplémentaire, il n’est pas certain que les modalités de ce financement seraient favorables. Des temps d’arrêts de production importants ou prolongés dans les opérations générales et des conditions économiques difficiles pourraient avoir des répercussions sur la capacité de la Compagnie à respecter ses ratios et pourraient mener Cascades à prendre des actions afin de réduire sa dette ou d’agir d’une manière contraire à nos objectifs opérationnels actuels. m) Cascades est une société de portefeuille et est tributaire des rentrées de fonds générées par ses filiales pour remplir ses obligations relatives au service de la dette. Cascades est structurée à titre de société de portefeuille et son seul actif important est constitué des actions ou des autres participations en actions de ses filiales, de ses coentreprises et de ses placements minoritaires. À titre de société de portefeuille, Cascades exerce la quasi-totalité de ses activités par l’intermédiaire de ces entreprises. Par conséquent, ses rentrées de fonds et sa capacité de remplir ses obligations relatives au service de la dette sont tributaires du bénéfice de ses filiales, des coentreprises et des placements minoritaires et de la distribution de ce bénéfice à Cascades, ou encore de prêts, d’avances ou d’autres paiements effectués par ces entreprises à Cascades. Le pouvoir de ces entreprises de verser des dividendes ou de faire d’autres paiements ou avances à Cascades sera tributaire des résultats d’exploitation de celles-ci et assujetti aux lois applicables et aux restrictions contractuelles prévues dans les conventions qui régissent leurs dettes, y compris la facilité de crédit et les actes relatifs aux billets subordonnés de la Compagnie. En ce qui a trait aux coentreprises et aux placements minoritaires de la Compagnie, Cascades pourrait ne pas exercer un contrôle suffisant pour faire en sorte que des distributions lui soient versées. Bien que la facilité de crédit et les actes limitent le pouvoir des filiales assujetties à des restrictions de s’entendre sur certaines restrictions qui s’appliqueraient à leur capacité de verser des dividendes ou de faire d’autres paiements à la Compagnie, ces restrictions ne s’appliquent pas aux coentreprises ou aux placements minoritaires. Ces restrictions sont également assujetties à des exceptions et à des réserves importantes. Le pouvoir des filiales de la Compagnie de générer des fonds provenant de l’exploitation suffisants pour permettre à celle-ci de faire les 61 versements prévus sur sa dette sera tributaire de leurs résultats financiers futurs, qui pourraient subir les répercussions d’une vaste gamme de facteurs économiques, concurrentiels et commerciaux, dont bon nombre sont indépendants de la volonté de la Compagnie. Si les filiales de la Compagnie ne génèrent pas suffisamment de fonds provenant de l’exploitation pour permettre à la Compagnie de remplir les obligations relatives à sa dette, Cascades pourrait devoir mettre en œuvre d’autres plans de financement, par exemple refinancer ou restructurer sa dette, vendre des éléments d’actif, réduire ou retarder ses dépenses en immobilisations ou tenter de réunir des fonds supplémentaires. Il pourrait être impossible de refinancer et il pourrait être impossible de vendre certains éléments d’actif ou encore, s’il est possible de les vendre, il se pourrait que Cascades n’en tire pas des sommes suffisantes. Quant au financement supplémentaire, il pourrait être impossible de l’obtenir ou de l’obtenir selon des modalités acceptables. Il se pourrait également que les modalités des divers titres d’emprunt de la Compagnie interdisent à celle-ci d’obtenir du financement supplémentaire. Si la Compagnie ne réussit pas à générer des rentrées de fonds suffisantes pour remplir les obligations relatives à sa dette ou à refinancer ses obligations selon des modalités raisonnables sur le plan des affaires, cela aurait un effet défavorable sur son entreprise, sa situation financière et ses résultats d’exploitation. Le bénéfice des filiales en exploitation de la Compagnie et la somme que celles-ci seront en mesure de lui verser à titre de dividendes ou à un autre titre pourraient ne pas être suffisants pour permettre à la Compagnie de remplir ses obligations au chapitre du service de la dette. n) Risques relatifs aux actions ordinaires Le cours des actions pourrait fluctuer et les acquéreurs pourraient ne pas être en mesure de revendre les actions ordinaires au prix d’émission ou à un prix supérieur. Le cours des actions ordinaires pourrait fluctuer en raison d’un certain nombre de facteurs ayant trait à la Compagnie, y compris l’annonce de faits nouveaux, la variation des résultats d’exploitation, les ventes d’actions ordinaires effectuées sur le marché, le fait de ne pas répondre aux attentes des analystes, la situation générale dans tous ses secteurs ou l’économie mondiale. Au cours des dernières années, les actions ordinaires, les actions d’autres sociétés exerçant leurs activités dans les mêmes secteurs et le marché boursier en général ont subi des fluctuations de prix assez considérables qui n’avaient aucun rapport avec le rendement de l’exploitation des sociétés visées. Il n’est pas certain que le cours des actions ordinaires ne continuera pas à fluctuer de façon marquée à l’avenir sans que cela soit attribuable au rendement de la Compagnie. p) Risque de crédit Le risque de crédit découle de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des instruments financiers dérivés et des dépôts auprès de banques et d’institutions financières. La Compagnie réduit ce risque en faisant affaire avec des institutions solvables. La Compagnie est exposée au risque de crédit relatif aux créances à recevoir de ses clients. Afin de réduire ce risque, la politique de crédit de la Compagnie comprend l’analyse de la position financière de ses clients et un examen régulier de leurs limites de crédit. De plus, la Compagnie croit qu’il n’y a pas de concentration du risque de crédit grâce à la diversité géographique de ses clients et aux procédures mises en place par la direction pour gérer le risque commercial. Les instruments financiers dérivés comportent un élément de risque de crédit dans l’éventualité du non-respect des obligations de la contrepartie. q) Notre obligation d’adopter les IFRS à compter du 1er janvier 2011 pourrait avoir une incidence sur le calcul de certains termes et clauses restrictives définis dans les conventions des billets subordonnés et les nouveaux billets subordonnés. À compter du 1er janvier 2011, nous adopterons les IFRS tels que publiés par l’International Accounting Standard Board. Lors de la transition, notre situation financière et nos résultats d’opérations sous les IFRS divergeront comparativement aux PCGR canadiens. Se référer à la page 50 pour de plus amples détails sur la transition aux IFRS. r) Implantation d’un Progiciel de Gestion Intégrée (PGI) La Compagnie a également débuté la modernisation de son système d’information financière. La Compagnie a identifié les risques associés avec ledit projet et a adopté un plan étape par étape pour gérer les risques liés à sa mise en œuvre. La Compagnie a mis en place une équipe de gestion de projet détenant des habiletés et des connaissances en la matière et a fait appel à des consultants externes qui apportent leur expertise et fournissent de la formation. Supportée par la haute direction et des employés clés, la Compagnie a entrepris en 2010 une analyse détaillée de ses besoins et a lancé avec succès un projet pilote dans une de ses usines. À la suite de ces démarches, la Compagnie a décidé d’aller de l’avant avec le projet. L’équipe de projet est maintenant en train de finaliser un plan détaillé pour les années à venir, y compris les ressources humaines et financières requises pour le projet. o) Risque de taux d’intérêt (flux de trésorerie et juste valeur) Comme la Compagnie ne possède pas d’actif important portant intérêt, son bénéfice et ses flux de trésorerie d’exploitation sont relativement indépendants des variations des taux d’intérêt du marché. Le risque de taux d’intérêt auquel est exposée la Compagnie découle de ses emprunts à long terme. Les emprunts à taux d’intérêt variables exposent la Compagnie au risque de variation des flux de trésorerie en raison de la fluctuation des taux d’intérêt tandis que les emprunts à taux fixe exposent la Compagnie au risque de variation de la juste valeur en raison de la fluctuation des taux d’intérêt. 62 Cascades – analyse par la direction Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR Le BEAA, le bénéfice d’exploitation ou la marge brute d’autofinancement ne sont pas des mesures de la performance définies par les PCGR. La Compagnie inclut le bénéfice d’exploitation avant amortissement, le bénéfice d’exploitation et la marge brute d’autofinancement parce que son équipe de direction utilise ces mesures afin d’évaluer le rendement opérationnel et financier de ses secteurs. De plus, nous croyons que le bénéfice d’exploitation avant amortissement, le bénéfice d’exploitation et la marge brute d’autofinancement procurent des mesures additionnelles souvent utilisées par les investisseurs pour évaluer le rendement opérationnel et la capacité d’une compagnie de respecter ses obligations financières. Toutefois, ces mesures ne représentent pas et ne doivent aucunement servir à remplacer le bénéfice net ou les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation en vertu des PCGR canadiens. En outre, ces mesures ne sont pas nécessairement une indication que les flux de trésorerie seront suffisants pour subvenir à nos obligations financières. De plus, notre définition du bénéfice d’exploitation avant amortissement, du bénéfice d’exploitation et de la marge brute d’autofinancement (ajustée) peut être différente de celle utilisée par d’autres compagnies. La marge brute d’autofinancement (ajustée) est définie comme étant les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation tels qu’ils sont établis conformément aux PCGR canadiens, à l’exclusion de la variation d’éléments du fonds de roulement. Cascades – analyse par la direction Le bénéfice d’exploitation avant amortissement excluant certains éléments spécifiques, le bénéfice d’exploitation excluant certains éléments spécifiques, le bénéfice net excluant certains éléments spécifiques, le bénéfice net excluant certains éléments spécifiques par action ordinaire et la marge brute d’autofinancement (ajustée) excluant certains éléments spécifiques ne sont pas des mesures reconnues selon les PCGR. La Compagnie croit qu’il est utile pour les investisseurs d’être informés des éléments spécifiques qui ont influé positivement ou négativement sur les mesures qu’elle applique en conformité avec les PCGR, et que les mesures non conformes aux PCGR mentionnées ci-dessus procurent aux investisseurs une mesure de la performance permettant de comparer ses résultats entre les périodes sans tenir compte de ces éléments spécifiques. Les mesures de la Compagnie qui excluent certains éléments spécifiques n’ont aucune signification normalisée prescrite par les principes comptables généralement reconnus et ne sont pas nécessairement comparables à des mesures similaires présentées par d’autres entreprises et, par conséquent, ne devraient pas être considérées isolément. Les éléments spécifiques se définissent comme étant des éléments tels que les dévaluations d’actifs, les frais de fermeture d’usines ou de machines, les frais liés à la restructuration de dettes, les gains ou pertes sur disposition d’unités d’exploitation, les gains ou pertes non matérialisés sur instruments financiers pour lesquels la comptabilité de couverture ne peut s’appliquer, les gains ou pertes de change sur dettes à long terme ou tout autre élément important de nature inhabituelle ou non répétitive. Le bénéfice net, qui est une mesure de performance définie par les PCGR canadiens, fait l’objet d’un rapprochement ci-dessous avec le bénéfice d’exploitation, le bénéfice d’exploitation excluant certains éléments spécifiques ainsi que le bénéfice d’exploitation avant amortissement excluant certains éléments spécifiques. 63 Le tableau suivant rapproche le bénéfice net et le bénéfice net par action avec le bénéfice net excluant les éléments spécifiques et le bénéfice net excluant les éléments spécifiques par action : Pour les années terminées les 31 décembre (en millions de dollars canadiens) Bénéfice net Perte nette générée par les activités abandonnées Part des actionnaires sans contrôle 2010 2009 17 60 1 – 3 (1) (15) (17) Charge d’impôts sur les bénéfices – 23 Perte de change sur la dette à long terme et les instruments financiers 4 45 Gain sur achats de billets subordonnés – (14) Part des résultats des compagnies satellites Perte sur refinancement de la dette à long terme 3 17 Frais de financement 109 101 Bénéfice d’exploitation 122 214 8 1 Éléments spécifiques Perte sur cession et autres Perte de valeur 49 46 Coûts de fermeture et de restructuration 1 12 Perte (gain) non réalisé sur instruments financiers 6 (26) 64 33 Bénéfice d’exploitation excluant les éléments spécifiques 186 247 Amortissement 212 218 Bénéfice d’exploitation avant amortissement — excluant les éléments spécifiques 398 465 Le tableau suivant rapproche la marge brute d’autofinancement (ajustée) avec la marge brute d’autofinancement (ajustée) excluant les éléments spécifiques : Bénéfice net (perte nette) Pour les années terminées les 31 décembre (en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Selon les PCGR Bénéfice net (perte nette) par action 1 2010 2009 17 60 0,18$ 2010 2009 0,61$ Éléments spécifiques Perte nette générée par les activités abandonnées 1 – 0,01$ – Perte sur cession et autres 8 1 0,06$ – Perte de valeur 49 46 0,38$ 0,35$ Coûts de fermeture et de restructuration 1 12 0,01$ 0,09$ Perte (gain) non réalisé sur instruments financiers 6 (26) 0,06$ (0,19)$ Perte sur refinancement de la dette à long terme 3 17 0,02$ 0,11$ Gain sur achats de billets subordonnés – (14) – (0,13)$ Perte de change sur la dette à long terme et instruments financiers Part des résultats des compagnies satellites Ajustement du taux statutaire d’impôt Effet d’impôt sur les éléments spécifiques Excluant les éléments spécifiques 1 Les 64 4 45 (9) (5) – (6) (17) (20) 0,03$ 0,40$ (0,10)$ (0,05)$ – (0,06)$ 46 50 0,47$ 0,52$ 63 110 0,65$ 1,13$ éléments spécifiques par action ordinaire sont calculés sur une base après impôt. Cascades – analyse par la direction Le tableau suivant rapproche la marge brute d’autofinancement (ajusté) avec la marge brute d’autofinancement (ajusté) excluant les éléments spécifiques : Pour les exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars canadiens) 2010 2009 Flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation 232 357 Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement Marge brute d’autofinancement (ajustée) 17 (52) 249 305 Éléments spécifiques, net des impôts exigibles Perte sur cession et autres 7 1 Perte sur le refinancement de la dette à long terme 3 13 Coûts de fermeture et de restructuration 1 8 260 327 Excluant les éléments spécifiques Le tableau suivant rapproche les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation avec le bénéfice d’exploitation et le bénéfice d’exploitation avant amortissement : Pour les exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars canadiens) 2010 2009 Flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation 232 357 17 (52) Amortissement (212) (218) Impôts exigibles 28 30 109 101 Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement Frais de financement Perte sur refinancement de la dette à long terme 3 13 (1) (1) (49) (50) (6) 26 1 8 Bénéfice d’exploitation 122 214 Amortissement 212 218 Bénéfice d’exploitation avant amortissement 334 432 Perte sur cession et autres Perte de valeur et autres frais de restructuration Gain (perte) non réalisé sur instruments financiers Autres ajustements hors caisse Cascades – analyse par la direction 65 Rapport de la direction aux actionnaires de Cascades inc. Le 14 mars 2011 Les états financiers consolidés ci-joints sont la responsabilité de la direction de Cascades inc. et ont été examinés par le comité de vérification et approuvés par le conseil d’administration. Les états financiers consolidés ont été préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus au Canada et comprennent des montants fondés sur des hypothèses posées par la direction ainsi que sur le jugement de celle-ci. La direction est aussi responsable de tous les autres renseignements contenus dans le rapport annuel afin de s’assurer de leur concordance avec les états financiers consolidés et les activités de la Compagnie. La direction de la Compagnie est responsable de l’élaboration, de l’établissement et du maintien des procédures et des contrôles internes appropriés relatifs à l’information financière afin de s’assurer que les états financiers destinés au public sont présentés de manière fidèle, conformément aux principes comptables généralement reconnus. Ces systèmes de contrôle interne visent à fournir une assurance raisonnable quant à la fiabilité de l’information financière et à la protection des éléments d’actif. Les vérificateurs externes et internes ont libre accès au comité de vérification, composé d’administrateurs externes indépendants. Le comité de vérification, qui rencontre régulièrement au cours de l’exercice les membres de la direction financière de même que les vérificateurs externes et internes, examine les états financiers consolidés et recommande leur approbation au conseil d’administration. Les états financiers consolidés ci-joints ont été vérifiés par PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l. vérificateurs externes, dont le rapport figure ci-après. alain LemaireAllan Hogg Le président et chef de la direction,Le vice-président et chef de la direction financière, Kingsey Falls, Canada Kingsey Falls, Canada Rapport de l’auditeur indépendant aux actionnaires de Cascades inc. Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de Cascades inc. et de ses filiales, qui comprennent les bilans consolidés aux 31 décembre 2010 et 2009, et les états consolidés des résultats, du résultat étendu, des capitaux propres et des flux de trésorerie pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans close le 31 décembre 2010 ainsi que les notes annexes incluant un résumé des principales méthodes comptables. Responsabilité de la direction à l’égard des états financiers consolidés La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation d’états financiers consolidés exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Responsabilité de l’auditeur Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers consolidés, sur la base de nos audits. Nous avons effectué nos audits selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de déontologie et que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, et notamment de son évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en considération le contrôle interne de l’entité portant sur la préparation et la présentation fidèle des états financiers consolidés afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de l’entité. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers consolidés. Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus au cours de nos audits sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit. Opinion À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de Cascades inc. et de ses filiales aux 31 décembre 2010 et 2009 ainsi que de leurs résultats d’exploitation et de leurs flux de trésorerie pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans close le 31 décembre 2010, conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada. 1 Montréal, Canada Le 14 mars 2011 1Permis 66 de comptable agréé auditeur n° 19653 Cascades – rapport de la direction et de l’auditeur indépendant Bilans consolidés Aux 31 décembre 2010 et 2009 (en millions de dollars canadiens) Note 2010 2009 Actif Actif à court terme Trésorerie et équivalents de trésorerie Comptes débiteurs Impôts débiteurs Stocks 6 Actif d’impôts futurs Immobilisations corporelles 7 10 19 561 524 21 13 534 520 7 6 1 133 1 082 1 777 1 912 Actifs incorporels 8 (a) 150 165 Autres actifs 8 (a) 350 317 Écarts d’acquisition 8 (b) 314 316 3 724 3 792 64 83 Passif et capitaux propres Passif à court terme Emprunts et avances bancaires Comptes créditeurs et charges à payer 569 498 Impôts créditeurs 4 1 Passif d’impôts futurs 5 6 10 Partie à court terme de la dette à long terme 9 12 654 598 Dette à long terme 9 1 383 1 459 10 234 207 172 203 2 443 2 467 496 499 Autres passifs Passif d’impôts futurs Éventualités et engagements 17 Capitaux propres des actionnaires Capital-actions 11 (b) Surplus d’apport Bénéfices non répartis Cumul des autres éléments du résultat étendu Part des actionnaires sans contrôle Capitaux propres totaux 19 (a) 14 14 701 700 46 91 1 257 1 304 24 21 1 281 1 325 3 724 3 792 Les notes afférentes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. Approuvé par le Conseil, alain Lemaire robert chevrier AdministrateurAdministrateur Cascades – états financiers consolidés 67 Résultats consolidés Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action et les nombres d’actions) Note Ventes 2010 2009 2008 3 959 3 877 4 017 Coût des produits vendus et charges Coût des produits vendus (excluant l’amortissement) 3 173 2 991 3 323 Amortissement 212 218 213 Frais de vente et d’administration 395 413 389 Pertes sur cession et autres Perte de valeur et autres frais de restructuration Perte (gain) sur instruments financiers 12 13 (a) 18.4 (a) Bénéfice d’exploitation Frais de financement 15 (c) 8 1 5 50 58 43 (1) (18) 28 3 837 3 663 122 214 16 109 101 102 4 001 Perte sur le refinancement de la dette à long terme 3 17 – Gain sur achat de billets subordonnés – (14) (2) Perte de change sur dette à long terme et sur instruments financiers 4 45 26 6 65 (110) – 23 (32) (15) (17) (8) 21 59 (70) Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices 14 Part des résultats des compagnies satellites Bénéfice net (perte nette) des activités poursuivies incluant la part des actionnaires sans contrôle de l’exercice Bénéfice net (perte nette) généré par les activités abandonnées 4 Bénéfice net (perte nette) incluant la part des actionnaires sans contrôle de l’exercice (1) – 18 20 59 (52) 3 (1) 2 17 60 (54) 0,18 0,61 (0,73) 0,18 0,60 (0,73) De base 0,18 0,61 (0,55) Dilué 0,18 0,60 (0,55) 96 807 032 97 656 412 Moins : Part du bénéfice net (perte nette) des actionnaires sans contrôle Bénéfice net (perte nette) de l’exercice attribuable aux actionnaires Bénéfice net (perte nette) des activités poursuivies par action ordinaire De base Dilué Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice 11 (g) 98 804 536 Les notes afférentes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. 68 Cascades – états financiers consolidés Résultats étendus (pertes) consolidés Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) 2010 2009 2008 20 59 (52) Variation des écarts de conversion cumulés des filiales étrangères autonomes (53) (128) 176 Variation des écarts de conversion cumulés relative aux activités de couverture des investissements nets 28 87 17 Recouvrement d’impôts (4) (12) (3) – 87 (88) (1) Bénéfice net (perte nette) incluant la part des actionnaires sans contrôle pour l’exercice Autres éléments du résultat étendu (perte) Écarts de conversion Couverture de flux de trésorerie Variation de la juste valeur des contrats de change à terme Variation de la juste valeur des contrats de swap de taux d’intérêt Variation de la juste valeur des instruments dérivés de marchandises Charge (recouvrement) d’impôts Résultat étendu (perte) incluant la part des actionnaires sans contrôle pour l’exercice Moins : Résultats étendus (perte) des actionnaires sans contrôle pour l’exercice Résultats étendus (perte) attribuables aux actionnaires pour l’exercice (1) – (23) (2) 3 8 (26) 24 (45) 6 128 (25) 65 76 3 (1) 2 (28) 66 74 Les notes afférentes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. Cascades – états financiers consolidés 69 Capitaux propres consolidés 2010 Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) Note Solde au début de l’exercice Capitalactions Surplus d’apport Bénéfices non répartis Cumul des autres éléments du résultat étendu Capitaux propres totaux des actionnaires Part des actionnaires sans contrôle Capitaux propres totaux 499 14 700 91 1 304 21 1 325 Bénéfice net de l’exercice – – 17 – 17 3 20 Autres éléments du résultat étendu (perte) – – – (45) (45) – (45) Dividendes – – (16) – (16) – (16) Ajustement relatif aux options d’achat d’actions – 1 – – 1 – 1 Rachat d’actions ordinaires 11 (c) Solde à la fin de l’exercice (3) (1) 496 14 – – 701 46 1 257 (4) – Capitaux propres totaux des actionnaires Part des actionnaires sans contrôle Capitaux propres totaux 22 1 278 24 (4) 1 281 2009 Note Solde au début de l’exercice Capitalactions Surplus d’apport Bénéfices non répartis Cumul des autres éléments du résultat étendu 506 9 656 85 1 256 Bénéfice net (perte nette) de l’exercice – – 60 – 60 (1) Autres éléments du résultat étendu – – – 6 6 – 6 Dividendes – – – (16) – (16) Ajustement relatif aux options d’achat d’actions – 2 – 2 – 2 Rachat d’actions ordinaires 11 (c) Solde à la fin de l’exercice (7) 499 (16) – (4) – 59 3 – – 14 700 91 1 304 Capitaux propres totaux des actionnaires Part des actionnaires sans contrôle Capitaux propres totaux 1 201 25 1 226 21 (4) 1 325 2008 Note Solde au début de l’exercice Capitalactions Surplus d’apport Bénéfices non répartis Cumul des autres éléments du résultat étendu (43) 509 8 727 Bénéfice net (perte nette) de l’exercice – – (54) Autres éléments du résultat étendu – – Dividendes – – Ajustement relatif aux options d’achat d’actions – 1 (3) Rachat d’actions ordinaires Dividende payé aux actionnaires sans contrôle Solde à la fin de l’exercice 11 (c) – – 2 (52) 128 – 128 – (16) – (16) – – 1 – 1 – (1) – (4) – (4) – – – – – (5) (5) 506 9 656 85 1 256 (16) 128 (54) 22 1 278 Les notes afférentes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. 70 Cascades – états financiers consolidés Flux de trésorerie consolidés Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) Activités d’exploitation des activités poursuivies Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires de l’exercice Perte nette (bénéfice net) générée par les activités abandonnées Bénéfice net (perte nette) des activités poursuivies Ajustements pour Amortissement Pertes sur cession et autres Perte de valeur et autres frais de restructuration Perte (gain) non réalisé sur instruments financiers Perte sur le refinancement de la dette à long terme Gain sur achat de billets subordonnés Perte de change sur dette à long terme et sur instruments financiers Impôts futurs Part des résultats des compagnies satellites Part des actionnaires sans contrôle Règlement anticipé de contrats de gaz naturel Autres Note 4 2010 2009 17 60 (54) 1 – (18) 18 60 (72) 212 218 213 1 1 5 49 50 16 6 (26) 27 – 4 – – (14) (2) 4 45 26 (28) (7) (52) (11) (17) (8) 3 (1) 2 – – 11 (5) 249 Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement Activités d’investissement des activités poursuivies Acquisitions d’immobilisations corporelles Augmentation des autres actifs Acquisitions d’entreprises et trésorerie d’une coentreprise Activités de financement des activités poursuivies Emprunts et avances bancaires Évolution des crédits bancaires rotatifs Émission de billets subordonnés, déduction faite des frais afférents Achat de billets subordonnés Augmentation des autres dettes à long terme Versements sur les autres dettes à long terme Règlement anticipé de contrats de change à terme Dividende payé aux actionnaires sans contrôle Rachat d’actions ordinaires Dividendes Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie des activités poursuivies au cours de l’exercice Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie des activités abandonnées incluant le produit de cession Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie au cours de l’exercice Écarts de conversion sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l’exercice Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice 15 (a) 5 (11) 155 (17) 52 (31) 357 124 (131) (171) (179) (37) (17) (4) (3) (69) (171) (257) 5 (178) (16) (18) 20 243 (250) (149) – 1 (109) 4 (8) 305 232 (165) 11 (c) 2008 955 – (779) (2) 27 2 (12) (5) – 8 – – (4) (4) (4) (16) (16) (16) (66) (89) (9) (5) 11 (63) (3) (3) 50 (8) 8 (13) (1) – 150 (5) (1) 19 11 25 10 19 11 Les notes afférentes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. Cascades – états financiers consolidés 71 Informations sectorielles La Compagnie exerce ses activités dans les quatre secteurs suivants : carton plat, cartons-caisses, produits spécialisés (formant le groupe des produits d’emballage) et papiers tissu. La Compagnie évalue la performance de ses secteurs d’activité en se basant sur leur bénéfice d’exploitation avant amortissement, qui n’est pas une mesure de performance définie par les principes comptables généralement reconnus (les « PCGR ») du Canada. Cependant, la direction utilise cette mesure afin d’évaluer la performance opérationnelle de ses secteurs. Les résultats de chaque secteur d’activité sont présentés sur les mêmes bases que ceux de la Compagnie. Les opérations intersectorielles sont comptabilisées sur les mêmes bases que les ventes à des clients externes, à savoir la juste valeur marchande. En 2010, la Compagnie a modifié la présentation de l’information divulguée pour son secteur d’exploitation des Produits Spécialisés afin qu’elle reflète l’information telle qu’elle est analysée par la direction. Le secteur d’exploitation des Produits Spécialisés est subdivisé en quatre sous-secteurs : Emballage industriel, Emballage produits de consommation, Papiers spécialisés et Récupération et recyclage. La Compagnie a reclassé les éléments correspondants au secteur des Produits Spécialisés des périodes précédentes en fonction de la présentation adoptée. Les ventes de la Compagnie réparties par secteur d’activité isolable se détaillent comme suit : Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) Ventes 2010 2009 2008 Fabrication 727 706 743 Transformation 633 692 677 Ventes inter-secteurs (85) (85) (97) Produits d’emballage Carton plat 1 275 1 313 1 323 584 517 615 Cartons-caisses Fabrication Transformation Ventes inter-secteurs 839 856 921 (337) (311) (333) 1 086 1 062 1 203 195 184 211 Produits spécialisés Emballage industriel Emballage de consommation 77 82 79 Papiers spécialisés 301 312 316 Récupération et recyclage 318 199 269 Ventes inter-secteurs Ventes inter-secteurs (11) (8) (15) 880 769 860 (115) (67) (100) 3 126 3 077 3 286 858 840 787 (25) (40) Papiers tissu Fabrication et transformation Ventes inter-secteurs et autres Total 72 3 959 3 877 (56) 4 017 Cascades – information sectorielle Le bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement de la Compagnie réparti par secteur d’activité isolable se détaille comme suit : Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) Bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement 2010 2009 2008 32 48 (40) Produits d’emballage Carton plat Fabrication Transformation 58 59 50 (13) (40) (13) 77 67 (3) Fabrication 49 91 57 Transformation 82 56 53 3 (2) Autres Cartons-caisses Autres 134 (7) 145 103 25 20 23 6 11 8 Papiers spécialisés 14 37 11 Récupération et recyclage 26 6 22 Produits spécialisés Emballage industriel Emballage de consommation Autres (1) – – 70 74 64 281 286 164 84 153 Papiers tissu Fabrication et transformation 89 Corporatif (31) Bénéfice d’exploitation avant amortissement 334 432 229 Carton plat (59) (75) (72) Cartons-caisses (71) (63) (63) Produits spécialisés (34) (34) (33) Papiers tissu (41) (37) (35) (7) (9) (10) (212) (218) (213) 122 214 16 (7) (24) Amortissement Corporatif et éliminations Bénéfice d’exploitation Cascades – information sectorielle 73 Informations sectorielles (suite) Les nouvelles immobilisations corporelles de la Compagnie réparties par secteur d’activité isolable se détaillent comme suit : Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) Produits d’emballage Carton plat Fabrication Transformation Cartons-caisses Fabrication Transformation Produits spécialisés Emballage industriel Emballage de consommation Papiers spécialisés Récupération et recyclage Papiers tissu Fabrication et transformation Corporatif Acquisitions totales Disposition d’immobilisations corporelles Acquisition en vertu de contrat de location-acquisition Nouvelles immobilisations corporelles 2010 2009 2008 18 30 21 16 29 36 34 59 57 15 15 17 16 16 21 31 31 38 2 1 4 5 4 1 15 12 9 9 16 27 31 33 41 96 123 136 36 33 37 17 20 8 149 176 181 (7) (6) (4) – – 170 176 138 Acquisitions d’immobilisations corporelles incluses dans les comptes créditeurs Début de l’exercice Fin de l’exercice Total des activités d’investissement (5) 13 14 17 (20) (13) (14) 131 171 179 Les actifs identifiables de la Compagnie répartis par secteur d’activité isolable se détaillent comme suit : Aux 31 décembre 2010 et 2009 (en millions de dollars canadiens) Produits d’emballage Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés Papiers tissu Corporatif Éliminations intersectorielles Actifs identifiables 2010 888 932 1 298 1 343 598 584 2 784 2 859 600 619 178 167 (31) 3 531 Investissements 1 Total 2009 (20) 3 625 193 167 3 724 3 792 1Les investissements incluent les placements dans des compagnies satellites, les effets à recevoir, les autres placements, le projet en développement et les placements en actions détenus à des fins de transaction. 74 Cascades – information sectorielle La répartition par secteur géographique se détaille comme suit : Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens) 2010 2009 2008 1 519 1 454 1 479 530 493 552 Ventes Établissements situés au Canada Ventes intérieures Ventes aux États-Unis Ventes outre-mer 49 40 60 2 098 1 987 2 091 Ventes intérieures 1 205 1 283 1 260 Ventes au Canada 75 58 77 Établissements situés aux États-Unis Ventes outre-mer 2 2 2 1 282 1 343 1 339 512 497 537 67 50 50 579 547 587 3 959 3 877 4 017 2010 2009 1 164 1 198 États-Unis 442 499 Autres pays 171 215 1 777 1 912 2010 2009 358 364 88 97 Établissements situés dans d’autres pays Ventes en Europe Ventes à d’autres pays Total Aux 31 décembre 2010 et 2009 (en millions de dollars canadiens) Immobilisations corporelles Canada Total Aux 31 décembre 2010 et 2009 (en millions de dollars canadiens) Écarts d’acquisition, listes et relations avec des clients et autres actifs incorporels à durée de vie limitée Canada États-Unis Autres pays Total Cascades – information sectorielle 18 20 464 481 75 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action et par option ainsi que le nombre d’actions et d’options) Note 1 Principales conventions comptables Mode de présentation Les présents états financiers consolidés ont été préparés selon les PCGR du Canada et ils incluent les principales conventions comptables suivantes : Périmètre de consolidation Les présents états financiers consolidés comprennent les comptes de la Compagnie et de ses filiales. Ils comprennent également la part des comptes de ses coentreprises, comptabilisés selon la méthode de la consolidation proportionnelle. Les placements dans des compagnies satellites sont comptabilisés à leur valeur de consolidation. La Compagnie identifie également les entités à détenteurs de droits variables dans lesquelles elle détient une participation afin de déterminer si elle en est le principal bénéficiaire. Si tel est le cas, elle est alors tenue de consolider ces entités. Une entité à détenteurs de droits variables est définie comme une entité qui ne peut financer ses activités sans aide extérieure ou comme une entité dans laquelle les détenteurs des investissements en instruments de capitaux propres qui possèdent une majorité des droits de vote ne sont pas tenus d’assumer les pertes futures et n’ont pas le droit de recevoir les rendements futurs. Utilisation d’estimations La préparation d’états financiers selon les PCGR du Canada requiert l’utilisation de certaines estimations ayant une incidence sur les actifs et les passifs inscrits aux états financiers, sur la présentation des éventualités à la date du bilan ainsi que sur les postes de revenus et de charges pour les exercices présentés. La direction réévalue régulièrement, en fonction des informations disponibles, ses estimations, incluant celles relatives aux coûts environnementaux, à la durée de vie utile des immobilisations corporelles, à la dépréciation des actifs à long terme et aux écarts d’acquisition ainsi qu’aux avantages sociaux futurs, au recouvrement des comptes débiteurs, à la juste valeur des instruments financiers, aux éventualités, aux impôts et aux provisions pour moins-value y afférentes. Les résultats réels pourraient être différents de ces estimations. Lorsque des ajustements sont nécessaires, ils sont portés aux résultats lorsqu’ils sont connus. Constatation des produits La Compagnie comptabilise ses produits, lesquels sont constitués de ventes de marchandises, lorsqu’il y a une preuve évidente qu’une entente est intervenue, que les marchandises ont été livrées, que les risques et les avantages importants inhérents à la propriété sont transférés, que le montant de la vente est établi ou déterminable et que le recouvrement est considéré comme probable. Instruments financiers et couvertures Classement des instruments financiers La catégorie dans laquelle sera classé l’instrument dépend de la raison pour laquelle il a été acquis ou émis, de ses caractéristiques et de sa désignation par la Compagnie. Les normes exigent que les actifs financiers soient classés comme étant détenus à des fins de transaction, disponibles à la vente, détenus jusqu’à leur échéance ou prêts et créances. Les passifs financiers doivent être classés comme étant détenus à des fins de transaction ou autres passifs. Les instruments dérivés sont classés comme étant détenus à des fins de transaction à moins qu’ils ne soient désignés comme faisant partie d’une relation de couverture efficace. Les normes exigent également que tous les actifs et passifs financiers, y compris tous les dérivés, soient évalués à la juste valeur lors de la comptabilisation initiale, à l’exception de certaines opérations entre apparentés, et qu’ils soient par la suite comptabilisés selon leur classement. La Compagnie continue d’utiliser la comptabilisation à la date de règlement pour tous les actifs financiers. Les variations de la juste valeur des actifs acquis entre la date de transaction et la date de règlement sont portées dans les résultats, à l’exception des gains et pertes découlant des actifs financiers disponibles à la vente qui sont constatés dans les autres éléments du résultat étendu. Détenus à des fins de transaction Les instruments financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs et des passifs financiers habituellement acquis ou pris en charge dans le but de dégager un gain des fluctuations à court terme du prix. Ils sont évalués à la juste valeur à la date du bilan. Les intérêts gagnés, les gains et pertes réalisés à la cession ainsi que les gains et pertes non réalisés découlant de la variation de la juste valeur sont inclus dans les résultats consolidés. Détenus jusqu’à leur échéance Les actifs financiers détenus jusqu’à leur échéance sont des actifs financiers non dérivés assortis de paiements déterminés ou déterminables et d’une échéance fixe, mis à part les prêts et créances, que l’entité a l’intention bien arrêtée et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance. Ces actifs financiers sont évalués au coût après amortissement. 76 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés Disponibles à la vente Les actifs financiers disponibles à la vente sont des actifs financiers non dérivés qui sont désignés comme étant disponibles à la vente, ou qui ne sont pas classés dans les prêts et créances, dans les placements détenus jusqu’à leur échéance ou dans les actifs financiers détenus à des fins de transaction. Ils sont évalués à la juste valeur, et les gains et pertes non réalisés sont inclus dans les autres éléments du résultat étendu jusqu’à ce qu’ils se réalisent lorsque le gain ou la perte cumulé est transféré dans l’état consolidé des résultats et compris dans les pertes ou gains sur instruments financiers. Lorsque les pertes découlant de titres disponibles à la vente sont permanentes, le coût de l’actif financier est ramené à sa juste valeur avec comptabilisation de la variation dans les frais de vente et d’administration dans l’état consolidé des résultats. Les titres qui sont classés comme étant disponibles à la vente et dont la valeur de marché n’est pas facile à déterminer sont constatés au coût. Les dividendes et les intérêts créditeurs liés aux instruments disponibles à la vente sont constatés en résultat. Prêts et créances Les prêts et créances sont comptabilisés au coût après amortissement. Autres passifs Les autres passifs sont comptabilisés au coût après amortissement selon la méthode du taux d’intérêt effectif et comprennent tous les passifs qui ne sont pas des dérivés ou qui ont été classés comme étant détenus à des fins de transaction. Dérivés La Compagnie utilise des instruments dérivés pour gérer le risque de change, le risque de marchandises et le risque de taux d’intérêt auxquels elle est exposée. Selon sa politique, elle n’utilise pas d’instruments financiers dérivés à des fins de négociation ou de spéculation. Les dérivés sont évalués à la juste valeur et constatés à titre d’actifs lorsque la juste valeur est positive et à titre de passif dans le cas contraire. La variation de la juste valeur au cours de l’exercice est comptabilisée en résultat à moins que l’instrument ne fasse partie d’une relation de couverture. Dérivés incorporés Les dérivés incorporés dans d’autres instruments ou contrats financiers sont séparés de leur contrat hôte et comptabilisés en tant que dérivé lorsque leurs caractéristiques économiques et les risques qu’ils présentent ne sont pas étroitement liés à ceux que présente le contrat hôte. Les dérivés incorporés sont évalués à la juste valeur avec comptabilisation des variations de la juste valeur en résultat. Coûts de transaction Les coûts de transaction liés aux actifs et aux passifs financiers détenus à des fins de transaction sont passés en charges à mesure qu’ils sont engagés. Les coûts de transaction liés aux actifs financiers détenus jusqu’à leur échéance, aux prêts et créances, et aux autres passifs financiers sont considérés dans la valeur comptable de l’actif et du passif, et sont ensuite amortis sur la durée de vie prévue de l’instrument au moyen de la méthode du taux d’intérêt effectif. Les coûts de transaction liés aux actifs disponibles à la vente sont capitalisés lors de la comptabilisation initiale et amortis aux résultats selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Détermination de la juste valeur La juste valeur d’un instrument financier représente le montant de la contrepartie dont conviendraient des parties compétentes agissant en toute liberté dans des conditions de pleine concurrence. La juste valeur d’un instrument financier lors de la comptabilisation initiale correspond au prix de la transaction, qui représente la juste valeur de la contrepartie versée ou reçue. Après la comptabilisation initiale, la juste valeur des instruments financiers cotés sur un marché actif se fonde sur le cours acheteur des actifs financiers détenus et le cours vendeur des passifs financiers. Lorsque des prix indépendants ne sont pas disponibles, la juste valeur est déterminée à l’aide de techniques d’évaluation qui se fondent sur des données de marché observables. Ces techniques comprennent la comparaison avec des instruments similaires pour lesquels il existe un prix de marché observable, l’analyse des flux de trésorerie actualisés, le recours à des modèles d’évaluation des options et d’autres techniques d’évaluation généralement utilisées par les intervenants sur le marché. Dans le cas de certains dérivés, la juste valeur peut être déterminée en tout ou en partie au moyen de techniques d’évaluation se fondant sur des données de marché non observables ou des prix de transaction. Certains facteurs, notamment l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur, le profil de crédit et des modèles d’incertitude, sont pris en compte, le cas échéant, lorsque les valeurs sont calculées au moyen de techniques d’évaluation. Couverture Lorsque la Compagnie utilise des dérivés dans le cadre de relations de couverture, elle consigne de manière formalisée toutes les relations entre les instruments de couverture et les éléments couverts ainsi que l’objectif et la stratégie de gestion des risques qui l’ont conduite à établir la relation. Ce processus implique l’établissement d’un lien entre les dérivés et les actifs et passifs précis figurant au bilan, des engagements fermes précis ou des opérations prévues. La Compagnie évalue également si les dérivés utilisés dans des opérations de couverture couvrent de façon efficace les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie des éléments couverts. Lorsque les instruments de couverture deviennent inefficaces avant leur échéance ou si la relation de couverture se termine, les gains ou pertes reportés sur ces instruments continuent d’être reportés et constatés en résultat dans la même période que les gains ou pertes correspondants pour l’élément couvert. Les gains et pertes réalisés ultérieurement à la suite de l’évaluation à la valeur de marché sont comptabilisés directement en résultat. Si l’élément couvert cesse d’exister en raison de son échéance, de son expiration, de sa résiliation ou de son exercice, les gains ou pertes reportés sont constatés dans les résultats. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent des espèces en caisse, des soldes bancaires et des placements à court terme liquides, dont l’échéance est égale ou inférieure à trois mois. Comptes débiteurs Les comptes débiteurs sont comptabilisés au coût, déduction faite d’une provision pour mauvaises créances basée sur des prévisions de recouvrement. Les pertes sur les cessions de comptes clients correspondent à la différence entre la valeur comptable des comptes débiteurs cédés et la somme des espèces reçues. Les coûts liés aux ventes de comptes débiteurs sont constatés aux résultats dans la période où la vente survient. Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 77 Note 1 Principales conventions comptables (suite) Stocks Les stocks de produits finis sont évalués au moindre du coût moyen de fabrication et de la valeur de réalisation nette. Les stocks de matières premières et les approvisionnements sont évalués au moindre du coût et du coût de remplacement, et le coût de remplacement peut se révéler être la meilleure mesure disponible de la valeur nette de réalisation. Le coût des matières premières et des approvisionnements est déterminé, respectivement, selon les méthodes du coût moyen et de l’épuisement successif. Immobilisations corporelles et amortissement Les immobilisations corporelles sont inscrites au coût, diminuées de l’amortissement cumulé et des pertes de valeur, y compris les intérêts engagés durant la période de construction de certaines immobilisations corporelles. L’amortissement est pourvu selon la méthode de l’amortissement linéaire, à des taux annuels variant de 3 % à 5 % pour les bâtiments, de 5 % à 10 % pour le matériel et l’outillage et de 15 % à 20 % pour le matériel roulant, compte tenu de la durée d’utilisation de chacune des catégories d’immobilisations corporelles. Subventions et crédits d’impôt à l’investissement Les subventions et les crédits d’impôt à l’investissement sont comptabilisés selon la méthode de la réduction du coût des immobilisations corporelles. Ils sont portés aux résultats en diminution de l’amortissement au même rythme que l’amortissement des immobilisations corporelles auxquelles ils se rapportent. Actifs incorporels Les actifs incorporels sont composés des listes et relations avec les clients, des logiciels d’application et des baux à prix de faveur. Ils sont comptabilisés au coût et amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire. Frais de financement reportés Les frais de financement reportés sont comptabilisés au coût et représentent notamment les frais d’émission du crédit bancaire rotatif qui sont amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la durée de remboursement prévue de la facilité de crédit correspondante. Écarts d’acquisition Les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation sur une base annuelle au 31 décembre, ou plus fréquemment, lorsqu’un événement ou des circonstances indiquent qu’il est plus probable qu’improbable que la juste valeur d’une unité d’affaires soit inférieure à sa valeur comptable et pourrait donc potentiellement faire l’objet d’une baisse de valeur permanente. Cela est accompli principalement en déterminant si la valeur actualisée prévue des flux de trésorerie futurs est supérieure à la valeur comptable nette de l’écart d’acquisition d’une unité d’affaires. Dépréciation d’actifs à long terme Les actifs à long terme font l’objet d’un test de recouvrabilité de valeur lorsqu’un événement ou un changement de situation indique que la valeur comptable de l’actif pourrait ne pas être recouvrée. La recouvrabilité est mesurée en comparant la valeur comptable des actifs à long terme à la valeur estimative des flux de trésorerie générés par l’utilisation de ces actifs. Cette juste valeur est déterminée en utilisant principalement des estimations de flux de trésorerie futurs actualisés qui seront générés par l’utilisation et la cession éventuelle des actifs. Coûts environnementaux Les coûts environnementaux sont passés en charges ou capitalisés, selon les avantages économiques futurs qu’ils procureront. Les coûts engagés dans le but de prévenir d’éventuelles contaminations environnementales sont capitalisés et amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire à des taux annuels variant de 5 % à 10 %. Les coûts liés à une condition existante causée par des exploitations passées, et qui ne contribuent pas aux revenus présents ou futurs, sont passés en charges. Une provision pour coûts environnementaux est inscrite lorsqu’il est probable qu’un passif a été engagé et que les coûts pourraient être déterminés au prix d’un effort raisonnable. Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations Les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations sont constatées à leur juste valeur au cours de la période durant laquelle naît une obligation si une estimation raisonnable peut être obtenue. Les coûts afférents sont capitalisés sur le plan de la valeur comptable de l’actif en question et amortis sur sa durée de vie utile. Le passif est pour sa part évalué sur la base d’un taux d’intérêt sans risque, ajusté en fonction de la cote de crédit de la Compagnie. Avantages sociaux futurs La Compagnie offre des régimes de retraite à prestations déterminées, capitalisés et non capitalisés, des régimes à cotisations déterminées ainsi que des régimes enregistrés d’épargne retraite (« REER ») collectifs, qui prévoient, pour la plupart de ses employés, le paiement de prestations de retraite. Les régimes de retraite à prestations déterminées sont habituellement contributifs et fondés sur le nombre d’années de service et, dans la plupart des cas, selon la moyenne de la rémunération de fin de carrière. Les prestations de retraite feront l’objet, dans quelques cas seulement, d’une majoration partielle en fonction de l’inflation. La Compagnie offre aussi des régimes d’avantages sociaux complémentaires de retraite et d’autres avantages postérieurs à l’emploi tels que des indemnités à la retraite et des régimes collectifs d’assurance-vie et de soins médicaux et dentaires. Ces avantages autres que les régimes de retraite ne sont toutefois pas capitalisés. En outre, les régimes de soins médicaux et dentaires sont éliminés progressivement lors de la retraite et ne sont plus offerts à la majorité des nouveaux employés et aux employés ne répondant pas à certains critères. Le coût des prestations de retraite et des avantages complémentaires de retraite gagnés par les employés est établi par calculs actuariels selon la méthode de répartition des prestations au prorata des années de service, à partir des hypothèses les plus probables de la direction concernant le rendement prévu des placements, la progression des salaires, l’âge de départ à la retraite des employés et les coûts prévus de soins de santé. L’obligation au titre des prestations constituées est évaluée en utilisant les taux d’intérêt du marché à la date d’évaluation. 78 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés Aux fins de calcul du rendement prévu des actifs, ces actifs sont évalués à leur juste valeur. Le coût des services passés découlant d’une modification apportée aux régimes est amorti selon la méthode linéaire sur la durée moyenne d’activité du groupe d’employés actifs à la date de la modification. L’excédent du gain actuariel net ou de la perte actuarielle nette sur le plus élevé de a) 10 % de l’obligation au titre des prestations constituées au début de l’exercice ou b) 10 % de la juste valeur des actifs du régime au début de l’exercice est amorti sur la durée résiduelle moyenne d’activité des employés actifs, qui varie de 4 à 25 ans (12 ans, moyenne pondérée pour le fonds de pension et 15 pour les autres plans) en 2010 selon les régimes (de 5 à 25 ans (12 ans, moyenne pondérée pour le fonds de pension et 14 pour les autres plans) en 2009). Lorsque la restructuration d’un régime entraîne à la fois une compression et un règlement des obligations, la compression est comptabilisée avant le règlement. La date de mesure des régimes d’avantages sociaux futurs est le 31 décembre de chaque année. Une évaluation actuarielle est effectuée au moins tous les trois ans. Basés sur le solde des régimes de retraite au 31 décembre 2010, 75 % des plans ont été évalués au 31 décembre 2009 et 10 % au 31 décembre 2008. La portion restante de 15 % sera évaluée en 2011 pour la période terminée le 31 décembre 2010. Impôts sur les bénéfices La Compagnie utilise la méthode du passif fiscal pour la comptabilisation des impôts sur les bénéfices. Selon cette méthode, les impôts futurs sont calculés sur la différence entre les valeurs fiscales et comptables des différents actifs et passifs. Le taux d’imposition en vigueur lorsque ces différences se résorberont est utilisé pour calculer l’impôt futur à la date du bilan. Les actifs d’impôts sont constatés lorsqu’il est plus probable qu’improbable que l’actif sera réalisé. Conversion des devises Opérations conclues en devises étrangères Les opérations libellées en devises autres que la devise de présentation de l’unité d’affaires sont comptabilisées au taux de change en vigueur à la date de l’opération. Les actifs et les passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les gains et les pertes de change non réalisés à la conversion d’autres actifs et passifs monétaires sont pris en compte dans le calcul du bénéfice net de l’exercice. Établissements étrangers Les établissements étrangers de la Compagnie sont définis comme étant autonomes. L’actif et le passif de ces établissements étrangers sont convertis en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les produits et les charges sont convertis au taux de change moyen de l’exercice. Les gains ou les pertes de conversion sont enregistrés dans le cumul des autres éléments du résultat étendu, dans les capitaux propres. Rémunération à base d’actions La Compagnie applique la méthode de la juste valeur pour comptabiliser les attributions d’options d’achat d’actions aux membres de la direction et aux employés cadres. Cette méthode consiste à enregistrer une dépense aux résultats en fonction des conditions de levée des options attribuées. La juste valeur est calculée au moyen du modèle d’évaluation du prix des options Black-Scholes. Ce modèle a été conçu afin d’estimer la juste valeur des options négociées qui ne comportent aucune restriction en matière d’acquisition de droits et qui sont entièrement transférables. Toute contrepartie payée par les employés à la levée des options ainsi que toute rémunération à base d’actions y afférente sont créditées au capital-actions. Résultats par action ordinaire Les résultats par action ordinaire sont calculés en fonction du nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice. Les résultats dilués par action ordinaire sont calculés selon la méthode du rachat d’actions pour déterminer l’effet dilutif des options d’achat d’actions, des instruments convertibles en actions et des instruments comparables, le cas échéant. Selon cette méthode, les instruments qui ont un effet dilutif, soit lorsque le cours moyen de l’action pour la période est supérieur au prix d’exercice ou de levée, sont considérés comme ayant été exercés ou levés au début de la période, et le produit obtenu est considéré comme ayant été utilisé pour racheter des actions ordinaires de la Compagnie au cours moyen de l’action de la période. Chiffres comparatifs Certaines données correspondantes fournies pour l’exercice précédent ont été reclassées en fonction de la présentation adoptée pour l’exercice courant. Note 2 Modifications de conventions comptables Nouvelles normes comptables appliquées 2010 a) Regroupements d’entreprises Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1582, « Regroupements d’entreprises », de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (« ICCA »). Ce chapitre remplace le chapitre 1581, « Regroupements d’entreprises ». Selon la nouvelle norme, dans un regroupement d’entreprises, l’acquéreur doit comptabiliser à la juste valeur la plupart des actifs acquis et des passifs repris, y compris les actifs et passifs éventuels, et doit comptabiliser et évaluer l’écart d’acquisition acquis dans le regroupement d’entreprises ou le gain résultant d’une acquisition. Les frais connexes à l’acquisition doivent être comptabilisés en charges. L’adoption du chapitre 1582 n’a pas affecté de façon significative les états financiers consolidés, mais affectera la comptabilisation des acquisitions subséquentes à la date d’adoption. Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 79 Note 2 Modifications de conventions comptables (suite) b) États financiers consolidés et participation sans contrôle Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1601, « États financiers consolidés » et le chapitre 1602, « Participations sans contrôle » de l’ICCA. Ces deux chapitres remplacent le chapitre 1600, « États financiers consolidés ». Le chapitre 1601, « États financiers consolidés » reprend les lignes directrices du chapitre 1600, sauf en ce qui concerne les participations sans contrôle, qui font l’objet d’un chapitre distinct. Conformément au chapitre 1602, « Participations sans contrôle », la Compagnie doit présenter les participations sans contrôle dans les capitaux propres, séparément des capitaux propres attribuables aux propriétaires de la société mère, et doit comptabiliser les opérations entre une entité et les détenteurs de participations sans contrôle comme des opérations sur capitaux propres. Suite à l’adoption de cette norme, la Compagnie a reclassé des Autres passifs aux Capitaux propres la part des actionnaires sans contrôle pour un montant de 21 M$ dans le bilan consolidé du 31 décembre 2009. De plus, le bénéfice net a fait l’objet d’une attribution entre les actionnaires de la Compagnie et la part des actionnaires sans contrôle dans les résultats consolidés. c) Modifications comptables Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1506, « Modifications comptables », de l’ICCA. Le chapitre 1506 a été modifié afin d’exclure de son champ d’application les changements de méthodes comptables découlant du remplacement complet du référentiel comptable des entreprises. Cette modification n’a pas eu d’impact sur les états financiers consolidés. 2009 d) Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers Le 1er janvier 2009, la Compagnie a adopté le CPN — 173, « Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers », applicable rétroactivement, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures. La note d’orientation exige que le risque de crédit propre à l’entité et le risque de crédit de la contrepartie doivent être pris en compte dans la détermination de la juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers, y compris les instruments financiers dérivés. La Compagnie a évalué que l’adoption de ces recommandations n’a pas eu d’impact significatif. e) Instruments financiers — Informations à fournir En juin 2009, l’ICCA a modifié le chapitre 3862, « Instruments financiers — informations à fournir », afin d’étoffer les obligations d’information sur le risque de liquidité des instruments financiers. La modification inclut également de nouvelles obligations d’information sur les évaluations de la juste valeur des instruments financiers. L’information additionnelle à fournir est incluse à la note 18. Nouvelles normes comptables non encore appliquées f) Instruments financiers — Comptabilisation et évaluation En juin 2009, l’ICCA a modifié le chapitre 3855, « Instruments financiers — comptabilisation et évaluation » afin de clarifier l’application de la méthode du taux d’intérêt effectif par suite de la dépréciation d’un titre de créance. La modification clarifie également quand une option de règlement anticipé incorporé est séparée de son instrument d’emprunt hôte aux fins de la comptabilité. Cette modification entre en vigueur le 1er janvier 2011, date à laquelle les entreprises ouvertes canadiennes auront adopté les IFRS. À l’heure actuelle, la Compagnie n’a pas l’intention d’adopter la modification par anticipation. Note 3 Incertitude relative à la mesure a) Écarts d’acquisition La Compagnie procède annuellement à des tests de dépréciation des écarts d’acquisition au 31 décembre 2010. Ces tests de dépréciation sont effectués en déterminant si la juste valeur d’une unité d’exploitation est supérieure à la valeur comptable de ces actifs nets à la date de mesure. La méthodologie utilisée pour ces tests requiert l’utilisation du jugement et d’estimés de la Compagnie qui sont subjectifs et qui peuvent varier. Afin de déterminer la juste valeur de nos unités d’exploitation, la Compagnie utilise la méthode d’actualisation des flux de trésorerie. Plusieurs hypothèses sont utilisées pour ces tests incluant, en particulier, les niveaux de production, les prix de vente et volume, les coûts des matières premières, les taux de change, le coût moyen pondéré du capital et les investissements en capital. Les prévisions utilisées proviennent de nos budgets et prévisions internes et sont supportées ou dérivées d’informations externes sur notre industrie. La Compagnie est d’avis que ces hypothèses sont raisonnables. Ces hypothèses requièrent un niveau de jugement et de complexité et reflètent les meilleurs estimés de la direction en regard des informations disponibles à la date de mesure. De plus, nos produits sont des produits de commodités qui font en sorte que leurs prix sont de nature volatiles et cycliques. Considérant la sensibilité des hypothèses principales utilisées, il y a une incertitude liée à la mesure puisqu’un changement défavorable d’une hypothèse ou d’une combinaison de celles-ci pourrait résulter en un changement significatif de la valeur comptable des écarts d’acquisition. b) Immobilisations corporelles et actifs intangibles Les immobilisations corporelles et les actifs intangibles (définis comme « actifs à long terme ») font l’objet d’un test de recouvrabilité de valeur lorsqu’un événement ou un changement de situation indique que la valeur comptable de l’actif pourrait ne pas être recouvrée. La recouvrabilité est mesurée en comparant, à la date de mesure, la valeur comptable des actifs à long terme à la valeur estimative non actualisée des flux de trésorerie générés par l’utilisation de ces actifs. Les flux de trésorerie estimés futurs sont basés sur du jugement et pourraient varier. 80 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés Pour les fins des tests effectués, des estimés de flux de trésorerie futurs non actualisés ont été développés à partir de plusieurs hypothèses, en particulier, les niveaux de production, les prix de vente et volume, les coûts des matières premières et les taux de change. Les prévisions utilisées proviennent des budgets et prévisions internes de la direction et sont supportées ou dérivées d’informations externes sur notre industrie. La Compagnie est d’avis que ces hypothèses sont raisonnables. Ces hypothèses requièrent un niveau de jugement et de complexité et reflètent les meilleurs estimés de la direction en regard des informations disponibles à la date de mesure. De plus, les produits sont des commodités qui font en sorte que leurs prix sont de nature volatiles et cycliques. Lors des tests de dépréciation, la Compagnie utilise différentes méthodes pour déterminer les valeurs recouvrables. Lorsqu’ils sont disponibles, la Compagnie utilise des prix de marché. Sinon, la valeur de liquidation ou de récupération est utilisée. En outre, lorsque les tests de dépréciation sont effectués sur un groupe d’actifs, la méthode des flux de trésorerie actualisés est utilisée pour déterminer la valeur recouvrable. Considérant les éléments ci-dessus, il y a une incertitude liée à la mesure puisqu’un changement défavorable d’une hypothèse ou d’une combinaison de ces hypothèses ou d’un changement dans l’utilisation de ces actifs, pourrait résulter en un changement significatif de la valeur comptable des actifs à long terme soumis au test de dépréciation. c) Impôts sur les bénéfices La Compagnie doit évaluer les impôts sur les bénéfices pour chaque territoire où elle exerce ses activités, ce qui inclut la nécessité d’estimer une valeur pour les pertes d’exploitation nettes actuelles, en fonction de l’évaluation par la Compagnie de sa capacité à les utiliser contre du revenu imposable futur avant qu’elles n’expirent. S’il est plus probable qu’improbable que la Compagnie ait la capacité d’utiliser les avantages fiscaux découlant de pertes fiscales, la Compagnie reconnaît ces avantages fiscaux et, en conséquence, cela influerait sur les résultats pour l’exercice correspondant. Note 4 Activités abandonnées a) En 2010, la Compagnie a enregistré une charge de 1 M$ relativement à son usine de papiers fins couchés de Thunder Bay, Ontario, vendue en 2007. De plus, en 2003, la Compagnie a été informée que cette usine faisait l’objet d’une enquête menée par le Commissaire de la concurrence du Canada afin de déterminer s’il y avait collusion entre cette division et ses compétiteurs en vue de diminuer indûment la concurrence entre les marchands de papiers du Canada. Le 9 janvier 2006, la Compagnie a plaidé coupable à la Cour supérieure de l’Ontario relativement à la vente, en Ontario et au Québec, de papier autocopiant en feuilles. À la suite de ce plaidoyer de culpabilité, la Compagnie a consenti à payer un montant total de 12,5 M$ en versements égaux sur une période de six ans et demi. b) En 2008, la Compagnie a vendu son usine de pâte désencrée Greenfield S.A.S. située en France pour une contrepartie de 41 M$ (28 M€). La Compagnie a réalisé un gain de 24 M$ avant impôts sur les bénéfices de 4 M$. La Compagnie a aussi vendu les actifs de Scierie Lemay pour une contrepartie en espèces de 6 M$ et une contrepartie conditionnelle de 2 M$. Aucun bénéfice ou perte n’a résulté de cette transaction. Les informations financières relatives à ces activités abandonnées s’établissent comme suit : 2008 Résultats condensés Ventes Bénéfice d’exploitation Frais de financement Charge d’impôts sur les bénéfices Bénéfice net généré par les activités abandonnées Bénéfice net par action généré par les activités abandonnées 8 22 1 3 18 0,18 Flux de trésorerie condensés Activités d’exploitation Activités d’investissement Activités de financement 2 47 1 50 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 81 Note 5 Acquisitions et cessions d’entreprises a) Acquisition de 2010 Le 10 mars 2010, la Compagnie a acquis les actifs de transformation de papiers tissu de Atlas Paper Bag Company Ltd., située en Ontario, pour une contrepartie en espèces de 3 M$. b) Acquisitions de 2009 Le 31 août 2009, la Compagnie a acquis les actifs de papiers tissu d’Atlantic Packaging Products Ltd., entreprise située en Ontario, pour une contrepartie en espèces de 61 M$. Le 19 juin 2009, la Compagnie a également acquis Yorkshire Paper Corporation, située aux États-Unis, ainsi que les actifs de récupération de Sonoco Recycling, le 1er septembre, pour une contrepartie totale de 1 M$ et 3 M$ respectivement. Le 17 novembre 2009, la Compagnie a fait l’acquisition des actifs de fabrication de carton non couché pour partition de Les Emballages GAB Ltée, située au Québec, pour une contrepartie en espèces est de 4 M$. Ces acquisitions ont été comptabilisées selon la méthode de l’achat pur et simple, et les comptes et les résultats de ces acquisitions ont été inclus dans les états financiers consolidés depuis la date d’acquisition. 2010 Société acquise Atlas Paper Bag Company Ltd. Secteur d’activité Papiers Tissu Immobilisations corporelles 3 Contrepartie totale 3 2009 Comptes débiteurs Sociétés acquises Autres Atlantic Packaging Secteur d’activité Produits spécialisés Papiers tissu Total 1 – 1 Stocks – 5 5 Immobilisations corporelles 3 44 47 Autres actifs – 29 29 Listes et relations avec des clients 5 1 6 9 79 88 Comptes créditeurs et charges à payer Autres passifs (1) (2) (3) – (11) (11) 8 66 74 Moins : Solde du prix d’achat – (5) (5) Contrepartie totale 8 61 69 82 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés Note 6 Stocks 2010 2009 Produits finis 236 244 Matières premières 138 124 Approvisionnements 160 152 534 520 En 2010, la Compagnie a enregistré un ajustement favorable relativement à la valeur de réalisation nette (VRN) de 1 M$ sur les stocks de produits finis (2 M$ défavorable en 2009 ; 3 M$ défavorable en 2008). Aucun ajustement n’a été enregistré sur les stocks de matières premières en 2010 (nul en 2009 ; 1 M$ défavorable en 2008). Aucun ajustement n’a été enregistré sur les stocks d’approvisionnements en 2010 (1 M$ défavorable en 2009 ; 3 M$ défavorable en 2008). Au 31 décembre 2010, la valeur des stocks évalués à la VRN est de 13 M$ pour les produits finis, 1 M$ pour les matières premières et 2 M$ pour les stocks d’approvisionnements (15 M$, 1 M$ et 2 M$ en 2009 respectivement). En 2010, des coûts de production de 3 187 M$ étaient inclus dans le coût des produits vendus (2 931 M$ en 2009 ; 3 348 M$ en 2008). Note 7 Immobilisations corporelles 2010 Terrains Bâtiments Matériel et outillage Matériel roulant Pièces de rechange Autres Coût Amortissement cumulé Montant net 92 – 92 2009 Coût Amortissement cumulé Montant net 96 – 96 567 206 361 555 179 376 2 768 1 588 1 180 2 743 1 447 1 296 68 51 17 64 48 16 8 3 5 9 2 7 304 182 122 282 161 121 3 807 2 030 1 777 3 749 1 837 1 912 Les autres immobilisations corporelles incluent du matériel et de l’outillage en cours d’installation ayant une valeur comptable de 58 M$ (42 M$ en 2009), des dépôts pour l’achat de matériel et outillage s’élevant à 7 M$ (6 M$ en 2009) et des propriétés, du matériel et de l’outillage temporairement inutilisés d’une valeur comptable nette de 54 M$ (64 M$ en 2009). L’amortissement des immobilisations corporelles s’élève à 191 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (201 M$ en 2009 ; 200 M$ en 2008). Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 83 Note 8 Actifs incorporels, autres actifs et écarts d’acquisition a) Les actifs incorporels et les autres actifs se détaillent de la façon suivante : 2010 Coût Amortissement cumulé Montant net 157 47 110 2009 Coût Amortissement cumulé Montant net 160 36 124 Actifs incorporels Listes et relations avec des clients Actifs incorporels à durée de vie limitée 60 20 40 49 8 41 217 67 150 209 44 165 2010 2009 156 148 Effets à recevoir 5 9 Autres placements 9 7 21 – Placements en actions détenus à des fins de transaction 2 3 Frais de financement reportés 4 7 34 29 Note Placements dans des compagnies satellites 1 Projet en développement 2 Avantage fiscal lié au crédit d’impôt à l’investissement Avantages sociaux futurs 16 (b) Juste valeur des instruments financiers dérivés Autres Moins : Partie à court terme incluse dans les comptes débiteurs Total des autres actifs 103 97 14 19 13 12 361 331 11 14 350 317 1Les placements dans des compagnies satellites incluent une participation de 35 % dans la société Boralex inc. pour une valeur nette comptable de 118 M$ et une juste valeur marchande de 107 M$ (114 M$ et 125 M$ en 2009 respectivement). En 2010, la quote-part de la Compagnie des résultats de Boralex inclut un montant de 8 M$ relatif à un gain réalisé par Boralex suite à l’acquisition du Fonds de revenu Boralex énergie. En 2009, la quote-part de la Compagnie des résultats de Boralex inclut un gain net sur dilution de 4 M$ et une perte de valeur nette de 1 M$. 2Le projet en développement est comptabilisé au coût et comprend principalement les frais de consultation, les dépôts sur immobilisations corporelles et les achats de matériel liés au projet. La Compagnie capitalise les coûts d’un projet lorsqu’il est plus probable qu’improbable que le projet sera terminé. Si cette possibilité diminue par la suite, les coûts capitalisés liés au projet sont passés en charge. b) La variation des écarts d’acquisition se détaille comme suit : 2010 Produits d’emballage Carton plat Cartons-caisses Valeur comptable des écarts d’acquisition au début de l’exercice 22 268 Écarts de conversion et autres (1) Valeur comptable des écarts d’acquisition à la fin de l’exercice 21 (1) 267 Produits spécialisés 16 – Sous-total Papiers tissu Total 306 10 316 (2) 16 304 – 10 (2) 314 2009 Produits d’emballage 84 Carton plat Cartons-caisses Valeur comptable des écarts d’acquisition au début de l’exercice 25 270 Écarts de conversion et autres (3) Valeur comptable des écarts d’acquisition à la fin de l’exercice 22 (2) 268 Produits spécialisés 16 – 16 Sous-total Papiers tissu Total 311 10 321 (5) 306 – 10 (5) 316 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés c) L’amortissement des actifs incorporels et des autres actifs, incluant l’amortissement des frais de financement reportés, représente un montant de 25 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (19 M$ en 2009, 14 M$ en 2008). L’amortissement des frais de financement reportés est présenté dans les frais de financement. Moyenne pondérée de la période d’amortissement (en nombre d’années) Période d’amortissement Actifs incorporels Listes et relations avec des clients Entre 2 et 30 ans 16 Actifs incorporels à durée de vie limitée Entre 2 et 20 ans 8 Sur la durée de remboursement de la facilité de crédit correspondante 4 Entre 2 et 20 ans 6 Frais de financement reportés Autres Note 9 Dette à long terme Note 2010 2015 (a) 394 159 – (a) – 100 Billets subordonnés de 9 M$ US (116 M$ US en 2009), portant intérêt au taux de 7,25 % 2013 (b), (c) 9 122 Billets subordonnés de 9 M$ US (61 M$ US en 2009), portant intérêt au taux de 6,75 % 2013 (c) 9 63 Billets subordonnés de 200 M$, portant intérêt au taux de 7,75 % 2016 (c) 198 197 Billets subordonnés de 500 M$ US, portant intérêt au taux de 7,75 % 2017 (c) 491 516 Billets subordonnés de 250 M$ US, portant intérêt au taux de 7,875 % 2020 (c) 245 257 Autres emprunts de filiales (f) 14 33 Autres emprunts sans recours contre la Compagnie (f) Échéance Crédit bancaire rotatif, portant intérêt à un taux moyen pondéré de 4,01 % au 31 décembre 2010 de 345 M$ ; – $ US et 37 M€ (59 M$ ; 53 M$ US et 30 M€ en 2009) Crédit bancaire à terme, remboursé pendant l’année Moins les frais de financement non amortis Total de la dette à long terme 2009 55 42 1 415 1 489 20 20 1 395 1 469 2 6 Moins : Partie à court terme des emprunts de filiales Partie à court terme des emprunts sans recours contre la Compagnie 10 4 12 10 1 383 1 459 a) Le 30 décembre 2010, la Compagnie a remboursé son crédit bancaire à terme de 100 M$ et conséquemment, celui-ci a été annulé par les prêteurs. Le 10 février 2011, la Compagnie a obtenu un accord pour amender, et prolonger jusqu’au 10 février 2015, son crédit bancaire rotatif de 750 M$. Selon les termes de l’amendement, les clauses financières restrictives soit le ratio maximum de la dette sur la capitalisation de 65 % de même que le ratio minimal de couverture des intérêts de 2,25x demeurent inchangées. Toutefois, le taux d’intérêt applicable aux emprunts en cours a été réduit de 2,750 % à 2,125 %. Au 31 décembre 2010, des comptes débiteurs et des stocks pour un montant total d’environ 736 M$ (729 M$ en 2009) ainsi que des immobilisations corporelles pour un montant total d’environ 250 M$ (197 M$ en 2009) étaient portés en garantie du crédit bancaire rotatif de la Compagnie. Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 85 Note 9 Dette à long terme (suite) b) En 2009, la Compagnie a procédé à l’achat de billets subordonnés portant intérêts à 7,25 % et ayant une valeur nominale de 26 M$ US pour une contrepartie de 15 M$ US (18 M$). Ces billets n’ont pas été annulés. Le gain résultant de la différence entre la valeur nominale et le montant payé a été enregistré aux résultats. c) Le 19 novembre 2009, la Compagnie a émis des billets subordonnés de 7,75 % d’un capital global de 500 M$ US échéant en 2017 et des billets subordonnés de 7,75 % d’un capital global de 200 M$ échéant en 2016. Les billets libellés en dollars américains ont été émis à un prix correspondant à 98,534 % de leur capital, et les billets libellés en dollars canadiens, à un prix correspondant à 98,670 % de leur capital résultant en un taux effectif de 8 %. Le 9 décembre 2009, la Compagnie a également émis des billets subordonnés de 7,875 % d’un capital global de 250 M$ US échéant en 2020, à un prix correspondant à 98,293 % de leur capital représentant un taux d’intérêt effectif de 8,125 %. La Compagnie a affecté le produit brut tiré du placement des billets au financement du rachat de ses billets subordonnés en circulation échéant en 2013. La Compagnie a utilisé le solde pour payer les frais engagés dans le cadre du financement et de l’offre publique de rachat et au remboursement de la tranche renouvelable de sa facilité de crédit. En 2009, la Compagnie a racheté un total de 530 M$ US (559 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 189 M$ US (203 M$) de billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013, pour une contrepartie de 732 M$ US (775 M$) incluant une prime de 13 M$ US (13 M$). Des montants de 116 M$ US (122 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 61 M$ US (63 M$) de billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013 étaient toujours en circulation au 31 décembre 2009. En 2010, la Compagnie a racheté un total de 107 M$ US (111 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 52 M$ US (54 M$) de billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013 pour une contrepartie de 162 M$ US (168 M$) incluant une prime de 3 M$ US (3 M$). Des montants de 9 M$ US (9 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 9 M$ US (9 M$) de billets subordonnées de 6,75 % échéant en 2013 étaient toujours en circulation au 31 décembre 2010. d) Au 31 décembre 2010, la dette à long terme incluait des montants libellés en devises de 763 M$ US et 64 M€ (974 M$ US et 55 M€ au 31 décembre 2009). e) Le montant global estimatif du remboursement de la dette à long terme pour chacun des prochains exercices est de : Exercices se terminant les 31 décembre 2011 12 2012 23 2013 27 2014 8 2015 404 Par la suite 941 f) En 2009, une filiale détenue à 73 % a procédé à la mise en place d’un financement à long terme pour ses activités et a remboursé le prêt temporaire mis à sa disposition par la Compagnie en 2008. Au cours du deuxième trimestre de 2009, la Compagnie a donné une garantie limitée pour ce financement à long terme d’un montant maximal de 10 M$. Cette garantie a été annulée au cours du quatrième trimestre de 2010. Note 10 Autres passifs Note 2010 2009 Avantages sociaux futurs 16 (b) 125 121 Juste valeur des passifs financiers dérivés 18.3 Autres Moins : Partie à court terme incluse dans les comptes créditeurs et charges à payer Total des autres passifs 86 95 60 28 34 248 215 14 8 234 207 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés Note 11 Capital-actions a) Gestion du risque lié au capital Le capital se définit comme les dettes à long terme, les emprunts et avances bancaires moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie, et les capitaux propres des actionnaires qui incluent le capital-actions. 2010 2009 (10) (19) 64 83 1 395 1 469 1 449 1 533 Capitaux propres des actionnaires 1 257 1 304 Capitaux propres totaux 2 706 2 837 Trésorerie et équivalents de trésorerie Emprunts et avances bancaires Dette à long terme, incluant la portion à court terme Les objectifs de la Compagnie en matière de gestion du capital sont les suivants : ●● ●● ●● ●● Préserver la capacité de la Compagnie à poursuivre son exploitation afin d’offrir un rendement aux actionnaires ; Conserver une structure du capital optimale afin de réduire le coût du capital ; Engager des dépenses en immobilisations adéquates dans l’infrastructure des unités d’affaires afin d’assurer l’aspect concurrentiel des activités ; et Racheter des actions ordinaires dans le cadre du programme de rachat annuel. La Compagnie détermine le montant de capital proportionnellement aux risques. Elle gère la structure de son capital et apporte des ajustements en fonction des conditions économiques et des caractéristiques de risque des actifs sous-jacents. Afin de conserver ou de modifier la structure de son capital, la Compagnie peut ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires, rembourser du capital aux actionnaires, émettre de nouvelles actions, acquérir ou vendre des actifs pour améliorer la flexibilité et la performance financière. La Compagnie assure mensuellement et trimestriellement le suivi du capital en fonction de divers ratios financiers et indicateurs non financiers du rendement. La Compagnie doit également respecter certaines restrictions imposées par diverses ententes bancaires. La Compagnie a renégocié avec succès, en date du 10 février 2011, son entente de crédit et ses ratios financiers n’ont pas changé. Ces restrictions se composent du ratio de la dette à long terme sur la capitalisation de 65 % et du ratio de couverture des intérêts de 2,25x. La Compagnie doit également respecter un ratio de couverture des intérêts consolidés avant de contracter d’autres emprunts. Les ratios financiers ne s’appliquent pas à certaines filiales sans restriction et coentreprises. La dette à long terme se compose des passifs figurant au bilan consolidé, y compris les garanties et les privilèges relatifs à la dette à long terme d’une autre personne et l’évaluation à la valeur de marché des contrats de couverture en matière d’obligations sur les sommes empruntées ou obtenues en dollars américains mais exclusion faite des autres passifs à long terme, des comptes créditeurs, des obligations au titre de contrats de location-exploitation et autres obligations à payer (1 481 M$ au 31 décembre 2010 ; 1 553 M$ en 2009). Le ratio de capitalisation est calculé en ajoutant les capitaux propres des actionnaires inscrits au bilan consolidé à la dette à long terme. Le ratio de couverture des intérêts est calculé en divisant le BAIIA par les intérêts débiteurs. Le BAIIA représente le bénéfice net des quatre derniers trimestres majoré des intérêts débiteurs, des impôts, de l’amortissement, des charges liées aux options sur actions et des dividendes versés par une personne avec laquelle la Compagnie n’a pas de relation de crédit (358 M$ au 31 décembre 2010 ; 443 M$ en 2009). Sont exclus du bénéfice net la quote-part des résultats des placements dans des titres de capitaux propres et les gains ou les pertes découlant des éléments non récurrents. Les intérêts débiteurs sont calculés en ajoutant aux intérêts et aux frais financiers déterminés selon les PCGR du Canada les intérêts capitalisés, exclusion faite de l’amortissement des frais de financement reportés et des frais de financement ainsi que des gains et pertes non réalisés découlant des ententes de couverture. Ils excluent également les gains et les pertes liés à la conversion de la dette à long terme libellée en devises. Le ratio de couverture des intérêts consolidés pour contracter d’autres emprunts est calculé comme le définissent les conventions régissant les billets subordonnés. Au 31 décembre 2010, le ratio de la dette à long terme sur la capitalisation s’établissait à 54,1 % et le ratio de couverture des intérêts était de 3,63x. La Compagnie respecte les exigences relatives aux ratios imposées par ses prêteurs. La Compagnie utilise les liquidités disponibles, le cas échéant, pour réduire l’utilisation de son crédit bancaire rotatif. La convention de crédit de la Compagnie comprend certaines restrictions habituelles pour ces types de prêts telles que des limites pour encourir de nouvelles dettes et pour donner des garanties ou de vendre des actifs sans le consentement des prêteurs. Les billets subordonnés non garantis sont sujets à certaines restrictions habituelles qui limitent la Compagnie, entre autres, à obtenir des dettes additionnelles, payer des dividendes et autres paiements restreints tel que défini par les conventions régissant les billets subordonnés de la Compagnie. La Compagnie a mis sur pied un programme de rachat annuel afin de racheter ses actions ordinaires en circulation lorsque la direction juge que le cours du marché est approprié. La Compagnie doit respecter certaines restrictions définies dans les conventions régissant les billets subordonnés, lesquelles précisent le montant qui peut être utilisé pour racheter des actions ordinaires. Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 87 Note 11 Capital-actions (suite) b) Autorisé et en circulation Le capital-actions autorisé de la Compagnie consiste en un nombre illimité d’actions ordinaires sans valeur nominale et en un nombre illimité d’actions de catégories A et B pouvant être émises en séries sans valeur nominale. Au cours des deux derniers exercices, les actions ordinaires ont fluctué de la façon suivante : 2010 Note Solde au début de l’exercice Nombre d’actions 97 208 533 $ $ 499 98 548 851 506 Actions émises lorsque les options d’achat d’actions sont levées (d) 36 069 – Rachat d’actions ordinaires (c) (638 181) (3) Solde à la fin de l’exercice 96 606 421 2009 Nombre d’actions 496 – (1 340 318) 97 208 533 – (7) 499 c) Rachat d’actions En 2010, dans le cours normal des activités, la Compagnie a renouvelé son programme de rachat d’actions pour un maximum de 4 848 540 actions ordinaires avec la Bourse de Toronto, ce qui représentait approximativement 5 % des actions ordinaires émises et en circulation. L’autorisation de rachat est valable pour la période du 15 mars 2010 au 14 mars 2011. En 2010, la Compagnie a racheté 638 181 actions ordinaires dans le cadre de ce programme pour une contrepartie totale d’environ 4 M$ (4 M$ en 2009 et 4 M$ en 2008). d) Options d’achat d’actions En vertu d’un régime d’options d’achat d’actions établi le 15 décembre 1998 à l’intention des membres de la direction et des employés cadres de la Compagnie, 6 264 006 actions ordinaires sont réservées pour émission. Chaque option expirera à une date variant entre 3 et 10 ans suivant la date d’attribution de l’option. Le prix de levée d’une option ne peut être moindre que la valeur de marché de l’action à la date d’attribution, établie comme étant la valeur moyenne du cours de l’action à la fermeture de la Bourse de Toronto durant les cinq jours de transaction précédant la date d’attribution. Les conditions de levée des options attribuées avant le 31 décembre 2003 sont de 25 % du nombre d’actions sous option dans les 12 mois de la date d’attribution et jusqu’à 25 % additionnels chaque 12 mois suivant les premier, deuxième et troisième anniversaires de la date d’attribution. Les conditions de levée des options attribuées à partir de 2004 sont de 25 % du nombre d’actions sous option à partir de 12 mois suivant le premier anniversaire de la date d’attribution et jusqu’à 25 % additionnels chaque 12 mois suivant les deuxième, troisième et quatrième anniversaires de la date d’attribution. Un montant de 1 M$ a été passé en charges à titre de coût de la rémunération à base d’actions (2 M$ en 2009 ; 1 M$ en 2008). À la suite d’une révision effectuée par le conseil d’administration et en consultation avec la Bourse de Toronto, le prix de levée de certaines options attribuées en 2009 a été modifié. Les changements dans le nombre d’options d’achat d’actions en circulation aux 31 décembre sont les suivants : Nombre d’options Au début de l’exercice 2009 2008 Nombre d’options Prix moyen pondéré de levée $ Nombre d’options Prix moyen pondéré de levée $ 4 603 595 7,46 2 903 506 10,61 2 459 056 11,28 Attribuées 738 682 6,43 2 168 095 3,77 539 384 7,81 Levées (36 069) 7,03 – – – – Annulées (19 030) 2,28 (188 398) 12,12 – – (279 608) 8,22 – – À la fin de l’exercice 5 287 178 7,33 4 603 595 7,46 2 903 506 10,61 Options pouvant être levées à la fin de l’exercice 2 686 828 9,54 1 907 130 11,03 31 496 8,29 Expirées 88 2010 Prix moyen pondéré de levée $ (94 934) 12,00 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés Les options suivantes étaient en circulation au 31 décembre 2010 : Options en circulation Options pouvant être levées Nombre d’options Prix moyen pondéré de levée $ Nombre d’options Prix moyen pondéré de levée $ 2001 263 550 6,82 263 550 6,82 2011 2002 160 515 13,24 160 515 13,24 2012 2003 180 532 13,04 180 532 13,04 2013 2004 288 891 13,01 288 891 13,01 2014 2005 280 999 12,73 280 999 12,73 2015 2006 336 315 11,49 336 315 11,49 2016 2007 362 579 11,83 271 918 11,83 2017 2008 532 393 7,81 266 191 7,81 2018 2009 527 947 2,28 131 990 2,28 2019 2009 1 478 465 3,92 369 617 3,92 2019 2009 136 310 8,14 136 310 8,14 2012 2010 738 682 6,43 – – 2020 Attribuées en 5 287 178 Expiration 2 686 828 Les hypothèses suivantes ont été utilisées afin de déterminer la juste valeur, au moment de l’attribution, des options émises aux employés : 2010 2009 2008 Taux d’intérêt sans risque 2,8 % 2,2 % 4,1 % Dividende annuel prévu 2,40 % 4,31 % 2,14 % Durée de vie prévue 7 ans 7 ans 6 ans Volatilité prévue 44 % 41 % 24 % 2,49$ 1,05 $ 1,73 $ Moyenne pondérée de la juste valeur des options émises e) Régime d’achat d’actions La Compagnie offre à ses employés canadiens un régime d’achat d’actions ordinaires. Les employés peuvent contribuer, sur une base volontaire, pour un maximum de 5 % de leur salaire et, si certains critères sont satisfaits, la Compagnie contribuera pour 25 % de la cotisation de l’employé à ce régime. Les actions sont achetées sur le marché à une date prédéterminée chaque mois. La contribution de la Compagnie à ce régime représente un montant de 1 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (1 M$ en 2009 et 1 M$ en 2008). f) Régime d’unités d’actions différées La Compagnie a un régime d’unités d’actions différées (UAD) à l’intention de ses administrateurs externes leur permettant de toucher la totalité ou une partie de leur rémunération sous forme d’unités d’actions différées. Une UAD est une unité nominale d’une valeur équivalente à celle de l’action ordinaire de la Compagnie. Lorsqu’ils cessent d’être membres du conseil d’administration, les participants ont le droit de recevoir le versement de leurs UAD cumulées sous forme d’espèces basées sur le prix moyen de l’action des cinq derniers jours précédant la date de démission du participant, négocié sur le marché ouvert. La charge liée aux UAD et le passif correspondant sont comptabilisés à la date de l’attribution. Le passif est rajusté périodiquement pour tenir compte de toute augmentation de la valeur marchande de l’action ordinaire. Au 31 décembre 2010, la Compagnie avait un total de 186 480 UAD (167 840 en 2009) en circulation représentant un passif à long terme de 1 M$ (2 M$ en 2009). g) Bénéfice par action Le bénéfice net (perte nette) de base et dilué par action ordinaire se détaille de la façon suivante : Bénéfice net (perte nette) disponible pour les actionnaires Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires Effet de dilution des options d’achat d’actions 2010 2009 2008 17 60 (54) 96,8 97,7 98,8 1,5 1,2 – Moyenne pondérée ajustée du nombre d’actions ordinaires 98,3 98,9 98,8 Bénéfice net (perte nette) de base par action ordinaire 0,18 0,61 (0,55) Bénéfice net (perte nette) dilué par action ordinaire 0,18 0,60 (0,55) En calculant le bénéfice net dilué par action de 2010, 2009 et 2008, 2 278 534, 2 571 810 et 2 903 506 options d’achat, respectivement, ont été exclues en raison de leur effet antidilutif. Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 89 Note 12 Pertes (gains) sur cession et autres a) Les autres gains et pertes se détaillent de la façon suivante : Note 2010 2009 Règlement légal (b) 7 – – Régime complémentaire de retraite (c) 4 – – Gain à la cession d’immobilisations corporelles et autres actifs (d) (3) (2) – Régime de retraite — terminaison partielle (e) – 3 – Perte sur contribution à une coentreprise (f) – – 5 8 1 5 2008 b) En 2010, la Compagnie a enregistré une provision de 7 M$ à la suite d’un recours collectif à l’une de ses usines du Groupe Carton Plat. Cette situation est en cours de négociation et devrait être réglée en 2011. c) En 2010, la Compagnie a mis sur pied un régime de retraite complémentaire au bénéfice des actionnaires fondateurs Bernard, Laurent et Alain Lemaire. Le déficit actuariel du régime est évalué à 18 M$ au 31 décembre 2010 et une charge de 4 M$ a été comptabilisée durant l’exercice. d) En 2010, la Compagnie a enregistré un gain de 3 M$ sur la vente du bâtiment et du terrain de son usine de cartonnage ondulé de Québec fermée en 2009. En 2009, la Compagnie a enregistré un gain de 2 M$ sur disposition d’actifs d’une usine européenne du Groupe des Produits Spécialisés fermée en 2006. e) En 2009, la Compagnie a enregistré une charge de 3 M$ pour un règlement d’une terminaison partielle d’un de ses régimes de retraite. f) En 2008, la Compagnie a enregistré une perte de 5 M$ sur la transaction de l’investissement de la coentreprise Reno de Medici S.p.A. (« RdM »). Note 13 Perte de valeur et autres frais de restructuration 2010 En 2010, la Compagnie a révisé l’état de certains équipements du Groupe Tissu et de son moulin du Groupe Carton Plat de Toronto qui n’étaient pas en service et a conclu que leur réouverture était peu probable et des pertes de valeur de 6 M$ et 9 M$ ont respectivement été enregistrées sur ces unités. Une perte de valeur de 1 M$ représentant la part de la Compagnie d’une perte de valeur enregistrée par sa coentreprise européenne à la suite de la fermeture d’une de ses usines a également été enregistrée dans le Groupe Carton Plat. Des charges de restructuration de 1 M$ ont également été enregistrées au moulin de carton plat à LaRochette, France. La Compagnie a également décidé de moderniser son matériel de fabrication de la pâte à son moulin d’East Angus du Groupe Produits Spécialisés. Le nouvel équipement sera mis en service en 2011. En conséquence, la Compagnie a revu ses estimations de la durée de vie utile des vieux équipements de fabrication de la pâte et a enregistré une perte de valeur de 5 M$. À la suite de la faible rentabilité de son usine de carton ondulé de Leominster aux États-Unis et de son moulin de papier doublure blanc d’Avot-Vallée, France (voir note 22), le Groupe Cartons-caisses a enregistré des pertes de valeur de 6 M$ et 21 M$, respectivement sur ces actifs. Ce Groupe a également enregistré des pertes de valeur supplémentaires totalisant 1 M$ sur certains actifs de ses activités de conversion. 2009 La Compagnie a inscrit une charge de 1 M$ pour conclure la location du bâtiment qui abritait les opérations de son unité de transformation de Dopaco située à Bakersfield, fermée en 2008. La Compagnie a également inscrit des charges supplémentaires de 5 M$ en 2009, à la suite de la fermeture de l’usine de carton plat de Toronto, en 2008. En 2009, la Compagnie a annoncé la fermeture de son usine de transformation de cartonnage ondulé située dans la ville de Québec. La Compagnie a inscrit une perte de valeur de 3 M$ sur les immobilisations corporelles et les inventaires ainsi qu’une charge pour frais d’indemnités de départ de 4 M$ en 2009. La Compagnie a revu la situation de l’usine de pâte Fjordcell fermée temporairement en 2006. Étant donné les facteurs de risque entourant une telle réouverture, la Compagnie a conclu que celle-ci était improbable et a donc enregistré une perte de valeur sur les actifs de 37 M$. La Compagnie a également inscrit des charges totalisant 2 M$ et 3 M$ respectivement relativement à une perte de valeur et à des frais de restructuration dans les secteurs du carton plat et de la transformation du Groupe Cartons-caisses. Finalement, la Compagnie a inscrit une perte de valeur de 3 M$ sur certains équipements appartenant au secteur des Produits spécialisés et au secteur du Groupe Tissu. Des plans de restructuration et des mises hors service d’actifs ont mené à ces charges. 90 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 2008 En 2008, la Compagnie a cessé les opérations de son unité de transformation de Dopaco située à Bakersfield, Californie. La Compagnie a comptabilisé une charge de 3 M$. La Compagnie a annoncé l’intégration de ses activités nord-américaines de carton plat avec celles du Groupe Cartons-caisses. Résultant de cette réorganisation, la Compagnie a comptabilisé une provision de 6 M$. Suite à la fermeture, pour une période indéterminée, de son usine de fabrication de carton plat de Toronto, la Compagnie a comptabilisé une provision de 6 M$. La Compagnie a également enregistré des frais de restructuration de 3 M$ dans son secteur du Groupe Tissu, du Groupe des Produits Spécialisés ainsi que dans son usine de Carton Plat de LaRochette en France. La Compagnie a également inscrit une perte de valeur de 2 M$ sur les immobilisations corporelles d’un centre de récupération de papiers du Groupe des Produits Spécialisés qui a cessé ses activités. La Compagnie a inscrit une charge de 5 M$ relativement au règlement des obligations de régimes de retraite et autres coûts de fermeture de son usine de fabrication de cartons-caisses de Red Rock, fermée en 2006. La Compagnie a également inscrit une perte de valeur de 4 M$ sur la valeur restante des immobilisations corporelles de cette usine. Ce groupe a également inscrit une perte de valeur de 1 M$ sur les immobilisations corporelles d’une unité de transformation et des frais de restructuration de 1 M$ en 2008. En 2008, notre coentreprise RdM a annoncé la fermeture définitive d’une machine à son usine de carton plat de Blendecques, en France. La décision a entraîné des coûts de fermeture et de restructuration pour un montant de 3 M$ et une perte de valeur de 1 M$. Ce montant représente la part de nos résultats de RdM. À la suite du test de dépréciation annuelle des écarts d’acquisition, la Compagnie a inscrit une perte de valeur de 8 M$ en 2008 sur l’écart d’acquisition alloué aux usines de fabrication de Carton plat. a) Les pertes de valeur des immobilisations corporelles ainsi que les frais de fermeture et de restructuration sont détaillés comme suit : 2010 2009 2008 Perte de valeur Frais de fermeture et de restructuration Perte de valeur Frais de fermeture et de restructuration – 5 – 6 6 Perte de valeur Frais de fermeture et de restructuration Carton plat — Toronto 9 – Carton plat — Corporatif – – 2 – – Carton plat — Fjordcell – – 37 – – – Carton plat — Dopaco (Bakersfield) – – – 1 – 3 Carton plat — Europe (LaRochette) – 1 – – – 1 Carton plat — RdM (Blendecques) – – – – 1 3 Carton plat — RdM (Marzabotto) 1 – – – – – Carton plat — Écart d’acquisition (fabrication) – – – – 8 – Cartons-caisses — Avot-Vallée 21 – – – – – Cartons-caisses — Leominster 6 – – – – – Cartons-caisses — Red Rock et autres – – – – 5 6 Cartons-caisse — Transformation 1 – 4 6 – – Produits spécialisés — East Angus 5 – – – – – Produits spécialisés — Autres – – 2 – 2 1 Tissu — Maryland 6 – – – – – Tissu — Autres – – 1 – – 1 49 1 46 12 16 27 b) Le tableau suivant présente la conciliation de toutes les provisions de coûts de fermeture et de restructuration. Il inclut les provisions présentées dans les activités abandonnées : 2010 2009 2008 13 22 19 Indemnités de départ et obligations des régimes de retraite 1 11 26 Autres – 1 1 Solde au début de l’exercice Provisions additionnelles Éléments non monétaires Ajustement des obligations des régimes de retraite et autres (1) (5) Paiements de frais de fermeture et de restructuration (2) (16) (24) Solde à la fin de l’exercice 11 13 22 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés – 91 Note 14 Impôts sur les bénéfices a) La charge (le recouvrement) d’impôts sur les bénéfices se détaille comme suit : Impôts exigibles Impôts futurs 2010 2009 2008 28 30 20 (28) (7) (52) – 23 (32) b) La charge d’impôts basée sur le taux réel d’imposition diffère de la charge d’impôts basée sur le taux combiné d’imposition de base pour les raisons suivantes : 2010 2009 2008 2 20 (35) Écart du taux réglementaire d’imposition des établissements étrangers 5 4 (2) Avantage fiscal non comptabilisé découlant des pertes courantes – 1 10 Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices basée sur le taux combiné d’imposition de base du Canada et des provinces Ajustement de la charge d’impôts sur les bénéfices découlant des éléments suivants : Avantage fiscal comptabilisé découlant de perte en capital (4) – – Portion non imposable découlant du gain (perte) de change sur la dette à long terme 1 (12) 38 Écarts permanents 1 1 16 (32) Écarts permanents — autres – – (4) Diminution des impôts futurs à la suite des variations des taux d’imposition statutaires – (5) – (5) (1) (7) (2) 3 3 – 23 (32) Autres Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices 1La somme de 1 M$ pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2010 (16 M$ en 2009 ; (32) M$ en 2008) représente la portion non imposable du gain (perte) réalisé sur différentes transactions conclues en 2009 relativement aux contrats à terme sur devises (voir note 18). c) Les impôts futurs comprennent les éléments suivants : 2010 2009 181 165 Avantages sociaux futurs 28 29 Crédits d’impôt non utilisés et dépenses sur la recherche non déduites 37 31 (58) (64) Actif d’impôts futurs Avantage fiscal découlant des pertes fiscales Provision pour moins-value Instruments financiers 37 3 Autres 15 17 240 181 254 251 Passif d’impôts futurs Immobilisations corporelles Gain de change sur dette à long terme 59 48 Avantages sociaux futurs 21 22 Autres actifs 59 31 Autres Impôts futurs 92 17 32 410 384 (170) (203) Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés d) La Compagnie a cumulé des pertes fiscales totalisant environ 583 M$ qui peuvent être portées en diminution des bénéfices imposables des exercices à venir. L’avantage fiscal découlant du report de 425 M$ de ces pertes a été comptabilisé à titre d’actif d’impôts futurs. Les pertes fiscales au 31 décembre 2010 se détaillent comme suit : Pertes fiscales non constatées Pertes fiscales constatées Pertes fiscales totales Échéance – 17 17 2014 – 42 42 2015 – 18 18 2026 – 32 32 2027 – 9 9 2028 Canada États-Unis Europe – 9 9 2029 – 103 103 2030 2 3 5 2018 – 13 13 2019 – 5 5 2020 – 6 6 2021 – 4 4 2022 – 18 18 2023 156 146 302 Indéfiniment 158 425 583 2010 2009 2008 (48) 53 28 Note 15 Renseignements supplémentaires a) La variation des éléments hors caisse du fonds de roulement se détaille de la façon suivante : Comptes débiteurs Impôts débiteurs Stocks Comptes créditeurs et charges à payer Impôts créditeurs (8) (10) (14) (27) 21 10 63 (11) (53) 3 (1) (2) (17) 52 (31) b) Renseignements supplémentaires 2010 2009 2008 Intérêts payés 97 110 97 Impôts payés 20 30 22 2010 2009 2008 100 95 100 c) Frais de financement Intérêts sur la dette à long terme, net de l’impact des swaps de taux d’intérêt Revenus d’intérêts (1) (1) (2) Amortissement des frais financiers 5 4 4 Autres intérêts et frais bancaires 5 3 – 109 101 102 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 93 Note 16 Avantages sociaux futurs a) La charge au titre des avantages sociaux futurs se détaille comme suit aux 31 décembre : 2010 Régimes de retraite Autres régimes Coût des services rendus 11 Intérêts débiteurs 33 Coût des services passés 19 Rendement réel des actifs (64) Gains actuariels sur obligation au titre des prestations constituées Compressions et règlements 2009 Régimes de retraite Autres régimes 3 9 2 6 35 6 – 1 – – (86) 58 4 84 – 13 – 2 4 – Autres (1) – (2) (2) Éléments du coût avant la prise en compte de son échéance à long terme 56 15 45 19 Écart entre le rendement réel et le rendement attendu de l’exercice – 28 – 53 Écart entre les pertes et les gains actuariels de l’exercice et les pertes et les gains actuariels de l’exercice sur obligation (54) (4) (81) Écart entre l’amortissement du coût des services passés et le coût des services passés de l’exercice (14) – 1 – 1 (5) 5 4 (39) (9) (22) (9) Coût constaté au titre des régimes à prestations déterminées 17 6 23 10 Coût constaté au titre du volet à cotisations déterminées 21 – 20 – Charge au titre des avantages sociaux futurs 38 6 43 10 Autres Ajustements visant à tenir compte de l’échéance à long terme du coût au titre des avantages sociaux (13) Le total des paiements en espèces au titre des avantages sociaux futurs pour 2010, qui est constitué des cotisations de la Compagnie à ses régimes de retraite capitalisés, incluant le volet à cotisations déterminées, et des montants versés directement aux bénéficiaires au titre de ses autres régimes non capitalisés, incluant les REER collectifs, s’est chiffré à 47 M$ (55 M$ en 2009). Le total des paiements en espèces estimé au titre des avantages sociaux futurs pour 2011 est de 51 M$. En 2010, la Compagnie a mis sur pied un régime de retraite complémentaire au bénéfice des actionnaires fondateurs (voir note 12 (c)). 94 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés b) La situation de capitalisation des régimes à prestations déterminées et des autres régimes d’avantages complémentaires de retraite et d’avantages postérieurs à l’emploi s’établit comme suit aux 31 décembre : 2010 Régimes de retraite 2009 Autres régimes Régimes de retraite Autres régimes 564 105 493 92 Coût des services rendus 11 3 9 2 Intérêts débiteurs 33 6 35 6 4 – 4 – Obligation au titre des prestations constituées Solde au début de l’exercice Cotisations des participants Pertes actuarielles 58 4 84 13 Prestations versées (49) (7) (57) (6) 19 – 1 – Coût des services passés Autres (2) Solde à la fin de l’exercice 638 (1) (5) 110 564 (2) 105 Actifs des régimes Solde au début de l’exercice 531 – 476 – Rendement réel des actifs 64 – 86 – Cotisations de l’employeur 19 7 28 6 4 – 4 – (49) (7) (57) (6) – – (4) – (1) – (2) – Cotisations des participants Prestations versées Acquisitions, cessions et fermetures d’entreprises Autres Solde à la fin de l’exercice 568 – 531 – Juste valeur des actifs des régimes 568 – 531 – Rapprochement de la situation de capitalisation Obligation au titre des prestations constituées 638 110 564 105 Situation financière — déficit (70) (110) (33) (105) Gains (pertes) actuariels nets non constatés 130 Obligation transitoire non amortie 2 107 (2) – (1) – (1) Coût non amorti des services passés 27 2 13 3 Autres (2) – (4) (2) Actif (passif) au titre des prestations constituées à la fin de l’exercice 85 (107) 83 (107) Le montant net constaté aux bilans aux 31 décembre se détaille comme suit : 2010 Régimes de retraite Autres régimes Avantages sociaux futurs, compris dans les Autres actifs 103 – Avantages sociaux futurs, compris dans les Autres passifs (18) 85 2009 Total Régimes de retraite Autres régimes Total 103 97 – 97 (107) (125) (14) (107) (121) (107) (22) 83 (107) (24) c) Les montants suivants ont trait aux régimes qui ne sont pas entièrement capitalisés aux 31 décembre : 2010 Régimes de retraite Juste valeur des actifs des régimes Obligation au titre des prestations constituées Situation financière — déficit Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 305 Autres régimes – 2009 Régimes de retraite 144 Autres régimes – (395) (110) (202) (105) (90) (110) (58) (105) 95 Note 16 Avantages sociaux futurs (suite) d) Les principales hypothèses actuarielles retenues pour évaluer les charges et les obligations au titre des prestations constituées aux 31 décembre sont les suivantes : 2010 Régimes de retraite 2009 Autres régimes Régimes de retraite Autres régimes 5,25 % 5,25 % 6,00 % 6,00 % 2,25 % à 3,50 % 2,25 % à 3,50 % 3,00 % à 3,75 % 2,25 % à 3,50 % Taux d’actualisation 6,00 % 6,00 % 7,50 % 7,50 % Taux de rendement prévu des actifs des régimes 7,00 % – 7,00 % – 3,00 % à 3,75 % 2,25 % à 3,50 % 2,50 % à 3,75 % 2,25 % à 3,90 % Obligations au titre des prestations constituées aux 31 décembre Taux d’actualisation Taux de croissance de la rémunération Coût des prestations pour les exercices terminés les 31 décembre Taux de croissance de la rémunération Taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé aux 31 décembre Taux tendanciel de croissance du coût des soins de santé Niveau vers lequel baisse le taux tendanciel Année durant laquelle le taux devrait se stabiliser 9,50 % à 10,00 % 9,00 % à 9,50 % 5,00 % 5,00 % 2020 2018 e) Les taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé ont une incidence importante sur les montants présentés pour les régimes d’assurance-santé. Une augmentation et une diminution de 1 % des taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé se répercuteraient ainsi pour 2010 : Augmentation de 1 % Diminution de 1 % Coût des services rendus et intérêts débiteurs – – Obligation au titre des prestations constituées de fin d’exercice 4 (3) f) La répartition de l’actif des régimes de retraite et la politique d’investissement cible aux 31 décembre se détaillent comme suit : 2010 2009 2 % 4 % Obligations 35 % 34 % Actions 63 % 62 % 100 % 100 % Répartition de l’actif des régimes de retraite Marché monétaire ou autres Total Les actifs des régimes de retraite ne comprennent pas d’actions ou d’obligations de la Compagnie. De plus, des prestations annuelles de rente d’une valeur approximative de 11 M$ sont garanties par des contrats d’assurance établis par la Compagnie. 2010 2009 Obligations 40 % 40 % Actions 60 % 60 % 100 % 100 % Politique d’investissement cible Total La répartition des cibles d’investissement est établie dans le but de maximiser le rendement en tenant compte d’un niveau de risque acceptable afin de respecter les obligations des régimes sur une base à long terme. Les objectifs d’investissement pour les actifs des différents régimes sont les suivants : optimiser le rendement en tenant compte d’un niveau de risque acceptable, maintenir une diversification adéquate, contrôler le risque selon les différentes catégories d’actif et conserver un objectif de rendement à long terme sur les investissements. Une politique d’investissement est établie pour chaque gestionnaire de portefeuille. Cette politique contient les paramètres que le gestionnaire doit suivre. Principalement, on y retrouve les critères de diversification, les actifs non admissibles, la qualité minimale des investissements ainsi que les objectifs de rendement. À moins d’indication contraire, les gestionnaires ne peuvent utiliser aucun instrument dérivé. Chacun des gestionnaires ne peut investir plus de 10 % de son actif dans un placement spécifique. 96 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés g) Estimation des paiements de prestations futures Les paiements de prestations escomptés dans les exercices futurs pour les régimes de retraite à prestations déterminées et autres régimes, en considérant les services futurs des participants, se détaillent comme suit : Régimes de retraite Autres régimes 2011 39 7 2012 38 8 2013 37 8 2014 66 10 37 10 203 52 Exercices se terminant les 31 décembre 2015 2016 à 2020 Note 17 Engagements et éventualités a) Les loyers minimaux futurs établis en vertu de contrats de location-exploitation et des autres engagements commerciaux (principalement composés de matières premières, de gaz naturel, de vapeur et d’électricité) s’établissent comme suit : Contrats de locationexploitation Autres engagements commerciaux 2011 38 61 2012 30 15 2013 23 3 2014 17 – 2015 15 – Par la suite 32 – Exercices se terminant les 31 décembre b) Dans le cours normal des activités, la Compagnie fait l’objet de diverses poursuites et d’éventualités liées surtout à des différends contractuels, à des réclamations au titre d’environnement et de la garantie de produits ainsi qu’à des problèmes de main-d’œuvre. Bien qu’il soit impossible de prédire avec certitude l’issue des poursuites non réglées ou en suspens au 31 décembre 2010, la direction est d’avis que leur règlement n’aura pas d’effets importants sur sa situation financière consolidée, ses résultats ou ses flux de trésorerie consolidés. c) La Compagnie a collaboré avec les représentants du ministère de l’Environnement de l’Ontario (MEO) — Région du Nord, relativement à toute responsabilité éventuelle que pourrait encourir la Compagnie concernant une situation environnementale identifiée sur le site de son ancienne usine du Thunder Bay (« l’usine »). Le MEO a demandé que la Compagnie se penche sur un plan de gestion sur la qualité du sédiment adjacent aux étangs aérés de l’usine. Une étude sur la qualité des sédiments et des options d’assainissement possibles est en cours et, à ce stade, le total des coûts relatifs aux options d’assainissement possibles se situent à l’intérieur d’un large éventail et pourrait être significatif. Au 31 décembre 2010, la direction estime que sa part de responsabilité n’est pas significative et a enregistré une provision suffisante. Un niveau élevé d’incertitude existe à ce stade afin d’estimer l’obligation de la Compagnie relativement à cette situation en raison du niveau élevé d’incertitude entourant l’ampleur de l’impact sur l’environnement, les options d’assainissement qui seront favorisées et les coûts d’assainissement liés ainsi que la position du MEO en ce qui concerne les frais devant être assumés par la Compagnie, le cas échéant. AbitibiBowater inc., un ancien propriétaire de l’usine qui s’est enregistré sous la protection des tribunaux au Canada et aux États-Unis, est également partie prenante quant à l’impact sur l’environnement. Le 23 septembre 2010, la Cour supérieure du Québec a émis une ordonnance sanctionnant le Plan d’arrangement et de restructuration d’AbitibiBowater inc. entraînant ainsi l’extinction des passifs d’AbitibiBowater inc. envers la Compagnie en relation avec le site. Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 97 Note 18 Instruments financiers 18.1 Classement des instruments financiers Le classement des instruments financiers aux 31 décembre 2010 et 2009, ainsi que leur valeur comptable et leur juste valeur respective se présentent comme suit : 2010 Valeur comptable 2009 Juste valeur Valeur comptable Juste valeur 10 10 19 19 4 4 5 5 Autres investissements 9 9 7 7 Placements en action détenus à des fins de transactions (ii) 2 2 3 3 561 561 524 524 5 5 9 9 21 21 – – 70 70 33 33 64 64 83 83 564 564 491 491 5 5 7 7 1 415 1 436 1 489 1 483 Actifs d’istruments financiers dérivés 10 10 14 14 Passifs d’instruments financiers dérivés 25 25 27 27 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Trésorerie et équivalents de trésorerie (i) Dérivés (note 18.4) Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances Comptes débiteurs (i) Billets à recevoir (i) Projet en développement (i) Passifs financiers détenus à des fins de transaction Dérivés (note 18.4) Autres passifs financiers Emprunts et avances bancaires (i) Comptes créditeurs et charges à payer (i) Règlement légal (i) Dette à long terme (iii) Dérivés désignés comme éléments de couverture 18.2 Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur d’un instrument financier correspond au montant de la contrepartie dont conviendraient des parties compétentes agissant en toute liberté dans des conditions de pleine concurrence. i) La juste valeur pour la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des comptes débiteurs, des billets à recevoir, des emprunts et avances bancaires et des comptes créditeurs et charges à payer se rapproche de la valeur comptable en raison de leur échéance relativement courte. ii) La juste valeur des autres investissements est basée sur des données observables sur le marché et représente principalement les placements de la Compagnie dans Junex inc., qui est cotée à la Bourse canadienne. iii) La juste valeur des dettes à long terme est établie sur des données observables de marché et sur le calcul des flux de trésorerie actualisés. Les taux d’actualisation ont été établis en utilisant les taux de rendements des emprunts publics locaux ajustés d’une marge qui tient compte des risques spécifiques à chacun des emprunts ainsi que des conditions du marché du crédit. 98 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 18.3 Hiérarchie des actifs et des passifs financiers évalués à la juste valeur Le tableau suivant présente des renseignements sur les actifs et passifs financiers de la Compagnie évalués à la juste valeur sur une base récurrente aux 31 décembre 2010 et 2009 et indique la hiérarchie de nos techniques d’évaluation pour déterminer des justes valeurs. Trois niveaux d’évaluation peuvent être utilisés pour mesurer la juste valeur : ●● ●● ●● Niveau 1 — Consiste en une évaluation sur des prix cotés sur un marché actif pour des actifs et passifs identiques. Niveau 2 — Consiste en une évaluation sur des données observables autres que les prix cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou passifs identiques, prix cotés sur des marchés inactifs pour des actifs et passifs identiques ou d’autres données observables ou qui peuvent être corroborées par des données observables sur des marchés pour la quasi-totalité du terme des actifs ou des passifs. Niveau 3 — Consiste en une évaluation sur des données qui ne sont généralement pas observables et reflètent les estimations de la direction quant aux hypothèses que les participants au marché utiliseraient pour évaluer l’actif ou le passif. 31 décembre 2010 Prix cotés sur des marchés actifs pour des actifs identiques (Niveau 1) Données significatives observables (Niveau 2) Données significatives non observables (Niveau 3) Actifs financiers Trésorerie et équivalents de trésorerie 10 10 – – Autres investissements 9 9 – – Placements en actions détenues à des fins de transactions 2 2 – – 14 – 14 – 35 21 14 – 95 – 95 – 95 – 95 – Instruments financiers dérivés Total Passifs financiers Passifs financiers dérivés Total 31 décembre 2010 Prix cotés sur des marchés actifs pour des actifs identiques (Niveau 1) Données significatives observables (Niveau 2) Données significatives non observables (Niveau 3) Actifs financiers Trésorerie et équivalents de trésorerie Autres investissements Placements en actions détenues à des fins de transactions Instruments financiers dérivés Total 19 19 – – 7 7 – – 3 3 – – 19 – 19 – 48 29 19 – 60 – 60 – 60 – 60 – Passifs financiers Passifs financiers dérivés Total 18.4 Gestion des risques financiers Dans le cours normal de ses affaires, la Compagnie est exposée à divers risques financiers : le risque de marché (y compris le risque de change, le risque de taux d’intérêt [juste valeur et flux de trésorerie] et le risque de prix), le risque de crédit et le risque de liquidité. Le programme de gestion globale des risques de la Compagnie met l’accent sur le caractère imprévisible du marché des capitaux et vise à réduire au minimum les effets négatifs sur son rendement financier. Cette dernière utilise des instruments financiers dérivés pour couvrir certains risques. La gestion des risques est assurée par un service de trésorerie centralisé et par le comité de direction agissant conformément à des politiques approuvées par le conseil d’administration. Ils repèrent, évaluent et couvrent les risques financiers en étroite collaboration avec les unités d’affaires. Le conseil d’administration fournit les lignes directrices de la gestion globale des risques touchant des aspects précis, notamment le risque de change, le risque de taux d’intérêt, le risque de crédit, l’utilisation d’instruments financiers dérivés et non dérivés et l’investissement des liquidités excédentaires. a) Risque de marché I) Risque de change La Compagnie exerce ses activités à l’échelle internationale et est ainsi exposée au risque de change par ses exportations de biens fabriqués au Canada, aux États-Unis, en France et en Allemagne. Ces risques sont partiellement compensés par ses achats, le service de la dette et des contrats à terme sur devises. Le risque de change découle d’opérations commerciales futures, de la constatation d’actifs et de passifs et de participations dans des entités étrangères. La direction a mis en œuvre une politique de gestion des risques de devises contre sa monnaie fonctionnelle. La politique de gestion des risques est de couvrir de 25 % à 90 % des flux de trésorerie prévus dans chaque monnaie étrangère majeure pour les 12 prochains mois et de 0 % à 75 % pour les 24 suivants. Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 99 Note 18 Instruments financiers (suite) En 2010, environ 25 % des ventes provenant des activités canadiennes ont été faites aux États-Unis et 25 % des ventes provenant des opérations européennes (excluant la Suède et l’Italie) ont été réalisées dans des pays ayant une monnaie autre que l’euro. Les opérations en Suède sont également exposées au risque de change, principalement vis-à-vis de l’euro et de la livre sterling (GBP). Le chiffre d’affaires total pour 2010 de nos activités en Suède touchés par l’euro ou la livre sterling a été d’environ 31 M$. La Compagnie gère le risque de change en concluant différents contrats de change et en souscrivant à des options sur devises liées aux ventes anticipées, aux achats, aux charges d’intérêts et au remboursement de la dette à long terme. La Compagnie peut désigner ces contrats de change à titre de couvertures de flux de trésorerie futurs anticipés des ventes, des achats, des frais d’intérêts et du remboursement de la dette à long terme libellée en devises étrangères. Les gains ou les pertes résultant de ces instruments financiers dérivés désignés comme couvertures sont comptabilisés dans le Cumul des autres éléments du résultat étendu net des impôts y afférents et sont reclassés dans les résultats à titre d’ajustement des ventes, du coût des ventes, des frais d’intérêts ou de la variation de change sur la dette à long terme dans la même période où l’élément couvert respectif affecte les résultats. Le tableau ci-dessous résume les engagements de la Compagnie à acheter et à vendre des devises aux 31 décembre 2010 et 2009 : 2010 Montant nominal (en millions) Juste valeur (en millions) Taux de change Échéance Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,1928 février 2013 310,0 $ US (51,3) Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,1945 mai 2013 50,0 $ US (8,2) Options sur devises vendues pour acheter ($US contre $CAN) 1,0113 février 2013 37,5 $ US Repaiement de la dette à long terme Remboursement de la dette à long terme désigné comme destiné à la vente et reclassé aux résultats dans la Perte (gain) de change sur la dette à long terme pour la portion efficace : (2,3) Total (61,8) Gain (perte) sur instruments financiers dérivés (61,8) Ventes anticipées Couverture des ventes prévues désignée comme couverture des flux de trésorerie et reclassée aux résultats dans les Ventes pour la portion efficace : Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 0,9946 janvier 2011 11,0 $ US – Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,1307 0 à 12 mois 57,0 $ US 7,4 Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,0727 février 2012 0,5 $ US – Contrats à terme sur devises (€ contre $US) 1,3802 0 à 12 mois 3,6 $ US 0,1 10,92 0 à 12 mois 3,4 GBP 0,2 Contrats à terme sur devises (€ contre SEK) 9,2933 0 à 12 mois 3,6 € 0,1 Contrats à terme sur devises (GBP contre €) 1,1592 0 à 12 mois 2,8 GBP – Options sur instruments (GBP contre €) 1,1261 0 à 12 mois 0,4 GBP – Contrats à terme sur devises (GBP contre SEK) Total 7,8 Couverture des ventes prévues désignée destinées à la vente et reclassée aux résultats dans les Ventes pour la portion efficace : Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,0803 0 à 12 mois 7,5 $ US Total 0,6 0,6 Achats anticipés Couverture de la consommation prévue d’achat et reclassée aux résultats dans le Coût des produits vendus pour la portion efficace : Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,1333 0 à 12 mois 5,2 $ US (0,7) Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,0457 13 à 23 mois 2,2 $ US (0,1) Total 100 (0,8) Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 2009 Montant nominal (en millions) Taux de change Échéance Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,1764 février 2013 110,0 $US Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,1945 mai 2013 50,0 $US Juste valeur (en millions) Repaiement de la dette à long terme 1 Couverture des prévisions de remboursement de la dette à long terme désigné comme couverture des flux de trésorerie et reclassé aux résultats dans la Perte (gain) de change sur la dette à long terme pour la portion efficace : Total (12,0) (6,2) (18,2) Remboursement de la dette à long terme désigné comme destiné à la vente et reclassé aux résultats dans la Perte (gain) de change sur la dette à long terme pour la portion efficace : Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,2018 février 2013 200,0 $US (26,4) Options sur devises vendues pour acheter ($US contre $CAN) 1,0113 février 2013 37,5 $US (3,0) Total (29,4) Gain (perte) sur instruments financiers dérivés (47,6) Ventes anticipées Couverture des ventes prévues désignée comme couverture des flux de trésorerie et reclassée aux résultats dans les Ventes pour la portion efficace : Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,0505 Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) Contrats à terme sur devises (€ contre $US) janvier 2010 165,0 $US 0,1 1,1925 0 à 12 mois 51,5 $US 7,1 1,1596 13 à 24 mois 40,0 $US 4,1 1,4457 0 à 12 mois 1,8 $US – Contrats à terme sur devises (GBP contre SEK) 11,3533 0 à 12 mois 2,2 GBP – Contrats à terme sur devises (€ contre SEK) 10,3926 0 à 12 mois 9,6 € 0,2 Contrats à terme sur devises (GBP contre €) 1,1124 0 à 12 mois 1,0 GBP – Options sur instruments (GBP contre €) 1,1000 0 à 12 mois 0,9 GBP Total – 11,5 Couverture des ventes prévues désignée destinées à la vente et reclassée aux résultats dans les Ventes pour la portion efficace : Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,2397 0 à 12 mois 30,0 US$ Total 5,5 5,5 Achats anticipés Couverture de la consommation prévue d’achat désignée comme couverture des flux de trésorerie et reclassée aux résultats dans le Coût des produits vendus pour la portion efficace : Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,2237 0 à 12 mois 3,6 US$ Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN) 1,1640 13 à 24 mois 3,9 US$ Total 1 (0,6) (0,4) (1,0) À la suite du rachat des billets subordonnés de premier rang non garantie, échéant en 2013, en novembre et décembre 2009 ainsi qu’au premier trimestre de 2010, décrit à la note 9, la Compagnie a désigné et reclassé du Cumul des autres éléments du résultat étendu à Perte (gain) de change sur la dette à long terme une somme de 4 M$ en 2010 (33 M$ en 2009) puisque l’élément couvert a cessé d’exister. La juste valeur des contrats de change à terme et des options sur devises est déterminée en utilisant une technique généralement acceptée, à savoir la valeur actualisée de la différence entre la valeur du contrat à l’échéance calculée en utilisant le taux de change au contrat et le taux de change auquel l’institution financière renégocierait le contrat aux mêmes conditions en date du bilan. Les taux d’actualisation sont ajustés pour le risque de crédit de la Compagnie ou de la tierce partie, le cas échéant. Lors de la détermination des ajustements du risque de crédit, la Compagnie tient compte des accords de compensation, le cas échéant. En 2010, si le dollar canadien s’était renforcé de 0,01 $ par rapport au dollar américain en moyenne pour l’année et avec toutes les autres variables constantes, le bénéfice d’exploitation avant amortissement pour l’exercice aurait été d’environ 6 M$ inférieur, basé sur l’exposition nette des ventes américaines moins les achats américains de la Compagnie provenant des unités d’exploitation canadiennes et le bénéfice d’exploitation avant amortissement des unités américaines de la Compagnie, mais en excluant l’incidence de ce changement sur les éléments libellés en fonds de roulement. Les charges d’intérêts auraient été d’environ 1 M$ inférieures résultant principalement des billets subordonnés de la Compagnie libellés en devises américaines. En 2010, si le dollar canadien s’était renforcé de 0,01 $ contre l’euro, avec toutes les autres variables constantes, le bénéfice d’exploitation avant amortissement pour l’année n’aurait pas changé à la suite de la conversion en dollars canadiens des opérations européennes de la Compagnie. Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 101 Note 18 Instruments financiers (suite) Risque de change sur la conversion des filiales étrangères autonomes La Compagnie détient certains placements dans ses opérations à l’étranger dont les actifs nets sont exposés au risque de change. La Compagnie peut désigner une partie de sa dette à long terme libellée en devises étrangères comme une couverture de l’investissement net dans les filiales étrangères. Les gains ou les pertes résultant de la conversion en dollars canadiens de la dette à long terme libellée en devises étrangères et désignée comme couverture d’investissements nets sont comptabilisés dans le Cumul des autres éléments du résultat étendu net des impôts y afférents. Le tableau ci-dessous montre l’effet sur les capitaux propres consolidés d’un changement de 10 % de la valeur du dollar canadien comparativement au dollar américain et à l’euro au 31 décembre. Ce calcul inclut l’effet de la couverture de change de l’investissement net dans des entités étrangères des États-Unis et n’assume aucune modification autre que la variation du taux de change. Les expositions utilisées dans les calculs sont l’équité libellée en devises étrangères, le niveau de couverture au 31 décembre et les instruments de couverture étant la dette à long terme libellée en dollars américains. Capitaux propres des actionnaires consolidés : impact avant impôts d’une variation de change de 10 % 2010 (en millions de dollars canadiens) 2009 Avant couvertures Couvertures Impact net Avant couvertures Couvertures Impact net Variation de 10 % du taux de change CAN/US 65 53 12 62 56 6 Variation de 10 % du taux de change CAN/euro 14 – 14 20 — 20 II) Risque de prix La Compagnie est exposée au risque de prix des marchandises du vieux carton ondulé, d’électricité et de gaz naturel. La Compagnie peut utiliser des contrats sur marchandises pour gérer ses coûts de production. La Compagnie désigne ces dérivés comme couverture de flux de trésorerie sur les achats de matières premières, de gaz naturel et d’électricité prévus. Les gains et les pertes résultant de ces instruments financiers dérivés désignés comme couvertures sont imputés au Cumul des autres éléments du résultat étendu, déduction faite des impôts y afférents, et sont reclassés dans les résultats à titre d’ajustement du coût des produits vendus au même moment où l’élément couvert modifie les résultats. La juste valeur de ces contrats s’établit comme suit : 2010 Achats anticipés Dérivés désignés pour fin de transaction et reclassés dans le Coût des produits vendus Vieux carton ondulé Papiers de bureau triés Dérivés désignés éléments de couverture de flux de trésorerie et reclassés dans les Ventes pour la portion efficace Électricité Coût de l’huile Gulf Gaz naturel : Portefeuille canadien Portefeuille américain Quantité Échéance Juste valeur 137 000 t.c. 2011 à 2013 2,4 44 500 t.c. 2012 0,7 412 320 MWh 2011 à 2013 (1,1) 125 025 barils 2011 à 2012 1,7 8 118 400 GJ 2011 à 2015 (11,1) 8 253 350 mmBtu 2011 à 2015 (11,6) Quantité Échéance 87 000 t.c. 2010 à 2011 3 600 t.c. 2010 2009 Achats anticipés Dérivés désignés pour fin de transaction et reclassés dans le Coût des produits vendus Vieux carton ondulé Papiers de bureau triés Dérivés désignés éléments de couverture de flux de trésorerie et reclassés dans les Ventes pour la portion efficace Électricité Coût de l’huile Gulf Gaz naturel : Portefeuille canadien Portefeuille américain 102 Juste valeur (2,8) – 332 880 MWh 2010 à 2012 (0,1) 143 100 barils 2010 à 2011 3,2 4 250 200 GJ 2010 à 2014 (2,4) 5 374 780 mmBtu 2010 à 2013 (6,1) Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés La juste valeur des instruments financiers dérivés autres que les options est établie selon une méthode d’actualisation des flux de trésorerie futurs anticipés. Les flux de trésorerie futurs anticipés sont déterminés par référence aux prix ou taux à terme en vigueur à la date d’évaluation de l’indice financier sous-jacent (taux de change ou d’intérêt ou prix d’une matière première) selon les termes contractuels de l’instrument. Les flux de trésorerie futurs anticipés sont actualisés à un taux d’intérêt représentatif de l’échéance de chaque flux et du risque de crédit de la partie au contrat pour qui il représente un passif (sujet à l’application des clauses pertinentes de support de crédit). La juste valeur des instruments financiers dérivés représentant des options est établie en utilisant des méthodes similaires tenant compte de l’impact de la volatilité potentielle de l’indice financier sous-jacent à l’option sur les flux de trésorerie futurs anticipés. Le tableau ci-dessous montre l’effet des changements dans le prix du vieux carton ondulé, de l’électricité et du gaz naturel au 31 décembre. Le calcul inclut l’effet de la couverture des prix de ces produits de base et suppose que pour chaque variation de prix toutes les autres variables demeurent constantes. Les expositions aux risques utilisés dans le calcul sont la consommation et le niveau de couverture des instruments financiers utilisés au 31 décembre. Les instruments de couverture utilisés étant des contrats dérivés sur marchandises. Les calculs excluent la consommation de RdM. Consommation consolidée de marchandises : effet des variations de prix avant impôts 2010 (en millions de dollars canadiens 1) 2009 Avant couverture Couverture Impact net Avant couverture Couverture Impact net 15 $US/t.c. de variation dans le prix du papier recyclé 33 2 31 43 2 41 30 $US/t.c. de variation dans le prix de la pâte commerciale 5 – 5 10 – 10 1 $US/mmBTU de variation dans le prix du gaz naturel 9 6 3 14 11 3 1 $US/MWh de variation dans le prix de l’électricité 2 – 2 3 1 2 1L’analyse de sensibilité est calculée avec un taux de change de 1,00 $CAN/$US pour 2010 (1,25 $CAN/$US en 2009). III) Risque de taux d’intérêt (flux de trésorerie et juste valeur) La Compagnie ne possède pas d’actif important portant intérêt. Le risque de taux d’intérêt auquel est exposée la Compagnie découle de ses emprunts à long terme. Les emprunts à taux d’intérêt variables exposent la Compagnie au risque de variation des flux de trésorerie en raison de la fluctuation des taux d’intérêt, tandis que les emprunts à taux fixes exposent la Compagnie au risque de variation de la juste valeur en raison de la fluctuation des taux d’intérêt. La Compagnie analyse de façon continue son exposition au risque de taux d’intérêt. Des scénarios qui prennent en compte le refinancement, le renouvellement des positions existantes, d’autres sources de financement et la couverture sont élaborés. D’après le résultat de ces scénarios, la Compagnie calcule l’incidence sur le bénéfice d’une variation définie des taux d’intérêt. Pour chaque simulation, la même variation est utilisée pour toutes les devises. Les scénarios sont appliqués seulement aux passifs qui représentent les principales positions portant intérêt. Au 31 décembre 2010, environ 28 % (18 % en 2009) de la dette à long terme de la Compagnie porte intérêt à taux variable. Sur la base de la dette à long terme au 31 décembre 2010, l’impact sur la charge d’intérêt d’un changement de 1 % du taux serait d’environ 4 M$ (impact sur le bénéfice net d’environ 2,9 M$). De plus, la Compagnie a conclu un swap de taux d’intérêt qui n’est pas désigné à titre de couverture. Ce swap, venant à échéance en 2012, a été conclu pour fixer un taux d’intérêt de 9,47 % sur un montant nominal de 2 M$ US. Au 31 décembre 2010, ce swap a été constaté à titre de passif à la juste valeur de 0,3 M$ (0,4 M$ en 2009). IV) Les pertes (gains) sur instruments financiers dérivés sont les suivantes : 2010 Perte (gain) non réalisée sur instruments financiers dérivés Perte (gain) réalisée sur instruments financiers dérivés Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 2009 2008 6 (26) 27 (7) 8 1 (1) (18) 28 103 Note 18 Instruments financiers (suite) b) Risque de crédit Le risque de crédit découle de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des instruments financiers dérivés et des dépôts auprès de banques et d’institutions financières. La Compagnie réduit ce risque en faisant affaire avec des institutions solvables. La Compagnie est exposée au risque de crédit relatif aux créances à recevoir de ses clients. Afin de réduire ce risque, la politique de crédit de la Compagnie comprend l’analyse de la position financière de ses clients et un examen régulier de leurs limites de crédit. De plus, la Compagnie croit qu’il n’y a pas de concentration du risque de crédit grâce à la diversité géographique de ses clients et aux procédures mises en place par la direction pour gérer le risque commercial. Les instruments financiers dérivés comportent un élément de risque de crédit dans l’éventualité du non-respect des obligations de la contrepartie. Les comptes débiteurs sont initialement comptabilisés à la juste valeur et sont ensuite évalués au coût amorti en utilisant la méthode de l’intérêt effectif, déduction faite d’une provision pour mauvaises créances. Une provision pour créances douteuses est établie lorsqu’il y a une indication objective que la Compagnie ne sera pas en mesure de recouvrer tous les montants d’après les modalités initiales. Des difficultés financières importantes du débiteur, la possibilité croissante de faillite ou de restructuration financière et un défaut de paiement des intérêts ou du principal constituent des facteurs indiquant que les comptes clients ont subi une dépréciation. Le solde de chaque compte client est évalué séparément pour déterminer s’il y a eu dépréciation. Le montant de la provision pour créances douteuses représente l’écart entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux de trésorerie estimatifs. La valeur comptable de l’actif est réduite par l’intermédiaire d’un compte de provision, et le montant de la perte est constaté dans l’état consolidé des résultats au poste « Frais de vente et d’administration ». Lorsqu’un compte client est irrécouvrable, il est transféré au poste « Provision pour créances douteuses ». Le recouvrement de montants qui avaient été radiés est porté au crédit du poste « Frais de vente et d’administration » de l’état consolidé des résultats. Au 31 décembre 2010, environ 24 % des comptes débiteurs ne rencontraient pas les termes de paiement alors qu’environ 76 % étaient en règle. c) Risque de liquidité Le risque de liquidité représente le risque que la Compagnie éprouve des difficultés à honorer ses engagements lorsqu’ils viennent à échéance. Les tableaux qui suivent présentent les échéances contractuelles des passifs financiers aux 31 décembre 2010 et 2009 : 2010 Valeur comptable $ Flux de trésorerie contractuels $ Moins de un an $ Entre un an et deux ans $ Entre deux et cinq ans $ Plus de cinq ans $ Passifs financiers non dérivés : Emprunts et avances bancaires 64 64 64 – – – Comptes créditeurs et charges à payer 558 558 558 – – – Crédit bancaire rotatif 394 459 16 16 427 – Billets subordonnés 952 1 492 75 75 239 1 103 Autres emprunts de filiales 14 14 2 3 6 3 Autres emprunts sans recours contre la Compagnie 55 55 10 20 21 4 5 5 3 2 – – 95 95 12 5 78 – 2 137 2 742 740 121 771 1 110 Règlement légal Passifs d’instruments financiers dérivés Au 31 décembre 2010, la Compagnie disposait de facilités de crédit non utilisées de 364 M$, après déduction des lettres de crédit de 17 M$. 2009 Valeur comptable $ Flux de trésorerie contractuels $ Moins de un an $ Entre un an et deux ans $ Entre deux et cinq ans $ Plus de cinq ans $ Passifs financiers non dérivés : Emprunts et avances bancaires 83 83 83 – – – Comptes créditeurs et charges à payer 491 491 491 – – – Crédit bancaire rotatif 159 169 5 164 – – Facilité de crédit à terme 100 109 3 3 103 – 1 155 1 862 91 91 435 1 245 Autres emprunts de filiales 33 33 6 6 17 4 Autres emprunts sans recours contre la Compagnie 42 42 4 8 20 10 7 7 3 3 1 – Billets subordonnés Règlement légal Passifs d’instruments financiers dérivés 60 60 5 4 51 – 2 130 2 856 691 279 627 1 259 Au 31 décembre 2009, la Compagnie disposait de facilités de crédit non utilisées de 543 M$, après déduction des lettres de crédit de 27 M$. 104 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés d) Autre risque En 2010, la Compagnie a conlu une entente avec Industria E Innovazione (Industria) envertu de laquelle Cascades détient l’option d’acheter 9,07 % des actions de RdM (100 % des actions détenues par Industria) pour 0,43 € par action entre le 1er mars 2011 et le 31 décembre 2012. Industria a aussi l’option d’exiger de Cascades qu’elle achète les actions d’Industria pour 0,41 € par action entre le 1er janvier 2013 et le 31 mars 2014. La Compagnie évalue ces options en utilisant le modèle binomial et a enregistré un passif financier de 6 M$ au 31 décembre 2010. Note 19 Cumul des autres éléments du résultat étendu (perte) a) Écarts de conversion cumulés des filiales étrangères autonomes, déduction faite des activités de couverture et des impôts y afférents de (58) M$ ((54) M$ en 2009) Gains (pertes) non réalisés sur contrats de change à terme désignés comme éléments de couverture de flux de trésorerie, déduction faite des impôts y afférents de (1) M$ ((1) M$ en 2009) Pertes non réalisées sur contrats de swap de taux d’intérêt désignés comme éléments de couverture de flux de trésorerie, déduction faite des impôts y afférents de 1 M$ (1 M$ en 2009) Gains (pertes) non réalisés sur instruments dérivés de marchandises désignés comme éléments de couverture de flux de trésorerie, déduction faite des impôts y afférents de 5 M$ ((3) M$ en 2009) 2010 2009 2008 59 88 141 4 4 (57) (3) (2) (2) (14) 1 3 46 91 85 2010 2009 2008 88 141 (49) (53) (128) 176 28 87 17 (4) (12) 59 88 141 2010 2009 2008 33 33 30 3 4 5 8 6 7 b) La variation des écarts de conversion cumulés des filiales étrangères autonomes est la suivante : Solde au début de l’exercice Effet des variations des cours de change durant l’exercice : Sur l’investissement net dans les filiales étrangères autonomes Sur certaines dettes à long terme libellées en devises étrangères désignées comme éléments de couverture de l’investissement net dans les filiales étrangères autonomes Impôts futurs liés à la dette à long terme Solde à la fin de l’exercice (3) Note 20 Opérations entre apparentés La Compagnie a conclu les opérations suivantes avec des apparentés : Coentreprises 1 Ventes Revenus de services Achats Compagnies satellites Ventes Achats Achats de services 1Représente 100 90 74 57 60 48 2 3 3 la partie des opérations ou des soldes non éliminés à la suite de la consolidation proportionnelle des coentreprises. Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 105 Note 20 Opérations entre apparentés (suite) Ces opérations ont lieu dans le cours normal des activités et sont mesurées à la valeur d’échange, laquelle est le montant de la contrepartie établie et acceptée par les apparentés. Aux 31 décembre 2010 et 2009, les bilans comprenaient les soldes suivants avec des apparentés : Coentreprises 1 Comptes débiteurs Comptes créditeurs Compagnies satellites Comptes débiteurs Comptes créditeurs 1Représente 2010 2009 6 6 2 1 11 10 8 8 la partie des opérations ou des soldes non éliminés à la suite de la consolidation proportionnelle des coentreprises. Rémunération des membres clés de la direction La rémunération des administrateurs et autres membres clé de la direction est indiquée ci-dessous : 2010 Salaires et avantages sociaux à court terme 7 Avantages postérieurs à l’emploi 4 Paiements à base d’actions 2 13 Note 21 Participations dans des coentreprises Les principales composantes provenant des participations dans des coentreprises incluses dans les états financiers consolidés, incluant la transaction conclue le 1er mars 2008 relativement à un regroupement entre RdM et l’activité européenne de carton recyclé de Cascades S.A., sont les suivantes : 2010 2009 2008 Actif à court terme 134 124 148 Actif à long terme Bilans consolidés 141 153 169 Passif à court terme 58 72 144 Dette à long terme, montant net 30 35 12 3 10 5 Actif total 275 277 317 Dette totale 1 111 100 85 339 322 308 Amortissement 15 15 12 Bénéfice d’exploitation 19 10 7 Frais de financement 3 4 4 Bénéfice (perte) net(te) 9 1 (9) Activités d’exploitation 14 30 (3) Activités d’investissement (9) 32 2 Activités de financement (11) (57) 2 12 4 5 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice Résultats consolidés Ventes Flux de trésorerie consolidés Informations complémentaires Dividendes reçus par la Compagnie de ses coentreprises 1Inclut 106 les emprunts et les avances bancaires, la partie à court terme de la dette à long terme et la dette à long terme. Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés Note 22 Événements subséquents a) Le 18 février 2011, la Compagnie a vendu sa seule usine européenne de papier doublure blanc du secteur cartons-caisses située à Avot-Vallée, France, pour une contrepartie totale de 11 M€ (15 M$). Une contrepartie de 5 M€ (7 M$) a été reçue en date de clôture de la transaction alors que la balance sera reçue sur une période maximale de 3 ans. Aucun gain ni perte n’a résulté de cette disposition. b) Le 11 mars 2011, la Compagnie a annoncé qu’elle a conclu une entente pour la vente de Dopaco inc., sa division de produits pour l’industrie de la restauration rapide, pour une contrepartie en espèce de 400 M$ US. La transaction devrait se conclure avant la fin d’avril 2011. Les informations financières de 2010 relative à cette division sont les suivantes : 2010 Bilan condensé Actif à court terne 102 Actif à long terme 200 Passif à court terme 31 Résultats condensés Ventes (nettes des ventes inter-sociétés) 434 Amortissement 25 Bénéfice d’exploitation 35 Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés 107 Information financière historique – 10 ans Pour les exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars canadiens sauf les montants par action et les ratios) (non vérifié) L’information financière et historique n’est pas ajustée afin de reclasser l’impact des activités abandonnées. Faits saillants — Résultats consolidés Ventes Coût des produits vendus et charges Bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) excluant les éléments spécifiques Amortissement Bénéfice d’exploitation Frais de financement Perte (gain) de change sur la dette à long terme Éléments spécifiques Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices Quote-part des résultats des compagnies satellites Part des résultats attribuables aux actionnaires sans contrôle Bénéfice net (perte nette) Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire Faits saillants — Flux de trésorerie consolidés Flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation Marge brute d’autofinancement par action ordinaire Nouvelles immobilisations corporelles Acquisitions d’entreprises Dispositions d’entreprises Variation nette de la dette à long terme Dividendes sur les actions ordinaires par action ordinaire Rendement en dividendes Faits saillants — Bilans consolidés (aux 31 décembre) Actifs à court terme moins passifs à court terme Immobilisations corporelles Actif total Dette à long terme totale Part des actionnaires sans contrôle Avoir des actionnaires par action ordinaire Faits saillants boursiers Actions ordinaires émises et en circulation (en millions) Volume de transactions (en millions) Capitalisation boursière Prix de fermeture Haut Bas Ratios financiers clés Bénéfice net (perte nette) / ventes Ventes / actif total* Actif total / les capitaux propres des actionnaires moyens* Rendement sur les capitaux propres des actionnaires* Rendement sur les actifs totaux (BEAA /actif moyen)* BEAA / ventes BEAA / intérêts Actifs à court terme moins passifs à court terme / ventes* Dette nette / BEAA* Dette totale / dette totale + les capitaux propres des actionnaires Cours / bénéfice net Cours / valeur comptable 2010 2009 3 959 3 561 3 877 3 412 398 212 465 218 186 247 112 4 118 31 65 33 5 0 (15) 3 65 23 (17) (1) 17 60 0,18$ 0,61$ 228 246 2,54$ 131 3 – 30 16 0,16$ 2,4% 479 1 777 3 724 1 395 24 1 257 13,01$ 484 1 912 3 792 1 469 21 1 304 13,41$ 96,6 57,7 647 6,70$ 9,80$ 5,71$ 97,2 79,8 869 8,94$ 9,10$ 1,70$ 0,4% 1,1× 2,9× 1,3% 10,6% 10,1% 3,6× 12,1% 3,6× 53,7% 37,2% 0,5× 355 303 3,10$ 173 69 – 59 16 0,16$ 1,8% 1,5% 1,0 × 3,0 × 4,7% 11,9% 12,0% 3,9 × 12,5% 3,3 × 54,3% 14,7 × 0,7 × * Ratios calculés excluant l’impact de l’acquisition de Norampac pour les exercices antérieurs à 2007. 108 Cascades – information financière historique – 10 ans 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 4 025 3 720 4 033 3 693 3 481 3 167 3 862 3 600 3 692 3 433 3 449 3 199 3 591 3 167 3 217 2 837 305 213 340 208 314 163 262 174 259 161 250 145 424 139 380 132 92 132 151 88 98 105 285 248 103 24 106 (59) 83 (10) 79 (18) 83 (72) 72 – 86 14 159 13 22 54 7 (89) (29) (8) 2 78 6 (27) 3 (54) 83 – 76 (8) (3) (8) – 96 (144) (40) (7) – 24 3 (2) – 3 (97) 0,04 $ (1,19)$ 4 72 14 3 – 23 209 61 (22) 1 55 169 109 1,33 $ 0,96 $ 126 150 1,52 $ 184 (5) 47 149 16 0,16 $ 4,6% 53 163 1,64 $ 169 10 37 91 16 0,16 $ 1,9% 522 2 030 4 031 1 708 22 1 256 12,74 $ 581 1 886 3 769 1 574 25 1 199 12,09 $ 574 530 502 2 063 1 562 1 700 3 911 3 046 3 144 1 666 1 297 1 226 19 – – 1 157 897 1 059 11,62 $ 11,10 $ 13,02 $ 508 1 636 2 927 1 110 3 1 056 12,93 $ 386 1 604 2 959 1 095 2 1 065 13,02 $ 348 1 481 2 733 1 103 18 870 10,75 $ 98,5 39,8 339 3,44 $ 8,90 $ 3,00 $ 99,1 63,2 837 8,44 $ 15,80 $ 7,46 $ 99,5 31,7 1 317 13,23 $ 14,78 $ 9,66 $ 81,7 25,9 1 012 12,38 $ 16,87 $ 11,15 $ 81,8 41,3 1 281 15,65 $ 18,25 $ 10,30 $ 81,0 31,7 843 10,41 $ 10,44 $ 6,41 $ 3,4% 1,2× 3,3× 13,3% 14,2% 11,8% 4,4× 10,8% 3,1× 58,0% 7,8× 1,0× −1,3% 1,0× 3,3× −4,4% 7,8% 7,6% 3,0× 13,0% 5,9× 59,1% s/o 0,3× 2,4% 1,1× 3,2× 8,1% 8,9% 8,4% 3,2× 14,4% 4,7× 57,5% 8,8× 0,7× 0,1% 1,2× 3,2× 0,3% 10,6% 9,0% 3,8× 13,3% 3,8× 59,6% 33,1× 1,1× Cascades – information financière historique – 10 ans 100 100 1,23 $ 121 52 – 91 13 0,16 $ 1,6% 80,8 23,6 812 10,05 $ 13,95 $ 7,35 $ −2,5% 1,3× 3,1× −9,9% 8,4% 6,8% 3,2× 13,7% 5,0× 59,9% s/o 0,9× 157 164 2,01 $ 130 120 14 107 13 0,16 $ 1,2% 140 166 2,03 $ 122 31 – 127 13 0,16 $ 1,3% 81,4 24,6 1 090 13,40 $ 14,80 $ 11,21 $ 0,6% 1,2× 3,0× 2,2% 8,5% 7,0% 3,3× 13,6% 4,8× 54,6% 47,9× 1,0× 0,66 $ 2,07 $ (0,55)$ 191 174 2,15 $ 110 572 94 178 13 0,16 $ 1,2 % 0,28 $ (7) 155 49 (3) – 1,6% 1,2× 2,8× 5,2% 8,5% 7,2% 3,0× 14,7% 4,5× 52,2% 18,8× 1,0× 325 313 3,84 $ 129 131 4 (26) 10 0,12 $ 0,8% 4,7% 1,2× 3,1× 17,5% 14,9% 11,8% 5,9× 10,7% 2,7× 52,9% 7,6× 1,2× 314 249 3,08 $ 122 148 – (29) 9 0,12 $ 1,2% 109 Bernard Lemaire Kingsey Falls (Québec) Canada Administrateur depuis 1964 Non indépendant Laurent Lemaire Warwick (Québec) Canada Administrateur depuis 1964 Non indépendant Alain Lemaire Kingsey Falls (Québec) Canada Administrateur depuis 1967 Non indépendant Le conseil d’administration et la direction de Cascades estiment qu’une régie d’entreprise de qualité contribue à l’exploitation efficace de l’entreprise et au maintien de la confiance de ses investisseurs. Pour s’assurer de garder le cap, Cascades revoit régulièrement ses pratiques en la matière, et ce, tant pour se conformer à la législation applicable que pour améliorer l’efficacité de la Compagnie. conseil d’administration C’est le conseil d’administration qui veille, entre autres choses, à la bonne gouvernance d’une entreprise. Par conséquent, sa composition doit être déterminée avec soin. Cascades peut compter sur des administrateurs chevronnés et reconnaît l’importance des administrateurs indépendants. En effet, parmi les treize membres actuels de son conseil, sept sont indépendants. Ces derniers se rencontrent au moins une fois par année sans la présence des administrateurs non indépendants ni des membres de la haute direction. De plus, afin que les nouveaux arrivants au conseil se familiarisent avec les activités, enjeux et défis de l’entreprise, Cascades leur offre un programme d’orientation et de formation. 110 Cascades – conseil d’administration Martin P. Pelletier Laurent Verreault Sillery (Québec) Canada Verdun (Québec) Canada Administrateur depuis 1982 Non indépendant Administrateur depuis 2001 Indépendant Paul R. Bannerman robert chevrier Montréal (Québec) Canada Montréal (Québec) Canada Administrateur depuis 1982 Non indépendant Administrateur depuis 2003 Indépendant louis garneau david mcausland Saint-Augustin-de-Desmaures (Québec) Canada Beaconsfield (Québec) Canada Administrateur depuis 1996 Indépendant Administrateur depuis 2003 Indépendant sylvie lemaire james b. c. doak Otterburn Park (Québec) Canada Toronto (Ontario) Canada Administrateur depuis 1999 Non indépendante Administrateur depuis 2005 Indépendant andré desaulniers 1 georges kobrynsky Andorre (Europe) Outremont (Québec) Canada Administrateur depuis 1982 Indépendant Administrateur depuis 2010 Indépendant 1Ne sollicitera pas de nouveau mandat lors de la tenue de la prochaine assemblée annuelle des actionnaires de la Compagnie. Cascades – conseil d’administration 111 historique La fougue et l’esprit visionnaire de Bernard, de Laurent et d’Alain Lemaire ainsi que celle de leurs employés ont permis la transformation d’une petite entreprise familiale de recyclage en une multinationale de l’emballage et des papiers tissu. Les moments marquants de cette odyssée sont relatés dans cet historique. Les pionniers du recyclage Une décennie de croissance ininterrompue 1957 1983-84 La famille Lemaire fonde son entreprise de récupération de rebuts ménagers et industriels : la Drummond Pulp & Fibre. Entrée à la Bourse de Montréal. Première incursion aux États-Unis avec l’achat d’une deuxième usine de papiers tissu. Au Québec, Cascades se lance dans la fabrication de papier kraft et acquiert sa première usine de carton plat. 1964 Naissance de Cascades inc. à la suite de l’achat d’un moulin désaffecté de la Dominion Paper Cie à Kingsey Falls (Québec). Cascades y produit des cartons-caisses. Les prémices d’une grande aventure 1971-77 Développement du complexe papetier à Kingsey Falls avec la construction de cinq usines œuvrant dans cinq différents marchés : produits de pâte moulée, cartons multicouches, papiers tissu, produits de plastique et emballage papetier. 1976 Première expérience à l’extérieur de Kingsey Falls avec l’implantation d’une deuxième usine dans le secteur des cartons-caisses à Cabano (Québec). 1985-89 Début et croissance des activités européennes de carton plat conduisant à la création de Cascades S.A. Cette filiale devient une entreprise publique dont les actions se négocient aux Bourses de Paris et de Montréal et dans laquelle Cascades détient une participation. Cap sur la diversification 1992 Deux acquisitions majeures dans le secteur des papiers fins et des cartons plats : Cascades détient désormais des participations dans deux autres sociétés publiques cotées en Bourse au Canada, soit Rolland inc. et Paperboard International inc. 1995 Grâce à des prises de contrôle inversées, Cascades ajoute deux filiales publiques additionnelles à son portefeuille de participation : dans les papiers tissu, Les Papiers Perkins ltée, et dans l’énergie renouvelable, Boralex inc. 1997 Fusion des activités de cartons-caisses de Cascades avec celles de Domtar. Chacun des deux actionnaires possède 50 % des actions de cette nouvelle coentreprise : Norampac. Cascades fait ses premiers pas dans le carton plat pour la restauration rapide avec l’acquisition de 20 % de Dopaco inc. Au cours des années suivantes, Cascades a augmenté sa participation à 50 %. 112 Cascades – RA10 Renseignements généraux L’assemblée générale annuelle des actionnaires aura lieu le jeudi 12 mai 2011 à 11 h, à l’hôtel Le Loft, situé au 334, de la terrasse Saint-Denis, à Montréal (Québec). La notice annuelle 2010 de Cascades inc. sera disponible à compter du 30 mars 2011 et il suffira d’en faire la demande au siège social de la Compagnie. 2001-2003 The English version of this annual report is available upon request at the head office of the Company: Corporate Secretary Cascades Inc. 404 Marie-Victorin Boulevard Kingsey Falls, Québec J0A 1B0 Canada Croissance importante dans les papiers tissu avec l’acquisition des usines américaines de Plainwell et d’American Tissue. It is also available on our Web site at: www.cascades.com Relever de nouveaux défis 2000 Acquisition de la totalité des actions détenues par les actionnaires minoritaires de Rolland inc., Cascades Paperboard International inc. et Les Papiers Perkins ltée en échange d’actions ordinaires de Cascades. 2004 Acquisition du solde de 50 % des actions de Dopaco. 2006 À la suite de la vente des actifs de distribution de papiers fins et de la fermeture de l’usine de papiers couchés, le Groupe Papiers Fins disparaît. Cascades procède à l’acquisition du solde de 50 % des actions de Norampac et devient l’unique actionnaire d’un des chefs de file canadiens des cartons-caisses. 2008 Fusion des activités européennes de carton plat recyclé couché avec Reno De Medici S.p.A., une entreprise publique cotée à la Bourse de Milan, en échange d’une participation en actions de 31 %. Agent de transfert et registraire Services aux investisseurs Computershare inc. Siège social Cascades inc. 404, boulevard Marie-Victorin Kingsey Falls (Québec) Canada J0A 1B0 Téléphone : 1 819 363-5100 Télécopieur : 1 819 363-5155 Relations avec les investisseurs Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Didier Filion Directeur, relations avec les investisseurs Cascades inc. 772, rue Sherbrooke Ouest Montréal (Québec) Canada H3A 1G1 Téléphone : 1 514 282-2697 Télécopieur : 1 514 282-2624 www.cascades.com/investisseurs [email protected] Cascades – RA10 113 couverture FSC par Cascades texte fabriqué au Québec 120M Production Service des communications de Cascades inc. | Design www.ardoise.com | Prépresse et impression Quadriscan 100 % 200M énergie renouvelabe Rolland Enviro100 fibres recyclées 100 % Ce document est imprimé sur du papier contenant 100 % de fibres recyclées, soit le Rolland Enviro100 Print, certifié FSC, 200M couverture et 120M texte. Ce papier est aussi certifié ÉcoLogo, fabriqué au Québec par Cascades, désencré par un procédé sans chlore, en plus d’être fait à partir d’une énergie renouvelable, le biogaz. certifié DÉCLARATIONS PROSPECTIVES ET INFORMATION SUR LES MESURES NON CONFORMES AUX PCGR Le rapport financier annuel et l’analyse annuelle de la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière de Cascades inc. — ci-après appelée « Cascades » ou « la Compagnie » — doivent être lus en parallèle avec les états financiers consolidés de la Compagnie et les notes afférentes s’y rapportant pour les exercices annuels terminés les 31 décembre 2010 et 2009. Les renseignements contenus comprennent les faits importants en date du 14 mars 2011, date à laquelle le conseil d’administration de la Compagnie a approuvé l’analyse. Pour de plus amples renseignements, les lecteurs sont priés de consulter la Notice annuelle de la Compagnie, publiée séparément. Des renseignements supplémentaires sur la Compagnie peuvent être consultés dans le site Internet SEDAR à www.sedar.com. Ladite analyse a pour but de fournir aux lecteurs l’information que la direction estime essentielle à l’interprétation des résultats actuels de Cascades et à l’évaluation des perspectives de la Compagnie. Par conséquent, certaines des déclarations contenues dans cette analyse des résultats d’exploitation et de la situation financière, y compris celles qui ont trait aux résultats et au rendement pour les périodes futures, constituent, au sens des lois sur les valeurs mobilières, des énoncés prospectifs fondés sur les prévisions actuelles. L’exactitude de ces déclarations dépend d’un certain nombre de risques, d’incertitudes et d’hypothèses pouvant entraîner un écart notable entre les résultats réels et ceux prévus, ce qui inclut — sans pour autant s’y limiter — la conjoncture économique en général, les baisses de la demande pour les produits de la Compagnie, le coût et la disponibilité des matières premières, les fluctuations de la valeur relative de certaines devises, les variations des prix de vente ainsi que tout changement défavorable dans la conjoncture générale du marché et de l’industrie. L’analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière inclut également des indicateurs et des indices de prix, de même que des analyses de sensibilité et de variance. Ces renseignements reposent sur les meilleures estimations dont dispose la Compagnie. L’information financière présentée ci-après, ainsi que les montants figurant dans les tableaux, est exprimée en dollars canadiens, sauf indication contraire, et a été préparée conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada. Sauf indication contraire, et à moins que le contexte ne l’exige, les termes « nous », « notre » et « nos » font référence à Cascades inc. de même qu’à toutes ses filiales et coentreprises. L’information financière comprise dans cette analyse renferme également certains renseignements qui ne sont pas des mesures de rendement conformes aux PCGR canadiens (« mesures non conformes aux PCGR »). Par exemple, la Compagnie utilise le bénéfice d’exploitation avant amortissement ou le bénéfice d’exploitation avant amortissement excluant les éléments spécifiques (« BEAA » ou « BEAA excluant les éléments spécifiques »), car cette mesure permet à la direction d’évaluer le rendement opérationnel et financier des différents secteurs d’activité de la Compagnie. De plus, nous croyons que le BEAA est une mesure couramment utilisée par les investisseurs pour déterminer la performance opérationnelle d’une compagnie et sa capacité de satisfaire aux obligations financières requises par le service de sa dette. Le BEAA est un outil analytique comportant certaines limites, et ne devrait pas être considéré isolément ou comme un substitut afin d’analyser nos résultats financiers tels que reportés conformément aux PCGR canadiens. Ces limitations sont décrites ci-dessous : ●● le BEAA exclut certains paiements d’impôt qui peuvent représenter une baisse de nos liquidités disponibles ; ●● le BEAA ne comprend pas les investissements en capital ni nos obligations contractuelles ; ●● le BEAA ne comprend pas les changements ou besoins requis par les éléments du fonds de roulement ; ●● le BEAA ne comprend pas la dépense d’intérêts ni les besoins requis pour le paiement de notre dette ; ●● même si l’amortissement est une dépense hors liquidités, les actifs qui sont amortis devront être remplacés dans le futur, et le BEAA ne comprend pas les besoins de liquidités requis pour ces remplacements ; ●● les éléments spécifiques exclus du BEAA comprennent principalement les dévaluations d’actifs, les frais de fermeture d’installations ou de machines, les frais liés à la restructuration de dettes, les gains ou pertes sur disposition d’unités d’exploitation, les gains ou pertes non matérialisés sur instruments financiers pour lesquels la comptabilité de couverture ne peut s’appliquer. Comme nous considérons ces éléments moins pertinents pour analyser notre performance, il est possible que ceux-ci se reproduisent et pourraient réduire les liquidités disponibles. Résultant de ces limitations, le BEAA ne doit aucunement servir à remplacer le bénéfice net ou les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation en vertu des PCGR canadiens. En outre, ces mesures ne sont pas nécessairement une indication que les flux de trésorerie seront suffisants pour subvenir à nos obligations financières. De plus, notre définition du BEAA peut être différente de celle utilisée par d’autres compagnies. Ces changements ou reformulations pourraient être significatives. Les renseignements supplémentaires de la section consacrée aux mesures non conformes aux PCGR fournissent un rapprochement entre le BEAA et le bénéfice net ainsi que les flux de trésorerie générés (ou utilisés) par les activités d’exploitation. Nous croyons que ces mesures sont celles qui se rapprochent le plus des mesures de performance et de liquidités selon les PCGR canadiens. 1 Message du président 8 Faits saillants 9 Résultats 2010 en bref 10 Cascades en un coup d’œil 20 La conjoncture en 2010 26 Analyse par la direction 26 Revue financière — 2010 34 Revue des secteurs d’activité 42 Analyse des autres éléments 43 Situation de trésorerie et ressources en capital 45 Commentaires sur les résultats du quatrième trimestre de 2010 47 Perspectives à court terme 66 Rapport de la direction aux actionnaires de Cascades inc. 66 Rapport de l’auditeur indépendant aux actionnaires de Cascades inc. 48 Principales estimations comptables 50 Normes Internationales d’Information Financière (IFRS) 55 Contrôles et procédures 55 Facteurs de risques 63Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR 67 États financiers consolidés et notes afférentes 108 Information financière historique — 10 ans 110 Conseil d’administration 112 Historique M a rque page Utilisez ces signets pour retrouver vos renseignements les plus utiles. DETTE DUR ABIL ITÉ A T N RE É T I BIL toujours en action imprimé au canada Rapport annuel 2010