en action - Cascades

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DETTE
DUR
ABIL
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A
T
N
RE
É
T
I
BIL
toujours
en action
imprimé au canada
Rapport annuel 2010
DÉCLARATIONS
PROSPECTIVES
ET INFORMATION
SUR LES MESURES
NON CONFORMES
AUX PCGR
Le rapport financier annuel et l’analyse annuelle de la direction des
résultats d’exploitation et de la situation financière de Cascades inc.
— ci-après appelée « Cascades » ou « la Compagnie » — doivent être lus
en parallèle avec les états financiers consolidés de la Compagnie et les
notes afférentes s’y rapportant pour les exercices annuels terminés les
31 décembre 2010 et 2009. Les renseignements contenus comprennent
les faits importants en date du 14 mars 2011, date à laquelle le conseil
d’administration de la Compagnie a approuvé l’analyse. Pour de plus
amples renseignements, les lecteurs sont priés de consulter la Notice
annuelle de la Compagnie, publiée séparément. Des renseignements
supplémentaires sur la Compagnie peuvent être consultés dans le site
Internet SEDAR à www.sedar.com.
Ladite analyse a pour but de fournir aux lecteurs l’information que
la direction estime essentielle à l’interprétation des résultats actuels
de Cascades et à l’évaluation des perspectives de la Compagnie. Par
conséquent, certaines des déclarations contenues dans cette analyse
des résultats d’exploitation et de la situation financière, y compris celles
qui ont trait aux résultats et au rendement pour les périodes futures,
constituent, au sens des lois sur les valeurs mobilières, des énoncés
prospectifs fondés sur les prévisions actuelles. L’exactitude de ces
déclarations dépend d’un certain nombre de risques, d’incertitudes
et d’hypothèses pouvant entraîner un écart notable entre les résultats
réels et ceux prévus, ce qui inclut — sans pour autant s’y limiter — la
conjoncture économique en général, les baisses de la demande pour
les produits de la Compagnie, le coût et la disponibilité des matières
premières, les fluctuations de la valeur relative de certaines devises,
les variations des prix de vente ainsi que tout changement défavorable
dans la conjoncture générale du marché et de l’industrie. L’analyse par
la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière inclut
également des indicateurs et des indices de prix, de même que des
analyses de sensibilité et de variance. Ces renseignements reposent
sur les meilleures estimations dont dispose la Compagnie.
L’information financière présentée ci-après, ainsi que les montants
figurant dans les tableaux, est exprimée en dollars canadiens, sauf
indication contraire, et a été préparée conformément aux principes
comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada. Sauf indication
contraire, et à moins que le contexte ne l’exige, les termes « nous »,
« notre » et « nos » font référence à Cascades inc. de même qu’à toutes
ses filiales et coentreprises. L’information financière comprise dans cette
analyse renferme également certains renseignements qui ne sont pas
des mesures de rendement conformes aux PCGR canadiens (« mesures
non conformes aux PCGR »). Par exemple, la Compagnie utilise le
bénéfice d’exploitation avant amortissement ou le bénéfice d’exploitation
avant amortissement excluant les éléments spécifiques (« BEAA » ou
« BEAA excluant les éléments spécifiques »), car cette mesure permet
à la direction d’évaluer le rendement opérationnel et financier des
différents secteurs d’activité de la Compagnie. De plus, nous croyons
que le BEAA est une mesure couramment utilisée par les investisseurs
pour déterminer la performance opérationnelle d’une compagnie et sa
capacité de satisfaire aux obligations financières requises par le service
de sa dette. Le BEAA est un outil analytique comportant certaines limites,
et ne devrait pas être considéré isolément ou comme un substitut afin
d’analyser nos résultats financiers tels que reportés conformément aux
PCGR canadiens. Ces limitations sont décrites ci-dessous :
●● le BEAA exclut certains paiements d’impôt qui peuvent représenter
une baisse de nos liquidités disponibles ;
●● le BEAA ne comprend pas les investissements en capital ni nos
obligations contractuelles ;
●● le BEAA ne comprend pas les changements ou besoins requis par
les éléments du fonds de roulement ;
●● le BEAA ne comprend pas la dépense d’intérêts ni les besoins requis
pour le paiement de notre dette ;
●● même si l’amortissement est une dépense hors liquidités, les
actifs qui sont amortis devront être remplacés dans le futur, et le
BEAA ne comprend pas les besoins de liquidités requis pour ces
remplacements ;
●● les éléments spécifiques exclus du BEAA comprennent principalement
les dévaluations d’actifs, les frais de fermeture d’installations ou de
machines, les frais liés à la restructuration de dettes, les gains ou
pertes sur disposition d’unités d’exploitation, les gains ou pertes non
matérialisés sur instruments financiers pour lesquels la comptabilité
de couverture ne peut s’appliquer. Comme nous considérons ces
éléments moins pertinents pour analyser notre performance, il
est possible que ceux-ci se reproduisent et pourraient réduire les
liquidités disponibles.
Résultant de ces limitations, le BEAA ne doit aucunement servir à
remplacer le bénéfice net ou les flux de trésorerie provenant des activités
d’exploitation en vertu des PCGR canadiens. En outre, ces mesures
ne sont pas nécessairement une indication que les flux de trésorerie
seront suffisants pour subvenir à nos obligations financières. De plus,
notre définition du BEAA peut être différente de celle utilisée par
d’autres compagnies. Ces changements ou reformulations pourraient
être significatives. Les renseignements supplémentaires de la section
consacrée aux mesures non conformes aux PCGR fournissent un
rapprochement entre le BEAA et le bénéfice net ainsi que les flux de
trésorerie générés (ou utilisés) par les activités d’exploitation. Nous
croyons que ces mesures sont celles qui se rapprochent le plus des
mesures de performance et de liquidités selon les PCGR canadiens.
1 Message du président
8 Faits saillants
9 Résultats 2010 en bref
10 Cascades en
un coup d’œil
20 La conjoncture en 2010
26 Analyse par la direction
26 Revue financière — 2010
34 Revue des secteurs
d’activité
42 Analyse des autres
éléments
43 Situation de trésorerie
et ressources en capital
45 Commentaires sur les
résultats du quatrième
trimestre de 2010
47 Perspectives à court
terme
66 Rapport de la direction
aux actionnaires de
Cascades inc.
66 Rapport de l’auditeur
indépendant aux
actionnaires de
Cascades inc.
48 Principales estimations
comptables
50 Normes Internationales
d’Information Financière
(IFRS)
55 Contrôles et procédures
55 Facteurs de risques
63Information
supplémentaire sur les
mesures non conformes
aux PCGR
67 États financiers
consolidés et notes
afférentes
108 Information financière
historique — 10 ans
110 Conseil d’administration
112 Historique
M a rque page
Utilisez ces signets pour
retrouver vos renseignements
les plus utiles.
PRENDRE
LE TAUREAU
PAR LES CORNES
Après une année record en 2009, Cascades a poursuivi sur sa
lancée en 2010. En fait, considérant la conjoncture dans laquelle
nous avons évolué, la Compagnie a obtenu de solides résultats.
Au cours de la dernière année, les coûts des fibres recyclées
(notre matière première principale) et de la pâte ont atteint des
sommets historiques alors que la valeur moyenne annuelle du
dollar canadien a été la plus élevée depuis 1976. Néanmoins,
Cascades a réussi à réaliser un bénéfice net de 0,65 $ 1 par
action, son deuxième plus élevé au cours des huit dernières
années. Et il est à noter qu’en 2008, alors que la Compagnie
avait dû affronter des conditions d’affaires relativement similaires,
elle n’avait généré qu’un bénéfice net de 0,04 $ 1 par action
et un bénéfice d’exploitation avant amortissement 1 près de
25 % moindre.
Or, cette performance démontre clairement que nos actions
stratégiques, nos efforts en innovation, vente et marketing
de même que la réduction des coûts et les mesures de
restructuration implantées au cours des dernières années portent
leurs fruits. Ces facteurs, combinés à l’accroissement de 8 %
de nos volumes de ventes et à la hausse graduelle de nos prix
Cascades – message du président
AU COURS DES deux DERNIÈRES
ANNÉES, NOUS AVONS CLAIREMENT
SIGNIFIÉ QUE L’UNE DE NOS PRIORITÉS
ÉTAIT d’améliorer NOTRE BILAN
AFIN DE REGAGNER DAVANTAGE
DE FLEXIBILITÉ FINANCIÈRE POUR
soutenir LE DÉVELOPPEMENT FUTUR
DE CASCADES. AINSI, EN 2010, NOUS
AVONS POURSUIVI DANS CETTE VEINE
ALORS QUE NOUS AVONS RÉDUIT
NOTRE DETTE DE PLUS DE 80 MILLIONS
de dollars. MAIS C’EST EN CE DÉBUT
DE 2011, ALORS QUE NOUS ANNONÇONS
LA VENTE D’ACTIFS POUR 400 MILLIONS
de dollars américains, QUE
NOUS DÉMONTRONS le SÉRIEUX
de nos intentions.
de vente, nous ont en fait permis de distribuer 20 millions de
dollars à nos actionnaires par l’entremise des dividendes et des
rachats d’actions, de s’approcher de nos principaux objectifs
financiers, soit générer plus de 70 millions de dollars de flux
monétaires excédentaires 2, ainsi que de réduire notre dette.
En somme, une année plus qu’encourageante malgré tout.
1Excluant
2
les éléments spécifiques.
Cascades définit les flux monétaires excédentaires comme les flux de trésorerie générés
par les activités d’exploitation moins les acquisitions d’immobilisations corporelles,
l’augmentation des autres actifs (hors investissements), les dividendes et les rachats
d’actions ordinaires.
1
DURANT SES 40 PREMIÈRES ANNÉES D’EXISTENCE, LA STRATÉGIE
de développement DE CASCADES EST DEMEURÉE RELATIVEMENT
SIMPLE. EN FAIT, CELLE-CI S’ARTICULAIT PRINCIPALEMENT AUTOUR
DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE DE LA COMPAGNIE ET SIGNIFIAIT
« SAISIR DES occasions ». AUJOURD’HUI, LE DÉFI DE CASCADES EST
DE PRÉSERVER ET d’ENTRETENIR CET HÉRITAGE TOUT EN TROUVANT
LE JUSTE ÉQUILIBRE ENTRE L’APPROCHE OPPORTUNISTE ET CELLE
PUREMENT MÉTHODIQUE.
Vision et stratégie
Retour sur les objectifs établis…
un bilan somme toute positif
Objectifs à court terme
établis en 2009
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
Diminuer le fonds de roulement (en pourcentage
des ventes) de 1 % par année
Générer 100 millions de dollars de flux monétaires
excédentaires par année
Atteindre des ratios de dette comparables à 2002
Atteindre un rendement sur les actifs de 15 %
d’ici 3 à 5 ans
Réduire notre consommation énergétique (GJ/tonne
produite) de 3 % par année
Augmenter notre capacité de stockage de
fibres recyclées
Mettre en place un projet pilote de Progiciel de
Gestion Intégré (PGI) afin de terminer l’analyse
du plan d’action pour la modernisation complète
des systèmes de technologie de l’information
Diminuer le nombre de cas d’inaptitude au travail
(taux OSHA) à 4 d’ici 3 à 5 ans
Augmenter le taux de remplacement par l’interne
pour les postes clés à 50 % d’ici 3 à 5 ans
Comme nous l’avons mentionné l’année dernière, l’un des
dénominateurs communs les plus importants à nos objectifs
à court terme est de rendre Cascades encore plus compétitive.
Bien sûr, à long terme, Cascades souhaite aussi continuer de
croître et explorer de nouveaux marchés. Par contre, dans un
contexte de plafonnement de la demande, d’inflation majeure
du coût de notre matière première, d’appréciation du dollar
canadien et de compétition mondiale accrue, nous croyons
que l’amélioration de la rentabilité et de l’efficacité de notre
parc d’actifs existants se doit d’être encore davantage priorisée
puisqu’elle constitue l’une des meilleures façons pour absorber
les soubresauts des marchés, dégager des flux monétaires afin
de réduire notre endettement ou réinvestir stratégiquement.
Autrement dit, avec des produits et un service de qualité à prix
compétitif, nous sommes d’avis que ces éléments clés nous
permettrons d’assurer le développement de la Compagnie et la
création de valeur à long terme pour nos actionnaires.
En ce cens, l’un des indicateurs que nous utilisons pour mesurer
le niveau de rentabilité et d’efficacité de nos opérations est
le rendement sur les actifs. En 2010, après la progression
observée l’année précédente, Cascades n’est pas parvenue
à se rapprocher de sa cible de 15 %. Toutefois, en regardant
notre portefeuille, nous pouvons constater que la performance
des opérations d’emballage, qui représentent les trois quarts
nous croyons que l’amélioration de la rentabilité et de
l’efficacité de notre parc d’actifs existants se doit d’être
encore davantage priorisée.
de nos actifs, a continué de s’améliorer. Cela s’explique
principalement par la reprise de la demande dans le secteur des
cartons-caisses et la poursuite de la mise en place de diverses
initiatives d’amélioration continue et d’accent sur les actifs
moins performants. Nous avons d’ailleurs fermé récemment
trois usines de fabrication de boîtes de cartonnage ondulé pour
transférer la production vers d’autres sites plus performants et,
tout récemment, nous avons aussi annoncé la vente de notre
seule usine européenne de cartons-caisses.
Cascades – message du président
3
Au niveau des ressources humaines, nous avons continué de mettre l’accent
sur la santé et sécurité de nos employés et ainsi, bien que le moindre accident
demeure en soi un échec, le nombre de cas d’inaptitude au travail (taux osha)
a fléchi de 12 % par rapport à l’année précédente. En fait, pour mettre cela
en contexte, il se situe maintenant 40 % sous son niveau de 2007.
Rendement sur les actifs 2
C’est en fait le secteur des papiers tissu qui a connu un recul de
son rendement. Bien que la demande se soit améliorée et que
le groupe ait réussi à réduire encore davantage ses coûts fixes,
l’écart entre les prix de vente et le coût des matières premières
s’est fortement rétréci. En fait, pour ce groupe, 2010 a constitué
une année de transition alors que la structure de gestion a été
revue et améliorée 1, les actifs d’Atlantic Packaging Products Ltd.
acquis à la fin de 2009 intégrés, et une reconstruction de l’une
de nos machines avec une nouvelle technologie complétée.
Cette division a donc poursuivi sa croisade pour consolider sa
position de quatrième plus important producteur en Amérique du
Nord et mieux soutenir sa croissance dans les divers segments
de l’industrie où elle est active.
% des actifs
(actifs moyens
de 2010)
2008
2009
2010
Carton plat
3 %
11 %
11 %
24 %
Cartons-caisses
9 %
10 %
12 %
35 %
Produits spécialisés
11 %
13 %
13 %
16 %
Papiers tissu
18 %
27 %
15 %
16 %
Activités corporatives
et autres
Total Cascades
—
—
—
9 %
7,8 %
11,9 %
10,5 %
100 %
1
Le Groupe Tissu est maintenant divisé en trois unités d’affaires : produits de consommation
Canada, produits de consommation États-Unis et consommation à l’extérieur du foyer.
2 Le rendement sur les actifs est une mesure non conforme aux PCGR et se définit comme :
BEAA excluant les éléments spécifiques des douze derniers mois/actifs trimestriels moyens
des douze derniers mois. Voir la section Information supplémentaire sur les mesures non
conformes aux PCGR.
accidents de
tRavail-taux
de fRéquence
de l’osha
Accidents de
travail-taux
de fréquence
de l’osha
vaRiation
du fonds de
Roulement ($)
Variation
du fonds de
roulement
Rati
nett
excl
élém
14,2
13,5
08
09
2,7
10
02
09
10
3 877
08
3 877
3 877
3 877
08
Cascades – message du président
08
Du point de vue financier, en plus de la bonne génération de flux
monétaires excédentaires, grâce à un travail constant de suivi
et de gestion plus serrée des stocks, notre fonds de roulement
a diminué à moins de 14 % des ventes au cours du dernier
trimestre de 2010. Cela constitue son plus bas niveau depuis
2002 et, pour nous, une telle progression est importante, car
chaque 1 % de réduction nous permet de diminuer notre dette
d’environ 40 M$ et nos frais annuels d’intérêt de plus de 1 M$.
3 877
4%
10
Au regard de nos autres objectifs à court terme, je suis dans
l’ensemble plutôt satisfait des progrès accomplis. Nous avons en
effet réussi à poursuivre notre lancée dans la gestion rigoureuse
de notre consommation énergétique avec une réduction de 4 %
de GJ par tonne produite. Sur le plan des ressources humaines,
nous avons continué de mettre l’accent sur la santé et sécurité
de nos employés, et ainsi, bien que le moindre accident demeure
en soi
un échec,
casWd’inaptitude
ut
W isi
enim le nombre deut
isi enim au travail
(taux OSHA)
rapport
à l’année précédente.
ad
minima fléchi de 12 % par ad
minim
En fait, pour($)
mettre cela en contexte,
il se situe
veniam
veniam
($) maintenant à
40 % sous son niveau de 2007.
3 877
notre
consommation
énergétique :
une réduction de
par tonne
produite
Afin d’améliorer sa compétitivité, Cascades a aussi entrepris
il y a deux ans une étude relative à un plan de modernisation
complète de ses systèmes de technologie de l’information.
Dans le cadre de ce dernier, l’objectif en 2010 était de réaliser
un projet pilote du PGI afin de s’assurer que nous ne faisions
pas fausse route, être en mesure de mieux gérer les risques et
planifier le déploiement subséquent à l’ensemble des unités
de Cascades. À la suite de la mise en place avec succès de ce
projet pilote, nous avons décidé de poursuivre cette initiative et
nous mettons en ce moment la dernière touche au plan d’action
détaillé pour les années à venir.
09
●● (m $Can)
●● (% des ventes)
540
4,8
5,4
552
664
6,5
16,5
09
10
5
le lancement de produits innovateurs, comme le papier
essuie-mains antibactérien mis en marché en 2010, de même
que notre accent mis sur le développement durable pour
conserver notre leadership, vont continuer de jouer un
rôle prépondérant dans notre stratégie.
Objectifs stratégiques
à plus long terme
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
Demeurer un chef de file dans les produits verts
et durables d’emballage et de papiers tissu
Conserver une base d’actifs diversifiée et flexible
Conserver des ratios de dette appropriés afin de
mener à terme des acquisitions et des investissements
stratégiques, mais sans accroître le risque financier de
manière inappropriée
Contrôler des volumes de fibres recyclées représentant
au moins 100 % de notre consommation
Compléter la modernisation des systèmes
de technologie de l’information
Accroître à 80 % notre taux d’intégration à la
transformation dans le secteur des papiers tissu
Continuer de soutenir l’innovation dans chacun
de nos groupes
Diminuer notre taux de fréquence de l’OSHA
à 3 à plus long terme
Augmenter le taux de remplacement par l’interne
pour les postes clés à 60 % à plus long terme
D’ailleurs, en ce qui a trait à notre bilan, le fait marquant est survenu tout récemment alors que nous avons annoncé une
transaction majeure s’inscrivant dans notre stratégie d’amélioration de notre flexibilité financière. Avec la vente de nos opérations
de produits pour la restauration rapide, Dopaco inc., et l’utilisation du produit net alloué au remboursement de notre dette, nos
ratios deviennent comparables ou presque à ceux de 2002. De plus, puisque la vente sera réalisée à un multiple d’évaluation
intéressant et que notre profil de risque financier diminue, celle-ci permet de dégager une valeur significative pour nos actionnaires.
Cette transaction
exemple concret démontrantRatio
que nous
sommes prêts à faire dette
des choix
difficiles au regard
accidents
deconstitue un autre
vaRiation
dette
totale/
de notre portefeuille d’actifs afindu
d’assurer
le développement
de nos
secteurs de papiers tissu, d’emballage
et de récupération.
tRavail-taux
fonds
de
nette/beaa
dette totale
de fRéquence
de l’osha
Roulement ($)
excluant les
éléments
ratio dette nette/
beaa excluant
les éléments
spécifiques
et avoiR des
actionnaiRes
dette totale/dette
totale et avoir des
actionnaires (%)
10
08
09
10
59,1
45,2
10
3,3
3,6
09
02
08
09
10
10
ajusté 1
2,7
3,3
53,7
09
54,3
13,5
08
ajusté 1
14,2
●● (m $Can)
●● (% des ventes)
540
4,8
5,4
552
52,9
664
6,5
5,9
16,5
02
08
10
Enfin, une autre annonce importante récente pour Cascades est la nomination de Mario Plourde en tant que chef des opérations.
Cette nouveau défi pour Mario fait partie de la transition que mes frères et moi avions prévu en prévision de notre retrait progressif
des opérations quotidiennes de la Compagnie. Nous croyons que l’arrivée de Mario, qui est au sein de Cascades depuis plus de
25 ans, jouera un rôle majeur dans le processus de succession. Dans l’exercice de ses nouvelles fonctions, Mario travaillera en étroite
collaboration avec les présidents de groupe, afin de les aider dans la poursuite de leurs objectifs opérationnels et d’affaires. Cette
nomination vise également à réduire mes responsabilités en ce qui concerne les opérations au jour le jour et me permettre de consacrer
plus de temps pour les orientations stratégiques de notre entreprise, en collaboration avec mes frères et le conseil d’administration.
ut W isi enim
ut W isi enim
ad minim
ad minim
veniam ($)
veniam ($)
Être plus durables, innovants, efficaces et rentables :
ce qui guidera nos actions futures
1
Chiffres 2010 ajustés
pour la vente de Dopaco inc.
3 877
3 877
3 877
3 877
3 877
3 877
En ce qui concerne l’année à venir, puisque plusieurs cibles
fixées précédemment restent à atteindre, la stratégie devrait
demeurer sensiblement similaire à celle déjà en place. En effet,
nous croyons que l’amélioration de notre rentabilité passe par
le maintien de l’attention particulière que nous portons à nos
actifs moins performants et par la mise en place de divers
programmes et investissements ciblés, tels que la modernisation
des systèmes de technologie de l’information.
De plus, le lancement de produits innovateurs, comme le
papier essuie-mains antibactérien mis en marché en 2010,
de
même
que10notre accent mis sur08le développement
durable
08
09
09
10
pour conserver notre leadership, vont continuer de jouer un
rôle prépondérant dans notre stratégie. En fait, maintenant
que le temps entre chacune de nos innovations a été réduit
considérablement, nous visons à ce que cette culture prenne
encore davantage racine dans toute l’organisation et ce, de
manière structurée et rentable. Pour ce qui est du développement
durable, nous croyons que la valeur de respect qui définit
Cascades continuera d’appuyer son importance face à toutes
nos parties prenantes.
Cascades – message du président
En somme, après l’annonce de la vente de Dopaco inc., l’une de
nos principales visées cette année sera de définir encore plus
précisément nos objectifs stratégiques à long terme. Évidemment,
notre cible de génération de flux monétaires excédentaires sera
revue, mais, dans une perspective plus large, nous devrons
davantage raffiner l’analyse de notre portefeuille d’actifs. Ainsi
pourrons-nous être encore davantage confiants que Cascades
fera les meilleurs choix stratégiques à l’avenir de manière à
garder un bilan financier sain, accroître sa rentabilité et créer de
la valeur pour ses actionnaires. En d’autres termes, nous croyons
que Cascades vogue dans la bonne direction, mais nous devons
néanmoins continuer de nous questionner pour nous assurer de
nous améliorer. Dans ce contexte, actionnaires, employés, clients
et partenaires d’affaires, merci pour vos échos et votre appui.
Vous êtes l’une des pièces maîtresses soutenant notre progrès.
alain Lemaire
Président et chef de la direction
7
ventes
(m $can)
beaa excl
les éléme
spécifiqu
(m $can)
Ventes
0,04
3 959
3 877
4 017
faits
saillants
1,13
(M$ CAN)
08
09
10
Sommaire financier
1
Ventes
Bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) 1
Bénéfice d’exploitation
Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires
par action ordinaire
Dividende par action ordinaire
2008
2009
2010
4 017
3 877
3 959
229
432
334
16
214
122
(54)
60
17
(0,55) $ 0,61 $ 0,18$
0,16 $ 0,16 $ 0,16$
306
465
398
Excluant les éléments spécifiques 1
Bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) 1
BEAA/Ventes
Bénéfice d’exploitation
8 % 93
Bénéfice net attribuable aux actionnaires
4
247
110
10%
63
1,13 $ 0,65$
183
327
260
Actif total
4 031
3 792
3 724
Dette nette
1 801
1 533
1 449
5,9
3,3
3,6
1 256
1 304
1 257
Marge brute d’autofinancement (ajustée)
dette nette/
beaa excluant
les éléments
spécifiques 1
186
0,04 $ par action ordinaire
12 % Voir la section Information supplémentaire
sur les mesures non conformes aux PCGR.
Voir note 2, page 5.
3Taux d’utilisation de la capacité =
expéditions/capacité pratique.
Fabrication de papier seulement.
4 Voir note 1, page 24.
5 Voir note 2, page 24.
6Incluant le paiement et le réinvestissement
des dividendes.
2
5,9
(en millions de dollars canadiens, sauf si mentionné autrement)
Dette nette/BEAA excluant les éléments spécifiques 1
Capitaux propres des actionnaires
par action ordinaire
12,79 $ 13,41 $ 13,01$
Rendement sur les actifs 2
7,8 % 11,9 % 10,5%
08
09
3,6
3,3
Situation financière (au 31 décembre)
10
Indicateurs clés
Expéditions totales (en ’000 de t.c.)
Taux d’utilisation de la capacité 3
3 396
Indice prix de vente Cascades nord-américain en $ US (2005 = 1 000) 4
Indice matières premières Cascades nord-américain en $ US (2005 = 300) 5
$ US/$ CAN
8
88 % 3 082
86 % 3 330
93%
1 198
1 109
1 186
379
258
421
0,94 $ 0,88 $ 0,97$
Cascades – RA10
08
09
rendement sur
les actifs 1, 2
Expéditions
totales et taux
d’utilisation
de la capacité 3
($ CAN)
93
88
0,04
86
08
09
10
08
09
10
08
en bref
09
1 198
●● taux d’utilisation de la capacité
3 330
3 082
10,5 %
7,8 %
0,65
1,13
3 396
(’000 t.c. et %)
11,9 %
(M$ CAN)
1 109
1 186
421
379
258
10
08
09
10
08
09
3,6
bénéfices net par
action excluant
les éléments
spécifiques 1
résultats 2010
indices cascades des pRix de vente et
des matièRes pRemièRes
dette nette/
noRd-améRicains 4,5
beaa excluant
($us)
les éléments
spécifiques 1
Indices Cascades Dette nette/
des prix de vente
BEAA excluant
et des matières
les éléments
premières nordspécifiques 1
4, 5
américains ($ US)
3,3
expéditions
totales et taux
d’utilisation
de la capacité 3
(‘000 t.c. et %)
5,9
Rendement suR
les actifs
($can)
●● prix de vente
●● matières premières
beaa excluant
les éléments
spécifiques
(m $can)
10
Après une année 2009 ponctuée de résultats records et d’une performance impressionnante
pour le titre de Cascades, l’année 2010 aura été davantage remplie de défis. Au cours des quatre
premiers mois, le titre a essentiellement fluctué autour de 8 $ alors que les résultats du quatrième
trimestre 2009 étaient en phase avec les attentes des investisseurs et que le coût des matières
premières de Cascades atteignait de nouveaux sommets. Toutefois, soutenant le prix des actions,
la Compagnie annonçait des augmentations de prix pour les mois à venir.
/
ant
ts
s1
Durant les 8 mois suivants, le titre a reculé pour demeurer dans une fourchette de prix de 6 à 7 $.
Cette fluctuation de l’action s’explique par l’annonce de bons résultats dans les trois premiers
trimestres de l’année mais en baisse par rapport à l’année précédente. L’évaluation du titre a
ainsi été affectée par le repli de rentabilité qui s’explique surtout par le délai entre l’effet positif
de l’implantation des hausses de prix de vente et l’effet défavorable de l’accroissement du coût
des matières premières.
Symbole CAS/TSX
(à la Bourse de Toronto)
Principaux indices
S&P/TSX technologies propres
S&P/TSX Petites capitalisations
Indice BMO Petites capitalisations
Indice Social Jantzi
dividende trimestriel : 0,04 $
Dans l’ensemble, malgré la performance de 2010, la croissance de l’action de Cascades demeure
somme toute appréciable à plus de 100 %6 sur une période de deux ans, grâce à l’amélioration
notable des résultats et à l’assainissement du bilan financier. Cela se compare avantageusement
à la hausse totale de 59 % pour l’indice composé S&P/TSX.
couRs du titRe de cascades 2008-2009 ($)
p4_v1 CAS CN Equity
cours du titre de cascades 2009-2010 ($)
10
9,63 $
9
8
6,70 $
7
6
5
4
+ 102 %
3,44 $
6
3
2
1
1,78 $
Cascades – RA10
déC 10
OCt 10
aOÛt 10
Juin 10
aVr 10
FéV 010
déC 09
OCt 09
aOÛt 09
Juin 09
aVr 09
FéV 09
déC 08
0
9
cascades en un coup d’œil
chef de file
Fondée en 1964, Cascades œuvre dans les domaines de la
fabrication, de la transformation et de la commercialisation
de produits d’emballage et de papiers tissu composés
principalement de fibres recyclées. Cascades regroupe près
de 12 400 femmes et hommes travaillant dans plus d’une
centaine d’unités d’exploitation situées en Amérique du
Nord et en Europe.
Cascades
Ventes : 3 959 M$ CAN
BEAA 1 : 398 M$ CAN
Emballage
papiers tissu
79 % des ventes
79 % du BEAA 3
82 % des actifs 4
21 % des ventes 2
21 % du BEAA 3
18 % des actifs 4
2
carton plat
produits
cartons-caisses spécialisés
31 % des ventes 2
24 % du BEAA 3
26 % des actifs 4
27 % des ventes 2
37 % du BEAA 3
38 % des actifs 4
10
21 % des ventes 2
18 % du BEAA 3
18 % des actifs 4
1Excluant
les éléments spécifiques.
éliminations intersectorielles.
3Excluant les éléments spécifiques
et les activités corporatives.
4À la fin de l’exercice, excluant les
activités corporatives.
2Avant
Cascades – RA10
récupération
Principale récupératrice de vieux papiers au Canada
Par l’entremise de son vaste réseau de récupération constitué de 23 unités, Cascades traite annuellement plus de 1,6 million
de tonnes courtes de fibres recyclées.
emballage
papiers tissu
Carton plat
Marque « verte » n° 1 dans le marché
canadien du détail
Chef de file mondial dans la production
de carton plat
Quatrième plus importante productrice de papiers tissu en
Amérique du Nord, Cascades continue d’accroître ses parts
de marché dans le secteur du détail au Canada. Les ventes de
la marque Cascades ont augmenté de plus de 40 % sur une
période de deux ans.
Cascades est la deuxième plus importante productrice de carton
plat recyclé couché en Europe (en tenant compte de son association
avec Reno de Medici S.p.A.) et la troisième en Amérique du Nord.
Cartons-caisses
Chef de file canadien du carton-caisse
En plus d’être l’une des deux principales productrices au Canada,
Cascades occupe le sixième rang nord-américain dans le domaine
de la production de cartons-caisses et cartonnage ondulé.
Produits spécialisés
Importante productrice d’emballage
industriel, d’emballage pour les
produits de consommation et de
papiers spécialisés
Cascades est un chef de file dans la production de papiers fins
recyclés et d’emballage pour l’industrie papetière en Amérique
du Nord, le plus important producteur de cartons nid d’abeilles
au Canada de même qu’un joueur majeur dans le secteur des
plateaux à gobelets et alvéolés en pâte moulée.
Cascades – RA10
Dans le marché des papiers tissu à usage commercial et
industriel, Cascades est le troisième joueur en importance
au Canada et se démarque avec les produits de sa marque
North River MD, qui surpassent les normes environnementales
les plus strictes et qui sont certifiés par un grand nombre
d’organismes d’accréditation de tierces parties. De plus,
Cascades a lancé en 2010 un produit unique et novateur
qui réduit considérablement les risques de contamination :
un essuie-mains antibactérien.
intégrée
Au fil des ans, le modèle d’affaires de Cascades
a nettement évolué. Orientée vers la fabrication
de papier et de carton à ses débuts, Cascades est
devenue la plus grande récupératrice au Canada
et l’une des plus importantes transformatrices
de contenants de cartonnage ondulé, de boîtes
pliantes, de papiers tissu et de plusieurs produits
spécialisés en Amérique du Nord.
De fait, Cascades est maintenant une compagnie
intégrée, vers l’amont comme vers l’aval. Elle peut
offrir à sa clientèle une gamme complète de produits
taux
d’intégRation
ventes
type
transformés,
en plus
de paR
la cueillette
de matière
en aval
d’activité
(tRansfoRmation)
recyclée sur(%)place.(2009)
C’est ce que nous appelons un
« système en circuit fermé ».
Taux d’intégration
en aval
(transformation) (%)
Ventes
par type
d’activité 1
(2010)
47
48
8 %
45
43 %
●Récupération et désencrage de pâte
●Fabrication
● Transformation
1Excluant
l’impact des éliminations
et des autres opérations.
49 %
08
12
09
10
Cascades – RA10
Fibre recyclée achetée
0,10 M t.c.
Fibre recyclée consommée
2,05 M t.c.
Fibre recyclée consommée
0,16 M t.c.
Fibre
recyclée
achetée
1,39 M t.c.
Groupe
Approvisionnement
Fibre
recyclée
Intégration
(35 %)
Fibre
recyclée
échangée
et traitée
1,64 M t.c.
Désencrage
de pâte
(2 unités)
Bobines mères
1,07 M t.c.
Pâte désencrée
0,08 M t.c.
Intégration
Fabrication
(24 unités) 2
Intégration
(47 %)
Transformation
(63 unités) 2
Fibre recyclée
achetée
0,68 M t.c.
Pâte désencrée
vendue
0,03 M t.c.
Activités de
récupération
(23 unités)
Achetées
Pâte désencrée
0,01 M t.c.
Fibre vierge
0,36 M t.c.
Pâte vierge
Fibre recyclée
vendue
0,96 M t.c.
0,16 M t.c.
Bobines mères
vendues
1,19 M t.c.
Produits finis
transformés
vendus
1,36 M t.c.
marché
systÈme en circuit fermé
1
1Données
de 2010, excluant les opérations
européennes et notre participation dans
Reno de Medici S.p.A.
2Incluant les actifs intégrés de fabrication
et de transformation de papiers tissu.
Cascades – RA10
13
2 créneaux
4 secteurs
100+ unités
2 continents
immobilisations
coRpoRelles
Cascades, c’est près de 4 milliards
de dollars de ventes, dont environ
60 % à l’extérieur du Canada.
ventes « de »
ventes « à »
Ventes
de
Ventes
à
(pRovenance) (2009)
(destination) (2009)
(2009)
Immobilisations
corporelles
(2010)
10 %
(provenance)
(2010)
15 %
(destination)
(2010)
16 %
25 %
32 %
41 %
●Europe et autres
●États-Unis
● Canada
65 %
14
53 %
43 %
Cascades – RA10
Sommaire des activités
Créneau et secteur
Continent
Type d’activité
Principaux marchés et produits
Nombre
d’unités 1
Capacité 2
Amérique
du Nord
Fabrication
Carton plat recyclé couché (CRB)
3
392
Transformation
Boîtes pliantes générales
Emballages pour la restauration rapide
11 3
Expéditions (2010) :
272 3
Europe
Fabrication
Carton plat vierge (carton duplex couché, GC)
Carton plat recyclé couché (carton duplex gris doublé
blanc, GD)
Papier doublure recyclé
9 4 1 358 4 Amérique
du Nord
Fabrication
Papier doublure et papier cannelure
vierges et recyclés
Papier doublure à doublure blanche
Papier de gypse
6
1 115
Transformation
Divers contenants d’emballage en carton ondulé
Feuilles de carton ondulé
Emballages spécialisés
24 5
Expéditions (2010) :
11,3 milliards p.c.
Europe
Fabrication
Papier doublure et papier cannelure recyclés
Papier doublure à doublure blanche
1 6
155 6
Amérique
du Nord
et Europe
Emballage
industriel
Carton non couché
Emballage pour papetières (presse-fonds et
matériau d’enveloppement)
Produits d’emballage en carton nid d’abeilles
Cartons contrecollés
12
357
Amérique
du Nord
Papiers
spécialisés
Papiers fins
Papier kraft
Endos de linoléum
Pâte désencrée
6
606
Emballage
produits de
consommation
Pâte moulée
Plateaux à gobelets
Plateaux alvéolés
Produits de plastique
Emballage pour l’industrie alimentaire
(plateaux à viande, contenants translucides,
assiettes et bols de styromousse)
Meubles de jardin (planches, bancs et tables)
6
46 Mkg
Récupération
Activités de collecte, tri et recyclage
23
1 637 (traité en 2010)
Fabrication
Bobines mères
5
245 7
Fabrication et
transformation
Marchés du détail et de la consommation
à l'extérieur du foyer
Essuie-tout, essuie-mains, papier hygiénique,
papiers-mouchoirs, serviettes de papier
Bobines mères
6
421 7
Transformation
Marchés du détail et de la consommation à l’extérieur 6
du foyer
Essuie-tout, essuie-mains, papier hygiénique,
papiers-mouchoirs, serviettes de papier
Chiffons industriels
Emballage
Carton plat
Cartons-caisses
Papiers tissu
Amérique
du Nord
tonnes
courtes
4 114 000
Produits spécialisés
1Unités
de production et de récupération
seulement; sont exclus les bureaux de
vente, les points de distribution et de
transbordement, notre usine européenne
de découpe de carton plat et le
siège social.
2Milliers de tonnes courtes à moins
d’une contre-indication.
3Incluant les unités de Dopaco inc.,
vendues en 2011.
4 Considérant notre participation
dans Reno de Medici
(39,66 % au 31 décembre 2010).
5Incluant l’usine de Leominster,
fermée en 2011.
6Incluant l’usine d’Avot-Vallée,
vendue en 2011.
7Capacité théorique.
Cascades – RA10
Total
118
s.o.
4 114 4
(fabrication seulement)
15
cascades
dans le monde
1
Auburn, ME
Prince George, BC
Vancouver, BC
Burnaby, BC
Nanaimo, BC
Richmond, BC
Edmonton, AB
Waterford, NY
Albany, NY
North York
Vaughan
Mississauga
Leominster, MA
Calgary, AB
Kelowna, BC
Surrey, BC
Victoria, BC
Siège social
Carton plat
Cartons-caisses
Produits spécialisés
Produits spécialisés (récupération)
Stockton, CA
Tissu
Reno De Medici
Usine de fabrication
Usine de transformation
Usine de fabrication et de transformation
Usine de pâte désencrée
Unité de récupération
Brampton
Etobicoke
St. Marys
Thompson, CT
Winnipeg, MB
Versailles, CT
Pittston, PA
Tacoma, WA
Saint Helens, OR
gende
Barrie
Peterborough
Mechanicville, NY
Schenectady, NY
St. John’s, NL
Maspeth, NY
Eau Claire, WI
Ottawa, ON
Warrenton, MO
London NB
Moncton,
Kingsey Falls, QC
Rochester, NY
Lancaster, NY
Depew, NY
Grand Rapids, MI
Niagara Falls, NY
Saint Charles, IL
Downingtown, PA
Kingman, AZ
B
Tre
Agincourt
Co
Whitby
Scarborough
Toronto
Hebron, KT
Memphis, TN
Brownsville, TN
Kinston, NC
Rockingham, NC
Birmingham, AL
Québec
Jonquière
Cabano
Sainte-Hélène-de-Breakeyville
Cap-de-la-Madeleine
Notre-Dame-du-Bon-Conseil
Victoriaville
Drummondville
Kingsey Falls
Le Gardeur
Montréal
East Angus
Lachine
Candiac
Berthierville
Saint-Jérôme
Lachute Laval
Vaudreuil
Légende
Siège social
Carton plat
Cartons-caisses
Produits spécialisés
Produits spécialisés
(récupération)
Tissu
1N’est
16
Reno de Medici
Usine de fabrication
Usine de transformation
Usine de fabrication
et de transformation
Usine de pâte désencrée
Unité de récupération
■
pas ajusté pour les ventes de Dopaco inc. et de l’usine d’Avot-Vallée, ainsi que la fermeture de l’usine de Leominster.
Cascades – RA10
Ronneby, SE
Arnsberg, GR
Blendecques, FR
Châtenois, FR
Saulcy-sur-Meurthe, FR
Ovaro, IT
Magenta, IT
La Rochette, FR Santa Giustina, IT
Almazan, ES
nord-est des
états-unis
Auburn, ME
Auburn, ME
Villa Santa Lucia, IT
région de
toronto
Barrie Barrie
Peterborough
Peterborough
BellevilleBelleville
North York
NorthAgincourt
York AgincourtTrenton Trenton
Cobourg Cobourg
VaughanVaughan
Whitby Whitby
Mississauga
Mississauga
Scarborough
Scarborough
BramptonBrampton Toronto Toronto
EtobicokeEtobicoke
St. MarysSt. Marys
Mechanicville,
Mechanicville,
NY
NY
Waterford,
Waterford,
NY
NY
Schenectady,
Schenectady,
NY
NY
Albany, NYAlbany, NY
Leominster,
Leominster,
MA
MA
Thompson,
Thompson,
CT
CT
Versailles,
Versailles,
CT
CT
Pittston, Pittston,
PA
PA
Maspeth,Maspeth,
NY
NY
London London
Downingtown,
Downingtown,
PA
PA
JonquièreJonquière
Cabano Cabano
Cascades – RA10
17
Pour comprendre nos résultats
À titre de société de produits d’emballage et de
papiers tissu, nos résultats financiers dépendent
principalement des facteurs suivants :
+
poRtRait des
expéditions
améRicaines
de papieRs tissu
(2009)
Ventes
Prix de vente
●● Demande pour l’emballage
et les papiers tissu, surtout
pour les produits à base de
fibres recyclées
●● Taux de change
(surtout $ CAN/$ US)
●● Croissance démographique
●● Production industrielle
●● Gamme et substitution
de produits, innovation
●●
–
Coûts
Prix et disponibilité des fibres
(recyclées, vierges, copeaux)
et recettes de production
●● Taux de change (surtout $ CAN/$ US)
●● Prix de l’énergie, surtout de
l’électricité et du gaz naturel
●● Main-d’œuvre
●● Transport
●● Prix des produits chimiques
●● Taux d’utilisation de la capacité
et arrêts planifiés de production
●●
Dans les secteurs du cartonnage ondulé (cartons-caisses) et des boîtes pliantes
(carton plat), la majorité de la demande nord-américaine provient des industries
qui emballent des biens non durables, particulièrement l’industrie alimentaire et
de l’agriculture. Dans le cartonnage ondulé, près de 50 % 1 de la demande est liée
à cette industrie alors que, dans les boîtes pliantes, la proportion dépasse 60 %2.
Dans le marché des papiers tissu, le marché nord-américain du détail est environ
deux fois plus important que celui de la consommation à l’extérieur du foyer.
portrait des
expéditions
américaines
de papiers tissu
(2010)
31 %
●Détail (à la maison)
●Extérieur du foyer
1Source
2Source
: Fibre Box Association.
: Paper Packaging Council.
69 %
18
Cascades – RA10
Le tableau de sensibilité illustre de manière
quantitative l’incidence sur le bénéfice d’exploitation
avant amortissement (BEAA) annuel de Cascades
des variations possibles des prix de vente de
ses principaux produits, des coûts de certaines
matières premières et de l’énergie, ainsi que du
taux de change $ CAN/$ US, en supposant que,
pour chaque variation, toutes les autres variables
demeurent constantes. Cette sensibilité se
fonde sur les expéditions externes de fabrication
et de transformation et sur les chiffres de
consommation de Cascades en 2010.
Tableau de sensibilité
Cependant, il est important de noter que ce
tableau ne tient pas compte des instruments
de couverture des risques utilisés par
la Compagnie. En fait, les politiques de
gestion et les portefeuilles de couverture de
Cascades (voir « Facteurs de risque », p. 55)
doivent également être pris en considération
pour une analyse complète de la sensibilité de
Cascades aux facteurs illustrés.
Europe
En ce qui concerne le taux de change $ CAN/$ US,
nous ne considérons pas la sensibilité indirecte
de Cascades. Cette sensibilité est liée au fait
que certains des prix de vente et des coûts des
matières premières de Cascades au Canada se
fondent sur des prix et des coûts de référence en
dollars américains qui sont convertis en dollars
canadiens. Autrement dit, la fluctuation du taux
de change peut avoir une influence indirecte sur
les ventes et les achats des usines canadiennes
au Canada. Cependant, puisque celle-ci est
difficilement mesurable de manière précise,
nous ne l’incluons pas dans le tableau qui suit.
1
Expéditions/
consommation
(’000 de tonnes courtes
et ’000 mmBtu pour
le gaz naturel)
Variation
Impact BEAA
(en millions
de $ CAN)
Prix de vente (fabrication et transformation) 2
Amérique du Nord
Carton plat
Cartons-caisses
Produits spécialisés (papier seulement)
Papiers tissu
342
25 $ US/t.c.
9
1 026
25 $ US/t.c.
26
475
25 $ US/t.c.
12
511
25 $ US/t.c.
13
60
2 354
Carton plat
598
25 €/t.c.
Coûts des intrants
19
79
2 952
2
Papiers recyclés
Amérique du Nord
Grades bruns (OCC et autres)
Grades à base de pâte mécanique
(ONP et autres)
Grades blancs (SOP et autres)
1 324
15 $ US/t.c.
(20)
138
15 $ US/t.c.
(2)
742
15 $ US/t.c.
(11)
(33)
2 204
Europe
Grades bruns (OCC et autres)
Grades à base de pâte mécanique
(ONP et autres)
Grades blancs (SOP et autres)
260
15 €/t.c.
(5)
83
15 €/t.c.
(2)
62
15 €/t.c.
(1)
406
(8)
2 609
(41)
Pâte commerciale
Amérique du Nord
Europe
164
30 $ US/t.c.
(5)
84
30 €/t.c.
(3)
(8)
247
Gaz naturel
Amérique du Nord
8 805
1,00 $ US/mmBtu
(9)
Europe
1 669
1,00 €/mmBtu
(2)
10 474
(11)
Taux de change 3
2Fondés
1Sensibilité
calculée à partir des volumes
utilisés ou des consommations de 2010
et utilisant un taux d’échange de
1,00 $ CAN/$ US et 1,30 $ CAN/€. Sont
exclus les programmes de couverture et
l’incidence de dépenses connexes comme
les escomptes, les commissions sur les
ventes et le partage des profits.
Cascades – RA10
sur les expéditions externes de
fabrication et de transformation, de même
que sur la consommation de fibres et de
pâte de 2010, incluant notre participation
dans Reno de Medici (consolidation
proportionnelle de 39,66 % en 2010).
Ajustés pour la vente de l’usine d’Avot-Vallée,
de la vente de Dopaco inc. et la fermeture
de l’usine de Leominster.
3Par exemple, de 1,00 $ CAN/$ US
à 0,99 $ CAN/$ US.
Variation de 0,01 $ CAN vs $ US
Ventes moins achats aux É.-U. par les activités canadiennes
(4)
Conversion des filiales américaines
(1)
(5)
19
Taux de change et coûts de l’énergie
Les variations du dollar canadien et de l’euro par rapport au dollar
américain, ainsi que celles des coûts de l’énergie ont une incidence sur
les résultats de Cascades. En 2010, la devise canadienne a continué
de s’apprécier, et sa moyenne annuelle a été plus élevée de 11 %
comparativement à 2009. L’euro a quant à lui connu une baisse
significative au premier semestre de 2010 en raison des difficultés
économiques de certains pays européens. Il s’est par la suite apprécié,
mais sa valeur moyenne par rapport au dollar américain en 2010 a été
inférieure de 5 % à sa valeur moyenne lors de l’année précédente.
la
conjoncture
en 2010
1,10
1,60
1,55
1,50
1,45
1,40
1,35
1,30
1,25
1,20
1,15
1,10
1,05
1,00
0,95
0,90
0,85
0,80
0,75
Jan
08
Juin
08
Nov
08
Avr
09
Sept
09
Fév
10
JuIL
10
($ US/$ CAN)
14,00
150
12,00
130
10,00
110
8,00
90
6,00
70
4,00
50
2,00
Déc
10
30
Jan
08
($ US/EURO) juin
08
Nov
08
Avr
09
Sept
09
Fév
10
JuIL
10
Source : Bloomberg
p22b_v1
Prix de l’énergie
coûts
de l’énergie
Source : Bloomberg
p22a_v1
Taux de change
taux
de change
déc
10
Gaz naturel ($ US/mmBtu)Pétrole brut ($ US/baril) En ce qui a trait aux coûts de l’énergie, le prix
moyen annuel du gaz naturel a connu une
croissance de 10 % alors que celui du pétrole
brut a affiché une hausse de 32 %.
2008
T1
T2
T3
T4
2009
T1
T2
T3
T4
2010
Variation
2010
2009
Variation
2010
2009
1,067
1,245
1,167
1,097
1,056
1,142
1,041
1,028
1,039
1,013
1,030
-0,112
-10 %
$US/$CAN
0,937
0,803
0,857
0,911
0,947
0,876
0,961
0,973
0,962
0,987
0,971
0,095
11 %
$US/EURO
1,471
1,306
1,364
1,430
1,477
1,393
1,384
1,272
1,293
1,360
1,327
-0,066
-5 %
Coûts de l’énergie – moyenne
Gaz naturel Henry Hub
Pétrole brut WTI ($US/baril)
20
9,03
4,89
3,5
3,39
4,17
3,99
5,30
4,09
4,38
3,80
4,39
0,41
10 %
104,42
37,18
52,41
68,06
75,79
58,36
76,75
77,57
76,04
78,93
77,32
18,96
32 %
Cascades – RA10
Source : Bloomberg
Taux de change – moyenne
$CAN/$US
Données des principaux
marchés de Cascades
expéditions
de l’industRie
améRicaine des
boÎtes de caRton
expoRtations
améRicaines de
papieR doubluRe
pRoduction
de l’industRie
améRicaine
inventaiRes
améRicains de
caRtons-caisses
aux usines
pRod
de l’
amé
caRt
09
10
08
09
10
08
09
10
08
09
1 957
2,2
2,3
de l’industRie
améRicaine de
caRton plat
93
●● millions de tonnes courtes
●● nombre de semaines
2,4
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
33 766
31 517
améRicains de
caRtons-caisses
aux usines
(’000 t.c.)
(m pi2)
08
34 152
3 285
de l’industRie
améRicaine
3 164
356 988
345 632
expoRtations
améRicaines de
papieR doubluRe
3 310
374 277
expéditions
de l’industRie
améRicaine des
boÎtes de caRton
Source : Fibre Box Association
Expéditions de l’industrie américaine des boîtes de carton ondulé
Après une année ponctuée de difficultés économiques, dont la faiblesse de la
95
93
production de biens non durables,
la demande
nord-américaine
pour
4,1 le carton
4,1
85
ondulé a commencé à rebondir. Ainsi, les expéditions ont crû de plus de 3 %
3,7
pRoduction
pRoduction
au cours de l’année 2010. inventaiRes
10
08
08
09
10
08
09
10
08
09
10
08
09
10
09
10
95
93
7 948
7 818
2 337
2 299
09
08
8 021
5 188
2 054
5 086
2 012
5 135
1 957
08
fibRe Recyclée
08
09
10
08
21
826
188
86
35
Cascades – RA10
●● pour le marché du détail (’000 t.c.)
●● production totale (’000 t.c.)
●● pour le marché à l’extérieur de la maison
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
(’000 t.c.)
10
2 390
2,2
09
●● millions de tonnes courtes
●● nombre de semaines
2,3
08
améRicaine de
papieRs tissu
mères (’000 t.c.)
ité (%)
10
10
tRansfoRmés
0 t.c.)
e la maison
09
09
96
Avec
une
4,1
4,1 meilleure demande intérieure de boîtes de carton ondulé et une hausse
94
95
des exportations de cartons-caisses,
la production manufacturière
a elle aussi
93
3,7
93 ayant
rebondi, de 7 % comparativement à 2009. La capacité totale de l’industrie
expéditions
pRoduction
expoRtations
pour sa part diminué, le taux d’utilisation de la capacité a crû encore davantage,
de
pRoduits
améRicaines
de
92
passant
de 85 % à 95 %. de l’industRie
2,4
33 766
31 517
08
08
2008
●● production totale (’000 t.c.)
2009
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
2010
10
●●
●●
●●
09
Source : RISI
(’000 t.c.)
3 164
(m pi2)
08
34 152
3 285
3 310
commandes de
caRton gRis
doublé blanc
Recyclé
95
85
expo
amé
fibR
10
Production de l’industrie américaine de cartons-caisses
et taux d’utilisation de la capacité
93
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
2 054
2 012
pRoduction
de l’industRie
améRicaine de
papieRs tissu
1 957
2,2
2,3
de l’industRie
expéditions
améRicaine
de
pRoduitsde
caRton plat
tRansfoRmés
●● millions de tonnes courtes
●● nombre de semaines
2,4
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
33 766
(’000 t.c.)
31 517
3 285
3 164
34 152
3 310
10
améRicains de
caRtons-caisses
aux usines
11 105
09
pRoduction
de l’industRie
commandes
de
améRicaine
caRton
gRis
doublé blanc
Recyclé
La demande internationale pour les cartons-caisses s’est également raffermie
96
95 la reprise économique et la dépréciation du dollar américain
93
en 2010
avec
face
4,1
4,1
85
94
à plusieurs devises. Les exportations américaines de papier 93
doublure ont en fait
3,7
inventaiRes
pRoduction
augmenté de 4 %.
●● production totale de bobines mères (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
08
Source : RISI
(m pi2)
356 988
expoRtations
améRicaines de
papieR doubluRe
345 632
s
Rie
e des
aRton
374 277
Exportations américaines de papier doublure
expéditions
de l’industRie
améRicaine des
boÎtes de caRton
expoRtations
améRicaines de
papieR doubluRe
pRoduction
de l’industRie
améRicaine
inventaiRes
améRicains de
caRtons-caisses
aux usines
pRoduction
de l’industRie
améRicaine de
caRton plat
Stocks américains de cartons-caisses aux usines de fabrication
et de transformation
08
09
10
08
10
09
10
08
09
2 054
94
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
2,2
2,3
08
93
●● millions de tonnes courtes
●● nombre de semaines
3,7
pRoduction
de l’industRie
améRicaine de
caRton plat
2,4
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
33 766
09
96
4,1
2 012
10
4,1
Source : Fibre Box Association
1 957
09
31 517
(’000 t.c.)
(m pi2)
08
34 152
3 285
aux usines
3 164
356 988
345 632
374 277
3 310
93
Avec la reprise rapide de la demande, les stocks de cartons-caisses
ont95rapidement
85
reculé en première moitié d’année pour atteindre des niveaux historiquement faibles.
expoRtations
inventaiRes
Ils ont par la suite augmenté pRoduction
à des niveaux plus normaux dans
les six derniers mois.
améRicaines
de
de
l’industRie
de et
En moyenne, les stocks américains de cartons-caisses aux améRicains
usines de fabrication
papieR
doubluRe
améRicaine
caRtons-caisses
de transformation
ont donc été
plus faibles en 2010 qu’en 2009.
10
Production de l’industrie américaine de carton plat recyclé couché
pour les boîtes pliantes et taux d’utilisation de la capacité 1
10
08
Commande de carton gris doublé blanc recyclé (moyenne
hebdomadaire mobile cinq semaines) (t.m.)
08
188
86
35
22
Source : RISI
10
10
95
93
40 000
93
expoRtations
améRicaines
de
92
fibRe Recyclée
30 000
20 000
1
08
4
7
09
10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52
10
08
09
10
2008 2009 2010 Cascades – RA10
Source : CEPI Cartonboard
50 000
95
exportations (’000 t.c.)
60 000
11 595
70 000
12 826
●● pour le marché du détail (’000 t.c.)
●● pour le marché à l’extérieur de la maison
(’000 t.c.)
2 337
2 299
09
mères (’000 t.c.)
ité (%)
10
0 t.c.)
e la maison
09
5 188
5 086
5 135
2 390
de l’industRie
améRicaine de
papieRs tissu
●● 2008
●● 2009
●● 2010
08
09
p24_v1 Commades de carton gris doublé blanc recyclé
En Europe, la demande pour le carton plat couché vierge et recyclé a également
connu une croissance. Les commandes totales de l’industrie étaient supérieures
de 13 % et de 14 % par rapport à l’année précédente pour les grades recyclés
expéditions
pRoduction
et vierges respectivement.
de pRoduits
tRansfoRmés
2 054
1 957
2,2
2,3
09
2 012
●● millions de tonnes courtes
●● nombre de semaines
2,4
08
expoRtations
améRicaines de
fibRe Recyclée
11 105
10
●● production totale de bobines mères (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
09
7 948
08
pRoduction
de l’industRie
améRicaine de
papieRs tissu
7 818
10
expéditions
de pRoduits
tRansfoRmés
826
09
93
8 021
08
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
33 766
(’000 t.c.)
3 164
1
31 517
34 152
3 285
3 310
commandes
de
Capacité estimée par Cascades.
caRton gRis
doublé blanc
Recyclé
94
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
96
95
93
La demande dans l’industrie nord-américaine
du carton plat4,1recyclé
4,1 couché,
85
qui avait peu fléchi en 2009, est demeurée forte. La production américaine a été
3,7
en hausse de 2 %, et le taux d’utilisation moyen de la capacité a atteint 96 %.
(m pi )
n
Données des principaux
marchés de Cascades (suite)
08
09
10
Cascades – RA10
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
2 054
2 012
●● millions de tonnes courtes
●● nombre de semaines
2,3
2,2
1 957
10
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
2 054
2 012
1 957
expoRtations
améRicaines de
fibRe Recyclée
10
●● production totale de bobines mères (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
09
10
08
09
exportations (’000 t.c.)
11 595
11 105
7 948
7 818
fibRe Recyclée
12 826
95
Après
un léger repli en 2009, le marché nord-américain du papier tissu a repris le
chemin de la93croissance. Ainsi, les expéditions de produits transformés pour les marchés
expoRtations
du détail et à l’extérieur du foyer ont connu une hausse de 2 % en 2010 et atteint des
améRicaines
niveaux92similaires de
à ceux de 2008.
10
Production de l’industrie américaine de papiers tissu
(bobines mères) et taux d’utilisation de la capacité
La production de bobines mères de papiers tissu a suivi la tendance observée à
la hausse dans les produits transformés et ce, malgré les effets des temps d’arrêt
volontaires. Le taux d’utilisation moyen de la capacité a crû légèrement de 92 %
à 93 % en 2010.
08
09
exportations (’000 t.c.)
7 948
10
09
8 021
●● pour le marché du détail (’000 t.c.)
●● production totale (’000 t.c.)
●● pour le marché à l’extérieur de la maison
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
(’000 t.c.)
expoRtations
améRicaines
de
92
fibRe Recyclée
94
11 595
93
8 021
09
12 826
95
Source : RISI
08
Expéditions de produits transformés de l’industrie américaine
de papiers tissu
08
●● production totale de bobines mères (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
2 337
10
09
2,4
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
33 766
2,2
5 188
2 054
5 086
2 012
10
09
10
11 105
08
09
exportations (’000 t.c.)
12 826
Exportations américaines de fibre recyclée pour la Chine
(tous les grades)
Source : RISI
7 818
92
7 948
8 021
93
09
08
11 595
●● pour le marché du détail (’000 t.c.)
●● pour le marché à l’extérieur de la maison
(’000 t.c.)
2 337
95
08
08
10
pRoduction
de l’industRie
améRicaine de
papieRs tissu
08
pRoduction
de l’industRie
améRicaine de
papieRs tissu
10
●● production totale de bobines mères (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
09
94
2 299
2,2
5 188
5 086
2 299
2 390
08
10
7 818
●● millions de tonnes courtes
●● nombre de semaines
2,4
2,3
10
5 135
93
3,7
09
09
93
96
expéditions
de pRoduits
tRansfoRmés
08
2,3
08
09
93
94
96
1 957
4,1
10
2 390
4,1
4,1
96
4,1
3,7
pRoduction
de l’industRie
améRicaine de
caRton plat
08
3,7
pRoduction
de l’industRie
expéditions
améRicaine
de
pRoduitsde
caRton plat
tRansfoRmés
Source : RISI
09
4,1
10
2,4
33 766
31 517
08
5 135
●●
●●
●●
2008
●● production totale (’000 t.c.)
2009
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
2010
(’000 t.c.)
34 152
inventaiRes
améRicains de
caRtons-caisses
aux usines
09
4,1
11 105
95
85
08
●● millions de tonnes courtes
●● nombre de semaines
10
pRoduction
de l’industRie
améRicaine de
papieRs tissu
●● pour le marché du détail (’000 t.c.)
●● pour le marché à l’extérieur de la maison
(’000 t.c.)
31 517
34 152
(’000 t.c.)
09
●● production totale (’000 t.c.)
●● taux d’utilisation de la capacité (%)
93
s
s
és
95
85
inventaiRes
améRicains de
caRtons-caisses
aux usines
3 285
(m pi2)
08
n
Rie
s de
es
anc
2 337
pRoduction
de l’industRie
améRicaine
3 164
ns
es de
bluRe
3 310
93
Le prix des fibres recyclées est fortement influencé par les exportations vers la
Chine. En 2010, les importations chinoises en provenance des États-Unis ont
fléchi de 10 % alors que les papiers recyclés non triés ont grandement perdu
en popularité à la suite de l’augmentation importante de leur coût. Toutefois,
la demande chinoise pour les boîtes recyclées américaines de carton ondulé a
continué de progresser rapidement, en hausse de plus de 20 % et faisant écho
à une croissance de plus de 30 % en 2009.
10
23
Prix de vente et coûts
des matières premières
Au chapitre des prix de vente, en raison de la reprise de la demande et du faible niveau des stocks, l’année 2010 aura permis de
renverser la tendance observée l’année précédente. Dans l’ensemble de nos activités d’emballage, aussi bien en Amérique du Nord
qu’en Europe, des augmentations de prix ont été implantées principalement aux deuxième et troisième trimestres. En moyenne,
les prix de référence ont donc crû de 7 à 15 % dans les secteurs du carton plat, des cartons-caisses et des produits spécialisés.
Dans l’industrie des papiers tissu, des hausses de prix ont été implantées sur les bobines mères, mais les prix de vente moyens
des produits convertis sont demeurés relativement stables.
Au chapitre des matières premières, en raison du rebond important de la production mondiale de produits de papier et d’emballage,
la demande et le coût de la pâte et des fibres recyclées de Cascades (la matière première la plus utilisée pour la fabrication)
ont affiché une hausse importante. En effet, le prix de référence du grade de papier recyclé le plus consommé par Cascades (les
boîtes de cartonnage ondulé) a plus que doublé alors que le coût des papiers de bureau triés, principalement utilisés dans les
opérations de tissu, a augmenté de près de 80 %.
caRton plat
améRique
du noRd
caRton plat
euRope
caRtons-caisses
pRoduits
spécialisés
carton plat
amérique
du nord
carton plat
europe
cartons-caisses
produits
spécialisés
($ us/t.c.)
(euro/t.m.)
($ us/t.c.)
10
08
L’indice Cascades des prix de vente nord-américains représente une approximation des prix
de vente de fabrication (excluant la transformation) de Cascades en Amérique du Nord. Il est
pondéré en fonction des expéditions et se fonde sur le prix des publications. Il tient compte
de quelques-uns des principaux produits de Cascades, dont les prix sont publiés dans la
revue PPI Pulp & Paper Week, ainsi que de l’indice Papiers tissu de Cascades. Cet indice
devrait être uniquement utilisé à titre d’indicateur d’une tendance dans la mesure où il peut
être différent de nos prix de vente réels et de notre combinaison de produits. Seuls les prix
des papiers tissu tiennent compte du prix des produits transformés. En effet, l’indicateur
des prix des papiers tissu, qui est inclus dans l’indice Cascades des prix de vente nordaméricains, est l’indice Cascades des prix de vente des papiers tissu, lequel représente une
combinaison de produits primaires et tranformés.
papieRs tissu
améRique du
noRd
09
10
– ny)
1
09
●● C
● arton plat recyclé –
Copeaux flexibles, 20 pt
●● Offset blanc non couché, 50 lb, rouleaux
914
619
565
855
914
08
10
2
L’indice Cascades des prix nord-américains des matières premières se fonde sur le prix des
publications et sur le coût moyen pondéré pour certaines de nos matières premières de
fabrication en Amérique du Nord : les fibres recyclées, la pâte vierge et les copeaux. Cet
indice est pondéré en fonction du volume des achats (en tonnes courtes). Il devrait être
utilisé à titre indicateur d’une tendance, car il peut être différent de nos coûts d’achat de
fabrication réels et de nos volumes d’achats.
3 L’indice Cascades des prix de vente du carton gris doublé blanc recyclé représente une
approximation des prix de vente des grades de produits recyclés de Cascades en Europe.
Il est pondéré sur une base géographique. Pour chaque pays, nous utilisons la moyenne
des prix PPI Europe et EUWID du carton gris doublé blanc recyclé.
euRope
24
601
●● p● apier doublure kraft non blanchi, 42 lb,
est des é.-u.
●● ●papier medium semi-chimique, 26 lb,
est des é.-u.
625
595
547
517
582
561
1 055
●● i●ndice du carton gris doublé blanc
recyclé (gd2) 3
●● ●indice du carton plat duplex couché
vierge (gC2) 4
639
592
09
pâte vieRge
Cascades – RA10
ique,
08
985
1 010
640
Carton plat recyclé –
Journal couché kaolin 20 pt
10
rdique,
1
09
cupérés 6
08
754
764
828
($ us/t.c.)
caRton plat
améRique
du noRd
caRtons-caisses
caRton plat
euRope
pRoduits
spécialisés
Indices Cascades des prix de vente et
p26_v1
Indices Cascades
des prixnord-américains
de vente et des matières
premières
des
matières
premières
($ US)
nord-américains ($US)
08T1
08
T2
09
08
T3
10
08
T4
08
T1
09
T3 09
09
T4 10
09
T1
10
T2
10
250
T3
10
08 T4
10
150
09
Indice des prix de ventes ($ US)Indice des prix des matières premières ($ US) 1
2
565
914
619
855
914
08
09
10
papieRs tissu
améRique du
noRd
euRope
pâte vieRge
papiers tissu
papiers recyclés
amérique du nord
papiers recyclés
europe
($ US/t.m.)
08
4
08
09
08
6
09
10
960
856
718
609
857
788
indice des papiers et cartons mixtes récupérés 6
120
53
10
L’indice Cascades des prix de vente du carton plat duplex couché vierge représente une
approximation des prix de vente des grades de produits vierges de Cascades en Europe.
Il est pondéré sur une base géographique. Pour chaque pays, nous utilisons la moyenne
des prix PPI Europe et EUWID du carton plat duplex couché vierge.
5 L’indice Cascades des prix de vente des papiers tissu représente une combinaison de
produits primaires et transformés, et est fondé sur la gamme de produits de 2006.
pâte vierge
(euro/t.m.)
●● B
● oîtes de cartonnage ondulé, n°11
(new england)
●● ●papiers de bureau triés, n°37 (sOp – ny)
214
143
120
68
Cascades groupe tissu 5
(indice 1999 = 1 000) $
188
10
114
1 619
09
1 581
1 617
($ US/t.c.)
86
(indice 5)
Cascades – RA10
10
601
547
517
582
561
1 055
639
985
592
T208
09
350
●● C
● arton plat recyclé –
Copeaux flexibles, 20 pt
●● Offset blanc non couché, 50 lb, rouleaux
900
450
08
09
●● p● âte kraft de résineux blanchie, nordique,
est des é.-u.
●● ●pâte kraft de feuillus blanchie, nordique,
mixte, est des é.-u.
950
550
Avec le délai entre
l’implantation des
hausses de prix de vente
et la croissance du coût
des matières premières,
l’écart moyen entre les
deux indices (en $ US) a
diminué de 10 % en 2010.
●● p● apier doublure kraft non blanchi, 42 lb,
est des é.-u.
●● ●papier medium semi-chimique, 26 lb,
est des é.-u.
1 000
640
Carton plat recyclé –
Journal couché kaolin 20 pt
1 050
1 010
828
764
1 100
754
1 150
650
625
595
750
1 200
●● i●ndice du carton gris doublé blanc
recyclé (gd2) 3
●● ●indice du carton plat duplex couché
vierge (gC2) 4
1 250
10
L’indice des prix des papiers cartons mixtes de récupération représente une approximation
des prix payés pour les papiers recyclés par Cascades en Europe. Il est pondéré sur une
base géographique. Pour chaque pays, nous utilisons la moyenne des prix PPI Europe et
EUWID des papiers et cartons mixtes de récupération. Cet indice devrait être uniquement
utilisé à titre d’indicateur d’une tendance, car il peut être différent de nos coûts d’achat réels
et de nos volumes d’achats.
25
Analyse par
la direction
Revue financière – 2010
Après avoir affiché un BEAA excluant les éléments spécifiques records
de 465 M$ en 2009, la Compagnie a fait face à de nombreux défis
sur lesquels elle n’avait pas le contrôle en 2010. En effet, le dollar
canadien s’est apprécié en moyenne de 11 % par rapport au dollar
américain en 2010 comparativement à 2009. Cette augmentation
a eu un impact significatif sur les ventes de la Compagnie une fois
converties en dollar canadien puisqu’une part importante de nos prix
de vente est issue d’indices de vente en dollars américains. De plus,
les prix des matières premières ont atteint un sommet en mars et
décembre 2010 et ont été constamment plus élevés que l’an dernier,
alors que notre indice de référence a augmenté de 63 %. Bien que
des hausses de prix aient été annoncées et implantées au cours de
l’année, le délai de leur mise en œuvre a eu un impact négatif sur le
pourcentage de la marge d’exploitation de la Compagnie. Toutefois,
grâce à l’environnement économique qui continue de se remettre de la
récession de 2008, la Compagnie a bénéficié de volumes plus élevés.
Une fois de plus, la Compagnie a réussi à réduire ses coûts sur
lesquels elle exerce un contrôle. En 2010, les coûts de main-d’œuvre
et de transport ainsi que d’autres coûts d’exploitation ont diminué et
ont tous contribué positivement aux résultats d’exploitation.
La Compagnie continuera à se concentrer et à investir dans les enjeux
sur lesquels elle a une influence en vue d’accroître son efficacité et
de minimiser ses coûts. En 2011, la Compagnie devrait profiter des
augmentations de prix de vente annoncées en 2010 et qui n’ont
pas été implantées en fin d’année. De plus, si les prix des matières
premières demeurent élevés, des augmentations supplémentaires
de prix de vente seront possiblement mises de l’avant.
26
En 2010, la Compagnie a enregistré un bénéfice net de 17 M$, ou
0,18 $ par action, comparativement à un bénéfice net de 60 M$, ou
0,61 $ par action, en 2009. Exclusion faite des éléments spécifiques,
qui sont abordés en détail aux pages 31 à 32, le bénéfice net s’est
établi à 63 M$, ou 0,65 $ par action, comparativement à 110 M$,
ou 1,13 $, en 2009. Les ventes ont augmenté de 82 M$, ou 2,1 %,
se chiffrant à 3,959 G$ comparativement à 3,877 G$ en 2009.
Le bénéfice d’exploitation a été de 122 M$ comparativement à
214 M$ en 2009. Excluant les éléments spécifiques, le bénéfice
d’exploitation a diminué de 61 M$ à 186 M$ comparativement à
247 M$ en 2009. (voir la rubrique Information supplémentaire sur
les mesures non conformes aux PCGR).
En 2009, la Compagnie a complété le refinancement de ses billets
subordonnés venant à échéance en 2013 avec de nouveaux billets
subordonnés de 200 M$ et de 750 M$ US venant à échéance
entre 2016 et 2020. Ce refinancement a été réalisé à un taux d’intérêt
moyen effectif de 8 %. De plus, le 10 février 2011, la Compagnie a
conclu une entente amendant et renouvelant son entente de crédit
rotatif existante de 750 M$ jusqu’au 10 février 2015. Selon les
termes de l’amendement, les ratios bancaires existants, soit un ratio
de dette à long terme sur la capitalisation de 65 % et un ratio de
couverture des intérêts de 2,25x, demeurent inchangés. À la suite de
la modification, le taux d’intérêt applicable aux emprunts en cours a
été réduit de 2,750 % à 2,125 %.
Cascades – analyse par la direction
oiBd excluding
specific items
(m cAn$)
net deBt
sAles
beaa et beaa
excluant les
éléments
spécifiques 1
dettes nettes
ventes et marges
BEAA excluant
les éléments
spécifiques 1
08
09
10
purcHAses of
property, plAnt
& equipment By
cAtegory
08
09
10
08
09
● Ventes (M $Can)
● Marges Beaa excluant les éléments
spécifiques 1 (% des ventes)
10
3 959
8
12
3 877
4 017
1 449
1 533
(m$ CAN)
1 800
● Beaa excluant les éléments spécifiques
● Beaa
398
229
306
334
465
432
(M$ CAN)
(m$ CAN)
purcHAses of
property, plAnt
& equipment By
segments
17 31 10 %
5 %
7 %
9 %
31 1 34 Voir
la rubrique « Information
supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ».
36 69 %
10
Développements importants
Le 18 février 2011, la Compagnie a vendu sa seule usine européenne
de papier doublure blanc du secteur cartons-caisses située à
Avot-Vallée, France, pour une contrepartie totale de 11 M€ (15 M$).
Une contrepartie de 5 M€ (7 M$) a été reçue en date de clôture
de la transaction alors que la balance sera reçue sur une période
maximale de 3 ans.
Le 11 mars 2011, la Compagnie a annoncé qu’elle a conclu une
entente pour la vente de Dopaco inc., sa division de produits pour
l’industrie de la restauration rapide, pour une contrepartie en
espèce de 400 M$ US. La transaction devrait se conclure avant la
fin d’avril 2011.
En 2010, la Compagnie a investi 21 M$ dans un projet en dévelop–
pement au États-Unis en partenariat avec des tierces parties dans
le secteur fabrication du Groupe Cartons-caisses. Lorsque le projet
sera complété tel que planifié, cela augmentera la part de marché
de la Compagnie dans l’industrie des cartons-caisses et consolidera
sa position comme l’un des leaders de l’industrie.
En 2007, la Compagnie a conclu une entente de regroupement avec
Reno de Medici S.p.A. (« RdM »), société publique italienne, qui est
le deuxième plus grand producteur de carton plat recyclé en Europe.
L’entente de regroupement a été modifiée en 2009. Cette entente
de regroupement comprend, entre autres, que RdM et Cascades
possèdent, respectivement, une option d’achat et une option de vente
irrévocable d’acheter deux usines de carton plat vierge de Cascades
(les « actifs vierges »). RdM peut exercer son option d’achat jusqu’à
120 jours après le dépôt des états financiers des actifs vierges
pour l’exercice terminé le 31 décembre 2011 par Cascades à RdM.
Cascades peut exercer son option de vente jusqu’à 120 jours après
le dépôt des états financiers des actifs vierges pour l’exercice terminé
Cascades – analyse par la direction
le 31 décembre 2012 par Cascades à RdM. Cascades possède aussi
le droit d’exiger que le prix de l’option d’achat ou de l’option de vente
soit payé par de nouvelles actions ordinaires de RdM.
En plus de cette entente, la Compagnie a conclu en 2010 une entente
avec Industria E Innovazione (« Industria ») en vertu de laquelle
Cascades détient l’option d’acheter 9,07 % des actions de RdM
(100 % des actions détenues par Industria) pour 0,43 € par action
entre le 1er mars 2011 et le 31 décembre 2012. Industria a aussi
l’option d’exiger de Cascades qu’elle achète les actions d’Industria
pour 0,41 € par action entre le 1er janvier 2013 et le 31 mars 2014.
Au 31 décembre 2010, la Compagnie détenait 39,66 % des actions
de RdM. Lorsque la Compagnie détiendra plus de 40,93 % des
actions de RdM et que l’option d’achat sera exécutoire, c’est-à-dire
le 1er mars 2011, Cascades consolidera intégralement les résultats
et la situation financière de RdM. Au 14 mars 2011, la Compagnie
détenait 40,83 % des actions de RdM.
La Compagnie a également débuté la modernisation de son système
d’information financière. Dans le contexte d’implantation d’un progiciel
de gestion intégrée (PGI), la Compagnie a dédié une équipe de
gestion de projet détenant des habiletés et des connaissances en
la matière et a fait appel à des consultants externes qui apportent
leur expertise et fournissent de la formation. Supportée par la haute
direction et des employés clés, la Compagnie a entrepris en 2010
une analyse détaillée de ses besoins et a lancé avec succès un
projet pilote dans une de ses usines en novembre. À la suite de ces
démarches, la Compagnie a décidé d’aller de l’avant avec le projet.
L’équipe de projet est maintenant à finaliser un plan détaillé pour
les années à venir, y compris les ressources humaines et financières
requises pour le projet.
27
Indicateurs de rendement clés
Afin d’atteindre nos objectifs à long terme et de surveiller parallèlement notre plan d’action, nous utilisons certains indicateurs de rendement clés, incluant ceux-ci :
2008
2010
2009
Total
T1
T2
T3
T4
Total
T1
T2
T3
T4
Total
Carton plat
1 093
250
255
251
268
1 024
281
290
276
278
1 125
Cartons-caisses
1 374
261
288
300
292
1 141
308
298
314
299
1 219
458
110
113
119
116
458
122
122
119
112
475
2 925
621
656
670
676
2 623
711
710
709
689
2 819
OPÉRATIONNELS 9
Expéditions totales (en ‘000 de t.c.) 10
Emballage
Produits spécialisés 1
Papiers tissu 2
471
106
109
120
124
459
119
130
132
130
511
3 396
727
765
790
800
3 082
830
840
841
819
3 330
Carton plat (Amérique du Nord)
31 %
28 %
31 %
33 %
28 %
30 %
28 %
31 %
29 %
32 %
30 %
Cartons-caisses (Amérique du Nord)
Total
Taux d’intégration — %
Emballage
60 %
65 %
65 %
66 %
66 %
66 %
60 %
69 %
64 %
61 %
63 %
Papiers tissu 2
54 %
60 %
60 %
56 %
54 %
57 %
56 %
56 %
55 %
55 %
56 %
Total
45 %
47 %
47 %
49 %
47 %
48 %
45 %
50 %
47 %
44 %
47 %
Carton plat
83 %
86 %
89 %
86 %
92 %
88 %
98 %
102 %
95 %
95 %
98 %
Cartons-caisses
92 %
73 %
82 %
91 %
89 %
84 %
94 %
95 %
95 %
90 %
93 %
Produits spécialisés (papier seulement)
83 %
79 %
82 %
86 %
81 %
82 %
85 %
85 %
81 %
76 %
82 %
94 %
92 %
89 %
92 %
89 %
91 %
93 %
95 %
93 %
93 %
93 %
Taux d’utilisation de la capacité — %
3
Emballage
Papiers tissu 4
Total
88 %
81 %
85 %
89 %
89 %
86 %
94 %
96 %
93 %
90 %
93 %
10,48
10,75
10,23
10,30
10,41
10,36
10,46
9,47
9,60
10,27
9,95
6,48
6,25
5,10
5,30
5,00
5,41
4,90
5,26
4,54
4,50
4,80
Carton plat
3 %
5 %
7 %
9 %
11 %
11 %
12 %
12 %
12 %
11 %
11 %
Cartons-caisses
9 %
9 %
10 %
10 %
10 %
10 %
10 %
10 %
11 %
12 %
12 %
Cons. d’énergie 5 — GJ/tonne métrique
Accidents de travail — Taux de fréquence
de l’OSHA
FINANCIERS 9
Rendement sur les actifs (%) 6
Emballage
Produits spécialisés
11 %
12 %
13 %
13 %
13 %
13 %
14 %
14 %
13 %
13 %
13 %
Papiers tissu
18 %
22 %
26 %
28 %
27 %
27 %
23 %
19 %
16 %
15 %
15 %
Rendement consolidé sur les actifs (%)
7,8 %
8,9 %
10,4 %
11,4 %
11,9 %
11,9 %
11,4 %
11,1 %
10,8 %
10,5 %
10,5 %
664
662
645
593
552
552
546
599
601
540
540
16,5 %
16,4 %
16,1 %
15,0 %
14,2 %
14,2 %
14,2 %
15,5 %
15,3 %
13,6 %
13,6 %
Fonds de roulement 7
En millions de $, en fin de période
En % des ventes
8
1Expéditions
d’emballage industriel et de papiers spécialisés.
À partir du troisième trimestre de 2009, les expéditions ont été ajustées pour tenir compte de l’acquisition d’Atlantic Packaging Products Ltd.
3Taux d’utilisation de la capacité = Expéditions/capacité pratique. Fabrication de papier seulement.
4Expéditions de fabrication effectuées à l’interne et à l’externe/capacité pratique. La capacité pratique du Groupe Tissu représente 85 % de sa capacité théorique. Au cours
du deuxième trimestre de 2009, la capacité théorique a été revue à la hausse et les données comparatives ont été redressées. Avant cette révision, la capacité pratique
représentait 80 % de la capacité théorique. Inclut également la nouvelle capacité résultant de l’acquisition des actifs de papiers tissu d’Atlantic Packaging Products Ltd.
depuis le 31 août 2009.
5 Consommation d’énergie moyenne pour les usines de fabrication seulement.
6Le rendement sur les actifs est une mesure non conforme aux PCGR et se définit comme : BEAA excluant les éléments spécifiques des douze derniers mois (« DDM »)/Actifs
moyens totaux DDM.
7 Fonds de roulement = comptes débiteurs + stocks — comptes fournisseurs et charges à payer. Le fonds de roulement exclut les provisions impayées pour fermeture et
les coûts de restructuration de 11 M$ au 31 décembre 2010 (13 M$ en 2009). Il exclut également la partie à court terme des actifs nets liés aux instruments financiers
pour un montant de — M$ (actifs nets de 9 M$ en 2009), les autres passifs pour un montant de 3 M$ (2 M$ en 2009), les impôts nets à recevoir au montant de 17 M$
(12 M$ en 2009) et l’actif net d’impôts futurs à court terme pour un montant de 2 M$ (néant en 2009).
8Pourcentage des ventes = fonds de roulement en fin de période/ventes DDM.
9 Certaines données comparatives ont été ajustées en fonction de la nouvelle base de calcul adoptée en 2010.
10Les expéditions n’incluent pas l’élimination des expéditions intercompagnies entre les différents secteurs d’activité.
2
28
Cascades – analyse par la direction
Information financière historique
2008
(en millions de dollars canadiens,
sauf si mentionné autrement)
2010
2009
Total
T1
T2
T3
T4
Total
T1
T2
T3
T4
Total
Carton plat
1 323
336
336
321
320
1 313
310
319
319
327
1 275
Cartons-caisses
1 086
Ventes
Emballage
1 203
263
275
272
252
1 062
255
271
292
268
Produits spécialisés
860
186
188
195
200
769
215
220
220
225
880
Ventes intersecteurs
(100)
(13)
(15)
(17)
(22)
(67)
(29)
(28)
(28)
(30)
(115)
3 286
772
784
771
750
3 077
751
782
803
790
3 126
Papiers tissu
787
211
207
210
212
840
198
220
227
213
858
Ventes intersecteurs et activités corporatives
(56)
(13)
(10)
(10)
(40)
(12)
(25)
970
981
4 017
(7)
974
952
3 877
(7)
942
(4)
998
(2)
1 028
991
3 959
Bénéfice (perte) d’exploitation
Emballage
Carton plat
(75)
3
10
3
(24)
(8)
9
14
3
(8)
18
Cartons-caisses
40
19
23
26
14
82
12
21
35
(5)
63
Produits spécialisés
31
5
13
13
9
40
9
11
13
3
36
(4)
27
46
42
(1)
114
30
46
51
(10)
117
54
30
33
29
24
116
8
14
14
7
43
Papiers tissu
Activités corporatives
(34)
(8)
(4)
5
(9)
(16)
(11)
(10)
(7)
(10)
(38)
16
49
75
76
14
214
27
50
58
(13)
122
33
24
32
26
33
115
23
29
25
24
101
154
BEAA excluant les éléments spécifiques 1
Emballage
Carton plat
Cartons-caisses
Produits spécialisés
Papiers tissu
Activités corporatives
130
36
38
41
30
145
28
39
50
37
67
13
20
22
19
74
18
20
21
16
75
230
73
90
89
82
334
69
88
96
77
330
90
39
42
38
35
154
19
24
24
23
90
(14)
(5)
(11)
(7)
(23)
(10)
(5)
(5)
(2)
(22)
465
78
115
98
398
306
Bénéfice net (perte nette)
Excluant les éléments spécifiques 1
107
121
–
127
110
107
(54)
37
30
34
(41)
60
–
21
30
(34)
17
4
21
28
35
26
110
–
21
28
14
63
Bénéfice net (perte nette) par action
(en dollars)
De base
De base, excluant les éléments spécifiques 1 Marge brute d’autofinancement (ajustée)
1
(0,55)$ 0,38$ 0,30$ 0,35$ (0,42)$ 0,61$ –$ 0,22$ 0,31$ (0,35)$ 0,18$
0,04$ 0,22$ 0,28$ 0,36$ 0,27$ 1,13$ –$ 0,22$ 0,29$ 0,14$ 0,65$
155
68
81
94
62
305
38
71
82
58
183
70
85
95
77
327
41
71
83
65
260
Dette nette
1 800
1 805
1 658
1 569
1 533
1 533
1 508
1 554
1 516
1 449
1 449
Indice prix de vente Cascades
nord-américain en $US (2005 = 1 000) 2
1 198
1 166
1 121
1 080
1 070
1 109
1 126
1 180
1 223
1 234
1 186
379
206
220
280
324
258
426
409
397
451
421
0,97$
Excluant les éléments spécifiques
Indice matières premières Cascades
nord-américain en $US (2005 = 300) 3
249
$US/$CAN
0,94$ 0,80$ 0,86$ 0,91$ 0,95$ 0,88$ 0,96$ 0,97$ 0,96$ 0,99$ Gaz naturel Henry Hub – $US/mmBtu
9,03$ 4,89$ 3,50$ 3,39$ 4,17$ 3,99$ 5,30$ 4,09$ 4,38$ 3,80$ 4,39$
Rendement sur les actifs (%) 4
7,8% 8,9% 10,4% 11,4% 11,9% 11,9% 11,4% 11,1% 10,8% 10,5% 10,5%
Sources : Bloomberg et Cascades.
1 Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ».
2 Voir note 1 page 24.
3 Voir note 2 page 24.
4Le rendement sur les actifs est une mesure non conforme aux PCGR et se définit par la formule « DDM BEAA excluant les éléments spécifiques/actifs moyens totaux DDM ».
Cascades – analyse par la direction
29
Résultats financiers pour les exercices
terminés les 31 décembre 2010 et 2009
Ventes
Bénéfice d’exploitation des activités poursuivies
Les ventes ont augmenté de 82 M$, s’établissant à 3,959 G$ en 2010
comparativement à 3,877 G$ en 2009. Les prix de vente nets moyens
en dollars américains ont augmenté dans tous nos secteurs, mais
ont été contrecarrés par l’appréciation de 11 % du dollar canadien
par rapport au dollar américain. Les expéditions ont aussi été plus
élevées dans tous nos secteurs profitant de la reprise économique.
Les expéditions ont été de 8 % plus élevées qu’en 2009 alors que
nos unités de fabrication et de transformation ont respectivement
augmenté leurs expéditions de 10 % et 5 %.
La Compagnie a dégagé un bénéfice d’exploitation de 122 M$,
comparativement à 214 M$ en 2009, principalement en raison de la
hausse des prix des matières premières et de l’appréciation du dollar
canadien. Ces impacts négatifs ont été partiellement amoindris par la
hausse des expéditions et des prix de vente. La Compagnie a aussi
profité de réductions de coûts, notament sur le plan de la main-d’œuvre,
des frais de transport et d’autres frais variables. La marge bénéficiaire
d’exploitation a diminué, s’établissant à 3,1 % comparativement à
5,5 % en 2009. Si l’on exclut les éléments spécifiques, le bénéfice
d’exploitation s’établit à 186 M$, comparativement à 247 M$ en
2009, une diminution de 61 M$, ou 24,7 %.
Les principales variations du bénéfice d’exploitation en 2010 comparativement à 2009 sont illustrées ci-dessous :
700
50
600
39
4
(50)
(184)
74
500
218
33
465
398
(64)
400
300
(212)
214
200
122
BÉnÉFiCe
d’eXploitation
2010
aMortisseMent
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
4
Beaa 2010
MatiÈres
1
preMiÈres
Variation
2
$Can
ÉnerGie
optiMisations
de CoÛts et
aUtres iteMs 3
priX de Vente
et MiXte
VolUMe
de Vente
Beaa 2009
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
aMortisseMent
BÉnÉFiCe
d’eXploitation
2009
0
4
100
1Les
effets de ces coûts estimatifs sont basés sur des coûts de production par unité qui subissent les impacts du rendement des fibres, de l’évolution de la gamme de produits et des prix
d’achat et de transfert. En plus de l’achat de pâte commerciale et de fibres recyclées, ces coûts comprennent les achats de cartons et de bobines-mères provenant de l’externe pour les
secteurs de transformation et d’autres achats de matières premières, notamment le plastique et les copeaux.
2L’impact estimatif du taux de change est basé sur les ventes nationales et à l’exportation de la Compagnie, moins les achats qui subissent l’incidence de l’évolution des taux de change,
principalement la variation du $CA/ $US. Cela inclut également l’impact du taux de change sur les éléments du fonds de roulement de la Compagnie.
3Les optimisations de coûts et autres items incluent : l’impact des coûts variables basés sur les coûts de production par unité, qui sont influencés par les temps d’arrêt, les taux d’efficacité et
l’évolution de la gamme de produits, tous les autres coûts, notamment l’entretien et les réparations, les frais de vente et d’administration et le partage des bénéfices et l’évolution du bénéfice
d’exploitation des unités d’exploitation autres que celles des secteurs de la fabrication et de la transformation. Le bénéfice d’exploitation des acquisitions et des dispositions d’entreprise est
aussi inclus.
4Excluant les éléments spécifiques.
Les principales variations du bénéfice d’exploitation par secteur sont présentées dans la revue de chaque secteur d’activité (se référer aux
pages 34 à 41).
30
Cascades – analyse par la direction
Éléments spécifiques inclus dans le bénéfice d’exploitation
En 2010 et en 2009, la Compagnie a généré certains éléments spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses résultats
d’exploitation. La Compagnie croit qu’il est utile pour le lecteur d’être au courant de ces éléments et qu’ils donnent une mesure du rendement
permettant de comparer ses résultats d’une période à l’autre, abstraction faite de ces éléments spécifiques.
Le rapprochement des éléments spécifiques par secteur d’activité est présenté dans les tableaux ci-dessous :
2010
Carton plat
Cartons-caisses
Produits
spécialisés
Bénéfice (perte) d’exploitation
18
63
36
43
(38)
122
Amortissement
59
71
34
41
7
212
Bénéfice (perte) d’exploitation avant
amortissement
77
134
70
84
(31)
334
(en millions de dollars canadiens)
Papiers tissu
Activités
corporatives
Consolidé
Éléments spécifiques
Pertes (gains) sur cession et autres
Perte de valeur
7
(3)
–
–
4
8
10
28
5
6
–
49
1
Coûts de fermeture et de restructuration
1
–
–
–
–
Perte (gain) non réalisé sur instruments financiers
6
(5)
–
–
5
6
24
20
5
6
9
64
Bénéfice (perte) d’exploitation avant
amortissement – excluant les éléments
spécifiques
101
154
75
90
(22)
398
Bénéfice (perte) d’exploitation – excluant
les éléments spécifiques
42
83
41
49
(29)
186
Papiers tissu
2009
Cartons-caisses
Produits
spécialisés
Bénéfice (perte) d’exploitation
(8)
82
40
116
(16)
214
Amortissement
75
63
34
37
9
218
Bénéfice (perte) d’exploitation avant
amortissement
67
145
74
153
(7)
432
(en millions de dollars canadiens)
Carton plat
Activités
corporatives
Consolidé
Éléments spécifiques
Pertes (gains) sur cession et autres
Perte de valeur
Coûts de fermeture et de restructuration
Gain non réalisé sur instruments financiers
Bénéfice (perte) d’exploitation avant
amortissement – excluant les éléments
spécifiques
Bénéfice (perte) d’exploitation – excluant les
éléments spécifiques
3
–
(2)
–
–
1
39
4
2
1
–
46
6
6
–
–
–
12
–
(10)
–
–
(16)
(26)
48
–
–
1
(16)
33
115
145
74
154
(23)
465
40
82
40
117
(32)
247
2010
2009
7
–
Pertes (gains) sur cessions et autres
En 2010 et 2009, la Compagnie a enregistré les gains et pertes qui suivent :
(en millions de dollars canadiens)
Règlement légal
Régime complémentaire de retraite
Gain à la cession d’immobilisations corporelles et autres actifs
Régime de retraite — terminaison partielle
●●
●●
En 2010, la Compagnie a enregistré une provision de 7 M$ à la
suite d’un recours collectif concernant la main-d’œuvre à l’une de
ses usines du Groupe Carton plat.
En 2010, la Compagnie a mis sur pied un régime de retraite
complémentaire au bénéfice des actionnaires fondateurs Bernard,
Laurent et Alain Lemaire. Le déficit actuariel du régime est évalué
à 18 M$ au 31 décembre 2010 et une charge de 4 M$ a été
comptabilisée durant l’exercice.
Cascades – analyse par la direction
●●
●●
4
–
(3)
(2)
–
3
8
1
En 2010, la Compagnie a enregistré un gain de 3 M$ sur la vente
du bâtiment et du terrain de son usine de cartonnage ondulé de
Québec, fermée en 2009. En 2009, la Compagnie a enregistré
un gain de 2 M$ sur disposition d’actifs d’une usine européenne
du Groupe des Produits Spécialisés fermée en 2006.
En 2009, la Compagnie a enregistré une charge de 3 M$ pour
un règlement d’une terminaison partielle d’un de ses régimes
de retraite.
31
Perte de valeur et frais de fermeture et de restructuration
En 2010 et 2009, la Compagnie a enregistré les pertes de valeur et autres frais de restructuration suivants :
2009
Perte de valeur
Frais de
fermeture et de
restructuration
–
5
–
Perte de valeur
Carton plat — Toronto
9
–
Carton plat — Corporatif
–
–
2
Carton plat — Fjordcell
–
–
37
–
Carton plat — Dopaco (Bakersfield)
–
–
–
1
Carton plat — Europe (LaRochette)
–
1
–
–
Carton plat — RdM (Marzabotto)
1
–
–
–
(en millions de dollars canadiens)
Cartons-caisses — Avot-Vallée
21
–
–
–
Cartons-caisses — Leominster
6
–
–
–
Cartons-caisses — Transformation
1
–
4
6
Produits spécialisés — East Angus
5
–
–
–
Produits spécialisés — Autres
–
–
2
–
Tissu — Maryland
6
–
–
–
Tissu — Autres
2010
●●
●●
●●
32
2010
Frais de
fermeture et de
restructuration
En 2010, la Compagnie a révisé l’état de certains équipements du
Groupe Tissu et de son moulin du Groupe Carton Plat de Toronto,
qui n’étaient pas en service, et a conclu que leur réouverture
était peu probable : des pertes de valeur de 6 M$ et 9 M$ ont
respectivement été enregistrées sur ces unités. Une perte de
valeur de 1 M$ représentant la part de la Compagnie d’une perte
de valeur enregistrée par sa coentreprise européenne à la suite
de la fermeture d’une de ses usines a également été enregistrée
dans le Groupe Carton Plat. Des charges de restructuration de
1 M$ ont également été enregistrées au moulin de carton plat
de LaRochette, France.
La Compagnie a modernisé son équipement de fabrication de la
pâte à son moulin d’East Angus du Groupe Produits Spécialisés. Le
nouvel équipement sera mis en service en 2011. En conséquence,
la Compagnie a revu ses estimations de la durée de vie utile des
vieux équipements de fabrication de la pâte et a enregistré une
perte de valeur de 5 M$.
À la suite de la faible rentabilité de son usine de carton ondulé de
Leominster aux États-Unis et de son moulin de papier doublure
blanc d’Avot-Vallée, France, le Groupe Cartons-caisses a enregistré
des pertes de valeur de 6 M$ et 21 M$, respectivement, sur ces
actifs. Ce Groupe a également enregistré des pertes de valeur
supplémentaires totalisant 1 M$ sur certains actifs de ses activités
de transformation.
–
–
1
–
49
1
46
12
2009
●●
●●
●●
●●
La Compagnie a inscrit une charge de 1 M$ pour conclure la
location du bâtiment qui abritait les opérations de son unité
de transformation située à Bakersfield et fermée en 2008.
La Compagnie a également inscrit des charges supplémentaires
de 5 M$ en 2009, à la suite de la fermeture de l’usine de carton
plat de Toronto, en 2008.
En 2009, la Compagnie a annoncé la fermeture de son usine
de transformation de cartonnage ondulé située dans la ville de
Québec. La Compagnie a inscrit une perte de valeur de 3 M$ sur
les immobilisations corporelles et les stocks et une charge pour
frais d’indemnités de départ de 4 M$.
La Compagnie a revu la situation de l’usine de pâte Fjordcell,
fermée temporairement en 2006. Étant donné les facteurs de
risques entourant une telle réouverture, la Compagnie a conclu
que celle-ci était improbable et a donc enregistré une perte de
valeur sur les actifs de 37 M$.
La Compagnie a également inscrit des charges totalisant 2 M$
et 3 M$ respectivement relativement à une perte de valeur et à
des frais de restructuration dans les secteurs du Carton plat et
de la transformation du Groupe Cartons-caisses. Finalement, la
Compagnie a inscrit une perte de valeur de 3 M$ sur certains
équipements appartenant au secteur des Produits spécialisés et
au secteur du Groupe Tissu. Des plans de restructuration et des
mises hors service d’actifs ont mené à ces charges.
Cascades – analyse par la direction
Instruments financiers dérivés
En 2010, la Compagnie a enregistré une perte non réalisée de
6 M$ sur instruments financiers dérivés qui n’étaient pas désignés
au titre d’instruments de couverture. La perte en 2010 inclut plus
spécifiquement une perte de 5 M$ sur instruments financiers dérivés
de couverture de devises ainsi qu’un gain de 5 M$ sur instruments
financiers dérivés de marchandises. La Compagnie a également
enregistré une perte de 6 M$ à la suite d’une entente conclut avec
Industria E Innovazione (voir rubrique « Développements importants »
pour plus de détails).
En 2009, la Compagnie a enregistré un gain non réalisé de 26 M$
sur instruments financiers dérivés qui n’étaient pas désignés au titre
d’instruments de couverture. Le gain en 2009 inclut plus spécifiquement
un gain de 6 M$ sur instruments financiers dérivés sur devises et un
gain de 10 M$ sur instruments financiers dérivés de marchandises.
Également en 2009, la Compagnie a réglé par anticipation des
contrats sur devises, liés à sa dette libellée en dollars américains,
pour une contrepartie nette en espèces d’approximativement 8 M$.
Puisque ces contrats étaient désignés comme éléments de couverture
des flux de trésorerie de sa dette libellée en dollars américains, leur
diminution de juste valeur est enregistrée sous la rubrique « Cumul
des autres éléments du résultat étendu » et sera constatée aux
résultats jusqu’en 2013.
Faits saillants
Au cours des deux derniers exercices, la Compagnie a réalisé plusieurs
transactions afin d’optimiser sa base d’actifs et réduire sa structure
de coûts, en fermant ou en vendant certaines unités d’exploitation.
Les transactions suivantes, effectuées en 2009 et 2010, doivent être
prises en considération afin de bien comprendre les analyses globales
ou sectorielles des résultats de la Compagnie.
Fermetures, restructuration et dispositions
Groupe Cartons-caisses
1) En 2009, la Compagnie a procédé à une révision générale de sa
structure de coût de main-d’œuvre, ce qui a conduit à des mises
à pied dans son secteur de la transformation, au Canada et
aux États-Unis.
2) Au début du deuxième trimestre de 2009, la Compagnie a annoncé
la fermeture de son usine de transformation de cartonnage ondulé
située dans la ville de Québec. Cette fermeture s’est effectuée
graduellement jusqu’en novembre 2009.
Acquisitions d’entreprises
Groupe Tissu
3) Le 10 mars 2010, la Compagnie a acquis les actifs de trans­formation
de papiers tissu de l’Atlas Paper Bag Company Ltd., située en Ontario.
4) Le 31 août 2009, la Compagnie a acquis les actifs de papiers tissu
d’Atlantic Packaging Products Ltd., entreprise située en Ontario.
Groupe Produits Spécialisés
5) Au cours du troisième trimestre de 2009, la Compagnie a acquis
Yorkshire Paper Corporation, située aux États-Unis, ainsi que
les actifs canadiens de récupération de Sonoco Recycling.
Au quatrième trimestre de 2009, ce Groupe a fait l’acquisition
des actifs de fabrication de carton non couché pour partitions
de Les Emballages GAB Ltée, située au Québec.
Cascades – analyse par la direction
33
Revue des secteurs d’activité
Produits d’emballage — Carton plat
Ventes
(en millions de dollars)
2010
2009
Fabrication – Amérique du Nord
257
249
Fabrication – Europe
470
457
Transformation
633
692
(85)
Bénéfice (perte) d’exploitation
(en millions de dollars)
2010
BEAA
(en millions de dollars)
Expéditions 1
(en milliers de tonnes courtes)
Prix de vente moyen
(en dollars CAN/unité)
Prix de vente moyen
(en dollars US ou euros/unité)
2009
2010
2009
2010
2009
2010
2009
2010
2009
9
5
24
365
331
705
750
684
657
9
2
27
24
597
523
787
875
27
25
58
59
273
269
2 321
2 573
(13)
(44)
(13)
(40)
18
(8)
77
67
Éléments spécifiques
24
48
24
48
Excluant éléments spécifiques
42
40
101
115
Carton plat
Autres et éliminations
(85)
1 275
1Les
(5)
1 313
(110)
1 125
552 €
2 254
(99)
1 024
beaa excluant les
éléments spécifiques 1
340
330
prix de vente moyen de
fabrication – amérique du nord
35
12
840
30
10
800
25
20
320
15
10
310
5
300
0
T1
09
T2
09
T3
09
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
$
Ventes (M $CAN)
1
575€ 2 254
expéditions totales n’incluent pas l’élimination des expéditions intercompagnies entre les différents secteurs d’activité.
ventes
$
T1
09
T2
09
BEAA (M $CAN)
T3
09
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Marges BEAA (%) 8
760
6
720
4
680
2
640
0
600
%
$
T1
09
T2
09
T3
09
Prix moyen ($CAN/t.c.)
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Prix moyen ($US/t.c.) Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ».
Amérique du Nord
Les ventes des usines de fabrication ont augmenté de 8 M$, ou 3,2 %,
s’établissant à 257 M$ comparativement à 249 M$ en 2009. Avec la
reprise de l’économie qui se poursuit, les usines de fabrication ont
vu leurs expéditions croître de 10,3 % comparativement à 2009. Cet
accroissement de la demande a permis de réduire les fermetures
temporaires à 30 jours (12 700 t.c.) comparativement à 102 jours
(40 800 t.c.) pour l’année précédente. Les prix de vente moyens du
« CRB » et du « SBS » ont respectivement augmenté de 26 $ US et
55 $ US t.c. comparativement à 2009. Cependant, les prix de vente
convertis en dollars canadiens des moulins canadiens ont diminué
de façon importante conséquemment à la force du dollar canadien,
qui s’est apprécié en 2010.
Les ventes des usines de transformation ont diminué à 633 M$
en 2010 comparativement à 692 M$ en 2009. Les ventes de nos
activités de boîtes pliantes ont diminué de 16 M$ alors que celles
de nos activités d’emballage pour la restauration rapide ont chuté
de 43 M$. Le secteur de la transformation a profité d’expéditions
légèrement à la hausse en 2010 et de prix de vente plus élevés à nos
usines américaines de boîtes pliantes. Toutefois, la force du dollar
34
canadien ainsi que la baisse des prix des ventes dans les activités
d’emballage pour la restauration rapide causée par la compétitivité
accrue ont eu un effet néfaste sur les ventes.
La perte d’exploitation des usines de fabrication s’est élevée à
5 M$ en 2010 comparativement à un bénéfice d’exploitation de
9 M$ en 2009, soit une diminution de 14 M$. Cette diminution est
principalement due à la hausse des prix des matières premières et à
une perte de valeur de 9 M$ relative au moulin de Toronto. Le prix de la
fibre recyclée a été plus élevé de 76 $/t.c. en 2010 comparativement
à 2009. D’un autre côté, des coûts énergétiques plus faibles ont eu
un effet positif sur le résultat d’exploitation.
Le bénéfice d’exploitation des usines de transformation a grimpé de
2 M$ et a atteint 27 M$ en 2010 comparativement à 25 M$ en 2009.
La baisse des prix de vente et l’appréciation du dollar canadien ont
été plus que contrecarrées par la baisse des autres coûts, la baisse
des coûts en énergie, la hausse des expéditions et des coûts de
matières premières plus faibles pour nos activités d’emballage pour
la restauration rapide.
Cascades – analyse par la direction
Les principales variations du bénéfice d’exploitation du Groupe Carton plat sont présentées ci-dessous :
2
13
180
(20)
19
(50)
22
48
130
115
101
(24)
(59)
75
80
18
30
(8)
prix de vente moyen
de fabrication – europe
expéditions de fabrication et taux
d’utilisation de la capacité
625
950
605
900
585
850
565
800
545
750
275
BÉnÉFiCe
d’eXploitation
2010
aMortisseMent
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
4
Beaa 2010
MatiÈres
1
preMiÈres
Variation
2
$Can
ÉnerGie
priX de Vente
et MiXte
optiMisations
de CoÛts et
aUtres iteMs 3
VolUMe
de Vente
Beaa 2009
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
aMortisseMent
4
Pour les notes 1 à 4, voir
les définitions à la page 30.
BÉnÉFiCe (perte)
d’eXploitation
2009
(20)
prix de vente moyen et expéditions
de transformation
110
75
2 800
100
250
90
2 600
70
225
700
525
€
T1
09
T2
09
T3
09
Prix moyen ($CAN/t.c.)
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Prix moyen (€/t.c.) $CAN
2 400
80
200
2 200
70
60
175
’000 t.c.
65
T1
09
T2
09
T3
09
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Expéditions de fabrication Taux d’utilisation (’000 t.c.)
de la capacité (%)
%
60
’000 t.c.
2 000
T1
09
T2
09
T3
09
Expéditions de
transformation
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
$
Prix moyen ($US/t.c.) Prix moyen ($CAN/t.c.) (’000 t.c.)
Europe
Les ventes des usines de fabrication en Europe, incluant notre
participation dans RdM, ont légèrement augmenté à 470 M$
comparativement à 457 M$ en 2009. Les prix de vente en euros
ont été plus élevés qu’en 2009 puisque que des hausses de prix
de vente ont été instaurées à la suite de la hausse du coût des
matières premières et de l’énergie. Les expéditions sur le marché du
carton recyclé européen ont augmenté de 6,5 % par rapport à 2009
alors que les expéditions de RdM ont augmenté de 10,7 % avant la
prise en compte de l’accroissement de notre participation dans la
coentreprise durant l’année 2010. En ce qui concerne les expéditions
pour nos usines de cartons vierges, elles ont augmenté de 6,5 % par
rapport à l’an dernier. Toutefois, ces éléments ont été partiellement
contrebalancés par l’appréciation du dollar canadien. Nos usines
européennes ont également profité d’un mixte de vente favorable
par rapport à l’an dernier.
Cascades – analyse par la direction
Le bénéfice d’exploitation a été négativement touché par l’appréciation
du dollar américain par rapport à l’euro en 2010, faisant augmenter
le prix des matières premières, principalement la pâte chimique. D’un
autre côté, une augmentation de 3,51 % de notre participation dans
RdM (39,66 %) a positivement contribué au bénéfice d’exploitation.
Ces facteurs ont mené à l’accroissement du bénéfice d’exploitation
de 7 M$, celui-ci s’élevant à 9 M$ comparativement à 2 M$ en 2009.
En 2010 et en 2009, la Compagnie a généré certains éléments
spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses
résultats d’exploitation. Pour plus de détails et les conciliations, se
reporter aux pages 31 à 32.
35
Produits d’emballage — Cartons-caisses
Ventes
(en millions de dollars)
Bénéfice (perte) d’exploitation
(en millions de dollars)
BEAA
(en millions de dollars)
Expéditions 1
(en milliers de tonnes courtes)
2010
2009
2010
2009
2010
2009
2010
584
517
10
67
49
91
1 184
Prix de vente moyen
(en dollars CAN/unité)
2009
2010
2009
493
485
Prix de vente moyen
(en dollars US ou euros/unité)
2010
2009
479
425
Cartons-caisses
Fabrication
Transformation
839
Autres et éliminations
856
(337)
56
30
82
(3)
(15)
63
82
134
145
Éléments spécifiques
20
–
20
–
Excluant éléments spécifiques
83
82
154
145
(311)
1 086
1Les
2Est
1 062
(650)
(2)
1 219
2
1 225
1 273
2
2
1 190
1 115 2
(599)
1 141
beaa excluant les
éléments spécifiques 1
300
prix de vente moyen de fabrication
60
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
50
275
40
250
30
20
225
10
200
0
T1
09
T2
09
T3
09
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
$
Ventes (M $CAN)
1
3
673
2
expéditions totales n’incluent pas l’élimination des expéditions intercompagnies entre les différents secteurs d’activité.
égal à 11,276 millions de pieds carrés (mpc), 74 $CAN/mpc, 72 $US/mpc en 2010, et à 11,159 mpc 77 $CAN/mpc, 67 $US/mpc en 2009.
ventes
€
685
56
1 067
2
T1
09
T2
09
beaa (M $CAN)
T3
09
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Marges BEAA (%) %
600
550
500
450
400
350
$
T1
09
T2
09
T3
09
Prix moyen ($CAN/t.c.)
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Prix moyen ($US/t.c.) Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ».
Les ventes du Groupe Cartons-caisses se sont accrues de 24 M$, ou
2 %, se chiffrant à 1,086 G$ en 2010 comparativement à 1,062 G$ l’an
dernier. Les expéditions et les prix de vente ont augmenté tant dans
le secteur de la transformation que dans le secteur de la fabrication.
Cependant, pour les usines canadiennes, l’augmentation des prix a
été complètement renversée par l’appréciation du dollar canadien.
Pour les activités de fabrication en Amérique du Nord, le prix de
vente en dollars américains a augmenté de 60 $ US/t.c. en 2010
comparativement à 2009. Cependant, en incluant l’effet du taux de
change, le prix de vente des unités de fabrication nord-américaines
est demeuré inchangé. Pour ce qui est de notre moulin en France, le
prix de vente moyen a augmenté de 86 €/t.c., mais cet effet a été
contrebalancé en partie par l’appréciation du dollar canadien face à
l’euro. Les expéditions du secteur de la fabrication ont augmenté de
11 % tirant avantage de la reprise économique. L’augmentation de
la demande en 2010 a réduit le besoin des fermetures temporaires
à 49 jours (18 350 t.c.) alors que, en 2009, 278 jours (121 500 t.c.)
avaient été nécessaires.
En ce qui concerne nos activités de transformation, les prix de vente
en dollars américains ont progressé en 2010 comparativement à la
même période en 2009, mais les prix de vente en dollars canadiens ont
36
diminué par suite de l’appréciation du huard en 2010. Les expéditions
de ce secteur ont augmenté de 2 % en 2010 comparativement à 2009.
En effet, les expéditions de l’industrie ont augmenté de 3,5 % aux
États-Unis et sont demeurées stables au Canada, comparativement
à 2009.
Le bénéfice d’exploitation a diminué de 19 M$, s’établissant à
63 M$ en 2010 comparativement à 82 M$ en 2009. En excluant les
éléments spécifiques, le bénéfice d’exploitation a augmenté de 1 M$
s’établissant à 83 M$. Comme mentionné précédemment, des prix
de vente en devises américaines et des volumes plus élevés dans les
secteurs de la fabrication et de la transformation ont eu une incidence
favorable sur le bénéfice d’exploitation. Outre l’augmentation des prix
des matières premières, qui a eu un effet néfaste de 57 M$, tous les
autres coûts variables et fixes ont diminué ayant un effet favorable
sur le bénéfice d’exploitation. Finalement, la force du dollar canadien
a causé un écart défavorable de 10 M$.
En 2010 et en 2009, la Compagnie a généré certains éléments
spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses
résultats d’exploitation. Pour plus de détails et les conciliations, se
reporter aux pages 31 à 32.
Cascades – analyse par la direction
Les principales variations du bénéfice d’exploitation du Groupe Cartons-caisses sont présentées ci-dessous :
250
4
19
225
(10)
(57)
22
200
31
175
63
150
0
154
145
(20)
(71)
125
82
100
63
75
50
Pour les notes 1 à 4, voir
les définitions à la page 30.
prix de vente moyen et expéditions
de transformation
85
2 900
80
BÉnÉFiCe
d’eXploitation
2010
aMortisseMent
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
4
Beaa 2010
MatiÈres
1
preMiÈres
Variation
2
$Can
325
100
90
300
80
75
2 700
275
70
2 600
2 500
65
2 400
60
’000 pi2
ÉnerGie
expéditions de fabrication et
taux d’utilisation de la capacité
3 000
2 800
optiMisations
de CoÛts et
aUtres iteMs 3
priX de Vente
et MiXte
VolUMe
de Vente
Beaa 2009
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
aMortisseMent
BÉnÉFiCe
d’eXploitation
2009
0
4
25
T1
09
T2
09
T3
09
T4
09
Expéditions de
transformation (’000 pi2)
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Prix moyen ($US/t.c.) Prix moyen ($CAN/t.c.) Cascades – analyse par la direction
$
70
250
60
50
225
’000 t.c.
T1
09
T2
09
T3
09
Expéditions de
fabrication (’000 t.c.)
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
%
Taux d’utilisation de la capacité (%)
37
Produits d’emballage — Produits spécialisés
Ventes
(en millions de dollars)
Bénéfice (perte) d’exploitation
(en millions de dollars)
BEAA
(en millions de dollars)
Expéditions 1
(en milliers de tonnes courtes)
2010
2009
2010
2009
2010
2009
2010
2009
195
184
18
14
25
20
225
222
269
250
Prix de vente moyen
(en dollars CAN/unité)
Prix de vente moyen
(en dollars US ou euros/unité)
2010
2009
2010
2009
925
957
898
839
Produits spécialisés
Emballage industriel
Emballage produits
de consommation
77
82
3
7
6
11
Papiers spécialisés
301
312
–
22
14
37
Récupération et recyclage
318
199
17
(2)
26
6
Autres et éliminations
(11)
(2)
(1)
(1)
36
40
70
74
5
–
5
–
41
40
75
74
(8)
880
769
Éléments spécifiques
Excluant éléments spécifiques
1Les
2Les
(19)
(14)
475
458
–
expéditions totales n’incluent pas l’élimination des expéditions intercompagnies entre les différents secteurs d’activité.
prix de vente moyen incluent les usines de fabrication de papier seulement.
ventes
expéditions d’emballage industriel
et de papiers spécialisés et taux
d’utilisation de la capacité
beaa excluant les
éléments spécifiques 1
250
225
25
12
125
20
10
120
8
15
90
85
115
6
10
200
4
5
0
175
$
T1
09
T2
09
T3
09
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
$
Ventes (M $CAN)
1
T1
09
T2
09
beaa (M $CAN)
T3
09
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Marges BEAA (%) 2
105
0
100
%
80
110
$
75
70
T1
09
T2
09
T3
09
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
%
Expéditions d’emballage Taux d’utilisation industriel et de papiers de la capacité (%)
spécialisés (’000 t.c.)
Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ».
En 2010, les ventes du Groupe Produits Spécialisés ont grimpé de
14 %, s’établissant à 880 M$ comparativement à 769 M$ en 2009.
Cette augmentation s’explique en grande partie par le secteur de la
Récupération et du recyclage qui a bénéficié de la hausse du prix du
papier recyclé, voyant ses ventes augmenter de 119 M$. Excluant
les acquisitions complétées en 2009, l’effet négatif de la baisse
des volumes a été compensé par la hausse du prix du papier recyclé
sur le marché en 2010. Les ventes de notre secteur de l’Emballage
industriel ont augmenté de 11 M$ par rapport à 2009 à la suite de
la hausse généralisée des volumes et des prix de vente moyens ainsi
que de l’acquisition d’une entreprise de carton non couché durant
le quatrième trimestre de 2009. Les ventes pour notre secteur des
Papiers spécialisés ont faibli de 11 M$ à la suite d’une baisse de la
demande et de la hausse de la valeur du dollar canadien. Les ventes
de notre secteur de l’Emballage pour produits de consommation
ont quant à elles diminué de 5 M$ en 2010 comparativement
à 2009 conséquemment à la demande moins élevée et à un marché
plus compétitif.
En 2010, le bénéfice d’exploitation a fléchi de 4 M$, s’établissant à
36 M$ comparativement à 40 M$ en 2009. En excluant les éléments
spécifiques, le bénéfice d’exploitation a augmenté de 1 M$ à 41 M$
comparativement à 40 M$ l’année dernière. Nous avons profité de prix
38
de marché favorables et de l’acquisition d’entreprises en 2009, surtout
dans le secteur de la Récupération et du recyclage. La profitabilité
de notre secteur de l’Emballage industriel s’est apprécié grâce à la
hausse des volumes et d’un mixte de vente favorable dans nos activités
d’emballage papetier et de carton nid d’abeille. L’appréciation du
huard, la hausse du coût des matières premières et un marché plus
compétitif ont tous nui à la rentabilité de nos secteurs des Papiers
spécialisés et de l’Emballage de produits de consommation en 2010.
En 2009, ce Groupe a poursuivi sa croissance avec des acquisitions
stratégiques des activités de récupération de Yorkshire Paper
Corporation, située aux États-Unis, ainsi que des actifs canadiens
de récupération de Sonoco Recycling. Également en 2009, le groupe
a fait l’acquisition des actifs de fabrication de carton non couché
pour partition de Les Emballages GAB Ltée, située au Québec.
La contrepartie totale payée pour ces acquisitions est de 8 M$.
Ces acquisitions ont toutes contribué positivement aux ventes et au
bénéfice d’exploitation du Groupe en 2010.
En 2010 et en 2009, la Compagnie a généré certains éléments
spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses
résultats d’exploitation. Pour plus de détails et les conciliations, se
reporter aux pages 31 à 32.
Cascades – analyse par la direction
Les principales variations du bénéfice d’exploitation du Groupe des Produits Spécialisés sont présentées ci-dessous :
120
25
0
0
(3)
100
34
80
0
(7)
(14)
75
74
(5)
(34)
60
40
36
40
20
prix de vente moyen de fabrication
1 100
BÉnÉFiCe
d’eXploitation
2010
aMortisseMent
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
4
Beaa 2010
Variation
2
$Can
MatiÈres
1
preMiÈres
optiMisations
de CoÛts et
aUtres iteMs 3
volume traité de fibres recyclées
1,80
1 050
1,60
1 000
950
1,50
900
1,40
850
1,30
800
1,20
750
$
ÉnerGie
VolUMe
de Vente
priX de Vente
et MiXte
Beaa 2009
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
aMortisseMent
4
Pour les notes 1 à 4, voir
les définitions à la page 30.
BÉnÉFiCe
d’eXploitation
2009
0
T1
09
T2
09
T3
09
Prix moyen ($CAN/t.c.)
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Prix moyen ($US/t.c.) Cascades – analyse par la direction
2008
2009
2010
Volume traité de fibres recyclées (incluant
les acquisitions complétées en 2009) (’000 t.c.)
39
Papiers tissu
Ventes
(en millions de dollars)
Bénéfice (perte) d’exploitation
(en millions de dollars)
BEAA
(en millions de dollars)
Expéditions 1
(en milliers de tonnes courtes)
Prix de vente moyen
(en dollars CAN/unité)
Prix de vente moyen
(en dollars US ou euros/unité)
2010
2009
2010
2009
2010
2009
2010
2009
2010
2009
2010
2009
858
840
43
116
84
153
511
459
1 643
1 785
1 594
1 568
Papier tissu
Fabrication et transformation
Éléments spécifiques
Excluant éléments spécifiques
1Les
1
6
1
117
90
154
expéditions totales n’incluent pas l’élimination des expéditions intercompagnies entre les différents secteurs d’activité.
ventes et taux d’intégration
beaa excluant les
éléments spécifiques 1
230
62
220
60
58
210
56
200
54
190
52
180
50
$
6
49
T1
09
T2
09
T3
09
Ventes (M $CAN)
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Taux d’intégration (%) %
expéditions totales et taux
d’utilisation de la capacité
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
$
25
140
96
20
130
94
15
120
92
110
10
T1
09
T2
09
BEAA (M $CAN)
T3
09
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Marges BEAA (%) 5
90
0
80
%
90
100
’000 t.c.
88
86
T1
09
T2
09
Expéditions totales
(’000 t.c.)
1
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
%
Taux d’utilisation de la capacité (%)
Voir la rubrique « Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR ».
Les ventes du Groupe Tissu ont augmenté de 2 %, s’établissant à
858 M$ comparativement à 840 M$ en 2009. Les expéditions ont
augmenté de 52 000 t.c., ou 11 %, à la suite de la récente acquisition
d’Atlantic Packaging Products Ltd., qui a contribué à cette hausse
pour 28 600 t.c., ou 6 %, et aux ventes externes pour 45 M$, ou 5 %.
Les expéditions de rouleaux géants ont augmenté de 13 % alors que le
volume des produits transformés a augmenté de 9 %. L’augmentation
globale inclut une croissance organique de 5 % par rapport à 2 % pour
l’industrie. L’appréciation du dollar canadien face au dollar américain
comparativement à la même période en 2009 a eu un effet négatif
sur les ventes. Finalement, la proportion des expéditions de rouleaux
géants par rapport aux expéditions totales a augmenté de 1 %, ce qui
a fait diminuer le prix de vente moyen puisque le prix des rouleaux
géants est moins élevé que celui des produits de transformation.
Le bénéfice d’exploitation du Groupe Tissu s’est chiffré à 43 M$
en 2010 comparativement à 116 M$ en 2009. La baisse est
principalement attribuable à l’augmentation des coûts des matières
premières pour 70 M$ ainsi qu’à la baisse des prix de vente dans
nos activités de transformation en raison de la forte compétitivité sur
40
T3
09
le marché des produits de consommation. Également, l’appréciation
du dollar canadien a fait chuté nos prix de vente moyens. Cependant,
ces impacts négatifs ont été contrebalancés en partie par la hausse
des volumes et par un crédit d’impôt de taxes foncières remboursable
de 4 M$ de l’État de New York relatif aux années précédentes. Les
efforts importants du Groupe ont également entraîné une baisse des
coûts fixes par rapport à 2009.
Les résultats du Groupe Tissu ont été touchés par certains défis
opérationnels. Notre usine de Memphis a continué d’améliorer sa
productivité et son efficacité, et la direction est confiante que 2011
sera le point tournant vers la rentabilité. Des optimisations de
processus ont été mises en œuvre à notre machine à papier, et
notre usine de transformation de Toronto (Atlantic Packaging) durant
l’année et les synergies devraient contribuer positivement au début
du premier trimestre de 2011.
En 2010 et en 2009, la Compagnie a généré certains éléments
spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses
résultats d’exploitation. Pour plus de détails et les conciliations, se
reporter aux pages 31 à 32.
Cascades – analyse par la direction
Les principales variations du bénéfice d’exploitation du Groupe Tissu sont présentées ci-dessous :
200
21
180
1
37
160
140
3
(2)
(6)
(10)
154
(70)
116
120
90
100
(6)
(41)
80
60
43
40
Pour les notes 1 à 4, voir
les définitions à la page 30.
BÉnÉFiCe
d’eXploitation
2010
aMortisseMent
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
4
Beaa 2010
MatiÈres
1
preMiÈres
priX de Vente
et MiXte
Variation
2
$Can
ÉnerGie
optiMisations
de CoÛts et
aUtres iteMs 3
VolUMe
de Vente
Beaa 2009
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
aMortisseMent
BÉnÉFiCe
d’eXploitation
2009
0
4
20
prix de vente moyen
2 000
1 900
1 800
1 700
1 600
1 500
1 400
$
T1
09
T2
09
T3
09
Prix moyen ($CAN/t.c.)
T4
09
T1
10
T2
10
T3
10
T4
10
Prix moyen ($US/t.c.) Cascades – analyse par la direction
41
Activités corporatives
Le bénéfice d’exploitation de 2010 inclut une perte de 2 M$ à la
suite d’un incendie survenu dans une de nos unités américaines du
Groupe Produits Spécialisés durant le premier trimestre. Cette charge
représente la portion supportée financièrement par les activités
corporatives. La perte de 2010 inclut également une perte de change
de 4 M$ attribuable à l’appréciation du dollar canadien, une perte non
réalisée de 5 M$ sur instruments financiers et une perte de 4 M$ à la
suite de la mise en place d’un régime complémentaire de retraite au
bénéfice des actionnaires fondateurs de la Compagnie.
En 2009, le bénéfice d’exploitation des activités corporatives inclut
une perte de change de 7 M$. Le bénéfice d’exploitation inclut aussi
le bénéfice d’exploitation de la division d’ingénierie de la Compagnie,
laquelle a été impliquée dans un projet de construction dans l’Ouest
canadien comme tiers depuis la fin de l’année 2006. Ce projet s’est
achevé en 2008 et le règlement final des factures impayées a été
effectué le 30 septembre 2009. La Compagnie a donc augmenté son
bénéfice d’exploitation de 4 M$ à la suite de ce règlement. De plus,
le bénéfice d’exploitation comprend une charge de 2 M$ relativement
à la destruction d’un lot de matières premières de papiers fins et de
produits finis de papiers tissu, à la suite d’un incendie dans un entrepôt
externe. Cette charge représente la portion supportée financièrement
par les activités corporatives. Finalement, la Compagnie a enregistré
un gain non réalisé sur instruments financiers dérivés de 16 M$.
Analyse des autres éléments
Amortissement
L’amortissement a diminué à 212 M$ en 2010 alors qu’il était de
218 M$ en 2009. L’appréciation du dollar canadien par rapport au
dollar américain et à l’euro a eu un impact à la baisse sur la dépense
d’amortissement en 2010 comparativement à 2009. La perte de valeur
prise sur les actifs de notre usine de pâte Fjordcell à la fin de 2009
a également contribué à faire diminuer la charge d’amortissement
alors que l’acquisition d’Atlantic Packaging Products Ltd. et d’autres
acquisitions effectuées en 2009 et les investissements réalisés au
cours des 12 derniers mois l’ont fait augmenter.
Frais de financement
Les frais de financement ont augmenté pour s’établir à 109 M$ en 2010
comparativement à 101 M$ en 2009. L’appréciation du dollar canadien
a fait diminuer les frais de financement alors que les taux d’intérêt
plus élevés sur notre dette à la suite de son refinancement en 2009
et sur notre crédit bancaire rotatif l’ont fait augmenter.
Perte sur le refinancement
de la dette à long terme
En 2010, la Compagnie a racheté un total de 107 M$ US (111 M$)
de billets subordonnés de 7,25 % et de 52 M$ US (54 M$) de billets
subordonnés de 6,75 % échéant en 2013, pour une contrepartie de
162 M$ US (168 M$) incluant une prime de 3 M$ US (3 M$). La Com­
pagnie a enregistré une perte de 3 M$ à la suite de cette transaction.
En 2009, à la suite du refinancement de sa dette à long terme, la
Compagnie a racheté des billets subordonnés échéant en 2013 à
un prix supérieur de 13 M$ US à leur valeur nominale (13 M$). La
Compagnie a également radié certains coûts enregistrés en réduction
de la dette à long terme d’un montant de 4 M$.
Gain sur achats de billets subordonnés
En 2009, la Compagnie a acheté des billets subordonnés qui se
négociaient à escompte. La différence entre la valeur nominale des
billets et le montant payé a donné lieu à un gain de 14 M$.
42
Perte de change sur la dette à
long terme et instruments financiers
En 2010, la Compagnie a enregistré une perte de 4 M$ sur sa dette
libellée en dollar américain. La perte inclut un gain de 13 M$ sur notre
dette à long terme en dollars américains déduction faite des activités
de couverture. La perte inclut également une perte de 4 M$ résultant
principalement de l’enregistrement de pertes inscrites antérieurement
dans la rubrique « Cumul des autres éléments du résultat étendu » à
la suite de la cessation de la relation de couverture de contrats de
change à terme par suite du refinancement de la dette libellée en
dollar américain en 2009. Finalement, la Compagnie a enregistré une
perte de 13 M$ sur ses contrats de change à terme échéant en 2013.
En 2009, puisque que ses dettes libellées en dollars américains étaient
couvertes, la Compagnie n’a comptabilisé aucun gain ou perte de change
sur ces dettes jusqu’à ce que le refinancement soit achevé à la fin du
quatrième trimestre de 2009. Cependant, à la suite de ce refinancement,
la Compagnie a enregistré une perte résultant principalement de
la reconnaissance des charges préalablement enregistrées sous la
rubrique « Cumul des autres éléments du résultat étendu » à la fin
de la comptabilité de couverture des contrats de change à terme de
2008. L’impact de ce refinancement et le moment de la désignation
de ces contrats en 2008 avec les parties de ces instruments qui ne
sont pas considérés comme de la comptabilité de couverture de flux
de trésorerie a entraîné une perte de 45 M$ en 2009.
Provision pour impôts
En se basant uniquement sur le taux d’impôts combiné fédéral du
Canada et provincial, la provision pour impôts aurait été de 2 M$. En
tenant compte de certains ajustements, aucun impôt n’a été enregistré
en 2010. La charge d’impôts a été défavorablement affectée par la
portion non imposable de la perte de change sur la dette à long terme
pour un montant de 1 M$ et par la différence des taux d’imposition
statutaire de nos opérations à l’étranger et des écarts permanents
pour un montant de 5 M$. Ces impacts défavorables ont été plus
que compensés par l’enregistrement d’un avantage fiscal de 4 M$
découlant de pertes en capital et d’autres éléments pour 5 M$.
Le taux d’imposition réel et les impôts exigibles subissent l’impact
des résultats de certaines filiales et coentreprises situées dans des
pays où le taux d’imposition est plus élevé qu’au Canada, notamment
l’Europe et les États-Unis. Le taux d’imposition effectif normal devrait
se situer entre 29 % et 35 %.
Part des bénéfices des compagnies satellites
La part des bénéfices des compagnies satellites est principalement
attribuable à notre participation de 35 % dans Boralex inc., une société
ouverte canadienne qui est un important producteur (« Boralex »)
d’électricité ayant comme activité principale le développement et
l’exploitation de centrales de production d’énergie renouvelable ayant
des activités dans le nord-est des États-Unis, au Canada et en France.
Notre part des bénéfices de 2010 inclut notre part de 8 M$ d’un gain
réalisé par Boralex à la suite de l’acquisition du Fonds de revenu
Boralex énergie. Notre part de 1 M$ d’un gain réalisé par un autre
satellite est également incluse.
En 2009, notre part des bénéfices inclut un gain net sur dilution
de 4 M$ résultant d’une diminution de la participation de Boralex
dans ses opérations européennes de 100 % à 83,7 % à la suite d’un
apport en capital de 15 M€ d’un partenaire privé. Notre part inclut
aussi 1 M$ résultant d’une perte de valeur enregistrée aux résultats
consolidés de Boralex.
Résultats des activités abandonnées
En 2010, la Compagnie a enregistré une charge de 1 M$ relativement
à son usine de papiers fins couchés de Thunder Bay, Ontario, vendue
en 2007.
Cascades – analyse par la direction
Bénéfice net
En raison des facteurs susmentionnés, la Compagnie a déclaré un
bénéfice net de 17 M$, ou 0,18 $ par action, comparativement à un
bénéfice net de 60 M$, soit 0,61 $ par action, en 2009. Exception
faite des éléments spécifiques, la Compagnie a généré un bénéfice
net de 63 M$, ou 0,65 $ par action, comparativement à 110 M$,
ou 1,13 $ par action, en 2009 (se reporter à la rubrique « Information
supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR »).
Situation de trésorerie
et ressources en capital
Flux de trésorerie provenant
des activités d’exploitation
Les activités d’exploitation ont généré un total de 232 M$ en 2010
comparativement à 357 M$ en 2009. Les variations des éléments
hors caisse du fonds de roulement ont entraîné une sortie de fonds de
17 M$ en 2010 comparativement à une entrée de fonds de 52 M$ en
2009. Les augmentations de prix mises en place pendant le deuxième
semestre de 2010 ainsi que des expéditions plus élevées ont mené à
un fonds de roulement plus élevé. En 2009, la Compagnie a encaissé
26 M$ concernant des comptes à recevoir de la division d’ingénérie.
Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, excluant
les variations des éléments hors caisse du fonds de roulement, se sont
élevés à 249 M$ en 2010 comparativement à 305 M$ en 2009. En
2010, les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation ont
été diminués par la prime de 3 M$ (13 M$ en 2009) payée sur le rachat
d’une portion de nos billets subordonnés venant à échéance en 2013
à la suite du refinancement de notre dette à long terme effectué en
2009. Le flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation ont
été négativement affectés de 7 M$ à la suite d’un recours collectif
survenu à l’une de nos usines du Groupe Carton Plat et par des frais
de fermeture et de restructuration de 1 M$ (9 M$ en 2009).
Cette mesure est importante pour la Compagnie qui vise à
poursuivre son programme d’investissement en capital et à réduire
son endettement.
Activités d’investissement
purcHAses
of
purcHAses of
En 2010, les activités
d’investissement
ont nécessité
des liquidités
property,
plAnt
property,
plAnt
&
equipment
By
&pour
equipment
By
totales
de 171 M$, principalement
des projets d’acquisition
segments
cAtegory
d’entreprises pour un montant de 3 M$,
des projets d’investissement
en immobilisations pour 131 M$ et des projets d’investissement dans
d’autres actifs pour 37 M$.
● Ventes (M $Can)
● Marges Beaa excluant les éléments
spécifiques 1 (% des ventes)
nouvelles immobilisations
corporelles par secteur
d’activité
(M$)
nouvelles immobilisations
corporelles par catégorie
(%)
17 10 %
5 %
7 %
9 %
31 31 34 36 17 M$ Corporatif
31 M$ Cartons-caisses
31 M$ Produits spécialisés
34 M$ Carton plat
36 M$ Tissu
Les nouveaux projets entrepris durant la période se sont élevés à
149 M$. Les projets d’investissement les plus importants par secteur
d’activité sont :
Carton Plat (34 M$)
12 M$ dans nos unités d’emballage dédié à la restauration rapide
pour la mise à niveau de certains équipements.
●● 12 M$ dans nos unités européennes, incluant notre participation
dans RdM.
●●
Cartons-caisses (31 M$)
3 M$ pour le renouvellement d’équipements de séchage à l’usine
de fabrication de Kingsey Falls.
●● 1 M$ pour de nouveaux équipements de technologies
de l’information.
●●
Produits Spécialisés (31 M$)
7 M$ pour un nouveau triturateur à pâte s’approvisionnant de
fibres recyclées à notre moulin d’East Angus. Les coûts totaux
sont estimés à 10 M$. Le nouvel équipement sera opérationnel
au cours du premier trimestre de 2011.
●●
Tissu (36 M$)
20 M$, net de l’aide gouvernementale, pour l’installation et le
démarrage d’une nouvelle technologie à son usine de papiers
tissu de Candiac. Cascades sera le seul fabricant en Amérique du
Nord à avoir cette nouvelle technologie pour produire un papier
de qualité supérieure et sera plus efficace avec l’utilisation de
ses fibres recyclées.
●●
Activités corporatives (17 M$)
5 M$ pour des investissements axés sur des procédés de réduction
de consommation d’énergie.
●● 4 M$ pour la location de nouveaux équipements de technologies
de l’information.
●●
En 2010, la Compagnie a aussi complété les projets importants
suivants et débutés au cours des années précédentes :
●● 2 M$ pour un séchoir d’onduleuse dans une usine du Groupe
Cartons-caisses en Ontario.
●● 8 M$ pour compléter l’investissement dans une bouilloire à résidus
à l’usine du Groupe Cartons-caisses de Trenton.
●● 2 M$ pour des équipements dédiés à la fabrication de pâte moulée
dans notre usine du Groupe Produits Spécialisés de Kingsey Falls.
En 2010, la Compagnie a également investi 37 M$ dans les autres
actifs. Les principaux investissements sont les suivants :
●● 6 M$ pour la modernisation de notre système d’information
financière vers un progiciel de gestion intégrée (PGI).
●● 21 M$ pour un projet en développement et en partenariat avec
des tierces parties dans notre secteur de la fabrication du
Groupe Carton-caisses.
●● 6 M$ d’investissements pour accroître notre participation dans
RdM et Boralex. En 2010, la Compagnie a acquis 13,3 millions
d’actions de RdM sur le marché libre (11,2 millions en 2009)
représentant 3,51 % (3 % en 2009) des actions en circulations
pour une contrepartie de 4 M$ (3 M€) (3,9 M$ en 2009 (2,5 M€)).
Au 31 décembre 2010, la Compagnie détenait 39,66 % des actions
en circulation de RdM. La Compagnie a également acquis sur le
marché libre 0,8 % des actions en circulation de Boralex pour
une contrepartie de 2 M$.
Acquisition d’entreprise (3 M$)
Le 10 mars 2010, la Compagnie a fait l’acquisition d’actifs de Atlas
Paper Bag Company Ltd., située en Ontario, pour une contrepartie
de 3 M$.
●●
69 %
10 %Autres
5 %Projets TI
7 %Santé et sécurité
9 %Énergie
69 %Réduction de coûts et
amélioration des capacités
Cascades – analyse par la direction
La Compagnie s’est également départie de certaines immobilisations
pour une contrepartie totale de 7 M$, dont 4 M$ provient de la vente
du bâtiment de notre usine de cartonnage ondulé située dans la ville
de Québec et qui a été fermée en 2009.
43
Activités de financement
Crédit bancaire rotatif et à terme
Le 30 décembre 2010, la Compagnie a remboursé son crédit bancaire
à terme de 100 M$ et, conséquemment, celui-ci a été annulé par
les prêteurs.
Le 10 février 2011, la Compagnie a obtenu un accord pour amender
et prolonger, jusqu’au 10 février 2015, son crédit bancaire rotatif de
750 M$. Selon les termes de l’amendement, les clauses financières
restrictives, soit le ratio maximal de la dette à long terme sur la
capitalisation de 65 % de même que le ratio minimal de couverture des
intérêts de 2,25x, demeurent inchangées. Toutefois, le taux d’intérêt
applicable aux emprunts en cours a été réduit de 2,750 % à 2,125 %.
Billets subordonnés non garantis
Le 19 novembre 2009, la Compagnie a émis des billets subordonnés
de 7,75 % d’un capital global de 500 M$ US échéant en 2017 et
des billets subordonnés de 7,75 % d’un capital global de 200 M$
échéant en 2016. Les billets libellés en dollars américains ont été
émis à un prix correspondant à 98,534 % de leur capital, et les billets
libellés en dollars canadiens, à un prix correspondant à 98,670 %
de leur capital résultant en un taux effectif de 8 %. Le 9 décembre
2009, la Compagnie a également émis des billets subordonnés de
7,875 % d’un capital global de 250 M$ US échéant en 2020, à un
prix correspondant à 98,293 % de leur capital représentant un taux
d’intérêt effectif de 8,125 %.
La Compagnie a affecté le produit brut tiré du placement des billets
au financement du rachat de ses billets subordonnés en circulation
échéant en 2013. La Compagnie a utilisé le solde pour payer les
frais engagés dans le cadre du financement et de l’offre publique
de rachat et au remboursement de la tranche renouvelable de sa
facilité de crédit.
En 2009, la Compagnie a racheté un total de 530 M$ US (559 M$) de
billets subordonnés de 7,25 % et de 189 M$ US (203 M$) de billets
subordonnés de 6,75 % échéant en 2013 pour une contrepartie de
732 M$ US (775 M$) incluant une prime de 13 M$ US (13 M$). Au
31 décembre 2009, des montants de 116 M$ US (122 M$) de billets
subordonnés de 7,25 % et de 61 M$ US (63 M$) de billets subordonnés
de 6,75 % échéant en 2013 étaient encore en circulation.
En 2010, la Compagnie a racheté un total de 107 M$ US (111 M$)
de billets subordonnés de 7,25 % et de 52 M$ US (54 M$) de billets
subordonnés de 6,75 % échéant en 2013, pour une contrepartie de
162 M$ US (168 M$) incluant une prime de 3 M$ US (3 M$). Des
montants de 9 M$ US (9 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de
9 M$ US (9 M$) de billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013
étaient encore en circulation.
écrit des détenteurs qui élimine presque entièrement les restrictions
et les évènements pouvant causer un défaut d’une clause restrictive
tel que stipulé dans les conventions régissant ces billets.
En 2009, la Compagnie a profité de flux de trésorerie positifs pour
procéder à l’achat de billets subordonnés ayant une valeur nominale
de 26 M$ US pour une contrepartie de 15 M$ US, ce qui a généré
un gain de 14 M$. Également, une filiale détenue à 73 % a procédé
à la mise en place d’un financement à long terme pour ses activités
et a remboursé le prêt temporaire mis à sa disposition en 2008.
La Compagnie a donné une garantie limitée pour ce financement
à long terme d’un montant maximal de 10 M$. Cette garantie a été
annulée au cours du quatrième trimestre de 2010.
La Compagnie a racheté 638 181 de ses actions ordinaires sur le
marché, conformément à une offre publique de rachat dans le cours
normal des activités pour un montant de 4 M$.
Compte tenu du dividende de 16 M$ payé pendant l’année en cours,
les activités de financement ont nécessité des liquidités de 66 M$.
Règlement de contrats de change à terme
À la fin 2010, la Compagnie détenait des contrats de change à terme
et des options pour fixer le taux de change de 398 M$ US venant à
échéance en 2013 à un taux moyen de 1,1759 $ CAN (0,85 $ US).
La juste valeur de 62 M$ au 31 décembre 2010 est enregistrée sous
la rubrique « Autres passifs » au bilan. Au 31 décembre 2009, du
solde restant de 398 M$ des options de contrats de change à terme
échéant en 2013, seulement 160 M$ US étaient encore désignés
comme contrats de couverture pour le remboursement de la dette
à long terme. En 2010, à la suite du rachat de la quasi-totalité des
billets échéant en 2013, toutes ces options de contrats de change
ont été dédésignées et la variation de leur juste valeur a été inscrite
aux résultats. La Compagnie pourrait mettre fin à ces contrats au
moment approprié avant leur échéance en 2013.
En 2009, la Compagnie a mis fin à des contrats de change à terme
avant leur échéance pour une contrepartie nette d’environ 8 M$. Étant
donné que ces contrats avaient été désignés comme couverture de
flux de trésorerie pour sa dette libellée en dollars américains, leur
diminution de juste valeur a été enregistrée sous la rubrique « Cumul
des autres éléments du résultat étendu ».
Liquidités provenant des activités abandonnées
En 2010, la Compagnie a payé 2 M$ (3 M$ en 2009) relativement
à un règlement légal survenu en 2006 dans les activités de papiers
fins. La Compagnie a également payé 1 M$ relativement à son usine
de papier couché de Thunder Bay, Ontario, vendue en 2007.
Durant le premier trimestre de 2010, la Compagnie a également
conclu une entente avec la majorité des détenteurs restants des billets
subordonnés de 7,25 % et 6,75 %, laquelle entraîne un consentement
44
Cascades – analyse par la direction
Situation financière consolidée aux 31 décembre 2010 et 2009
La situation financière et les ratios de la Compagnie sont les suivants :
(en millions de dollars canadiens sauf si mentionné autrement)
2010
2009
Fonds de roulement 1
540
552
13,6 %
14,2 %
64
83
% des ventes 2
Emprunts et avances bancaires
Tranche de la dette à long terme échéant à moins d’un an
12
10
Dette à long terme
1 383
1 459
Dette totale
1 459
1 552
Capitaux propres des actionnaires
1 257
1 304
Total des capitaux propres des actionnaires et de la dette totale
2 716
2 856
53,7 %
54,3 %
Ratio « Dette totale/(Capitaux propres des actionnaires + Dette totale) »
Capitaux propres par action (en dollars)
13,01$ 13,41$
1
Fonds de roulement = comptes débiteurs + stocks — comptes fournisseurs et charges à payer. Le fonds de roulement exclut les provisions impayées pour fermeture et les coûts de restructuration
de 11 M$ en 2010 (13 M$ en 2009). Il exclut également la partie à court terme des actifs nets liés aux instruments financiers pour un montant de — M$ en 2010 (actifs nets de 9 M$ en
2009), les autres passifs pour un montant de 3 M$ en 2010 (2 M$ en 2009), les impôts nets à recevoir au montant de 17 M$ (12 M$ en 2009) et l’actif net d’impôts futurs à court terme
pour un montant de 2 M$ en 2010 (néant en 2009).
2En pourcentage des ventes (fonds de roulement en fin de période/ventes DDM).
L’encaisse disponible par l’intermédiaire des facilités de crédit de la
Compagnie ainsi que les flux de trésorerie provenant des activités
d’exploitation fourniront à la Compagnie des fonds suffisants pour lui
permettre de s’acquitter de ses obligations financières et d’exécuter
son programme d’investissements en immobilisations. Les dépenses
en immobilisations sont estimées à environ 240 M$ pour 2011
avec un montant initialement approuvé de 160 M$. Ce montant est
assujetti à des changements selon les résultats d’exploitation de la
Compagnie et les conditions économiques générales. La Compagnie
disposait, au 31 décembre 2010, de 340 M$ en fonds disponibles
(déduction faite de 16 M$ de lettres de crédit émises) sur sa facilité
de crédit de 750 M$.
Passif de retraite
Les actifs et les passifs d’avantages sociaux futurs de la Compagnie
sont de 568 M$ et de 748 M$, respectivement, au 31 décembre 2010.
Les passifs incluent un montant de 110 M$ pour les avantages postretraite autres que les régimes de retraite, qui ne requièrent aucun
financement de la Compagnie jusqu’à ce qu’il y ait des réclamations
par les employés. Il n’est pas prévu que ce montant augmente, étant
donné que la Compagnie révise présentement ses programmes afin
d’éliminer progressivement certains avantages concernant la majorité
des employés, actuels et futurs.
En ce qui concerne les régimes de retraite, le risque de la Compagnie
est limité puisque environ seulement 25 % de ses employés actifs
sont assujettis à des régimes de retraite à prestations déterminées,
tandis que le reste des employés participent aux régimes à cotisations
déterminées de la Compagnie comme le REER collectif ou le 401(K).
En 2010, environ 75 % des régimes de retraite de la Compagnie ont
fait l’objet d’une évaluation actuarielle. Lorsqu’elles étaient offertes,
Cascades a utilisé les mesures d’allègement prévues par la Loi afin
de réduire les répercussions des augmentations de contributions.
33 M$ en 2009. Excluant les événements spécifiques, il est prévu que
la charge pour les régimes de retraite diminue à environ 7M$ en 2011
comparativement à 14 M$ en 2010, principalement en raison de
l’application des Normes Internationales d’Information Financières
(IFRS). Pour ce qui est des besoins en liquidités, il est prévu que ces
régimes de retraite nécessitent une contribution d’environ 22 M$
en 2011 comparativement à 19 M$ en 2010. Finalement, sur une
base consolidée, le ratio de solvabilité des fonds de pension de la
Compagnie s’établissait à 87,5 % en moyenne au 31 décembre 2010.
Commentaires sur le quatrième trimestre de 2010
Les ventes du quatrième trimestre ont atteint 991 M$ comparativement
à 952 M$ en 2009. Les ventes ont été positivement impactées par
une hausse de 2,2 % des expéditions ainsi que par la hausse des
prix de vente en dollars américains et en euros pour l’ensemble
de nos segments à l’exception du Groupe Tissu où les prix ont
baissé. Toutefois, les effets positifs ont été en partie compensés
par l’appréciation du dollar canadien.
La Compagnie a terminé le quatrième trimestre avec une perte
opérationnelle de 13 M$ par rapport à un bénéfice d’exploitation
de 14 M$ pour la même période en 2009. Malgré l’augmentation
des ventes, qui ont eu un effet favorable sur les résultats, le
bénéfice d’exploitation a fléchi par suite de la hausse des prix des
matières premières pour tous nos secteurs d’activité. Les éléments
spécifiques ont réduit le bénéfice d’exploitation de 58 M$ en 2010
comparativement à 40 M$ en 2009.
En 2010 et 2009, la Compagnie a généré certains éléments
spécifiques qui ont une incidence positive ou négative sur ses résultats
d’exploitation. Pour plus de détails et les conciliations, se reporter
à la page 46.
Compte tenu des hypothèses utilisées et de l’obligation non
comptabilisée, le déficit actuariel pour les fins comptables de nos régimes
de retraite totalise 70 M$ au 31 décembre 2010 comparativement à
Cascades – analyse par la direction
45
Le rapprochement des éléments spécifiques par secteur d’activité est présenté dans les tableaux ci-dessous :
2010
(en millions de dollars canadiens)
Carton plat
Cartons-caisses
Produits
spécialisés
Papiers tissu
Activités
corporatives
Consolidé
Bénéfice (perte) d’exploitation
(8)
(5)
3
7
(10)
(13)
Amortissement
15
17
8
10
3
53
7
12
11
17
(7)
40
Bénéfice d’exploitation (perte) avant
amortissement
Éléments spécifiques
Perte sur cession et autres
Perte de valeur
Perte (gain) non réalisé sur instruments
financiers
Bénéfice (perte) d’exploitation avant
amortissement – excluant les
éléments spécifiques
Bénéfice (perte) d’exploitation – excluant
les éléments spécifiques
7
–
–
–
3
10
10
27
5
6
–
48
–
(2)
–
–
2
–
17
25
5
6
5
58
24
37
16
23
(2)
98
9
20
8
13
(5)
45
Papiers tissu
2009
Cartons-caisses
Produits
spécialisés
(24)
14
9
24
(9)
14
Amortissement
18
15
9
10
4
56
Bénéfice d’exploitation (perte) avant
amortissement
(6)
29
18
34
(5)
70
39
1
1
1
–
42
–
2
–
–
–
2
–
(en millions de dollars canadiens)
Carton plat
Bénéfice (perte) d’exploitation
Activités
corporatives
Consolidé
Éléments spécifiques
Perte de valeur
Coûts de fermeture et de restructuration
Gain non réalisé sur instruments financiers
(2)
–
–
(2)
(4)
39
1
1
1
(2)
40
Bénéfice (perte) d’exploitation avant
amortissement – excluant les
éléments spécifiques
33
30
19
35
(7)
110
Bénéfice (perte) d’exploitation – excluant
les éléments spécifiques
15
15
10
25
(11)
54
Les principales variations du bénéfice d’exploitation sont présentées ci-dessous :
180
48
130
40
11
(1)
(2)
(10)
(58)
110
98
(58)
56
80
(53)
30
14
BÉnÉFiCe (perte)
d’eXploitation
2010
aMortisseMent
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
4
Beaa 2010
MatiÈres
1
preMiÈres
Variation
2
$Can
optiMisations
de CoÛts et
aUtres iteMs 3
ÉnerGie
VolUMe
de Vente
priX de Vente
et MiXte
Beaa 2009
ÉlÉMents
spÉCiFiQUes
aMortisseMent
BÉnÉFiCe
d’eXploitation
2009
(20)
4
(13)
Pour les notes 1 à 4, voir les définitions à la page 30.
46
Cascades – analyse par la direction
Perspectives à court terme
Nous anticipons, lors du prochain trimestre, que la demande devrait
demeurer saine et même légèrement s’améliorer avec la saisonnalité.
Cela dit, le coût important des matières premières de même que la
valeur élevée du dollar canadien continueront par contre de mettre
de la pression à la baisse sur notre rentabilité.
En ce qui concerne l’année qui vient, nous sommes bien positionnés
pour continuer d’obtenir de bons résultats et flux monétaires
excédentaires alors que nous devrions bénéficier de la reprise
économique actuelle et des nombreuses hausses de prix qui ont été
implantées au cours des douze derniers mois. De plus, la vente de
l’usine d’Avot-Vallée, France, de Dopaco inc. ainsi que le refinancement
récemment annoncés auront des retombées positives sur nos frais
de financement et nos flux monétaires, nous permettant d’investir
stratégiquement dans le développement de nos opérations clés
d’emballage, de papiers tissu et de récupération.
Renseignements à l’égard
du capital-actions
Au 31 décembre 2010, le capital-actions émis et en circulation
se compose de 96 606 421 actions ordinaires (97 208 533 au
31 décembre 2009). De plus, au 31 décembre 2010, 5 287 178 options
d’achat d’actions étaient émises et en circulation (4 603 595 au
31 décembre 2009). En 2010, 36 069 options ont été exercées et
19 030 ont expirés. La Compagnie a également émis 738 682 options
d’achat d’actions à un prix d’exercice de 6,43 $ en 2010.
En date du 14 mars 2011, le capital-actions émis et en circulation se
compose de 96 500 458 actions ordinaires et de 5 287 178 options
d’achat d’actions.
Obligations contractuelles
et autres engagements
L’essentiel des obligations contractuelles et des engagements commerciaux de la Compagnie est lié à l’encours de la dette, à des obligations
limitées en matière d’amortissement en vertu des facilités de crédit, à des contrats de location ainsi qu’à des obligations d’achat dans le
cours normal de ses activités. Le tableau suivant résume ces obligations en date du 31 décembre 2010 :
Obligations contractuelles
Paiements exigibles par période (en millions de dollars canadiens)
Total
Exercice 2011
Exercices
2012 et 2013
Exercices
2014 et 2015
Exercices
subséquents
Dette à long terme incluant capital et intérêts
1 492
75
166
146
1 103
32
Contrats de location
155
38
53
32
Obligations d’achat
79
61
18
–
–
Règlement judiciaire
5
3
2
–
–
Régimes de retraite et autres régimes
Total des obligations contractuelles
Opérations entre apparentés
La Compagnie a également conclu diverses ententes avec ses
coentreprises, sociétés satellites et entités affiliées à un ou plusieurs
administrateurs pour obtenir des matières premières, comme le
papier recyclé, la pâte vierge et l’énergie, ainsi que des produits
transformés et non transformés, en plus d’autres ententes dans le
cours normal de ses activités. Le montant global des ventes de la
Compagnie à ses coentreprises et autres sociétés apparentées s’est
respectivement élevé à 163 M$ et à 154 M$ pour 2010 et 2009.
Le montant global des ventes des coentreprises et autres sociétés
apparentées à la Compagnie s’est respectivement chiffré à 83 M$
et 82 M$ pour 2010 et 2009. Les chiffres susmentionnés incluent la
totalité de la participation des coentreprises.
Arrangements hors bilan
Affacturage de comptes débiteurs
La Compagnie vend les comptes à recevoir de clients (comptes
débiteurs) d’une de ses filiales européennes dans le cadre d’un contrat
d’affacturage avec une institution financière. La Compagnie utilise
l’affacturage des comptes débiteurs comme source de financement
Cascades – analyse par la direction
515
46
91
123
255
2 246
223
330
301
1 390
pour réduire ses besoins en fonds de roulement. Cet affacturage
consiste à vendre une partie des comptes débiteurs à cette institution
financière. Le contrat permet normalement de céder sur une base
journalière de nouveaux comptes débiteurs pour remplacer ceux
qui ont été encaissés. Le contrat impose également une limite sur
les comptes débiteurs pouvant être vendus. Lorsque les comptes
débiteurs sont vendus, la Compagnie les retire du bilan, enregistre
le montant reçu en contrepartie de la cession et enregistre une
perte sur affacturage qui est présentée sous le poste « Coût des
produits vendus (excluant l’amortissement) » aux états financiers.
La partie des comptes débiteurs sur laquelle la Compagnie conserve
ses droits est présentée au poste « Comptes débiteurs » aux états
financiers et ne sera encaissée que lorsque l’institution financière
aura récupéré la partie des comptes débiteurs qu’elle a achetés.
La Compagnie conserve la gestion des comptes débiteurs cédés,
mais n’a comptabilisé aucun élément d’actif ou de passif de gestion.
Au 31 décembre 2010, l’incidence hors bilan de ce contrat
d’affacturage représentait 14 M$ (11 M€). La Compagnie prévoit
poursuivre la vente de comptes débiteurs sur une base continue en
raison des coûts avantageux. Si la Compagnie décidait de mettre fin
à ce contrat, ses besoins au chapitre du fonds de roulement et de la
dette bancaire augmenteraient.
47
Principales
estimations comptables
Certaines des conventions comptables de la Compagnie exigent
d’importantes estimations et hypothèses au sujet des événements
futurs qui influent sur les montants déclarés dans les états financiers
et les notes afférentes. Il est impossible de déterminer avec certitude
ces événements futurs ni leurs répercussions. C’est pourquoi la
détermination des estimations repose sur le jugement de la direction.
Les résultats réels pourraient différer des estimations et tout écart
pourrait avoir une incidence considérable sur les états financiers
de la Compagnie. Un sommaire de nos principales conventions
comptables est présenté à la note 1 des états financiers consolidés
de la Compagnie. Nous pensons que les éléments suivants requièrent
de notre part de faire des estimations.
Réduction de valeur des immobilisations
corporelles et des écarts d’acquisition
a) Les immobilisations corporelles et les actifs intangibles
(définis comme « actifs à long terme ») font l’objet d’un test de
recouvrabilité de valeur lorsqu’un événement ou un changement
de situation indique que la valeur comptable de l’actif pourrait ne
pas être recouvrée. La recouvrabilité est mesurée en comparant,
à la date de mesure, la valeur comptable des actifs à long terme à
la valeur estimative non actualisée des flux de trésorerie générés
par l’utilisation de ces actifs. Les flux de trésorerie estimés futurs
sont fondés sur le jugement et peuvent varier.
Pour les fins des tests effectués, des estimations de flux de
trésorerie futurs non actualisés sont effectuées à partir de
plusieurs hypothèses, en particulier les niveaux de production,
les prix de vente et volume, les coûts des matières premières et
les taux de change. Les prévisions utilisées proviennent de nos
budgets et prévisions internes et sont supportés ou dérivées des
informations externes de notre industrie telles que « Resource
Information System Inc. » (« RISI ») et Bloomberg.
La Compagnie est d’avis que ces hypothèses sont raisonnables.
Ces hypothèses requièrent un haut niveau de jugement et de
complexité, et reflètent nos meilleures estimations en regard
des informations disponibles à la date de mesure. De plus, nos
produits sont des produits de commodité ce qui fait en sorte que
leurs prix sont, de par leur nature, volatils et cycliques.
Considérant les éléments ci-dessus, il y a une incertitude liée
à la mesure puisqu’un changement défavorable d’une seule ou
d’une combinaison de ces hypothèses ou d’un changement dans
l’utilisation de ces actifs pourrait résulter en un changement
significatif de la valeur comptable des actifs à long terme soumis
au test de dépréciation.
b) Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis et sont soumis
annuellement à des tests de dépréciation. Ces tests sont effectués
plus fréquemment si une analyse des événements qui se sont
produits et des situations qui ont changé indique que l’écart
d’acquisition pourrait subir une baisse de valeur. Ces tests de
dépréciation sont effectués en déterminant si la juste valeur
d’une unité d’exploitation (« Étape I ») est supérieure à la valeur
comptable de ces actifs nets, incluant l’écart d’acquisition, à la
date de mesure, afin d’évaluer si l’écart d’acquisition a subi une
baisse de valeur. Si les flux de trésorerie non actualisés sont plus
élevés que la valeur comptable, aucune perte de valeur n’est
requise. Lorsque la valeur comptable d’une unité d’exploitation
48
excède sa juste valeur, « l’Étape II » du test de dépréciation
des écarts d’acquisition doit être effectuée afin d’évaluer le
montant de la perte de valeur. La juste valeur implicite de l’écart
d’acquisition dans ces tests est estimée de la même manière
qu’un écart d’acquisition est déterminé à la date de l’acquisition
lors d’un regroupement d’entreprises. La valeur implicite de
l’écart d’acquisition représente l’excédent de la juste valeur de
l’unité d’exploitation sur la juste valeur de ses actifs identifiables
nets. Pour accomplir l’Étape II du test, la juste valeur de l’unité
d’exploitation rattachée à l’écart d’acquisition doit être estimée
et comparée à sa valeur comptable. L’excédent de la valeur
comptable sur la juste valeur est enregistré à titre de baisse de
valeur dans la période.
Afin de déterminer la juste valeur de nos unités d’exploitation, nous
utilisons la méthode d’actualisation des flux de trésorerie. Plusieurs
hypothèses sont utilisées pour ces tests incluant, en particulier, les
niveaux de production, les prix de vente et volume, les coûts des
matières premières, les taux de change, le coût moyen pondéré du
capital (CMPC) et les investissements en capital. Les prévisions
utilisées proviennent de nos budgets et prévisions internes et
sont supportées ou dérivées sur des informations externes de
notre industrie telles que RISI et Bloomberg.
La Compagnie est d’avis que ces hypothèses sont raisonnables.
Ces hypothèses requièrent un haut niveau de jugement et de
complexité et reflètent nos meilleures estimations en regard
des informations disponibles à la date de mesure. De plus, nos
produits sont des produits de commodités qui font en sorte que
leurs prix sont, de par leur nature, volatils et cycliques.
Ces hypothèses sont souvent interreliées. Nos unités d’exploitation
exercent leurs activités majoritairement dans des marchés matures
et, selon la rapidité des changements dans ces facteurs, nous
pouvons assumer que nos unités d’exploitation maintiendront ou
récupéreront leur marge de profitabilité au cours d’une certaine
période de temps. Étant donné ces faits, nous ne croyons pas
qu’il serait pertinent de fournir une analyse de sensibilité des
hypothèses sur une base individuelle. Le CMPC, qui est utilisé
comme taux d’actualisation dans les projections de trésorerie,
est un élément déterminant et si les conditions économiques
générales devaient se dégrader encore, nous devrions considérer
une augmentation de notre CMPC ce qui pourrait avoir des effets
défavorables sur l’évaluation de nos unités d’exploitation.
Considérant la sensibilité des hypothèses principales utilisées,
il y a une incertitude liée à la mesure puisqu’un changement
défavorable d’une seule hypothèse ou d’une combinaison de
celles-ci pourrait résulter en un changement significatif de la
valeur comptable des écarts d’acquisition.
Évaluation des actifs incorporels identifiables
Les acquisitions d’entreprises sont comptabilisées selon la méthode
de l’achat pur et simple. Le coût total de l’acquisition est réparti entre
les divers actifs nets sous-jacents en fonction de leur juste valeur
marchande respective, selon les estimations. Conformément à cette
méthode de répartition, la Compagnie doit calculer et attribuer aux
actifs incorporels acquis une valeur et une durée de vie estimative.
Bien qu’un spécialiste puisse aider la Compagnie dans ce domaine,
de telles évaluations nécessitent beaucoup de discernement et
l’utilisation d’estimations et d’hypothèses, notamment en ce qui a
trait aux rentrées et sorties de fonds futures, aux taux d’actualisation
et à la durée de vie des actifs. Ces calculs ont une incidence sur le
montant de l’amortissement comptabilisé dans les périodes futures.
Cascades – analyse par la direction
Impôts
La Compagnie doit évaluer les impôts sur les bénéfices pour chaque
territoire où elle exerce ses activités, ce qui inclut la nécessité
d’estimer une valeur pour les pertes d’exploitation nettes actuelles
en fonction de l’évaluation par la Compagnie de sa capacité à les
utiliser contre du revenu imposable futur avant qu’elles n’expirent.
S’il est plus probable qu’improbable qu’elle ait la capacité d’utiliser
les avantages fiscaux découlant de pertes fiscales, la Compagnie ne
reconnaît pas ces avantages fiscaux et, en conséquence, influerait
sur son résultat pour l’exercice correspondant.
Coûts des régimes de retraite et
des autres avantages sociaux futurs
Les coûts des régimes de retraite et des autres avantages sociaux
futurs découlent d’évaluations actuarielles. Certaines hypothèses
clés fournies par la Compagnie à des actuaires sont essentielles à
ces évaluations, dont les taux d’actualisation, le rendement prévu
des actifs des caisses de retraite, les taux d’accroissement des
indemnités et l’inflation des frais médicaux. En sélectionnant les
taux et les rendements, la Compagnie doit prendre en considération
l’actuelle conjoncture du marché, dont les variations des taux
d’intérêt. Les coûts des régimes de retraite et des autres avantages
sociaux futurs pourraient fluctuer grandement dans l’avenir, en raison
d’une variation de l’effectif en plus de changements apportés aux
hypothèses. Voir la note 16 des états financiers consolidés pour les
hypothèses utilisées et une analyse de sensibilité relativement à
quelques-unes de ces hypothèses.
Coûts des opérations de
nettoyage environnemental
La Compagnie passe en charge les dépenses environnementales liées
à des situations causées par des activités d’exploitation passées ou
actuelles pour lesquelles aucun avantage futur n’est envisagé. Les
coûts estimés de la Compagnie pour la réparation des dommages
causés à l’environnement tiennent compte d’une évaluation des
faits actuellement connus pour chacun des sites, dont les résultats
des études et des essais environnementaux, et ce, compte tenu
des technologies existantes et des lois et règlements applicables,
sans oublier les précédentes expériences d’assainissement de sites
contaminés. La Compagnie capitalise les coûts qui prolongent la durée
de vie des propriétés connexes ainsi que ceux qui ont pour effet de
limiter ou prévenir toute contamination future de l’environnement.
La Compagnie détermine sa responsabilité pour chaque site et inscrit
une obligation au moment où celle-ci est probable et susceptible
d’être raisonnablement estimée. Les éventualités tiennent compte de
la participation possible des autres parties pouvant être responsables
lorsque ces parties sont susceptibles d’être responsables aux yeux
de la loi et financièrement capables de payer leur part respective
des coûts pertinents. Les frais réels devant être engagés pour
les périodes futures sur les sites désignés peuvent différer des
estimations, étant donné les incertitudes inhérentes à l’évaluation
des risques environnementaux. Les renseignements et événements
futurs pourraient obliger la Compagnie à réévaluer l’incidence prévue
de ces questions environnementales.
Recouvrabilité des comptes clients
Afin d’inscrire ses comptes clients à leur valeur de réalisation nette,
la Compagnie doit évaluer leur recouvrabilité. Cette évaluation,
qui demande beaucoup de discernement, comprend un examen
du classement chronologique des comptes clients et de l’actuelle
solvabilité de chaque client. La Compagnie a inscrit une provision
pour les comptes clients qu’elle juge irrécouvrables. Toutefois, si la
situation financière des clients de la Compagnie devait se détériorer,
leur capacité d’effectuer les paiements requis pourrait s’en trouver
davantage réduite, et il serait nécessaire d’augmenter ces provisions.
Cascades – analyse par la direction
Adoption de nouvelles
conventions comptables
en 2010
Regroupements d’entreprises
Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1582,
« Regroupements d’entreprises », de l’Institut Canadien des
Comptables Agréés (ICCA). Ce chapitre remplace le chapitre 1581,
« Regroupements d’entreprises ». Selon la nouvelle norme, dans un
regroupement d’entreprises, l’acquéreur doit comptabiliser à la juste
valeur la plupart des actifs acquis et des passifs repris, y compris
les actifs et passifs éventuels, et doit comptabiliser et évaluer l’écart
d’acquisition acquis dans le regroupement d’entreprises ou le gain
résultant d’une acquisition. Les frais connexes à l’acquisition doivent
être comptabilisés en charges. L’adoption du chapitre 1582 n’a pas
affecté de façon significative les états financiers consolidés, mais
affectera la comptabilisation des acquisitions subséquentes à la
date d’adoption.
États financiers consolidés
et participations sans contrôle
Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1601, « États
financiers consolidés » et le chapitre 1602, « Participations sans
contrôle » de l’ICCA. Ces deux chapitres remplacent le chapitre 1600,
« États financiers consolidés ». Le chapitre 1601 reprend les lignes
directrices du chapitre 1600, sauf en ce qui concerne les participations
sans contrôle, qui font l’objet d’un chapitre distinct. Conformément au
chapitre 1602, la Compagnie doit présenter les participations sans
contrôle dans les capitaux propres, séparément des capitaux propres
attribuables aux propriétaires de la société mère, et doit comptabiliser
les opérations entre une entité et les détenteurs de participations
sans contrôle comme des opérations sur capitaux propres. À la suite
de l’adoption de cette norme, la Compagnie a reclassé des Autres
passifs aux Capitaux propres la part des actionnaires sans contrôle
pour un montant de 21 M$ dans le bilan consolidé au 31 décembre
2009. De plus, le bénéfice net a fait l’objet d’une attribution entre
les actionnaires de la Compagnie et la part des actionnaires sans
contrôle dans les résultats consolidés.
Modifications comptables
Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1506,
« Modifications comptables », de l’ICCA. Le chapitre 1506 a été
modifié afin d’exclure de son champ d’application les changements
de méthodes comptables découlant du remplacement complet du
référentiel comptable des entreprises. Cette modification n’a pas
d’incidence sur les états financiers consolidés.
Nouvelles normes comptables
non encore appliquées
Instruments financiers — comptabilisation
et évaluation
En juin 2009, l’ICCA a modifié le chapitre 3855, « Instruments
financiers — comptabilisation et évaluation » afin de clarifier
l’application de la méthode du taux d’intérêt effectif par suite de la
dépréciation d’un titre de créance. La modification clarifie également
quand une option de règlement anticipé incorporé est séparée de
son instrument d’emprunt hôte aux fins de la comptabilité. Cette
modification entre en vigueur le 1er janvier 2011, date à laquelle les
entreprises ouvertes canadiennes auront adopté les IFRS. À l’heure
actuelle, la Compagnie n’a pas l’intention d’adopter la modification
par anticipation.
49
Normes internationales
d’information financière (IFRS)
En février 2008, le Conseil des normes comptables (CNC) du Canada
a confirmé que les IFRS remplaceront les PCGR du Canada en 2011
pour les entreprises à but lucratif ayant l’obligation publique de
rendre des comptes. Le passage des PCGR du Canada actuels aux
IFRS se fera, pour la Compagnie, à compter de l’exercice ouvert le
1er janvier 2011. Les premiers états financiers de Cascades établis
conformément aux IFRS seront préparés pour l’exercice se terminant
le 31 décembre 2011 incluant des chiffres comparatifs ainsi qu’un
bilan d’ouverture à la date de transition, soit le 1er janvier 2010.
À partir du premier trimestre de 2011, la Compagnie publiera des
états financiers consolidés non vérifiés en vertu des IFRS incluant
également un bilan d’ouverture en date de transition et les données
comparatives pour 2010.
Incidences de l’adoption sur notre Compagnie
La conversion aux IFRS influencera la façon dont la Compagnie
présentera ses résultats financiers consolidés. Les premiers états
financiers consolidés préparés conformément aux IFRS incluront
plusieurs notes présentant de l’information sur les effets de la
transition et une divulgation complète de toutes les nouvelles
conventions comptables en vertu des IFRS. La Compagnie a préparé
un modèle d’états financiers consolidés annuels IFRS préliminaire
conformément aux exigences énoncées dans IAS 1, Présentation des
états financiers. Un modèle d’états financiers trimestriels a également
été préparé conformément aux exigences énoncées dans IAS 34, États
financiers trimestriels et IFRS 1, Première application des Normes
internationales d’information financière et est présentement sous
révision par nos vérificateurs externes.
Le projet de conversion aux IFRS de la Compagnie progresse selon le
calendrier établi. Le processus de conversion des PCGR du Canada
vers les IFRS est substantiellement complété. Le personnel de la
Compagnie a acquis une compréhension des IFRS par de la formation
dispensée par des consultants externes et en préparant des analyses
portant sur les différences entre les PCGR du Canada et les IFRS. La
Compagnie a apporté des modifications à son système d’information
financière afin de supporter les changements requis. De plus, le
processus de contrôles internes de la Compagnie, comme il est
actuellement conçu, ne nécessitera pas de modifications significatives
à la suite des résultats de la conversion aux IFRS. Les changements
requis par les IFRS ont été communiqués au personnel concerné
dans l’organisation, incluant les contrôleurs des usines ainsi que les
membres du comité de vérification.
Nous avons également évalué les incidences de l’adoption des IFRS
sur nos conventions d’emprunt et autre ententes contractuelles et
nous n’avons identifié aucun problème de conformité.
Au cours du processus de conversion, la Compagnie pourrait changer
ses intentions à la suite de changements aux normes internationales
qui sont présentement en développement ou à la lumière de nouvelles
données ou autres facteurs externes qui pourraient survenir entre
maintenant et le moment où la conversion aux IFRS sera complétée.
50
La présentation qui suit décrit les ajustements initiaux devant être
effectués à l’adoption des IFRS afin de fournir un bilan d’ouverture
ainsi que les principales conventions comptables que nous devons ou
prévoyons appliquer à la suite de l’adoption et qui diffèrent de manière
importante de nos conventions comptables actuelles. L’analyse a été
préparée selon les normes et les interprétations actuellement émises
et devant être en vigueur à la date de clôture de notre premier exercice
en vertu des IFRS, laquelle sera le 31 décembre 2011. L’analyse qui
suit, incluant les incidences quantitatives sur le bilan d’ouverture,
est sujette à changement.
À la suite de la conversion aux IFRS, les capitaux propres de la
Compagnie diminueront de 213 M$, ou 16 %, à la date de transition
principalement à cause de la différence de méthodologie quant à la
mesure des baisses de valeur sur les actifs et le traitement comptable
des pertes actuarielles cumulées des régimes de retraite conformément
à l’application de la norme de transition IFRS 1, Première application
des Normes internationales d’information financière.
IFRS 1 : Première application des Normes
internationales d’information financière
L’adoption des IFRS nécessite l’application d’IFRS 1, Première
application des Normes internationales d’information financière
(IFRS 1), qui fournit des directives aux entités qui appliquent les IFRS
pour la première fois. De façon générale, IFRS 1 exige qu’une entité
applique de manière rétrospective toutes les IFRS en vigueur à la date
de clôture de ses premiers états financiers établis selon les IFRS.
Cependant, IFRS 1 prévoit certaines exceptions obligatoires et permet
des exemptions facultatives pour certaines normes. Les exemptions
facultatives prévues par IFRS 1 qui ont une importance pour nous et
que nous prévoyons appliquer lors de la préparation de nos premiers
états financiers consolidés selon les IFRS sont présentées ci-après.
Exemptions IFRS facultatives
1) Regroupements d’entreprises — IFRS 1 permet d’appliquer
IFRS 3, Regroupements d’entreprises, de façon rétrospective
ou prospective à partir de la date de transition. L’application
rétrospective nécessiterait le retraitement de tous les
regroupements d’entreprises survenus avant la date de transition.
La Compagnie a choisi de ne pas appliquer IFRS 3 de façon
rétrospective aux regroupements d’entreprises survenus avant
la date de transition, et ces regroupements d’entreprises n’ont
pas été retraités.
2) Avantages du personnel — IFRS 1 permet d’appliquer rétroactive­
ment l’approche du corridor selon IAS 19, Avantages du personnel,
pour la reconnaissance des gains et pertes actuariels ou encore
qu’ils soient comptabilisés immédiatement dans les capitaux
propres à la date de transition. La Compagnie a choisi de constater
tous les gains et les pertes actuariels cumulés à la date de
transition dans les bénéfices non répartis d’ouverture pour tous
les régimes d’avantages du personnel.
Cascades – analyse par la direction
3) Montant cumulé des différences de conversion — L’application
rétrospective des IFRS nous obligerait à déterminer le montant
cumulé des différences de conversion conformément à IAS 21,
Effets des variations des cours des monnaies étrangères, à
compter de la date à laquelle une filiale ou une entreprise associée
a été constituée ou acquise. IFRS 1 permet que les gains et les
pertes de change cumulés soient ramenés à zéro à la date de
transition. La Compagnie a choisi de ramener à zéro tous les gains
et pertes de change dans les bénéfices non répartis d’ouverture
à la date de transition.
7) Coûts d’emprunt — IFRS 1 permet d’appliquer IAS 23, Coûts
d’emprunt, rétrospectivement ou prospectivement à partir de la
date de transition. IAS 23 exige qu’une entité capitalise les coûts
d’emprunt qui sont directement attribuables à l’acquisition, la
construction ou la production d’un actif qualifié à titre d’élément
du coût de l’actif. Un « actif qualifié » est un actif qui exige une
longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou
vendu. La Compagnie a choisi d’appliquer prospectivement cette
exemption à partir de la date de transition.
4) Juste valeur comme coût présumé — IFRS 1 permet à une entité
d’évaluer chacune de ses immobilisations corporelles selon la
méthode de la juste valeur et de désigner cette juste valeur
comme coût présumé à la date de transition. Une entité peut aussi
choisir de recalculer le coût d’origine et l’amortissement précé­
demment déterminés selon les PCGR du Canada conformément
à IAS 16, Immobilisations corporelles, et ce de façon rétroactive.
La Compagnie a choisi d’appliquer le modèle du coût aux
immobilisations corporelles à la date de transition.
Les exceptions obligatoires selon IFRS 1 qui sont appliquées par la
Compagnie dans la conversion aux IFRS sont décrites ci-dessous :
5) Obligation liée à la mise hors service d’une immobilisation —
IFRIC 1, Variation des passifs existants relatifs au démantèlement
ou à la remise en état et des autres passifs similaires, exige qu’une
entité détermine l’obligation de démanteler, de retirer ou de restaurer
une immobilisation corporelle conformément aux IFRS à partir de la
date d’acquisition de l’actif. IFRS 1 permet à une entité d’appliquer
prospectivement les exigences d’IFRIC 1. La comptabilisation des
obligations liées à la mise hors service d’immobilisations exige,
selon les IFRS, que les variations de telles obligations soient
ajoutées ou déduites du coût de l’actif auquel l’obligation est liée. Le
montant amortissable ajusté de l’actif est ensuite amorti de manière
prospective sur sa durée d’utilité restant à courir. La Compagnie
a choisi de mesurer le passif et l’incidence de l’amortissement à
la date de transition.
6) Désignation d’un instrument financier antérieurement compta­
bilisé — IFRS 1 permet à une entité de désigner un actif financier
« disponible à la vente » à la date de transition. Après cette date,
tous les gains et les pertes résultant d’un changement dans la
juste valeur de l’actif financier désigné comme étant « disponible
à la vente » sont reconnus dans les autres éléments du résultat
global à l’exception des pertes liées aux baisses de valeur et des
gains ou pertes de change, lesquels sont constatés directement
aux résultats. Le cumul des profits et pertes comptabilisés dans
les autres éléments du résultat global est reclassé en résultat
net lorsque l’actif financier est décomptabilisé. La Compagnie a
choisi d’appliquer cette exemption à un actif financier désigné
antérieurement comme « Détenu à des fins de transaction ».
Cascades – analyse par la direction
Exceptions IFRS obligatoires
1) Comptabilité de couverture — La comptabilité de couverture
peut seulement être appliquée prospectivement à partir de la
date de transition aux transactions qui satisfont aux critères de la
comptabilité de couverture selon IAS 39, Instruments financiers :
Comptabilisation et évaluation. Les relations de couverture ne
peuvent être désignées rétrospectivement, et la documentation
les supportant ne peut être constituée rétroactivement. Par
conséquent, seules les relations de couverture qui satisfont au
critère de la comptabilité de couverture à la date de transition sont
constatées dans les résultats de la Compagnie selon IFRS. Tous
les dérivés, qu’ils rencontrent ou non le critère de la comptabilité
de couverture selon IAS 39, sont évalués à la juste valeur et
constatés à l’état de la situation financière.
2) Estimation — Les connaissances à posteriori n’ont pas été
utilisées pour créer ou réviser des estimations. Par conséquent,
les estimations formulées précédemment par la Compagnie en
vertu des PCGR du Canada correspondent à celles appliquées
en vertu des IFRS.
3) Décomptabilisation d’un actif ou passif financier — Les actifs
ou passifs financiers décomptabilisés avant le 1er janvier 2004
ne sont pas comptabilisés à nouveau selon les IFRS. L’application
de l’exemption quant au redressement des données comparatives
selon IAS 32 et IAS 39 signifie que la Compagnie a reconnu à
partir du 1er janvier 2010 tous les actifs et passifs financiers
décomptabilisés depuis le 1er janvier 2004 qui ne rencontraient
pas les critères de décomptabilisation selon IAS 39. La Compagnie
n’a pas choisi d’appliquer les critères de décomptabilisation à
une date antérieure.
51
Les ajustements préliminaires au bilan d’ouverture non vérifié au 1er janvier 2010 relatifs à l’adoption des IFRS sont les suivants :
Ajustements préliminaires
Bilan d’ouverture IFRS
Au 1er janvier 2010
(en millions de dollars canadiens)
PCGR
du Canada
IAS 19
Avantages
du personnel
Note 1
IAS 36
Baisse
de valeur
Note 2
IAS 21
Conversion
de devises
Note 3
IAS 39
Affacturage
Note 4
IAS 31
Coentreprises
Note 5
Présentation
et autres
Note 6
IFRS
Actifs
Actifs à court terme
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Comptes débiteurs
Actif d’impôt courant
Stocks
Actifs financiers
Actif d’impôts futurs
19
–
–
–
–
(11)
524
–
–
–
15
(69)
13
–
–
–
–
520
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
6
–
–
–
–
1 082
–
–
–
15
(133)
–
(14)
8
456
–
13
–
467
–
14
14
–
(6)
–
(6)
958
1 637
(53)
Actifs à long terme
Immobilisations corporelles
1 912
–
(149)
–
–
(125)
(1)
Actifs intangibles
165
–
(9)
–
–
(22)
–
Autres actifs
317
–
–
–
(6)
Écarts d’acquisition
316
–
–
–
–
(1)
Placements dans des compagnies
associées et coentreprises
–
–
–
–
–
Actifs financiers
–
–
–
–
Actif d’impôts futurs
–
–
–
–
–
15
(171)
3 792
(80)
(80)
(158)
(167)
134
64
–
315
116
144
260
–
–
19
19
–
–
74
74
63
3 461
Passifs et capitaux propres
Passifs à court terme
Emprunts et avances bancaires
83
–
–
–
–
(33)
498
–
–
–
15
(71)
Provisions
–
–
–
–
–
–
Impôts créditeurs
1
–
–
–
–
Passif d’impôts futurs
6
–
–
–
–
10
–
–
–
598
–
–
1 459
–
–
Comptes créditeurs et charges à payer
Partie à court terme de la dette à long terme
–
50
(40)
402
24
24
–
–
1
–
(6)
–
–
(4)
–
6
–
15
(108)
–
–
(36)
(12)
(22)
483
Passifs à long terme
Dette à long terme
Passif d’impôts futurs
Provisions
Passifs financiers
Autres passifs
203
–
(34)
–
–
–
(38)
–
–
–
–
–
1 423
73
192
31
31
–
–
–
–
–
(1)
55
54
207
44
–
–
–
(14)
(71)
166
2 467
10
–
15
(171)
66
2 349
(38)
Capitaux propres des actionnaires
Capital-actions
Surplus d’apport
Bénéfices non répartis
Cumul des autres éléments
du résultat étendu
499
–
–
–
–
–
–
499
14
–
–
–
–
–
–
14
88
–
–
(3)
575
(88)
–
–
–
700
91
1 304
Part des actionnaires sans contrôle
Capitaux propres totaux
52
21
(90)
–
(90)
–
(120)
–
(120)
–
3
–
–
–
(3)
–
–
–
–
–
(3)
1 112
63
3 461
1 325
(90)
(120)
–
–
3 792
(80)
(158)
–
15
(171)
1 091
21
Cascades – analyse par la direction
Changements dans les
conventions comptables
En plus des exceptions et des exemptions décrites ci-dessus, la
description suivante explique les différences significatives entre les
conventions comptables antérieures selon les PCGR du Canada et
les conventions comptables selon IFRS qui seront appliquées par la
Compagnie. À moins qu’une incidence quantitative soit mentionnée,
le changement n’a pas eu d’effet significatif pour la Compagnie.
Note 1 : Avantages du personnel
Comme il est mentionné dans la section intitulée « Exemptions IFRS
facultatives », la Compagnie a choisi de reconnaître tous les gains et
pertes actuariels cumulés existants à la date de transition dans les
bénéfices non répartis d’ouverture pour tous ses régimes d’avantages
du personnel. Par conséquent, la Compagnie a constaté toutes
ses pertes actuarielles cumulées d’un montant de 99 M$ dans les
bénéfices non répartis d’ouverture.
Gains et pertes actuariels
PCGR du Canada — Les gains et pertes actuariels découlant du calcul de
la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies et de la
juste valeur des actifs des régimes sont reconnus de façon systématique
et constante en appliquant un amortissement minimal requis selon
l’approche du corridor. Le « corridor » se définit comme étant 10 % du
plus élevé de l’obligation au titre des prestations constituées au début
de l’année ou de la juste valeur des actifs du régime en début d’année.
L’excédent du corridor de 10 % est amorti à titre de composante de
la charge de retraite et ce, linéairement sur la durée de vie résiduelle
moyenne d’activité des employés actifs. Les gains et les pertes actuariels
en deçà du corridor de 10 % sont reportés.
IFRS — Selon les IFRS, il y a trois options possibles pour reconnaître
les gains ou pertes actuariels. Une entité peut utiliser l’approche du
corridor, la constatation dans les autres éléments du résultat global
anciennement nommé résultats étendus sous les PCGR du Canada ou
la constatation directement aux résultats. La Compagnie a choisi de
reconnaître tous les gains et pertes actuariels immédiatement dans les
autres éléments du résultat global sans reclassement aux résultats au
cours d’une période ultérieure. Par conséquent, les gains et les pertes
actuariels ne sont pas amortis dans les résultats mais plutôt constatés
directement dans les autres éléments du résultat global à chaque fin
de période. La Compagnie a ajusté sa charge de retraite comparative
pour exclure l’amortissement des gains et pertes actuariels.
Coût des services passés
PCGR du Canada — Le coût des services passés découlant de
modifications aux régimes est amorti selon la méthode de l’amortis­
sement linéaire sur la durée résiduelle moyenne d’activité des
employés actifs qui devraient profiter de la modification.
IFRS — Ces coûts sont amortis selon la méthode de l’amortissement
linéaire sur la durée moyenne de la période pendant laquelle les
avantages sont acquis. Si les avantages modifiés ont déjà été
acquis, le coût des services passés est constaté immédiatement.
Par conséquent, la Compagnie a constaté un montant de 15 M$ à
titre de coûts de services passés acquis dans son bilan d’ouverture.
La Compagnie a ajusté sa charge de retraite comparative pour exclure
l’amortissement des coûts de services passés acquis.
Plafonnement de l’actif au titre des régimes
à prestations définies
PCGR du Canada — Lorsqu’un régime à prestations déterminées donne
lieu à un actif au titre des prestations déterminées, une réduction de
valeur d’un montant égal à l’excédent de l’actif au titre des prestations
déterminées sur les avantages futurs attendus est comptabilisée.
L’actif au titre des prestations déterminées est présenté au bilan,
Cascades – analyse par la direction
déduction faite de la réduction de valeur. Une modification de la
réduction de valeur est enregistrée aux résultats dans la période
où elle survient.
IFRS — Similaires aux PCGR du Canada, les IFRS limitent au montant
recouvrable la comptabilisation d’un actif au titre des prestations
définies dans certaines circonstances. Puisque la Compagnie a
choisi de comptabiliser tous les écarts actuariels dans les autres
éléments du résultat global, toute variation de la réduction de valeur
est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global pour
la période durant laquelle la variation est survenue.
Exigences de financement minimal
PCGR du Canada — Il n’y a aucune exigence qu’un passif soit constaté
au titre des obligations de financement minimal s’il n’est pas prévu
que la cotisation exigible sera disponible en tant que remboursement
ou à titre de réduction de la cotisation future une fois qu’elle aura
été versée au régime.
IFRS — Un passif est comptabilisé au titre des cotisations résultant
d’une obligation de financement minimal s’il n’est pas prévu que la
cotisation exigible sera disponible en tant que remboursement ou que
réduction de la cotisation future, une fois qu’elle aura été versée au
régime. Par conséquent, la Compagnie a constaté un passif additionnel
de 10 M$ à la date de transition.
Par l’application de tous ces changements, la Compagnie a diminué ses
actifs nets de 124 M$ et a constaté un impôt différé de 34 M$ pour
une diminution nette de 90 M$ des bénéfices non répartis d’ouverture.
Conséquemment à ces ajustements, la charge de retraite IFRS 2010
est inférieure de 5 M$ comparativement à la charge de retraite sous
PCGR du Canada.
Note 2 : Baisse de valeur des actifs
Regroupements d’actifs aux fins de dépréciation
PCGR du Canada — Lorsqu’un actif à long terme n’a pas de flux de
trésorerie identifiables qui sont dans une large mesure indépendants
des flux de trésorerie d’autres actifs, l’actif en question doit être
regroupé avec d’autres actifs connexes aux fins de dépréciation,
créant ainsi un groupe d’actifs.
IFRS — Le regroupement d’actifs doit être effectué lorsqu’un actif n’a
pas de rentrées de fonds identifiables, comparativement à des flux de
trésorerie nets, qui sont indépendants de ceux d’autres actifs. Ceci
fait référence à une unité génératrice de trésorerie (UGT).
Valeur recouvrable
PCGR du Canada — Un test de recouvrabilité est effectué en comparant,
dans un premier temps, les flux de trésorerie futurs non actualisés
générés par l’actif avec sa valeur comptable. Si l’actif ne recouvre pas
sa valeur comptable, une perte de valeur est calculée comme étant
l’excédent de la valeur comptable de l’actif sur sa juste valeur.
IFRS — U ne perte de valeur est comptabilisée quand la valeur
recouvrable d’un actif ou d’une UGT est moindre que sa valeur
comptable. La valeur recouvrable d’un actif est la valeur la plus élevée
entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur d’utilité.
Selon la valeur d’utilité, les flux de trésorerie futurs sont actualisés à
leur valeur actuelle. Conséquemment au changement de méthodologie
quant à la mesure des baisses de valeur, la Compagnie a constaté,
à la date de transition, une perte de valeur de 158 M$ et un passif
d’impôt différé de 38 M$ pour un effet net de 120 M$ sur le bénéfice
non répartis d’ouverture. À la suite de cet ajustement, la charge
d’amortissement IFRS 2010 a diminué de 18 M$ comparativement
à la charge prise selon les PCGR du Canada.
Reprise de baisse de valeur
PCGR du Canada — La reprise de pertes de valeur est interdite.
IFRS — La reprise de baisses de valeur est requise pour les actifs,
autres que l’écart d’acquisition, si certains critères sont rencontrés.
53
Note 3 : Conversion de devises étrangères
Impôts différés
Comme il est mentionné dans la section intitulée « Exemptions IFRS
facultatives », la Compagnie a choisi d’appliquer l’exemption d’IFRS 1
et de ramener à zéro tous les gains et pertes de change au 1er janvier
2010. Un montant de 88 M$ a été constaté dans les bénéfices
non répartis d’ouverture. L’application de cette exemption n’a pas
d’incidence sur les capitaux propres de la Compagnie.
PCGR du Canada — Les impôts futurs sont classés en éléments à
court terme et à long terme en fonction soit du classement des actifs
ou des passifs sous-jacents auxquels ils sont rattachés, soit de la
résorption prévue de l’écart temporaire.
Note 4 : Affacturage
PCGR du Canada — Le modèle de décomptabilisation d’un actif financier
se fonde sur le contrôle ou, plus précisément, sur l’abandon du contrôle.
IFRS — Selon les dispositions de la norme IAS 39, il faut procéder à
l’évaluation d’une combinaison de critères qui reposent principalement
sur le transfert des risques et des avantages ainsi que sur le contrôle de
l’actif financier. La Compagnie a des comptes à recevoir vendus dans
le cadre d’ententes d’affacturage, lesquels sont présentés hors bilan
selon les PCGR du Canada et qui, à la date de transition, ne satisfont
pas aux critères de décomptabilisation selon les IFRS. Ces comptes
à recevoir doivent être comptabilisés dans le bilan d’ouverture. Par
conséquent, la Compagnie a augmenté ses comptes débiteurs et ses
comptes à payer de 15 M$ à la date de transition.
Note 5 : Coentreprises
Méthode de comptabilisation
PCGR du Canada — Les participations dans les coentreprises
doivent être comptabilisées en utilisant la méthode de consolidation
proportionnelle.
IFRS — Les participations dans les coentreprises peuvent être
comptabilisées selon la méthode de consolidation proportionnelle
ou la méthode de la mise en équivalence. La mise en équivalence est
une méthode selon laquelle une participation dans une entité contrôlée
conjointement est initialement comptabilisée au coût et ajustée
par la suite pour prendre en compte les changements postérieurs
à l’acquisition de la quote-part de l’investisseur dans l’actif net de
l’entreprise détenue. La Compagnie a choisi de comptabiliser ses
participations dans les coentreprises selon la méthode de mise en
équivalence. Par conséquent, les actifs et les passifs de la Compagnie
ont diminué de 171 M$ à la date de transition à la suite du changement
de méthode de comptabilisation.
Note 6 : Présentation et autres
La présentation de l’information financière conformément aux IFRS
diverge de celle exigée selon les PCGR du Canada. La Compagnie a
reclassé certains éléments en conformité avec les exigences des IFRS.
Les reclassifications concernent principalement les impôts différés
et la présentation des provisions à long terme.
Impôt sur le résultat
Comptabilisation des positions fiscales incertaines
PCGR du Canada — Les positions fiscales incertaines sont déterminées
en référence à un processus en deux étapes. Premièrement, la
Compagnie détermine s’il est plus probable qu’improbable qu’une
position incertaine sera supportée lors de l’examen par les autorités
fiscales. Lorsque la position rencontre ce critère de probabilité, le
montant de l’avantage est mesuré comme le montant pour lequel la
probabilité de réalisation est plus élevée que 50 %. Lorsque le critère
de probabilité n’est pas satisfait, aucun avantage n’est constaté à titre
de position fiscale incertaine. De plus, selon les PCGR du Canada, un
passif est comptabilisé lorsqu’il est probable que les positions fiscales
soient remises en question par les autorités fiscales.
IFRS — La provision pour positions fiscales incertaines est déterminée
en fonction de la meilleure estimation du montant prévu être déboursé
appuyée sur une analyse qualitative de tous les facteurs appropriés
y compris la position des autorités fiscales. Aucun ajustement n’a
été enregistré pour refléter cette exigence.
54
IFRS — Tous les actifs et passifs d’impôts différés sont classés dans
les éléments non courants. Les chiffres comparatifs ont été reclassés
afin d’être conformes à cette exigence.
Incidences de l’impôt sur les différences de
réconciliation entre les PCGR du Canada et les IFRS
Toutes les incidences quantitatives sur les bénéfices non répartis
d’ouverture présentés dans le tableau ci-dessus sont présentées
net des impôts sur les résultats.
Provisions et passifs éventuels
PCGR du Canada — Une provision doit être actualisée en utilisant un
taux sans risque ajusté en fonction de la qualité de crédit de l’entité.
IFRS — Une provision doit être actualisée en utilisant un taux
d’actualisation avant impôt reflétant l’appréciation du marché quant à
la valeur de l’argent dans le temps et les risques spécifiques associés
à l’obligation. Le taux d’actualisation doit être ajusté pour les risques,
si ces risques ne font pas partie intégrante de l’évaluation des sorties
de flux de trésorerie. L’incidence quantitative de ce changement n’est
pas significative.
Instruments dérivés et activités de couverture
La Compagnie a appliqué prospectivement la comptabilité de
couverture aux relations de couverture qui satisfont aux critères
énoncés dans IAS 39 à la date de transition conformément aux
exigences de transition des IFRS.
Comptabilité de couverture
PCGR du Canada — Si certains critères sont satisfaits, la méthode
abrégée et la méthode de concordance des conditions essentielles
peuvent être utilisées sur le plan de l’appréciation et de l’évaluation de
l’efficacité des relations de couverture et, pour certaines couvertures,
une hypothèse d’absence d’inefficacité peut être faite.
IFRS — Les IFRS ne permettent pas l’utilisation de la méthode abrégée
ni de la méthode de concordance des conditions essentielles sur le
plan de l’appréciation et de l’évaluation de l’efficacité des relations
de couverture. L’inefficacité doit être mesurée à chaque période,
et ce, tout au long de la durée de vie de la relation de couverture.
Conformément à IAS 39, la Compagnie utilisera la méthode du
dérivé hypothétique afin d’évaluer l’efficacité de ses relations de
couverture. Par conséquent, la Compagnie a mesuré l’inefficacité à
chaque période au cours de 2010, et les montants ont été constatés
aux résultats. L’incidence quantitative de ce changement n’est
pas significative.
Modifications continues des ifrs
Coentreprises
L’International Accounting Standards Board (l’IASB) examine
actuellement l’exposé-sondage 9, « Partenariats » (l’ES 9), qui vise
à modifier IAS 31, Participations dans des coentreprises (IAS 31)
et établit les exigences actuelles en matière de comptabilisation
des participations dans des coentreprises en vertu des IFRS. L’IASB
a indiqué qu’il prévoit publier une nouvelle norme pour remplacer
IAS 31 au début de 2011. Actuellement, en vertu des PCGR du
Canada, nous consolidons proportionnellement les participations dans
des coentreprises. L’ES 9 propose d’éliminer l’option de consolider
proportionnellement les participations dans des entités contrôlées
conjointement et d’exiger qu’une entité comptabilise sa participation
selon la méthode de la mise en équivalence. La méthode de la mise
en équivalence est une méthode selon laquelle une participation dans
une entité contrôlée conjointement est initialement comptabilisée au
Cascades – analyse par la direction
coût et ajustée par la suite pour prendre en compte les changements
postérieurs à l’acquisition de la quote-part de l’investisseur dans
l’actif net de l’entreprise détenue.
Nous prévenons le lecteur que la liste ne couvre pas tous les risques
que nous courons et que nos stratégies d’atténuation ne permettront
pas d’éliminer tous les risques.
Contrôles et procédures
a) Les marchés de certains produits de la Compagnie ont tendance
à être cycliques et le prix de certains de ses produits, ainsi que
celui des matières premières et le coût de l’énergie, pourrait
fluctuer considérablement, ce qui pourrait avoir une incidence
défavorable sur son entreprise, ses résultats d’exploitation, sa
rentabilité et sa situation financière.
Les contrôles et procédures de communication de l’information
financière sont conçus pour fournir une assurance raisonnable
que toute l’information pertinente exigée pour être divulguée aux
organismes de réglementation est enregistrée, traitée, récapitulée,
recueillie et présentée en temps opportun à la direction, y compris
au président et chef de la direction et au vice-président et chef de la
direction financière, afin de permettre la prise de décisions appropriées
au sujet de la communication de cette information au public.
Les marchés de certains produits de la Compagnie, particulièrement
le carton-caisse et le carton plat, sont extrêmement cycliques. Par
conséquent, les prix de ce type de produits et des deux matières
premières principales qui les constituent, le papier recyclé et la fibre
vierge, ont fluctué considérablement par le passé et sont susceptibles
de continuer à le faire à l’avenir, principalement en raison des
déséquilibres entre l’offre et la demande sur le marché. La force de
l’économie mondiale et dans les pays ou les régions où Cascades
exerce ses activités, particulièrement au Canada et aux États-Unis,
les deux marchés principaux de la Compagnie, influe énormément
sur la demande. Celle-ci est également touchée par la fluctuation
des stocks détenus par les clients et les préférences de ces derniers.
L’offre dépend principalement de la capacité du secteur et des taux
d’utilisation de la capacité. En période de faiblesse économique, la
réduction des dépenses des consommateurs et des entreprises fait
chuter la demande, ce qui est susceptible d’entraîner la baisse des prix.
Les participants au secteur peuvent également, à l’occasion, accroître
leur capacité ou leur taux d’utilisation de la capacité, ce qui pourrait faire
en sorte que l’offre excède la demande et que les prix baissent. Selon
la conjoncture du marché et la demande connexe, Cascades pourrait
interrompre sa production pour des motifs liés au marché. En outre,
la Compagnie pourrait ne pas être en mesure de maintenir ses prix
actuels ou d’augmenter ses prix à l’avenir. Le cas échéant, cela aurait
un effet défavorable sur ses revenus, sa rentabilité et ses rentrées de
fonds. En outre, d’autres participants pourraient accroître leur capacité
ou leur taux d’utilisation de la capacité, ce qui pourrait également avoir
une incidence défavorable sur les résultats d’exploitation et la situation
financière de la Compagnie. Le prix de la fibre recyclée et de la fibre
vierge fluctue considérablement. Le prix de ces matières pourrait
présenter un risque pour les marges de profit de la Compagnie s’il lui
était impossible de transmettre des augmentations de prix à ses clients
en temps utile. Bien que le prix de la fibre recyclée fluctue généralement
en fonction du prix des produits fabriqués à partir de papier recyclé, il
se pourrait que ce ne soit pas toujours le cas. Si Cascades n’était pas
en mesure d’augmenter le prix de vente de ses produits pour compenser
la hausse du prix de la fibre recyclée ou de la fibre vierge, cela pourrait
avoir une incidence défavorable sur sa rentabilité et ses rentrées de
fonds. En outre, Cascades utilise de l’énergie, principalement du gaz
naturel et du mazout, pour générer la vapeur qu’elle utilise dans le
cadre de la production et pour faire fonctionner la machinerie. Le prix
de l’énergie, particulièrement du gaz naturel et du mazout, demeure
très volatil. Cascades évalue constamment ses coûts énergétiques
et étudie des moyens d’en tenir compte dans ses prix. Toutefois, si
le prix de l’énergie devait augmenter, cela aurait un effet défavorable
sur les frais de production, la situation concurrentielle et les résultats
d’exploitation de la Compagnie. Une augmentation importante pourrait
avoir un effet défavorable sur les résultats d’exploitation de la Compagnie
et des répercussions plus lourdes sur le marché qui pourraient nuire
davantage à l’entreprise ou aux résultats financiers de la Compagnie.
Évaluation de l’efficacité des contrôles et
procédures de communication de l’information
financière et contrôle interne à l’égard de
l’information financière
Le président et chef de la direction et le vice-président et chef de la
direction financière ont évalué l’efficacité des contrôles et procédures
de communication de l’information de la Compagnie aux fins de la
préparation du rapport de gestion et des états financiers consolidés.
Ils ont conclu que la conception et l’exécution des contrôles et
procédures de communication de l’information financière étaient
efficaces au 31 décembre 2010.
Le contrôle interne à l’égard de l’information financière est conçu pour
fournir une assurance raisonnable que l’information financière présentée
est fiable et que les états financiers ont été établis en conformité avec
les PCGR du Canada. Le président et chef de la direction et le viceprésident et chef de la direction financière ont évalué l’efficacité du
contrôle interne de la Compagnie à l’égard de l’information financière
au 31 décembre 2010, selon le cadre établi dans le document intitulé
Internal Control — Integrated Framework publié par le Committee of
Sponsoring Organizations de la Treadway Commission (COSO). En se
fondant sur cette évaluation, ils ont conclu, au 31 décembre 2010, que
le contrôle interne de la Compagnie à l’égard de l’information financière
est efficace, et ils prévoient fournir une attestation sur les documents
annuels de la Compagnie déposés auprès de la Securities and Exchange
Commission des États-Unis sur le Formulaire 40–F.
Il n’y a pas eu de changement dans les contrôles internes de
la Compagnie dans le rapport financier pendant le trimestre se
terminant le 31 décembre 2010 qui a affecté matériellement, ou
probablement affecté matériellement, ses contrôles internes dans
le rapport financier.
Facteurs de risque
La Compagnie est exposée à certains risques liés au marché dans le
cours normal de ses activités, ce qui inclut les variations des prix de
vente de ses principaux produits, des coûts des matières premières, des
taux d’intérêt et des taux de change des devises étrangères, autant de
facteurs influant sur la situation financière, les résultats d’exploitation et
les flux de trésorerie de la Compagnie. La Compagnie gère l’exposition
à ces risques et aux autres risques liés au marché par diverses activités
régulières d’exploitation et de financement, ainsi que, de manière plus
limitée, par l’utilisation d’instruments financiers dérivés. La Compagnie
utilise ces derniers comme mécanismes de gestion des risques et
non dans le but de spéculer sur des investissements. Les sections qui
suivent traitent des principaux éléments de risque et d’incertitude que
nous avons répertoriés ainsi que de nos stratégies d’atténuation. Les
éléments ne sont pas présentés dans un ordre particulier, étant donné
que chaque risque est évalué en gravité et en probabilité d’occurrence.
Cascades – analyse par la direction
Afin d’atténuer le risque de prix, notre stratégie inclut l’utilisation
d’instruments financiers dérivés en vertu desquels elle fixe le prix
de quantités nominales de vieux carton ondulé, d’électricité et de
gaz naturel.
55
Des données additionnelles sur nos programmes de couverture nord-américains de matières premières, d’électricité et de gaz naturel, au
31 décembre 2010, sont présentées ci-dessous :
Couverture des produits finis et des matières premières
en Amérique du Nord
Quantité en couverture
% de la consommation annuelle en couverture
Prix moyen
Juste valeur au 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens)
1
Boîtes de
cartonnage
ondulées recyclées
Papiers
de bureau triés
137 000 t.c.
44 500 t.c.
5 %
4 %
111 $US/t.c.
187 $US/t.c.
1
(2,4)
0,7
Basé sur différents indices.
Couverture de l’électricité en Amérique du Nord
États-Unis
Canada
Consommation d’électricité
28 %
72 %
Consommation d’électricité dans un marché à tarif réglementé
48 %
77 %
% de la consommation en couverture dans un marché à tarif réglementé
Prix moyen
Juste valeur au 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens)
37 %
27 %
0,045 $US/kWh
0,042 $/kWh
(0,7)
0,4
Couverture du gaz naturel en Amérique du Nord
États-Unis
Canada
Consommation de gaz naturel
45 %
55 %
% de la consommation en couverture
69 %
31 %
6,33 $US/mmBtu
5,78 $/GJ
Prix moyen
Juste valeur au 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens)
b) Cascades doit affronter une forte concurrence et certains de
ses concurrents pourraient profiter d’avantages notables au
chapitre des coûts, être en mesure de réaliser des économies
d’échelle supérieures ou pouvoir mieux résister aux périodes de
diminution des prix et de conditions d’exploitation défavorables,
ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur la part du marché
et la rentabilité de la Compagnie.
Les marchés des produits de la Compagnie sont extrêmement
concurrentiels. Sur certains de ses marchés, Cascades livre
concurrence à un petit nombre d’autres producteurs, particulièrement
pour ce qui est du papier tissu et des cartons plats. Dans certains
secteurs d’activité, tels que celui du carton-caisse, la concurrence
est plutôt mondiale, alors que dans d’autres, tels que le secteur du
papier tissu, elle est plutôt régionale. Dans le segment des produits
d’emballage de la Compagnie, celle-ci doit également affronter la
concurrence du matériel d’emballage de rechange, tel que le vinyle,
le plastique et le polystyrène, ce qui peut donner lieu à un excédent
de la capacité, à une diminution de la demande et des pressions au
chapitre des prix. La concurrence sur les marchés où la Compagnie
exerce ses activités repose principalement sur le prix, le service à
la clientèle ainsi que la qualité, la gamme et les caractéristiques
de rendement de ses produits. La capacité de la Compagnie de
rivaliser avec succès dépend d’une variété de facteurs, notamment
les suivants :
●●
●●
●●
56
sa capacité de maintenir une grande efficacité dans les usines et à
avoir un taux d’exploitation élevé et des coûts de fabrication bas ;
la disponibilité, la qualité et le coût des matières premières,
particulièrement la fibre recyclée et la fibre vierge, et de la
main-d’œuvre ;
le coût de l’énergie.
(11,6)
(11,1)
Certains concurrents de la Compagnie pourraient à l’occasion payer
moins cher la fibre, l’énergie et la main-d’œuvre dont ils ont besoin
et exercer leurs activités dans un contexte où la réglementation
environnementale et gouvernementale est moins restrictive que
celle à laquelle Cascades est soumise. Par exemple, les fabricants
entièrement intégrés, qui sont ceux dont les besoins en pâtes et en
autres fibres sont remplis entièrement par des sources internes,
pourraient avoir certains avantages concurrentiels sur les fabricants
qui ne sont pas entièrement intégrés, comme Cascades, lorsque le
prix des matières premières est relativement élevé, étant donné qu’ils
sont en mesure d’obtenir un approvisionnement constant en matières
premières à un coût susceptible d’être inférieur aux prix en vigueur sur
le marché. Par comparaison, les concurrents qui sont moins intégrés
que Cascades pourraient profiter d’avantages au chapitre des coûts
lorsque le prix de la pâte ou de la fibre est relativement bas parce
qu’ils sont en mesure d’acheter ces matières à un prix inférieur aux
frais que la Compagnie engage dans le cadre de la production. D’autres
concurrents de plus grande envergure que Cascades pourraient
réaliser de plus grosses économies d’échelle, à l’échelle mondiale,
ou mieux résister aux périodes où les prix chutent et où les conditions
d’exploitation sont défavorables. En outre, les clients de la Compagnie
regroupent de plus en plus leurs entreprises. Si le nombre de clients
de la Compagnie diminue, sa force de négociation avec ses clients
pourrait faiblir, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur ses prix,
ses marges et sa rentabilité.
Afin d’atténuer le risque de concurrence, les objectifs de Cascades
sont d’offrir des produits de qualité qui répondent aux besoins des
clients à des prix compétitifs et d’offrir un bon service à la clientèle.
Cascades – analyse par la direction
c) Comme la Compagnie exerce ses activités à l’échelle inter­na­
tionale, elle est exposée à des risques politiques, sociaux et
de change qui pourraient avoir un effet défavorable sur son
entreprise, ses résultats d’exploitation, sa rentabilité et sa
situation financière.
Cascades compte des clients et exerce des activités à l’extérieur du
Canada. En 2010, les ventes à l’extérieur du Canada représentaient
environ 59 % des ventes de la Compagnie. De ce pourcentage, 44 %
étaient des ventes effectuées aux États-Unis. En 2010, 25 % des
ventes des usines canadiennes ont été faites aux États-Unis.
Les activités internationales de la Compagnie l’exposent à un certain
nombre de risques et de défis, notamment les suivants :
●●
●●
●●
la commercialisation efficace de ses produits dans d’autres pays ;
les tarifs et les autres barrières commerciales ;
les cadres réglementaires et les contextes politiques différents
qui s’appliquent aux activités de la Compagnie dans certaines
régions, tels que la conformité environnementale et en matière
de santé et de sécurité.
En outre, les états financiers consolidés de la Compagnie sont
présentés en dollars canadiens tandis qu’une partie de ses ventes sont
réalisées dans d’autres devises, principalement le dollar américain et
l’euro. L’appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain
au cours des dernières années a nui aux résultats d’exploitation et
à la situation financière de la Compagnie, ce qui a eu une incidence
directe sur les prix à l’exportation et a également contribué à réduire
les prix libellés en dollars canadiens au Canada, étant donné que le prix
de plusieurs gammes de produits de la Compagnie est fixé en dollars
américains. Toutefois, une grande partie de la dette de la Compagnie
est également libellée en devises autres que le dollar canadien.
La Compagnie possède des billets subordonnés en circulation et,
également, quelques emprunts sous sa facilité de crédit qui sont
libellés en dollars américains et en euros pour un montant de 763 M$
US et de 64 M€ respectivement.
La Compagnie achète également la majeure partie de la fibre recyclée
et de la fibre vierge dont elle a besoin en dollars américains, ce qui
atténue l’effet sur les prix de vente. De surcroît, dans certains cas, la
devise dans laquelle la Compagnie vend ses produits ne correspond
pas à la devise dans laquelle elle engage des frais, ce qui peut
avoir un effet défavorable sur sa rentabilité. La fluctuation du cours
du change peut également influer sur la situation concurrentielle
relative d’une installation donnée si celle-ci doit affronter la
concurrence de producteurs non locaux, ainsi que sur la capacité de
la Compagnie de commercialiser avec succès ses produits sur les
marchés d’exportation. Par conséquent, si le dollar canadien continue
à s’apprécier, cela pourrait avoir une incidence sur la rentabilité
des installations de la Compagnie et forcer Cascades à fermer des
installations temporairement ou de façon permanente et, de ce
fait, avoir un effet défavorable important sur son entreprise ou ses
résultats financiers.
Afin d’atténuer le risque de change sur les transactions commerciales
futures, les actifs et les passifs constatés et l’investissement net dans
les opérations étrangères, qui sont partiellement couverts par les
achats et la dette, la direction a établi une politique exigeant que la
Compagnie gère le risque de change lié à sa monnaie fonctionnelle.
La Compagnie s’acquitte de cette tâche en concluant des contrats
à terme sur devises et des options de devises relatifs aux ventes,
achats, dépenses d’intérêts et remboursements de la dette à long
terme estimés. Les gains et les pertes résultant de ces instruments
financiers dérivés désignés comme couverture sont imputés au cumul
des autres éléments du résultat étendu et sont reclassés dans les
résultats à titre d’ajustement des ventes, du coût des produits vendus
ou des frais financiers ou des gains et pertes de change sur dette à long
terme au même moment où l’élément couvert modifie les résultats.
Des informations additionnelles sur notre programme de couverture de devises en Amérique du Nord sont présentées ci-dessous :
Couverture de change en Amérique du Nord
2011
2012
2013
Montant total en millions de dollars américains
64,5
0,5
397,5
% estimé des ventes, net des dépenses des opérations canadiennes
30 %
s.o.
s.o.
Contrats de ventes et d’option
% estimé de la dette libellée en $ US
Taux moyen ($CAN)
Juste valeur au 31 décembre 2010 (en millions de dollars canadiens)
d) Les activités de la Compagnie sont assujetties à une régle­
mentation environnementale rigoureuse et nécessitent des
dépenses qui pourraient être importantes par rapport aux fonds
provenant de l’exploitation.
La Compagnie est soumise aux lois et règlements sur l’environnement
imposés par l’ensemble des autorités gouvernementales et des
organismes de réglementation dans tous les pays où elle exerce
ses activités. Ces lois et règlements environnementaux imposent
des normes strictes à la Compagnie, notamment dans les
domaines suivants :
●●
●●
●●
●●
●●
les émissions atmosphériques ;
l’évacuation des eaux ;
l’utilisation et la manipulation des matières dangereuses ;
l’utilisation, la manipulation et l’élimination des déchets ;
la décontamination environnementale.
Cascades – analyse par la direction
s.o.
s.o.
52 %
1,1249
1,0727
1,1759
8,0
–
(61,8)
La Compagnie est également régie par la Comprehensive Environmental
Response, Compensation and Liability Act des États-Unis (CERCLA)
ainsi que par les autres lois applicables aux États-Unis, au Canada
et en Europe, qui tiennent les entreprises responsables des études
sur les substances dangereuses et de l’élimination de ces dernières.
Les filiales européennes de la Compagnie sont également assujetties
au protocole de Kyoto dans le but de réduire les émissions de CO2 à
l’échelle mondiale. Chaque unité s’est vu assigner des droits d’émission
(quota CO2). En se fondant sur l’année civile, si les émissions dépassent
le quota CO2, la Compagnie doit acheter sur le marché les crédits
nécessaires pour couvrir son déficit. Toutefois, si elle compte un
surplus de crédits, la Compagnie peut les vendre sur le marché en
contrepartie d’un règlement en espèces.
57
Si la Compagnie ne se conforme pas aux exigences des lois, des
règlements ou des permis environnementaux applicables, elle
pourrait se voir imposer des amendes ou des sanctions civiles ou
criminelles ou faire l’objet de mesures cœrcitives, y compris des
ordonnances réglementaires ou judiciaires ordonnant ou suspendant
certaines activités ou exigeant que des mesures correctives soient
prises ou que du matériel de contrôle de la pollution soit installé,
ce qui pourrait être très coûteux. Il est difficile de prédire l’évolution
future de ces lois et règlements ou leur incidence sur le bénéfice
et l’exploitation futurs, mais il faudrait probablement engager
des dépenses en immobilisations pour s’y conformer. En outre,
la modification des lois et des règlements actuels régissant les
activités de la Compagnie ou leur mise en application plus stricte
pourraient avoir un effet défavorable important sur son entreprise,
ses résultats d’exploitation ou sa situation financière. De plus, bien
que Cascades s’efforce généralement de planifier les dépenses
en immobilisations liées à la conformité environnementale et en
matière de santé et de sécurité chaque année, les dépenses en
immobilisations effectivement engagées pourraient excéder celles
prévues dans les estimations. Le cas échéant, Cascades pourrait être
forcée de réduire d’autres dépenses en immobilisations ou d’autres
activités. En outre, la mise en application des lois et des règlements
environnementaux existants devient de plus en plus stricte. La
Compagnie pourrait découvrir des enjeux environnementaux inconnus
qui découlent d’activités qu’elle a exercées par le passé ou qu’elle
exerce actuellement, y compris dans ses filiales, ou pourrait se voir
attribuer des responsabilités environnementales imprévues à l’avenir.
Ces situations et responsabilités pourraient avoir les effets suivants :
●●
●●
nécessiter des frais de remise en état des emplacements ou
d’autres frais pour assurer la conformité aux lois ou règlements
environnementaux ou corriger les violations de ceux-ci ;
entraîner des réclamations gouvernementales ou privées pour
dommages corporels, matériels ou environnementaux.
L’un ou l’autre pourraient avoir un effet défavorable important sur la
situation financière et les résultats d’exploitation de la Compagnie.
Cascades pourrait être assujettie à une responsabilité absolue et,
dans certaines circonstances, solidaire dans le cadre d’enquêtes
de contamination des sols, de la surface et des eaux souterraines
et devoir prendre des mesures correctives à cet égard, y compris
la contamination causée par des tiers, dans les propriétés qui lui
appartiennent ou qu’elle exploite ou sur lesquelles la Compagnie ou
ses prédécesseurs ont pris des dispositions en vue de l’élimination de
matières réglementées. Par conséquent, la Compagnie est impliquée
de temps à autre dans des enquêtes administratives et judiciaires et à
des poursuites en matière environnementale. La Compagnie pourrait
être appelée à le faire à l’avenir et le montant total des frais futurs et
des autres responsabilités environnementales qu’elle est susceptible
d’engager pourrait être important.
À ce jour, la Compagnie respecte, à tous égards importants, l’ensemble
des lois et règlements environnementaux applicables. Toutefois,
elle prévoit qu’elle devra continuer à engager des dépenses en
immobilisations et des charges d’exploitation afin de maintenir cette
conformité aux exigences applicables.
e) Cascades pourrait subir des sinistres que ses assurances
pourraient ne pas couvrir, en totalité ou en partie.
Cascades a contracté des assurances responsabilité contre les
incendies et des couvertures supplémentaires complètes à l’égard
de la plupart de ses installations, dont les caractéristiques et
les montants d’assurance sont ceux en usage au sein du secteur
relativement à des biens similaires. Le coût des polices d’assurance
de la Compagnie a augmenté au cours des dernières années. En outre,
58
certains types de sinistres tels que ceux qui résultent des guerres, des
actes de terrorisme ou des désastres naturels ne sont généralement
pas assurés, soit parce qu’ils ne sont pas assurables, soit parce qu’il
n’est pas possible de les assurer de façon économique. De surcroît, les
assureurs sont récemment devenus plus réticents à assurer certains
types de sinistres. Si un sinistre non assuré ou un sinistre dont la
valeur est supérieure au montant de la couverture survient, Cascades
pourrait perdre les capitaux qu’elle a investis dans l’installation en
question ainsi que les revenus futurs qu’elle prévoyait tirer des activités
de fabrication y ayant trait, tout en demeurant tenue de continuer à
payer les hypothèques et les autres obligations financières liées aux
biens en question. Un tel sinistre pourrait avoir un effet défavorable sur
son entreprise, ses résultats d’exploitation ou sa situation financière.
Afin d’atténuer le risque de couverture d’assurance, la Compagnie
révise sa stratégie annuellement avec le conseil d’administration et
cherche différentes alternatives afin d’atteindre la forme de couverture
d’assurance la plus efficiente au plus bas coût possible.
f) Les conflits de travail pourraient avoir un effet défavorable
important sur la structure de coûts de la Compagnie et sur sa
capacité d’exploiter ses usines.
En date du 31 décembre 2010, la Compagnie comptait environ
12 400 employés, dont environ 11 700 travaillaient dans ses
établissements canadiens et américains. Environ 46 % des employés
de la Compagnie sont syndiqués ; ils font l’objet de 46 conventions
collectives distinctes. En outre, en Europe, certains des établissements
de la Compagnie sont visés par des conventions collectives sectorielles
nationales qui sont renouvelées chaque année. Si la Compagnie ne
réussit pas à négocier des conventions acceptables avec ces syndicats
au moment de l’expiration des conventions existantes, cela pourrait
entraîner des grèves ou des arrêts de travail ainsi qu’une hausse des
frais d’exploitation attribuable à l’augmentation des salaires versés
ou des avantages sociaux offerts aux employés syndiqués. Si les
employés syndiqués amorcent un arrêt de travail ou se mettent en
grève, cela pourrait perturber les activités de Cascades ou augmenter
ses coûts de main-d’œuvre, ce qui pourrait avoir un effet défavorable
important sur son entreprise, sa situation financière, ses résultats
d’exploitation et ses rentrées de fonds. Des 46 conventions collectives
en cours, 10 expireront en 2011 et 13 autres expireront en 2012. En
règle générale, la Compagnie entreprend le processus de négociation
plusieurs mois avant la date d’expiration ; elle est donc en train de
négocier avec les syndicats dont les conventions collectives ont
expiré ou expireront bientôt. Cependant, Cascades pourrait ne pas
réussir à négocier de nouvelles conventions ou à les négocier selon
des modalités satisfaisantes.
g) Cascades pourrait faire des placements dans des entreprises
qu’elle ne contrôle pas et ne pas toucher de dividendes ou
un rendement du capital investi ou ne pas toucher ceux-ci en
temps utile.
Cascades a mis sur pied des coentreprises et a fait des placements
minoritaires en vue d’accroître son intégration verticale, d’améliorer le
service à la clientèle et d’augmenter l’efficacité de la commercialisation
et de la distribution aux États-Unis et sur d’autres marchés. Ses
principaux placements minoritaires et coentreprises comprennent
les suivants :
●●
●●
trois coentreprises à 50 % avec Sonoco Products Company, deux
au Canada et une aux États-Unis, qui fabriquent des produits
spécialisés d’emballage de papier comme les embouts de rouleaux
et les cartons d’emballage pour rouleaux de papier ;
une participation de 73 % dans Cascades Recovery Inc., exploitant
canadien d’une entreprise de récupération et de recyclage de
vieux papiers ;
Cascades – analyse par la direction
une participation de 35 % dans Boralex inc., société canadienne
ouverte et importante société productrice d’électricité vouée
au développement et à l’exploitation de centrales d’énergie
renouvelable qui compte des établissements au Canada, dans
le nord-est des États-Unis et en France ; une participation en coentreprise de 39,66 % dans RdM, une
société manufacturière de carton plat en Europe.
De plus, en 2010, la Compagnie a conclu une entente avec Industria
E Innovazione (« Industria ») en vertu de laquelle Cascades détient
l’option d’acheter 9,07 % des actions de RdM (100 % des actions
détenues par Industria) pour 0,43 € par action entre le 1er mars 2011
et le 31 décembre 2012. Industria a aussi l’option d’exiger de Cascades
qu’elle achète les actions d’Industria pour 0,41 € par action entre le
1er janvier 2013 et le 31 mars 2014.
À l’heure actuelle, à l’exception de Cascades Recovery Inc., Cascades
n’a pas le contrôle effectif de ces entreprises. Le fait de ne pas contrôler
les entreprises dans lesquelles elle investit pourrait compromettre
sa capacité de recevoir des distributions de ces entreprises ou de
mettre en œuvre son plan d’affaires entièrement. Si une entreprise
qui n’est pas contrôlée par la Compagnie contracte une dette ou
conclut une autre convention, cela pourrait l’empêcher de verser des
distributions à la Compagnie. Même dans les cas où ni la loi ni un
contrat n’empêchent ces entreprises de verser des dividendes ou des
distributions à Cascades, la Compagnie pourrait ne pas pouvoir influer
sur le versement des dividendes ou des distributions en question. En
outre, si l’un ou l’autre des autres investisseurs dans une entreprise
que la Compagnie ne contrôle pas est en défaut d’exécution de ses
obligations, cette entreprise pourrait ne pas être en mesure d’exercer
ses activités conformément à son plan d’affaires ou Cascades pourrait
devoir accroître le montant de sa participation. Si l’un ou l’autre de
ces faits se matérialise, cela pourrait avoir un effet défavorable sur
l’entreprise, les résultats d’exploitation, la situation financière et la
capacité de faire les versements requis sur les billets subordonnés de la
Compagnie. En outre, la Compagnie a conclu diverses conventions entre
actionnaires relativement à ses coentreprises et à ses participations
en actions. Certaines de ces conventions comportent une clause de
sortie forcée, qui prévoit que, si l’un des actionnaires offre d’acheter
la totalité des actions appartenant aux autres parties à la convention,
les autres parties devront soit accepter l’offre, soit acheter la totalité
des actions appartenant à l’actionnaire en question, selon les mêmes
modalités. En outre, certaines des conventions prévoient que, si un
actionnaire fait l’objet d’une procédure de faillite ou est en défaut aux
termes de l’une ou l’autre de ses dettes, les parties à la convention
qui ne sont pas en défaut auront le droit de faire valoir la clause de
sortie forcée ou de vendre leurs actions à un tiers. Le pouvoir de la
Compagnie d’acheter la participation des autres actionnaires dans ces
coentreprises, si ceux-ci devaient faire valoir une telle clause de sortie
forcée, pourrait être limité par les engagements prévus dans la facilité
de crédit et les conventions régissant les billets subordonnés de la
Compagnie. En outre, il se pourrait que Cascades n’ait pas suffisamment
de fonds pour accepter l’offre ni le pouvoir de réunir des fonds adéquats
au besoin, ce qui pourrait la forcer à vendre sa participation dans ces
coentreprises ou à modifier son plan d’affaires.
h) Les acquisitions ont été et continuent d’être un élément important
de la stratégie de croissance de la Compagnie, ce qui pourrait
exposer celle-ci à des difficultés dans l’intégration des activités
acquises, au détournement du temps et des ressources de la
direction et à des responsabilités imprévues, entre autres des
risques commerciaux.
●●
●●
Le 13 septembre 2007, nous avons conclu une entente de regroupe­
ment avec RdM, société publique établie à Milan, en Italie, qui
est le deuxième plus grand producteur de carton plat recyclé en
Europe. L’entente de regroupement a été modifiée le 12 juin 2009.
Cette entente de regroupement comprend, entre autres que RdM
et Cascades possèdent, respectivement, une option d’achat et une
option de vente irrévocable d’acheter deux usines de carton plat
vierge de Cascades (les « actifs vierges »). RdM peux exercer son
option d’achat jusqu’à 120 jours après le dépôt des états financiers
des actifs vierges pour l’exercice terminé le 31 décembre 2011 par
Cascades à RdM. Cascades peux exercer son option de vente jusqu’à
120 jours après le dépôt des états financiers des actifs vierges pour
l’exercice terminé le 31 décembre 2012 par Cascades à RdM. Le prix
de l’option d’achat est fixé à 6,5 fois le BEAA vérifiés selon les états
financiers vérifiés de 2011 des actifs vierges. Le prix de l’option de
vente est fixé à 6 fois le BEAA vérifiés selon les états financiers vérifiés
de 2012 des actifs vierges. Cascades possède aussi le droit d’exiger
que le prix de l’option d’achat ou de l’option de vente soit payé par
de nouvelles actions ordinaires de RdM.
Cascades – analyse par la direction
Les acquisitions ont toujours été un élément important de la stratégie
de croissance de la Compagnie. Cascades prévoit continuer à
rechercher des acquisitions stratégiques de façon sélective à l’avenir.
La capacité de la Compagnie de réaliser des acquisitions et d’intégrer
les entreprises acquises à l’avenir selon des modalités qui lui seraient
favorables pourrait être limité par le nombre de cibles intéressantes,
l’utilisation accrue de ses ressources internes et, dans la mesure
où cela est nécessaire, son pouvoir d’obtenir du financement ou
d’en obtenir selon des modalités satisfaisantes. Les acquisitions
pourraient également exposer la Compagnie à d’autres risques, y
compris les suivants :
●●
●●
●●
●●
●●
●●
difficultés dans l’intégration et la gestion des entreprises
nouvellement acquises et dans l’amélioration de l’efficacité de
leur exploitation ;
difficultés dans le maintien de normes, de contrôles, de méthodes
et de politiques uniformes dans tous les établissements de la
Compagnie ;
accès à des marchés dans lesquels la Compagnie a peu ou pas
d’expérience ;
capacité de la Compagnie de garder à son service les employés
clés des sociétés nouvellement acquises ;
perturbations des activités en cours de la Compagnie ;
détournement du temps et des ressources de la direction.
En outre, les acquisitions futures pourraient forcer Cascades à contracter
des dettes supplémentaires en vue de financer une acquisition ou
à prendre des dettes en charge dans le cadre d’une acquisition, et
entraîner des coûts, des éléments de passif éventuels et des frais
d’amortissement. La Compagnie pourrait également engager des coûts
et détourner l’attention de la direction d’acquisitions éventuelles qui
ne se réaliseront jamais. Quant aux acquisitions qu’elle réalisera, il
se pourrait que les synergies prévues ne se concrétisent jamais. Si la
Compagnie ne réussit pas à régler l’une ou l’autre de ces questions, cela
pourrait avoir un effet défavorable sur ses résultats d’exploitation, sa
situation financière et sa capacité de remplir ses obligations au chapitre
du service à la dette, y compris les billets subordonnés en circulation.
Bien que Cascades effectue généralement une vérification diligente des
entreprises ou des éléments d’actif qu’elle acquiert, et qu’elle prévoie
continuer à le faire, il se peut qu’elle ne réussisse pas à découvrir toutes
les responsabilités qui deviendraient les siennes à titre de successeur.
Lorsque cela est possible, la Compagnie essaie d’atténuer l’effet de
ce type de responsabilités éventuelles en obtenant des indemnités et
des garanties du vendeur, qui sont dans certains cas soutenues par
le report du paiement d’une tranche du prix d’achat. Toutefois, ces
indemnités et ces garanties, si elles sont obtenues, pourraient ne pas
couvrir le montant intégral des responsabilités en raison de leur portée,
de leur montant ou de leur durée limités, des ressources financières de
la personne qui les a accordées ou d’autres raisons.
59
i) La Compagnie effectue des tests de dépréciation qui pourraient
entraîner la baisse de la valeur de l’actif et, par conséquent,
avoir un effet défavorable.
Les PCGR du Canada exigent que Cascades effectue régulièrement des
tests de dépréciation de l’actif à long terme et de l’achalandage afin
d’établir s’il faut diminuer la valeur de l’élément d’actif en question.
La dévaluation d’un élément d’actif résultant d’un test de dépréciation
donnerait lieu à une imputation hors caisse qui réduirait le bénéfice
déclaré de la Compagnie. En outre, la dévaluation de l’actif de la
Compagnie pourrait avoir un effet défavorable important sur sa
conformité au ratio d’endettement qu’elle doit respecter aux termes
de ses facilités de crédit actuelles et, par conséquent, limiter son
pouvoir d’emprunt.
j) Certains initiés de Cascades sont collectivement propriétaires
d’un pourcentage appréciable des actions ordinaires.
MM. Bernard, Laurent et Alain Lemaire (les « Lemaire ») sont
collectivement propriétaires de 32,4 % des actions ordinaires et il
se pourrait que, dans certains cas, leurs intérêts ne correspondent
pas à ceux des autres porteurs d’actions ordinaires. Étant donné que
les autres actions ordinaires de la Compagnie sont détenues par un
grand nombre d’actionnaires, les Lemaire pourraient effectivement
être en mesure de faire ce qui suit :
●●
●●
●●
élire la totalité des administrateurs de la Compagnie et, en
conséquence, contrôler les questions qui doivent être approuvées
par le conseil ;
contrôler les questions soumises au vote des actionnaires, y
compris les fusions, les acquisitions et les regroupements avec
des tiers et la vente de la totalité ou de la quasi-totalité de l’actif
de la Compagnie ;
exercer un contrôle ou une influence, d’une autre manière, sur
l’orientation et les politiques de la Compagnie.
En outre, les Lemaire pourraient avoir des intérêts dans des
acquisitions, des désinvestissements ou d’autres opérations qui, à
leur avis, pourraient augmenter la valeur de leur participation même
si elles accroissent les risques auxquels sont exposés les porteurs
de reçus de souscription.
k) Si Cascades ne réussit pas à garder son personnel clé ou à le
remplacer, en particulier si les Lemaire ne continuent pas à jouer
un rôle actif dans l’entreprise de la Compagnie, cela pourrait
avoir un effet défavorable sur l’entreprise, la situation financière
ou les résultats d’exploitation de la Compagnie.
Les Lemaire jouent un rôle clé dans la gestion et l’orientation de
la Compagnie. Bien que Cascades pense qu’ils continueront à
jouer un rôle actif dans l’entreprise et que Cascades continuera
d’être en mesure de recruter et de garder à son service d’autres
personnes compétentes et de remplacer le personnel clé au besoin,
la concurrence à cet égard pourrait être redoutable. Cependant, la
nomination de Mario Plourde au titre de chef de l’exploitation en
février 2011 s’inscrit dans la démarche de transition. Le nouveau
chef de l’exploitation a plus de 25 ans d’ancienneté au sein de la
Compagnie. Cascades n’a pas souscrit d’assurance collaborateurs à
l’égard des Lemaire ou d’autres membres de sa direction principale.
l) Risques relatifs à l’endettement de la Compagnie
Le degré d’endettement élevé de la Compagnie pourrait avoir un
effet défavorable sur sa santé financière et l’empêcher de remplir les
obligations relatives à sa dette. La Compagnie a un endettement élevé.
En date du 31 décembre 2010, l’encours de sa dette totalisait environ
1,46 G$ sur une base consolidée, y compris les obligations découlant
de contrats de location-acquisition et sa quote-part dans la dette de
ses coentreprises. Elle pouvait également prélever environ 364 M$ sur
sa facilité de crédit renouvelable et celle de ses coentreprises. À la
même date, son ratio d’endettement consolidé s’établissait à 53,7 %.
Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010, les frais financiers de la
Compagnie se sont élevés à environ 109 M$. Cascades a également
des obligations considérables aux termes de contrats d’exploitation,
qui sont décrites dans ses états financiers consolidés vérifiés, intégrés
aux présentes par renvoi.
Le 10 février 2011, la Compagnie a obtenu un accord pour amender,
et prolonger jusqu’au 10 février 2015, son crédit bancaire rotatif de
750 M$. Selon les termes de l’amendement, les clauses financières
restrictives, soit le ratio maximal de la dette sur la capitalisation de
65 % de même que le ratio minimal de couverture des intérêts de
2,25x, demeurent inchangées. Toutefois, le taux d’intérêt applicable aux
emprunts en cours a été réduit de 2,750 % à 2,125 %. L’amendement
n’inclut pas de renouvellement du crédit bancaire à terme puisque ce
dernier a été remboursé en entier le 30 décembre 2010.
En 2009, la Compagnie a refinancé une portion de sa dette à long
terme afin de prolonger son profil de maturité de 2013 à 2016, 2017
et 2020. Ce refinancement a eu comme conséquence de hausser le
coût moyen d’intérêt comparativement à 2008.
Les billets subordonnés de Cascades ont été cotés par Moody’s Investor
Service Inc. (Moody’s) et par Standard & Poor’s Corporation (S&P).
Le tableau suivant reflète la cote du crédit bancaire garanti/la cote corporative/la cote de solvabilité des billets subordonnés de la Compagnie
en date de l’approbation de l’analyse des résultats d’exploitation par le conseil d’admi­nistration, ainsi que son évolution comparativement
aux exercices précédents :
Cote de solvabilité (perspective)
60
Moody’s
Standard & Poor’s
2004
Ba1/Ba2/Ba3 (stable)
BBB-/BB+/BB+ (négative)
2005/2006
Ba1/Ba2/Ba3 (stable)
BB+/BB/BB- (négative)
2007
Baa3/Ba2/Ba3 (stable)
BBB-/BB/BB- (stable)
2008
Baa3/Ba2/Ba3 (négative)
BB+/BB-/B+ (négative)
2009
Baa3/Ba2/Ba3 (stable)
BB+/BB-/B+ (stable)
2010
Baa3/Ba2/Ba3 (stable)
BB+/BB-/B+ (stable)
Cascades – analyse par la direction
Cette facilité de crédit est conclue avec des banques internationales
hautement cotées. La Compagnie peut décider de conclure des
instruments financiers dérivés afin de réduire son taux d’intérêt et
son exposition aux devises.
Le degré d’endettement de la Compagnie pourrait avoir des
conséquences graves pour les porteurs d’actions ordinaires, par
exemple les suivantes :
●●
●●
●●
●●
la Compagnie pourrait avoir plus de difficulté à remplir les
obligations relatives à sa dette ;
la Compagnie pourrait être davantage exposée aux pressions
de la concurrence et à la faiblesse de l’économie ou du marché
et être forcée de consacrer une tranche appréciable de ses
fonds provenant de l’exploitation au service de la dette, ce qui
l’empêcherait de s’en servir aux fins de fonds de roulement, des
dépenses en immobilisations et des acquisitions ou aux autres
fins générales de l’entreprise ;
la Compagnie aurait moins de latitude pour se préparer à
l’évolution de son secteur ou y réagir ;
la Compagnie pourrait être limitée dans sa capacité d’obtenir
d’autres sources de financement.
Cascades pourrait contracter d’autres dettes à l’avenir, ce qui
intensifierait les risques actuels. Même si nous avons un endettement
élevé, la Compagnie et ses filiales seront en mesure de contracter
d’autres dettes dans le futur. Même si notre facilité de crédit et les
conventions régissant nos billets subordonnés limitent la Compagnie
ou ses filiales restreintes d’avoir recours à de nouvelles dettes, ces
restrictions sont sujettes à d’importantes exceptions et qualifications.
Si la Compagnie ou ses filiales contractent de nouvelles dettes, les
risques de devoir faire face à ses restrictions s’intensifient.
Les modalités de la dette de la Compagnie imposent des restrictions
considérables aux activités que celle-ci peut exercer, ce qui pourrait
l’empêcher de se préparer à l’évolution du marché ou d’y réagir ou
de combler ses besoins en capitaux.
Les facilités de crédit de la Compagnie et les conventions régissant
les billets subordonnés comprennent un certain nombre de clauses
restrictives importantes, qui restreignent notamment le pouvoir de
la Compagnie de faire ce qui suit :
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
●●
contracter des emprunts ;
verser des dividendes sur ses actions, racheter ses actions ou
rembourser des titres d’emprunt subordonnés ;
faire des placements ;
vendre les actions de ses filiales ;
garantir d’autres dettes ;
conclure des conventions qui limitent le versement de dividendes
ou d’autres distributions de filiales assujetties à des restrictions ;
conclure des opérations avec des membres de son groupe ;
créer ou prendre en charge des privilèges ou des sûretés ;
conclure des opérations de cession-bail ;
participer à des fusions ou à des regroupements d’entreprises ;
vendre la totalité ou la quasi-totalité de son actif.
Ces clauses restrictives pourraient limiter le pouvoir de la Compagnie
de se préparer à l’évolution du marché ou d’y réagir ou de combler ses
besoins en capitaux. Les facilités de crédit actuelles de la Compagnie
comprennent d’autres clauses qui sont encore plus restrictives, y
compris des engagements financiers qui l’obligent à atteindre certains
résultats financiers et d’exploitation et à se conformer à certains ratios
financiers stipulés. Des événements indépendants de sa volonté
pourraient l’empêcher de se conformer à ces engagements, ce qui
pourrait l’obliger à réduire ses activités et ses projets de croissance.
Cascades – analyse par la direction
Les clauses restrictives qui sont énoncées dans les conventions
régissant les billets subordonnés de la Compagnie et les facilités
de crédit ne s’appliquent pas aux coentreprises. Toutefois, aux fins
de la présentation de l’information financière, Cascades consolide
les résultats et la situation financière de ces entreprises selon sa
participation proportionnelle.
Si la Compagnie ne réussit pas à se conformer aux clauses restrictives
de ses facilités de crédit, des conventions régissant ses billets
subordonnés même si cela est attribuable à des événements
indépendants de sa volonté, cela pourrait entraîner un cas de
défaut qui pourrait devancer l’échéance de la dette.
Si Cascades ne réussit pas à remplir les engagements et les autres
exigences prévus dans les conventions, les facilités de crédit, les
nouvelles facilités de crédit ou ses autres titres d’emprunt, un cas de
défaut pourrait se produire aux termes du titre d’emprunt pertinent.
Le cas échéant, cela pourrait déclencher un défaut aux termes
d’autres titres d’emprunt, Cascades pourrait se voir interdire l’accès
à d’autres emprunts et les porteurs des titres d’emprunt en défaut
pourraient déclarer certaines sommes payables immédiatement. Il
se pourrait que l’actif et les rentrées de fonds de la Compagnie ne
soient pas suffisants pour rembourser toutes les sommes empruntées
sur les titres d’emprunt. En outre, il se pourrait que la Compagnie
soit incapable de refinancer ou de restructurer les paiements à
faire sur la dette applicable. Même si elle réussissait à obtenir du
financement supplémentaire, il n’est pas certain que les modalités de
ce financement seraient favorables. Des temps d’arrêts de production
importants ou prolongés dans les opérations générales et des
conditions économiques difficiles pourraient avoir des répercussions
sur la capacité de la Compagnie à respecter ses ratios et pourraient
mener Cascades à prendre des actions afin de réduire sa dette ou
d’agir d’une manière contraire à nos objectifs opérationnels actuels.
m) Cascades est une société de portefeuille et est tributaire des
rentrées de fonds générées par ses filiales pour remplir ses
obligations relatives au service de la dette.
Cascades est structurée à titre de société de portefeuille et son seul
actif important est constitué des actions ou des autres participations
en actions de ses filiales, de ses coentreprises et de ses placements
minoritaires. À titre de société de portefeuille, Cascades exerce la
quasi-totalité de ses activités par l’intermédiaire de ces entreprises.
Par conséquent, ses rentrées de fonds et sa capacité de remplir ses
obligations relatives au service de la dette sont tributaires du bénéfice
de ses filiales, des coentreprises et des placements minoritaires et
de la distribution de ce bénéfice à Cascades, ou encore de prêts,
d’avances ou d’autres paiements effectués par ces entreprises à
Cascades. Le pouvoir de ces entreprises de verser des dividendes ou
de faire d’autres paiements ou avances à Cascades sera tributaire des
résultats d’exploitation de celles-ci et assujetti aux lois applicables
et aux restrictions contractuelles prévues dans les conventions qui
régissent leurs dettes, y compris la facilité de crédit et les actes
relatifs aux billets subordonnés de la Compagnie. En ce qui a trait
aux coentreprises et aux placements minoritaires de la Compagnie,
Cascades pourrait ne pas exercer un contrôle suffisant pour faire en
sorte que des distributions lui soient versées. Bien que la facilité de
crédit et les actes limitent le pouvoir des filiales assujetties à des
restrictions de s’entendre sur certaines restrictions qui s’appliqueraient
à leur capacité de verser des dividendes ou de faire d’autres paiements
à la Compagnie, ces restrictions ne s’appliquent pas aux coentreprises
ou aux placements minoritaires. Ces restrictions sont également
assujetties à des exceptions et à des réserves importantes. Le
pouvoir des filiales de la Compagnie de générer des fonds provenant
de l’exploitation suffisants pour permettre à celle-ci de faire les
61
versements prévus sur sa dette sera tributaire de leurs résultats
financiers futurs, qui pourraient subir les répercussions d’une vaste
gamme de facteurs économiques, concurrentiels et commerciaux,
dont bon nombre sont indépendants de la volonté de la Compagnie.
Si les filiales de la Compagnie ne génèrent pas suffisamment de
fonds provenant de l’exploitation pour permettre à la Compagnie
de remplir les obligations relatives à sa dette, Cascades pourrait
devoir mettre en œuvre d’autres plans de financement, par exemple
refinancer ou restructurer sa dette, vendre des éléments d’actif,
réduire ou retarder ses dépenses en immobilisations ou tenter de
réunir des fonds supplémentaires. Il pourrait être impossible de
refinancer et il pourrait être impossible de vendre certains éléments
d’actif ou encore, s’il est possible de les vendre, il se pourrait que
Cascades n’en tire pas des sommes suffisantes. Quant au financement
supplémentaire, il pourrait être impossible de l’obtenir ou de l’obtenir
selon des modalités acceptables. Il se pourrait également que les
modalités des divers titres d’emprunt de la Compagnie interdisent à
celle-ci d’obtenir du financement supplémentaire. Si la Compagnie ne
réussit pas à générer des rentrées de fonds suffisantes pour remplir
les obligations relatives à sa dette ou à refinancer ses obligations
selon des modalités raisonnables sur le plan des affaires, cela aurait
un effet défavorable sur son entreprise, sa situation financière et
ses résultats d’exploitation. Le bénéfice des filiales en exploitation
de la Compagnie et la somme que celles-ci seront en mesure de lui
verser à titre de dividendes ou à un autre titre pourraient ne pas être
suffisants pour permettre à la Compagnie de remplir ses obligations
au chapitre du service de la dette.
n) Risques relatifs aux actions ordinaires
Le cours des actions pourrait fluctuer et les acquéreurs pourraient
ne pas être en mesure de revendre les actions ordinaires au prix
d’émission ou à un prix supérieur.
Le cours des actions ordinaires pourrait fluctuer en raison d’un certain
nombre de facteurs ayant trait à la Compagnie, y compris l’annonce
de faits nouveaux, la variation des résultats d’exploitation, les ventes
d’actions ordinaires effectuées sur le marché, le fait de ne pas
répondre aux attentes des analystes, la situation générale dans tous
ses secteurs ou l’économie mondiale. Au cours des dernières années,
les actions ordinaires, les actions d’autres sociétés exerçant leurs
activités dans les mêmes secteurs et le marché boursier en général
ont subi des fluctuations de prix assez considérables qui n’avaient
aucun rapport avec le rendement de l’exploitation des sociétés
visées. Il n’est pas certain que le cours des actions ordinaires ne
continuera pas à fluctuer de façon marquée à l’avenir sans que cela
soit attribuable au rendement de la Compagnie.
p) Risque de crédit
Le risque de crédit découle de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie, des instruments financiers dérivés et des dépôts auprès de
banques et d’institutions financières. La Compagnie réduit ce risque
en faisant affaire avec des institutions solvables.
La Compagnie est exposée au risque de crédit relatif aux créances
à recevoir de ses clients. Afin de réduire ce risque, la politique de
crédit de la Compagnie comprend l’analyse de la position financière
de ses clients et un examen régulier de leurs limites de crédit. De
plus, la Compagnie croit qu’il n’y a pas de concentration du risque
de crédit grâce à la diversité géographique de ses clients et aux
procédures mises en place par la direction pour gérer le risque
commercial. Les instruments financiers dérivés comportent un élément
de risque de crédit dans l’éventualité du non-respect des obligations
de la contrepartie.
q) Notre obligation d’adopter les IFRS à compter du 1er janvier 2011
pourrait avoir une incidence sur le calcul de certains termes
et clauses restrictives définis dans les conventions des billets
subordonnés et les nouveaux billets subordonnés.
À compter du 1er janvier 2011, nous adopterons les IFRS tels que
publiés par l’International Accounting Standard Board. Lors de la
transition, notre situation financière et nos résultats d’opérations sous
les IFRS divergeront comparativement aux PCGR canadiens. Se référer
à la page 50 pour de plus amples détails sur la transition aux IFRS.
r) Implantation d’un Progiciel de Gestion Intégrée (PGI)
La Compagnie a également débuté la modernisation de son système
d’information financière. La Compagnie a identifié les risques
associés avec ledit projet et a adopté un plan étape par étape pour
gérer les risques liés à sa mise en œuvre. La Compagnie a mis en
place une équipe de gestion de projet détenant des habiletés et
des connaissances en la matière et a fait appel à des consultants
externes qui apportent leur expertise et fournissent de la formation.
Supportée par la haute direction et des employés clés, la Compagnie
a entrepris en 2010 une analyse détaillée de ses besoins et a lancé
avec succès un projet pilote dans une de ses usines. À la suite de
ces démarches, la Compagnie a décidé d’aller de l’avant avec le
projet. L’équipe de projet est maintenant en train de finaliser un plan
détaillé pour les années à venir, y compris les ressources humaines
et financières requises pour le projet.
o) Risque de taux d’intérêt (flux de trésorerie et juste valeur)
Comme la Compagnie ne possède pas d’actif important portant intérêt,
son bénéfice et ses flux de trésorerie d’exploitation sont relativement
indépendants des variations des taux d’intérêt du marché.
Le risque de taux d’intérêt auquel est exposée la Compagnie découle
de ses emprunts à long terme. Les emprunts à taux d’intérêt variables
exposent la Compagnie au risque de variation des flux de trésorerie
en raison de la fluctuation des taux d’intérêt tandis que les emprunts
à taux fixe exposent la Compagnie au risque de variation de la juste
valeur en raison de la fluctuation des taux d’intérêt.
62
Cascades – analyse par la direction
Information supplémentaire
sur les mesures non conformes
aux PCGR
Le BEAA, le bénéfice d’exploitation ou la marge brute d’autofinancement
ne sont pas des mesures de la performance définies par les PCGR. La
Compagnie inclut le bénéfice d’exploitation avant amortissement, le
bénéfice d’exploitation et la marge brute d’autofinancement parce que
son équipe de direction utilise ces mesures afin d’évaluer le rendement
opérationnel et financier de ses secteurs. De plus, nous croyons
que le bénéfice d’exploitation avant amortissement, le bénéfice
d’exploitation et la marge brute d’autofinancement procurent des
mesures additionnelles souvent utilisées par les investisseurs pour
évaluer le rendement opérationnel et la capacité d’une compagnie
de respecter ses obligations financières. Toutefois, ces mesures
ne représentent pas et ne doivent aucunement servir à remplacer
le bénéfice net ou les flux de trésorerie provenant des activités
d’exploitation en vertu des PCGR canadiens. En outre, ces mesures
ne sont pas nécessairement une indication que les flux de trésorerie
seront suffisants pour subvenir à nos obligations financières. De plus,
notre définition du bénéfice d’exploitation avant amortissement,
du bénéfice d’exploitation et de la marge brute d’autofinancement
(ajustée) peut être différente de celle utilisée par d’autres compagnies.
La marge brute d’autofinancement (ajustée) est définie comme étant
les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation tels qu’ils
sont établis conformément aux PCGR canadiens, à l’exclusion de la
variation d’éléments du fonds de roulement.
Cascades – analyse par la direction
Le bénéfice d’exploitation avant amortissement excluant certains
éléments spécifiques, le bénéfice d’exploitation excluant certains
éléments spécifiques, le bénéfice net excluant certains éléments
spécifiques, le bénéfice net excluant certains éléments spécifiques
par action ordinaire et la marge brute d’autofinancement (ajustée)
excluant certains éléments spécifiques ne sont pas des mesures
reconnues selon les PCGR. La Compagnie croit qu’il est utile pour
les investisseurs d’être informés des éléments spécifiques qui ont
influé positivement ou négativement sur les mesures qu’elle applique
en conformité avec les PCGR, et que les mesures non conformes aux
PCGR mentionnées ci-dessus procurent aux investisseurs une mesure
de la performance permettant de comparer ses résultats entre les
périodes sans tenir compte de ces éléments spécifiques. Les mesures
de la Compagnie qui excluent certains éléments spécifiques n’ont
aucune signification normalisée prescrite par les principes comptables
généralement reconnus et ne sont pas nécessairement comparables
à des mesures similaires présentées par d’autres entreprises et, par
conséquent, ne devraient pas être considérées isolément.
Les éléments spécifiques se définissent comme étant des éléments
tels que les dévaluations d’actifs, les frais de fermeture d’usines ou
de machines, les frais liés à la restructuration de dettes, les gains ou
pertes sur disposition d’unités d’exploitation, les gains ou pertes non
matérialisés sur instruments financiers pour lesquels la comptabilité
de couverture ne peut s’appliquer, les gains ou pertes de change
sur dettes à long terme ou tout autre élément important de nature
inhabituelle ou non répétitive.
Le bénéfice net, qui est une mesure de performance définie par
les PCGR canadiens, fait l’objet d’un rapprochement ci-dessous
avec le bénéfice d’exploitation, le bénéfice d’exploitation excluant
certains éléments spécifiques ainsi que le bénéfice d’exploitation
avant amortissement excluant certains éléments spécifiques.
63
Le tableau suivant rapproche le bénéfice net et le bénéfice net par action avec le bénéfice net excluant les éléments spécifiques et le bénéfice
net excluant les éléments spécifiques par action :
Pour les années terminées les 31 décembre
(en millions de dollars canadiens)
Bénéfice net
Perte nette générée par les activités abandonnées
Part des actionnaires sans contrôle
2010
2009
17
60
1
–
3
(1)
(15)
(17)
Charge d’impôts sur les bénéfices
–
23
Perte de change sur la dette à long terme et les instruments financiers
4
45
Gain sur achats de billets subordonnés
–
(14)
Part des résultats des compagnies satellites
Perte sur refinancement de la dette à long terme
3
17
Frais de financement
109
101
Bénéfice d’exploitation
122
214
8
1
Éléments spécifiques
Perte sur cession et autres
Perte de valeur
49
46
Coûts de fermeture et de restructuration
1
12
Perte (gain) non réalisé sur instruments financiers
6
(26)
64
33
Bénéfice d’exploitation excluant les éléments spécifiques
186
247
Amortissement
212
218
Bénéfice d’exploitation avant amortissement — excluant les éléments spécifiques
398
465
Le tableau suivant rapproche la marge brute d’autofinancement (ajustée) avec la marge brute d’autofinancement (ajustée) excluant les
éléments spécifiques :
Bénéfice net (perte nette)
Pour les années terminées les 31 décembre
(en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action)
Selon les PCGR
Bénéfice net (perte nette) par action 1
2010
2009
17
60
0,18$ 2010
2009
0,61$
Éléments spécifiques
Perte nette générée par les activités abandonnées
1
–
0,01$
–
Perte sur cession et autres
8
1
0,06$
–
Perte de valeur
49
46
0,38$ 0,35$
Coûts de fermeture et de restructuration
1
12
0,01$ 0,09$
Perte (gain) non réalisé sur instruments financiers
6
(26)
0,06$ (0,19)$
Perte sur refinancement de la dette à long terme
3
17
0,02$ 0,11$
Gain sur achats de billets subordonnés
–
(14)
–
(0,13)$
Perte de change sur la dette à long terme et instruments financiers
Part des résultats des compagnies satellites
Ajustement du taux statutaire d’impôt
Effet d’impôt sur les éléments spécifiques
Excluant les éléments spécifiques
1 Les
64
4
45
(9)
(5)
–
(6)
(17)
(20)
0,03$ 0,40$
(0,10)$ (0,05)$
–
(0,06)$
46
50
0,47$ 0,52$
63
110
0,65$ 1,13$
éléments spécifiques par action ordinaire sont calculés sur une base après impôt.
Cascades – analyse par la direction
Le tableau suivant rapproche la marge brute d’autofinancement (ajusté) avec la marge brute d’autofinancement (ajusté) excluant les
éléments spécifiques :
Pour les exercices terminés les 31 décembre
(en millions de dollars canadiens)
2010
2009
Flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation
232
357
Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement
Marge brute d’autofinancement (ajustée)
17
(52)
249
305
Éléments spécifiques, net des impôts exigibles Perte sur cession et autres
7
1
Perte sur le refinancement de la dette à long terme
3
13
Coûts de fermeture et de restructuration
1
8
260
327
Excluant les éléments spécifiques
Le tableau suivant rapproche les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation avec le bénéfice d’exploitation et le bénéfice
d’exploitation avant amortissement :
Pour les exercices terminés les 31 décembre
(en millions de dollars canadiens)
2010
2009
Flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation
232
357
17
(52)
Amortissement
(212)
(218)
Impôts exigibles
28
30
109
101
Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement
Frais de financement
Perte sur refinancement de la dette à long terme
3
13
(1)
(1)
(49)
(50)
(6)
26
1
8
Bénéfice d’exploitation
122
214
Amortissement
212
218
Bénéfice d’exploitation avant amortissement
334
432
Perte sur cession et autres
Perte de valeur et autres frais de restructuration
Gain (perte) non réalisé sur instruments financiers
Autres ajustements hors caisse
Cascades – analyse par la direction
65
Rapport de la direction aux actionnaires de Cascades inc.
Le 14 mars 2011
Les états financiers consolidés ci-joints sont la responsabilité de la direction de Cascades inc. et ont été examinés par le comité de vérification
et approuvés par le conseil d’administration.
Les états financiers consolidés ont été préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus au Canada et comprennent
des montants fondés sur des hypothèses posées par la direction ainsi que sur le jugement de celle-ci.
La direction est aussi responsable de tous les autres renseignements contenus dans le rapport annuel afin de s’assurer de leur concordance
avec les états financiers consolidés et les activités de la Compagnie.
La direction de la Compagnie est responsable de l’élaboration, de l’établissement et du maintien des procédures et des contrôles internes
appropriés relatifs à l’information financière afin de s’assurer que les états financiers destinés au public sont présentés de manière fidèle,
conformément aux principes comptables généralement reconnus. Ces systèmes de contrôle interne visent à fournir une assurance raisonnable
quant à la fiabilité de l’information financière et à la protection des éléments d’actif.
Les vérificateurs externes et internes ont libre accès au comité de vérification, composé d’administrateurs externes indépendants. Le comité de
vérification, qui rencontre régulièrement au cours de l’exercice les membres de la direction financière de même que les vérificateurs externes
et internes, examine les états financiers consolidés et recommande leur approbation au conseil d’administration.
Les états financiers consolidés ci-joints ont été vérifiés par PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l. vérificateurs externes, dont le rapport
figure ci-après.
alain LemaireAllan Hogg
Le président et chef de la direction,Le vice-président et chef de la direction financière,
Kingsey Falls, Canada
Kingsey Falls, Canada
Rapport de l’auditeur indépendant aux actionnaires de Cascades inc.
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de Cascades inc. et de ses filiales, qui comprennent les bilans consolidés
aux 31 décembre 2010 et 2009, et les états consolidés des résultats, du résultat étendu, des capitaux propres et des flux de trésorerie pour
chacun des exercices compris dans la période de trois ans close le 31 décembre 2010 ainsi que les notes annexes incluant un résumé des
principales méthodes comptables.
Responsabilité de la direction à l’égard des états financiers consolidés
La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés conformément aux principes
comptables généralement reconnus du Canada ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation
d’états financiers consolidés exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.
Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers consolidés, sur la base de nos audits. Nous avons effectué
nos audits selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de
déontologie et que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne
comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations
fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, et notamment de son évaluation des
risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans
l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en considération le contrôle interne de l’entité portant sur la préparation et la présentation fidèle
des états financiers consolidés afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une
opinion sur l’efficacité du contrôle interne de l’entité. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes
comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la
présentation d’ensemble des états financiers consolidés.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus au cours de nos audits sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion d’audit.
Opinion
À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de
Cascades inc. et de ses filiales aux 31 décembre 2010 et 2009 ainsi que de leurs résultats d’exploitation et de leurs flux de trésorerie pour
chacun des exercices compris dans la période de trois ans close le 31 décembre 2010, conformément aux principes comptables généralement
reconnus du Canada.
1
Montréal, Canada
Le 14 mars 2011
1Permis
66
de comptable agréé auditeur n° 19653
Cascades – rapport de la direction et de l’auditeur indépendant
Bilans consolidés
Aux 31 décembre 2010 et 2009
(en millions de dollars canadiens)
Note
2010
2009
Actif
Actif à court terme
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Comptes débiteurs
Impôts débiteurs
Stocks
6
Actif d’impôts futurs
Immobilisations corporelles
7
10
19
561
524
21
13
534
520
7
6
1 133
1 082
1 777
1 912
Actifs incorporels
8 (a)
150
165
Autres actifs
8 (a)
350
317
Écarts d’acquisition
8 (b)
314
316
3 724
3 792
64
83
Passif et capitaux propres
Passif à court terme
Emprunts et avances bancaires
Comptes créditeurs et charges à payer
569
498
Impôts créditeurs
4
1
Passif d’impôts futurs
5
6
10
Partie à court terme de la dette à long terme
9
12
654
598
Dette à long terme
9
1 383
1 459
10
234
207
172
203
2 443
2 467
496
499
Autres passifs
Passif d’impôts futurs
Éventualités et engagements
17
Capitaux propres des actionnaires
Capital-actions
11 (b)
Surplus d’apport
Bénéfices non répartis
Cumul des autres éléments du résultat étendu
Part des actionnaires sans contrôle
Capitaux propres totaux
19 (a)
14
14
701
700
46
91
1 257
1 304
24
21
1 281
1 325
3 724
3 792
Les notes afférentes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés.
Approuvé par le Conseil,
alain Lemaire
robert chevrier
AdministrateurAdministrateur
Cascades – états financiers consolidés
67
Résultats consolidés
Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010
(en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action et les nombres d’actions)
Note
Ventes
2010
2009
2008
3 959
3 877
4 017
Coût des produits vendus et charges
Coût des produits vendus (excluant l’amortissement)
3 173
2 991
3 323
Amortissement
212
218
213
Frais de vente et d’administration
395
413
389
Pertes sur cession et autres
Perte de valeur et autres frais de restructuration
Perte (gain) sur instruments financiers
12
13 (a)
18.4 (a)
Bénéfice d’exploitation
Frais de financement
15 (c)
8
1
5
50
58
43
(1)
(18)
28
3 837
3 663
122
214
16
109
101
102
4 001
Perte sur le refinancement de la dette à long terme
3
17
–
Gain sur achat de billets subordonnés
–
(14)
(2)
Perte de change sur dette à long terme et sur instruments financiers
4
45
26
6
65
(110)
–
23
(32)
(15)
(17)
(8)
21
59
(70)
Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices
14
Part des résultats des compagnies satellites
Bénéfice net (perte nette) des activités poursuivies incluant
la part des actionnaires sans contrôle de l’exercice
Bénéfice net (perte nette) généré par les activités abandonnées
4
Bénéfice net (perte nette) incluant la part des actionnaires
sans contrôle de l’exercice
(1)
–
18
20
59
(52)
3
(1)
2
17
60
(54)
0,18
0,61
(0,73)
0,18
0,60
(0,73)
De base
0,18
0,61
(0,55)
Dilué
0,18
0,60
(0,55)
96 807 032
97 656 412
Moins : Part du bénéfice net (perte nette) des actionnaires sans contrôle
Bénéfice net (perte nette) de l’exercice attribuable aux actionnaires
Bénéfice net (perte nette) des activités poursuivies par action ordinaire
De base
Dilué
Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours
de l’exercice
11 (g)
98 804 536
Les notes afférentes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés.
68
Cascades – états financiers consolidés
Résultats étendus (pertes) consolidés
Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010
(en millions de dollars canadiens)
2010
2009
2008
20
59
(52)
Variation des écarts de conversion cumulés des filiales étrangères autonomes
(53)
(128)
176
Variation des écarts de conversion cumulés relative aux activités de couverture
des investissements nets
28
87
17
Recouvrement d’impôts
(4)
(12)
(3)
–
87
(88)
(1)
Bénéfice net (perte nette) incluant la part des actionnaires sans contrôle pour l’exercice
Autres éléments du résultat étendu (perte)
Écarts de conversion
Couverture de flux de trésorerie
Variation de la juste valeur des contrats de change à terme
Variation de la juste valeur des contrats de swap de taux d’intérêt
Variation de la juste valeur des instruments dérivés de marchandises
Charge (recouvrement) d’impôts
Résultat étendu (perte) incluant la part des actionnaires sans contrôle pour l’exercice
Moins : Résultats étendus (perte) des actionnaires sans contrôle pour l’exercice
Résultats étendus (perte) attribuables aux actionnaires pour l’exercice
(1)
–
(23)
(2)
3
8
(26)
24
(45)
6
128
(25)
65
76
3
(1)
2
(28)
66
74
Les notes afférentes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés.
Cascades – états financiers consolidés
69
Capitaux propres consolidés
2010
Pour la période de trois ans
terminée le 31 décembre 2010
(en millions de dollars canadiens)
Note
Solde au début de l’exercice
Capitalactions
Surplus
d’apport
Bénéfices
non répartis
Cumul
des autres
éléments du
résultat étendu
Capitaux
propres
totaux des
actionnaires
Part des
actionnaires
sans contrôle
Capitaux
propres totaux
499
14
700
91
1 304
21
1 325
Bénéfice net de l’exercice
–
–
17
–
17
3
20
Autres éléments du résultat
étendu (perte)
–
–
–
(45)
(45)
–
(45)
Dividendes
–
–
(16)
–
(16)
–
(16)
Ajustement relatif aux options
d’achat d’actions
–
1
–
–
1
–
1
Rachat d’actions ordinaires
11 (c)
Solde à la fin de l’exercice
(3)
(1)
496
14
–
–
701
46
1 257
(4)
–
Capitaux
propres
totaux des
actionnaires
Part des
actionnaires
sans contrôle
Capitaux
propres totaux
22
1 278
24
(4)
1 281
2009
Note
Solde au début de l’exercice
Capitalactions
Surplus
d’apport
Bénéfices
non répartis
Cumul
des autres
éléments du
résultat étendu
506
9
656
85
1 256
Bénéfice net (perte nette)
de l’exercice
–
–
60
–
60
(1)
Autres éléments du résultat étendu
–
–
–
6
6
–
6
Dividendes
–
–
–
(16)
–
(16)
Ajustement relatif aux options
d’achat d’actions
–
2
–
2
–
2
Rachat d’actions ordinaires
11 (c)
Solde à la fin de l’exercice
(7)
499
(16)
–
(4)
–
59
3
–
–
14
700
91
1 304
Capitaux
propres
totaux des
actionnaires
Part des
actionnaires
sans contrôle
Capitaux
propres totaux
1 201
25
1 226
21
(4)
1 325
2008
Note
Solde au début de l’exercice
Capitalactions
Surplus
d’apport
Bénéfices
non répartis
Cumul
des autres
éléments du
résultat étendu
(43)
509
8
727
Bénéfice net (perte nette)
de l’exercice
–
–
(54)
Autres éléments du résultat étendu
–
–
Dividendes
–
–
Ajustement relatif aux options
d’achat d’actions
–
1
(3)
Rachat d’actions ordinaires
Dividende payé aux actionnaires
sans contrôle
Solde à la fin de l’exercice
11 (c)
–
–
2
(52)
128
–
128
–
(16)
–
(16)
–
–
1
–
1
–
(1)
–
(4)
–
(4)
–
–
–
–
–
(5)
(5)
506
9
656
85
1 256
(16)
128
(54)
22
1 278
Les notes afférentes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés.
70
Cascades – états financiers consolidés
Flux de trésorerie consolidés
Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010
(en millions de dollars canadiens)
Activités d’exploitation des activités poursuivies
Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires de l’exercice
Perte nette (bénéfice net) générée par les activités abandonnées
Bénéfice net (perte nette) des activités poursuivies
Ajustements pour
Amortissement
Pertes sur cession et autres
Perte de valeur et autres frais de restructuration
Perte (gain) non réalisé sur instruments financiers
Perte sur le refinancement de la dette à long terme
Gain sur achat de billets subordonnés
Perte de change sur dette à long terme et sur instruments financiers
Impôts futurs
Part des résultats des compagnies satellites
Part des actionnaires sans contrôle
Règlement anticipé de contrats de gaz naturel
Autres
Note
4
2010
2009
17
60
(54)
1
–
(18)
18
60
(72)
212
218
213
1
1
5
49
50
16
6
(26)
27
–
4
–
–
(14)
(2)
4
45
26
(28)
(7)
(52)
(11)
(17)
(8)
3
(1)
2
–
–
11
(5)
249
Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement
Activités d’investissement des activités poursuivies
Acquisitions d’immobilisations corporelles
Augmentation des autres actifs
Acquisitions d’entreprises et trésorerie d’une coentreprise
Activités de financement des activités poursuivies
Emprunts et avances bancaires
Évolution des crédits bancaires rotatifs
Émission de billets subordonnés, déduction faite des frais afférents
Achat de billets subordonnés
Augmentation des autres dettes à long terme
Versements sur les autres dettes à long terme
Règlement anticipé de contrats de change à terme
Dividende payé aux actionnaires sans contrôle
Rachat d’actions ordinaires
Dividendes
Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie des activités
poursuivies au cours de l’exercice
Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie des activités
abandonnées incluant le produit de cession
Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie au cours
de l’exercice
Écarts de conversion sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l’exercice
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice
15 (a)
5
(11)
155
(17)
52
(31)
357
124
(131)
(171)
(179)
(37)
(17)
(4)
(3)
(69)
(171)
(257)
5
(178)
(16)
(18)
20
243
(250)
(149)
–
1
(109)
4
(8)
305
232
(165)
11 (c)
2008
955
–
(779)
(2)
27
2
(12)
(5)
–
8
–
–
(4)
(4)
(4)
(16)
(16)
(16)
(66)
(89)
(9)
(5)
11
(63)
(3)
(3)
50
(8)
8
(13)
(1)
–
150
(5)
(1)
19
11
25
10
19
11
Les notes afférentes ci-jointes font partie intégrante des présents états financiers consolidés.
Cascades – états financiers consolidés
71
Informations sectorielles
La Compagnie exerce ses activités dans les quatre secteurs suivants : carton plat, cartons-caisses, produits spécialisés (formant le groupe
des produits d’emballage) et papiers tissu.
La Compagnie évalue la performance de ses secteurs d’activité en se basant sur leur bénéfice d’exploitation avant amortissement, qui n’est pas
une mesure de performance définie par les principes comptables généralement reconnus (les « PCGR ») du Canada. Cependant, la direction
utilise cette mesure afin d’évaluer la performance opérationnelle de ses secteurs. Les résultats de chaque secteur d’activité sont présentés
sur les mêmes bases que ceux de la Compagnie. Les opérations intersectorielles sont comptabilisées sur les mêmes bases que les ventes à
des clients externes, à savoir la juste valeur marchande.
En 2010, la Compagnie a modifié la présentation de l’information divulguée pour son secteur d’exploitation des Produits Spécialisés afin
qu’elle reflète l’information telle qu’elle est analysée par la direction. Le secteur d’exploitation des Produits Spécialisés est subdivisé en quatre
sous-secteurs : Emballage industriel, Emballage produits de consommation, Papiers spécialisés et Récupération et recyclage. La Compagnie a
reclassé les éléments correspondants au secteur des Produits Spécialisés des périodes précédentes en fonction de la présentation adoptée.
Les ventes de la Compagnie réparties par secteur d’activité isolable se détaillent comme suit :
Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010
(en millions de dollars canadiens)
Ventes
2010
2009
2008
Fabrication
727
706
743
Transformation
633
692
677
Ventes inter-secteurs
(85)
(85)
(97)
Produits d’emballage
Carton plat
1 275
1 313
1 323
584
517
615
Cartons-caisses
Fabrication
Transformation
Ventes inter-secteurs
839
856
921
(337)
(311)
(333)
1 086
1 062
1 203
195
184
211
Produits spécialisés
Emballage industriel
Emballage de consommation
77
82
79
Papiers spécialisés
301
312
316
Récupération et recyclage
318
199
269
Ventes inter-secteurs
Ventes inter-secteurs
(11)
(8)
(15)
880
769
860
(115)
(67)
(100)
3 126
3 077
3 286
858
840
787
(25)
(40)
Papiers tissu
Fabrication et transformation
Ventes inter-secteurs et autres
Total
72
3 959
3 877
(56)
4 017
Cascades – information sectorielle
Le bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement de la Compagnie réparti par secteur d’activité isolable se détaille comme suit :
Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010
(en millions de dollars canadiens)
Bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement
2010
2009
2008
32
48
(40)
Produits d’emballage
Carton plat
Fabrication
Transformation
58
59
50
(13)
(40)
(13)
77
67
(3)
Fabrication
49
91
57
Transformation
82
56
53
3
(2)
Autres
Cartons-caisses
Autres
134
(7)
145
103
25
20
23
6
11
8
Papiers spécialisés
14
37
11
Récupération et recyclage
26
6
22
Produits spécialisés
Emballage industriel
Emballage de consommation
Autres
(1)
–
–
70
74
64
281
286
164
84
153
Papiers tissu
Fabrication et transformation
89
Corporatif
(31)
Bénéfice d’exploitation avant amortissement
334
432
229
Carton plat
(59)
(75)
(72)
Cartons-caisses
(71)
(63)
(63)
Produits spécialisés
(34)
(34)
(33)
Papiers tissu
(41)
(37)
(35)
(7)
(9)
(10)
(212)
(218)
(213)
122
214
16
(7)
(24)
Amortissement
Corporatif et éliminations
Bénéfice d’exploitation
Cascades – information sectorielle
73
Informations sectorielles (suite)
Les nouvelles immobilisations corporelles de la Compagnie réparties par secteur d’activité isolable se détaillent comme suit :
Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010
(en millions de dollars canadiens)
Produits d’emballage
Carton plat
Fabrication
Transformation
Cartons-caisses
Fabrication
Transformation
Produits spécialisés
Emballage industriel
Emballage de consommation
Papiers spécialisés
Récupération et recyclage
Papiers tissu
Fabrication et transformation
Corporatif
Acquisitions totales
Disposition d’immobilisations corporelles
Acquisition en vertu de contrat de location-acquisition
Nouvelles immobilisations corporelles
2010
2009
2008
18
30
21
16
29
36
34
59
57
15
15
17
16
16
21
31
31
38
2
1
4
5
4
1
15
12
9
9
16
27
31
33
41
96
123
136
36
33
37
17
20
8
149
176
181
(7)
(6)
(4)
–
–
170
176
138
Acquisitions d’immobilisations corporelles incluses dans les comptes créditeurs
Début de l’exercice
Fin de l’exercice
Total des activités d’investissement
(5)
13
14
17
(20)
(13)
(14)
131
171
179
Les actifs identifiables de la Compagnie répartis par secteur d’activité isolable se détaillent comme suit :
Aux 31 décembre 2010 et 2009
(en millions de dollars canadiens)
Produits d’emballage
Carton plat
Cartons-caisses
Produits spécialisés
Papiers tissu
Corporatif
Éliminations intersectorielles
Actifs identifiables
2010
888
932
1 298
1 343
598
584
2 784
2 859
600
619
178
167
(31)
3 531
Investissements 1
Total
2009
(20)
3 625
193
167
3 724
3 792
1Les
investissements incluent les placements dans des compagnies satellites, les effets à recevoir, les autres placements, le projet en développement et les placements en actions détenus
à des fins de transaction.
74
Cascades – information sectorielle
La répartition par secteur géographique se détaille comme suit :
Pour la période de trois ans terminée le 31 décembre 2010
(en millions de dollars canadiens)
2010
2009
2008
1 519
1 454
1 479
530
493
552
Ventes
Établissements situés au Canada
Ventes intérieures
Ventes aux États-Unis
Ventes outre-mer
49
40
60
2 098
1 987
2 091
Ventes intérieures
1 205
1 283
1 260
Ventes au Canada
75
58
77
Établissements situés aux États-Unis
Ventes outre-mer
2
2
2
1 282
1 343
1 339
512
497
537
67
50
50
579
547
587
3 959
3 877
4 017
2010
2009
1 164
1 198
États-Unis
442
499
Autres pays
171
215
1 777
1 912
2010
2009
358
364
88
97
Établissements situés dans d’autres pays
Ventes en Europe
Ventes à d’autres pays
Total
Aux 31 décembre 2010 et 2009
(en millions de dollars canadiens)
Immobilisations corporelles
Canada
Total
Aux 31 décembre 2010 et 2009
(en millions de dollars canadiens)
Écarts d’acquisition, listes et relations avec des clients et autres actifs incorporels
à durée de vie limitée
Canada
États-Unis
Autres pays
Total
Cascades – information sectorielle
18
20
464
481
75
Notes afférentes aux
états financiers consolidés
Pour la période de trois ans
terminée le 31 décembre 2010
(les chiffres des tableaux sont
en millions de dollars canadiens,
sauf les montants par action et
par option ainsi que le nombre
d’actions et d’options)
Note 1 Principales conventions comptables
Mode de présentation
Les présents états financiers consolidés ont été préparés selon les PCGR du Canada et ils incluent les principales conventions comptables
suivantes :
Périmètre de consolidation
Les présents états financiers consolidés comprennent les comptes de la Compagnie et de ses filiales. Ils comprennent également la part des
comptes de ses coentreprises, comptabilisés selon la méthode de la consolidation proportionnelle. Les placements dans des compagnies
satellites sont comptabilisés à leur valeur de consolidation. La Compagnie identifie également les entités à détenteurs de droits variables
dans lesquelles elle détient une participation afin de déterminer si elle en est le principal bénéficiaire. Si tel est le cas, elle est alors tenue de
consolider ces entités. Une entité à détenteurs de droits variables est définie comme une entité qui ne peut financer ses activités sans aide
extérieure ou comme une entité dans laquelle les détenteurs des investissements en instruments de capitaux propres qui possèdent une
majorité des droits de vote ne sont pas tenus d’assumer les pertes futures et n’ont pas le droit de recevoir les rendements futurs.
Utilisation d’estimations
La préparation d’états financiers selon les PCGR du Canada requiert l’utilisation de certaines estimations ayant une incidence sur les actifs
et les passifs inscrits aux états financiers, sur la présentation des éventualités à la date du bilan ainsi que sur les postes de revenus et de
charges pour les exercices présentés. La direction réévalue régulièrement, en fonction des informations disponibles, ses estimations, incluant
celles relatives aux coûts environnementaux, à la durée de vie utile des immobilisations corporelles, à la dépréciation des actifs à long terme
et aux écarts d’acquisition ainsi qu’aux avantages sociaux futurs, au recouvrement des comptes débiteurs, à la juste valeur des instruments
financiers, aux éventualités, aux impôts et aux provisions pour moins-value y afférentes. Les résultats réels pourraient être différents de ces
estimations. Lorsque des ajustements sont nécessaires, ils sont portés aux résultats lorsqu’ils sont connus.
Constatation des produits
La Compagnie comptabilise ses produits, lesquels sont constitués de ventes de marchandises, lorsqu’il y a une preuve évidente qu’une entente
est intervenue, que les marchandises ont été livrées, que les risques et les avantages importants inhérents à la propriété sont transférés, que
le montant de la vente est établi ou déterminable et que le recouvrement est considéré comme probable.
Instruments financiers et couvertures
Classement des instruments financiers
La catégorie dans laquelle sera classé l’instrument dépend de la raison pour laquelle il a été acquis ou émis, de ses caractéristiques et de
sa désignation par la Compagnie. Les normes exigent que les actifs financiers soient classés comme étant détenus à des fins de transaction,
disponibles à la vente, détenus jusqu’à leur échéance ou prêts et créances. Les passifs financiers doivent être classés comme étant détenus à
des fins de transaction ou autres passifs. Les instruments dérivés sont classés comme étant détenus à des fins de transaction à moins qu’ils
ne soient désignés comme faisant partie d’une relation de couverture efficace. Les normes exigent également que tous les actifs et passifs
financiers, y compris tous les dérivés, soient évalués à la juste valeur lors de la comptabilisation initiale, à l’exception de certaines opérations
entre apparentés, et qu’ils soient par la suite comptabilisés selon leur classement. La Compagnie continue d’utiliser la comptabilisation à la
date de règlement pour tous les actifs financiers. Les variations de la juste valeur des actifs acquis entre la date de transaction et la date de
règlement sont portées dans les résultats, à l’exception des gains et pertes découlant des actifs financiers disponibles à la vente qui sont
constatés dans les autres éléments du résultat étendu.
Détenus à des fins de transaction
Les instruments financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs et des passifs financiers habituellement acquis ou pris en charge
dans le but de dégager un gain des fluctuations à court terme du prix. Ils sont évalués à la juste valeur à la date du bilan. Les intérêts gagnés,
les gains et pertes réalisés à la cession ainsi que les gains et pertes non réalisés découlant de la variation de la juste valeur sont inclus dans
les résultats consolidés.
Détenus jusqu’à leur échéance
Les actifs financiers détenus jusqu’à leur échéance sont des actifs financiers non dérivés assortis de paiements déterminés ou déterminables
et d’une échéance fixe, mis à part les prêts et créances, que l’entité a l’intention bien arrêtée et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance.
Ces actifs financiers sont évalués au coût après amortissement.
76
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
Disponibles à la vente
Les actifs financiers disponibles à la vente sont des actifs financiers non dérivés qui sont désignés comme étant disponibles à la vente, ou
qui ne sont pas classés dans les prêts et créances, dans les placements détenus jusqu’à leur échéance ou dans les actifs financiers détenus
à des fins de transaction. Ils sont évalués à la juste valeur, et les gains et pertes non réalisés sont inclus dans les autres éléments du résultat
étendu jusqu’à ce qu’ils se réalisent lorsque le gain ou la perte cumulé est transféré dans l’état consolidé des résultats et compris dans les
pertes ou gains sur instruments financiers. Lorsque les pertes découlant de titres disponibles à la vente sont permanentes, le coût de l’actif
financier est ramené à sa juste valeur avec comptabilisation de la variation dans les frais de vente et d’administration dans l’état consolidé
des résultats. Les titres qui sont classés comme étant disponibles à la vente et dont la valeur de marché n’est pas facile à déterminer sont
constatés au coût. Les dividendes et les intérêts créditeurs liés aux instruments disponibles à la vente sont constatés en résultat.
Prêts et créances
Les prêts et créances sont comptabilisés au coût après amortissement.
Autres passifs
Les autres passifs sont comptabilisés au coût après amortissement selon la méthode du taux d’intérêt effectif et comprennent tous les passifs
qui ne sont pas des dérivés ou qui ont été classés comme étant détenus à des fins de transaction.
Dérivés
La Compagnie utilise des instruments dérivés pour gérer le risque de change, le risque de marchandises et le risque de taux d’intérêt auxquels
elle est exposée. Selon sa politique, elle n’utilise pas d’instruments financiers dérivés à des fins de négociation ou de spéculation.
Les dérivés sont évalués à la juste valeur et constatés à titre d’actifs lorsque la juste valeur est positive et à titre de passif dans le cas
contraire. La variation de la juste valeur au cours de l’exercice est comptabilisée en résultat à moins que l’instrument ne fasse partie d’une
relation de couverture.
Dérivés incorporés
Les dérivés incorporés dans d’autres instruments ou contrats financiers sont séparés de leur contrat hôte et comptabilisés en tant que dérivé
lorsque leurs caractéristiques économiques et les risques qu’ils présentent ne sont pas étroitement liés à ceux que présente le contrat hôte.
Les dérivés incorporés sont évalués à la juste valeur avec comptabilisation des variations de la juste valeur en résultat.
Coûts de transaction
Les coûts de transaction liés aux actifs et aux passifs financiers détenus à des fins de transaction sont passés en charges à mesure qu’ils
sont engagés. Les coûts de transaction liés aux actifs financiers détenus jusqu’à leur échéance, aux prêts et créances, et aux autres passifs
financiers sont considérés dans la valeur comptable de l’actif et du passif, et sont ensuite amortis sur la durée de vie prévue de l’instrument
au moyen de la méthode du taux d’intérêt effectif. Les coûts de transaction liés aux actifs disponibles à la vente sont capitalisés lors de la
comptabilisation initiale et amortis aux résultats selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Détermination de la juste valeur
La juste valeur d’un instrument financier représente le montant de la contrepartie dont conviendraient des parties compétentes agissant en
toute liberté dans des conditions de pleine concurrence. La juste valeur d’un instrument financier lors de la comptabilisation initiale correspond
au prix de la transaction, qui représente la juste valeur de la contrepartie versée ou reçue. Après la comptabilisation initiale, la juste valeur des
instruments financiers cotés sur un marché actif se fonde sur le cours acheteur des actifs financiers détenus et le cours vendeur des passifs
financiers. Lorsque des prix indépendants ne sont pas disponibles, la juste valeur est déterminée à l’aide de techniques d’évaluation qui se
fondent sur des données de marché observables. Ces techniques comprennent la comparaison avec des instruments similaires pour lesquels
il existe un prix de marché observable, l’analyse des flux de trésorerie actualisés, le recours à des modèles d’évaluation des options et d’autres
techniques d’évaluation généralement utilisées par les intervenants sur le marché. Dans le cas de certains dérivés, la juste valeur peut être
déterminée en tout ou en partie au moyen de techniques d’évaluation se fondant sur des données de marché non observables ou des prix de
transaction. Certains facteurs, notamment l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur, le profil de crédit et des modèles d’incertitude,
sont pris en compte, le cas échéant, lorsque les valeurs sont calculées au moyen de techniques d’évaluation.
Couverture
Lorsque la Compagnie utilise des dérivés dans le cadre de relations de couverture, elle consigne de manière formalisée toutes les relations
entre les instruments de couverture et les éléments couverts ainsi que l’objectif et la stratégie de gestion des risques qui l’ont conduite à établir
la relation. Ce processus implique l’établissement d’un lien entre les dérivés et les actifs et passifs précis figurant au bilan, des engagements
fermes précis ou des opérations prévues. La Compagnie évalue également si les dérivés utilisés dans des opérations de couverture couvrent
de façon efficace les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie des éléments couverts. Lorsque les instruments de couverture
deviennent inefficaces avant leur échéance ou si la relation de couverture se termine, les gains ou pertes reportés sur ces instruments continuent
d’être reportés et constatés en résultat dans la même période que les gains ou pertes correspondants pour l’élément couvert. Les gains et
pertes réalisés ultérieurement à la suite de l’évaluation à la valeur de marché sont comptabilisés directement en résultat. Si l’élément couvert
cesse d’exister en raison de son échéance, de son expiration, de sa résiliation ou de son exercice, les gains ou pertes reportés sont constatés
dans les résultats.
Trésorerie et équivalents de trésorerie
La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent des espèces en caisse, des soldes bancaires et des placements à court terme
liquides, dont l’échéance est égale ou inférieure à trois mois.
Comptes débiteurs
Les comptes débiteurs sont comptabilisés au coût, déduction faite d’une provision pour mauvaises créances basée sur des prévisions de
recouvrement. Les pertes sur les cessions de comptes clients correspondent à la différence entre la valeur comptable des comptes débiteurs
cédés et la somme des espèces reçues. Les coûts liés aux ventes de comptes débiteurs sont constatés aux résultats dans la période où la
vente survient.
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
77
Note 1 Principales conventions comptables (suite)
Stocks
Les stocks de produits finis sont évalués au moindre du coût moyen de fabrication et de la valeur de réalisation nette. Les stocks de matières
premières et les approvisionnements sont évalués au moindre du coût et du coût de remplacement, et le coût de remplacement peut se révéler
être la meilleure mesure disponible de la valeur nette de réalisation. Le coût des matières premières et des approvisionnements est déterminé,
respectivement, selon les méthodes du coût moyen et de l’épuisement successif.
Immobilisations corporelles et amortissement
Les immobilisations corporelles sont inscrites au coût, diminuées de l’amortissement cumulé et des pertes de valeur, y compris les intérêts
engagés durant la période de construction de certaines immobilisations corporelles. L’amortissement est pourvu selon la méthode de
l’amortissement linéaire, à des taux annuels variant de 3 % à 5 % pour les bâtiments, de 5 % à 10 % pour le matériel et l’outillage et de 15 %
à 20 % pour le matériel roulant, compte tenu de la durée d’utilisation de chacune des catégories d’immobilisations corporelles.
Subventions et crédits d’impôt à l’investissement
Les subventions et les crédits d’impôt à l’investissement sont comptabilisés selon la méthode de la réduction du coût des immobilisations
corporelles. Ils sont portés aux résultats en diminution de l’amortissement au même rythme que l’amortissement des immobilisations corporelles
auxquelles ils se rapportent.
Actifs incorporels
Les actifs incorporels sont composés des listes et relations avec les clients, des logiciels d’application et des baux à prix de faveur. Ils sont
comptabilisés au coût et amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire.
Frais de financement reportés
Les frais de financement reportés sont comptabilisés au coût et représentent notamment les frais d’émission du crédit bancaire rotatif qui
sont amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la durée de remboursement prévue de la facilité de crédit correspondante.
Écarts d’acquisition
Les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation sur une base annuelle au 31 décembre, ou plus fréquemment, lorsqu’un événement
ou des circonstances indiquent qu’il est plus probable qu’improbable que la juste valeur d’une unité d’affaires soit inférieure à sa valeur
comptable et pourrait donc potentiellement faire l’objet d’une baisse de valeur permanente. Cela est accompli principalement en déterminant si
la valeur actualisée prévue des flux de trésorerie futurs est supérieure à la valeur comptable nette de l’écart d’acquisition d’une unité d’affaires.
Dépréciation d’actifs à long terme
Les actifs à long terme font l’objet d’un test de recouvrabilité de valeur lorsqu’un événement ou un changement de situation indique que
la valeur comptable de l’actif pourrait ne pas être recouvrée. La recouvrabilité est mesurée en comparant la valeur comptable des actifs à
long terme à la valeur estimative des flux de trésorerie générés par l’utilisation de ces actifs. Cette juste valeur est déterminée en utilisant
principalement des estimations de flux de trésorerie futurs actualisés qui seront générés par l’utilisation et la cession éventuelle des actifs.
Coûts environnementaux
Les coûts environnementaux sont passés en charges ou capitalisés, selon les avantages économiques futurs qu’ils procureront. Les coûts
engagés dans le but de prévenir d’éventuelles contaminations environnementales sont capitalisés et amortis selon la méthode de l’amortissement
linéaire à des taux annuels variant de 5 % à 10 %. Les coûts liés à une condition existante causée par des exploitations passées, et qui ne
contribuent pas aux revenus présents ou futurs, sont passés en charges. Une provision pour coûts environnementaux est inscrite lorsqu’il est
probable qu’un passif a été engagé et que les coûts pourraient être déterminés au prix d’un effort raisonnable.
Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations
Les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations sont constatées à leur juste valeur au cours de la période durant laquelle naît
une obligation si une estimation raisonnable peut être obtenue. Les coûts afférents sont capitalisés sur le plan de la valeur comptable de
l’actif en question et amortis sur sa durée de vie utile. Le passif est pour sa part évalué sur la base d’un taux d’intérêt sans risque, ajusté en
fonction de la cote de crédit de la Compagnie.
Avantages sociaux futurs
La Compagnie offre des régimes de retraite à prestations déterminées, capitalisés et non capitalisés, des régimes à cotisations déterminées ainsi
que des régimes enregistrés d’épargne retraite (« REER ») collectifs, qui prévoient, pour la plupart de ses employés, le paiement de prestations de
retraite. Les régimes de retraite à prestations déterminées sont habituellement contributifs et fondés sur le nombre d’années de service et, dans la
plupart des cas, selon la moyenne de la rémunération de fin de carrière. Les prestations de retraite feront l’objet, dans quelques cas seulement, d’une
majoration partielle en fonction de l’inflation. La Compagnie offre aussi des régimes d’avantages sociaux complémentaires de retraite et d’autres
avantages postérieurs à l’emploi tels que des indemnités à la retraite et des régimes collectifs d’assurance-vie et de soins médicaux et dentaires. Ces
avantages autres que les régimes de retraite ne sont toutefois pas capitalisés. En outre, les régimes de soins médicaux et dentaires sont éliminés
progressivement lors de la retraite et ne sont plus offerts à la majorité des nouveaux employés et aux employés ne répondant pas à certains critères.
Le coût des prestations de retraite et des avantages complémentaires de retraite gagnés par les employés est établi par calculs actuariels
selon la méthode de répartition des prestations au prorata des années de service, à partir des hypothèses les plus probables de la direction
concernant le rendement prévu des placements, la progression des salaires, l’âge de départ à la retraite des employés et les coûts prévus
de soins de santé. L’obligation au titre des prestations constituées est évaluée en utilisant les taux d’intérêt du marché à la date d’évaluation.
78
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
Aux fins de calcul du rendement prévu des actifs, ces actifs sont évalués à leur juste valeur. Le coût des services passés découlant d’une
modification apportée aux régimes est amorti selon la méthode linéaire sur la durée moyenne d’activité du groupe d’employés actifs à la date de
la modification. L’excédent du gain actuariel net ou de la perte actuarielle nette sur le plus élevé de a) 10 % de l’obligation au titre des prestations
constituées au début de l’exercice ou b) 10 % de la juste valeur des actifs du régime au début de l’exercice est amorti sur la durée résiduelle
moyenne d’activité des employés actifs, qui varie de 4 à 25 ans (12 ans, moyenne pondérée pour le fonds de pension et 15 pour les autres
plans) en 2010 selon les régimes (de 5 à 25 ans (12 ans, moyenne pondérée pour le fonds de pension et 14 pour les autres plans) en 2009).
Lorsque la restructuration d’un régime entraîne à la fois une compression et un règlement des obligations, la compression est comptabilisée
avant le règlement.
La date de mesure des régimes d’avantages sociaux futurs est le 31 décembre de chaque année. Une évaluation actuarielle est effectuée au
moins tous les trois ans. Basés sur le solde des régimes de retraite au 31 décembre 2010, 75 % des plans ont été évalués au 31 décembre 2009
et 10 % au 31 décembre 2008. La portion restante de 15 % sera évaluée en 2011 pour la période terminée le 31 décembre 2010.
Impôts sur les bénéfices
La Compagnie utilise la méthode du passif fiscal pour la comptabilisation des impôts sur les bénéfices. Selon cette méthode, les impôts
futurs sont calculés sur la différence entre les valeurs fiscales et comptables des différents actifs et passifs. Le taux d’imposition en vigueur
lorsque ces différences se résorberont est utilisé pour calculer l’impôt futur à la date du bilan. Les actifs d’impôts sont constatés lorsqu’il est
plus probable qu’improbable que l’actif sera réalisé.
Conversion des devises
Opérations conclues en devises étrangères
Les opérations libellées en devises autres que la devise de présentation de l’unité d’affaires sont comptabilisées au taux de change en vigueur
à la date de l’opération. Les actifs et les passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis au taux de change en vigueur à la
date du bilan. Les gains et les pertes de change non réalisés à la conversion d’autres actifs et passifs monétaires sont pris en compte dans
le calcul du bénéfice net de l’exercice.
Établissements étrangers
Les établissements étrangers de la Compagnie sont définis comme étant autonomes. L’actif et le passif de ces établissements étrangers sont
convertis en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les produits et les charges sont convertis au taux de change moyen
de l’exercice. Les gains ou les pertes de conversion sont enregistrés dans le cumul des autres éléments du résultat étendu, dans les capitaux propres.
Rémunération à base d’actions
La Compagnie applique la méthode de la juste valeur pour comptabiliser les attributions d’options d’achat d’actions aux membres de la
direction et aux employés cadres. Cette méthode consiste à enregistrer une dépense aux résultats en fonction des conditions de levée des
options attribuées. La juste valeur est calculée au moyen du modèle d’évaluation du prix des options Black-Scholes. Ce modèle a été conçu
afin d’estimer la juste valeur des options négociées qui ne comportent aucune restriction en matière d’acquisition de droits et qui sont
entièrement transférables. Toute contrepartie payée par les employés à la levée des options ainsi que toute rémunération à base d’actions y
afférente sont créditées au capital-actions.
Résultats par action ordinaire
Les résultats par action ordinaire sont calculés en fonction du nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice.
Les résultats dilués par action ordinaire sont calculés selon la méthode du rachat d’actions pour déterminer l’effet dilutif des options d’achat
d’actions, des instruments convertibles en actions et des instruments comparables, le cas échéant. Selon cette méthode, les instruments
qui ont un effet dilutif, soit lorsque le cours moyen de l’action pour la période est supérieur au prix d’exercice ou de levée, sont considérés
comme ayant été exercés ou levés au début de la période, et le produit obtenu est considéré comme ayant été utilisé pour racheter des actions
ordinaires de la Compagnie au cours moyen de l’action de la période.
Chiffres comparatifs
Certaines données correspondantes fournies pour l’exercice précédent ont été reclassées en fonction de la présentation adoptée pour
l’exercice courant.
Note 2
Modifications de conventions comptables
Nouvelles normes comptables appliquées
2010
a) Regroupements d’entreprises
Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1582, « Regroupements d’entreprises », de l’Institut Canadien des Comptables Agréés
(« ICCA »). Ce chapitre remplace le chapitre 1581, « Regroupements d’entreprises ». Selon la nouvelle norme, dans un regroupement d’entreprises,
l’acquéreur doit comptabiliser à la juste valeur la plupart des actifs acquis et des passifs repris, y compris les actifs et passifs éventuels, et
doit comptabiliser et évaluer l’écart d’acquisition acquis dans le regroupement d’entreprises ou le gain résultant d’une acquisition. Les frais
connexes à l’acquisition doivent être comptabilisés en charges. L’adoption du chapitre 1582 n’a pas affecté de façon significative les états
financiers consolidés, mais affectera la comptabilisation des acquisitions subséquentes à la date d’adoption.
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
79
Note 2 Modifications de conventions comptables (suite)
b) États financiers consolidés et participation sans contrôle
Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1601, « États financiers consolidés » et le chapitre 1602, « Participations sans contrôle »
de l’ICCA. Ces deux chapitres remplacent le chapitre 1600, « États financiers consolidés ». Le chapitre 1601, « États financiers consolidés »
reprend les lignes directrices du chapitre 1600, sauf en ce qui concerne les participations sans contrôle, qui font l’objet d’un chapitre distinct.
Conformément au chapitre 1602, « Participations sans contrôle », la Compagnie doit présenter les participations sans contrôle dans les
capitaux propres, séparément des capitaux propres attribuables aux propriétaires de la société mère, et doit comptabiliser les opérations
entre une entité et les détenteurs de participations sans contrôle comme des opérations sur capitaux propres. Suite à l’adoption de cette
norme, la Compagnie a reclassé des Autres passifs aux Capitaux propres la part des actionnaires sans contrôle pour un montant de 21 M$
dans le bilan consolidé du 31 décembre 2009. De plus, le bénéfice net a fait l’objet d’une attribution entre les actionnaires de la Compagnie
et la part des actionnaires sans contrôle dans les résultats consolidés.
c) Modifications comptables
Le 1er janvier 2010, la Compagnie a adopté le chapitre 1506, « Modifications comptables », de l’ICCA. Le chapitre 1506 a été modifié afin
d’exclure de son champ d’application les changements de méthodes comptables découlant du remplacement complet du référentiel comptable
des entreprises. Cette modification n’a pas eu d’impact sur les états financiers consolidés.
2009
d) Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers
Le 1er janvier 2009, la Compagnie a adopté le CPN — 173, « Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers », applicable
rétroactivement, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures. La note d’orientation exige que le risque de crédit propre à l’entité
et le risque de crédit de la contrepartie doivent être pris en compte dans la détermination de la juste valeur des actifs financiers et des passifs
financiers, y compris les instruments financiers dérivés. La Compagnie a évalué que l’adoption de ces recommandations n’a pas eu d’impact significatif.
e) Instruments financiers — Informations à fournir
En juin 2009, l’ICCA a modifié le chapitre 3862, « Instruments financiers — informations à fournir », afin d’étoffer les obligations d’information
sur le risque de liquidité des instruments financiers. La modification inclut également de nouvelles obligations d’information sur les évaluations
de la juste valeur des instruments financiers. L’information additionnelle à fournir est incluse à la note 18.
Nouvelles normes comptables non encore appliquées
f) Instruments financiers — Comptabilisation et évaluation
En juin 2009, l’ICCA a modifié le chapitre 3855, « Instruments financiers — comptabilisation et évaluation » afin de clarifier l’application de la
méthode du taux d’intérêt effectif par suite de la dépréciation d’un titre de créance. La modification clarifie également quand une option de
règlement anticipé incorporé est séparée de son instrument d’emprunt hôte aux fins de la comptabilité. Cette modification entre en vigueur
le 1er janvier 2011, date à laquelle les entreprises ouvertes canadiennes auront adopté les IFRS. À l’heure actuelle, la Compagnie n’a pas
l’intention d’adopter la modification par anticipation.
Note 3
Incertitude relative à la mesure
a) Écarts d’acquisition
La Compagnie procède annuellement à des tests de dépréciation des écarts d’acquisition au 31 décembre 2010. Ces tests de dépréciation sont
effectués en déterminant si la juste valeur d’une unité d’exploitation est supérieure à la valeur comptable de ces actifs nets à la date de mesure.
La méthodologie utilisée pour ces tests requiert l’utilisation du jugement et d’estimés de la Compagnie qui sont subjectifs et qui peuvent varier.
Afin de déterminer la juste valeur de nos unités d’exploitation, la Compagnie utilise la méthode d’actualisation des flux de trésorerie. Plusieurs
hypothèses sont utilisées pour ces tests incluant, en particulier, les niveaux de production, les prix de vente et volume, les coûts des matières
premières, les taux de change, le coût moyen pondéré du capital et les investissements en capital. Les prévisions utilisées proviennent de
nos budgets et prévisions internes et sont supportées ou dérivées d’informations externes sur notre industrie.
La Compagnie est d’avis que ces hypothèses sont raisonnables. Ces hypothèses requièrent un niveau de jugement et de complexité et reflètent
les meilleurs estimés de la direction en regard des informations disponibles à la date de mesure. De plus, nos produits sont des produits de
commodités qui font en sorte que leurs prix sont de nature volatiles et cycliques.
Considérant la sensibilité des hypothèses principales utilisées, il y a une incertitude liée à la mesure puisqu’un changement défavorable d’une
hypothèse ou d’une combinaison de celles-ci pourrait résulter en un changement significatif de la valeur comptable des écarts d’acquisition.
b) Immobilisations corporelles et actifs intangibles
Les immobilisations corporelles et les actifs intangibles (définis comme « actifs à long terme ») font l’objet d’un test de recouvrabilité de valeur
lorsqu’un événement ou un changement de situation indique que la valeur comptable de l’actif pourrait ne pas être recouvrée. La recouvrabilité
est mesurée en comparant, à la date de mesure, la valeur comptable des actifs à long terme à la valeur estimative non actualisée des flux de
trésorerie générés par l’utilisation de ces actifs. Les flux de trésorerie estimés futurs sont basés sur du jugement et pourraient varier.
80
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
Pour les fins des tests effectués, des estimés de flux de trésorerie futurs non actualisés ont été développés à partir de plusieurs hypothèses,
en particulier, les niveaux de production, les prix de vente et volume, les coûts des matières premières et les taux de change. Les prévisions
utilisées proviennent des budgets et prévisions internes de la direction et sont supportées ou dérivées d’informations externes sur notre industrie.
La Compagnie est d’avis que ces hypothèses sont raisonnables. Ces hypothèses requièrent un niveau de jugement et de complexité et reflètent
les meilleurs estimés de la direction en regard des informations disponibles à la date de mesure. De plus, les produits sont des commodités
qui font en sorte que leurs prix sont de nature volatiles et cycliques.
Lors des tests de dépréciation, la Compagnie utilise différentes méthodes pour déterminer les valeurs recouvrables. Lorsqu’ils sont disponibles,
la Compagnie utilise des prix de marché. Sinon, la valeur de liquidation ou de récupération est utilisée. En outre, lorsque les tests de dépréciation
sont effectués sur un groupe d’actifs, la méthode des flux de trésorerie actualisés est utilisée pour déterminer la valeur recouvrable.
Considérant les éléments ci-dessus, il y a une incertitude liée à la mesure puisqu’un changement défavorable d’une hypothèse ou d’une
combinaison de ces hypothèses ou d’un changement dans l’utilisation de ces actifs, pourrait résulter en un changement significatif de la valeur
comptable des actifs à long terme soumis au test de dépréciation.
c) Impôts sur les bénéfices
La Compagnie doit évaluer les impôts sur les bénéfices pour chaque territoire où elle exerce ses activités, ce qui inclut la nécessité d’estimer
une valeur pour les pertes d’exploitation nettes actuelles, en fonction de l’évaluation par la Compagnie de sa capacité à les utiliser contre du
revenu imposable futur avant qu’elles n’expirent. S’il est plus probable qu’improbable que la Compagnie ait la capacité d’utiliser les avantages
fiscaux découlant de pertes fiscales, la Compagnie reconnaît ces avantages fiscaux et, en conséquence, cela influerait sur les résultats pour
l’exercice correspondant.
Note 4
Activités abandonnées
a) En 2010, la Compagnie a enregistré une charge de 1 M$ relativement à son usine de papiers fins couchés de Thunder Bay, Ontario, vendue
en 2007. De plus, en 2003, la Compagnie a été informée que cette usine faisait l’objet d’une enquête menée par le Commissaire de la
concurrence du Canada afin de déterminer s’il y avait collusion entre cette division et ses compétiteurs en vue de diminuer indûment
la concurrence entre les marchands de papiers du Canada. Le 9 janvier 2006, la Compagnie a plaidé coupable à la Cour supérieure de
l’Ontario relativement à la vente, en Ontario et au Québec, de papier autocopiant en feuilles. À la suite de ce plaidoyer de culpabilité, la
Compagnie a consenti à payer un montant total de 12,5 M$ en versements égaux sur une période de six ans et demi.
b) En 2008, la Compagnie a vendu son usine de pâte désencrée Greenfield S.A.S. située en France pour une contrepartie de 41 M$ (28 M€).
La Compagnie a réalisé un gain de 24 M$ avant impôts sur les bénéfices de 4 M$. La Compagnie a aussi vendu les actifs de Scierie Lemay
pour une contrepartie en espèces de 6 M$ et une contrepartie conditionnelle de 2 M$. Aucun bénéfice ou perte n’a résulté de cette transaction.
Les informations financières relatives à ces activités abandonnées s’établissent comme suit :
2008
Résultats condensés
Ventes
Bénéfice d’exploitation
Frais de financement
Charge d’impôts sur les bénéfices
Bénéfice net généré par les activités abandonnées
Bénéfice net par action généré par les activités abandonnées
8
22
1
3
18
0,18
Flux de trésorerie condensés
Activités d’exploitation
Activités d’investissement
Activités de financement
2
47
1
50
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
81
Note 5
Acquisitions et cessions d’entreprises
a) Acquisition de 2010
Le 10 mars 2010, la Compagnie a acquis les actifs de transformation de papiers tissu de Atlas Paper Bag Company Ltd., située en Ontario,
pour une contrepartie en espèces de 3 M$.
b) Acquisitions de 2009
Le 31 août 2009, la Compagnie a acquis les actifs de papiers tissu d’Atlantic Packaging Products Ltd., entreprise située en Ontario, pour une
contrepartie en espèces de 61 M$.
Le 19 juin 2009, la Compagnie a également acquis Yorkshire Paper Corporation, située aux États-Unis, ainsi que les actifs de récupération
de Sonoco Recycling, le 1er septembre, pour une contrepartie totale de 1 M$ et 3 M$ respectivement.
Le 17 novembre 2009, la Compagnie a fait l’acquisition des actifs de fabrication de carton non couché pour partition de Les Emballages
GAB Ltée, située au Québec, pour une contrepartie en espèces est de 4 M$.
Ces acquisitions ont été comptabilisées selon la méthode de l’achat pur et simple, et les comptes et les résultats de ces acquisitions ont été
inclus dans les états financiers consolidés depuis la date d’acquisition.
2010
Société
acquise
Atlas Paper Bag
Company Ltd.
Secteur
d’activité
Papiers Tissu
Immobilisations corporelles
3
Contrepartie totale
3
2009
Comptes débiteurs
Sociétés
acquises
Autres
Atlantic
Packaging
Secteur
d’activité
Produits
spécialisés
Papiers tissu
Total
1
–
1
Stocks
–
5
5
Immobilisations corporelles
3
44
47
Autres actifs
–
29
29
Listes et relations avec des clients
5
1
6
9
79
88
Comptes créditeurs et charges à payer
Autres passifs
(1)
(2)
(3)
–
(11)
(11)
8
66
74
Moins : Solde du prix d’achat
–
(5)
(5)
Contrepartie totale
8
61
69
82
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
Note 6
Stocks
2010
2009
Produits finis
236
244
Matières premières
138
124
Approvisionnements
160
152
534
520
En 2010, la Compagnie a enregistré un ajustement favorable relativement à la valeur de réalisation nette (VRN) de 1 M$ sur les stocks
de produits finis (2 M$ défavorable en 2009 ; 3 M$ défavorable en 2008). Aucun ajustement n’a été enregistré sur les stocks de matières
premières en 2010 (nul en 2009 ; 1 M$ défavorable en 2008). Aucun ajustement n’a été enregistré sur les stocks d’approvisionnements en 2010
(1 M$ défavorable en 2009 ; 3 M$ défavorable en 2008). Au 31 décembre 2010, la valeur des stocks évalués à la VRN est de 13 M$ pour les
produits finis, 1 M$ pour les matières premières et 2 M$ pour les stocks d’approvisionnements (15 M$, 1 M$ et 2 M$ en 2009 respectivement).
En 2010, des coûts de production de 3 187 M$ étaient inclus dans le coût des produits vendus (2 931 M$ en 2009 ; 3 348 M$ en 2008).
Note 7
Immobilisations corporelles
2010
Terrains
Bâtiments
Matériel et outillage
Matériel roulant
Pièces de rechange
Autres
Coût
Amortissement
cumulé
Montant net
92
–
92
2009
Coût
Amortissement
cumulé
Montant net
96
–
96
567
206
361
555
179
376
2 768
1 588
1 180
2 743
1 447
1 296
68
51
17
64
48
16
8
3
5
9
2
7
304
182
122
282
161
121
3 807
2 030
1 777
3 749
1 837
1 912
Les autres immobilisations corporelles incluent du matériel et de l’outillage en cours d’installation ayant une valeur comptable de 58 M$
(42 M$ en 2009), des dépôts pour l’achat de matériel et outillage s’élevant à 7 M$ (6 M$ en 2009) et des propriétés, du matériel et de
l’outillage temporairement inutilisés d’une valeur comptable nette de 54 M$ (64 M$ en 2009).
L’amortissement des immobilisations corporelles s’élève à 191 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (201 M$ en 2009 ;
200 M$ en 2008).
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
83
Note 8
Actifs incorporels, autres actifs et écarts d’acquisition
a) Les actifs incorporels et les autres actifs se détaillent de la façon suivante :
2010
Coût
Amortissement
cumulé
Montant net
157
47
110
2009
Coût
Amortissement
cumulé
Montant net
160
36
124
Actifs incorporels
Listes et relations avec des clients
Actifs incorporels à durée de vie limitée
60
20
40
49
8
41
217
67
150
209
44
165
2010
2009
156
148
Effets à recevoir
5
9
Autres placements
9
7
21
–
Placements en actions détenus à des fins de transaction
2
3
Frais de financement reportés
4
7
34
29
Note
Placements dans des compagnies satellites 1
Projet en développement 2
Avantage fiscal lié au crédit d’impôt à l’investissement
Avantages sociaux futurs
16 (b)
Juste valeur des instruments financiers dérivés
Autres
Moins : Partie à court terme incluse dans les comptes débiteurs
Total des autres actifs
103
97
14
19
13
12
361
331
11
14
350
317
1Les
placements dans des compagnies satellites incluent une participation de 35 % dans la société Boralex inc. pour une valeur nette comptable de 118 M$ et une juste valeur
marchande de 107 M$ (114 M$ et 125 M$ en 2009 respectivement). En 2010, la quote-part de la Compagnie des résultats de Boralex inclut un montant de 8 M$ relatif à un gain
réalisé par Boralex suite à l’acquisition du Fonds de revenu Boralex énergie. En 2009, la quote-part de la Compagnie des résultats de Boralex inclut un gain net sur dilution de 4 M$
et une perte de valeur nette de 1 M$.
2Le projet en développement est comptabilisé au coût et comprend principalement les frais de consultation, les dépôts sur immobilisations corporelles et les achats de matériel liés au
projet. La Compagnie capitalise les coûts d’un projet lorsqu’il est plus probable qu’improbable que le projet sera terminé. Si cette possibilité diminue par la suite, les coûts capitalisés liés
au projet sont passés en charge.
b) La variation des écarts d’acquisition se détaille comme suit :
2010
Produits d’emballage
Carton plat
Cartons-caisses
Valeur comptable des écarts d’acquisition
au début de l’exercice
22
268
Écarts de conversion et autres
(1)
Valeur comptable des écarts d’acquisition
à la fin de l’exercice
21
(1)
267
Produits spécialisés
16
–
Sous-total
Papiers tissu
Total
306
10
316
(2)
16
304
–
10
(2)
314
2009
Produits d’emballage
84
Carton plat
Cartons-caisses
Valeur comptable des écarts d’acquisition
au début de l’exercice
25
270
Écarts de conversion et autres
(3)
Valeur comptable des écarts d’acquisition
à la fin de l’exercice
22
(2)
268
Produits spécialisés
16
–
16
Sous-total
Papiers tissu
Total
311
10
321
(5)
306
–
10
(5)
316
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
c) L’amortissement des actifs incorporels et des autres actifs, incluant l’amortissement des frais de financement reportés, représente un
montant de 25 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (19 M$ en 2009, 14 M$ en 2008). L’amortissement des frais de financement
reportés est présenté dans les frais de financement.
Moyenne pondérée
de la période
d’amortissement
(en nombre d’années)
Période
d’amortissement
Actifs incorporels
Listes et relations avec des clients
Entre
2 et 30 ans
16
Actifs incorporels à durée de vie limitée
Entre
2 et 20 ans
8
Sur la durée de
remboursement
de la facilité
de crédit
correspondante
4
Entre
2 et 20 ans
6
Frais de financement reportés
Autres
Note 9
Dette à long terme
Note
2010
2015
(a)
394
159
–
(a)
–
100
Billets subordonnés de 9 M$ US (116 M$ US en 2009), portant intérêt
au taux de 7,25 %
2013
(b), (c)
9
122
Billets subordonnés de 9 M$ US (61 M$ US en 2009), portant intérêt
au taux de 6,75 %
2013
(c)
9
63
Billets subordonnés de 200 M$, portant intérêt au taux de 7,75 %
2016
(c)
198
197
Billets subordonnés de 500 M$ US, portant intérêt au taux de 7,75 %
2017
(c)
491
516
Billets subordonnés de 250 M$ US, portant intérêt au taux de 7,875 %
2020
(c)
245
257
Autres emprunts de filiales
(f)
14
33
Autres emprunts sans recours contre la Compagnie
(f)
Échéance
Crédit bancaire rotatif, portant intérêt à un taux moyen pondéré de 4,01 %
au 31 décembre 2010 de 345 M$ ; – $ US et 37 M€ (59 M$ ; 53 M$ US
et 30 M€ en 2009)
Crédit bancaire à terme, remboursé pendant l’année
Moins les frais de financement non amortis
Total de la dette à long terme
2009
55
42
1 415
1 489
20
20
1 395
1 469
2
6
Moins :
Partie à court terme des emprunts de filiales
Partie à court terme des emprunts sans recours contre la Compagnie
10
4
12
10
1 383
1 459
a) Le 30 décembre 2010, la Compagnie a remboursé son crédit bancaire à terme de 100 M$ et conséquemment, celui-ci a été annulé par
les prêteurs.
Le 10 février 2011, la Compagnie a obtenu un accord pour amender, et prolonger jusqu’au 10 février 2015, son crédit bancaire rotatif de
750 M$. Selon les termes de l’amendement, les clauses financières restrictives soit le ratio maximum de la dette sur la capitalisation de
65 % de même que le ratio minimal de couverture des intérêts de 2,25x demeurent inchangées. Toutefois, le taux d’intérêt applicable aux
emprunts en cours a été réduit de 2,750 % à 2,125 %.
Au 31 décembre 2010, des comptes débiteurs et des stocks pour un montant total d’environ 736 M$ (729 M$ en 2009) ainsi que des
immobilisations corporelles pour un montant total d’environ 250 M$ (197 M$ en 2009) étaient portés en garantie du crédit bancaire
rotatif de la Compagnie.
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
85
Note 9 Dette à long terme (suite)
b) En 2009, la Compagnie a procédé à l’achat de billets subordonnés portant intérêts à 7,25 % et ayant une valeur nominale de 26 M$ US
pour une contrepartie de 15 M$ US (18 M$). Ces billets n’ont pas été annulés. Le gain résultant de la différence entre la valeur nominale
et le montant payé a été enregistré aux résultats.
c) Le 19 novembre 2009, la Compagnie a émis des billets subordonnés de 7,75 % d’un capital global de 500 M$ US échéant en 2017 et des
billets subordonnés de 7,75 % d’un capital global de 200 M$ échéant en 2016. Les billets libellés en dollars américains ont été émis à un
prix correspondant à 98,534 % de leur capital, et les billets libellés en dollars canadiens, à un prix correspondant à 98,670 % de leur capital
résultant en un taux effectif de 8 %. Le 9 décembre 2009, la Compagnie a également émis des billets subordonnés de 7,875 % d’un capital
global de 250 M$ US échéant en 2020, à un prix correspondant à 98,293 % de leur capital représentant un taux d’intérêt effectif de 8,125 %.
La Compagnie a affecté le produit brut tiré du placement des billets au financement du rachat de ses billets subordonnés en circulation
échéant en 2013. La Compagnie a utilisé le solde pour payer les frais engagés dans le cadre du financement et de l’offre publique de
rachat et au remboursement de la tranche renouvelable de sa facilité de crédit.
En 2009, la Compagnie a racheté un total de 530 M$ US (559 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 189 M$ US (203 M$) de
billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013, pour une contrepartie de 732 M$ US (775 M$) incluant une prime de 13 M$ US (13 M$).
Des montants de 116 M$ US (122 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 61 M$ US (63 M$) de billets subordonnés de 6,75 %
échéant en 2013 étaient toujours en circulation au 31 décembre 2009.
En 2010, la Compagnie a racheté un total de 107 M$ US (111 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 52 M$ US (54 M$) de
billets subordonnés de 6,75 % échéant en 2013 pour une contrepartie de 162 M$ US (168 M$) incluant une prime de 3 M$ US (3 M$).
Des montants de 9 M$ US (9 M$) de billets subordonnés de 7,25 % et de 9 M$ US (9 M$) de billets subordonnées de 6,75 % échéant
en 2013 étaient toujours en circulation au 31 décembre 2010.
d) Au 31 décembre 2010, la dette à long terme incluait des montants libellés en devises de 763 M$ US et 64 M€ (974 M$ US et 55 M€
au 31 décembre 2009).
e) Le montant global estimatif du remboursement de la dette à long terme pour chacun des prochains exercices est de :
Exercices se terminant les 31 décembre
2011
12
2012
23
2013
27
2014
8
2015
404
Par la suite
941
f) En 2009, une filiale détenue à 73 % a procédé à la mise en place d’un financement à long terme pour ses activités et a remboursé le
prêt temporaire mis à sa disposition par la Compagnie en 2008. Au cours du deuxième trimestre de 2009, la Compagnie a donné une
garantie limitée pour ce financement à long terme d’un montant maximal de 10 M$. Cette garantie a été annulée au cours du quatrième
trimestre de 2010.
Note 10
Autres passifs
Note
2010
2009
Avantages sociaux futurs
16 (b)
125
121
Juste valeur des passifs financiers dérivés
18.3
Autres
Moins : Partie à court terme incluse dans les comptes créditeurs et charges à payer
Total des autres passifs
86
95
60
28
34
248
215
14
8
234
207
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
Note 11
Capital-actions
a) Gestion du risque lié au capital
Le capital se définit comme les dettes à long terme, les emprunts et avances bancaires moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie,
et les capitaux propres des actionnaires qui incluent le capital-actions.
2010
2009
(10)
(19)
64
83
1 395
1 469
1 449
1 533
Capitaux propres des actionnaires
1 257
1 304
Capitaux propres totaux
2 706
2 837
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Emprunts et avances bancaires
Dette à long terme, incluant la portion à court terme
Les objectifs de la Compagnie en matière de gestion du capital sont les suivants :
●●
●●
●●
●●
Préserver la capacité de la Compagnie à poursuivre son exploitation afin d’offrir un rendement aux actionnaires ;
Conserver une structure du capital optimale afin de réduire le coût du capital ;
Engager des dépenses en immobilisations adéquates dans l’infrastructure des unités d’affaires afin d’assurer l’aspect concurrentiel
des activités ; et
Racheter des actions ordinaires dans le cadre du programme de rachat annuel.
La Compagnie détermine le montant de capital proportionnellement aux risques. Elle gère la structure de son capital et apporte des
ajustements en fonction des conditions économiques et des caractéristiques de risque des actifs sous-jacents. Afin de conserver ou de
modifier la structure de son capital, la Compagnie peut ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires, rembourser du capital
aux actionnaires, émettre de nouvelles actions, acquérir ou vendre des actifs pour améliorer la flexibilité et la performance financière.
La Compagnie assure mensuellement et trimestriellement le suivi du capital en fonction de divers ratios financiers et indicateurs non financiers
du rendement. La Compagnie doit également respecter certaines restrictions imposées par diverses ententes bancaires. La Compagnie
a renégocié avec succès, en date du 10 février 2011, son entente de crédit et ses ratios financiers n’ont pas changé. Ces restrictions se
composent du ratio de la dette à long terme sur la capitalisation de 65 % et du ratio de couverture des intérêts de 2,25x. La Compagnie
doit également respecter un ratio de couverture des intérêts consolidés avant de contracter d’autres emprunts. Les ratios financiers ne
s’appliquent pas à certaines filiales sans restriction et coentreprises. La dette à long terme se compose des passifs figurant au bilan
consolidé, y compris les garanties et les privilèges relatifs à la dette à long terme d’une autre personne et l’évaluation à la valeur de marché
des contrats de couverture en matière d’obligations sur les sommes empruntées ou obtenues en dollars américains mais exclusion faite
des autres passifs à long terme, des comptes créditeurs, des obligations au titre de contrats de location-exploitation et autres obligations
à payer (1 481 M$ au 31 décembre 2010 ; 1 553 M$ en 2009). Le ratio de capitalisation est calculé en ajoutant les capitaux propres
des actionnaires inscrits au bilan consolidé à la dette à long terme. Le ratio de couverture des intérêts est calculé en divisant le BAIIA
par les intérêts débiteurs. Le BAIIA représente le bénéfice net des quatre derniers trimestres majoré des intérêts débiteurs, des impôts,
de l’amortissement, des charges liées aux options sur actions et des dividendes versés par une personne avec laquelle la Compagnie n’a
pas de relation de crédit (358 M$ au 31 décembre 2010 ; 443 M$ en 2009). Sont exclus du bénéfice net la quote-part des résultats des
placements dans des titres de capitaux propres et les gains ou les pertes découlant des éléments non récurrents. Les intérêts débiteurs
sont calculés en ajoutant aux intérêts et aux frais financiers déterminés selon les PCGR du Canada les intérêts capitalisés, exclusion faite
de l’amortissement des frais de financement reportés et des frais de financement ainsi que des gains et pertes non réalisés découlant
des ententes de couverture. Ils excluent également les gains et les pertes liés à la conversion de la dette à long terme libellée en devises.
Le ratio de couverture des intérêts consolidés pour contracter d’autres emprunts est calculé comme le définissent les conventions régissant
les billets subordonnés.
Au 31 décembre 2010, le ratio de la dette à long terme sur la capitalisation s’établissait à 54,1 % et le ratio de couverture des intérêts
était de 3,63x. La Compagnie respecte les exigences relatives aux ratios imposées par ses prêteurs. La Compagnie utilise les liquidités
disponibles, le cas échéant, pour réduire l’utilisation de son crédit bancaire rotatif.
La convention de crédit de la Compagnie comprend certaines restrictions habituelles pour ces types de prêts telles que des limites pour
encourir de nouvelles dettes et pour donner des garanties ou de vendre des actifs sans le consentement des prêteurs.
Les billets subordonnés non garantis sont sujets à certaines restrictions habituelles qui limitent la Compagnie, entre autres, à obtenir
des dettes additionnelles, payer des dividendes et autres paiements restreints tel que défini par les conventions régissant les billets
subordonnés de la Compagnie.
La Compagnie a mis sur pied un programme de rachat annuel afin de racheter ses actions ordinaires en circulation lorsque la direction
juge que le cours du marché est approprié. La Compagnie doit respecter certaines restrictions définies dans les conventions régissant les
billets subordonnés, lesquelles précisent le montant qui peut être utilisé pour racheter des actions ordinaires.
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
87
Note 11 Capital-actions (suite)
b) Autorisé et en circulation
Le capital-actions autorisé de la Compagnie consiste en un nombre illimité d’actions ordinaires sans valeur nominale et en un nombre
illimité d’actions de catégories A et B pouvant être émises en séries sans valeur nominale. Au cours des deux derniers exercices, les actions
ordinaires ont fluctué de la façon suivante :
2010
Note
Solde au début de l’exercice
Nombre
d’actions
97 208 533
$
$
499
98 548 851
506
Actions émises lorsque les options d’achat d’actions
sont levées
(d)
36 069
–
Rachat d’actions ordinaires
(c)
(638 181)
(3)
Solde à la fin de l’exercice
96 606 421
2009
Nombre
d’actions
496
–
(1 340 318)
97 208 533
–
(7)
499
c) Rachat d’actions
En 2010, dans le cours normal des activités, la Compagnie a renouvelé son programme de rachat d’actions pour un maximum de
4 848 540 actions ordinaires avec la Bourse de Toronto, ce qui représentait approximativement 5 % des actions ordinaires émises et
en circulation. L’autorisation de rachat est valable pour la période du 15 mars 2010 au 14 mars 2011. En 2010, la Compagnie a racheté
638 181 actions ordinaires dans le cadre de ce programme pour une contrepartie totale d’environ 4 M$ (4 M$ en 2009 et 4 M$ en 2008).
d) Options d’achat d’actions
En vertu d’un régime d’options d’achat d’actions établi le 15 décembre 1998 à l’intention des membres de la direction et des employés
cadres de la Compagnie, 6 264 006 actions ordinaires sont réservées pour émission. Chaque option expirera à une date variant entre 3 et
10 ans suivant la date d’attribution de l’option. Le prix de levée d’une option ne peut être moindre que la valeur de marché de l’action à la
date d’attribution, établie comme étant la valeur moyenne du cours de l’action à la fermeture de la Bourse de Toronto durant les cinq jours
de transaction précédant la date d’attribution. Les conditions de levée des options attribuées avant le 31 décembre 2003 sont de 25 % du
nombre d’actions sous option dans les 12 mois de la date d’attribution et jusqu’à 25 % additionnels chaque 12 mois suivant les premier,
deuxième et troisième anniversaires de la date d’attribution. Les conditions de levée des options attribuées à partir de 2004 sont de 25 %
du nombre d’actions sous option à partir de 12 mois suivant le premier anniversaire de la date d’attribution et jusqu’à 25 % additionnels
chaque 12 mois suivant les deuxième, troisième et quatrième anniversaires de la date d’attribution. Un montant de 1 M$ a été passé
en charges à titre de coût de la rémunération à base d’actions (2 M$ en 2009 ; 1 M$ en 2008). À la suite d’une révision effectuée par le
conseil d’administration et en consultation avec la Bourse de Toronto, le prix de levée de certaines options attribuées en 2009 a été modifié.
Les changements dans le nombre d’options d’achat d’actions en circulation aux 31 décembre sont les suivants :
Nombre
d’options
Au début de l’exercice
2009
2008
Nombre
d’options
Prix moyen
pondéré de levée
$
Nombre
d’options
Prix moyen
pondéré de levée
$
4 603 595
7,46
2 903 506
10,61
2 459 056
11,28
Attribuées
738 682
6,43
2 168 095
3,77
539 384
7,81
Levées
(36 069)
7,03
–
–
–
–
Annulées
(19 030)
2,28
(188 398)
12,12
–
–
(279 608)
8,22
–
–
À la fin de l’exercice
5 287 178
7,33
4 603 595
7,46
2 903 506
10,61
Options pouvant être levées à la fin de l’exercice
2 686 828
9,54
1 907 130
11,03
31 496
8,29
Expirées
88
2010
Prix moyen
pondéré de levée
$
(94 934)
12,00
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
Les options suivantes étaient en circulation au 31 décembre 2010 :
Options en circulation
Options pouvant être levées
Nombre
d’options
Prix moyen
pondéré de levée
$
Nombre
d’options
Prix moyen
pondéré de levée
$
2001
263 550
6,82
263 550
6,82
2011
2002
160 515
13,24
160 515
13,24
2012
2003
180 532
13,04
180 532
13,04
2013
2004
288 891
13,01
288 891
13,01
2014
2005
280 999
12,73
280 999
12,73
2015
2006
336 315
11,49
336 315
11,49
2016
2007
362 579
11,83
271 918
11,83
2017
2008
532 393
7,81
266 191
7,81
2018
2009
527 947
2,28
131 990
2,28
2019
2009
1 478 465
3,92
369 617
3,92
2019
2009
136 310
8,14
136 310
8,14
2012
2010
738 682
6,43
–
–
2020
Attribuées en
5 287 178
Expiration
2 686 828
Les hypothèses suivantes ont été utilisées afin de déterminer la juste valeur, au moment de l’attribution, des options émises aux employés :
2010
2009
2008
Taux d’intérêt sans risque
2,8 %
2,2 %
4,1 %
Dividende annuel prévu
2,40 %
4,31 %
2,14 %
Durée de vie prévue
7 ans
7 ans
6 ans
Volatilité prévue
44 %
41 %
24 %
2,49$ 1,05 $ 1,73 $
Moyenne pondérée de la juste valeur des options émises
e) Régime d’achat d’actions
La Compagnie offre à ses employés canadiens un régime d’achat d’actions ordinaires. Les employés peuvent contribuer, sur une base
volontaire, pour un maximum de 5 % de leur salaire et, si certains critères sont satisfaits, la Compagnie contribuera pour 25 % de la
cotisation de l’employé à ce régime.
Les actions sont achetées sur le marché à une date prédéterminée chaque mois. La contribution de la Compagnie à ce régime représente
un montant de 1 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (1 M$ en 2009 et 1 M$ en 2008).
f) Régime d’unités d’actions différées
La Compagnie a un régime d’unités d’actions différées (UAD) à l’intention de ses administrateurs externes leur permettant de toucher la
totalité ou une partie de leur rémunération sous forme d’unités d’actions différées. Une UAD est une unité nominale d’une valeur équivalente
à celle de l’action ordinaire de la Compagnie. Lorsqu’ils cessent d’être membres du conseil d’administration, les participants ont le droit de
recevoir le versement de leurs UAD cumulées sous forme d’espèces basées sur le prix moyen de l’action des cinq derniers jours précédant
la date de démission du participant, négocié sur le marché ouvert.
La charge liée aux UAD et le passif correspondant sont comptabilisés à la date de l’attribution. Le passif est rajusté périodiquement pour
tenir compte de toute augmentation de la valeur marchande de l’action ordinaire. Au 31 décembre 2010, la Compagnie avait un total de
186 480 UAD (167 840 en 2009) en circulation représentant un passif à long terme de 1 M$ (2 M$ en 2009).
g) Bénéfice par action
Le bénéfice net (perte nette) de base et dilué par action ordinaire se détaille de la façon suivante :
Bénéfice net (perte nette) disponible pour les actionnaires
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires
Effet de dilution des options d’achat d’actions
2010
2009
2008
17
60
(54)
96,8
97,7
98,8
1,5
1,2
–
Moyenne pondérée ajustée du nombre d’actions ordinaires
98,3
98,9
98,8
Bénéfice net (perte nette) de base par action ordinaire
0,18
0,61
(0,55)
Bénéfice net (perte nette) dilué par action ordinaire
0,18
0,60
(0,55)
En calculant le bénéfice net dilué par action de 2010, 2009 et 2008, 2 278 534, 2 571 810 et 2 903 506 options d’achat, respectivement,
ont été exclues en raison de leur effet antidilutif.
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
89
Note 12
Pertes (gains) sur cession et autres
a) Les autres gains et pertes se détaillent de la façon suivante :
Note
2010
2009
Règlement légal
(b)
7
–
–
Régime complémentaire de retraite
(c)
4
–
–
Gain à la cession d’immobilisations corporelles et autres actifs
(d)
(3)
(2)
–
Régime de retraite — terminaison partielle
(e)
–
3
–
Perte sur contribution à une coentreprise
(f)
–
–
5
8
1
5
2008
b) En 2010, la Compagnie a enregistré une provision de 7 M$ à la suite d’un recours collectif à l’une de ses usines du Groupe Carton Plat.
Cette situation est en cours de négociation et devrait être réglée en 2011.
c) En 2010, la Compagnie a mis sur pied un régime de retraite complémentaire au bénéfice des actionnaires fondateurs Bernard, Laurent
et Alain Lemaire. Le déficit actuariel du régime est évalué à 18 M$ au 31 décembre 2010 et une charge de 4 M$ a été comptabilisée
durant l’exercice.
d) En 2010, la Compagnie a enregistré un gain de 3 M$ sur la vente du bâtiment et du terrain de son usine de cartonnage ondulé de Québec
fermée en 2009. En 2009, la Compagnie a enregistré un gain de 2 M$ sur disposition d’actifs d’une usine européenne du Groupe des
Produits Spécialisés fermée en 2006.
e) En 2009, la Compagnie a enregistré une charge de 3 M$ pour un règlement d’une terminaison partielle d’un de ses régimes de retraite.
f) En 2008, la Compagnie a enregistré une perte de 5 M$ sur la transaction de l’investissement de la coentreprise Reno de Medici S.p.A. (« RdM »).
Note 13
Perte de valeur et autres frais de restructuration
2010
En 2010, la Compagnie a révisé l’état de certains équipements du Groupe Tissu et de son moulin du Groupe Carton Plat de Toronto qui
n’étaient pas en service et a conclu que leur réouverture était peu probable et des pertes de valeur de 6 M$ et 9 M$ ont respectivement
été enregistrées sur ces unités. Une perte de valeur de 1 M$ représentant la part de la Compagnie d’une perte de valeur enregistrée par sa
coentreprise européenne à la suite de la fermeture d’une de ses usines a également été enregistrée dans le Groupe Carton Plat. Des charges
de restructuration de 1 M$ ont également été enregistrées au moulin de carton plat à LaRochette, France.
La Compagnie a également décidé de moderniser son matériel de fabrication de la pâte à son moulin d’East Angus du Groupe Produits
Spécialisés. Le nouvel équipement sera mis en service en 2011. En conséquence, la Compagnie a revu ses estimations de la durée de vie
utile des vieux équipements de fabrication de la pâte et a enregistré une perte de valeur de 5 M$.
À la suite de la faible rentabilité de son usine de carton ondulé de Leominster aux États-Unis et de son moulin de papier doublure blanc
d’Avot-Vallée, France (voir note 22), le Groupe Cartons-caisses a enregistré des pertes de valeur de 6 M$ et 21 M$, respectivement sur ces
actifs. Ce Groupe a également enregistré des pertes de valeur supplémentaires totalisant 1 M$ sur certains actifs de ses activités de conversion.
2009
La Compagnie a inscrit une charge de 1 M$ pour conclure la location du bâtiment qui abritait les opérations de son unité de transformation
de Dopaco située à Bakersfield, fermée en 2008. La Compagnie a également inscrit des charges supplémentaires de 5 M$ en 2009, à la suite
de la fermeture de l’usine de carton plat de Toronto, en 2008.
En 2009, la Compagnie a annoncé la fermeture de son usine de transformation de cartonnage ondulé située dans la ville de Québec.
La Compagnie a inscrit une perte de valeur de 3 M$ sur les immobilisations corporelles et les inventaires ainsi qu’une charge pour frais
d’indemnités de départ de 4 M$ en 2009.
La Compagnie a revu la situation de l’usine de pâte Fjordcell fermée temporairement en 2006. Étant donné les facteurs de risque entourant
une telle réouverture, la Compagnie a conclu que celle-ci était improbable et a donc enregistré une perte de valeur sur les actifs de 37 M$.
La Compagnie a également inscrit des charges totalisant 2 M$ et 3 M$ respectivement relativement à une perte de valeur et à des frais de
restructuration dans les secteurs du carton plat et de la transformation du Groupe Cartons-caisses. Finalement, la Compagnie a inscrit une
perte de valeur de 3 M$ sur certains équipements appartenant au secteur des Produits spécialisés et au secteur du Groupe Tissu. Des plans
de restructuration et des mises hors service d’actifs ont mené à ces charges.
90
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
2008
En 2008, la Compagnie a cessé les opérations de son unité de transformation de Dopaco située à Bakersfield, Californie. La Compagnie a
comptabilisé une charge de 3 M$. La Compagnie a annoncé l’intégration de ses activités nord-américaines de carton plat avec celles du Groupe
Cartons-caisses. Résultant de cette réorganisation, la Compagnie a comptabilisé une provision de 6 M$. Suite à la fermeture, pour une période
indéterminée, de son usine de fabrication de carton plat de Toronto, la Compagnie a comptabilisé une provision de 6 M$. La Compagnie a
également enregistré des frais de restructuration de 3 M$ dans son secteur du Groupe Tissu, du Groupe des Produits Spécialisés ainsi que
dans son usine de Carton Plat de LaRochette en France. La Compagnie a également inscrit une perte de valeur de 2 M$ sur les immobilisations
corporelles d’un centre de récupération de papiers du Groupe des Produits Spécialisés qui a cessé ses activités.
La Compagnie a inscrit une charge de 5 M$ relativement au règlement des obligations de régimes de retraite et autres coûts de fermeture
de son usine de fabrication de cartons-caisses de Red Rock, fermée en 2006. La Compagnie a également inscrit une perte de valeur de
4 M$ sur la valeur restante des immobilisations corporelles de cette usine. Ce groupe a également inscrit une perte de valeur de 1 M$ sur les
immobilisations corporelles d’une unité de transformation et des frais de restructuration de 1 M$ en 2008.
En 2008, notre coentreprise RdM a annoncé la fermeture définitive d’une machine à son usine de carton plat de Blendecques, en France.
La décision a entraîné des coûts de fermeture et de restructuration pour un montant de 3 M$ et une perte de valeur de 1 M$. Ce montant
représente la part de nos résultats de RdM.
À la suite du test de dépréciation annuelle des écarts d’acquisition, la Compagnie a inscrit une perte de valeur de 8 M$ en 2008 sur l’écart
d’acquisition alloué aux usines de fabrication de Carton plat.
a) Les pertes de valeur des immobilisations corporelles ainsi que les frais de fermeture et de restructuration sont détaillés comme suit :
2010
2009
2008
Perte de valeur
Frais de
fermeture et de
restructuration
Perte de valeur
Frais de
fermeture et de
restructuration
–
5
–
6
6
Perte de valeur
Frais de
fermeture et de
restructuration
Carton plat — Toronto
9
–
Carton plat — Corporatif
–
–
2
–
–
Carton plat — Fjordcell
–
–
37
–
–
–
Carton plat — Dopaco (Bakersfield)
–
–
–
1
–
3
Carton plat — Europe (LaRochette)
–
1
–
–
–
1
Carton plat — RdM (Blendecques)
–
–
–
–
1
3
Carton plat — RdM (Marzabotto)
1
–
–
–
–
–
Carton plat — Écart d’acquisition (fabrication)
–
–
–
–
8
–
Cartons-caisses — Avot-Vallée
21
–
–
–
–
–
Cartons-caisses — Leominster
6
–
–
–
–
–
Cartons-caisses — Red Rock et autres
–
–
–
–
5
6
Cartons-caisse — Transformation
1
–
4
6
–
–
Produits spécialisés — East Angus
5
–
–
–
–
–
Produits spécialisés — Autres
–
–
2
–
2
1
Tissu — Maryland
6
–
–
–
–
–
Tissu — Autres
–
–
1
–
–
1
49
1
46
12
16
27
b) Le tableau suivant présente la conciliation de toutes les provisions de coûts de fermeture et de restructuration. Il inclut les provisions
présentées dans les activités abandonnées :
2010
2009
2008
13
22
19
Indemnités de départ et obligations des régimes de retraite
1
11
26
Autres
–
1
1
Solde au début de l’exercice
Provisions additionnelles
Éléments non monétaires
Ajustement des obligations des régimes de retraite et autres
(1)
(5)
Paiements de frais de fermeture et de restructuration
(2)
(16)
(24)
Solde à la fin de l’exercice
11
13
22
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
–
91
Note 14
Impôts sur les bénéfices
a) La charge (le recouvrement) d’impôts sur les bénéfices se détaille comme suit :
Impôts exigibles
Impôts futurs
2010
2009
2008
28
30
20
(28)
(7)
(52)
–
23
(32)
b) La charge d’impôts basée sur le taux réel d’imposition diffère de la charge d’impôts basée sur le taux combiné d’imposition de base pour
les raisons suivantes :
2010
2009
2008
2
20
(35)
Écart du taux réglementaire d’imposition des établissements étrangers
5
4
(2)
Avantage fiscal non comptabilisé découlant des pertes courantes
–
1
10
Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices basée sur le taux combiné d’imposition
de base du Canada et des provinces
Ajustement de la charge d’impôts sur les bénéfices découlant des éléments suivants :
Avantage fiscal comptabilisé découlant de perte en capital
(4)
–
–
Portion non imposable découlant du gain (perte) de change sur la dette à long terme
1
(12)
38
Écarts permanents 1
1
16
(32)
Écarts permanents — autres
–
–
(4)
Diminution des impôts futurs à la suite des variations des taux d’imposition statutaires
–
(5)
–
(5)
(1)
(7)
(2)
3
3
–
23
(32)
Autres
Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices
1La
somme de 1 M$ pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2010 (16 M$ en 2009 ; (32) M$ en 2008) représente la portion non imposable du gain (perte) réalisé sur différentes
transactions conclues en 2009 relativement aux contrats à terme sur devises (voir note 18).
c) Les impôts futurs comprennent les éléments suivants :
2010
2009
181
165
Avantages sociaux futurs
28
29
Crédits d’impôt non utilisés et dépenses sur la recherche non déduites
37
31
(58)
(64)
Actif d’impôts futurs
Avantage fiscal découlant des pertes fiscales
Provision pour moins-value
Instruments financiers
37
3
Autres
15
17
240
181
254
251
Passif d’impôts futurs
Immobilisations corporelles
Gain de change sur dette à long terme
59
48
Avantages sociaux futurs
21
22
Autres actifs
59
31
Autres
Impôts futurs
92
17
32
410
384
(170)
(203)
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
d) La Compagnie a cumulé des pertes fiscales totalisant environ 583 M$ qui peuvent être portées en diminution des bénéfices imposables
des exercices à venir. L’avantage fiscal découlant du report de 425 M$ de ces pertes a été comptabilisé à titre d’actif d’impôts futurs.
Les pertes fiscales au 31 décembre 2010 se détaillent comme suit :
Pertes fiscales
non constatées
Pertes fiscales
constatées
Pertes fiscales
totales
Échéance
–
17
17
2014
–
42
42
2015
–
18
18
2026
–
32
32
2027
–
9
9
2028
Canada
États-Unis
Europe
–
9
9
2029
–
103
103
2030
2
3
5
2018
–
13
13
2019
–
5
5
2020
–
6
6
2021
–
4
4
2022
–
18
18
2023
156
146
302
Indéfiniment
158
425
583
2010
2009
2008
(48)
53
28
Note 15
Renseignements supplémentaires
a) La variation des éléments hors caisse du fonds de roulement se détaille de la façon suivante :
Comptes débiteurs
Impôts débiteurs
Stocks
Comptes créditeurs et charges à payer
Impôts créditeurs
(8)
(10)
(14)
(27)
21
10
63
(11)
(53)
3
(1)
(2)
(17)
52
(31)
b) Renseignements supplémentaires
2010
2009
2008
Intérêts payés
97
110
97
Impôts payés
20
30
22
2010
2009
2008
100
95
100
c) Frais de financement
Intérêts sur la dette à long terme, net de l’impact des swaps de taux d’intérêt
Revenus d’intérêts
(1)
(1)
(2)
Amortissement des frais financiers
5
4
4
Autres intérêts et frais bancaires
5
3
–
109
101
102
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
93
Note 16
Avantages sociaux futurs
a) La charge au titre des avantages sociaux futurs se détaille comme suit aux 31 décembre :
2010
Régimes
de retraite
Autres régimes
Coût des services rendus
11
Intérêts débiteurs
33
Coût des services passés
19
Rendement réel des actifs
(64)
Gains actuariels sur obligation au titre des prestations constituées
Compressions et règlements
2009
Régimes
de retraite
Autres régimes
3
9
2
6
35
6
–
1
–
–
(86)
58
4
84
–
13
–
2
4
–
Autres
(1)
–
(2)
(2)
Éléments du coût avant la prise en compte de son échéance à long terme
56
15
45
19
Écart entre le rendement réel et le rendement attendu de l’exercice
–
28
–
53
Écart entre les pertes et les gains actuariels de l’exercice et les pertes et les
gains actuariels de l’exercice sur obligation
(54)
(4)
(81)
Écart entre l’amortissement du coût des services passés et le coût des
services passés de l’exercice
(14)
–
1
–
1
(5)
5
4
(39)
(9)
(22)
(9)
Coût constaté au titre des régimes à prestations déterminées
17
6
23
10
Coût constaté au titre du volet à cotisations déterminées
21
–
20
–
Charge au titre des avantages sociaux futurs
38
6
43
10
Autres
Ajustements visant à tenir compte de l’échéance à long terme du coût au
titre des avantages sociaux
(13)
Le total des paiements en espèces au titre des avantages sociaux futurs pour 2010, qui est constitué des cotisations de la Compagnie à
ses régimes de retraite capitalisés, incluant le volet à cotisations déterminées, et des montants versés directement aux bénéficiaires au
titre de ses autres régimes non capitalisés, incluant les REER collectifs, s’est chiffré à 47 M$ (55 M$ en 2009). Le total des paiements
en espèces estimé au titre des avantages sociaux futurs pour 2011 est de 51 M$.
En 2010, la Compagnie a mis sur pied un régime de retraite complémentaire au bénéfice des actionnaires fondateurs (voir note 12 (c)).
94
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
b) La situation de capitalisation des régimes à prestations déterminées et des autres régimes d’avantages complémentaires de retraite et
d’avantages postérieurs à l’emploi s’établit comme suit aux 31 décembre :
2010
Régimes
de retraite
2009
Autres régimes
Régimes
de retraite
Autres régimes
564
105
493
92
Coût des services rendus
11
3
9
2
Intérêts débiteurs
33
6
35
6
4
–
4
–
Obligation au titre des prestations constituées
Solde au début de l’exercice
Cotisations des participants
Pertes actuarielles
58
4
84
13
Prestations versées
(49)
(7)
(57)
(6)
19
–
1
–
Coût des services passés
Autres
(2)
Solde à la fin de l’exercice
638
(1)
(5)
110
564
(2)
105
Actifs des régimes
Solde au début de l’exercice
531
–
476
–
Rendement réel des actifs
64
–
86
–
Cotisations de l’employeur
19
7
28
6
4
–
4
–
(49)
(7)
(57)
(6)
–
–
(4)
–
(1)
–
(2)
–
Cotisations des participants
Prestations versées
Acquisitions, cessions et fermetures d’entreprises
Autres
Solde à la fin de l’exercice
568
–
531
–
Juste valeur des actifs des régimes
568
–
531
–
Rapprochement de la situation de capitalisation
Obligation au titre des prestations constituées
638
110
564
105
Situation financière — déficit
(70)
(110)
(33)
(105)
Gains (pertes) actuariels nets non constatés
130
Obligation transitoire non amortie
2
107
(2)
–
(1)
–
(1)
Coût non amorti des services passés
27
2
13
3
Autres
(2)
–
(4)
(2)
Actif (passif) au titre des prestations constituées à la fin de l’exercice
85
(107)
83
(107)
Le montant net constaté aux bilans aux 31 décembre se détaille comme suit :
2010
Régimes
de retraite
Autres régimes
Avantages sociaux futurs, compris dans les
Autres actifs
103
–
Avantages sociaux futurs, compris dans les
Autres passifs
(18)
85
2009
Total
Régimes
de retraite
Autres régimes
Total
103
97
–
97
(107)
(125)
(14)
(107)
(121)
(107)
(22)
83
(107)
(24)
c) Les montants suivants ont trait aux régimes qui ne sont pas entièrement capitalisés aux 31 décembre :
2010
Régimes
de retraite
Juste valeur des actifs des régimes
Obligation au titre des prestations constituées
Situation financière — déficit
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
305
Autres régimes
–
2009
Régimes
de retraite
144
Autres régimes
–
(395)
(110)
(202)
(105)
(90)
(110)
(58)
(105)
95
Note 16 Avantages sociaux futurs (suite)
d) Les principales hypothèses actuarielles retenues pour évaluer les charges et les obligations au titre des prestations constituées aux
31 décembre sont les suivantes :
2010
Régimes
de retraite
2009
Autres régimes
Régimes
de retraite
Autres régimes
5,25 %
5,25 %
6,00 %
6,00 %
2,25 %
à 3,50 %
2,25 %
à 3,50 %
3,00 %
à 3,75 %
2,25 %
à 3,50 %
Taux d’actualisation
6,00 %
6,00 %
7,50 %
7,50 %
Taux de rendement prévu des actifs des régimes
7,00 %
–
7,00 %
–
3,00 %
à 3,75 %
2,25 %
à 3,50 %
2,50 %
à 3,75 %
2,25 %
à 3,90 %
Obligations au titre des prestations constituées aux 31 décembre
Taux d’actualisation
Taux de croissance de la rémunération
Coût des prestations pour les exercices terminés les 31 décembre
Taux de croissance de la rémunération
Taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé
aux 31 décembre
Taux tendanciel de croissance du coût des soins de santé
Niveau vers lequel baisse le taux tendanciel
Année durant laquelle le taux devrait se stabiliser
9,50 %
à 10,00 %
9,00 %
à 9,50 %
5,00 %
5,00 %
2020
2018
e) Les taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé ont une incidence importante sur les montants présentés pour les régimes
d’assurance-santé. Une augmentation et une diminution de 1 % des taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé se
répercuteraient ainsi pour 2010 :
Augmentation
de 1 %
Diminution
de 1 %
Coût des services rendus et intérêts débiteurs
–
–
Obligation au titre des prestations constituées de fin d’exercice
4
(3)
f) La répartition de l’actif des régimes de retraite et la politique d’investissement cible aux 31 décembre se détaillent comme suit :
2010
2009
2 %
4 %
Obligations
35 %
34 %
Actions
63 %
62 %
100 %
100 %
Répartition de l’actif des régimes de retraite
Marché monétaire ou autres
Total
Les actifs des régimes de retraite ne comprennent pas d’actions ou d’obligations de la Compagnie. De plus, des prestations annuelles de
rente d’une valeur approximative de 11 M$ sont garanties par des contrats d’assurance établis par la Compagnie.
2010
2009
Obligations
40 %
40 %
Actions
60 %
60 %
100 %
100 %
Politique d’investissement cible
Total
La répartition des cibles d’investissement est établie dans le but de maximiser le rendement en tenant compte d’un niveau de risque
acceptable afin de respecter les obligations des régimes sur une base à long terme.
Les objectifs d’investissement pour les actifs des différents régimes sont les suivants : optimiser le rendement en tenant compte d’un
niveau de risque acceptable, maintenir une diversification adéquate, contrôler le risque selon les différentes catégories d’actif et conserver
un objectif de rendement à long terme sur les investissements.
Une politique d’investissement est établie pour chaque gestionnaire de portefeuille. Cette politique contient les paramètres que le
gestionnaire doit suivre. Principalement, on y retrouve les critères de diversification, les actifs non admissibles, la qualité minimale des
investissements ainsi que les objectifs de rendement. À moins d’indication contraire, les gestionnaires ne peuvent utiliser aucun instrument
dérivé. Chacun des gestionnaires ne peut investir plus de 10 % de son actif dans un placement spécifique.
96
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
g) Estimation des paiements de prestations futures
Les paiements de prestations escomptés dans les exercices futurs pour les régimes de retraite à prestations déterminées et autres régimes,
en considérant les services futurs des participants, se détaillent comme suit :
Régimes
de retraite
Autres régimes
2011
39
7
2012
38
8
2013
37
8
2014
66
10
37
10
203
52
Exercices se terminant les 31 décembre
2015
2016 à 2020
Note 17
Engagements et éventualités
a) Les loyers minimaux futurs établis en vertu de contrats de location-exploitation et des autres engagements commerciaux (principalement
composés de matières premières, de gaz naturel, de vapeur et d’électricité) s’établissent comme suit :
Contrats de
locationexploitation
Autres
engagements
commerciaux
2011
38
61
2012
30
15
2013
23
3
2014
17
–
2015
15
–
Par la suite
32
–
Exercices se terminant les 31 décembre
b) Dans le cours normal des activités, la Compagnie fait l’objet de diverses poursuites et d’éventualités liées surtout à des différends
contractuels, à des réclamations au titre d’environnement et de la garantie de produits ainsi qu’à des problèmes de main-d’œuvre. Bien
qu’il soit impossible de prédire avec certitude l’issue des poursuites non réglées ou en suspens au 31 décembre 2010, la direction est d’avis
que leur règlement n’aura pas d’effets importants sur sa situation financière consolidée, ses résultats ou ses flux de trésorerie consolidés.
c) La Compagnie a collaboré avec les représentants du ministère de l’Environnement de l’Ontario (MEO) — Région du Nord, relativement à
toute responsabilité éventuelle que pourrait encourir la Compagnie concernant une situation environnementale identifiée sur le site de
son ancienne usine du Thunder Bay (« l’usine »). Le MEO a demandé que la Compagnie se penche sur un plan de gestion sur la qualité
du sédiment adjacent aux étangs aérés de l’usine. Une étude sur la qualité des sédiments et des options d’assainissement possibles est
en cours et, à ce stade, le total des coûts relatifs aux options d’assainissement possibles se situent à l’intérieur d’un large éventail et
pourrait être significatif. Au 31 décembre 2010, la direction estime que sa part de responsabilité n’est pas significative et a enregistré
une provision suffisante.
Un niveau élevé d’incertitude existe à ce stade afin d’estimer l’obligation de la Compagnie relativement à cette situation en raison du niveau
élevé d’incertitude entourant l’ampleur de l’impact sur l’environnement, les options d’assainissement qui seront favorisées et les coûts
d’assainissement liés ainsi que la position du MEO en ce qui concerne les frais devant être assumés par la Compagnie, le cas échéant.
AbitibiBowater inc., un ancien propriétaire de l’usine qui s’est enregistré sous la protection des tribunaux au Canada et aux États-Unis, est
également partie prenante quant à l’impact sur l’environnement. Le 23 septembre 2010, la Cour supérieure du Québec a émis une ordonnance
sanctionnant le Plan d’arrangement et de restructuration d’AbitibiBowater inc. entraînant ainsi l’extinction des passifs d’AbitibiBowater
inc. envers la Compagnie en relation avec le site.
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
97
Note 18
Instruments financiers
18.1 Classement des instruments financiers
Le classement des instruments financiers aux 31 décembre 2010 et 2009, ainsi que leur valeur comptable et leur juste valeur respective se
présentent comme suit :
2010
Valeur
comptable
2009
Juste valeur
Valeur
comptable
Juste valeur
10
10
19
19
4
4
5
5
Autres investissements
9
9
7
7
Placements en action détenus à des fins de transactions (ii)
2
2
3
3
561
561
524
524
5
5
9
9
21
21
–
–
70
70
33
33
64
64
83
83
564
564
491
491
5
5
7
7
1 415
1 436
1 489
1 483
Actifs d’istruments financiers dérivés
10
10
14
14
Passifs d’instruments financiers dérivés
25
25
27
27
Actifs financiers détenus à des fins de transaction
Trésorerie et équivalents de trésorerie (i)
Dérivés (note 18.4)
Actifs financiers disponibles à la vente
Prêts et créances
Comptes débiteurs (i)
Billets à recevoir (i)
Projet en développement (i)
Passifs financiers détenus à des fins de transaction
Dérivés (note 18.4)
Autres passifs financiers
Emprunts et avances bancaires (i)
Comptes créditeurs et charges à payer (i)
Règlement légal (i)
Dette à long terme (iii)
Dérivés désignés comme éléments de couverture
18.2 Détermination de la juste valeur des instruments financiers
La juste valeur d’un instrument financier correspond au montant de la contrepartie dont conviendraient des parties compétentes agissant en
toute liberté dans des conditions de pleine concurrence.
i) La juste valeur pour la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des comptes débiteurs, des billets à recevoir, des emprunts et avances
bancaires et des comptes créditeurs et charges à payer se rapproche de la valeur comptable en raison de leur échéance relativement courte.
ii) La juste valeur des autres investissements est basée sur des données observables sur le marché et représente principalement les
placements de la Compagnie dans Junex inc., qui est cotée à la Bourse canadienne.
iii) La juste valeur des dettes à long terme est établie sur des données observables de marché et sur le calcul des flux de trésorerie actualisés.
Les taux d’actualisation ont été établis en utilisant les taux de rendements des emprunts publics locaux ajustés d’une marge qui tient
compte des risques spécifiques à chacun des emprunts ainsi que des conditions du marché du crédit.
98
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
18.3 Hiérarchie des actifs et des passifs financiers évalués à la juste valeur
Le tableau suivant présente des renseignements sur les actifs et passifs financiers de la Compagnie évalués à la juste valeur sur une base
récurrente aux 31 décembre 2010 et 2009 et indique la hiérarchie de nos techniques d’évaluation pour déterminer des justes valeurs.
Trois niveaux d’évaluation peuvent être utilisés pour mesurer la juste valeur :
●●
●●
●●
Niveau 1 — Consiste en une évaluation sur des prix cotés sur un marché actif pour des actifs et passifs identiques.
Niveau 2 — Consiste en une évaluation sur des données observables autres que les prix cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou
passifs identiques, prix cotés sur des marchés inactifs pour des actifs et passifs identiques ou d’autres données observables ou qui peuvent
être corroborées par des données observables sur des marchés pour la quasi-totalité du terme des actifs ou des passifs.
Niveau 3 — Consiste en une évaluation sur des données qui ne sont généralement pas observables et reflètent les estimations de la
direction quant aux hypothèses que les participants au marché utiliseraient pour évaluer l’actif ou le passif.
31 décembre
2010
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
actifs identiques
(Niveau 1)
Données
significatives
observables
(Niveau 2)
Données
significatives
non observables
(Niveau 3)
Actifs financiers
Trésorerie et équivalents de trésorerie
10
10
–
–
Autres investissements
9
9
–
–
Placements en actions détenues à des fins de transactions
2
2
–
–
14
–
14
–
35
21
14
–
95
–
95
–
95
–
95
–
Instruments financiers dérivés
Total
Passifs financiers
Passifs financiers dérivés
Total
31 décembre
2010
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
actifs identiques
(Niveau 1)
Données
significatives
observables
(Niveau 2)
Données
significatives
non observables
(Niveau 3)
Actifs financiers
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Autres investissements
Placements en actions détenues à des fins de transactions
Instruments financiers dérivés
Total
19
19
–
–
7
7
–
–
3
3
–
–
19
–
19
–
48
29
19
–
60
–
60
–
60
–
60
–
Passifs financiers
Passifs financiers dérivés
Total
18.4 Gestion des risques financiers
Dans le cours normal de ses affaires, la Compagnie est exposée à divers risques financiers : le risque de marché (y compris le risque de change,
le risque de taux d’intérêt [juste valeur et flux de trésorerie] et le risque de prix), le risque de crédit et le risque de liquidité. Le programme de
gestion globale des risques de la Compagnie met l’accent sur le caractère imprévisible du marché des capitaux et vise à réduire au minimum
les effets négatifs sur son rendement financier. Cette dernière utilise des instruments financiers dérivés pour couvrir certains risques.
La gestion des risques est assurée par un service de trésorerie centralisé et par le comité de direction agissant conformément à des politiques
approuvées par le conseil d’administration. Ils repèrent, évaluent et couvrent les risques financiers en étroite collaboration avec les unités
d’affaires. Le conseil d’administration fournit les lignes directrices de la gestion globale des risques touchant des aspects précis, notamment le
risque de change, le risque de taux d’intérêt, le risque de crédit, l’utilisation d’instruments financiers dérivés et non dérivés et l’investissement
des liquidités excédentaires.
a) Risque de marché
I) Risque de change
La Compagnie exerce ses activités à l’échelle internationale et est ainsi exposée au risque de change par ses exportations de biens fabriqués
au Canada, aux États-Unis, en France et en Allemagne. Ces risques sont partiellement compensés par ses achats, le service de la dette et
des contrats à terme sur devises. Le risque de change découle d’opérations commerciales futures, de la constatation d’actifs et de passifs
et de participations dans des entités étrangères.
La direction a mis en œuvre une politique de gestion des risques de devises contre sa monnaie fonctionnelle. La politique de gestion des
risques est de couvrir de 25 % à 90 % des flux de trésorerie prévus dans chaque monnaie étrangère majeure pour les 12 prochains mois et
de 0 % à 75 % pour les 24 suivants.
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
99
Note 18 Instruments financiers (suite)
En 2010, environ 25 % des ventes provenant des activités canadiennes ont été faites aux États-Unis et 25 % des ventes provenant des
opérations européennes (excluant la Suède et l’Italie) ont été réalisées dans des pays ayant une monnaie autre que l’euro. Les opérations en
Suède sont également exposées au risque de change, principalement vis-à-vis de l’euro et de la livre sterling (GBP). Le chiffre d’affaires total
pour 2010 de nos activités en Suède touchés par l’euro ou la livre sterling a été d’environ 31 M$.
La Compagnie gère le risque de change en concluant différents contrats de change et en souscrivant à des options sur devises liées aux
ventes anticipées, aux achats, aux charges d’intérêts et au remboursement de la dette à long terme. La Compagnie peut désigner ces contrats
de change à titre de couvertures de flux de trésorerie futurs anticipés des ventes, des achats, des frais d’intérêts et du remboursement de la
dette à long terme libellée en devises étrangères. Les gains ou les pertes résultant de ces instruments financiers dérivés désignés comme
couvertures sont comptabilisés dans le Cumul des autres éléments du résultat étendu net des impôts y afférents et sont reclassés dans les
résultats à titre d’ajustement des ventes, du coût des ventes, des frais d’intérêts ou de la variation de change sur la dette à long terme dans
la même période où l’élément couvert respectif affecte les résultats.
Le tableau ci-dessous résume les engagements de la Compagnie à acheter et à vendre des devises aux 31 décembre 2010 et 2009 :
2010
Montant nominal
(en millions)
Juste valeur
(en millions)
Taux de change
Échéance
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,1928
février 2013
310,0 $ US
(51,3)
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,1945
mai 2013
50,0 $ US
(8,2)
Options sur devises vendues pour acheter
($US contre $CAN)
1,0113
février 2013
37,5 $ US
Repaiement de la dette à long terme
Remboursement de la dette à long terme désigné
comme destiné à la vente et reclassé aux résultats
dans la Perte (gain) de change sur la dette à long
terme pour la portion efficace :
(2,3)
Total
(61,8)
Gain (perte) sur instruments financiers dérivés
(61,8)
Ventes anticipées
Couverture des ventes prévues désignée comme
couverture des flux de trésorerie et reclassée aux
résultats dans les Ventes pour la portion efficace :
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
0,9946
janvier 2011
11,0 $ US
–
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,1307
0 à 12 mois
57,0 $ US
7,4
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,0727
février 2012
0,5 $ US
–
Contrats à terme sur devises (€ contre $US)
1,3802
0 à 12 mois
3,6 $ US
0,1
10,92
0 à 12 mois
3,4 GBP
0,2
Contrats à terme sur devises (€ contre SEK)
9,2933
0 à 12 mois
3,6 €
0,1
Contrats à terme sur devises (GBP contre €)
1,1592
0 à 12 mois
2,8 GBP
–
Options sur instruments (GBP contre €)
1,1261
0 à 12 mois
0,4 GBP
–
Contrats à terme sur devises (GBP contre SEK)
Total
7,8
Couverture des ventes prévues désignée destinées
à la vente et reclassée aux résultats dans les Ventes
pour la portion efficace :
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,0803
0 à 12 mois
7,5 $ US
Total
0,6
0,6
Achats anticipés
Couverture de la consommation prévue d’achat et
reclassée aux résultats dans le Coût des produits
vendus pour la portion efficace :
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,1333
0 à 12 mois
5,2 $ US
(0,7)
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,0457
13 à 23 mois
2,2 $ US
(0,1)
Total
100
(0,8)
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
2009
Montant nominal
(en millions)
Taux de change
Échéance
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,1764
février 2013
110,0 $US
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,1945
mai 2013
50,0 $US
Juste valeur
(en millions)
Repaiement de la dette à long terme 1
Couverture des prévisions de remboursement de la dette
à long terme désigné comme couverture des flux de
trésorerie et reclassé aux résultats dans la Perte (gain) de
change sur la dette à long terme pour la portion efficace :
Total
(12,0)
(6,2)
(18,2)
Remboursement de la dette à long terme désigné comme
destiné à la vente et reclassé aux résultats dans la
Perte (gain) de change sur la dette à long terme pour
la portion efficace :
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,2018
février 2013
200,0 $US
(26,4)
Options sur devises vendues pour acheter
($US contre $CAN)
1,0113
février 2013
37,5 $US
(3,0)
Total
(29,4)
Gain (perte) sur instruments financiers dérivés
(47,6)
Ventes anticipées
Couverture des ventes prévues désignée comme
couverture des flux de trésorerie et reclassée aux
résultats dans les Ventes pour la portion efficace :
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,0505
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
Contrats à terme sur devises (€ contre $US)
janvier 2010
165,0 $US
0,1
1,1925
0 à 12 mois
51,5 $US
7,1
1,1596
13 à 24 mois
40,0 $US
4,1
1,4457
0 à 12 mois
1,8 $US
–
Contrats à terme sur devises (GBP contre SEK)
11,3533
0 à 12 mois
2,2 GBP
–
Contrats à terme sur devises (€ contre SEK)
10,3926
0 à 12 mois
9,6 €
0,2
Contrats à terme sur devises (GBP contre €)
1,1124
0 à 12 mois
1,0 GBP
–
Options sur instruments (GBP contre €)
1,1000
0 à 12 mois
0,9 GBP
Total
–
11,5
Couverture des ventes prévues désignée destinées
à la vente et reclassée aux résultats dans les Ventes
pour la portion efficace :
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,2397
0 à 12 mois
30,0 US$
Total
5,5
5,5
Achats anticipés
Couverture de la consommation prévue d’achat désignée
comme couverture des flux de trésorerie et reclassée
aux résultats dans le Coût des produits vendus pour
la portion efficace :
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,2237
0 à 12 mois
3,6 US$
Contrats à terme sur devises ($US contre $CAN)
1,1640
13 à 24 mois
3,9 US$
Total
1
(0,6)
(0,4)
(1,0)
À la suite du rachat des billets subordonnés de premier rang non garantie, échéant en 2013, en novembre et décembre 2009 ainsi qu’au premier trimestre de 2010, décrit à la note 9, la
Compagnie a désigné et reclassé du Cumul des autres éléments du résultat étendu à Perte (gain) de change sur la dette à long terme une somme de 4 M$ en 2010 (33 M$ en 2009)
puisque l’élément couvert a cessé d’exister.
La juste valeur des contrats de change à terme et des options sur devises est déterminée en utilisant une technique généralement acceptée,
à savoir la valeur actualisée de la différence entre la valeur du contrat à l’échéance calculée en utilisant le taux de change au contrat et le taux
de change auquel l’institution financière renégocierait le contrat aux mêmes conditions en date du bilan. Les taux d’actualisation sont ajustés
pour le risque de crédit de la Compagnie ou de la tierce partie, le cas échéant. Lors de la détermination des ajustements du risque de crédit,
la Compagnie tient compte des accords de compensation, le cas échéant.
En 2010, si le dollar canadien s’était renforcé de 0,01 $ par rapport au dollar américain en moyenne pour l’année et avec toutes les autres
variables constantes, le bénéfice d’exploitation avant amortissement pour l’exercice aurait été d’environ 6 M$ inférieur, basé sur l’exposition
nette des ventes américaines moins les achats américains de la Compagnie provenant des unités d’exploitation canadiennes et le bénéfice
d’exploitation avant amortissement des unités américaines de la Compagnie, mais en excluant l’incidence de ce changement sur les éléments
libellés en fonds de roulement. Les charges d’intérêts auraient été d’environ 1 M$ inférieures résultant principalement des billets subordonnés
de la Compagnie libellés en devises américaines.
En 2010, si le dollar canadien s’était renforcé de 0,01 $ contre l’euro, avec toutes les autres variables constantes, le bénéfice d’exploitation avant
amortissement pour l’année n’aurait pas changé à la suite de la conversion en dollars canadiens des opérations européennes de la Compagnie.
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
101
Note 18 Instruments financiers (suite)
Risque de change sur la conversion des filiales étrangères autonomes
La Compagnie détient certains placements dans ses opérations à l’étranger dont les actifs nets sont exposés au risque de change. La Compagnie
peut désigner une partie de sa dette à long terme libellée en devises étrangères comme une couverture de l’investissement net dans les filiales
étrangères. Les gains ou les pertes résultant de la conversion en dollars canadiens de la dette à long terme libellée en devises étrangères et
désignée comme couverture d’investissements nets sont comptabilisés dans le Cumul des autres éléments du résultat étendu net des impôts
y afférents.
Le tableau ci-dessous montre l’effet sur les capitaux propres consolidés d’un changement de 10 % de la valeur du dollar canadien comparativement
au dollar américain et à l’euro au 31 décembre. Ce calcul inclut l’effet de la couverture de change de l’investissement net dans des entités
étrangères des États-Unis et n’assume aucune modification autre que la variation du taux de change.
Les expositions utilisées dans les calculs sont l’équité libellée en devises étrangères, le niveau de couverture au 31 décembre et les instruments
de couverture étant la dette à long terme libellée en dollars américains.
Capitaux propres des actionnaires consolidés : impact avant impôts d’une variation de change de 10 %
2010
(en millions de dollars canadiens)
2009
Avant couvertures
Couvertures
Impact net
Avant couvertures
Couvertures
Impact net
Variation de 10 % du taux de change CAN/US
65
53
12
62
56
6
Variation de 10 % du taux de change CAN/euro
14
–
14
20
—
20
II) Risque de prix
La Compagnie est exposée au risque de prix des marchandises du vieux carton ondulé, d’électricité et de gaz naturel. La Compagnie peut utiliser
des contrats sur marchandises pour gérer ses coûts de production. La Compagnie désigne ces dérivés comme couverture de flux de trésorerie
sur les achats de matières premières, de gaz naturel et d’électricité prévus. Les gains et les pertes résultant de ces instruments financiers
dérivés désignés comme couvertures sont imputés au Cumul des autres éléments du résultat étendu, déduction faite des impôts y afférents, et
sont reclassés dans les résultats à titre d’ajustement du coût des produits vendus au même moment où l’élément couvert modifie les résultats.
La juste valeur de ces contrats s’établit comme suit :
2010
Achats anticipés
Dérivés désignés pour fin de transaction et reclassés
dans le Coût des produits vendus
Vieux carton ondulé
Papiers de bureau triés
Dérivés désignés éléments de couverture de flux de trésorerie
et reclassés dans les Ventes pour la portion efficace
Électricité
Coût de l’huile Gulf
Gaz naturel :
Portefeuille canadien
Portefeuille américain
Quantité
Échéance
Juste valeur
137 000 t.c.
2011 à 2013
2,4
44 500 t.c.
2012
0,7
412 320 MWh
2011 à 2013
(1,1)
125 025 barils
2011 à 2012
1,7
8 118 400 GJ
2011 à 2015
(11,1)
8 253 350 mmBtu
2011 à 2015
(11,6)
Quantité
Échéance
87 000 t.c.
2010 à 2011
3 600 t.c.
2010
2009
Achats anticipés
Dérivés désignés pour fin de transaction et reclassés
dans le Coût des produits vendus
Vieux carton ondulé
Papiers de bureau triés
Dérivés désignés éléments de couverture de flux de trésorerie
et reclassés dans les Ventes pour la portion efficace
Électricité
Coût de l’huile Gulf
Gaz naturel :
Portefeuille canadien
Portefeuille américain
102
Juste valeur
(2,8)
–
332 880 MWh
2010 à 2012
(0,1)
143 100 barils
2010 à 2011
3,2
4 250 200 GJ
2010 à 2014
(2,4)
5 374 780 mmBtu
2010 à 2013
(6,1)
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
La juste valeur des instruments financiers dérivés autres que les options est établie selon une méthode d’actualisation des flux de trésorerie
futurs anticipés. Les flux de trésorerie futurs anticipés sont déterminés par référence aux prix ou taux à terme en vigueur à la date d’évaluation
de l’indice financier sous-jacent (taux de change ou d’intérêt ou prix d’une matière première) selon les termes contractuels de l’instrument.
Les flux de trésorerie futurs anticipés sont actualisés à un taux d’intérêt représentatif de l’échéance de chaque flux et du risque de crédit de
la partie au contrat pour qui il représente un passif (sujet à l’application des clauses pertinentes de support de crédit). La juste valeur des
instruments financiers dérivés représentant des options est établie en utilisant des méthodes similaires tenant compte de l’impact de la
volatilité potentielle de l’indice financier sous-jacent à l’option sur les flux de trésorerie futurs anticipés.
Le tableau ci-dessous montre l’effet des changements dans le prix du vieux carton ondulé, de l’électricité et du gaz naturel au 31 décembre.
Le calcul inclut l’effet de la couverture des prix de ces produits de base et suppose que pour chaque variation de prix toutes les autres
variables demeurent constantes.
Les expositions aux risques utilisés dans le calcul sont la consommation et le niveau de couverture des instruments financiers utilisés au
31 décembre. Les instruments de couverture utilisés étant des contrats dérivés sur marchandises. Les calculs excluent la consommation de RdM.
Consommation consolidée de marchandises : effet des variations de prix avant impôts
2010
(en millions de dollars canadiens 1)
2009
Avant couverture
Couverture
Impact net
Avant couverture
Couverture
Impact net
15 $US/t.c. de variation dans le prix
du papier recyclé
33
2
31
43
2
41
30 $US/t.c. de variation dans le prix
de la pâte commerciale
5
–
5
10
–
10
1 $US/mmBTU de variation dans le prix
du gaz naturel
9
6
3
14
11
3
1 $US/MWh de variation dans le prix
de l’électricité
2
–
2
3
1
2
1L’analyse
de sensibilité est calculée avec un taux de change de 1,00 $CAN/$US pour 2010 (1,25 $CAN/$US en 2009).
III) Risque de taux d’intérêt (flux de trésorerie et juste valeur)
La Compagnie ne possède pas d’actif important portant intérêt.
Le risque de taux d’intérêt auquel est exposée la Compagnie découle de ses emprunts à long terme. Les emprunts à taux d’intérêt variables
exposent la Compagnie au risque de variation des flux de trésorerie en raison de la fluctuation des taux d’intérêt, tandis que les emprunts à
taux fixes exposent la Compagnie au risque de variation de la juste valeur en raison de la fluctuation des taux d’intérêt.
La Compagnie analyse de façon continue son exposition au risque de taux d’intérêt. Des scénarios qui prennent en compte le refinancement, le
renouvellement des positions existantes, d’autres sources de financement et la couverture sont élaborés. D’après le résultat de ces scénarios,
la Compagnie calcule l’incidence sur le bénéfice d’une variation définie des taux d’intérêt. Pour chaque simulation, la même variation est
utilisée pour toutes les devises. Les scénarios sont appliqués seulement aux passifs qui représentent les principales positions portant intérêt.
Au 31 décembre 2010, environ 28 % (18 % en 2009) de la dette à long terme de la Compagnie porte intérêt à taux variable.
Sur la base de la dette à long terme au 31 décembre 2010, l’impact sur la charge d’intérêt d’un changement de 1 % du taux serait d’environ
4 M$ (impact sur le bénéfice net d’environ 2,9 M$).
De plus, la Compagnie a conclu un swap de taux d’intérêt qui n’est pas désigné à titre de couverture. Ce swap, venant à échéance en 2012,
a été conclu pour fixer un taux d’intérêt de 9,47 % sur un montant nominal de 2 M$ US. Au 31 décembre 2010, ce swap a été constaté à titre
de passif à la juste valeur de 0,3 M$ (0,4 M$ en 2009).
IV) Les pertes (gains) sur instruments financiers dérivés sont les suivantes :
2010
Perte (gain) non réalisée sur instruments financiers dérivés
Perte (gain) réalisée sur instruments financiers dérivés
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
2009
2008
6
(26)
27
(7)
8
1
(1)
(18)
28
103
Note 18 Instruments financiers (suite)
b) Risque de crédit
Le risque de crédit découle de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des instruments financiers dérivés et des dépôts auprès de banques
et d’institutions financières. La Compagnie réduit ce risque en faisant affaire avec des institutions solvables.
La Compagnie est exposée au risque de crédit relatif aux créances à recevoir de ses clients. Afin de réduire ce risque, la politique de crédit de
la Compagnie comprend l’analyse de la position financière de ses clients et un examen régulier de leurs limites de crédit. De plus, la Compagnie
croit qu’il n’y a pas de concentration du risque de crédit grâce à la diversité géographique de ses clients et aux procédures mises en place par
la direction pour gérer le risque commercial. Les instruments financiers dérivés comportent un élément de risque de crédit dans l’éventualité
du non-respect des obligations de la contrepartie.
Les comptes débiteurs sont initialement comptabilisés à la juste valeur et sont ensuite évalués au coût amorti en utilisant la méthode de
l’intérêt effectif, déduction faite d’une provision pour mauvaises créances. Une provision pour créances douteuses est établie lorsqu’il y a une
indication objective que la Compagnie ne sera pas en mesure de recouvrer tous les montants d’après les modalités initiales. Des difficultés
financières importantes du débiteur, la possibilité croissante de faillite ou de restructuration financière et un défaut de paiement des intérêts ou
du principal constituent des facteurs indiquant que les comptes clients ont subi une dépréciation. Le solde de chaque compte client est évalué
séparément pour déterminer s’il y a eu dépréciation. Le montant de la provision pour créances douteuses représente l’écart entre la valeur
comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux de trésorerie estimatifs. La valeur comptable de l’actif est réduite par l’intermédiaire d’un
compte de provision, et le montant de la perte est constaté dans l’état consolidé des résultats au poste « Frais de vente et d’administration ».
Lorsqu’un compte client est irrécouvrable, il est transféré au poste « Provision pour créances douteuses ». Le recouvrement de montants qui
avaient été radiés est porté au crédit du poste « Frais de vente et d’administration » de l’état consolidé des résultats.
Au 31 décembre 2010, environ 24 % des comptes débiteurs ne rencontraient pas les termes de paiement alors qu’environ 76 % étaient en règle.
c) Risque de liquidité
Le risque de liquidité représente le risque que la Compagnie éprouve des difficultés à honorer ses engagements lorsqu’ils viennent à échéance.
Les tableaux qui suivent présentent les échéances contractuelles des passifs financiers aux 31 décembre 2010 et 2009 :
2010
Valeur
comptable $
Flux de trésorerie
contractuels $
Moins de un an $
Entre un an
et deux ans $
Entre deux
et cinq ans $
Plus de cinq ans
$
Passifs financiers non dérivés :
Emprunts et avances bancaires
64
64
64
–
–
–
Comptes créditeurs et charges à payer
558
558
558
–
–
–
Crédit bancaire rotatif
394
459
16
16
427
–
Billets subordonnés
952
1 492
75
75
239
1 103
Autres emprunts de filiales
14
14
2
3
6
3
Autres emprunts sans recours contre
la Compagnie
55
55
10
20
21
4
5
5
3
2
–
–
95
95
12
5
78
–
2 137
2 742
740
121
771
1 110
Règlement légal
Passifs d’instruments financiers dérivés
Au 31 décembre 2010, la Compagnie disposait de facilités de crédit non utilisées de 364 M$, après déduction des lettres de crédit de 17 M$.
2009
Valeur
comptable $
Flux de trésorerie
contractuels $
Moins de un an $
Entre un an
et deux ans $
Entre deux
et cinq ans $
Plus de cinq ans
$
Passifs financiers non dérivés :
Emprunts et avances bancaires
83
83
83
–
–
–
Comptes créditeurs et charges à payer
491
491
491
–
–
–
Crédit bancaire rotatif
159
169
5
164
–
–
Facilité de crédit à terme
100
109
3
3
103
–
1 155
1 862
91
91
435
1 245
Autres emprunts de filiales
33
33
6
6
17
4
Autres emprunts sans recours contre
la Compagnie
42
42
4
8
20
10
7
7
3
3
1
–
Billets subordonnés
Règlement légal
Passifs d’instruments financiers dérivés
60
60
5
4
51
–
2 130
2 856
691
279
627
1 259
Au 31 décembre 2009, la Compagnie disposait de facilités de crédit non utilisées de 543 M$, après déduction des lettres de crédit de 27 M$.
104
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
d) Autre risque
En 2010, la Compagnie a conlu une entente avec Industria E Innovazione (Industria) envertu de laquelle Cascades détient l’option d’acheter
9,07 % des actions de RdM (100 % des actions détenues par Industria) pour 0,43 € par action entre le 1er mars 2011 et le 31 décembre 2012.
Industria a aussi l’option d’exiger de Cascades qu’elle achète les actions d’Industria pour 0,41 € par action entre le 1er janvier 2013 et le
31 mars 2014. La Compagnie évalue ces options en utilisant le modèle binomial et a enregistré un passif financier de 6 M$ au 31 décembre 2010.
Note 19
Cumul des autres éléments du résultat étendu (perte)
a)
Écarts de conversion cumulés des filiales étrangères autonomes, déduction faite
des activités de couverture et des impôts y afférents de (58) M$ ((54) M$ en 2009)
Gains (pertes) non réalisés sur contrats de change à terme désignés comme éléments
de couverture de flux de trésorerie, déduction faite des impôts y afférents de (1) M$
((1) M$ en 2009)
Pertes non réalisées sur contrats de swap de taux d’intérêt désignés comme éléments
de couverture de flux de trésorerie, déduction faite des impôts y afférents de 1 M$
(1 M$ en 2009)
Gains (pertes) non réalisés sur instruments dérivés de marchandises désignés comme
éléments de couverture de flux de trésorerie, déduction faite des impôts y afférents
de 5 M$ ((3) M$ en 2009)
2010
2009
2008
59
88
141
4
4
(57)
(3)
(2)
(2)
(14)
1
3
46
91
85
2010
2009
2008
88
141
(49)
(53)
(128)
176
28
87
17
(4)
(12)
59
88
141
2010
2009
2008
33
33
30
3
4
5
8
6
7
b) La variation des écarts de conversion cumulés des filiales étrangères autonomes est la suivante :
Solde au début de l’exercice
Effet des variations des cours de change durant l’exercice :
Sur l’investissement net dans les filiales étrangères autonomes
Sur certaines dettes à long terme libellées en devises étrangères désignées comme
éléments de couverture de l’investissement net dans les filiales étrangères autonomes
Impôts futurs liés à la dette à long terme
Solde à la fin de l’exercice
(3)
Note 20
Opérations entre apparentés
La Compagnie a conclu les opérations suivantes avec des apparentés :
Coentreprises 1
Ventes
Revenus de services
Achats
Compagnies satellites
Ventes
Achats
Achats de services
1Représente
100
90
74
57
60
48
2
3
3
la partie des opérations ou des soldes non éliminés à la suite de la consolidation proportionnelle des coentreprises.
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
105
Note 20 Opérations entre apparentés (suite)
Ces opérations ont lieu dans le cours normal des activités et sont mesurées à la valeur d’échange, laquelle est le montant de la contrepartie
établie et acceptée par les apparentés.
Aux 31 décembre 2010 et 2009, les bilans comprenaient les soldes suivants avec des apparentés :
Coentreprises 1
Comptes débiteurs
Comptes créditeurs
Compagnies satellites
Comptes débiteurs
Comptes créditeurs
1Représente
2010
2009
6
6
2
1
11
10
8
8
la partie des opérations ou des soldes non éliminés à la suite de la consolidation proportionnelle des coentreprises.
Rémunération des membres clés de la direction
La rémunération des administrateurs et autres membres clé de la direction est indiquée ci-dessous :
2010
Salaires et avantages sociaux à court terme
7
Avantages postérieurs à l’emploi
4
Paiements à base d’actions
2
13
Note 21
Participations dans des coentreprises
Les principales composantes provenant des participations dans des coentreprises incluses dans les états financiers consolidés, incluant la
transaction conclue le 1er mars 2008 relativement à un regroupement entre RdM et l’activité européenne de carton recyclé de Cascades S.A.,
sont les suivantes :
2010
2009
2008
Actif à court terme
134
124
148
Actif à long terme
Bilans consolidés
141
153
169
Passif à court terme
58
72
144
Dette à long terme, montant net
30
35
12
3
10
5
Actif total
275
277
317
Dette totale 1
111
100
85
339
322
308
Amortissement
15
15
12
Bénéfice d’exploitation
19
10
7
Frais de financement
3
4
4
Bénéfice (perte) net(te)
9
1
(9)
Activités d’exploitation
14
30
(3)
Activités d’investissement
(9)
32
2
Activités de financement
(11)
(57)
2
12
4
5
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice
Résultats consolidés
Ventes
Flux de trésorerie consolidés
Informations complémentaires
Dividendes reçus par la Compagnie de ses coentreprises
1Inclut
106
les emprunts et les avances bancaires, la partie à court terme de la dette à long terme et la dette à long terme.
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
Note 22 Événements subséquents
a) Le 18 février 2011, la Compagnie a vendu sa seule usine européenne de papier doublure blanc du secteur cartons-caisses située à
Avot-Vallée, France, pour une contrepartie totale de 11 M€ (15 M$). Une contrepartie de 5 M€ (7 M$) a été reçue en date de clôture de
la transaction alors que la balance sera reçue sur une période maximale de 3 ans. Aucun gain ni perte n’a résulté de cette disposition.
b) Le 11 mars 2011, la Compagnie a annoncé qu’elle a conclu une entente pour la vente de Dopaco inc., sa division de produits pour l’industrie
de la restauration rapide, pour une contrepartie en espèce de 400 M$ US. La transaction devrait se conclure avant la fin d’avril 2011.
Les informations financières de 2010 relative à cette division sont les suivantes :
2010
Bilan condensé
Actif à court terne
102
Actif à long terme
200
Passif à court terme
31
Résultats condensés
Ventes (nettes des ventes inter-sociétés)
434
Amortissement
25
Bénéfice d’exploitation
35
Cascades – notes afférentes aux états financiers consolidés
107
Information financière historique – 10 ans
Pour les exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars canadiens sauf les montants par action et les ratios) (non vérifié)
L’information financière et historique n’est pas ajustée afin de reclasser l’impact des activités abandonnées.
Faits saillants — Résultats consolidés
Ventes
Coût des produits vendus et charges
Bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) excluant les éléments spécifiques
Amortissement
Bénéfice d’exploitation
Frais de financement
Perte (gain) de change sur la dette à long terme
Éléments spécifiques
Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices
Quote-part des résultats des compagnies satellites
Part des résultats attribuables aux actionnaires sans contrôle
Bénéfice net (perte nette)
Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire
Faits saillants — Flux de trésorerie consolidés
Flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation
Marge brute d’autofinancement
par action ordinaire
Nouvelles immobilisations corporelles
Acquisitions d’entreprises
Dispositions d’entreprises
Variation nette de la dette à long terme
Dividendes sur les actions ordinaires
par action ordinaire
Rendement en dividendes
Faits saillants — Bilans consolidés (aux 31 décembre)
Actifs à court terme moins passifs à court terme
Immobilisations corporelles
Actif total
Dette à long terme totale
Part des actionnaires sans contrôle
Avoir des actionnaires
par action ordinaire
Faits saillants boursiers
Actions ordinaires émises et en circulation (en millions)
Volume de transactions (en millions)
Capitalisation boursière
Prix de fermeture
Haut
Bas
Ratios financiers clés
Bénéfice net (perte nette) / ventes
Ventes / actif total*
Actif total / les capitaux propres des actionnaires moyens*
Rendement sur les capitaux propres des actionnaires*
Rendement sur les actifs totaux (BEAA /actif moyen)*
BEAA / ventes
BEAA / intérêts
Actifs à court terme moins passifs à court terme / ventes*
Dette nette / BEAA*
Dette totale / dette totale + les capitaux propres des actionnaires
Cours / bénéfice net
Cours / valeur comptable
2010
2009
3 959
3 561
3 877
3 412
398
212
465
218
186
247
112
4
118
31
65
33
5
0
(15)
3
65
23
(17)
(1)
17
60
0,18$ 0,61$
228
246
2,54$
131
3
–
30
16
0,16$
2,4%
479
1 777
3 724
1 395
24
1 257
13,01$ 484
1 912
3 792
1 469
21
1 304
13,41$
96,6
57,7
647
6,70$ 9,80$ 5,71$ 97,2
79,8
869
8,94$
9,10$
1,70$
0,4%
1,1×
2,9×
1,3%
10,6%
10,1%
3,6×
12,1%
3,6×
53,7%
37,2%
0,5×
355
303
3,10$
173
69
–
59
16
0,16$
1,8%
1,5%
1,0
×
3,0
×
4,7%
11,9%
12,0%
3,9
×
12,5%
3,3
×
54,3%
14,7
×
0,7
×
* Ratios calculés excluant l’impact de l’acquisition de Norampac pour les exercices antérieurs à 2007.
108
Cascades – information financière historique – 10 ans
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
4 025
3 720
4 033
3 693
3 481
3 167
3 862
3 600
3 692
3 433
3 449
3 199
3 591
3 167
3 217
2 837
305
213
340
208
314
163
262
174
259
161
250
145
424
139
380
132
92
132
151
88
98
105
285
248
103
24
106
(59)
83
(10)
79
(18)
83
(72)
72
–
86
14
159
13
22
54
7
(89)
(29)
(8)
2
78
6
(27)
3
(54)
83
–
76
(8)
(3)
(8)
–
96
(144)
(40)
(7)
–
24
3
(2)
–
3
(97)
0,04 $ (1,19)$ 4
72
14
3
–
23
209
61
(22)
1
55
169
109
1,33 $
0,96 $ 126
150
1,52 $ 184
(5)
47
149
16
0,16 $ 4,6% 53
163
1,64 $ 169
10
37
91
16
0,16 $
1,9%
522
2 030
4 031
1 708
22
1 256
12,74 $ 581
1 886
3 769
1 574
25
1 199
12,09 $ 574
530
502
2 063
1 562
1 700
3 911
3 046
3 144
1 666
1 297
1 226
19 – –
1 157
897
1 059
11,62 $ 11,10 $ 13,02 $ 508
1 636
2 927
1 110
3
1 056
12,93 $ 386
1 604
2 959
1 095
2
1 065
13,02 $ 348
1 481
2 733
1 103
18
870
10,75 $
98,5
39,8
339
3,44 $ 8,90 $ 3,00 $ 99,1
63,2
837
8,44 $ 15,80 $ 7,46 $ 99,5
31,7
1 317
13,23 $ 14,78 $ 9,66 $ 81,7
25,9
1 012
12,38 $ 16,87 $ 11,15 $ 81,8
41,3
1 281
15,65 $ 18,25 $ 10,30 $ 81,0
31,7
843
10,41 $
10,44 $
6,41 $
3,4%
1,2×
3,3×
13,3%
14,2%
11,8%
4,4×
10,8%
3,1×
58,0%
7,8×
1,0×
−1,3%
1,0×
3,3×
−4,4%
7,8%
7,6%
3,0×
13,0%
5,9×
59,1%
s/o
0,3×
2,4%
1,1×
3,2×
8,1%
8,9%
8,4%
3,2×
14,4%
4,7×
57,5%
8,8×
0,7×
0,1%
1,2×
3,2×
0,3%
10,6%
9,0%
3,8×
13,3%
3,8×
59,6%
33,1×
1,1×
Cascades – information financière historique – 10 ans
100
100
1,23 $ 121
52
–
91
13
0,16 $ 1,6% 80,8
23,6
812
10,05 $ 13,95 $ 7,35 $ −2,5%
1,3×
3,1×
−9,9%
8,4%
6,8%
3,2×
13,7%
5,0×
59,9%
s/o
0,9×
157
164
2,01 $
130
120
14
107
13
0,16 $
1,2%
140
166
2,03 $ 122
31
–
127
13
0,16 $ 1,3% 81,4
24,6
1 090
13,40 $ 14,80 $ 11,21 $ 0,6%
1,2×
3,0×
2,2%
8,5%
7,0%
3,3×
13,6%
4,8×
54,6%
47,9×
1,0×
0,66 $ 2,07 $ (0,55)$ 191
174
2,15 $
110
572
94
178
13
0,16 $
1,2 %
0,28 $ (7)
155
49
(3)
–
1,6%
1,2×
2,8×
5,2%
8,5%
7,2%
3,0×
14,7%
4,5×
52,2%
18,8×
1,0×
325
313
3,84 $
129
131
4
(26)
10
0,12 $
0,8%
4,7%
1,2×
3,1×
17,5%
14,9%
11,8%
5,9×
10,7%
2,7×
52,9%
7,6×
1,2×
314
249
3,08 $
122
148
–
(29)
9
0,12 $
1,2%
109
Bernard Lemaire
Kingsey Falls (Québec) Canada
Administrateur depuis 1964
Non indépendant
Laurent Lemaire
Warwick (Québec) Canada
Administrateur depuis 1964
Non indépendant
Alain Lemaire
Kingsey Falls (Québec) Canada
Administrateur depuis 1967
Non indépendant
Le conseil d’administration et la
direction de Cascades estiment qu’une
régie d’entreprise de qualité contribue
à l’exploitation efficace de l’entreprise
et au maintien de la confiance de ses
investisseurs. Pour s’assurer de garder
le cap, Cascades revoit régulièrement
ses pratiques en la matière, et ce,
tant pour se conformer à la législation
applicable que pour améliorer l’efficacité
de la Compagnie.
conseil
d’administration
C’est le conseil d’administration qui veille, entre autres choses, à la bonne
gouvernance d’une entreprise. Par conséquent, sa composition doit être déterminée
avec soin. Cascades peut compter sur des administrateurs chevronnés et reconnaît
l’importance des administrateurs indépendants. En effet, parmi les treize membres
actuels de son conseil, sept sont indépendants. Ces derniers se rencontrent au moins
une fois par année sans la présence des administrateurs non indépendants ni des
membres de la haute direction. De plus, afin que les nouveaux arrivants au conseil
se familiarisent avec les activités, enjeux et défis de l’entreprise, Cascades leur
offre un programme d’orientation et de formation.
110
Cascades – conseil d’administration
Martin P. Pelletier
Laurent Verreault
Sillery (Québec) Canada
Verdun (Québec) Canada
Administrateur depuis 1982
Non indépendant
Administrateur depuis 2001
Indépendant
Paul R. Bannerman
robert chevrier
Montréal (Québec) Canada
Montréal (Québec) Canada
Administrateur depuis 1982
Non indépendant
Administrateur depuis 2003
Indépendant
louis garneau
david mcausland
Saint-Augustin-de-Desmaures
(Québec) Canada
Beaconsfield (Québec) Canada
Administrateur depuis 1996
Indépendant
Administrateur depuis 2003
Indépendant
sylvie lemaire
james b. c. doak
Otterburn Park (Québec) Canada
Toronto (Ontario) Canada
Administrateur depuis 1999
Non indépendante
Administrateur depuis 2005
Indépendant
andré desaulniers 1
georges kobrynsky
Andorre (Europe) Outremont (Québec) Canada
Administrateur depuis 1982
Indépendant
Administrateur depuis 2010
Indépendant
1Ne
sollicitera pas de nouveau mandat lors de la tenue de la prochaine assemblée
annuelle des actionnaires de la Compagnie.
Cascades – conseil d’administration
111
historique
La fougue et l’esprit visionnaire de Bernard, de Laurent et d’Alain Lemaire
ainsi que celle de leurs employés ont permis la transformation d’une
petite entreprise familiale de recyclage en une multinationale de l’emballage
et des papiers tissu. Les moments marquants de cette odyssée sont
relatés dans cet historique.
Les pionniers du recyclage
Une décennie de croissance ininterrompue
1957
1983-84
La famille Lemaire fonde son entreprise de récupération de rebuts
ménagers et industriels : la Drummond Pulp & Fibre.
Entrée à la Bourse de Montréal. Première incursion aux États-Unis avec
l’achat d’une deuxième usine de papiers tissu. Au Québec, Cascades
se lance dans la fabrication de papier kraft et acquiert sa première
usine de carton plat.
1964
Naissance de Cascades inc. à la suite de l’achat d’un moulin désaffecté
de la Dominion Paper Cie à Kingsey Falls (Québec). Cascades y produit
des cartons-caisses.
Les prémices d’une grande aventure
1971-77
Développement du complexe papetier à Kingsey Falls avec la
construction de cinq usines œuvrant dans cinq différents marchés :
produits de pâte moulée, cartons multicouches, papiers tissu, produits
de plastique et emballage papetier.
1976
Première expérience à l’extérieur de Kingsey Falls avec l’implantation
d’une deuxième usine dans le secteur des cartons-caisses à
Cabano (Québec).
1985-89
Début et croissance des activités européennes de carton plat
conduisant à la création de Cascades S.A. Cette filiale devient une
entreprise publique dont les actions se négocient aux Bourses de Paris
et de Montréal et dans laquelle Cascades détient une participation.
Cap sur la diversification
1992
Deux acquisitions majeures dans le secteur des papiers fins et des
cartons plats : Cascades détient désormais des participations dans
deux autres sociétés publiques cotées en Bourse au Canada, soit
Rolland inc. et Paperboard International inc.
1995
Grâce à des prises de contrôle inversées, Cascades ajoute deux
filiales publiques additionnelles à son portefeuille de participation :
dans les papiers tissu, Les Papiers Perkins ltée, et dans l’énergie
renouvelable, Boralex inc.
1997
Fusion des activités de cartons-caisses de Cascades avec celles de
Domtar. Chacun des deux actionnaires possède 50 % des actions de
cette nouvelle coentreprise : Norampac. Cascades fait ses premiers
pas dans le carton plat pour la restauration rapide avec l’acquisition
de 20 % de Dopaco inc. Au cours des années suivantes, Cascades a
augmenté sa participation à 50 %.
112
Cascades – RA10
Renseignements généraux
L’assemblée générale annuelle des actionnaires aura lieu
le jeudi 12 mai 2011 à 11 h, à l’hôtel Le Loft, situé au 334,
de la terrasse Saint-Denis, à Montréal (Québec).
La notice annuelle 2010 de Cascades inc. sera disponible
à compter du 30 mars 2011 et il suffira d’en faire la demande
au siège social de la Compagnie.
2001-2003
The English version of this annual report is available upon request
at the head office of the Company:
Corporate Secretary
Cascades Inc.
404 Marie-Victorin Boulevard
Kingsey Falls, Québec J0A 1B0
Canada
Croissance importante dans les papiers tissu avec l’acquisition des
usines américaines de Plainwell et d’American Tissue.
It is also available on our Web site at: www.cascades.com
Relever de nouveaux défis
2000
Acquisition de la totalité des actions détenues par les actionnaires
minoritaires de Rolland inc., Cascades Paperboard International inc. et
Les Papiers Perkins ltée en échange d’actions ordinaires de Cascades.
2004
Acquisition du solde de 50 % des actions de Dopaco.
2006
À la suite de la vente des actifs de distribution de papiers fins et de
la fermeture de l’usine de papiers couchés, le Groupe Papiers Fins
disparaît. Cascades procède à l’acquisition du solde de 50 % des
actions de Norampac et devient l’unique actionnaire d’un des chefs
de file canadiens des cartons-caisses.
2008
Fusion des activités européennes de carton plat recyclé couché avec
Reno De Medici S.p.A., une entreprise publique cotée à la Bourse de
Milan, en échange d’une participation en actions de 31 %.
Agent de transfert et registraire
Services aux investisseurs Computershare inc.
Siège social
Cascades inc.
404, boulevard Marie-Victorin
Kingsey Falls (Québec) Canada J0A 1B0
Téléphone : 1 819 363-5100
Télécopieur : 1 819 363-5155
Relations avec les investisseurs
Pour obtenir de plus amples renseignements,
veuillez communiquer avec :
Didier Filion
Directeur, relations avec les investisseurs
Cascades inc.
772, rue Sherbrooke Ouest
Montréal (Québec) Canada H3A 1G1
Téléphone : 1 514 282-2697
Télécopieur : 1 514 282-2624
www.cascades.com/investisseurs
[email protected]
Cascades – RA10
113
couverture
FSC
par
Cascades
texte
fabriqué
au Québec
120M
Production Service des communications de Cascades inc. | Design www.ardoise.com | Prépresse et impression Quadriscan
100 %
200M
énergie
renouvelabe
Rolland
Enviro100
fibres
recyclées
100 %
Ce document est imprimé sur du papier contenant 100 % de fibres recyclées, soit le Rolland Enviro100 Print, certifié FSC, 200M couverture et 120M texte.
Ce papier est aussi certifié ÉcoLogo, fabriqué au Québec par Cascades, désencré par un procédé sans chlore, en plus d’être fait à partir d’une énergie
renouvelable, le biogaz.
certifié
DÉCLARATIONS
PROSPECTIVES
ET INFORMATION
SUR LES MESURES
NON CONFORMES
AUX PCGR
Le rapport financier annuel et l’analyse annuelle de la direction des
résultats d’exploitation et de la situation financière de Cascades inc.
— ci-après appelée « Cascades » ou « la Compagnie » — doivent être lus
en parallèle avec les états financiers consolidés de la Compagnie et les
notes afférentes s’y rapportant pour les exercices annuels terminés les
31 décembre 2010 et 2009. Les renseignements contenus comprennent
les faits importants en date du 14 mars 2011, date à laquelle le conseil
d’administration de la Compagnie a approuvé l’analyse. Pour de plus
amples renseignements, les lecteurs sont priés de consulter la Notice
annuelle de la Compagnie, publiée séparément. Des renseignements
supplémentaires sur la Compagnie peuvent être consultés dans le site
Internet SEDAR à www.sedar.com.
Ladite analyse a pour but de fournir aux lecteurs l’information que
la direction estime essentielle à l’interprétation des résultats actuels
de Cascades et à l’évaluation des perspectives de la Compagnie. Par
conséquent, certaines des déclarations contenues dans cette analyse
des résultats d’exploitation et de la situation financière, y compris celles
qui ont trait aux résultats et au rendement pour les périodes futures,
constituent, au sens des lois sur les valeurs mobilières, des énoncés
prospectifs fondés sur les prévisions actuelles. L’exactitude de ces
déclarations dépend d’un certain nombre de risques, d’incertitudes
et d’hypothèses pouvant entraîner un écart notable entre les résultats
réels et ceux prévus, ce qui inclut — sans pour autant s’y limiter — la
conjoncture économique en général, les baisses de la demande pour
les produits de la Compagnie, le coût et la disponibilité des matières
premières, les fluctuations de la valeur relative de certaines devises,
les variations des prix de vente ainsi que tout changement défavorable
dans la conjoncture générale du marché et de l’industrie. L’analyse par
la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière inclut
également des indicateurs et des indices de prix, de même que des
analyses de sensibilité et de variance. Ces renseignements reposent
sur les meilleures estimations dont dispose la Compagnie.
L’information financière présentée ci-après, ainsi que les montants
figurant dans les tableaux, est exprimée en dollars canadiens, sauf
indication contraire, et a été préparée conformément aux principes
comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada. Sauf indication
contraire, et à moins que le contexte ne l’exige, les termes « nous »,
« notre » et « nos » font référence à Cascades inc. de même qu’à toutes
ses filiales et coentreprises. L’information financière comprise dans cette
analyse renferme également certains renseignements qui ne sont pas
des mesures de rendement conformes aux PCGR canadiens (« mesures
non conformes aux PCGR »). Par exemple, la Compagnie utilise le
bénéfice d’exploitation avant amortissement ou le bénéfice d’exploitation
avant amortissement excluant les éléments spécifiques (« BEAA » ou
« BEAA excluant les éléments spécifiques »), car cette mesure permet
à la direction d’évaluer le rendement opérationnel et financier des
différents secteurs d’activité de la Compagnie. De plus, nous croyons
que le BEAA est une mesure couramment utilisée par les investisseurs
pour déterminer la performance opérationnelle d’une compagnie et sa
capacité de satisfaire aux obligations financières requises par le service
de sa dette. Le BEAA est un outil analytique comportant certaines limites,
et ne devrait pas être considéré isolément ou comme un substitut afin
d’analyser nos résultats financiers tels que reportés conformément aux
PCGR canadiens. Ces limitations sont décrites ci-dessous :
●● le BEAA exclut certains paiements d’impôt qui peuvent représenter
une baisse de nos liquidités disponibles ;
●● le BEAA ne comprend pas les investissements en capital ni nos
obligations contractuelles ;
●● le BEAA ne comprend pas les changements ou besoins requis par
les éléments du fonds de roulement ;
●● le BEAA ne comprend pas la dépense d’intérêts ni les besoins requis
pour le paiement de notre dette ;
●● même si l’amortissement est une dépense hors liquidités, les
actifs qui sont amortis devront être remplacés dans le futur, et le
BEAA ne comprend pas les besoins de liquidités requis pour ces
remplacements ;
●● les éléments spécifiques exclus du BEAA comprennent principalement
les dévaluations d’actifs, les frais de fermeture d’installations ou de
machines, les frais liés à la restructuration de dettes, les gains ou
pertes sur disposition d’unités d’exploitation, les gains ou pertes non
matérialisés sur instruments financiers pour lesquels la comptabilité
de couverture ne peut s’appliquer. Comme nous considérons ces
éléments moins pertinents pour analyser notre performance, il
est possible que ceux-ci se reproduisent et pourraient réduire les
liquidités disponibles.
Résultant de ces limitations, le BEAA ne doit aucunement servir à
remplacer le bénéfice net ou les flux de trésorerie provenant des activités
d’exploitation en vertu des PCGR canadiens. En outre, ces mesures
ne sont pas nécessairement une indication que les flux de trésorerie
seront suffisants pour subvenir à nos obligations financières. De plus,
notre définition du BEAA peut être différente de celle utilisée par
d’autres compagnies. Ces changements ou reformulations pourraient
être significatives. Les renseignements supplémentaires de la section
consacrée aux mesures non conformes aux PCGR fournissent un
rapprochement entre le BEAA et le bénéfice net ainsi que les flux de
trésorerie générés (ou utilisés) par les activités d’exploitation. Nous
croyons que ces mesures sont celles qui se rapprochent le plus des
mesures de performance et de liquidités selon les PCGR canadiens.
1 Message du président
8 Faits saillants
9 Résultats 2010 en bref
10 Cascades en
un coup d’œil
20 La conjoncture en 2010
26 Analyse par la direction
26 Revue financière — 2010
34 Revue des secteurs
d’activité
42 Analyse des autres
éléments
43 Situation de trésorerie
et ressources en capital
45 Commentaires sur les
résultats du quatrième
trimestre de 2010
47 Perspectives à court
terme
66 Rapport de la direction
aux actionnaires de
Cascades inc.
66 Rapport de l’auditeur
indépendant aux
actionnaires de
Cascades inc.
48 Principales estimations
comptables
50 Normes Internationales
d’Information Financière
(IFRS)
55 Contrôles et procédures
55 Facteurs de risques
63Information
supplémentaire sur les
mesures non conformes
aux PCGR
67 États financiers
consolidés et notes
afférentes
108 Information financière
historique — 10 ans
110 Conseil d’administration
112 Historique
M a rque page
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les plus utiles.
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