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Corrigés des exercices – Séquence 6 – SN02
nisation anatomique, les mêmes relations anatomiques avec les organes
voisins et la même origine embryologique (c’est-à-dire se formant à par-
tir des mêmes tissus embryonnaires). La présence d’organes homolo-
gues permet d’apparenter les espèces qui les possèdent
Le cytochrome c est présent chez les trois espèces citées dans ce docu-
ment ; elle assure le même rôle dans leurs cellules. On constate que
cette molécule a une séquence d’acides aminés très proche chez les
trois espèces considérées : ce sont donc bien des molécules homolo-
gues, elles ne se distinguent que par quelques acides aminés (entre 5
et 10). On peut donc apparenter les espèces qui les possèdent : elles
partagent une homologie moléculaire
5 acides aminés différent entre le cytochrome c de l’Homme et celui
du Mouton, 10 entre l’Homme et la carpe, et 6 entre le Mouton et la
Carpe. D’après ces données moléculaires, les deux espèces les plus
apparentées sont donc l’Homme et le Mouton alors que les moins
apparentées sont l’Homme et la Carpe.
Lire et comprendre l’organisation d’un arbre phylogénétique
Les deux espèces les plus apparentées sont l’homme et le chat qui
possèdent en commun 3 caractères dérivés.
L’ancêtre commun au chat et à la grenouille devait posséder le carac-
tère B à l’état dérivé puisqu’il l’a transmis à ses descendants. Il pos-
sédait les caractères C, D et A à l état primitif car il sont apparus plus
tard.
, , , et
L’opsine S, une molécule présente chez tous les Primates
L’importance des similitudes constatées permet de penser que toutes
ces molécules (donc les gènes qui les codent) ont une origine commune :
elles dérivent toutes d’une même molécule ancestrale. On qualifie ces
Exercice 2
Amniotes
Sardine Grenouille Merle Chat Homme
Tétrapodes Mammifères
B
D
A
C
DAC
Exercice 3
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