Centre de référence suprarégional, plus qu`un titre

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Le mensuel d’information du CHU de Québec | Volume 3, numéro 7
|
Septembre 2015
Éditorial
Des changements comme
autant d’occasions de
mieux faire
Dossier
Des centres reconnus
comme référence en font
plus pour le patient,
la recherche et l’enseigne-
ment
Chuchoter
sur tous les toits
Deux de nos médecins
de famille au top 20 des
pionniers en recherche
La Fondation
en action !
Une foule d’activités

recherche en santé
pages 2 et 3 pages 15 et 16page 4page 2
Lécho de la
recherche
Une nouvelle piste pour
lutter contre l’arthrite
page 7
a-Gabrielle et sa
maman Manon,
survivante du cancer du sein
Porteurs de lumière
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418 525-4385 fondation.chuq@chuq.qc.ca
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:
QUÉBEC VILLE EN ROSE 2015
En octobre, la ville silluminera de rose dans le cadre de Québec ville en rose, présenté par
Québecor. Les édices se pareront de rose du 1er au 18 octobre, alors que les gens d’aaires
de Québec se réuniront le 13 octobre pour un coquetel dinatoire festif, tout cela pour mani-
fester leur soutien envers les femmes traitées au Centre des maladies du sein. Les porteurs
de lumière feront preuve de conviction cette année à nouveau en amassant des dons auprès
de leur entourage. Les occasions de sengager sont nombreuses!
Pour en savoir plus: quebecvilleenrose.ca
Centre de référence suprarégional, plus qu’un titre
Notre institution est le point d’ancrage d’un
vaste nombre de spécialités et de surspécialités
médicales. Nos cliniques jouissent d’un
rayonnement qui s’étend au-delà de la région.
La direction souhaitait un meilleur arrimage
entre les soins et les missions d’enseignement
et de recherche notamment. Deux équipes
multidisciplinaires de l’Hôpital Saint-François
d’Assise obtenaient récemment la désignation
de Centre de référence suprarégional. Le
      
d’un spécialiste, mais d’une équipe de soins
rodée qui l’accompagne à chaque étape de son
traitement.
Les deux équipes de l’HSFA qui ont obtenu la désigna-
tion, sanctionnée par le Conseil d’administration, sont
le Centre de référence suprarégional des maladies vas-
culaires et le Centre de référence suprarégional en
chirurgie colorectale.
Centre de référence ? À première vue, cela semble
-
cielle qui ne change pas grand-chose à la vie des pa-
tients. Or, le premier critère pour son obtention, c’est de
faire preuve d’une trajectoire de soins exemplaire. Une
dizaine de critères s’y ajoutent liés à l’enseignement, à
l’évaluation des technologies et à la mise en place d’une
infrastructure de recherche.
Un travail d’optimisation
« La base était déjà là pour ces deux
équipes. Cette trajectoire de soins im-
peccable se trouve, en fait, chez une
bonne part de nos équipes. Cela veut
dire que tous les intervenants sont
disponibles et entrent en scène au
bon moment. Ces deux équipes ont
surtout fait du rodage. Ils ont, par
exemple, mieux organisé la communication et et initié une collaboration soute-
nue avec les médecins de famille en région pour les accompagner dans le suivi
de leur patient », explique le Dr Jean-Claude Forest, de la Direction générale
adjointe aux affaires médicales et universitaires.
« Pour ces deux équipes, comme pour d’autres, les paramètres étaient pré-

un argumentaire. Ainsi doit-on s’assurer que toutes les étapes sont à la fois
rencontrées et décrites pour être capables d’administrer les soins requis de la
meilleure manière et de permettre périodiquement une évaluation des actes
posés. Par exemple, l’équipe des maladies vasculaires avait déjà beaucoup de
travail accompli en ce sens, mais il leur manquait certains éléments de structu-
ration pour faire en sorte que les services diagnostiques, les soins spécialisés et
le suivi soient optimisés. Tous les maillons de la chaîne doivent être analysés et
évalués en fonction du patient », poursuit le directeur.
Dans un cas comme dans l’autre, ce sont toute une série d’étapes qui ont été
améliorées. Le travail était de haut niveau. Mais certains éléments n’étaient pas
optimaux. En mettant tout sur papier, il devenait plus facile de les optimiser.

      Alexandre Bouchard, chirurgien
colorectal et responsable du Centre référence en chirurgie colorectale. Bien sûr,
nous avons travaillé fort pour nous assurer de satisfaire tous les critères. Tous
ces efforts ont permis de mieux huiler la machine et les avantages sont princi-
palement pour les patients. Par exemple, un seul numéro qui permet aux pa-
tients de voir un membre de l’équipe facilement, en tout temps. Si un chirurgien
est en vacances, le patient est quand même vu par un autre membre de l’équipe
rapidement. Notre équipe est consolidée par du personnel paramédical aussi,

clientèle de chirurgie colorectale. Les patients ont aussi son numéro. Elle offre
un soutien constant dans cette épreuve qu’est un cancer du colon ou du rectum.
Les gens peuvent l’appeler pour discuter de toutes les facettes de la maladie et
         

Une partie de l’équipe de chirurgie colorectale. À l’avant, de gauche à droite : Karine Paquet, inrmière-pivot, Myriam Tremblay, inrmière-pivot et Christine Hains,
stomothérapeute. Derrière, dans le même ordre : les Drs Alexandre Bouchard, Sébastien Drolet, Roger C. Grégoire, Claude Thibault, Philippe Bouchard et Jean-Pierre Gagné.
La suite aux pages 2 et 3
Le Chuchoteur
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Volume 3, numéro 7
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Septembre 2015
2
Mme Camille Bédard à titre de coordonnatrice des
-
miers L’Hôtel-Dieu de Québec.
Madame Camille Bédard possède près de 5 ans d’expé-
rience au CHU de Québec-Université Laval. Elle a occupé
   
de chef d’unité par intérim et depuis avril 2014, elle
assume de façon intérimaire la fonction de coordonna-
trice des activités de soins et de services.

en poursuivant le mandat de coordonnatrice des activités de soins et de
services–surveillance des patients.
Mme Julie Tremblay à titre de chef du service des opé-
rations en alimentation à la Direction des services tech-
niques de L’Hôtel-Dieu de Québec.
Elle oeuvre depuis près de 4 ans au CSSS de Charlevoix.
Elle a agi à titre de chef de service d’alimentation, de
chargée de projet et de coordonnatrice des services de
réadaptation physique.
Elle est en fonction à ce poste depuis le 20 juillet 2015.
M. Claude Verret assumera la fonction d’adjoint à la
      

Québec.
Il possède près de 18 ans d’expérience au CHU de Qué-
bec-Université Laval, dont 13 ans à la Direction des res-
sources humaines, du développement des personnes et
de la transformation. Il a occupé les fonctions de coor-
-

consultations externes pédiatriques spécialisées et de conseiller en ges-
tion des ressources humaines au service-conseil.
M. Carl Parent à titre de conseiller en gestion des
ressources humaines–service-conseil

ressources humaines acquise dans des établissements
d’envergure et de missions différentes notamment de
1997 à 2009 au CHUQ dans le domaine des relations de
travail. Acteur clé de plusieurs dossiers névralgiques en
gestion des ressources humaines, il a exercé au cours
des dernières années des fonctions de direction à
l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.
Nous les félicitons, leur souhaitons une heureuse poursuite de leur car-
rière au CHU de Québec-Université Laval et nous les assurons de notre
entière collaboration.
Direction des ressources humaines,
du développement des personnes et de la transformation
Q           
J’espère qu’il a été bon pour vous et que vous avez eu la

Avec la rentrée, le rythme de travail plus intense reprend
-
nancière, avec la transformation de notre réseau et nos prio-

       
pour l’automne.
Pas besoin d’être une grande devineresse pour annoncer
que nous serons appelés à vivre de grands changements, qui
seront par ailleurs nombreux. Le transfert de certaines de nos
activités vers le CIUSSS de la Capitale-Nationale et les nou-
velles façons de collaborer avec nos collègues du réseau tou-


à l’atteinte de l’équilibre budgétaire, dont la révision de la pertinence des soins et actes mé-
dicaux et cliniques, nous demandent de penser et d’agir différemment. Optimiser nos pro-
cessus d’accès aux rendez-vous et réduire nos infections nosocomiales interpellent une
grande partie d’entre nous dans nos activités quotidiennes. La réorganisation de nos activi-
tés chirurgicales, pour une meilleure organisation et un meilleur accès aux services, le fera
tout autant. L’implantation graduelle de notre système de gestion, qui vise à mieux soutenir
vos efforts au quotidien et de suivre les résultats en temps réel, exigera à coup sûr plusieurs

plan clinique quant aux activités médicales demandera de poser un regard neuf sur nos fa-
çons de faire et de se projeter dans l’avenir. Et pour ne pas faire trop long, je n’énumère pas
ici toutes les améliorations et nouveaux outils mis à votre disposition, comme les nouvelles
pompes volumétriques, le parc d’impression, les mises à jour de systèmes, etc. qui solli-
citent de façon constante votre capacité d’adaptation.
Vous êtes peut-être perplexe ou même inquiet devant tant de changements ? C’est pos-
sible et tout à fait normal, mais il faut se recentrer vers leur sens profond.
Faire mieux, voilà ce qui à mon avis résume bien le sens profond de l’amélioration conti-
nue de la qualité et de la réelle valeur ajoutée de ces changements. Nos patients, nos conci-
toyens, s’attendent de nous, de notre réseau, à ce que nous soyons mieux organisés, à ce que
nos services, déjà reconnus comme étant de grande qualité, soient encore plus accessibles

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »
Cette citation attribuée à Albert Einstein illustre bien la nécessité de changer, d’évoluer, si
on veut s’améliorer. Ces changements sont souvent même des bouleversements qui nous
dérangent, certes, mais on peut aussi les considérer comme des occasions de faire mieux, ce
que l’on souhaite pour nos patients et pour nous, j’en suis certaine.
Le dossier de ce numéro du Chuchoteur nous donne d’ailleurs de beaux exemples à cet
égard. Les équipes de nos centres de référence suprarégionaux en maladies colorectales



Je vous invite donc à garder en tête le sens profond des changements que nous nous ap-
prêtons à vivre cet automne, malgré l’effervescence qu’ils causeront, et à continuer de
démontrer l’ouverture que je vous connais.

Votre présidente-directrice générale
Gertrude Bourdon
Des occasions de faire mieux
Éditorial Nominations
Camille Bédard
Julie Tremblay
Carl Parent
Claude Verret
Nous avons le plaisir de vous informer des nominations suivantes :
Dossier (suite)
L’équipe de radiologistes de l’HSFA joue un rôle de
premier plan dans l’évaluation et la prise en charge
de ces cancers. Leur disponibilité et leur expertise
permettent de compléter l’évaluation en moins de
10 jours.
        -
leurs au Canada en termes de rapidité d’intervention.
Il se passe 10 jours, pas plus, entre l’appel du médecin
ou du gastroentérologue qui fait un diagnostic de can-
cer du rectum et la rencontre avec le chirurgien co-
lorectal. Dix jours pendant lesquels le patient, peu
importe sa région, aura une TDM, une coloscopie
complète, une rectoscopie, un IRM pelvien et la ren-
contre avec son chirurgien spécialiste, avant d’être
orienté soit directement en chirurgie ou en radio-
oncologie comme étape préopératoire. Son cas sera
toujours discuté avec l’ensemble de l’équipe de
chirurgiens, des radiologistes et des radio-oncologues
pour consensus », souligne le Dr Bouchard.
Ce qu’ils traitent
Léquipe du Centre de référence suprarégional des
maladies vasculaires est composée de huit chirurgiens
vasculaires, soit le plus grand regroupement de chirurgiens
vasculaires au Canada, auxquels se greent des internistes et
des radiologistes spécialisés, des endocrinologues, des
anesthésistes, des pharmaciens, des inrmières spécialisées,
des nutritionnistes, des professionnels de la réadaptation et
du personnel paramédical. Le centre traite toutes les patholo-
gies vasculaires de toutes les parties vascularisées du corps
humain, à l’exception de celles du cerveau et du cœur, prises
en charge par d’autres équipes de la région.
Le centre ore notamment les services suivants :
la clinique de médecine vasculaire;
la clinique de chirurgie vasculaire;
le laboratoire d’évaluation vasculaire;
la clinique spécialisée du diabète;
les services chirurgicaux en maladies vasculaires.
Léquipe du Centre de réfé-
rence suprarégional en chirur-
gie colorectale compte six
chirurgiens, dont cinq spécialistes
du domaine. Les services d’un
grand nombre de professionnels
sont aussi requis pour honorer
la mission du centre. Des radiolo-
gistes, radio-oncologues, pharma-
ciens, nutritionnistes et bien
d’autres encore sont rattachés
à l’équipe. Le centre traite notam-
ment les cancers du rectum et
colorectal complexes, les maladies
inammatoires intestinales, la
maladie de Crohn, les stules
anales et l’incontinence.
Le Chuchoteur
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Volume 3, numéro 7
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Septembre 2015 3

Dossier (suite)
Trentième anniversaire du LOEX
Trente ans de technologies régénératrices
pour les patients
Le 13 juin dernier, les présents et anciens membres du
Centre de recherche en organogénèse expérimentale
de l’UniversitéLaval (LOEX) se sont réunis à l’occasion
du 30e anniversaire de la création du laboratoire. Les
célébrations ont débuté par une série de conférences
présidée par le directeur et fondateur du LOEX, le
Dr François A. Auger. Le Dr Serge Rivest, directeur du
Centre de recherche du CHU de Québec-Université
Laval, a présenté sa vision du LOEX.
M.John R. Porter, président du conseil d’administration de l’Uni-
versité Laval, est venu discuter de ce que le LOEX a apporté, au l
des 30 dernières années, an de faire avancer la réexion sur l’avenir
et le rôle de la recherche translationnelle au sein de la médecine
moderne. Que ce soit par le traitement de patients grâce à la méde-
cine régénératrice ou encore par la formation d’étudiants gradués et
postdoctorants, tous s’entendent pour dire que le LOEX a contribué
et contribuera encore longtemps à promouvoir la recherche fonda-
mentale et clinique appliquée.
Depuis son ouverture, un nombre impressionnant de projets ont
vu le jour grâce aux infrastructures hautement technologiques et
aux chercheurs passionnés du LOEX. Il regroupe maintenant des
thèmes de recherche variés tels que la reconstruction de la peau, de
la cornée, des vaisseaux sanguins, des valves cardiaques, des tissus
adipeux et urogénitaux, etc. De plus, des modèles de tissus patholo-
giques sont reconstruits dans le but d’étudier le psoriasis, la scléro-
dermie, la sclérose latérale amyotrophique, les lésions nerveuses, la
cicatrisation de la cornée et de la peau, la dystrophie de Fuchs, le
mélanome uvéal, pour ne nommer que ceux-là
Par ailleurs, les participants ont eu la chance d’entendre les témoi-
gnages de deux patients traités par la technologie du laboratoire.
M. Damien Bernard, traité grâce à une gree d’épithélium cornéen
autologue, et M.Luc Turcotte, un grand brulé greé avec des peaux
bilamellaires autologues. Ces deux patients sont des preuves tan-
gibles que cette composante de notre centre de recherche déve-
loppe une technologie unique qui fait avancer la médecine régéné-
ratrice, permettant d’orir des traitements de haute technologie
très ecaces, an d’améliorer la qualité de vie des patients.
Le Dr Richard Bazin, ophtalmologiste cornéologue du CUO/LOEX, et la Dre Lucie Germain, directrice
scientique du LOEX, ont aussi oert des présentations stimulantes démontrant le savoir-faire du
laboratoire.
Finalement, un tel établissement n’aurait pas pu sépanouir pendant autant d’années sans la participa-
tion de partenaires d’importance comme la Fondation des pompiers de Québec pour les grands brûlés,
représenté sur place par son trésorier, M.Michel Roy. De plus, les célébrations de ce trentième ont été
rendues possible grâce aux partenaires suivants: le Centre de recherche du CHU de Québec-Université
Laval, l’axe médecine régénératrice du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, repré-
senté par son directeur, le Dr Stéphane Bolduc, le Centre de recherche en organogénèse expérimentale
de l’Université Laval/LOEX, le Réseau canadien de médecine régénératrice et de thérapie cellulaire
(CellCan), General Electric, Carl Zeiss, Thermo Fisher, Corning, VWR et ECMTech.
Le Dr Alain Milot, respon-
sable du Centre de référence
suprarégional des maladies vas-
culaires y voit aussi d’impor-
tantes améliorations sur le plan
de la formation
« Toute la mise en place du
centre multidisciplinaire que
nous avions accompli sur une
période de 10 ans a été faite en
fonction d’une part de bien
répondre aux besoins de la
clientèle, répartie sur un vaste
territoire et pour permettre la
formation avancée de spécia-
listes qui deviennent nos colla-
borateurs. Nous l’avions déjà fait
en bonne partie, puisque tout ça
s’inscrivait dans un courant
nord-américain qui se dévelop-

Depuis 2013, nous avons apporté de petites améliora-
tions pour que ça marche encore mieux. »
Ces priorités qui coulent de source
Le patient est donc au premier plan. La logique de

et que le patient s’y sent vraiment pris en charge, il va
-
gnement et de soins.
« Quand la structure est bonne, le recrutement de
patients dans des protocoles de recherche est facilité
-
cace. Les soins sont exemplaires, les étudiants et rési-
dents sont exposés aux meilleures pratiques multidis-
ciplinaires et interprofessionnelles et la recherche
clinique peut plus aisément se vivre au quotidien.
Un patient qui venait d’être opéré en chirurgie d’un
jour m’a témoigné sa satisfaction. C’est extraordinaire
ici. J’ai eu ce problème de santé il y a une semaine,
mon médecin de famille a téléphoné au chirurgien de
garde qui m’a reçu le lendemain et il vient de me sa-
luer avant mon départ », relate le Dr Forest.
Il souligne par ailleurs que tout ça a un impact posi-
tif aussi sur l’enseignement.
« Quand on structure bien ces canaux de service,
cela a un impact positif sur l’enseignement. Les étu-
diants voient comment tout se déploie autour du pa-
    -
cace et plus facile à vivre, malgré l’inquiétude propre à
la maladie. Ce sont de petits détails, mais qui s’im-
prègnent dans la tête des résidents et des autres pro-
fessionnels en formation. »
Cette structure mieux rodée permet le développe-
ment de la recherche clinique. Au Centre des maladies
vasculaires, l’équipe mène de plus en plus de projets
en génie tissulaire. On y travaille sur la reconstitution
d’artères et l’analyse des prothèses vasculaires en vue
        
centre des maladies colorectales, une des principales
recherches en cours porte sur une procédure chirur-
gicale novatrice qui permet, à terme, à certains pa-
tients ayant subi une chirurgie dans les cas de cancer
colorectal d’éviter une stomie. L’équipe de Québec fait
partie de seulement quatre équipes au monde à offrir
cette procédure. Un volet recherche a été inclus pour
développer la technique encore davantage.
Première rangée à l’avant, de gauche à droite : les inrmières Maryse Allard, Paule Boisvert et Marie-Claude Poulin, Valérie Gauvin, résidente en chirurgie, la Dre Nathalie Gilbert, chirurgienne, et Nathalie
Michaud, inrmière.
Deuxième rangée dans l’ordre habituel : le Dr Alain Milot, interniste, les inrmières Isabelle Reeves, Danielle Raté et Danielle Vézina, les Drs Pascal Rhéaume, chirurgien, et Carl-Hugo Lachance, interniste, et
Marc Parent, pharmacien.
Les membres du comité organisateur des célébrations : Akram Ayoub, Amélie Morissette et Julie Bérubé en compagnie du fondateur du LOEX,
le Dr François A. Auger
Le Chuchoteur
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Volume 3, numéro 7
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Septembre 2015
4
Dans le top 20 des pionniers de la recherche
Chuchoter… sur tous les toits
Un congrès d’envergure
pour la santé des enfants
Deux de nos médecins de famille,
le Dr Michel Labrecque et la Dre
France Légaré, se classent au
top 20 des grands pionniers de la
recherche en médecine familiale
au Canada. Cet honneur décerné
par le Collège des médecins de
famille du Canada (CMFC)
reconnait leurs contributions
respectives à l’avancement des
soins de santé au Canada et à
l’international. Ils sont tous les
deux médecins à l’Unité de
médecine familiale de l’Hôpital
St-François d’Assise.
France Légaré
Les travaux de recherche de la
Dre Légaré amènent une nouvelle vision
de la relation patient-médecin en misant
sur le décloisonnement et le partage de
l’information. À l’opposé du rôle tradi-
tionnel de preneurs de décision, les
médecins deviennent des transmetteurs
d’informations et des courtiers de déci-
sion. Bien qu’étant une avenue promet-
teuse, la décision partagée a fait l’objet de
-
maine en ébullition. Elle a d’ailleurs été nommée chercheuse
de l’année par le CMFC en 2011.
Initialement formée comme architecte, Dre Légaré est au-
jourd’hui chercheuse clinicienne au Centre de recherche du
CHU de Québec-Université Laval et professeure titulaire à la
Faculté de médecine de l’Université Laval. Elle est titulaire de
la Chaire de recherche du Canada en implantation de la prise
de décision partagée dans les soins de première ligne. Dre Lé-
garé fut également impliquée dans la création d’une branche
québécoise de la Collaboration Cochrane, un organisme inter-
national de diffusion des plus récentes et des plus rigoureuses
        
Aujourd’hui, son apport pour la médecine est considérable,
elle est reconnue comme une femme inspirante qui a su im-
poser un modèle dans lequel prend racine la médecine de
demain.
Michel Labrecque
Le Dr Michel Labecque est reconnu pour
ses recherches sur la santé des hommes et
plus particulièrement sur la vasectomie.
Ses travaux ont inspiré de nombreuses
lignes directrices et mené à des décou-
vertes majeures. Ces dernières ont permis
d’améliorer les techniques chirurgicales
utilisées lors de la vasectomie, de dimi-
nuer le risque d’échec de l’intervention et
d’optimiser le processus décisionnel lié à la
stérilisation masculine. Chaque année, plus de 60 000 Cana-
diens recourent à la vasectomie. Le travail du Dr Labrecque
prend donc tout son sens puisque grâce à lui, ces hommes ont
maintenant accès à de meilleurs soins.
Le Dr Michel Labrecque est professeur titulaire au Dépar-
tement de médecine familiale de l’Université Laval et cher-
cheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université
Laval. Il a donné de nombreuses conférences internationales
sur la vasectomie, écrit plusieurs articles qui font état de ses
travaux de recherche et remporté plusieurs prix. Il a notam-
ment été désigné chercheur de l’année par le CMFC en 2014.
Il est également consultant pour FHI 360 et EngenderHealth,
deux organismes non gouvernementaux américains dont la
mission est, entre autres, de promouvoir les bonnes pratiques
   -
vers le monde.
Dre France Légaré Dr Michel Labrecque
Le congrès annuel de l’Association
canadienne des centres de santé
pédiatrique se déroulera à
Québec, du 18 au 20 octobre
prochain. Le CHU de Québec–
Université Laval en est l’hôte et
joue un rôle de premier plan dans
son organisation.
Cette année, le congrès mettra
l’accent sur les « solutions pour la santé
des enfants ». LACCSP a le grand privi-
lège d’accueillir le Dr Michel Boivin
comme orateur principal. Le Dr Boivin
détient la Chaire de recherche du Cana-
da en développement de l’enfant. Il est
aussi professeur à l’École de psycholo-
gie de l’Université Laval en plus d’être
un expert reconnu en développement
de la petite enfance. Sa présentation
principale, intitulée -


, présentera des so-
lutions aux questions actuelles et émer-
gentes de santé physique et mentale
menaçant cette population vulnérable.
L’orateur de la session plénière sera le
Dr Steven Miller, chef, de la Section de
neurologie et du Centre de santé céré-
brale et mentale de l’  
Children. Il est aussi professeur au
Département de pédiatrie de l’Universi-
   
Programme de sciences neurologiques
et de santé mentale a l’Institut de re-
cherche du , Chaire de science
neurologique pédiatrique de la Fonda-
tion du 
Attitude, passion et détermination,
c’est ce qu’apportera au congrès de
cette année l’oratrice motivationnelle
2015, Chantal Petitclerc, championne
paralympique et détentrice d’un record
du monde.
La présentation de clôture, en 2015,
intitulée 
 accueillera
  Cirque du Soleil sous le
thème -

Les symposiums et ateliers de travail
pléniers mettront l’accent sur de mul-
tiples sujets d’actualité brulante en ma-
tière de santé mentale, de soins pallia-
tifs en pédiatrie, de sécurité des patients,
d’amélioration de la qualité, d’impact de
l’analyse comparative nationale en pé-
diatrie, d’intégration de la recherche et
des soins aux patients, des soins inté-
grés à la famille et de réadaptation des
enfants.
D’importantes subventions
pour sept de nos chercheurs
Sept chercheurs du Centre de recherche du CHU de Québec-Université
-
ventions d’envergure octroyées par les Instituts de recherche en santé du
Canada (IRSC) pour un montant total de 21 830 340 dollars.
Les IRSC présentent ainsi pour la première fois des titulaires des subven-
tions du volet Fondation des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

canadiens en recherche du domaine de la santé un soutien à long terme pour
entreprendre des programmes de recherche novateurs qui engendreront des

-
cheurs canadiens, et les titulaires ont été sélectionnés à la suite d’un processus
rigoureux d’évaluation par les pairs; méthode internationalement reconnue

Nos lauréats ont donc su démontrer brillamment l’excellence de leurs tra-
vaux, de même que l’incidence et l’impact qu’ils ont dans leur discipline. Ces
         
pendant cinq ou sept ans, selon qu’il s’agisse de chercheurs en début de car-
rière ou déjà bien établis.
Chercheurs lauréats:
Michel Alary (chercheur régulier) reçoit 4 641 090 $ sur sept ans pour son pro-
-
ductive par une approche d’équité en santé dont un programme de recherche
interventionnelle chez les femmes travailleuses du sexe en Afrique de l’Ouest.
Éric Boilard (chercheur régulier) reçoit 1 434 894 $ sur cinq ans pour ses tra-
vaux portant sur le rôle des plaquettes sanguines qui permettront de mettre au
point de nouveaux traitements contre des maladies telles la polyarthrite
rhumatoïde.
Marc Brisson (chercheur régulier) reçoit 2 384 146 $ sur sept ans pour déve-
lopper et utiliser des modèles mathématiques et d’économie de la santé pour
évaluer et optimiser les stratégies de prévention des maladies infectieuses.
Jacques Côté (chercheur régulier) reçoit 3 228 340 $ sur sept ans pour l’ana-
lyse de la stabilité du génome humain, la caractérisation des complexes multi-
protéiques et la compréhension de leurs mécanismes d’action. Cela fournira de
très importantes informations sur les éléments fondamentaux contrôlant l’ex-
pression et le maintien du bagage génétique, ainsi que la prolifération cellulaire
impliquée dans les cancers.
Lucie Germain (chercheur régulier) reçoit 2 569 325 $ sur sept ans pour ses
travaux sur les cellules souches épithéliales et le génie tissulaire : de la recherche
fondamentale à la recherche clinique.
André Marette (chercheur associé) reçoit 4 048 228 $ sur sept ans pour trou-
ver les déterminants génétiques et moléculaires de l’obésité, de l’insulinorésis-
tance et des complications cardiométaboliques. Le Dr Marette est aussi cher-
cheur régulier au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie
et de pneumologie de Québec (IUCPQ).
Serge Rivest (chercheur régulier) reçoit 3 524 317 $ sur sept ans pour éclaircir
les mécanismes moléculaires impliqués dans la régulation du système immuni-
taire du système nerveux central et trouver de nouvelles voies thérapeutiques
pour soigner les maladies du cerveau.
Le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval est le plus grand
centre de recherche francophone en Amérique du Nord et compte parmi les dix
plus grands centres de recherche au Canada.
Une vie consacrée aux patients atteints
du SIDA
Martine Paradis
d’enseignement et de soins sur le SIDA (UHRESSS) du CHU de Québec-
Université Laval s’est récemment vu remettre le Prix René-Raymond de MIELS-
          
VIH-sida.
Retraitée depuis peu, Mme Paradis a consacré sa carrière aux personnes vi-
-
lisme, mais surtout, sa grande humanité. Aimée par ses collègues et ses
patients, Martine comprenait ce que les personnes vivaient, se réjouissait de
leur joie, s’attristait de leur peine et lisait la douleur qui se cachait derrière
le découragement ou la colère. Elle a vu les gens vieillir, fonder des familles,
vivre, mourir.
Le Chuchoteur
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Volume 3, numéro 7
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Septembre 2015 5
Création d’une chaire en curiethérapie guidée par imagerie
Ouverture du Monastère des Augustines
Un patrimoine de sérénité en partage
Une chaire de recherche en curiethérapie guidée par imagerie a vu le
jour le 2 septembre dernier. La création de cette nouvelle chaire de la
Faculté de médecine de l’Université Laval a été rendue possible grâce à
un don majeur de 1,4 million $ de M. Gilbert Rousseau à la Fondation
du CHU de Québec.
Le don de M. Rousseau, survivant d’un cancer de la prostate, permet ainsi de sou-
tenir le développement des technologies en imagerie appliquée à la curiethérapie

Vigneault, titulaire de la chaire et radio-oncologue spécialisé en curiethérapie au
CHU de Québec-Université Laval, pourra ainsi poursuivre ses travaux en milieu hos-
pitalier. Fruit d’une collaboration novatrice entre la Fondation du CHU de Québec et
-
tière de curiethérapie à l’échelle internationale. Elle aura des retombées concrètes
pour les patients atteints de cancer en augmentant leurs chances de guérison et leur
qualité de vie.
Un don majeur individuel exemplaire

d’offrir de meilleures chances de guérison aux hommes atteints de cancer de la
prostate. Sa générosité a contribué à l’acquisition d’un robot chirurgical, à la réalisa-
          
d’une salle de curiethérapie et, aujourd’hui, à la création d’une chaire de recherche,
le tout en reconnaissance des soins qu’il a reçus de la part du Dr Éric Vigneault et de
toute l’équipe de curiethérapie. « Le don de M. Rousseau est remarquable, puisqu’il

Paré, présidente et chef de la direction de la Fondation du CHU de Québec. « Le don
majeur individuel est une forme de don qui grandit en popularité. Nous remercions
M. Rousseau de sa grande générosité, mais aussi pour l’exemple qu’il offre aux dona-
teurs d’un engagement majeur aux retombées concrètes et durables. »
« Je remercie de tout cœur M. Rousseau pour son soutien à l’avancement des
          
domaine aussi essentiel que le traitement contre le cancer », a déclaré le recteur de
l’Université Laval, Denis Brière. « L’Université Laval exerce un fort leadership en ce
-
cheurs, ce qui facilitera ses propres travaux. »
Des traitements plus précis

du CHU de Québec-Université Laval en matière de curiethérapie. Rappelons que
Québec fut longtemps la seule ville au Canada à offrir la curiethérapie aux patients
atteints de cancer. Aujourd’hui, les connaissances et les techniques développées au
CHU de Québec-Université Laval sont utilisées dans plusieurs grands centres hospi-
taliers au pays. « Avec la création de la chaire, nous pourrons aller encore plus loin
dans la précision des traitements, explique Dr Éric Vigneault, radio-oncologue spé-
cialisé en curiethérapie au CHU de Québec et professeur à la Faculté de médecine de
l’Université Laval. Nos travaux de recherche permettront d’expérimenter les plus
récentes technologies en matière d’imagerie. Pour les hommes et les femmes
-
caces et les moins invasifs possible. M. Rousseau nous offre un bel exemple de ce que
la curiethérapie peut permettre en ce qui concerne les chances de guérison, mais
aussi à l’égard de la qualité de vie après les traitements. »
Le Monastère des Augustines a
ouvert ses portes au grand public
le 1er août dernier. Niché derrière
L’Hôtel-Dieu de Québec, l’endroit
arrimant parfaitement modernité
et tradition est surprenant ! Le
souhait des religieuses était de
transmettre à la collectivité leur
patrimoine de façon actuelle tout
en créant un lieu de ressourcement
moderne accessible à tous. Pari
réussi ! L’esprit des lieux, son
calme, son recueillement ont été
préservés dans cette vaste
transformation. Rien n’a été
bousculé.
Pour mettre la maison des fondatrices
du premier hôpital en Amérique du
Nord au goût du jour, une partie du Mo-
nastère a été transformée en hôtel. Un
étage a été remis complètement à neuf
et modernisé alors qu’un autre étage a
conservé son cachet plus traditionnel.
Les cellules, comme disaient autrefois
les religieuses, ont été conservées avec
leurs toutes petites portes. Il est intéres-
sant de constater qu’aucun objet de dis-
traction (téléviseur, téléphone, etc.)
n’est accessible aux clients dans les
chambres par souci de demeurer dans
un esprit de simplicité et de
ressourcement.
Certaines chambres sont réservées
aux aidants naturels et soignants qui
peuvent débourser une somme mo-
dique et venir se ressourcer au Monas-
tère. Cela s’inscrit dans la continuité de
la mission des sœurs qui accueillaient
autrefois des soignants pratiquement
gratuitement pour les accommoder
lorsqu’ils venaient de régions éloignées,
entre autres. Le lieu propose plusieurs
activités de ressourcement (yoga, médi-
tation, conférences, ateliers sur les
plantes médicinales, etc.) particulière-
ment aux résidants des chambres de
l’hôtel du Monastère, mais aussi aux
gens du grand public qui veulent faire le
plein d’énergie.
Le musée
Le musée propose la visite guidée ou
non de certains endroits du Monastère
ainsi que d’artéfacts reliés à l’histoire de
cette communauté de religieuses soi-
gnantes. C’est l’évolution d’une panoplie
de pratiques et d’outils utilisés en mé-
     
1639 qui nous est présentée de façon
épurée et organisée dans le musée.
Un restaurant est au service des gens
de l’hôtel ainsi que des visiteurs curieux.
Différentes variétés de pousses vertes y
sont gardées dans des réfrigérateurs
pour concocter des repas santé.
Au l du temps
Dans les années 80, les Augustines
ont constaté une décroissance rapide de
leurs effectifs. Elles étaient conscientes
qu’elles avaient alors entre les mains un
patrimoine historique fondateur impor-
tant qu’il faudrait protéger. Au début
des années 90, les discussions ont com-
mencé à savoir ce qui adviendrait du
Monastère et de tout le patrimoine des
Augustines. En 2000, les religieuses ont
entrepris des discussions avec le minis-
tère de la Culture, la Ville de Québec et
d’autres intervenants, notamment du
milieu universitaire. Après de longues
      
projet de restauration et modernisation
du monastère, qui a couté 42 millions de

Le Monastère, les archives et les arté-
facts amassés depuis le tout début de
l’histoire des Augustines ont été cédés à

qui a pour mission de préserver et d’as-
surer la pérennité des valeurs et de la
philosophie des Augustines.
Pour Sœur Lise Tanguay, membre de
la communauté des Augustines depuis
50 ans et porteuse du projet de moder-
nisation du Monastère, le plus grand
    
le patrimoine précieux des Augustines
aux générations futures. « Ça doit rester
un lieu de mémoire habité et ça, c’est
très important », souligne Sœur Tan-
guay, dans l’optique de garder le lieu
Soignants héritiers recherchés !
Un projet de recherche participative impliquant des soignants est en
cours. Ce projet vise à prendre soin de celles et ceux qui prennent soin
des autres en s’inspirant des valeurs d’hospitalité et de service des
Augustines. En 2015-2016 se tiendront différentes activités se voulant
autant d’espaces d’écoute, de parole et de liens : cercle d’hospitalité,
cercle intergénérationnel, cercle d’entraide et de soin, cercle de silence,

dehors d’un cadre institutionnel. Nous sommes à la recherche de
soignants pour expérimenter et développer ces activités de
ressourcement au . Informez-vous des
possibilités en contactant Claudine Papin au 418 780-4800, poste 5002.
moderne, actuel et vivant. Quelques
sœurs demeurent toujours au Monas-
tère. Les visiteurs aiment bien les arrê-
ter dans les corridors pour leur poser
des questions ou simplement discuter.
Elles se font évidemment un plaisir
d’échanger et de partager leur riche ex-
périence avec eux. Depuis l’ouverture
du Monastère, Sœur Tanguay reçoit
beaucoup de témoignages positifs et
elle souhaite que cette réponse du pu-
blic perdure de nombreuses années.
Photo : Marc Robitaille
De gauche à droite : le vice-doyen exécutif de la Faculté de médecine, le Dr Bruno Piedboeuf, la présidente et chef de la direction
de la Fondation du CHU de Québec, Marie-Claude Paré, le titulaire de la Chaire, le Dr Éric Vigneault, le donateur, Gilbert Rousseau,
la pdg du CHU de Québec-Université Laval, Gertrude Bourdon, le recteur, Denis Brière, la vice-rectrice adjointe à la recherche et à
la création, Marie Audette, et le président du conseil d’administration de la Fondation du CHU de Québec, Ross Gaudreault.
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Centre de référence suprarégional, plus qu`un titre

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