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Infothèque, mars 2012
La mondialisation en
question
L’INFOthèque
L’INFOthèque
Qu’est-ce que la mondialisation ? : Petit traité à l’usage
de ceux et celles qui ne savent pas encore s’il faut être
pour ou contre / Charles –Albert Michalet – La Découverte,
2004
L’auteur explique, par le biais d’une approche
historique, en quoi la « configuration globale»
aujourd’hui dominante, celle de la rentabilité
financière et du néolibéralisme, est fragile.
Il propose les bases d’une « nouvelle
gouvernance », permettant d’éviter les
effets pervers d’une concurrence effrénée.
(ECO 42 MICH, niv. 6)
La mondialisation / Philippe Moreau
Defarges – PUF, 2010
L’auteur se propose à la fois de démystifier
le phénomène de la mondialisation, en
montrant qu’il n’est porteur d’aucun sens de
l’histoire, et d’en étudier les enjeux les plus
actuels. En effet, la mondialisation implique
l’explosion de nouveaux conflits entre ses
différents acteurs (individus, États), et la
quête de normes universelles qui instaurent
un équilibre inédit entre le monde et ses
régions. (ECO 42 MORE, niv. 6)
La mondialisation et ses ennemis /
Daniel Cohen – Hachette, 2005
La mondialisation actuelle est la troisième
mondialisation. Ce livre montre que la
véritable faille de la troisième mondialisation
est de faire naître des attentes auxquelles
elle est incapable de répondre. La
conscience planétaire est mondialisée,
tandis que les forces économiques sont
en retard sur celle-ci. C’est parce qu’elle
n’advient pas, et non parce qu’elle est déjà
advenue, que la mondialisation aiguise les
frustrations... (ECO 42 COHE, niv.6)
Le Commerce des promesses / Pierre Noël Giraud –
Point 2008
L’économiste Pierre-Noël Giraud a voulu, dans cet ouvrage,
«faire progresser la réflexion des économistes dont la finance
est souvent absente des analyses». Pour cela, il montre
en quoi celle-ci repose essentiellement sur des paris, des
croyances et des «promesses», à savoir des composantes
humaines incertaines et non pas des échanges
de biens objectifs qu’il serait possible de
prévoir. L’impact du secteur de la finance
est en effet de nos jours un aspect que les
chefs d’entreprise et les cadres dirigeants
ne peuvent négliger. Mais, souvent difficile à
comprendre, cette dimension de l’économie
nécessitait une mise au clair que l’auteur,
très pédagogue, de cet ouvrage a réussi au
mieux. (ECO 51 GIRA , niv. 6)
La Crise : Pourquoi on en est arrivé
là ? Comment en sortir ? /
Michel Aglietta - Editions Michalon, 2008
La crise financière mondiale qui frappe de
plein fouet les pays industrialisés entraîne
le naufrage de grandes banques, fait chuter
les marchés et menace les économies
de récession. Michel Aglietta apporte des
éléments précis pour comprendre les
caractéristiques de cette crise ? Comment la
crise s’est-elle déclenchée ? Quelles sont les
retombées de la crise financière sur l’activité
économique ? La crise a-t-elle fait progresser
l’Europe ? Faut-il mettre en place de nouvelles régulations ?
Quelle gouvernance demain pour les banques ? Quelle est la
bonne réponse économique ? (FINAN 8 AGLI, niv. 7)
Globalisation : le pire est à venir / Patrick Artus et Marie
Paule Virard – La Découverte, 2008
En 2007, la crise des « subprimes» a mis en lumière l’extrême
fragilité du système financier international : des milliers de
milliards de dollars se sont évaporés en quelques jours. Cette
crise n’est sans doute que le premier signe annonciateur de
plus grands bouleversements. Pour les auteurs, le pire est
à venir s’expliquant par les caractéristiques majeures de la
globalisation : une machine inégalitaire qui mine les tissus
sociaux et attise les tensions protectionnistes ; une machine
à encourager l’irresponsabilité bancaire. (ECO 512 ARTU, niv.
6)
L’objectif de cette bibliographie est de présenter une sélection d’ouvrages sur la
mondialisation. L’exhaustivité n’est pas recherchée. Nous avons choisi de procéder ici à
une sélection à partir de quatre grandes orientations : la mondialisation et la crise avec un
focus sur la place et le rôle de l’Europe dans ce contexte de crise ainsi que la présentation
de quelques perspectives d’avenir, vers une nouvelle révolution économique et industrielle
accompagnée d’une révolution de « l’immatériel ».
La mondialisation ou globalisation selon
la terminologie anglo-américaine se
caractérise par l’explosion des ux de
toutes sortes : marchandises, services,
tout ce qu’invente et produit l’homme. La
mondialisation des échanges résulte de 3
phénomènes :
puissance et perfectionnement technique,
océan de la nance, gobalisation des
entreprises (Source : Moreau Desfarges
– IFRI – 1993 p. 38)
Qu’est-ce que la mondialisation ?
Selon que l’on est pour ou contre,
les réponses varient : intensi cation
vertueuse des échanges et intégration
des économies nationales pour les uns,
accélération néfaste de la circulation des
capitaux spéculatifs et uniformisation des
cultures pour les autres.
Source : Qu’est-ce que la mondialisation
? , Petit traité à l’usage de ceux et celles
qui ne savent pas encore s’il faut être pour
ou contre Charles-Albert Michalet - La
Découverte, 2004
nition
nition
La mondialisation et la crise
Vers une nouvelle
révolution économique
La place de l’Europe
Vers une révolution de
l’immatériel
SOMMAIRE
La mondialisation et la crise
La mondialisation en question
2
Les marchés font-ils la loi ? Réponses aux idées
reçues et aux solutions toutes faites / Pierre Lauzun -
Revue Banque, 2012
Chute des gouvernements grecs, italiens,
perte de notre AAA, chaque jour apporte
son lot de (mauvaises) nouvelles. L’édifice
européen et les économies des grands
Etats, dont chacun avait la conviction
qu’ils pourraient résister à toute épreuve,
semblent sur le point de s’effondrer. Avec
un responsable tout désigné : les marchés
financiers. Comment en est-on arrivé là
? Quelle est la responsabilité réelle des
marchés ? (FINAN 17 LAUZ, niv. 7)
La démondialisation / Jacques Sapir-
Seuil, 2011
Non, la mondialisation ne fut pas, ne fut jamais
«heureuse». Le mythe du «doux commerce»
venant se substituer aux conflits guerriers a
été trop propagé pour ne pas laisser quelques
traces... L’auteur tente le vrai bilan de cette
mondialisation - de ses apports et de ses
méfaits. Ce livre propose précisément les
voies d’une démondialisation pensée et
ordonnée par une nouvelle organisation du commerce et des
relations financières internationales. (ECO 4 SAPI, niv. 6)
La Mondialisation n’est pas coupable :
Vertus et limites du libre-échange /Paul R.
Krugman – La Découverte, 2000
Le développement du libre-échange est
souvent considéré comme la source de
tous les maux de nos sociétés. Accusé de
provoquer la montée du chômage et des
inégalités, il génère des conflits commerciaux
entre nations et justifierait le retour au
protectionnisme.
Spécialiste reconnu des questions
économiques internationales, Paul Krugman s’insurge contre
ces idées reçues popularisées par nombre d’essayistes influents
aux États-Unis. Certes, la nouvelle théorie du commerce
international a remis en cause une partie des résultats du
modèle dominant fondé sur les avantages comparatifs.
Pourtant, elle ne conduit pas à prôner un protectionnisme
systématique... (ECO 42 KRUG, niv. 6)
Made in monde / Suzanne Berger - Poche, 2007
Made in Monde: représente une nouvelle géographie et nous la
redoutons. Au terme d’un périple de cinq années en Amérique,
en Europe et en Asie, et d’enquêtes conduites auprès de 500
entreprises, les conclusions de Suzanne
Berger bousculent les représentations les
mieux installées : la seule course aux bas
salaires est une stratégie perdante; les
délocalisations peuvent conduire au succès,
mais d’autres succès empruntent des chemins
plus classiques; les frontières s’estompent,
mais les héritages nationaux continuent de
jouer... Oui, l’économie se mondialise. Non,
elle ne nous vole pas notre liberté.
(ECO 42 BERG, niv. 6)
Faut-il sortir de l’euro ? / Jacques
Sapir - Seuil, 2012
Face à la crise de la zone Euro, la question
est posée de savoir que faire de la zone
Euro. Faut-il en modifier profondément
les règles, faut-il faire évoluer l’Euro
d’une monnaie unique vers une monnaie
commune, ou faut-il tout simplement sortir
de l’Euro ? Ce court ouvrage rappelle les
problèmes fondamentaux posés par la
monnaie unique et dessine un programme
d’action concret pour le cas où la France
devrait se résoudre à sortir de l’euro. (ECO 44 SAPI, niv. 6)
L’Europe face à la mondialisation, quelles politiques
pour demain ? : 50 ans de construction européenne
colloque du 26 mars 2007 / organisé par Direction générale
du trésor et de la politique économique; Institut d’études
politiques de Paris
Dans le cadre de la construction dynamique de l’Europe et
de la mondialisation, étude des objectifs à
atteindre afin de répondre aux attentes
nouvelles des citoyens : amélioration de la
gouvernance économique de la zone euro
au service de la croissance et de l’emploi,
poursuite de la construction d’un marché
intérieur compétitif au plan international,
réponse aux défis énergétiques, etc.
(ECO 44 EURO, niv. 6)
Peut-on sauver l’Europe ? / Thomas
Piketty - Le lien qui libère, 2012
Ce recueil de chroniques publiées chaque
mois dans Libération entre 2005 et
2011 permet aussi de revivre l’actualité
économique d’une période riche en
rebondissements, profondément marquée
par la déflagration économique mondiale,
véritable fil conducteur de ces 6 années.
(ECO 44 PIKE, niv. 6)
Zone Euro : éclatement ou fédération /
Michel Aglietta - Editions Michalon, 2012
L’accord européen du 9 décembre 2011
introduit un début de gouvernance commune
mais reste prisonnier d’un carcan de
règles sans véritable action collective. Cet
accord ne trace pas la voie d’une sortie de
la crise par la croissance. Car la dérive des
finances publiques traduit une crise beaucoup
plus profonde, qui trouve son origine dans
les choix opérés lors de la création de la
monnaie unique. Incapable de contrer la polarisation des
économies entre un centre industriel toujours plus compétitif
et une périphérie dopée au crédit, la zone euro reste minée
par les divergences politiques sur la finalité de la construction
européenne. L’avenir de l’euro demeure incertain. (ECO 44
AGLI, Niv. 6)
Le réveil des démons : La crise de l’euro. Comment
nous en sortir ? / Jean Pisani-Ferry - Fayard, 2011
Avec brio et clarté, Jean Pisani-Ferry donne toutes les clés
pour comprendre ce qui se joue aujourd’hui autour de notre
monnaie. Il donne à lire comme un thriller l’histoire d’une
monnaie orpheline d’un Etat, mais surtout d’un projet politique.
Il dénonce les manquements des dirigeants européens qui,
face à la tourmente, ont toujours réagi trop peu et trop tard.
Il déchiffre enfin les différents scénarios de sortie de crise, et
évalue leurs chances de succès. (ECO 44 PISA, niv. 6)
Inévitable protectionnisme / Franck Dedieu – Gallimard,
2012
Le protectionnisme est le dernier tabou des élites européennes.
Malgré la violence de la crise, la suprématie du libre-échange
demeure une croyance indiscutée. Dans les pays développés,
la mondialisation a creusé des inégalités
qui menacent de corroder le tissu social
de nos sociétés. Le temps est donc venu
pour l’Europe de définir un protectionnisme
positif, européen, social et écologique, à
l’opposé du nationalisme et du repli sur soi.
C’est ce à quoi s’emploie cet ouvrage, qui
étudie les conditions de la mise en oeuvre
d’un tel dispositif et la manière dont il
pourrait s’appliquer concrètement dans la
vie des Européens. (ECO 4 DEDI, niv. 6)
La place de l’Europe
3
La France sans ses usines / Patrick
Artus et Marie Paule Virard – Fayard, 2011
La France perd ses usines et ses ouvriers.
Pendant longtemps, le modèle économique
idéal mis en place pour la France fut
d’abandonner l’industrie aux pays émergents
et de se spécialiser dans les services et
les nouvelles technologies. On mesure
aujourd’hui les ravages de cette illusion :
désertification industrielle régionale, baisse
du niveau des emplois et des salaires, déficit
extérieur et dette en croissance exponentielle. . Ce livre est
un plaidoyer pour la réindustrialisation, autour de quelques
réformes structurelles ici exposées avec une grande clarté.
(ECO 210 ARTU, niv. 6)
Produire en France, c’est possible ! /
Robert Rochefort - Odile Jacob, 2012
« Produire en France » est devenu, à
l’initiative de François Bayrou, l’un des thèmes
majeurs de l’élection présidentielle. Non pas
pour renouer avec le protectionnisme, ce
serait une impasse, mais tout simplement
pour refuser l’effondrement de notre industrie
et la progression effrénée du chômage.
(ECO 210 ROCH, niv. 6)
La troisième révolution industrielle /
Jeremy Rifkin - Les liens qui libèrent, 2012
Ce livre développe la thèse d’une troisième
révolution industrielle - que l’auteur appelle
de ses vœux -, un nouveau paradigme
économique qui va ouvrir l’ère post-carbone,
basée notamment sur l’observation que
les grandes révolutions économiques ont
lieu lorsque de nouvelles technologies de
communication apparaissent en même temps
que des nouveaux systèmes énergétiques
(hier imprimerie, charbon ou ordinateur ;
aujourd’hui Internet & les énergies renouvelables).
(ECO 512 RIFK, niv. 6)
Pour un commerce mondial plus juste : comment
le commerce peut promouvoir le
développement / Joseph E. Stiglitz, Andrew
Charlton - Livre de poche, 2010
Dans ce livre stimulant, le prix Nobel
d’économie Joseph E. Stiglitz et son
coauteur Andrew Charlton s’attaquent à l’un
des grands défis auxquels les dirigeants
de la planète sont aujourd’hui confrontés.
Ils avancent un modèle radicalement
nouveau, et réaliste, pour gérer les relations
commerciales entre les pays riches et les
pays pauvres. On doit ouvrir les marchés
dans l’intérêt de tous et pas seulement des économies les plus
puissantes. Écrit dans un style limpide, riche en analyses et en
exemples concrets, cet ouvrage est indispensable pour ceux
qui s’intéressent au commerce mondial et au développement.
(ECO 42 STIG, niv. 6)
Vers une nouvelle révolution économique
Une nouvelle conscience pour un
monde en crise / Jérémy Rifkin - Editions
les liens qui libèrent, 2011
A l’heure où les forces de la mondialisation
s’accélèrent, s’approfondissent et se
complexifient, tout indique que les
anciennes formes de conscience religieuses
ou rationalistes, soumises à trop forte
pression, deviennent dépassées et même
dangereuses dans leurs efforts pour piloter
un monde qui leur échappe de plus en plus.
L’émergence de la conscience empathique sera probablement
un changement d’avenir aussi gigantesque et profond
que lorsque les philosophes des Lumières ont renversé la
conscience fondée sur la foi par le canon de la raison.
(ECO 512 RIFK, niv. 6)
Capitalisme et cohésion sociale / Mario Amendola et
Jean Luc Gaffard – Economica, 2012
En dépit de la crise en cours, les décideurs
restent prisonniers de vieilles idées qui ont
consisté à célébrer une nouvelle économie
débarrassée de tout conflit et de toute
instabilité. Pourtant la réalité du moment
comme tous les grands épisodes de
l’histoire économique récente du capitalisme
témoignent de la récurrence de changements
structurels aux conséquences jamais
anticipées qui créent les conditions de cette
instabilité. La maîtrise des fluctuations reste
un enjeu essentiel. (ECO 512 AMEN, niv.6)
La force de l’immatériel - Pour transformer l’économie
/ Laurent Habib – Puf, 2012
Comment sortir de la crise et renouer avec la croissance ?
A travers le décryptage des mécanismes de « l’économie de
l’immatériel », l’auteur souligne l’importance
déterminante qu’occupent désormais les «
actifs immatériels » - les idées, les marques,
les savoirs, les brevets, les systèmes
d’organisation, la culture, les talents...
- dans les entreprises. Il indique enfin les
chemins à suivre par les entreprises et les
pouvoirs. (ECO 512 HABI, niv. 6)
L’Empire de la valeur / André Orléan
– Seuil, 2011
La crise financière a révélé au grand jour
les limites de la théorie économique :
celle-ci n’a su ni prévoir les désordres à
venir, ni même simplement nous mettre
en garde contre de possibles instabilités.
Cet aveuglement est le signe d’un besoin
de renouvellement radical des méthodes
et des concepts, au premier rang desquels
celui de valeur économique. La crise a
montré que les formules des économistes pour le calcul de la
valeur n’étaient pas fiables. Cela ne tient pas à une insuffisante
habileté à mener des calculs complexes mais à la nature
même de la question posée. Il n’existe pas une juste valeur,
ni pour les marchandises, ni pour les titres, mais différents prix
possibles en fonction des intérêts et des croyances. À partir de
ce nouveau cadre d’analyse, c’est toute la science économique
qu’il s’agit de refonder. (ECO 512 ORLE, niv.6)
Vers une révolution de l’immatériel
4
Cette bibliographie a été réalisée par Valérie Rostowsky : [email protected]
Economie internationale / Paul Krugman, Maurice
Obstfeld - Pearson Education France, 2012
L’ouvrage traite les deux principaux thèmes de l’économie
internationale : Le commerce : théories du commerce
international et analyse des politiques
commerciales. La macroéconomie
et la finance internationale : théories
monétaires. L’édition française a été
adaptée au marché européen. Les
exemples traitent ainsi de la politique
de Banque Centrale Européenne ou
encore des politiques d’ouverture aux
échanges dans un contexte européen.
(ECO 4 KRUG , niv. 6)
L’état de la mondialisation 2012 - Alternatives
Internationales, Hors-série n°10, Janvier 2012
Cette nouvelle édition propose, dans une première partie, 25
synthèses qui traitent des grands enjeux
du moment (crise de l’euro, extrême
droite, démondialisation, négociations
climatiques, diplomatie, nucléaire)... La
seconde partie analyse tous les «points
chauds» de la planète, région par
région. Le tout est enrichi de 45 cartes
et 140 graphiques sur 148 pages.
Un outil indispensable pour décrypter
les grands enjeux de la mondialisation
et comprendre le monde actuel.
Il est possible de feuilleter en version
électronique.
http://www.alternatives-internationales.fr/demo/AIHS/
Globalisation : le pire est à venir / Patrick Artus et Marie
Paule Virard – La Découverte, 2008
En 2007, la crise des « subprimes» a mis en lumière l’extrême
fragilité du système financier international : des milliers de
milliards de dollars se sont évaporés en quelques jours.
Cette crise n’est sans doute que le premier signe annonciateur
de plus grands bouleversements.
Pour les auteurs, le pire est à venir
s’expliquant par les caractéristiques
majeures de la globalisation : une machine
inégalitaire qui mine les tissus sociaux et
attise les tensions protectionnistes ; une
machine à encourager l’irresponsabilité
bancaire. (ECO 512 ARTU, niv. 6)
Un autre monde/ Joseph Stiglitz –
Livre de Poche, 2008
Le succès économique nécessite de trouver
le juste équilibre entre l’État et le marché.
Dans ce livre, je vais démontrer que la
mondialisation, telle qu’on l’a imposée,
a empêché d’obtenir l’équilibre requis.
Une mondialisation choisie, bien gérée,
comme elle l’a été dans le développement
réussi d’une grande partie de l’Asie
orientale, peut beaucoup apporter aux
pays en développement comme aux pays
développés. (ECO 512 STIG, niv. 6)
La mondialisation : Emergences et fragmentations
/Pierre Noel Giraud – Editions Science Humaines, 2008
Avec la mondialisation économique, une nouvelle géographie
économique mondiale se dessine qui s’articule autour
des mégapoles et de leurs satellites. Selon les échelles
concernées : locale, régionale, nationale, internationale – la
mondialisation peut se lire différemment. Dans ce contexte,
quels sont les scénarios pour l’avenir ? La « mondialisation
» est-elle un processus inéluctable ? Les
acteurs économiques sont-ils tous appelés
à devenir nomades pour rester compétitifs
? Les Etats ont-ils encore un rôle «
régulateur » à jouer ? Loin de désespérer
du futur, Pierre-Noël Giraud apporte des
réponses lucides à ces questions en levant
quelques idées reçues et en réaffirmant le
rôle des politiques aussi bien à l’intérieur
des pays que sur le plan international.
(ECO 42 GIRA, niv. 6)
LIRE AUSSI
QUELQUES AUTEURS CITÉS...
Michel Aglietta est professeur de sciences économiques
à l’université de Paris Ouest Nanterre et, entre autre,
conseiller scientifique au CEPII.
Patrick Artus est directeur de la Recherche et des études
de Natixis, professeur à l’université Paris-1 Panthéon-
Sorbonne. Il est aujourd’hui, entre autre, membre du
Conseil d’analyse économique.
Anton Brender est professeur associé à l’université
Paris-Dauphine. Il a publié dans la collection « Repères
» La France face aux marchés financiers (2004) et La
France face à la mondialisation (2004).
Pierre-Noël Giraud est professeur d’économie à l’Ecole
des Mines (MINES-ParisTech). Il a publié : Le Commerce
des promesses (Seuil, 2009).
Paul Krugman, professeur au MIT, prix Nobel d’économie
2008, a une solide réputation dans le monde pour ses
travaux en économie internationale, mais aussi, depuis
les années 1990, pour ses essais grand public. ll a publié
: L’Age des rendements décroissants (Economica, 2000)
traduit dans de nombreux pays, Pourquoi les crises reviennent
toujours (Seuil, 2009).
Jeremy Rifkin est un essayiste américain, spécialiste
de prospective (économique et scientifique). Son travail
est principalement centré sur l’impact des changements
scientifiques et technologiques sur l’économie, le travail, la
société et l’environnement.
Jacques Sapir est économiste, directeur d’études à
l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Il a
pris publiquement position pour la «démondialisation»
et s’interroge aujourd’hui sur le futur de la zone Euro et
l’éventuelle nécessité pour la France de devoir sortir de
l’Euro.
Joseph Stiglitz est reconnu comme le spécialiste éminent
problèmes de la mondialisation. Prix Nobel d’économie en
2001, il a été conseiller économique à la Maison-Blanche
auprès de Bill Clinton, puis économiste en chef et vice-
président de la Banque mondiale entre 1997 et 2000. Il a
publié : La Grande Désillusion (Fayard, 2002), Quand le capitalisme
perd la tête (Fayard, 2003), Pour un commerce mondial plus juste
(Fayard, 2007) , Principes d’économie moderne (De Boeck, 2007),
Une guerre à 3 000 milliards de dollars (Fayard, 2008)
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