De Rainald Goetz Mise en scène : Hubert Colas - Pôle Média

KOLIK
De Rainald Goetz
Mise en scène : Hubert Colas
KOLIK
De Rainald Goetz
Mise en scène et scénographie : Hubert Colas
Avec : ierry Raynaud
Lumières : Hubert Colas
Assistanat mise en scène : Sophie Nardone
Vidéo : Patrick Laont
Son : Frédéric Viénot
Traduction de l’allemand par Olivier Cadiot et
Christine Seghezzi
Création au Centre Pompidou-Metz,
en mars 2011
COPRODUCTIONS / SOUTIENS
Production : Diphtong Cie
En coproduction avec la Comédie de Reims -
Centre Dramatique National ; le éâtre Garonne,
Toulouse ; le Centre Pompidou-Metz et le éâtre
des Salins - Scène Nationale à Martigues
Avec le soutien du CENTQUATRE-PARIS, du Fes-
tival actoral et de montévidéo – centre de créations
contemporaines
Crédits photographiques : SCJ
TOURNÉE
1920 février 2014 : La Friche la Belle de Mai,
Marseille
- 24-26 février 2015 : éâtre des 13 Vents - Centre
Dramatique National de Montpellier
KOLIK A ÉTÉ PRÉSENTÉ
à Espaces Pluriels, Pau, le 8 avril 2014,
au éâtre Garonne - Scène Européenne, Toulouse,
les 11 et 12 avril 2013,
au éâtre de Vanves, dans le cadre de la Carte
blanche au festival Artdanthé, Les 19 et 20 mars
2013,
au Festival delle Colline - Turin (Italie), les 15 et 16
juin 2012,
à l’Usine C - Montréal, les 21 et 22 mars 2012,
au Printemps des poètes à Québec, le 17 mars 2012,
à L’Atheneum, éâtre de l’ Université de Bourgogne,
le 16 février 2012,
à La Comédie de Reims, les 09 et 10 décembre 2011,
au éâtre National de Marseille - La Criée, du 27
septembre au 01 octobre 2011,
à La Ménagerie de Verre - Paris, du 7 au 18 juin
2011,
au éâtre des Salins, Scène nationale à Martigues, le
8 avril 2011,
au Festival VIA - Maubeuge, du 30 mars au 01 avril
2011,
au Centre Pompidou-Metz, le 16 et 17 mars 2011
(création),
au éâtre Les Ateliers - Lyon, le 27 mai 2010, dans
le cadre des Européennes 10.
Teaser vidéo : https://vimeo.com/61543138
p. 3
SOMMAIRE
Note d’intention et extraits de presse ___________________________________
Extraits - Kolik ____________________________________________________
Rainald Goetz - biographie ____________________________________________
Hubert Colas - biographie ____________________________________________
Créations Diphtong Cie _____________________________________________
Comédien et équipe artistique - biographies ______________________________
Informations pratiques ______________________________________________
p. 5
p. 6
p. 8
p. 10
p. 12
p. 14
p. 16
p. 4
NOTE D’INTENTION
Kolik constitue le troisième volet de la trilogie Guerre.
Suite à un premier volet consacré à la guerre dans la société
contemporaine, un deuxième volet évoquant le conit dans la
sphère familiale, Kolik met en scène l’individu face à lui-même
au moment de sa mort.
« Qu’est-ce que l’on attend de l’homme.
De cet autre soi qui nous encombre du dedans.
Qu’est-ce qui nous pousse dans le cerveau
Qui crée la faillite de la pensée
Qu’est-ce que c’est que cette société
Qui de crise en crise produit de petites révolutions étouées
Qu’est-ce qui nous donne l’envie de voir tout du début
Qui nous donne envie de nous asseoir un peu à côté
Qu’est-ce que l’empreinte d’un grand silence
Qui nous amène le désir d’entendre la mémoire d’un premier
cri
Qu’est-ce qui m’attache à toi
Qui m’enlève à moi-même
« Kolik » C’est cet autre soi redouté,
aimé parfois mais souvent rejeté
Non pas mépris de soi
Ou par je ne sais quelle dépression
Qui nous jouerait des tours
Non
Kolik c’est ce besoin insatiable
Mais combien enseveli au n fond de l’être
Qui nous intime l’ordre d’apparaître à nous-mêmes
Enn et pour l’éternité
Qui nous intime ce besoin premier
Au-delà de toute apparence et de toute contrainte sociale
D’être et de nous constituer par nous-mêmes
Kolik c’est la lutte de l’esprit contre les poisons qui hantent
notre chair face aux désirs
C’est la réalisation possible, fulgurante d’un texte qui appelle à
la confession sans religion
C’est au bout de soi par tous les pores de la peau
C’est la lumière dans le sombre le plus reculé
C’est apprendre à perdre le langage pour y découvrir ces mer-
veilles
C’est se forger de la force des mots pour être saisis par la mu-
sique
Une musique abstraite qui nous dresse d’un coup à tout saisir
La capacité enn retrouvée d’acception de son ignorance
comme le fondement de notre compréhension face à ce qui
nous entoure
L’écriture de Kolik est un corps traversé par l’espérance d’une
vie
retrouvée, débarrassée de toute l’appréhension du monde qui
l’entoure
Un corps vide, un corps savant, un corps matière, un corps
guidé par l’odorat de la parole. »
Hubert Colas
PRESSE
Télérama - Emmanuelle Bouchez
« L’homme assis à sa table de conférence s’in-
vective. Son discours ne s’arrête jamais, sauf
quand il vide à la hâte les verres devant lui.
(…) À quoi assistons-
nous ? Au soliloque d’un homme qui semble
se réveiller d’un long coma et rêve sans doute
d’y retourner. Et qui teste la résistance des
mots qu’il déroule en listes thématiques (la
musique, la science, la mort). Ce spectacle -
performance met les nerfs à vif, tant il faut
rester vissé au texte pour en vivre l’eet verti-
gineux. Troisième volet d’une trilogie écrite au
milieu des années 1980 par un auteur berlinois
par ailleurs docteur en médecine et en mathé-
matiques, Kolik décrit la lutte obsessionnelle
d’une conscience qui veut appréhender son
propre fonctionnement. L’incroyable acteur
ierry Raynaud articule des paroles qui ne
sont pas encore des pensées, mais plutôt de la
matière brute… « J’étais là, moi fait de moi »,
sussure-t-il en boucle sans pouvoir en expli-
quer davantage. Et
nous ? Hypnotisés, nous éprouvons l’étrange
sensation de otter dans un espace - temps
incertain. Renvoyés à nous-mêmes. »
Les Inrockuptibles - Patrick Sourd
« C’est en usant du potentiel d’illusion dont
se réclame le théâtre que […] Colas recrée
un phénomène de transe qui ne s’appuie que
sur le contenu des mots. Dépouillée de son
masochiste sens du sacrice, la découverte de
cet auteur écorché vif mérite d’autant plus le
détour. »
France Culture - Sophie Joubert
« C’est une expérience physique qui va, du-
rant 1h10, vous clouer à votre fauteuil : un
homme, seul à une table, se lance dans une
logorrhée, un torrent de paroles que rien ne
semble pouvoir apaiser. [...] Kolik, traduit par
Olivier Cadiot et Christine Seghezzi, n’est
pas un texte aimable, qui se laisse apprivoiser.
C’est un texte qui résiste, qui agresse, insulte,
dée l’entendement et la logique. »
p. 5
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