MAROMME EN
DU MARDI 15 SEPTEMBRE AU JEUDI 8 OCTOBRE 2015
L’ÉCHO DES VAGUES
EDITIONS
Renseignements 02 76 08 17 00
www.lireamaromme.fr
À LA MÉDIATHÈQUE LE SÉQUOÏA
EXPOSITION
BIBLIOGRAPHIE
ÉDITORIAL
Comme l’écrit très justement le prix Nobel de la Paix, Elie Wiesel, «seule la mémoire
permet aux hommes d’espérer». Il est, en effet, essentiel de se souvenir des heures sombres
de notre histoire comme des moments heureux pour ne jamais oublier que, chaque
jour, nous devons préparer demain avec raison et à la lumière de l’histoire. Cela passe
par un hommage permanent à celles et ceux qui ont défendu notre liberté, pour
beaucoup, à en perdre la vie. Notre rôle aujourd’hui, par respect et reconnaissance
de leurs actes, de leurs engagements et de leurs sacrifices, est de continuer à affirmer
notre attachement indéfectible aux valeurs démocratiques. Dans chacun de nos
gestes quotidiens, même banals, nous nous devons de les promouvoir afin de les
transmettre sans relâche aux nouvelles et futures générations. Elles représentent le
socle de notre avenir.
Aujourd’hui, la Ville de Maromme est heureuse d’accueillir, dans sa grande
médiathèque Le Séquoïa, une exposition sur la mémoire qui met en exergue le
courage et la détermination des Résistants de la Seine-Maritime. À l’initiative d’Alain
Alexandre, historien - qu’il en soit remercié - et en partenariat avec le Mémorial
de Compiègne, les Archives Départementales et les éditions «L’écho des vagues»,
cette exposition va permettre au plus grand nombre, et aux jeunes en particulier, de
découvrir des femmes et des hommes exceptionnels qui, mus par un idéal de liberté
et portés par un esprit altruiste et solidaire, se sont consacrés à la défense et à la
libération de tout un peuple. À Maromme, certains noms sont connus : Germaine et
André Pican, Raymond Duflo mais aussi Léon Poyer, Arthur Lefèbvre, André Bardel,
Honoré Brieu, Marcel Lecour, tous des Marommais déportés et morts, eux aussi, en
déportation pour avoir participé à la résistance. Cette exposition propose, de plus,
un portrait plus détaillé de Julien Villette, résistant et déporté, auquel la Ville de
Maromme a récemment rendu hommage en inaugurant une allée à son nom.
Cette bibliographie, spécialement préparée à votre intention par les bibliothécaires,
vous présente une sélection pertinente de documents disponibles à la médiathèque
Le Séquoïa consacrés à la période 39-45 et, plus particulièrement à la Résistance.
David LAMIRAY
Maire de Maromme
Conseiller Départemental de Seine-Maritime
Vice-Président de la Métropole Rouen Normandie
L’EXPOSITION
A l’occasion des 70 ans de la fin de la Seconde Guerre Mondiale,
la Ville de Maromme vous propose du 15 septembre au 8
octobre l’exposition « Maromme en Résistance(s) ».
A travers des documents originaux prêtés par le Mémorial de l’Internement et de la Déportation de
Compiègne, ainsi que l’exposition « 1939-1945 : mémoire individuelle, mémoire collective » prêtée
par les Archives Départementales, vous pourrez découvrir la Résistance en Seine-Maritime, et tout
particulièrement à Maromme avec le destin d’un jeune Marommais, Julien Villette.
C’est grâce au travail de Monsieur Alain Alexandre, historien, que cette exposition a pu être réalisée et
nous l’en remercions. Merci également à Monsieur Hervé Garnier qui a accepté de prêter des objets de
sa collection personnelle (mannequins, uniformes…) pour enrichir cette exposition.
Julien Villette (1921-1942/43) : jeune ouvrier, Julien Villette était
employé auprès d’une usine de textile. Très vite, il prit conscience des
difficultés de la vie des travailleurs et décida de participer aux activités
syndicales. En 1937 il adhéra aux Jeunesses Communistes militant avec
force. Avec l’éclat de la guerre, il continua son activité au sein des groupes
communistes clandestins en distribuant des tracts et de la presse. Il fut
arrêté le 21 octobre 1941 par les autorités allemandes et la police française.
Il fut détenu à la caserne Hatry à Rouen, puis transféré à Compiègne.
Là il participa avec passion aux activités culturelles organisées par les
internés. Le 6 juillet 1942 il fut embarqué dans le train qui amena 1175
détenus à Auschwitz où il fut roué de coups par un Kapo jusqu’à sa mort
pour avoir refusé de chanter Bel Ami à la mort d’un de ses compagnons
qui venait d’être tué sous ses yeux.
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