CAMPUS DES MÉTIERS ET DES QUALIFICATIONS DESIGN & HABITAT LISTE DES ANNEXES : Analyse économique A NNEXE 1: analy se des besoins dans la filière bâtiment et dans la région Rhône A lpes A NNEXE 2: Le projet Build Up Sk ills A NNEXE 3: Vers des bâtiments durables en Rhône-A lpes : l'apport des projets européens (Rhône A lpes Energie Env ironnement) A NNEXE 4: Projet CA BEE : Impliquer les usagers des bâtiments pour en maîtriser les consommations A NNEXE 5: Plan Bâtiment Durable Rhône A lpes A NNEXE 6: COOPENERGY Mise en perspectiv e des enjeux A NNEXE 7: Contexte et exigences pour le PLH ROA NNA IS A GGLOMERATION A NNEXE 8: PROJET ROA NNE TELESANTE Offre de formation et partenariat avec le tissu économique A NNEXE 9 : présentation des établissements d’enseignement supérieur A NNEXE 10 : présentation des moy ens des ly cées technologiques et LP A NNEXE 11 : les formations dispensées au sein du CA MPUS A NNEXE 12 : la plateforme PRA XI BA T du LP B. Fourneyron A NNEXE 13: POSITIONNEMENT CAMPUS / CA MPUS EXISTANTS A NNEXE 14 : Séminaire To BIM or NOT to BIM, Ecole nationale des mines de St Etienne A NNEXE 15 : Chalenge BIM Décathlon Le DESIGN à Saint Etienne A NNEXE 16 : la Cité du design A NNEXE 17 : Saint Etienne Ville UNESCO du DESIGN A NNEXE 18 : Biennale du design A NNEXE 19 : Le DESIGN et la construction A SA INT ETIENNE Les axes du CAMPUS A NNEXE 20 : URBA NITE A NNEXE 21 : NUMERIQUE A NNEXE 22 : USA GE A NNEXE 23 : EFFICACITE ENERGETIQUE Projet pédagogique A NNEXE 24 : LEA N CONSTRUCTION A NNEXE 25 : PROJET COLLA BORATIF Bac PRO-BTS A NNEXE 26 : A ctiv ités d’enseignement déportées sur chantier A NNEXE 27 : Les projets en cours Pilotage et organisation A NNEXE 28: Les conv entions existantes A NNEXE 29 : Lettres de soutien A NNEXE 30 : outils de pilotage du campus A NNEXE 31 : Etat d’av ancement des actions du campus CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 2 ANNEXE 1 : Analyse des besoins dans la filière bâtiment et dans la région Rhône Alpes Situation BTP Rhône Alpes, source : SRDEI-2011-2014, Source : CP 06.02.2014 – Lyon Le secteur du BTP représente 7% de l’emploi régional et près de 8% de la valeur ajoutée brute de Rhône-Alpes. Le tissu d’entreprises apparaît particulièrement bien réparti sur le territoire : si les départements du Rhône et de l’Isère, et les agglomérations autour de Lyon et de Grenoble, polarisent 41% des entreprises du secteur (poids quasi proportionnel à leur poids démographique), le reste de la région accueille près de 1 000 entreprises de Travaux Publics. En 2014, le chiffre d’affaires des entreprises du bâtiment s’élève à 15 milliards d’euros (11 % du chiffre d’affaires global du secteur). Le chiffre d’affaires des entreprises de travaux publics s’élève à 5 milliards d’euros (12 % du chiffre d’affaires). La région Rhône-Alpes compte 52 200 entreprises de bâtiment et de travaux publics, représentant 10,5 % du nombre global d’entreprises du BTP sur le territoire français. Ces entreprises emploient localement 155 000 salariés. Situation BTP Loire, Source : FBTP LOIRE Le BTP dans la Loire c'est : 4700 entreprises, 18500 salariés et 2.2 Milliards d'euros HT de production. Filière forêt-bois Rhône-Alpes, Source : FIBRA L’ensemble de la filière forêt-bois de Rhône-Alpes est forte de 40000 personnes et compte environ 12300 entreprises (y compris les entreprises de 0 salariés). Ce qui place la Région au 1er rang national. La construction (menuiserie, charpente, ossature) est majoritaire (17 000 salariés). Le chiffre d’affaires de la filière forêt-bois de Rhône-Alpes atteint 4,5 Mds €. 16% des maisons individuelles sont à ossature bois (France Bois Forêt 2012). Bois : Filière stratégique pour la LOIRE, Source : filierestrategiquesloireed2013final110914 Cette filière connait une évolution positive du nombre de ses établissements (+6,6 % entre 2007 et 2011) mais une baisse du nombre d’effectifs (-4,1 % entre 2007 et 2011). Cette filière rassemble des charpenteries et l’ensemble des travaux d’exploitation forestière, tels que l’abattage, le débardage, le tri, le sciage, le séchage, le traitement, le rabotage. LES 7 DOMAINES DE SPECIALISATION INTELLIGENTE Domaine n°4. Bâtiment intelligent à haute efficacité énergétique. 1ère région de France pour la production scientifique sur l’efficacité énergétique, le secteur de l’énergie représente 100000 emplois en Rhône-Alpes et le secteur du bâtiment plus de 125000. La région compte un important réseau de PME et des leaders sur les marchés internationaux (Somfy, Lafarge Holcim, ARaymond…). source : Communique-presse-Strategie-regionale-d-innovation-octobre-2013 Plan départemental habitat de la LOIRE, Source : pdhl20132013-11-1310-45-51712 Orientation 1 : La revalorisation du parc ancien Orientation 2 : L’adaptation des logements aux besoins des personnes âgées et/ou handicapées en perte d’autonomie Objectif 2.1 : Favoriser le maintien à domicile en adaptant le logement Objectif 2.2 : Développer une offre nouvelle dédiée Objectif 2.3 : Partager la connaissance Orientation 3 : La lutte contre la précarité énergétique dans le logement : Informer – Former CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 3 ANNEXE 1 : Analyse des besoins dans la filière bâtiment et dans la région Rhône Alpes Besoins formation dans le domaine du bâtiment, source : Etude ADEME besoins en formation des formateurs Bâtiment Axe 4 : Rendre opérationnelle l’approche globale « Si les enseignants et les formateurs ont pris conscience qu’il faut changer les façons de travailler, ils ont plus de difficultés à opérationnaliser le concept « d’approche globale ». Un double besoin apparaît : - clarifier ce concept en le reliant avec des concepts ou notions voisins comme l’écoconstruction, la performance énergétique, les démarches HQE, etc. Il est indispensable de situer ces notions nouvelles qui peuvent être appréhendées soit de façon isolée, ou soit de façon chronologique. - préciser les changements que cette approche globale induit dans les pratiques professionnelles, au-delà du principe que désormais « tout le monde est responsable du résultat final ». Tension sur les métiers dans Rhône Alpes, Source : CERA Métiers en tension sur la demande d’emploi : • Ouvriers qualifiés du Gros Œuvre du TP • Techniciens et agents de maîtrises du BTP Les difficultés de recrutement ont été plus fortes que la moyenne. Elles ont eu tendance à augmenter en 2011 pour les techniciens et agents de maîtrise du BTP, que ce soit dans le dessin, l’ingénierie et les études du BTP, le métré de la construction, la conduite de travaux ou la direction de chantier. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 4 ANNEXE 2: Le projet Build Up Skills Dans le contexte de mutation technique et culturelle que vit la profession pour répondre aux nouvelles exigences d'efficacité énergétique imposées par le Grenelle de l'environnement, le projet a permis de : • • • Faire un état des lieux quantitatif et qualitatif, partagé par toutes les parties prenantes, de la demande et de l'offre en matière de formation professionnelle continue et d'acquisition ou de renforcement des compétences requises pour les professionnels du bâtiment travaillant sur chantier (ouvriers, artisans), ainsi que des initiatives ou expérimentations déjà menées ou en cours quel que soit l’échelon territorial (national, régional, infrarégional) ; Construire, avec les acteurs concernés (organisations professionnelles patronales et de salariés, organismes de formation et de financement de la formation professionnelle, etc.) un plan d'action (feuille de route) qui réponde aux nouveaux besoins et lève les freins ou inerties identifiés Faire valider cette feuille de route par les parties prenantes et en particulier les autorités et institutions compétentes en matière de formation professionnelle continue. Extrait feuille de route : Dans le contexte national français où 60% des salariés travaillent dans des entreprises du bâtiment de moins de 20 salariés, la poursuite de l’adaptation de leurs compétences est une nécessité absolue car ce sont ces entreprises qui sont en capacité de répondre aux besoins de tous ces maîtres d’ouvrage « diffus ». Les compétences à acquérir L’atteinte des objectifs de performance énergétique en rénovation et en construction requiert la montée en compétences des professionnels de chantier sur deux aspects : • la compréhension du caractère transversal de la performance énergétique d’un bâtiment et l’intégration de ses « conséquences métiers » en terme de mise en œuvre (réception des produits et des supports, traitement des points singuliers, traitements des interfaces, non dégradation de la performance des autres lots de travaux, pratique de l’auto-contrôle en cours de chantier, etc.) et de contrôle (mesure de la performance énergétique en fin de chantier), • la qualité de la réalisation des travaux dans chaque corps de métiers, nécessaire à la performance énergétique requise pour chaque lot de travaux, condition de l’atteinte de la performance énergétique globale. De nombreuses initiatives ont été lancées depuis 2007 pour tenter de répondre à ces différents enjeux, notamment : - FEE Bat pour la formation des professionnels à l’approche globale de la performance énergétique du bâtiment, - RAGE pour la révision des règles de l’Art, - PRAXIBAT® pour la mise en place de plateaux technico-pédagogiques de formation privilégiant l’apprentissage du geste professionnel Révision des diplômes de l’Education Nationale, - Révision des diplômes de l’Education Nationale et notamment la création d’une mention complémentaire EnR. - Révision des titres professionnels du Ministère chargé de l’emploi, création de titres et CCS - Adaptation ou création de Certificats de Qualification Professionnelles (Solaire et photovoltaïque, isolation thermique par l’extérieur). - Création d’un atelier d’orientation des demandeurs d’emploi vers les métiers du bâtiment durable dans l’offre de service de Pôle emploi. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 5 ANNEXE 2: Le projet Build Up Skills Pour un environnement propice à la montée en compétences dans le secteur du bâtiment Certaines des propositions faites par les quelques 400 personnes consultées dans le cadre du projet BUS ne rentrent pas dans le champ de ce projet, mais elles peuvent contribuer à la montée en compétences des professionnels de chantier du bâtiment dans la mesure où elles ont pour objectif commun de développer un environnement favorable à cette montée en compétences. Ces propositions sont donc résumées dans ce chapitre annexe à la feuille de route. Elles sont ici regroupées autour de trois enjeux : - Agir sur la demande de travaux. - Organiser et développer l'offre dans les territoires. - Reconnaître les compétences et les expériences. La plupart de ces propositions s’appuient sur des expériences et/ou sur des dispositifs existants. Elles sont synthétisées ici pour alimenter les réflexions et travaux des acteurs et organisations concernés (maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, Plan Bâtiment Durable, Maisons de l'emploi, etc.). 1. Agir sur la demande de travaux Comme l'a souligné une participante "Toute la chaîne de la construction doit monter en qualité. Si l'un des maillons est faible, c'est la chaîne entière qui en souffre". Il s'agit donc de faire en sorte que ceux qui sont en amont de la chaîne – les maîtres d'ouvrage et les maîtres d'œuvre – tirent celle-ci "vers le haut" et contribuent ainsi à la montée en compétences des artisans et des salariés. - Les maîtres d'ouvrage - Les maîtres d'œuvre - Les entreprises et artisans 2. Organiser et développer l'offre dans les territoires L'enjeu est de contribuer à la structuration et à l'amélioration de l'offre dans les territoires. Pour cela plusieurs pistes ont été évoquées : - Le développement de l'accompagnement de proximité des artisans et petites entreprises - La contractualisation - Les filières locales de matériaux - Les coopérations transfrontalières 3. Reconnaître - La reconnaissance des entreprises La reconnaissance des compétences acquises par les personnes La reconnaissance de l'expérience des personnes (VAE) CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 6 ANNEXE 3: Vers des bâtiments durables en Rhône-Alpes : l'apport des projets européens (Rhône Alpes Energie Environnement) La thématique du bâtiment durable évolue et s’est développée à l’échelle européenne depuis de nombreuses années. Depuis 2007, plus d’une vingtaine de projets de l’Espace Alpin ont permis de financer des actions pilotes : des innovations, des actions de communication, de la formation, des échanges d’expériences à travers tout l’arc alpin. Ce document synthèse présente notamment 10 pistes d’action pour développer la filière bâtiment durable en Rhône-Alpes : 1. Financer des actions d’animation des entreprises : rencontres, formation, partenariat. 2. Financer l’accompagnement des entreprises sur les sujets techniques, la communication et l’organisation de chantiers … 3. Financer l’accompagnement de la maîtrise d’ouvrage notamment pour les copropriétés et les bâtiments publics : sur le suivi après réalisation et sur la définition du projet de bâtiment. 4. Renforcer la communication auprès du grand public, des maîtres d’ouvrage et usagers. 5. Réorganiser, mutualiser l’offre de formation : formation des architectes et parcours de formation des professionnels. 6. Rendre visible à l’échelle régionale les actions, les compétences des acteurs, les outils et les références, organiser les échanges mais aussi encourager la mutualisation des outils existants. 7. Créer des outils pour l’évaluation environnementale des bâtiments (à tous les stades) et la commande publique. 8. Faire le lien avec d’autres thématiques : la mobilité durable …. 9. Simplifier la réglementation et les normes. 10. Financer l’animation territoriale des collectivités. Cette synthèse a été réalisée par RAEE en partenariat avec un comité de pilotage composé de la CIPRA, du SGAR Rhône-Alpes, de la Région Rhône-Alpes, de la CAPI 38, de Biovallée, du Pôle Innovation Constructives (PIC), du Cluster RhôneAlpes Eco-Energies, de Tenerrdis, de Néopolis, d’Inter Forêt bois 42 et de Ville et Aménagement Durable (VAD). CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 7 ANNEXE 4: Projet CABEE : Impliquer les usagers des bâtiments pour en maîtriser les consommations Dans le cadre du projet européen CABEE, RAEE, le GPRA Nord Isère Durable, Oxalis et l’AGEDEN ont accompagné 5 projets pilotes sur des bâtiments publics et logements sociaux pour améliorer la qualité d’usage et l’appropriation du bâtiment par les usagers mais aussi dégager de cette expérience une méthodologie d’accompagnement, transposable à d’autres bâtiments. Le programme de travail s’est déroulé en 3 phases : - Formation collective du groupe ; - Accompagnement des 5 projets pilotes (analyse des problématiques, co-élaboration et mise en œuvre d’un plan d’action d’accompagnement vers les utilisateurs pour chaque bâtiment) ; - Evaluation et capitalisation des résultats. 6 axes et 24 conseils clé ont été dégagés de l’expérimentation : 1. Innover dans la méthodologie : formations, ateliers participatifs et dynamiques ; 2. Soigner le « double flux » relationnel : espace de parole sur les questions d’usage, coconstruction avec les occupants ; 3. Se laisser surprendre par le diagnostic : sur les plans techniques et humains pour une analyse sincère afin de trouver le « bon » problème à résoudre ; 4. Choisir l'accompagnement : Prise de conscience des problématiques, meilleure compréhension, nouveau cadre opérationnel, implication des gestionnaires ; 5. Faire un pas de côté : repenser et organiser la relation bâtiment/usager, prendre conscience du temps d'adaptation de l'usager ; 6. Renouveler son regard sur la relation bâtiment-usager : nécessité de vivre, d'expérimenter, de construire un vécu en lien avec le bâtiment. CABEE : Promouvoir la construction et la rénovation durables : capitalisation d'expériences d'évaluation de constructions durables dans l'espace alpin. RAEE : Rhône Alpes Energie Environnement. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 8 ANNEXE 5: Plan Bâtiment Durable Rhône Alpes Le 17 novem bre 2014, Jean-Jack QUEYRANNE, président du Conseil régional de RhôneAlpes, a présenté le Plan Bâtiment Durable rhônalpin en présence de Philippe PELLETIER, Président du Plan Bâtiment Durable national, ainsi que Yannick MATHIEU, Directeur adjoint de la DREAL, et Nordine BOUDJELIDA, Directeur régional de l’ADEME en Rhône-Alpes. JeanLouis GAGNAIRE, Vice-président délégué au développement économique, à l’industrie aux PME et à l’innovation, Alain CHABROLLE, Vice-président délégué à la santé et à l’environnement, et Benoît LECLAIR, Vice-président délégué à l’énergie et au climat ont également participé à cette rencontre, témoignant ainsi du fort engagement de l’ensemble du Conseil Régional. De nombreux représentants de la filière participaient à cet événement de lancement, en particulier Jacques CHANUT, Président de la Fédération française du bâtiment, Jacques BLANCHET, Président de la FFB Rhône-Alpes, Sabine BASILI, Vice-présidente de la CAPEB,Jean-Louis LAMBERT, Président de la CAPEB Rhône-Alpes. La région Rhône-Alpes rejoint ainsi officiellement la démarche de déclinaison régionale du Plan Bâtiment Durable. Dans la lignée de son engagement en faveur de la performance énergétique des bâtiments, elle devient la sixièm e région à officialiser un tel projet. Celui-ci permettra la mobilisation collective de l’ensemble des acteurs du bâtiment : organisations professionnelles, entreprises, artisans, acteurs de la formation, particuliers, associations, collectivités… L’ambition de ce plan est de mieux structurer l’offre de rénovation – via par exemple la formation et l’innovation – mais aussi de mieux soutenir la demande – via le financement et l’accompagnement, notamment dans une logique de guichet unique et de déploiement du programme de rénovation énergétique de l’habitat. Sept groupes de travail ont été définis autour de thématiques précises : • l’observatoire permettant de dresser un état des lieux et de fixer des objectifs • l’innovation • la montée en compétence des acteurs • les outils de financement • le guichet unique • la sensibilisation de la jeunesse • la Région exemplaire et les échanges d’expériences pour le tertiaire public Ces groupes permettront d’établir, à horizon de six mois, une feuille de route. Celle-ci servira d’instance de référence du volet Bâtiment de la gouvernance du SRCAE (Schéma Régional Climat Air Energie). Ce plan s’inscrit aussi dans la logique de la Stratégie régionale d’innovation, qui mobilise notamment les acteurs sur la conception et la réalisation de bâtiments intelligents à haute efficacité énergétique. À travers cette démarche, la région Rhône-Alpes entend notamment atteindre les objectifs suivants : • 85 000 logements rénovés chaque année contre 10 000 actuellement, • 8 à 10% des entreprises du BTP reconnues garantes de l’environnement (RGE) contre 4% actuellement. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 9 ANNEXE 6: COOPENERGY Mise en perspective des enjeux (extraits : réévaluation des leviers) Fiche 1 : Organisation, coordination et compétences des acteurs / Les principaux freins ou besoins : Du fait de la transversalité et de la complexité des questions liées à la territorialisation de l'énergie, un double besoin se fait sentir : - celui d'un élargissement du cercle des acteurs à considérer dans les processus de planification ; - celui d'un renforcement et d'une extension des compétences à tous niveaux. Face à ces nouveaux besoins, on déplore pour l'instant : - Un relatif isolement des acteurs de l'énergie et de l'aménagement, ainsi qu'une rupture entre acteurs de la planification et acteurs de "l'opérationnel". Ceux-ci sont notamment attribués à la trop grande technicité des travaux et recommandations qui sont aujourd'hui fournis aux collectivités par les bureaux d'étude qui les accompagnent (trop de calcul, pas assez de dialogue en amont). - Le manque de lieux et procédures de dialogue et de collaboration entre la diversité des acteurs concernés par les projets de planification à dimension énergétique. - Le manque de formations des acteurs – en particulier élus - et le manque de possibilités de formation. Outre les demandes de formations et de meilleure mise en réseau des acteurs, l'accent a, sur ces aspects organisationnels et de compétences, été mis sur la nécessité de reconnaître et mettre en place des dispositifs adaptés à un travail par "expérimentation", travail d'essais-erreurs où les secondes sont l'occasion de solides retours d'expériences. Il faut intégrer l’histoire énergétique du territoire, pour organiser la transition locale. Fiche 5 : Aspects "opérationnels" / Mise en perspective des enjeux de la transition énergétique : Concernant les solutions en matière d’urbanisme et de construction sobre en énergie et en carbone plusieurs contraintes sont à prendre en compte : - La disponibilité du foncier : Fabriquer des formes urbaines denses et climatiques nécessite des opérations d'ensemble alors que le potentiel de construction au coup par coup reste important. La question se pose de la disponibilité réelle du foncier (délaissées des voies, friche industrielle des gares par exemple). Par ailleurs, ce foncier cher et rare installe une concurrence entre diverses destinations. Ainsi, espaces verts et équipements de production d’énergie ou de stockage de bois sont souvent peu considérés au regard de la valeur du foncier. - La densité urbaine : Les densités faibles et l'étalement urbain, le caractère rural de la majorité des communes sont une contrainte pour la mise en œuvre de nombreuses solutions dont le principe repose sur la mutualisation. Il en est ainsi pour les Transports en Commun (TC) et les pôles multimodaux. La faible densité des quartiers pavillonnaires et encore plus des zones de mitages est peu compatible avec une desserte en TC, alors le pôle multimodal en zone rurale n'est pensé qu'avec le train. Les zones rurales non desservies par les TC lourds ne peuvent pas engager cette même logique avec les bus. De même pour la réalisation de réseaux de chaleur et de froid. Au contraire la forte densité, permet l’intégration de ces solutions mais oblige les aménageurs à travailler sur la qualité d'usage pour favoriser son acceptation. Ceci n’est encore pas suffisamment systématique. Les nuisances sonores liées à la multifonctionnalité des quartiers ou aux infrastructures des pôles multimodaux par exemple sont un frein à leur intégration dans la trame urbaine. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 10 ANNEXE 7: Contexte et exigences pour le nouveau PLH ROANNAIS AGGLOMERATION Pour être réussi, le PLH de Roannais Agglomération devra prendre en compte le contexte existant et s’imposer certaines exigences, parmi lesquelles : Prendre appui sur les enseignements et les acquis du PLH de Grand Roanne et en particulier s’appuyer sur les outils existants : observation, gouvernance, interventions sur le parc privé, financement de la production sociale, etc… S’inscrire dans un cadre réglementaire contraignant : PDH, PDAHLPD, SCoT… et accompagner les communes pour traduire le PLH au niveau de leurs documents d’urbanisme (OAP,…). Répondre aux nouvelles obligations faites par la loi ALUR et la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. Répondre aux aspirations des ménages sans aggraver la spirale de dévalorisation du parc existant. Proposer des produits attractifs pour regagner en centralité des habitants ayant un profil social plus favorable. Quelles exigences, demain, pour le PLH de Roannais Agglomération ? Optimiser les interventions en clarifiant et en décroisant les aides existantes ; Au profit d’une priorité : le parc existant (réduire la vacance, lutter contre l’habitat indigne, améliorer les performances énergétiques…) ; En s’inscrivant dans un projet de territoire : mobiliser le levier habitat pour participer à la redynamisation de la ville centre et répondre à une exigence d’équilibre territorial. 3 grandes orientations identifiées à l’issue du diagnostic Intervenir sur le parc existant pour stopper la spirale de dévalorisation o Intervenir lourdement et plus directement sur le parc privé (en parallèle de dispositifs incitatifs) o Accompagner l’intervention des bailleurs sociaux (conventionnement) o Intervenir sur la ville centre et les centre bourgs des communes de l’agglomération (convention d’objectif avec Epora,…) Accompagner le parcours résidentiel de tous les ménages de l’agglomération o Vers le parc locatif o Vers l’accession o À tous les âges : jeunes, familles, personnes âgées o Dans toutes les situations : personnes défavorisées, gens du voyage, personnes handicapées Placer l’habitat au cœur d’une démarche de marketing territorial d’ensemble o Développer une politique locale de l’habitat au service d’un projet de territoire o Renforcer l’attractivité du territoire grâce à une offre de logements adaptée aux attentes des ménages d’aujourd’hui et de demain CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 11 ANNEXE 8: PROJET ROANNE TELESANTE CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 12 ANNEXE 8: PROJET ROANNE TELESANTE CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 13 ANNEXE 8: PROJET ROANNE TELESANTE CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 14 ANNEXE 9: Les établissements d’enseignement supérieur Ecole Nationale d’Architecture de Saint Etienne L'École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Etienne est un établissement public placé sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication. Elle a pour mission d'enseigner et pour ambition d'être un lieu de débat sur l'architecture, l'urbanisme et le paysage, ouvert à tout public. Installée dans une ancienne rubanerie depuis 1971, l'école s'inspire largement du réinvestissement de ces lieux, pour façonner sa pédagogie. L'enseignement tourné vers l'urbanité, vers les mutations de la ville et de ses territoires forme, à différents niveaux, les professionnels de l'architecture. L'école délivre ainsi le diplôme d'études en architecture, valant grade de licence, le diplôme d'État d'architecte, valant grade de master et l'habilitation à exercer la maîtrise d'œuvre en son nom propre, accessible aux architectes diplômés d'État. Elle accueille en plein cœur de ville 430 étudiants sur désormais 5 300m² de locaux rénovés, compte une bibliothèque riche de 12500 ouvrages ouverte au public. Dotée d'une salle d'exposition, l'école présente les travaux de ses étudiants et accueille des expositions temporaires en lien avec l'architecture. Les enseignements sont organisés en trois cycles universitaires : le premier cycle mène au diplôme d'études en architecture conférant le grade de licence ; le deuxième cycle se concrétise par l'obtention du diplôme d'État d'architecte conférant le grade de master ; une année complémentaire d'habilitation à exercer la maîtrise d'œuvre en son nom propre (HMONP) permet l'inscription à l'ordre des architectes. Ecole Nationale des Ingénieurs de Saint Etienne En appui sur une pédagogie ancrée sur des partenariats industriels solides, l’ENISE, Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint Etienne, a pour objectif de former des ingénieurs technologues et innovants en génie mécanique, génie civil et génie physique option génie sensoriel. Ainsi, la vocation de l’ENISE, école publique d’Etat, consiste à former des Ingénieurs capables de résoudre des problèmes technologiques complexes, afin de concevoir, réaliser et mettre en œuvre de façon économiquement optimale des produits, des systèmes ou des services. Pour atteindre cet objectif, la formation laisse une part importante à la pratique des ressources humaines Les trois filières formation GM sont proposées, en 5 ans, sous statut étudiant alors que les formations GC et GM le sont également par la voie de l’apprentissage (en 3 ans après un bac + 2) et la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). Pour mener à bien ses missions de formation, l’ENISE est une école en 5 ans, avec près de 1 000 élèves et doctorants, 4 000 anciens diplômés, 350 entreprises ou laboratoires partenaires, en France ou à l’étranger. C’est une forte implication de ses étudiants impliqués dans différents clubs et une junior entreprise qui favorise l’esprit d’entreprendre. L’ENISE s’est complètement intégrée dans le monde économique : - les organisations professionnelles de la mécanique et du BTP, - le pôle de compétitivité ViaMéca et le cluster Indura (Infrastructure Durable en RhôneAlpes), - les entreprises, PME et grands groupes : depuis sa création, l’école a entretenu des relations étroites avec le monde de l’entreprise. L’ENISE développe une stratégie de formation prenant en compte le caractère international du métier d’ingénieur. Ainsi, chaque élève réalise une période de formation à l’étranger (études, périodes industrielles, Projet de fin d’Études…). Grâce aux nombreuses conventions de partenariat développées avec les universités étrangères, l’étudiant pourra obtenir un double diplôme. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 15 ANNEXE 9: Les établissements d’enseignement supérieur Le laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes (LTDS) est une unité mixte de recherche entre le CNRS, l’Ecole centrale de Lyon, l’ENTPE et L’ENISE. Trois des quatre équipes de ce laboratoire sont présentes sur le site de l’ENISE : - l’équipe « Mécanique des Matériaux et des Procédés », avec un groupe « Mécanique Numérique et Procédés » et un groupe « Mécanique Matériaux Vivant », - l’équipe « Géomatériaux et Construction Durable », avec un groupe « Géomatériaux, couplages, multiphysique » et un groupe « Ouvrages et Infrastructures Durables », - l’équipe « Dynamique des Systèmes Complexes », avec un groupe « Conception – Innovation ». Ecole des Mines de Saint Etienne (EMSE) Depuis 1816, l’Ecole des Mines de St-Etienne forme des Ingénieurs Civils des Mines ICM généralistes et des Ingénieurs spécialisés du cycle ISMIN avec une double compétence en microélectronique et en informatique. L’EMSE s’appuie sur ses 5 centres de recherche pour développer la formation et la recherche sur 6 domaines d’excellence : Energie et Procédés, Mécanique et Matériaux, Génie des systèmes Industriels, Environnement, Microélectronique, Santé. Depuis 2011, L’EMSE s’est positionné sur le métier de l’Efficacité Energétique en s’associant avec l’ENISE et l’ENTPE. La création du Mastère Spécialisé Efficacité Energétique dans la Rénovation des bâtiments, label de la Conférence des Grandes Ecoles, répond à un besoin de compétences par la formation continue, qui vise à l’acquisition d’une expertise et/ou l’acquisition d’une double compétence. Ce cursus de 12 mois en alternance permet à l’étudiant salarié de devenir un Expert Technique en Efficacité Energétique dans la Rénovation des Bâtiments ayant pour mission principale, la limitation de la consommation énergétique du bâtiment. Cette formation s’appuie sur la recherche réalisée par le département PIESO de l’Institut Henri Fayol. L’institut Fayol est au cœur du projet éducatif de l’école des Mines de Saint-Etienne. Ses équipes sont en effet très impliquées dans les différentes formations dispensées et sont en particulier le fer de lance d’une démarche pédagogique reposant sur les fondements suivants : • une alliance intrinsèque entre sciences et management tout au long de la formation, • une mise en synergie structurante de compétences autour de l’information, des systèmes, des organisations, de la décision, de la responsabilité sociétale et du développement durable, • une pédagogie active et innovante (mises en situation, apprentissage par projet, études de cas réels, outils de simulation, serious games, etc.), combinée à une approche pluridisciplinaire. Université Jean Monnet - Télécom Saint-Etienne Télécom Saint-Etienne est l’école d’ingénieurs en technologies de l’information et de la communication de la région Rhône-Alpes avec des domaines de compétences en optique, vision, image, informatique, électronique, w eb, télécoms et réseaux. L’école dispose d’un rayonnement national grâce à son association avec l’Institut Mines-Télécom et est école interne à l’Université Jean Monnet ce qui fait d’elle une école publique. Connues pour ses trois axes de formation : la formation classique, la formation par alternance et apprentissage (Optique et Vision Industrielle) et le Cycle Initial en Technologies de l’Information de Saint-Etienne (CITISE), l’école compte aujourd’hui 500 étudiants ainsi qu’un incubateur. Institut Supérieur des Techniques de la Performance (ISTP) Créé en 1990 à Saint-Etienne, l’ISTP s’affirme aujourd’hui comme l’un des leaders de la formation supérieure sous statut salarié (apprentissage et formation continue). Soucieux de répondre aux attentes et aux besoins du monde économique en termes d’ingénieurs de haut niveau, l’Institut a développé, dès sa création, la spécialité Génie Industriel, puis en 2009, la CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 16 spécialité Génie des Installations Nucléaires, suite à l’identification de besoins en compétence dans ce secteur spécifique et enfin, la spécialité Valorisation Energétique en 2014. Avant 2005, l’Ecole des Mines co-délivrait le titre d’ingénieur avec d’autres établissements du département. Depuis, l’alliance entre les deux établissements s’est renforcée et l’Ecole des Mines délivre dorénavant seule les diplômes d’ingénieur de spécialité. L’institut bénéficie d’une équipe d’ingénieurs-tuteurs pluridisciplinaire en terme de profils (Docteurs, Ingénieurs issus de Grandes Ecoles et spécialités diverses) et d’expériences professionnelles (secteurs d’activités et fonctions différentes), reconnue et appréciée par ses entreprises partenaires. Actuellement, l’ISTP accueille près de 800 élèves-ingénieurs en formation inscrits dans l’un des trois diplômes de spécialité de l’Ecole des Mines de Saint-Etienne et a accompagné vers l’obtention de ces diplômes 2 172 ingénieurs en plus de vingt années d’existence. L’ISTP propose une offre globale de services en matière d’accompagnement des entreprises vers la performance ainsi qu’un dispositif de formation au management débouchant sur un certificat BADGE (Bilan d’Aptitude Délivré par les Grandes Ecoles) de l’EMSE. Institut Régional Universitaire Polytechnique (IRUP) Créé en 1995, suite à une forte demande du monde économique et à l’initiative de la Région Rhône-Alpes (dans le cadre du contrat de plan Etat Région), l’IRUP développe de nombreuses filières de formation dans des secteurs d’activité d’avenir et pourvoyeurs d’emplois grâce à une veille économique active permettant de détecter l’émergence de nouveaux métiers. L’ingénierie pédagogique mise en place à l’IRUP a été créée pour répondre aux besoins spécifiques de l’alternance. Elle repose sur la forte imbrication entre l’acquisition de savoirs académiques de haut niveau et le développement de compétences, savoir-être et postures sur le terrain. L’IRUP a développé une expertise dans le cadre de l’exploitation de la situation professionnelle et de l’accompagnement tutoral. Actuellement, l’IRUP accueille près de 500 élèves en formation et a accompagné vers l’obtention du diplôme près de 2 000 apprenants. Des formations professionnalisantes et diplômantes allant du Niveau IV au Niveau I sont proposées, s’adressent à des profils très différents et préparent à l’exercice des métiers de manière concrète. On peut regrouper ces formations dans 7 filières distinctes : • Le management dans l’économie sociale et solidaire • La comptabilité, la gestion et la finance • La stratégie et le management • Le nucléaire • L’informatique • L’industrie • L’e-bâtiment CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 17 ANNEXE 10 : Les établissements du secondaire Les lycées de la cité Monnet-Fourneyron (Saint Etienne) Composée d’un lycée général et Technologique (400 élèves), d’un pôle BTS (350 étudiants ou apprentis), d’un lycée Professionnel labellisé lycée des métiers de l’habitat et des énergies (390 élèves) la cité Monnet-Fourneyron est l’un des trois lycées de la ville de Saint-Etienne. La cité présente les formations dans la construction Gros Œuvre, dans la construction Bois, dans l’agencement, dans l’énergétique, dans l’électricité, dans l’économie de la construction. Cela concerne au total près de 150 élèves de Lycée professionnel et près de 130 étudiants ou appentis encadrés par 15 enseignants PLP, certifiés ou agrégés. La cité Monnet-Fourneyron s’implique dans les objectifs du campus : développer les filières d'avenir, élever les niveaux de qualification (lien bac pro BTS, lien BTS licence pro); faciliter l'insertion dans l'emploi (apprentissage); renforcer les coopérations entre le système éducatif et le monde économique (implication dans les projets). Equipements remarquables ATELIER CONSTRUCTEUR BOIS : Cité M onnet-Fourneyron Plateforme de montage bois/béton, Cité M onnet-Fourneyron CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 18 Enseignement expérimentaux du LEGT Jean Monnet pilotés par le CARDIE de Lyon Ouverture culturelle à l’architecture et à l’agencement. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 19 Le lycée des métiers Etienne Legrand (Le Coteau) Le lycée professionnel Etienne Legrand est labellisé lycée des métiers du bois, métal et services à la personne depuis 2009. Il dispose d’un internat mixte avec une capacité d’accueil de 60 élèves. Il est classé internat d’excellence depuis 2010. L’établissement accueille 290 élèves en formation initiale du CAP au BAC PRO, une 3ème Préparation à la voie professionnelle et environs 150 personnes en formation continue dans les différentes filières de formations de l’établissement. ATELIER Fabrication de menuiserie : Equipements remarquables Centre d’usinage à commande numérique à poutre M ortaiseuse à bédane à positionnement numérique Tenonneuse à dérouleurs à positionnement numérique Toupie à positionnement numérique CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 20 ANNEXE 11 : LISTE DES FORMATIONS DU CAMPUS « DESIGN & HABITAT » 1. Formation initiale Le lycée Jean Monnet (cité Monnet-Fourneyron) situé à Saint Etienne présente les formations : • Bac STI2D spécialité Architecture et Construction • BTS « Système Constructif Bois Habitat », section de 15 • BTS « Bâtiment » 2 sections sous statut scolaire (15) et en apprentissage (15) • BTS « Agencement de l’Environnement Architectural », section de 15 Le Lycée Carnot situé à Roanne présente les formations : • Bac STI2D spécialités Architecture et Construction, Système et Information Numériques, Innovation Technologique et Eco Construction, Energie et Environnement • BTS « Conception produits Industriels », section de 15 Le lycée des métiers Benoit Fourneyron (cité Monnet-Fourneyron) situé à Saint Etienne présente les formations suivantes : • CAP Constructeur Bois • CAP Installateur Sanitaire • CAP Ebénisterie • CAP Electricité (section de 12 statuts scolaires et 12 en contrat de professionnalisation) • BAC PRO Organisation Gros Œuvre (ORGO), section de 12 élèves • BAC PRO Technicien Constructeur Bois (TCB), section de 12 élèves • BAC PRO Agencement de l’Espace Architectural (AEA), section de 24 élèves • BAC PRO Technicien Etude Bâtiment Etudes et Economie (TEBEE), section de 12 élèves • BAC PRO Technicien installateur système énergie climatique (TISEC) , section de 12 élèves • BAC PRO (ELEC), section de 12 élèves Le lycée des m étiers Etienne Legrand situé à Le Coteau présente les formations • BAC PRO Technicien Menuisier Agenceur (TMA) , 39 élèves • BAC PRO Technicien Fabricant Menuiserie Bois et Matériaux Associés (TF), 33 élèves • BAC PRO « Ouvrage Bâtiment Métallerie », 45 élèves • BAC PRO « Accompagnement Soins et Services à la Personne » Option Domicile, 15élèves. • CAP « Serrurier Métallier »15 élèves. Le lycée des m étiers « habitat et énergie » Pierre Coton de Néronde présente les formations : • 3ième PREPA PRO (6h de découverte professionnelle) • CAP MA (Maçon) • CAP PRO ELEC (Préparation et Réalisation d’Ouvrages Electriques) • CAP IT (Installateur thermique) • CAP PAR (Peintre Applicateur en Revêtement) • BAC PRO Technicien installateur système énergie climatique (TISEC) • BAC PRO Technicien étude bâtiment assistant architecte (TEBAA) • BAC PRO Intervention sur le Patrimoine Bâti (IPB) CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 21 ANNEXE 11 (suite) : LISTE DES FORMATIONS DU CAMPUS « DESIGN & HABITAT » 2. L’apprentissage I. CFA BTP LOIRE (Saint Etienne et Roanne) • • • • • • • • CAP canalisateur en TP (Saint Etienne) CAP béton armé Bâtiment (Saint Etienne) CAP métallier (Saint Etienne) CAP menuisier fabricant (Saint Etienne) CAP menuisier installateur (Saint Etienne) CAP plombier (Saint Etienne) CAP Froid et Clim (Saint-Etienne) MC Technicien Energies Renouvelables • • BTS FEE BTS « Etude et Economie de la Construction » • Ingénieur génie Civil (UFA : ENISE) II. CFA BTP AFRA • • BTS « bâtiment » avec le Lycée Jean Monnet (UFA) de saint Etienne. Ingénieur Bois avec ENISE (UFA) sur Roanne III. CFA FORMAS UP • • UFA IRUP : o Certification niveau 3 « Chargé de Gestion Technique des Bâtiments Tertiaires et Industriels» en apprentissage, o Certification « Chargé de projet Energie et Bâtiment Durables » en apprentissage, partenaire ASDER. UFA ISTP : o « Ingénieur spécialité Valorisation Energétique» en apprentissage 3. Formation continue et Contrat de professionnalisation I. Le GRETA Au LP B. Fourneyron : CAP « Aménagement et Entretien du Bâtiment » (AEB), section de 12 en contrat de professionnalisation ou CIF. CAP « Electricité » (section de 12 en contrat de professionnalisation) Au Lycée des métiers Etienne LEGRAND : CAP métallier Serrurier. Appel offre région Rhône alpes. Formation courte qualifiante par modules extrait du référentiel CAP métallier serrurier. CAP menuisier fabricant. Formation courte qualifiante par modules extrait du référentiel CAP menuisier fabricant et installateur. Modules de formation des services à la personne. (Petite enfance, Gérontologie, métiers du sanitaire). CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 22 ANNEXE 11 (suite): LISTE DES FORMATIONS DU CAMPUS « DESIGN & HABITAT » Au Lycée des métiers P .COTON : CAP Maçon PRO Elec (Titre RNCP niveau 4) ISEC (Installation des systèmes énergétiques et climatiques) BAC PRO TEBAA (contrat de professionnalisation) II. L’université Jean Monnet • • IUT GEA : licence professionnelle « Conducteur de Travaux en Maison Individuelle », partenaire de la formation : LEGT Jean Monnet. Ecole d’Ingénieur Télécom Saint Etienne (contrat de professionnalisation) III. IRUP • • • Certification de niveau 3 « Chargé de Gestion Technique des Bâtiments Tertiaires et Industriels » en contrat de professionnalisation Certification de niveau 2 « Chargé de projet Energie et Bâtiment Durables » en contrat de professionnalisation « Techniciens de Réparation des Ascenseurs » en contrat de professionnalisation, partenaire OTIS. IV. IS TP • « Ingénieur spécialité Valorisation Energétique», en formation continue V. EMS E • Mastère Spécialisé « Efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments » en contrat de professionnalisation CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 23 ANNEXE 12 : La plateforme PraxiBAT du LP B Fourneyron PLATEFORME PRAXIBAT : module enveloppe performante 3 structures de travail Pose du frein vapeur adhésifs Test d’étanchéité CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 24 PLATEFORME PRAXIBAT : module ventilation Une structure complète (pièce sèche, pièces humides) pour l’ensemble des systèmes de ventilation Vue coté A Vue coté B CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 25 ANNEXE 13: POSITIONNEMENT CAMPUS / CAMPUS EXISTANTS CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 26 ANNEXE 14 : Séminaire To BIM or not to BIM Ecole nationale des mines de St Etienne CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 27 ANNEXE 15 : Challenge BIM Décathlon Une équipe mixte Ecole Nationale des Mines de St Etienne – Ecole d’architecture de ST Etienne CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 28 ANNEXE 16 : La Cité du design Saint-Étienne est une ville en constante mutation, dynamisée par les liens qui unissent l’art et l’industrie depuis plus de deux siècles. De la ville industrielle à la ville visionnaire, Saint-Étienne fait du « vivre ensemble » le dénominateur commun de toutes ses actions. Elle utilise le design comme révélateur et catalyseur des potentiels créatifs de tous. Saint-Étienne est Ville UNESCO de design depuis 2010. En se dotant de la Cité du design, Saint-Étienne et son agglomération misent sur le design comme levier de développement au sein d’une société qui affronte des mutations de tous ordres: sociales et économiques, écologiques et techniques. En octobre 2013, le gouvernement français a nommé la Cité du design «pôle de référence nationale» pour l’accompagnement des entreprises, des pôles et clusters, et «centre de ressources et de professionnalisation « des acteurs territoriaux. L'é tablissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) Cité du design /École supérieure d'art e t de sign re groupe de puis janvier 2010 la Cité du de sign e t l'École supérieure d'art e t de sign de Saint-Étie nne , ré unie s sur un mê me Site : l'ancie nne manufacture d'Arme s de Saint-Étie nne . Porté par la Ville de Saint-Étienne, Saint-Étienne Métropole, la Région Rhône-Alpes et l'État (ministère de la Culture), il est une plate-forme d'enseignement supérieur, de recherche, de développement économique et de valorisation autour du design et de l'art. Les missions principales de la Cité du design sont les suivantes : • la sensibilisation de tous les publics au design; • le développement de l'innovation par le design; • la recherche en design; • la production d'événements à forte notoriété tels que la Biennale Internationale Design Saint-Étienne ou les expositions annuelles à Saint-Étienne et à l'international. La Cité du de sign se nsibilise tous le s publics au de sign L'une des missions premières de la Cité du design est la sensibilisation de tous les publics au design : professionnels, acteurs publics, universitaires, grand public, etc. La Cité du design s'est dotée de différents outils pour s'adresser à tous : visites guidées pour les individuels ou les professionnels, actions de sensibilisation du grand public et des professionnels, ateliers jeunes publics, éditions, colloques et conférences. Elle met en place un accueil spécifique pour les publics scolaires et universitaires par de nombreuses visites guidées et des dossiers pédagogiques créés spécifiquement pour les enseignants. La Cité du design travaille également étroitement avec l'Éducation Nationale : formations des enseignants avec le PREAC (Pôle de ressources pour l'éducation artistique et culturelle) et projets menés avec les CDDP (Centre Départemental de Documentation Pédagogique). LES MISSIO NS DE LA CITÉ DU DESIGN Un de sign tourné ve rs l'humain La Cité du design structure ses activités autour de thématiques fortes et transversales qui servent chacune une démocratisation du design. Que le design améliore les usages et les modes de vie, qu'il optimise l'utilisation de l'énergie, qu'il accompagne les mutations de l'habitat ou facilite le développement de la santé et de la mobilité, le design place l'humain au coeur de sa réflexion. Plateforme de réflexion sur les pratiques, les besoins, les usages, la Cité du design montre comment le design contribue à l'émergence de nouvelles dynamiques au sein des territoires contemporains, qu'ils soient sociaux, économiques, politiques ou culturels. Le principal objectif de la Cité du design est de contribuer activement au développement de l'attractivité économique, touristique et culturelle. Dé ve loppe r la re che rche e t l'innovation par le de sign CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 29 Le développement de la recherche et de l'innovation par le design passe par la nécessaire identification des usages et des nouvelles pratiques. La Cité du design répond à des appels à recherche nationaux et européens, mène des programmes de recherche pour des entreprises partenaires en lien avec le Consortium design enseignement supérieur. Par ailleurs, afin de répondre à sa mission de développement de l'innovation, la Cité du design, en synergie avec des professionnels du design, des sciences humaines, de l'ingénierie et de l'architecture, met en place des programmes et des méthodes amenant à la création d'objets et de services répondant aux usages et aux nouveaux besoins. Dé ve loppe r l'e nse igne me nt supé rie ur de sign e n Rhône -Alpe s La mission de développement de l'enseignement supérieur design en Rhône-Alpes s'appuie sur deux axes complémentaires. D'une part, l'ESADSE, en autonomie pédagogique, propose un enseignement dans deux options : Art et Design ; ainsi qu'un post-diplôme design, formation de sixième année axée sur la recherche. D'autre part, la Cité du design a créé et développe le Consortium design enseignement supérieur qui fédère les établissements d'enseignement supérieur. Dé ve loppe r l'utilisation du de sign par le s acte urs é conomique s e t sociaux La Cité du design organise des ateliers de formation continue pour les designers et offre avec ses nouveaux espaces un centre de ressources pour l'ensemble des acteurs économiques et sociaux (matériauthèque, médiathèque, auditorium, salles de séminaire et un espace mutualisé : le bureau des designers). Afin d'assurer le développement du design auprès des acteurs économiques et sociaux, la Cité du design cherche d'abord à valoriser une meilleure intégration du design au sein des collectivités par la diffusion des appels à projets et la communication sur les bonnes pratiques. La ville de Saint-Étienne et sa métropole utilise son expertise pour faire intervenir le design lorsque cela est nécessaire en appliquant une logique transversale (du transport public à l'habitat social, jusqu'à l'espace urbain et l'image graphique des collectivités). Au coeur du grand projet RhôneAlpes Le design dans la cité, la Cité du design devient le bras armé des acteurs publics. Elle met également en œuvre des actions de promotion des entreprises design, renforcées par la mise en réseau et le développement de la formation continue. En octobre 2007, elle présente l'exposition Design Map : Métiers, Applications, Pédagogie, qui réunit plus de quatre-vingt designers associés à autant d'entreprises, proposant leur objet, leur concept, leur invention - commercialisé ou non. Puis en mai 2008, elle édite le Design guide Saint-Étienne, où les bonnes adresses (boutiques, restaurants, hôtels) côtoient des portraits de designers et des présentations d'entreprises ou d'acteurs culturels : une vision large du design dans la ville. La Cité du design entreprend une démarche d'essaimage pour impulser une demande accrue dans les entreprises et commerces et met en place avec son réseau de partenaires, des actions de valorisation des démarches exemplaires. Par exemple, l'exposition Design et compagnies, met en scène une quarantaine d'entreprises, engageant le design dans leur stratégie. La Cité du design, grâce aux nouveaux lieux qu'elle investit, va reconduire et installer ces dynamiques, en provoquant les rencontres entre professionnels et en accompagnant les premières études design des entreprises. Expé rime nte r de nouve aux conce pts sur le te rritoire sté phanois Grâce à son laboratoire des pratiques émergentes, la Cité du design expérimente de nouveaux concepts en situation réelle afin d'évaluer leur faisabilité et de permettre leur diffusion ultérieure. Dans cette perspective, la Cité a conduit avec ses partenaires un projet de logement d'extrêmeurgence à Rive-de-Gier en y intégrant les problématiques de qualité d'usage, de développement durable et de design pour tous. Cette démarche a été repérée par le Ministère du logement. UN PRO JET ARCHITECTURAL REMARQ UABLE Le projet architectural de la Cité du design (environ 16 000m²) a été confié aux architectes Finn Geipel et Giulia Andi de l'agence LIN. Trois bâtiments réhabilités cohabitent avec deux réalisations contemporaines, dont la Platine qui accueille notamment un auditorium, deux salles d'exposition (1200m² et 800m²), une médiathèque, une boutique. La Tour observatoire complète cet ensemble et s'élève à 32 mètres pour offrir un panorama unique à 360° sur la ville et ses CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 30 collines. Après un peu plus de trois ans de travaux, une partie du site de l'ancienne manufacture d'armes de Saint-Étienne a repris vie avec l'ouverture de la Cité du design en 2009 et l'installation de l'École supérieure d'art et design de Saint-Étienne (ESADSE, 350 élèves). DATES CLEFS • 1998 > Première Biennale internationale design, initiée par l’école des Beaux-Arts • 2005 > Création de la Cité du design, syndicat mixte Ville de Saint-Étienne/ Saint-Étienne métropole • 2006 > 5e Biennale internationale design Saint-Étienne, première biennale organisée par la Cité du design • 2007 > Exposition Design Map • 2008 > 6e Biennale internationale design Saint-Étienne • 2009 > Inauguration des nouveaux locaux de la Cité du design • 2010 > Création de l’EPCC (janvier) : Ville de Saint-Étienne, Saint-Étienne Métropole, région Rhône-Alpes, ministère de la Culture • 2013 > 7e Biennale internationale design Saint-Étienne • 2014 > Exposition Design Map • 2015 > 9e Biennale internationale design Saint-Étienne (12 mars au 12 avril) LA MATÉRIAUTHÈQ UE DE LA CITÉ DU DESIGN Lieu vivant et de veille, elle est un véritable centre de ressources, d'inspiration et d'innovation pour les créateurs, industriels, chercheurs et étudiants de tous horizons (design, art, ingénierie, architecture, etc.). Créés pour répondre à des besoins techniques particuliers ou découverts par hasard lors d'une recherche en laboratoire, les matériaux représentent une immense source d'innovation. Les designers ont toujours trouvé dans les matériaux un gisement créatif fantastique. Certains, dans un geste audacieux, ont sauté les frontières des spécialités. Ainsi des matériaux développés pour des applications aérospatiales ou médicales ont été transférés vers d'autres secteurs d'activités et sont aujourd'hui utilisés dans des domaines tels que les sports, les loisirs, l'électroménager, la décoration, etc. La matériauthèque est plus spécifiquement destinée aux publics professionnels qu'ils soient designers, industriels, chercheurs, enseignants, ou aux étudiants et publics scolaires. La vitrine de présentation est accessible à tous depuis la médiathèque. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 31 ANNEXE 17 : Saint Etienne, ville UNESCO de DESIGN Pre mière ville française à intégrer le réseau UNESCO des villes de de sign, Saint-Étienne a fait le choix d'un développement territorial qui associe l'art et l'industrie et capitalise sur son histoire pionnière dans le domaine industriel, ses entreprises créatives contemporaines et sa politique de développement par le design. Le positionnement stéphanois a pour objectif de mettre la créativité au service de l'homme au cœur du développement de la société. LES VILLES CRÉATIVES UNESCO DE DESIGN Buenos Aires - 24/08/2005 Berlin - 02/11/2005 Montréal - 06/06/2006 Kobe - 01/10/2008 Nagoya- 01/10/2008 Shenzhen - 01/11/2008 Shanghai - 12/03/2010 Séoul - 20/07/2010 Saint-Etienne - 22/11/2010 Graz - 14/03/2011 Pékin - 12/05/2012 Curitiba - 01/12/2014 Le design, l’ADN de S aint-Etienne ! Ville UNESCO de design aux côtés de Buenos Aires, Berlin, Montréal, Nagoya, Kobe, Shenzhen, Shanghai, Séoul, Graz et Pékin, Saint-Etienne est aujourd’hui une référence mondiale en matière de design. Malgré les difficultés économiques et sociales traversées par notre territoire, les Stéphanois ont toujours su faire preuve d’ingéniosité, de courage, de réactivité et d’une capacité d’adaptation souvent surprenante. Ils ont su, non seulement construire le présent, mais aussi élaborer l’avenir, en s’appuyant sur un savoir-faire ancestral : le design. En effet, le design, ce savant mélange d’ingéniosité et de créativité, cette technicité nourrie d’esthétique et d’innovation, qui sait harmoniser l’utile et l’artistique, est inscrit dans les gènes stéphanois. Car, là où le cycle et la mécanique ont côtoyé avec bonheur l’armurerie et la rubanerie, là où le savoir-faire technique a toujours accompagné le sens de l’innovation et de la créativité, le design ne pouvait que grandir et se développer. Au fil des années, le design est devenu un levier de développement, un creuset d’avenir, un outil d’aménagement du territoire reconnu. Notre Cité du Design a d’ailleurs été identifiée « pôle de référence nationale » et « centre de ressources et de professionnalisation » des acteurs territoriaux. La reconnaissance d’une expertise internationale. Le 22 novembre 2010, Saint-Étienne est devenue la première ville française à intégrer le réseau UNESCO des villes créatives de design et la seconde en Europe après Berlin. La désignation de Saint-Étienne comme ville UNESCO de design est une importante reconnaissance internationale pour accélérer le développement de la ville, améliorer la qualité de vie de ses habitants et renforcer ses performances économiques. En 2012, Saint-Étienne a reçu le label «Expertise internationale» du ministère des affaires étrangères et du développement international pour sa politique de développement par le design. Ce label fait de Saint-Étienne l’interlocuteur naturel des représentations diplomatiques et culturelles de la France à l’étranger. Elle est aussi le centre national de référence de Design for All Foundation (Barcelone). Depuis son entrée dans le réseau en 2010, Saint-Étienne participe activement à la définition des orientations stratégiques et à la structuration du réseau des villes créatives en une organisation internationale en croissance permanente. Cette mission se traduit par une présence CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 32 dynamique aux Assemblées Générales annuelles (Shenzhen 2010, Séoul 2011, Montréal 2012, Bologne 2013, Chengdu 2014), aux réunions de sous-réseaux consolidant les liens entre les partenaires et, depuis 2012, au groupe de travail conduit par l’UNESCO pour la structuration du réseau. Par leur participation aux sommets des maires, aux conférences internationales et avec la signature de déclarations, les villes créatives réaffirment ensemble leur adhésion aux valeurs du réseau UNESCO: partage d’expériences, de connaissances et de ressources, développement des industries créatives locales et renforcement de la coopération Nord Sud, pour un développement urbain durable (Sommet des Maires des villes créatives à Pékin en octobre 2013, Déclaration de Séoul en novembre 2011, Déclaration de Saint-Étienne en mars 2013) Saint-Étienne e st un exemple à l’échelle nationale et internationale . Elle propose des réponses concrètes aux questions posées par les mutations actuelles : comment notre ville a-t-elle rebondi après la crise économique ? Comment s’est-elle positionnée à l’échelle internationale grâce au design ? Dans un contexte de concurrence nationale et internationale entre les métropoles, la Cité du design intervient comme expert lors de forums et conférences organisés par des villes candidates à l’entrée dans le réseau des villes créatives Unesco. Ces villes étudient et s’inspirent des expériences de Saint-Étienne, ville UNESCO de design. Promouvoir de signe rs e t e ntre prise s du te rritoire Avec la Cité du design, Saint-Étienne est une ambassadrice du design européen et international, qui partage les bonnes pratiques développées, qui valorise la communauté créative et participe activement à la vie d’un réseau pour contribuer au son rayonnement de la ville. Cartographie du ré se au de s ville s cré ative s Une sco de de sign CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 33 ANNEXE 18 : LA BIENNALE INTERNATIONALE DE DESIGN 1998/2015 Dès 1998, l'École régionale des Beaux-arts de Saint-Étienne organisait la Biennale Internationale Design Saint-Étienne, qui allait devenir le plus éclectique des évènements sur le design en France. Produites et gérées par la Cité du design, avec le soutien de ses partenaires publics ou privés, les biennales favorisent depuis lors la confrontation entre les innovations générées par les écoles, les grandes agences, les créateurs indépendants, les diffuseurs, les entreprises et une très grande variété de publics. Leurs multiples expositions, conférences, colloques et rencontres constituent un véritable laboratoire du contemporain, fournissant à travers les problématiques du design un éclairage sur les pensées et les enjeux de notre temps. Depuis sa création la Biennale Internationale Design Saint-Étienne n'a cessé d'évoluer, de s'enrichir et de s'organiser autour d'un objectif central : démocratiser le design, le rendre accessible à tous les publics à travers une vision large du métier de designer et de ses multiples applications. En 2008, à l'occasion de ses dix ans d'existence, la Biennale a accueilli 85 000 visiteurs répartis sur les quinze jours d'ouverture, dont 15 000 élèves. Évènement médiatique, la Biennale a également reçu 270 journalistes (dont 100 nationaux et 80 internationaux) venus commenter les partis-pris d'exposition et rencontrer les designers, entrepreneurs et représentants des institutions publiques. PRÉSENTATIO N DE LA BIENNALE INTERNATIO NALE DESIGN SAINT-ÉTIENNE 2015 LES SENS DU BEAU, Benjam in Loyauté, co-com m issaire général La Biennale internationale design Saint-Étienne 2015 a pour thématique générale Les Sens du beau. Cette édition interrogera l'importance des formes et les sens que celles-ci donnent aux fonctions, aux usages ou à la qualité de vie. Quelles valeurs sont véhiculées par l'esthétique ? Pour quelles intentions ? Que disent les formes produites sur les modes de vie, les usages et les pratiques d'une société ? Que murmurent-elles sur l'état du monde ? À une époque où la production industrielle s'est encore plus largement mondialisée, comment s'accorde le besoin d'identité de chacun avec les signes de plus en plus homogènes produits par le design ? Cette discipline peut-elle nous libérer des problématiques du désir et de l'identité pour les porter vers d'autres ambitions ? Comment concilier nos identités avec celles produites par les marques ? Quelle part le design prend-il en charge dans l'expérience esthétique de l'humanité ? Comment cultiver la pluralité des formes et des expériences ? L'enjeu de cette Biennale est de montrer que d'autres voies sont possibles que celles monotones et répétitives produites par la globalisation : ce sera l'intention des commissaires et scénographes que de faire découvrir et ressentir ce que le geste esthétique peut offrir. NULLE PART AILLEURS! Gaël Perdriau, m aire de Saint-Étienne, président de Saint-Étienne m étropole et président de la cité du design et de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne La Biennale internationale design Saint-Étienne renforce sa position de rendez-vous incontournable pour les entreprises. Directeurs généraux, managers de l'innovation ou du marketing, designers en agence ou intégrés, ingénieurs ou chercheurs se rencontrent à cette occasion pour échanger sur leurs expériences et découvrir des projets inédits. Elle propose un contenu de qualité, à forte valeur ajoutée pour le monde économique et permet d'affirmer la reconnaissance du design en tant qu'outil d'innovation en Europe. Cette édition a permis d’accueillir la 2nd édition du Forum Design & Innovation, qui propose des conférences avec des invités d'honneurs, des tables-rondes, des ateliers de cocréation ainsi que la 4e édition de la convention d'affaires Design to Business, qui permet aux entreprises et aux designers de programmer des rendez-vous qualifiés en parallèle des activités proposées. Initiée par la Cité du design avec les soutiens du Ministère de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, de la Région Rhône-Alpes et de Saint-Étienne Métropole, cette forme efficace de mise en relation s'ouvre à l'international dans le cadre de cette Biennale 2015. La thématique 2015, Les sens de la valeur, comment expérimenter la valeur par le design ? interroge les nouvelles formes d'innovation dans l'entreprise. Les entreprises recherchent de CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 34 nombreux moyens de se différencier, d'inventer ou d'aborder de nouveaux marchés. Le design, en tant que méthode, outil et discipline, est en capacité d'accroître leur compétitivité. Manifestation définitivement tournée vers le monde entrepreneurial, nous souhaitons apporter des réponses concrètes aux questions posées par les entreprises. Pourquoi engagent-elles une démarche de design ? Comment mesurer son impact et quelle valeur cela génère-t-il ? A quels profils d'entreprises s'adresse-t-on ? Quelles sont les études de cas français et internationaux faisant référence dans le domaine ? LA BIENNALE, UN RÉVÉLATEUR DU QUOTIDIEN, Ludovic Noël, directeur général de la Cité du design La neuvième édition de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne reste fidèle à son positionnement autour des projets qui parlent de nos manières d'habiter, de communiquer, de nous déplacer, de nous nourrir, de travailler ou de nous divertir. À chaque édition, la Biennale recherche des œuvres internationales en capacité de révéler les propositions des designers face aux enjeux sociétaux. La Biennale est également un révélateur de la vie au quotidien de l'établissement public singulier qui est le nôtre, rassemblant dans une même entité une école, un événement international et un centre de design. La Biennale révèle les jeunes talents et leurs créations dans l'ensemble des expositions. L'ESADSE accompagne l'émergence de personnalités, en art et en design, à travers la réalisation de projets personnels, d'expositions ou de projets avec des partenaires. Depuis de nombreuses années, la Cité du design soutient que le design est un facteur de compétitivité pour les entreprises et les accompagne concrètement dans leurs projets d'expérimentation, d'innovation ou de recherche. C'est ainsi que la Biennale, cette année encore, donne à voir les propositions d'entreprises les plus remarquables, permet à une trentaine d'entre elles de tester leurs nouveaux produits ou services (espace Les Labos) et favorise les rencontres entreprises/ designers. La Biennale s'ouvre sur le monde et recherche les meilleurs projets, quel que soit leur lieu de production. La Ville de Saint-Étienne a toujours agi localement tout en ayant comme perspective l'international, que ce soit à travers la mise en place de partenariats entre l'ESADSE et de nombreuses écoles étrangères, l'implication de la Cité du design dans les réseaux et les programmes européens ou encore son appartenance au réseau des onze villes design UNESCO, dont Séoul, notre invitée d'honneur. Une ville design UNESCO, c'est une action de médiation tout au long de l'année vers tous les publics, en particulier les enfants, pour une ville exemplaire dans l'intégration des usagers dans les politiques publiques. Résolument, la Biennale donne à voir et à interroger les dernières propositions internationales innovantes ou singulières. La Biennale révèle également le positionnement de l'ESADSE et de la Cité du design et de leurs actions quotidiennes. 17 ans d'histoire e n affiche s... CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 35 ANNEXE 19: Le DESIGN et la CONSTRUCTION A SAINT ETIENNE IMMO BILIER SAINT-ETIENNE MISE SUR LE DESIGN PO UR SON NOUVEAU CENTRE CO MMERCIAL AFP - Publié le 06/07/2015 à 15:39 Saint-Etienne va se doter d’un nouveau centre commercial dont l’audacieux parti pris architectural traduit les ambitions de la ville dans le domaine du design. Cet équipement de 70 000 mètres carrés, représentant un investissement de 150 millions d’euros, marquera l’entrée est de la préfecture de la Loire, ville labellisée « Creative Design » par l’Unesco. © SUD ARCHITECTES - Le centre commercial Steel v u depuis l'autoroute A 72. C’est sur une friche de 16 hectares que l’établissement public d’aménagement (EPA) de SaintEtienne s’apprête à vendre à l’opérateur immobilier français Apsys, que doit ouvrir fin 2018 cet espace commercial et de loisirs, en contrebas de l’autoroute A72 reliant Lyon à ClermontFerrand. Ce « bijou architectural », baptisé Steel, « constituera le premier signal d’art moderne de notre ville adressé aux visiteurs », explique le maire de la ville, Gaël Perdriau (Les Républicains). Mais son objectif est d’abord commercial : réduire les achats, évalués à plusieurs centaines de millions d’euros par an que réalisent les habitants de l’agglomération sur Givors (Rhône) et le reste de l’agglomération lyonnaise. Et de faire revenir une partie de la clientèle de la plaine du Forez sur ce site où travailleront 600 personnes. Le cahier des charges prévoit que les futurs magasins, appartenant à l’univers de l’équipement de la maison, privilégieront des enseignes absentes de l’agglomération. « Ils devront avoir une surface minimale de 400 mètres carrés pour ne pas concurrencer le commerce du centre-ville », ajoute le premier magistrat. Pour lui, « l’hyper-centre, situé à 2,5 kilomètres, soit cinq minutes en voiture de l’actuelle friche industrielle, devrait en recevoir des retombées positives ». Un avis que ne partagent pas ses opposants de gauche, qui évoquent dans un communiqué « un choix politique mortifère pour le centre-ville ». 15 % DE LA NO TE DU PRO JET PO UR LE DESIGN Avec pour locomotive une grande surface de bricolage de 14 000 mètres carrés, une jardinerie, une grande surface de sport, des enseignes de décoration, et un pôle design pour servir de vitrine aux jeunes talents, une soixantaine de magasins, dont une dizaine dédiée à la restauration et un hôtel, sont attendus. « C’est la première fois que nous répondions à une consultation dans laquelle le critère « design » constituait 15 % de la note attribuée au projet », souligne Maurice Bansay, le président d’Apsys. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 36 © SUD ARCHITECTES - Au total, une soixantaine de magasins prendra place dans cette zone. Annonçant une ouverture en décembre 2018, il précise que cette réalisation sera « la référence » de son groupe de 260 personnes, présent en France et en Pologne, « en matière d’espaces commerciaux d’entrée de ville ». UNE RÉSILLE MÉTALLIQ UE D’AVANT-GARDE Avec 70 000 m² construits, dont 52 000 m² de surfaces de vente, l’investissement sera « le plus gros de ces trente dernières années sur notre territoire dont il constituera un marqueur. Et une vitrine, au même titre que le musée d’Art moderne, le stade Geoffroy-Guichard ou la Cité du design », selon le premier magistrat stéphanois. Steel disposera d’une offre de loisirs « indoor » innovante, sur 5 000 m², et d’une Cité des Enfants, selon un concept élaboré par la Cité des sciences et de l’industrie de La Villette. Son approche environnementale se veut ambitieuse, avec notamment un projet de géothermie sur nappe minière, en partenariat avec l’Ecole des Mines de Saint-Etienne. © SUD ARCHITECTES - Une résille métallique habille les f açades du centre commercial. Au plan architectural, les façades seront habillées d’une résille métallique et lumineuse dessinée par Joran Briand (créateur de la résille béton du Mucem, à Marseille), « grâce à l’assemblage d’éléments d’aluminium extrudé, selon un principe jamais utilisé auparavant. Une véritable prouesse technique », affirment les dirigeants d’Apsys. Sa toiture spectaculaire, dont la flèche culminera à 25 mètres du sol, épousera les lignes du paysage stéphanois. Le centre offrira 2 150 places de parking, mais aussi un axe végétal de 3,7 hectares accueillant bassins et clairières. environnement ; B-Ingénierie, BE VRD ; Bérim, BE fluides. Surface : 70 000 m² SP. Investissement : 150 M€. Calendrier : Démarrage du chantier : premier trimestre 2017, ouverture au public : second semestre 2018. FICHE TECHNIQ UE Maîtrise d’ouvrage : Apsys. Maîtrise d’œuvre : SUD architectes, mandataire du groupement ; Studio Joran Briand, design architectural ; Esé, design mobilier ; Atelier Rivat, architecte associé et BE structure ; Base, paysagiste ; CM Economistes, économie ; Elan, BE CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 37 ANNEXE 20 : L’URBANITE L’urbanité décrit les spécificités, points de vue, réactions et modes de pensée associés au fait de vivre en ville. Sa source en latin est urbanitas, qui définit les qualités humaines acquises en société. Elle décrit une élégance de vocabulaire et de savoir-vivre, en opposition à rustique, discourtois ou brutal. Le XXe siècle a été marqué par la plus grande révolution que la planète ait connue depuis l’hominisation : la concentration de la moitié de sa population, c’est-à-dire de ses 6 milliards d’habitants, dans ces lieux improbables que sont les villes. Improbable, en effet, alors que toute l’histoire de l’humanité a consisté en une expansion territoriale des sociétés en quête de nourriture végétale et animale, y compris jusqu’aux limites froides, chaudes, sèches ou humides des continents. Brusquement, ces nécessités ne semblent plus faire loi et les villes enflent jusqu’à atteindre des tailles que personne n’aurait imaginées il y a quelques décennies. Trente millions d’habitants se pressent dans l’agglomération de Tokyo, 25 millions autour de New York, au cœur de la mégalopolis du nord-est des États-Unis, plus de 15 millions autour de Mexico, São Paulo, Osaka, Jakarta, Los Angeles, Bombay ou Manille. S’y ajoute une dizaine de métropoles qui approchent ou dépassent les 10 millions d’habitants. Avant le XIXème siècle, seuls la Rome antique ou le Tokyo de l’époque d’Edo dépassèrent le million d’habitants. Puis ce fut l’explosion. Si les villes ont connu un tel succès, c’est assurément qu’elles présentaient des attraits, en particulier le fait que la révolution industrielle puis celle des services s’y soient déroulées, les campagnes se réduisant peu à peu aux seules fonctions agricoles et touristiques. Il existe des exceptions, comme l’Allemagne, le Benelux, le nord-ouest de l’Italie, le Japon, l’est de la Chine et quelques autres régions du globe, qui possèdent un important secteur industriel implanté en milieu rural, mais les densités de population y sont parmi les plus fortes au monde et le milieu rural est en réalité « rurbain ». Où que l’on soit, on aperçoit des maisons, des routes, des usines. Les parcelles bâties sont imbriquées avec les champs. Source : https://fr.w ikipedia.org/w iki/Urbanité Source : http://w w w .canalacademie.com/ida4047-Les-villes-espaces-d-urbanite.html ANNEXE 21 : LE NUMERIQUE DANS L’HABITAT Télécom Saint Etienne CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 39 ANNEXE 22 : LES USAGES DANS L’HABITAT / La Cité du design 1/ PROJET DE RECHERCHE LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE. DE L’OBSERVATION DES USAGES AU CONCEPT ÉGAL (ÉNERGIE GARANTIE AU LOCATAIRE). (2010-2013) Une recherche menée par le pôle recherche de la Cité du design, soutenue par convention avec le Plan urbanisme construction architecture (PUCA) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et par EDF, Pact Loire et le CIRIDD, partenaires financeurs. Recherche conduite sous la direction de Marie-Haude Caraës, directrice de la recherche et Philippe Comte, designer, chercheur associé La précarité énergétique : caractéristiques et enj eux La précarité en France touche plus de trois millions de foyers. Les foyers en situation de précarité énergétique sont les foyers pour lesquels les dépenses énergétiques représentent plus de 10 % du revenu du ménage. L’association RAPPEL (Réseau des acteurs de la pauvreté et de la précarité énergétique dans le logement) définit plus précisément cette précarité énergétique en rappelant qu’elle est le produit de plusieurs facteurs : en premier lieu la pauvreté financière qui peut être accompagnée et aggravée par un logement en mauvais état (thermique, sanitaire, etc.), des équipements vétustes entraînant un accès à l’énergie et un confort insuffisant ; le tout pouvant provoquer des conséquences sanitaires et sociales graves. L’association CLER (réseau regroupant plus de cent cinquante professionnels travaillant sur la maîtrise de l’énergie et du développement des énergies renouvelables) définit pareillement la précarité énergétique comme la conjonction d’une pauvreté financière aggravée par un manque de réponses techniques et comportementales à une nécessaire maîtrise des consommations. L’association ajoute que le traitement social du problème (l’État aide à hauteur de cent cinquante millions d’euros les foyers les plus démunis) ne répond qu’incorrectement à la question financière et ne résout pas son origine. En répondant à l’appel à recherche PREBAT « Réduction de la précarité énergétique », la Cité du design propose d’engager une réflexion sur les rapports qu’entretiennent les individus avec leur consommation d’énergie. L’appel à recherche suggérait que les réponses à la réduction de la précarité énergétique étaient à chercher du côté de la technique ou de la sensibilisation des précaires – voir l’éducation des pauvres – aux bonnes pratiques énergétiques. La Cité du design a souhaité s’engager dans une voie inexplorée alors, celle de l’étude des usages de la chaîne énergétique. Une grille de lecture qui permet de sortir de la vision technicienne de l’énergie pour aborder sous l’angle social et culturel la consommation d’énergie ou le dispositif technique de réduction de cette consommation. Réalisée en partenariat avec le bailleur social Pact Loire, cette étude des usages s’est inscrite sur le territoire stéphanois et a été réalisée auprès d’une trentaine de foyers en situation de précarité énergétique, hébergée au sein de l’habitat d’insertion. Pourquoi étudier l’usage quand il semble évident qu’une réponse technique permettrait de résoudre la situation ? Il est nécessaire d’améliorer les connaissances sur l’usage de l’énergie sous peine de réaliser des contre-performances. Ainsi, les individus même démunis sont des acteurs dont les décisions influencent leur consommation d’énergie. Sans action avec eux, plutôt que sur eux, il y a fort à parier que les politiques incitatives échouent au seuil du foyer. Le dispositif technique de réduction de la consommation d’énergie n’opère pas dans un vide social ; il ne procède pas davantage par novation ou substitution radicale. Il interfère avec des pratiques existantes. La question énergétique dans l’habitat est une configuration sociotechnique (un champ de contraintes et de possibles, un modus operandi plus ou moins flexible et surtout un ensemble de problèmes pratiques ou organisationnels à résoudre). La relation à l’énergie des indiv idus en situation de précarité Dans la littérature, aucune étude sur les pratiques et usages énergétiques n’était disponible, alors même que sans doute on ne peut résoudre la précarité énergétique uniquement par des techniques en délaissant les causes, les usages, les comportements, les traditions, mais aussi les stratégies d’évitement, de destruction, de correction, de détournement, de refus, etc. Jusqu’à présent, la politique de réduction de la consommation d’énergie ne se couplait que peu d’une interrogation sur les rapports de l’individu aux dispositifs techniques mis en place. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 40 Le dispositif technique de réduction de la consommation énergétique tel qu’il se présente aux yeux de ceux qui l’utilisent se formalise sous la forme de plaquettes d’information, d’objets, de systèmes, de services plus ou moins complexes. Les rapports qu’entretiennent les individus avec les objets qui prennent en charge la réduction de la consommation (l’information : plaquettes d’industriels de l’énergie ou de services sociaux, conseils de techniciens des bailleurs sociaux, etc. ; les interfaces : interrupteur, thermostat, veille ; les protections : fenêtres à double ou triple vitrage, calfeutrage, etc. ; les filtrages : bouches d’aération, sas d’entrée, etc.) sont d’abord un rapport physique et concret. Pierre Chambat – dans un tout autre contexte, celui des technologies de l’information et de la communication – rappelle qu’on ne peut pas raisonner abstraitement à partir de schémas techniques envisagés indépendamment de leur objectivation sous forme d’objets relevant de la culture. Ces objets (…) constituent les interfaces entre la technique et les usagers. Le choix de telle ou telle interface pose la question de la mise en objet de la technique, directement liée à l’acculturation technique. Vouloir réduire la précarité énergétique passe donc, nécessairement par la compréhension du rapport des individus à la chaîne énergétique mise en place dans l’habitat : comprendre l’ensemble des attitudes et connaissances relatives à la consommation d’énergie et à la réduction de la consommation énergétique porté par la famille, comprendre les compétences que les individus doivent mobiliser dans ce cadre. Il existe plusieurs types de rapports aux objets, en fonction d’une part de leur caractéristique et d’autre part selon les différentes significations auxquelles ils renvoient. En reprenant l’analyse de Gilbert Simondon, on peut supposer que certains appareils se trouvent inscrits dans des pratiques magiques, alors que d’autres en sont au stade instrumental, sans compter ceux qui sont définitivement rejetés. Les acteurs, les éléments naturels et les dispositifs techniques sortent transformés de ces confrontations. Concevoir une technique revient, si on peut utiliser ce terme, à configurer ses usagers, c’est-à-dire à intégrer en amont une définition de l’identité des usagers ainsi que les différentes contraintes susceptibles d’intervenir lors de l’utilisation. Et ordinairement, la relation à l’usager est perçue sous l’angle de la coopération. Certes, dans l’utilisation, les usagers font un travail d’interprétation de la technique, guidés par la façon dont celle-ci a été conçue. Pourtant, l’étude des usages de la chaîne énergétique a permis d’observer d’autres pratiques : détournement, variante, déviance, désintérêt, etc. Il faut donc dans un premier temps distinguer un « cadre de fonctionnement » qui renvoie aux fonctionnalités de l’objet et à l’usage technique et « un cadre d’usage » selon la terminologie de Patrice Flichy, qui se réfère à l’usage social des techniques. Dans un second temps, le rapprochement des deux cadres aboutit à la compréhension du rapport des individus à la technique et des effets de la technique sur les modes de vie. Pour autant, l’étude des usages de la chaîne énergétique ne prétend pas donner des clefs pour changer les comportements, mais bien plus repérer des usages énergétiques, en comprendre l’origine, l’inscription culturelle et sociale, pour envisager ensuite les modalités techniques de résolution de la précarité énergétique en tenant compte des usages. Là est le postulat de la recherche sur les usages énergétiques. Vers une nouv elle relation à l’énergie CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 41 La méthodologie de recherche développée par la Cité du design est en constante interaction entre théorique et conception. Elle se déploie en quatre temps reliés et complémentaires : un état de l’art sur design et énergie, suivi d’une phase d’enquête, qui fait ensuite l’objet d’une analyse. L’ensemble du corpus sera réinvesti dans le laboratoire de conception. Dans le cas de l’habitat d’insertion (qui était le terrain enquêté) et plus largement dans celui du logement social, il semble nécessaire que les solutions à apporter aux problèmes de précarité énergétique doivent s’envisager dans la relation qui lie le bailleur et l’habitant. En effet, la gestion de l’énergie est tout autant fonction de l’appartement proposé par le bailleur que de la façon dont les habitants vivent et occupent celui-ci. Certaines solutions sont donc à trouver du côté du bailleur, d’autres du côté des locataires, d’autres enfin demandent une collaboration entre les deux parties. C’est tout le sens de l’approche du laboratoire de conception qui propose une relation bailleur/habitant enrichie, à l’intérieur de laquelle les leviers d’action pour lutter contre la précarité énergétique se distribuent dans une nouvelle partition qui ouvre vers un au droit au logement élargi. La réflexion menée par le laboratoire de conception permet de considérer le confort minimal comme un droit attaché au logement : c’est ainsi l’assurance de disposer d’un logement avec un minimum d’énergie garantie dans le prix de la location. Dans cette nouvelle relation, le bailleur s’engage non seulement sur la location du bien (selon les modalités du droit au logement) mais également sur le confort minimal que ce bien doit offrir (en postulant que le droit « à être bien » est inhérent au droit à disposer d’un logement). Dès lors, la notion d’« énergie domestique » peut s’apprécier suivant deux valeurs : une énergie minimale, garantie par le bailleur qui met en œuvre les mesures nécessaires pour l’assurer quelle que soit la qualité du logement et une énergie de confort, gérée en direct par l’habitant en fonction des ressources qu’il veut y consacrer : elle constitue un coût variable mais dont l’amplitude est, de fait, limitée et sans doute plus gérable. Le niveau d’énergie minimale est calculé suivant un barème qui ne prend pas seulement en compte l’état du logement mais l’indice des loyers et le profil de la famille logée. Ce niveau minimal d’énergie a évidemment un coût, que le bailleur pourra éventuellement inclure dans le montant du loyer. Dès lors, il revient à la charge du bailleur, pour optimiser le différentiel entre le coût réel de l’énergie minimale et la part payée par le locataire, de rendre l’habitat loué performant du point de vue du rendement énergétique. L’amélioration des performances énergétiques du parc locatif devient une question majeure pour le bailleur aussi bien dans les situations de marché saturé que dans celles où l’offre est supérieure à la demande. Les différentes propositions que le laboratoire de conception a formulées cherchent à répondre à un système général qui couvrirait l’ensemble des besoins et des usages énergétiques observés. Pour autant, ce système n’est pas clos sur lui-même et chaque mesure peut être mise en place indépendamment les unes des autres. Elles ont été pensées pour constituer un tout cohérent mais peuvent fonctionner de façon autonome : en fonction des situations, des marges de manœuvre du bailleur et des capacités propres à chaque locataire à prendre en main sa consommation énergétique. La réponse apportée par le laboratoire de conception se construit à travers un chaînage de propositions, sélectionnées dans les différentes catégories du système. Ces propositions se structurent à partir du énergie minimale/énergie de confort, qui ouvrent à de multiples configurations.. Cinq thèmes ont été le fil rouge des réflexions: • espace : un habitat reconfiguré en fonction des usages énergétiques des habitants ; • économies : des solutions simples et peu coûteuses pour multiplier les petites économies au quotidien ; • pilotage : des outils pour accorder sa consommation au plus près de ses usages ; • adaptation : un réseau plastique qui suit la vie des habitants ; • collaboration : un bailleur co-producteur d’énergie et des locataires informés et réactifs. Au-delà du caractère innovant que propose le concept général, l’objectif est de montrer aux acteurs et industriels des différents secteurs concernés – aménageurs, bailleurs sociaux, architectes, producteurs d’énergie – comment les techniques de réduction de la consommation énergétique peuvent évoluer et qu’en prenant d’abord en compte les individus et leurs usages, les réponses apportées s’inscrivent dans une logique presque évidente d’un nouveau rapport à l’énergie. Au final, l’individu, grâce à ses capacités à ressentir, à percevoir et à agir est impliqué dans une relation consciente (et non plus subie) avec la consommation d’énergie : il redevient maître de son environnement. w w w .egal.citedudesign.com CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 42 2/ GRAND ATELIER LOGEMENT DESIGN POUR TOUS Organisation : Plan urbanisme construction architecture* (PUCA) / Cité du design Atelier 1 organisé les 25 et 26 novembre 2010, lors de la Biennale internationale design Saint-Etienne Atelier 2 organisé le 21 mars 2013, lors de la Biennale internationale design Saint-Etienne Quelles réponses apporter aux nouveaux enjeux du logement ? C’est l’ambition de Logement Design pour tous, un programme de recherche et d’expérimentation lancé par le Plan urbanisme construction architecture (PUCA) autour de trois objectifs complémentaires : définir de nouvelles pistes de recherche pour une conception renouvelée des logements, susciter l’émergence de projets ambitieux et tester sur des opérations neuves et dans l’existant des solutions novatrices à coûts maîtrisés, en partenariat avec des maîtres d’ouvrage publics et privés. DE LA MUTATION DE LA SOCIETE A LA TRANSFORMATION DU LOGEMENT Repenser la conception des logements est devenu nécessaire à l’heure où notre société connaît d’importantes mutations : vieillissement de la population, transformation des structures familiales, essor des nouvelles technologies et innovations numériques, exigences de mixité sociale et générationnelle, évolution des modes de vie, fragilités de certaines populations, développement durable etc. Face à ces changements qui ont suscité l’émergence de comportements et de besoins nouveaux (pratiques et rituels individuels et familiaux, désynchronisation des activités sociales et familiales, évolution des pratiques de consommation, essor des instruments de communication, etc.), l’habitat est soumis à des modifications de plus en plus rapides qui affectent l’usage du logement. La vie contemporaine avec ses rythmes rapides, le nombre accru de ses services, l’obsolescence des équipements et la place croissante accordée à l’individu nécessite de réfléchir à la conception d’espaces, d’équipements, de produits et de services permettant d’accueillir ces pratiques. Si le logement doit permettre d’accomplir les multiples fonctions essentielles à la vie quotidienne, il doit également répondre aux habitudes de vie, aux aspirations et aux besoins de ses utilisateurs. Par sa transformation, il doit permettre de s’adapter à l’évolution du groupe domestique, à sa composition à géométrie variable, aux modifications du statut et de la place des enfants, aux transformations de la vie professionnelle et à ses aléas. Or, au sein du logement, de nombreux obstacles font encore barrage à la diversité des usages et à leurs variations dans le temps. Au regard de l’augmentation des exigences des usagers, il est nécessaire d’interroger les normes de confort qui régissent le logement : confort d’usage bien entendu, confort d’ambiance thermique (modes de chauffage, qualité de l’air), confort d’ambiance sonore (qualité acoustique du logement, environnement sonore), confort d’ambiance lumineuse (ouvrants sur l’extérieur, éclairage naturel et confort visuel, niveau d’éclairement des pièces, etc.) mais également niveau et qualité de services. Les logements doivent également répondre aux enjeux actuels d’économie des ressources naturelles dans une démarche respectueuse de l’environnement et de son habitant (économies d’énergie, qualité de l’air, nature des matériaux, etc.). Comment concilier augmentation des contraintes réglementaires (accessibilité, Grenelle de l’Environnement, coûts induits etc.), avec les pratiques et les besoins potentiels des habitants dans une démarche responsable qui favorise le développement d’éco-attitudes (gestion des ordures, tri sélectif, recyclage, économie d’énergie et d’eau) ? Par ailleurs l’exigence qualitative (exécution soignée, souci du détail, impression de fini, etc.) faisant partie intégrante de la notion de qualité du logement, il est nécessaire de réfléchir aux conditions de mise en oeuvre de cette qualité d’exécution. Tous ces questionnements se posent aussi bien pour le logement individuel que collectif, autant pour la production de logements neufs qu’en réhabilitation. Dans ce cas précis, comment faire pour que le parc existant, quel que soit son âge et ses difficultés techniques, puisse assurer la réception de toutes les demandes ? Comment concilier aspects réglementaires, contraintes préexistantes et besoins des usagers? Quelle articulation trouver entre normes, qualité, coûts et usage ? Comment penser et produire des logements bien conçus, plus confortables et agréables à utiliser, à entretenir et accessibles pour le plus grand nombre tant physiquement qu’économiquement ? CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 43 LOGEM ENT DESIGN POUR TOUS : UN QUESTIONNEMENT GLOBAL Une remise en question de la manière de programmer, concevoir, produire et réhabiliter les logements est donc devenue incontournable. Et, puisque l’usager est le pivot autour duquel la réflexion doit s’opérer, il est nécessaire de tout questionner. En d’autres termes, ce sont les espaces du logements, les surfaces des pièces, leur possibilité d’évolutivité, la distribution, l’agencement, les équipements, les services qui doivent être réexaminés, sans a priori mais en gardant à l’esprit des impératifs qui relèvent du « dessin et du dessein » : stimuler la créativité pour la mettre au service des nouveaux usages et besoins, et l’exercer dans une démarche de maîtrise des coûts. Grand Atelier 2010 : Quatre ateliers exploratoires C’est pour répondre à cette exigence que le programme Logement Design pour tous a été conçu dans un premier temps autour de quatre ateliers thématiques, avec pour mission d’établir un état des lieux, d’engager des réflexions croisées, de créer des passerelles et de fournir des axes de recherche et d’expérimentation. Réunissant les différents milieux professionnels concernés ces ateliers ont permis d’explorer à travers des approches sociologique, technique et réglementaire, les quatre thématiques suivantes : 1/ Modes de vie et logements des jeunes ; 2/ Vieillissement de la population et habitat ; 3/ Logement numérique ; 4/ Accessibilité et espaces du logement. Ces quatre ateliers exploratoires ont mobilisé près de cinq cents professionnels : maîtres d’ouvrages sociaux et privés, architectes, architectes d’intérieur, designers, industriels, grands groupes du BTP, chercheurs, représentants de différents ministères, représentant d’institutions liées à la création et à l’innovation, enseignants, chercheurs, associations... Ils ont soulevé des questions, pointé des blocages, permis de mesurer le chemin à parcourir, mais ont aussi ouvert de nouvelles voies, initié des collaborations potentielles et mis en lumière des expériences françaises et étrangères particulièrement motivantes. Grand Atelier 2013 : Colloque et tables-rondes Cette nouvelle édition des Grands Ateliers, a proposé aux intervenants et professionnels de réfléchir aux réponses à apporter aux nouveaux enjeux du logement en passant d’un habitat programmé à une programmation «habitante». Avec la présentation des six projets expérimentaux lancés par le Plan urbanisme construction architecture, le programme Logement design pour tous entend ouvrir la voie pour initialiser autrement la conception des logements. Dans cet objectif, six équipes interdisciplinaires composées de programmistes, d’architectes, de designers, et de sociologues ont accompagné les maîtres d’ouvrage en vue de faire émerger des méthodes de co-production et des outils d’analyse des usages qui ouvrent des potentiels en phase de programmation pour les futurs concepteurs. Ces projets, aujourd’hui terminés, ont montré que pour aller vers un cahier des charges innovant, il était nécessaire de remettre en cause les modes opératoires usuels. En particulier, le design arrive comme une ouverture, un œil neuf, qui permet de réinterroger selon une approche plus large la manière d’aborder un projet de logement, avec les professionnels et les habitants. * Le PUCA, est un service interministériel rattaché à la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (Dgaln) au sein du MEDDE et du METL, le Plan urbanisme construction architecture (Puca) a été créé en 1998 afin de faire progresser les connaissances sur les territoires et les villes et éclairer l’action publique. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 44 ANNEXE 23 : L’EFFICACITE ENERGETIQUE CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 45 L’EFFICACITE ENERGETIQUE Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint Etienne THÈSE Jonathan Villot. Bâtiments et facteur 4, de l'émergence d'un objectif global à son application au niveau local. : Analyse des problématiques de rénovation dans le secteur résidentiel à caractère social.. Other. Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne, 2012. French. Suj ets de thèses professionnelles promotions 2 et 3 du Ms EERB : • Contribution à la mise en œuvre de politique environnementale du parc immobilier de GDF SUEZ • Les outils et méthodes sont-ils adaptés aux missions d'AMO pour la mise en place de CRE • Développement d'une activité d'audit énergétique en copropriété • Evolution et amélioration d'un outil de simulation énergétique à destination des particuliers • Accompagnement des entreprises sur le marché de la rénovation énergétique • Analyse de sensibilité et d'incertitude. Finalisation et optimisation de la modélisation d'un bâtiment lors d'un audit énergétique • Stratégie de rénovation énergétique du parc immobilier d'un bailleur social • La rénovation énergétique des copropriétés : de l'audit aux travaux • Mise en place d'un outil pour l'étude en coût global de projets de construction et réhabilitation • Les enjeux de la réhabilitation énergétique au sein d'un OPAC. Comment redynamiser l'attractivité commerciale d'un patrimoine • Comment répondre à un contrat de performance énergétique ? • Analyse du Cycle de Vie du module Dhomino • Projet ROOF : Surélévation d'un bâtiment de bureau Article dans des rev ues - Jonathan Villot, Natacha Gondran, Valérie Laforest. Labels de la construction : quelle contribution possible au facteur 4 ?. Développement Durable et territoires, Réseau « Développement durable et territoires fragiles », 2011, Vol. 2 (n° 1), pp.8834. Communication dans un congrès - Jonathan Villot, Kathleen Zoonnekindt. Les solutions "smart" : conditions de transition vers une sobriété énergétique en logement social. 4e édition du colloque " Eau, Déchets et Développement Durable ", Jun 2014, Alès, France. 14p., 2014. • Jonathan Villot, Natacha Gondran, Valérie Laforest. Bâtiments & Facteur 4. Analyse des problématiques de rénovation dans le secteur résidentiel à caractère social. Colloque L'énergie demain, Transition énergétique : recherches et ingénierie, May 2013, Paris, France. pp.P 15, 2013. • Jonathan Villot, Natacha Gondran, Florent Breuil. SHOWE-IT, an ICT support solution to become more efficient?. Colloque L'énergie demain, Transition énergétique : recherches et ingénierie, May 2013, Paris, France. pp.P 30, 2013. • Espéran Padonou, Jonathan Villot. Estimation of Energy Savings through a Kriging Metamodel. 13th Annual Conference of the European Network for Business and Industrial Statistics (ENBIS13), Sep 2013, Ankara, Turkey. 2013. • Jonathan Villot, Kathleen Zoonnekindt. Réduire la consommation énergétique au sein des logements sociaux par l'intermédiaire des technologies de comptage intelligent : l'exemple du projet européen SHOWE-IT. Congrès Energies S2E2/ADEME, Nov 2012, Orléans, France. • Jonathan Villot, Natacha Gondran, Valérie Laforest. Understanding the challenge of housing refurbishment using decision trees. ECEEE 2011 summer study, Jun 2011, Belambra Presqu'île de Giens, France. pp.1125-1132, 2011. Rapport - Jonathan Villot, Natacha Gondran, Valérie Laforest. La vision de la construction " durable " au regard des labels. 2009. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 46 L’EFFICACITE ENERGETIQUE Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint Etienne PROJETS DE RECHERCHE SHOWE-IT (Financement Européen) Real-life trial in Social Housing of Water and Energy efficiency ICT serv ices • Représentant PIESO : Jonathan Villot • Autres membres de l'équipe impliqués : Natacha Gondran, Florent Breuil (EPICE) • Coordination du projet : Botkyrkabyggen AB (ESH de Suède) • Type de projet : Projet Européen (financé dans le cadre du Programme Européen ICT-Policy Support Programme / TIC pour une énergie efficace et une mobilité intelligente) • Durée du projet : janvier 2011 - janvier 2014 • Descriptif : Ce projet a pour objectif de mettre en place au sein de 3 bâtiments pilotes (Angleterre, France et Suède), des systèmes de suivi des consommations en eau et énergies, afin de donner de l'information aux locataires sur leurs consommations et de les sensibiliser aux pratiques d'économies d'eau et énergie. Notre intervention sera principalement axée autour de l'analyse des résultats des mesures collectées et de l'évaluation de l'efficacité du système de suivi et de contrôle des consommations en termes énergétiques et environnementaux. • Mots clés: TIC, bailleurs sociaux, sobriété énergétique, aide à la décision • Partenaires : Botkyrkabyggen AB (ESH de Suède, coordinateur), Rochdale Boroughwide Housing (ESH, Angleterre), Cité Nouvelle, Siemens S.A.S., SMARVIS GmbH, Eca-Software GmbH, Acciona Infraestructuras S.A., GDF Suez, Aquagest Solutions, ARMINES, Bax & Willems, Söderenergi AB • Site web : http://showe-it.eu/ CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 47 ANNEXE 24 : Le LEAN CONSTRUCTION CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 48 ANNEXE 25 : PROJET COLLABORATIF Bac PRO-BTS La liaison BAC PRO BTS est un enjeu majeur dans la rénovation de la voie professionnelle avec la mise en place des BAC PRO 3 ans. Afin de permettre aux élèves de BAC PRO d’accéder à l’enseignement supérieur des partenariats conventionnés entre le Lycée professionnel et lycée général et technologique peuvent être mis en place. Besoins identifiés pour le bac pro : 1. Passer des activités d’exécution à des activités d’encadrement o passer d’une maitrise du geste technique à une modification du cadre d’exécution) ; o changement de point de vue de l’élève (autonomie, travail personnel, prise d’initiative…). o prendre en compte la dimension confiance en soi (facteur de motivation) • passer d’un ensemble d’activités contextualisées à des activités disciplinaires o prise en compte des compétences techniques du bac pro ; o accompagner le passage d’un savoir-faire professionnel à un savoir-faire technologique. Besoins identifiés pour les BTS : • L’ élève cible du BTS a disparu (STI GC, GB, GE, STG) • 2 types de profils très différents vont cohabiter sans culture commune o Les bac pro avec leur culture technologique professionnelle o Les bac généraux et technologiques avec leur culture technologue et scientifique générale non professionnalisée. • La sortie (BTS2) n’a pas changé, les demandes en sortie de BTS restent les mêmes. Un partenariat BAC PRO TMA et TFBMA vers les BTS AEA et SCBH est mis en place entre le lycée des métiers Etienne LEGRAND et LEGT Jean MONNET. Ce partenariat se base sur les interactions élèves-étudiants : • Interaction directe : visite atelier, rencontre • Interaction collaboratives à distance : tout au long de la conception et de la fabrication • Interaction chantier : relation chef de chantier / poseurs CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 49 ANNEXE 25 : Le projet collaboratif Bac pro – BTS AEA 1 - Participants : • Classes de Bac pro TM A et/ou TF Enseignants concernés : • Classe de TS1 AEA (15 étudiants) Enseignant concerné : M . Pascal Sauzeau et Philippe Fayard. 2 - Définition des rôles : Phase 1 : Equipe de 15 BTS AEA 1ère année Conception technique Préparation Technique Chef de projet M. S auzeau Fi l i ère producti on boi s (BTS DRB) Chef d’atelier : M. X Le niveau IV : Bac Pro / BP « Un technicien de réalisation» Atelier Ana l ys er l es données techniques Equipe de 12 élèves bac pro TMA et TF Ada pter les s ol uti ons techniques Préparer Optimiser le processus Activités de production industrielle Fabriquer Produire Ani mer une équipe Communiquer Phase 2 : Installation Chantier Réalisation Chantier Activités de conduite de travaux Acti vi tés de récepti on cha nti er CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 50 ANNEXE 25 : Le projet collaboratif Bac pro – BTS AEA 3 - Interactions mises en jeu basées sur le travail collaboratif BTS AEA à St Etienne 85 km Analyse globale Bac PRO Roanne Capacité atelier Analyse fonctionnell e Préparer Optimiser le processus Analyser les données Préconception Adapter les solutions conception Fabriquer prototypes Plan d’éxécution Préparation chantier Pose prototype Suivi chantier 4 - Planning global projet 2015-2016: • Début Octobre : rencontre enseignants : planning opérationnel • • • • • • • • • Début Novem bre : visite-analyse des moyens de production par les BTS1 AEA Début Novem bre : début de conception Fin janvier : rencontre Bac pro – BTS, finalisation projet – visite de la section BTS AEA Fin février : dossier d’exécution terminé Mi-m ars : début de la fabrication Mars-avril : interaction dans la résolution des problèmes liés à la fabrication. Début avril : fin fabrication Fin avril : chantier de pose o accueil des élèves de bac pro à l’internat du lycée Fourneyron. o interaction dans la résolution des problèmes liés à la pose. De fin janvier à Avril : suivi des élèves de Bac Pro voulant intégrer un BTS AEA. Journées d’immersion. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 51 ANNEXE 26: Activités pratiques déportées sur chantier : Fiche action pédagogique associée (chantier COPAMO) La fabrication des éléments du lot bois préparation visites de chantier CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 52 Activités pratiques déportées sur chantier : Fiche action pédagogique associée (chantier COPAMO) implantation chantier et levage murs levage des murs CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 53 ANNEXE 27: Les projets en cours Actuellement, en partenariat avec les territoires et le monde économique, le campus des métiers conduit plusieurs projets collaboratifs. PROJETS DE FORMATION 1. Généralisation du dispositif initié par l’UIMM « ambition ingénieur » à l’ensemble des BTS du domaine de l’habiter. Mise en place d’un dispositif hybride (à distance et en présentiel) de préparation à l’entrée en écoles d’ingénieur (ENISE, mine de ST Etienne, TSE) ouvert aux BTS sous statut scolaire et en apprentissage. Ce dispositif permet d’accompagner des jeunes de formation BTS sous statut étudiant, en 2e année de BTS, et a pour objectif : o d’améliorer le niveau scientifique à travers des cours, le soir, une fois par semaine, en math, mécanique, physique, expression, o d’accompagner le jeune à choisir son école (visite d’école et entretiens avec enseignants) et à trouver son entreprise : on a constaté que les BTS avaient plus de difficultés à signer un contrat d’apprentissage que les IUT (savoir se vendre). Le campus « DESIGN & HABITAT » se donne comme objectif d’étendre ce système aux apprentis BTS. En effet, ils ne peuvent suivre tous les cours (n’étant pas toujours présent à l’école à cause de l’alternance) : nous allons donc utiliser les TIC, etc. PROJETS D’INNOVATION 1. Projet de maison instrumentée de 20m² Conception, construction, instrumentation d’une maison ossature bois respectant la RT2012. La maison entièrement équipée (approche living-lab) permettra l’analyse selon deux points de vue : o celui de la connaissance de la réponse de la structure bois face à ses environnements intérieur et extérieur. (réponse aux perturbations internes et externes) ; o celui de la compréhension de la notion de bien-être dans une maison structure bois. 2. Projet de création de lotissements adaptés pour séniors sur le Roannais Un entrepreneur Roannais souhaite créer une entreprise qui aura pour activité la construction de lotissements adaptés composés de maisons dites « intelligentes ». Le volet numérique aura donc une place importante dans ce projet. Pour cela, il souhaite s’appuyer sur le campus pour : o Définir le besoin de l’usager ; o Réaliser un programme ; o Rechercher des solutions techniques concernant le bâti ; o Réaliser un prototype. Suivant l’étape d’avancement du projet, tous les acteurs du campus seront associés à ce projet en fonction de leurs compétences. Actuellement, un groupe d’étudiants de l’ENISE travaillent sur le programme avec un architecte et un designer. Au 1er semestre 2015, des étudiants de Télécom Saint-Etienne seront associés et des solutions techniques seront prototypées par les lycées et le CFA. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 54 3. Partenariat avec Anaba, Algérie Dans le cadre d’un projet d’urbanisme ambitieux, la ville d’Anaba doit gérer la création et la réhabilitation de nombreux logements et infrastructures. Un partenariat a été mis en place entre la CCI d’Anaba et la Fédération du BTP de la Loire et, plus largement, entre les deux villes. Ainsi, des entreprises de la Loire vont exporter leur savoir-faire en répondant à des appels d’offres provenant de cette ville algérienne. Le campus souhaite contribuer à ce projet et propose d’apporter les compétences techniques et organisationnelles. Cela pourrait se concrétiser par des études conduites par des élèves, par des formations à tous les niveaux réalisées sur place, par l’apport de stagiaires et d’apprentis sur les chantiers de construction, etc. 4. Projet questionnant le rôle du maître d’ouvrage Le maître d’ouvrage tient un rôle majeur dans l’établissement des conditions favorables à une bonne constructibilité. C’est lui qui a la main sur l’ensemble des intervenants de la chaine de valeur et doit assumer la fonction de chef d’orchestre. Afin d’améliorer la performance de l’acte de construire, il s’agit de redéfinir le rôle du maître d’ouvrage, l’objectif étant d’optimiser le processus de construction (Programme, étude, réalisation, exploitation) en intégrant les notions de cycle de vie, de coût complet d’occupation, d’urbanité, d’évolutions des besoins de l’usager en fonction de son âge, de commercialisation des logements, d’habitat numérique, etc. Pour cela, il s’agit d’apporter les outils numériques nécessaires à cette évolution de la construction. Un projet est conduit par l’ENISE, en deux phases, pour accompagner le maître d’ouvrage dans sa réflexion. Phase 1 : outil à destination des m aîtres d’ouvrages (2014-2015) En partenariat avec Habitat en Région, la cité du design, l’école d’architecture de St Etienne et l’école des mines de St Etienne, deux étudiants de l’ENISE ont conçu un outil à destination du maître d’ouvrage pour mieux définir son besoin et/ou pour mieux valider les réponses à appel d’offres reçus lors de la construction de logements. Cet outil se présente sous forme d’’une Arborescence de réflexion sur les déterminants de l’efficience d’un bâtiment éco durable avec pour points clés : - La prise en compte de l’usager, - La maîtrise des objectifs de construction dont l’efficience énergétique, - La maîtrise de l’implantation, - La maîtrise du bâti, - Les choix d’énergie, - L’optimisation des équipements. Cet outil a été validé par des Maître d’ouvrage d’Habitat en Région. Phase 2 : projet à venir sur le volet urbain et l’organisation de la construction (2015-2016) Habitat en Région propose de poursuivre les travaux avec : - L’utilisation de l’outil en situation réelle : deux étudiants de l’ENISE travailleront sur ce sujet dans le cadre d’un projet accompagné. - L’intégration, dans l’arborescence, d’une composante urbanité et d’une composante organisationnelle proposant l’utilisation du BIM et de lean construction tout au long du processus de construction. 5. Projet « démonstrateur de la réhabilitation » La démarche sera la suivante : - Chaque année, en lien avec les MOA, un ou plusieurs chantiers-écoles seront identifiés. - En fonction de l’avancement de l’opération et à partir d’une grille s’appuyant sur les différentes phases de réhabilitation (programme, étude, méthodes, chantier, exploitation), chaque école identifiera son type de participation (stage, Projet de fin d’études, étude de cas école, support à un enseignement, mini-projet interne …) et les périodes de l’année auxquelles les apprenants pourront participer. Ces derniers seront acteurs (conception, méthodes, réalisation, …) ou observateurs sur le chantier. Des phases réalisations CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 55 - (notamment pour les apprenants de niveau 5 et 4) pourront être reproduites à l’identique en atelier. En fonction de cette grille, les missions pour chaque établissement seront définies et surtout la planification des moments de travail collaboratif positionner dans le parcours de formation (entre plusieurs apprenants de différentes écoles) pour échanger sur l’opération en question : conception, réalisation, REX, ... Deux premières expériences ont démontré la faisabilité de cette démarche pédagogique : - La cité du design et les élèves de l’ENISE ont participé à la définition du Cahier des Charges de maisons individuelles pour séniors, - La cité du design, l’école d’architecture et l’ENISE contribuent à la définition d’un outil pour le suivi d’une opération de construction en partenariat avec « Habitat en Région ». L’opération sera suivie jusqu’à la fin de la première année d’exploitation. Le campus a pris contact avec les bailleurs sociaux EPASE et LOIRE HABITAT afin de planifier les projets 2015-2017. Deux opérations sont en cours de structuration : - Avec LOIRE HABITAT : accompagnement des intervenants (Maitrise d’œuvre puis maitrise d’ouvrage) sur le projet de réhabilitation d’un semble de logement sur le quartier de la Richelandière de St Etienne. - Avec l’EPASE : opération du même type sur un petit immeuble du centre-ville de Saint Etienne. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 56 ANNEXE 28: LES CONVENTIONS EXISTANTES Annexe 28-1 : Convention LP E legrand et LEGT Jean Monnet (depuis 2013) CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 57 Annexe 28- 2: LETTRE DE CADRAGE ACTIVITE sur CHANTIER (chantier COPAMO) CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 58 ANNEXE 29 : LETTRES DE SOUTIEN CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 59 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 60 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 61 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 62 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 63 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 64 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 65 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 66 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 67 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 68 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 69 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 70 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 71 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 72 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 73 CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 74 ANNEXE 30 : OUTILS DE PILOTAGE OPERATIONNEL DU CAMPUS « DESIGN & HABITAT » dans une démarche d’auto-évaluation (pilotage) Modèle général Fiche 1 : Prise en compte des enjeux stratégiques économiques et régionaux Références: Décret n° 2014-1100du 29 septembre 2014 portant création du label « campus des métiers et des qualifications »- Lettre du 25 fév rier 2015 affichant le 3 ème appel à proj ets LA THEMATIQUE DANS LE PROJET DE CAMPUS • La cohérence entre la stratégie de développement du campus et les besoins économiques et sociaux du territoire est-elle effective (CPRDFOP) ? • Des objectifs sont-ils définis ? Des actions mises en place, les indicateurs et les résultats sont-ils publiés ? LA MISE EN OEUVRE • • • L’analyse d’opportunité existe –t-elle ? Est –elle mise à jour ? S’appuie-t-elle sur les travaux des organisations régionales et économiques sectoriels (Pôle de compétitivité, COEF, ZTEF..) Les points forts et les points faibles de la situation économique sont-ils identifiés ? Les perspectives d’emploi sont-elles identifiées ? SON EVALUATION Indicateurs potentiels • Données à jour des tendances du secteur et du territoire en matière d’emploi, d’évolution technologique, de règlementation... • Tableaux de bord pour le suivi des besoins stratégiques • Tableau des offres d’emploi du secteur par niveau • Indicateurs choisis pour mesurer l’impact de ces actions par le campus Ces indicateurs doivent permettre de mesurer une évolution dans le temps. Etat des lieux Projets Points f orts Objectif s : Points f aibles Actions proposées et échéances : CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 75 OUTILS DE PILOTAGE OPERATIONNEL DU CAMPUS « DESIGN & HABITAT » Fiche 2 : Offre de formation et parcours Références: Décret n° 2014-1100du 29 septembre 2014 portant création du label « campus des métiers et des qualifications »- Lettre du 25 fév rier 2015 affichant le 3 ème appel à proj ets LA THEMATIQUE DANS LE PROJET DE CAMPUS • L’offre de formation (FTLV) fait-elle partie du projet du campus, des objectifs sontils définis, des stratégies mises en place, des indicateurs établis et connus de tous ? • Son évolution et sa cohérence sont-elles envisagées et explicitées dans les instances ad hoc ? LA MISE EN OEUVRE • • • • • • • • • Comment le campus investit le PIODMEP pour valoriser son offre de formation ? Comment le campus est-il un appui pour l’information des familles et des enseignants et comment contribue-t-il aux choix d’orientation ? Comment l’offre de formation du campus réussit-elle à articuler les décisions du PRDFOP et des instances du supérieur, les demandes d’orientation des familles et les perspectives d’insertion professionnelle ? Le campus propose-t-il une offre de formation tout au long de la vie du niveau V au niveau I ? Comment l’offre de formation proposée articule-t-elle la mise en réseau des parties prenantes ? Le campus a-t-il enregistré depuis sa labellisation la création de nouvelles formations, de nouvelles certifications (liens VAE) ? Y a-t-il des liens entre les filières (dispositifs communs, accompagnement personnalisé, passerelles..) ? Comment le campus articule les transitions entre niveaux de formation (CAP-BAC Pro ; Bac Techno-Bac Pro- BTS ; BTS- niveau II) Existe-t-il des dispositifs particuliers promouvant la mixité (actions particulières, de prévention contre les discriminations..) ? SON EVALUATION Indicateurs potentiels • • • • • • • • • • • • Modifications de l’offre de formation du campus depuis la labellisation. Suivi du nombre de nouvelles formations, de nouvelles certifications. Actions engagées dans le cadre du PIODMEP, nombre de personnes mobilisées, nombre de manifestations, nombre de relations avec le CIO… Suivi des effectifs, des décrocheurs Evolution des taux d’attractivité des filières depuis la labellisation. Taux de poursuite d’étude. Taux d’insertion professionnelle à N+1 et selon le niveau de qualification. Analyse et exploitation d’un suivi de cohorte, du devenir des apprenants Proportion d’apprenants ayant fait l’objet ou bénéficié d’un changement d’orientation Pourcentage filles/garçons dans les filières Taux de poursuite d’études filles/garçons Taux d’insertion professionnelle fille/garçon Ces indicateurs doivent permettre de mesurer une évolution dans le temps. Etat des lieux Projets Points f orts Objectif s : Points f aibles Actions proposées et échéances : CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 76 OUTILS DE PILOTAGE OPERATIONNEL DU CAMPUS « DESIGN & HABITAT » Fiche 3 : Partenariats avec le tissu économique et les laboratoires de recherche Références: Décret n° 2014-1100du 29 septembre 2014 portant création du label « campus des métiers et des qualifications »- Lettre du 25 fév rier 2015 affichant le 3 ème appel à proj ets LA THEMATIQUE DANS LE PROJET DE CAMPUS • Les partenariats font-ils partie du projet du campus, des objectifs sont-ils définis, des stratégies mises en place, les indicateurs et résultats des actions sont-ils publiés ? • Y a-t-il une stratégie partenariale définie avec les partenaires économiques et les laboratoires de recherche ? LA MISE EN OEUVRE • Quelles sont les conventions de partenariat local et régional signées par le campus ? Le campus développe-t-il de l’innovation, du transfert de technologie et des expérimentations avec les entreprises, les laboratoires de recherche ? • Quelles sont les actions concrètes mises en œuvre dans le cadre de ces partenariats ? Comment sont organisés et pilotés ces actions ? • Le campus fait-il partie d’un réseau de diffusion technologique, participe-t-il aux travaux d’un observatoire de branche, mutualiset-il des équipements avec des entreprises, des laboratoires de recherche ? • Des partenariats sont-ils développés avec le monde professionnel et associatif pour promouvoir la mixité ? SON EVALUATION Indicateurs potentiels • • • • Nombre de conventions liant le campus à d’autres structures. Nombre et typologie des actions mises en place dans le cadre de ces conventions. Indicateurs choisis pour mesurer l’impact de ces actions par le campus. Nombre de coopérations technologiques innovantes. Ces indicateurs doivent permettre de mesurer une évolution dans le temps. Fiche 4 : Projet pédagogique LA THEMATIQUE DANS LE PROJET DE CAMPUS • L’ensemble des parties prenantes du campus sont-elles associées à la rédaction du projet pédagogique du campus. • Le suivi et la personnalisation des parcours des apprenants font-ils partie du projet pédagogique, des objectifs sont-ils définis? • Des stratégies sont-elles mises en place ? • Quelle évaluation des pratiques pédagogiques ? LA MISE EN OEUVRE • Une réflexion sur les modalités d’apprentissage est-elle conduite ? Quelle organisation ? • Quelle corrélation entre les pratiques pédagogiques et la réussite des apprenants (motivation et résultats) ? • L’apprenant bénéficie-t-il d’un moment d’évaluation diagnostique et de positionnement lors de l’entrée en formation ? • Y a-t-il une prise en compte du continuum Bac-3- Bac+3 • Comment le campus s’est approprié : o La pédagogie par projet ? o Le co-enseignement ? o Le caractère industriel et innovant du projet pédagogique ? o Le travail collaboratif ? SON EVALUATION Indicateurs potentiels • • • • • • • Nombre de projets ? Quels sont les acteurs (toutes les parties prenantes) concernés par le projet pédagogique ? Nombre d’heures projets mobilisant plusieurs enseignants ? Nombre d’heures de co-enseignement ? Proportion des enseignants participant à des projets pédagogiques industriels et dans le cadre de coenseignements Taux de formation continue des enseignants Taux de passage d’un niveau à l’autre Ces indicateurs doivent permettre de mesurer une évolution dans le temps. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 77 OUTILS DE PILOTAGE OPERATIONNEL DU CAMPUS « DESIGN & HABITAT » Fiche 5 : Pilotage et organisation Références : Décret n° 2014-1100du 29 septembre 2014 portant création du label « campus des métiers et des qualifications »- Lettre du 25 fév rier 2015 affichant le 3 ème appel à proj ets LA THEMATIQUE DANS LE PROJET DE CAMPUS • La politique du campus : quelle gouvernance, quelles modalités d’élaboration, de suivi et d’évaluation? • Les indicateurs et résultats des actions sont-ils publiés et connus de tous ? LA MISE EN OEUVRE • Quelle « traçabilité » des travaux des instances: existence de documents écrits (comptes rendus de réunion, projets…) ? Qualité de ces documents (fidélité aux échanges, clarté) ? Modalités de diffusion ? • Quelle formalisation de la politique du campus : les documents (institutionnels ou non), leur cohérence (propre et mutuelle), leur diffusion et leur appropriation (à l’interne et à l’externe) ? • Quel type de management pour la mise en œuvre de la politique du campus : liens avec les différentes « structures actrices », plans d’actions et régulation (en cohérence avec les objectifs collectifs), recherche des synergies, délégations…, • Quel investissement des personnels dans la réflexion collective et la promotion du campus ? • Comment sont organisées les missions du « pilote », « coordonnateur » et « animateur » du campus ? • Quels sont les moyens dédiés au fonctionnement du campus (humains et financiers) ? • Y-a-t-il une mesure de satisfaction des apprenants ? SON EVALUATION Indicateurs potentiels • • • • • Taux de présence (effectif réel et attendu) par instance et par catégorie Compte rendu de comités stratégiques et/ ou opérationnels Suivi des plans d’actions et des résultats obtenus Tableau de bord annuel des moyens Indicateurs spécifiques permettant de mesurer l’impact des actions mises en place par la gouvernance du campus Ces indicateurs doivent permettre de mesurer une évolution dans le temps. Fiche 6 : Communication LA THEMATIQUE DANS LE PROJET DE CAMPUS • La politique de communication du campus : quelles modalités d’élaboration, de suivi et d’évaluation (à l’interne et à l’externe)? • Quelle valeur ajoutée du campus en matière de valorisation de la voie professionnelle ? LA MISE EN OEUVRE • Quelle formalisation de la politique de communication : les plans de communication, les cibles, les moyens, le retour ? • Quelle organisation de communication globale du campus ? • Quels outils de présentation du campus : site web, plaquettes, affichage à l’interne.) ? • Comment les parties prenantes du campus utilisent les outils de communication ? • Quelle participation aux salons (Mondial des métiers…) SON EVALUATION Indicateurs potentiels • • • • • Outils et démarches de communication interne et externe Suivi du plan d’actions et des résultats obtenus. Suivi de la charte graphique nationale Impact de la communication sur le taux d’attractivité Autres indicateurs choisis par le campus pour mesurer l’impact de la communication. Ces indicateurs doivent permettre de mesurer une évolution dans le temps. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 78 OUTILS DE PILOTAGE OPERATIONNEL DU CAMPUS « DESIGN & HABITAT » Fiche 7 : Ouverture européenne ou internationale Références: Décret n° 2014-1100du 29 septembre 2014 portant création du label « campus des métiers et des qualifications »- Lettre du 25 fév rier 2015 affichant le 3 ème appel à proj ets. LA THEMATIQUE DANS LE PROJET DE CAMPUS • L’ouverture européenne ou internationale, la mobilité transnationale sont-elles incluses dans le projet du campus ? • Des objectifs sont-ils définis, des stratégies mises en place, les indicateurs et résultats des actions sont-ils publiés et connus de tous ? LA MISE EN OEUVRE • Quelles formes recouvrent les actions mises en place ? • Comment ces actions sont-elles choisies et suivies ? • Le campus entretient-il des partenariats avec des organismes étrangers pour favoriser la mobilité, des conventions sont-elles formalisées ? • Concernant les actions relatives à la mobilité transnationaledes apprenants et des personnels, y a-t-il une organisation particulière systématique en vue de proposer, préparer, suivre exploiter de telles mobilités ? • Une politique partenariale en direction des financeurs estelle mise en place ? • Y a-t-il un dispositif systématique et formalisé d’évaluation des actions entreprises concernant l’ouverture internationale qu’il s’agisse d’actions destinées aux apprenants, aux enseignants, aux autres personnels...) • Y a-t-il une stratégie de communication spécifique dans le champ de la mobilité pour valoriser les actions conduites ? SON EVALUATION Indicateurs potentiels • • • • Partenariats actifs avec les partenaires étrangers : nombre, nature, typologie, pays visés.. Proportion des apprenants concernés par une mobilité, niveaux, secteurs, typologie d’organismes (et pays), financements Nature et nombre de projets et d’actions. Proportion d’attestations Europro délivrées. Ces indicateurs doivent permettre de mesurer une évolution dans le temps. Etat des lieux Projets Points f orts Objectif s : Points f aibles Actions proposées et échéances : CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 79 ANNEXE 31: ETATS DES ACTIONS DEMARREES PAR LES MEMBRES DU CAMPUS 1/2 axe Objectif Action partenaires état Projection 2015-2016 Conception et réalisation d’une « maison instrumentée » en ossature bois de 20 m2 ENISE, Cité du design, LEGT Monnet Reprise du projet sous le couvert du campus avec intégration de nouveaux partenaires. Reprise de la recherche de financement (cout estimatif du projet : 50 000 euros) Axe 2 Axe 3 Axe 5 Approche globale du chantier Mise en évidence coopérative des besoins en amélioration de l’organisation de chantier (approche Lean) ENISE, LEGT Monnet, LP Fourneyron 2012-2014 : définition du cahier des charges, conception du projet, recherche de financement 2014-2015 : mise en évidence du besoin Axe 4 Axe 5 Liaison bac pro-BTS par le projet LEGT Monnet, LP Legrand 2014-2015 : mise en place du projet Axe 4 Axe 5 Liaison bac pro-BTS par le projet Projet conceptionréalisation collaborative d’une banque d’accueil Projet réalisation en situation d’une banque d’accueil LEGT Monnet, LP Fourneyron 2014-2015 : phase conception Démarrage de l’action dès le 2 septembre 2015 pour une réception du matériel en avril 2016. Cout de l‘action environ 2000 euros. Axe 4 Sécurisation parcours BTSécole d’ingénieur CFA BTP AFRA, ENISE, LEGT Monnet 2014-2015 : test du dispositif à petite échelle. Octobre 2015 : mise en place du dispositif pour les 5 BTS du LEGT J Monnet Novembre 2015 : démarrage de l’action en présentiel. Janvier 2016 : mise en place d’un accompagnement hybride. 2015-2016 : évaluation du dispositif par le CFA AFRA pour une généralisation aux formations du CFA. Axe 1 Axe 2 Axe 5 2015-2016 : Bilan du lean construction : 2 élèves ingénieur ENISE en miniprojet Etablissement du CdC de la plateforme : 2 élèves ingénieur ENISE + enseignants ENISE, Lycée JM et BF Premières mises en œuvre sur éléments existants Conception de la plateforme Recherche de financement 2016-2017 : Mise en œuvre de la plateforme, Tests 2017-2018 : Développement Démarrage de l’action dès le 7 octobre 2015 pour une réception du matériel en avril 2016. Cout de l‘action environ 2000 euros. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 80 ETATS DES ACTIONS DEMARREES PAR LES MEMBRES DU CAMPUS 2/2 axe Objectif Action partenaires état Projection 2015-2016 Axe 4 Sécurisation parcours d’apprentissag e en BTS CFA BTP AFRA, LEGT Monnet 2014-2015 : choix de la plateforme. Mise en place des actions en présentiel en vue du passage à un accompagnement hybride Septembre 2015 : mise en place du dispositif pour les nouveaux arrivants. Janvier 2016 : généralisation de l’apprentissage aux activités en centre et en entreprise (apprentissage hybride). 2015-2016 : évaluation du dispositif par le CFA AFRA. Axe 4 Sécurisation parcours d’apprentissag e en BTS Mise en place progressive du livret électronique d’apprentissag e avec redéfinition des actions d’accompagne ment. Mise en place d’un accompagnem ent à l’entrée en apprentissage pour les élèves en formation temps plein. CFA BTP AFRA, LEGT Monnet 2014-2015 : test à petite échelle du dispositif d’accompagnement à l’entrée en apprentissage. Mise en place d’une session de co-orientation. Axe 4 Raccrochage des élèves échouant à l’entrée dans le supérieur Extérieur CIO, Université de St Etienne, LEGT Monnet, extension aux autres lycées de St Etienne Axe 5 Lien BTS entreprise Axe 5 Mutuali-sation ressources Phase de définition du cahier des charges – recherche de partenaires. Analyse des pratiques existantes (MLDS, …) 2014-2015 : démarrage de l’action (4 activités déportées) 2014-2015: mise en place Dernier trimestre 2015 : généralisation du dispositif et communication externe. Janvier 2016 : mise en œuvre du dispositif avec sessions de travail le mercredi après-midi. Janvier 2016 : réflexion sur un accompagnement hybride (présentiel et à distance via un dispositif adapté) Dernier trimestre 2015 : conception du projet Janvier 2016 : mise en place du dispositif Janvier 2016 : communication Axe1 Axe 5 Projet démonstrateur Axe 1 Axe 5 Projet démonstrateur Activité pratique déportée sur chantier Partage de la plateforme Praxibat Projet de constructiondéconstructio n d’un petit immeuble en centre-ville de St Etienne Réhabilitation d’un ensemble de 6 immeubles de 11 logements COPAMO (extérieur), LEGT Monnet LP Fourneyron, EMSE EPASE (ext.), Cité du design, ENSASE, ENISE, LEGT Monnet LOIRE HABITAT (ext.),Cité du design, ENSASE, ENMSE, ENISE, LEGT Monnet 2014-2015 : mise en place du projet. Recherche de partenaires extérieurs acteurs du projet 2015-2016 : suite et fin de l’action Novembre 2015: accueil des étudiants du master spécialisé de l’EMSE sur la plateforme Praxibat Septembre 2015 : mini-projet élèves ingénieurs ENISE Janvier 2016 : démarrage de l’action, groupe mixte élèves ingénieur-élèves ENSASE. CAM PUS DESIGN & HABIT AT / DOSSIER DE CANDIDAT URE 81