La Compagnie néerlandaise des Indes orientales

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BIBLIOTECA UNIVERSITARIA DI GENOVA – PERCORSI TEMATICI
UNIVERSALITAS & PERVASIVITAS
il costituirsi e diffondersi della S.J. e suoi echi (1540 - 1773)
di A. Pisani
Schede di approfondimento di argomenti generali
La COMPAGNIA OLANDESE DELLE INDIE ORIENTALI –
V.O.C.
La Compagnie néerlandaise des Indes orientales (en néerlandais : Vereenigde Oost-Indische
Compagnie ou VOC, littéralement « Compagnie unie des Indes Orientales ») est une compagnie de
commerce créée par les Provinces-Unies en 1602. Elle est pendant près de deux siècles l’un des
piliers de la puissance du capitalisme et de l’impérialisme néerlandais. Dissoute en 1799, la
compagnie est connue pour avoir été l’une des entreprises capitalistes les plus puissantes qui ait
jamais existé. Créée alors que le capitalisme est encore en gestation dans un monde féodal, elle a
inspiré plusieurs grandes caractéristiques des entreprises modernes : le modèle de la société
anonyme émettant des actions et obligations ainsi que le modèle de la multinationale implantée dans
des pays à l’autre bout du monde. Elle est la plus influente des compagnies européennes fondées au
XVIIe siècle pour exploiter les richesses d’Asie. Sur le plan politique, les conquêtes de la
compagnie permettent aux Provinces-Unies puis aux Pays-Bas de disposer d’un empire colonial
significatif en Asie jusque dans la seconde moitié du XXe siècle.
(Remarques historiques de vocabulaire : les Provinces-Unies correspondent à peu près aux PaysBas actuels. De même, Ceylan est l’actuel Sri Lanka, Batavia et Jacatra l’actuelle Jakarta, et
Formose l’actuelle Taïwan)
1. Création de la compagnie
Le portugais Vasco de Gama, débarquant à Calicut (Inde) en 1498
À la suite des croisades ouvrant les routes de l’Orient, les activités commerciales
et financières favorisent le capitalisme naissant des républiques italiennes au long
des XIIIe et XIVe siècles avant que le commerce ne profite aussi à l’Angleterre et
aux pays de la mer du Nord. Deux grands pôles concentrent le commerce de
l’Europe, l’Italie du Nord et les pays de la Baltique où prospère la Ligue
Hanséatique depuis le Moyen Âge. La fin du XVe siècle est marquée par les
Grandes découvertes : l’Amérique par Christophe Colomb en 1492 mais surtout
l’Asie (les Indes) grâce au contournement du Cap de Bonne-Espérance par le
Portugais Vasco de Gama en 1498. À l’aube du XVIe siècle, la puissante
République de Venise domine la mer Méditerranée, et par là, grâce à ses relations avec les
comptoirs du Moyen-Orient le commerce des produits venus du Levant et de l’océan Indien. Le
contrôle de ces produits venus d’Extrême-Orient par caravane ou par navire lui assure la domination
des marchés d’Europe. Cette domination commence toutefois à être contestée par la ville d’Anvers,
devenue l’entrepôt du poivre importé par le Portugal, utilisant la nouvelle route maritime du Sud. À
partir des années 1570, le commerce de Venise en Méditerranée est mis à mal par les marchands
nordiques qui inondent les marchés de produits contrefaits, allant jusqu’à orner leurs tissus du sceau
vénitien afin d’en renforcer l’attrait. L’industrie méditerranéenne perd alors à la fois ses clients et sa
renommée. Pendant ce temps l’Espagne met en place le commerce de l’or en provenance des
nouveaux territoires qu’elle a découvert en traversant l’Atlantique. Mais elle connaît à son tour un
déclin important à la fin du XVIe siècle. En Espagne comme dans nombre de pays catholiques,
l’Église contrôle la diffusion des idées associées à la Renaissance et à la Réforme et bloque toute
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évolution. L’armada espagnole est défaite en 1588. Au début du XVIIe siècle, les Provinces-Unies
sont encore en guerre contre la couronne espagnole pour obtenir leur indépendance. La situation
sociale y est différente de celle du reste de l’Europe. Le commerce y est développé, la noblesse y a
perdu son pouvoir au profit d’une puissante élite bourgeoise appelée les régents. Le pays est
renommé pour sa tolérance sur le plan religieux et pour ses techniques agricoles avancées. À la fin
du XVIe siècle, les Hollandais commencent à s’intéresser aux Indes. Plusieurs espions y sont
envoyés sur des navires portugais. Parmi eux, Cornelis de Houtman part en 1592 mais il est
démasqué à son arrivée et jeté en prison. Les marchands de Rotterdam payent sa rançon et celui-ci
rentre en Hollande. Il repart aussitôt avec quatre navires dont trois reviennent à Amsterdam en
1597, sans avoir fait de substantiels profits. Mais l’expédition n’est qu’un précédent au
développement d’un important commerce que l’Empire portugais déclinant ne peut contrer. Entre
1598 et 1602, les Hollandais envoient 65 navires divisés en 14 flottes vers l’océan Indien. En 1600,
des vaisseaux hollandais arrivent au Japon, puis en Chine l’année suivante. Les flottes qui
réussissent à revenir permettent des bénéfices atteignant jusqu’à 265%, mais ceux-ci pourraient être
encore accrus, s’il n’y avait une multiplicité de compagnies se faisant une concurrence effrénée en
Asie. Les différentes compagnies tentant d’ouvrir l’océan Indien au commerce hollandais sont
finalement regroupées le 20 mars 1602 au sein d’une unique compagnie, la Vereenigde OostIndische Compagnie (VOC, en français : Compagnie unie des Indes orientales).
2. Organisation de la compagnie
L’intervention des États généraux des Provinces-Unies et de notables hollandais pour créer une
compagnie unique a alors aussi un but militaire. En effet, les petites compagnies préexistantes
n’étaient pas en mesure de soutenir l’effort de guerre des Provinces-Unies contre l’Espagne et le
Portugal. De fait, les premières flottes que la compagnie envoie vers les Indes sont puissamment
armées, non pas en vue d’annexions territoriales mais dans l’objectif de causer le plus de dégâts
possibles aux commerces espagnol et portugais.
2. 1. Administration
La VOC fut administrée par six chambres, chacune représentant une ville et ses alentours
(Amsterdam, Zélande (Middelbourg), Delft, Rotterdam, Hoorn et Enkhuizen) et conservant un
pouvoir autonome de décision. L’intervention de l’État fut déterminante pour les unir. En effet, les
chambres devant constituer la VOC n’avaient pas accueilli l’idée d’une union avec enthousiasme.
Parmi elles, cinq craignaient qu’une telle union ne se fasse qu’au profit de la sixième, la plus
importante : Amsterdam. L’unité entre les chambres est réalisée par une assemblée de directeurs, les
Bewindhebbers, d’abord 73, puis 60, nommés à vie par les différentes compagnies regroupées. Leur
fonction est d’assurer la communication et la collaboration entre la VOC et les États généraux. La
direction des affaires de la compagnie est confiée au Conseil des Dix-Sept, de Heeren Zeventien,
composé de dix-sept représentants des six chambres. Chacune a un nombre de représentants
proportionnel à sa participation financière. Ainsi, sur les dix-sept membres, huit sont nommés par la
chambre d’Amsterdam qui finançait la moitié des dépenses de l’organisation. Le Conseil ainsi
formé se réunit trois fois par an.
2. 2. Structure financière et comptabilité
Il ne s’agit pas de la première compagnie des Indes créée, puisque la compagnie anglaise date de
1600. Toutefois, la compagnie néerlandaise dispose dès sa création d’un capital de 6,5 millions de
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florins, soit dix fois plus que sa concurrente anglaise. Ce capital est divisé en actions de 3000
florins, la compagnie constituant ainsi la première grande société anonyme de l’histoire. Le pouvoir
politique lui accordait par une charte le monopole du commerce avec les Indes pour 21 ans,
commerce que la compagnie prétendit interdire aux autres marchands européens. Au plan financier,
la compagnie est une société anonyme cotée en Bourse. Elle distribue des dividendes qui atteignent
souvent 25 à 30%, si bien que la valeur des actions boursières connaît une forte envolée, passant de
3000 florins à la création de la compagnie en 1602 à 18000 florins en 1670. Pour autant
l’organisation financière de la VOC est relativement rudimentaire : elle ne possède pas de
comptabilité régulière et n’émet pas de bilan officiel. Les résultats financiers présentés
annuellement aux États généraux ne concernent que les avoirs et les dettes de la compagnie en
Europe, ignorant celles des Indes. La compagnie dispose de deux comptabilités, l’une à Amsterdam,
l’autre à Batavia. Ceci signifie, entre autres, que le commerce avec Amsterdam constitue une affaire
distincte de celui effectué à l’intérieur de la région en Asie qui, disposant de sa comptabilité propre,
doit, en théorie, assumer lui-même ses dépenses. Ainsi, Amsterdam fait le bilan global des six
chambres néerlandaises tandis que Batavia synthétise les livres de comptes qu’envoient les
différents comptoirs d’Asie. De plus, le bilan de la compagnie ne tient pas compte de produits
importants. Dans le même temps, elle omet, à l’actif comme au passif, les coûts de ses bâtiments, de
ses navires, de l’argent qu’elle envoie vers l’Asie. Un bilan d’ensemble, permettant un calcul précis
des profits de la compagnie, semble alors improbable. Cette comptabilité troublante qui pose des
problèmes à l’histoire quantitative moderne pour appréhender les profits de la compagnie était aussi
très critiquée à l’époque. À la fin du XVIIe siècle le président du Conseil des XVII, Johannes
Hudde, tente de réformer le système comptable de la VOC, mais cette initiative n’aboutit pas. En
fait, il existe au sein de la compagnie un conflit d’intérêts entre les actionnaires et les dirigeants. Les
actionnaires ont toujours voulu des comptes et des bilans plus précis estimant que leurs dividendes
étaient insuffisants et que la compagnie profitait de l’absence de système de comptabilité précis
pour cacher ses bénéfices. Toutefois, les directeurs de la compagnie ont toujours réussi au final à
maintenir des comptes obscurs favorables au bon déroulement de leurs affaires, ne laissant d’autre
choix aux actionnaires que de vendre leur participation s’ils n’étaient pas satisfaits.
2. 3. Pouvoirs régaliens
Grâce à sa puissance, la compagnie constitue un véritable État dans l’État. De fait, elle dispose dans
les comptoirs hollandais des Indes orientales des principales fonctions régaliennes (police, défense,
justice). C’est la compagnie qui nomme les gouverneurs et les conseils assurant la justice civile et
criminelle. C’est elle aussi qui assure la défense de ses possessions terrestres et la protection de ses
routes commerciales. Dans cette optique, elle décide de la guerre et de la paix avec les princes
autochtones, disposant à cet égard d’une diplomatie autonome. De même, la compagnie dispose
d’une flotte de guerre qui combat les puissances européennes adverses (Angleterre, Portugal et
France) et les souverains locaux. Cette armada finit d’ailleurs par être soutenue par une armée de
terre privée qui compte jusqu’à douze mille hommes. Ces pouvoirs, la VOC en dispose sur un des
plus grands empires du monde, à côté duquel les Provinces-Unies semblent minuscules. Bien que la
compagnie reste sous le contrôle des différentes chambres la composant et demeure grandement
dépendante de la diplomatie de la métropole, elle est consciente de son pouvoir et ne manque pas
d’arrogance vis-à-vis de l’État. Ainsi au milieu du XVIIe siècle, les directeurs de la compagnie vont
jusqu’à prétendre que « les places et les forteresses que les Heeren XVII avaient conquises dans les
Indes orientales n’étaient pas à considérer comme des conquêtes nationales, mais comme la
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propriété de marchands privés, qui étaient en droit de les vendre à qui ils voudraient, même s’il
s’agissait du roi d’Espagne ou de tout autre ennemi des Provinces-Unies. » Il n’en fut bien sûr
jamais ainsi.
2. 4. Gigantisme de la VOC
Pour évaluer l’importance de la VOC, souvent décrite comme la première multinationale, on peut
avancer quelques statistiques.
En deux siècles d’existence la compagnie arma environ 4 700 navires, dont 3000 au seul XVIIIe
siècle. Sur ces navires, la compagnie fit voyager environ un million d’européens. Le volume de son
commerce dépassa 1 600 millions de florins au XVIIIe siècle. À sa flotte marchande, la compagnie
peut ajouter en temps de guerre plus de 40 grands vaisseaux, ce qui dépasse les possibilités de
nombre de royaumes européens. À la fin du XVIIe siècle, la compagnie entretenait déjà de 100 à
160 navires selon les estimations, ce qui signifierait qu’elle dispose au moins de 8000 marins,
auxquels s’ajoutent des garnisons de soldats composées de nationalités diverses. Si on ajoute les
employés de la compagnie qui se dédient à l’organisation de son commerce, à la production de ses
marchandises, on arrive à des estimations beaucoup moins précises, mais qui donnent une idée de
l’importance de la compagnie. Les sources de l’époque parlent de 80 000 personnes (en 1735) voire
de 150 000 employés (en 1788).
3. Expansion territoriale
La première flotte complète de la VOC prend le large le 18 décembre 1603 avec des objectifs
commerciaux et militaires. Ces derniers, dirigés contre les Portugais déjà installés sur les côtes
d’Afrique, dans l’océan Indien et en Asie du Sud-Est insulaire, se révèlent d’abord irréalisables
pour les flottes néerlandaises. Seul le fort d’Ambon aux Moluques se rend en 1605. Cherchant un
point stratégique d’où organiser son commerce en Asie, la compagnie s’installe à Java où les
Anglais sont déjà présents à Banten. Elle établit en 1610 un fortin à Jayakarta, vassale de Banten.
En 1613, la compagnie nomme Jan Pieterszoon Coen directeur général de son commerce en Asie.
Celui-ci souhaite faire de Jayakarta le centre du commerce néerlandais dans la région. Banten,
suzerain de Jayakarta, s'y oppose. En 1619 Coen, tout juste devenu gouverneur général de la VOC,
prend la tête d'une flotte partie des Moluques et prend Jayakarta. Il rase la cité pour fonder la
capitale de la VOC en Asie, Batavia. Le nouveau gouverneur souhaite faire de la compagnie une
puissante organisation profitant du commerce oriental et en excluant ses concurrents. Toutefois la
situation politique des Provinces-Unies empêche les États généraux et les directeurs de la
compagnie d’être solidaires de cette ambition. Les Provinces-Unies avaient obtenu de l’Espagne en
1609, après plusieurs décennies de guerre, un traité de non-agression portant sur 12 années. Ce
traité stipulait que les Provinces-Unies ne devaient pas s’étendre hors d’Europe. Les attaques
néerlandaises contre les Portugais, furent, pour l’Espagne, un prétexte visant à ne pas renouveler le
traité et à relancer la guerre contre les Provinces-Unies, politiquement déchirées à cette époque.
Inquiets de la guerre avec l’Espagne, les directeurs de la compagnie conclurent avec la compagnie
anglaise des Indes orientales un traité de défense mutuelle contre l’ennemi espagnol, convenant
d’un partage des ressources asiatiques de poivre et des épices. Coen, installé à Batavia n’avait
pourtant pas renoncé au principe de l’exclusivité. Sa politique était sans pitié. En 1621, il envahit
les îles Banda révoltées contre l’autorité néerlandaise. Il y massacre et déporte la population. En
1623, il rompt le traité conclu avec l'East India Company en torturant dix de ses agents pour leur
arracher des aveux de trahison, puis les exécuter. Au plan commercial, Coen tente de développer le
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commerce régional et les productions locales, dans une lettre aux directeurs d’Amsterdam en août
1619 il explique :
"Les textiles de Gujerat doivent être échangés contre du poivre et de l’or sur les côtes de Sumatra;
le poivre de Banten contre des couronnes et des textiles… Les biens chinois et l’or contre du bois de
Santal, du poivre et des couronnes. On peut trouver au Japon l’argent pour obtenir les biens chinois
; les textiles des côtes de Coromandel pour les échanger contre des épices, d’autres marchandises et
des pièces de huit; des pièces de huit depuis l’Arabie contre des épices et d’autres petits produits,
nous assurant que chaque achat compense l’autre, et que tout ceci est réalisé par nos navires sans
argent néerlandais."
Au départ de Coen en 1629, la VOC doit pourtant encore composer avec les Portugais qui
contrôlent Malacca et font obstacle au développement harmonieux du commerce de la compagnie
néerlandaise. Au-delà de l’océan Indien, la compagnie cherche à commercer avec la Chine et le
Japon, des puissances vis à vis desquelles la méthode autoritaire semble proscrite. En 1624, la VOC
installe un comptoir sur la côte ouest de Formose afin de profiter du marché chinois, mais la
position est prise par le pirate chinois Koxinga en 1662, rendant la compagnie grandement
dépendante des jonques chinoises qui vont de Canton à Batavia pour son commerce avec la Chine.
Japon: Contrarié par la volonté portugaise de vouloir convertir le pays au catholicisme, le Japon,
interdit dès 1639 ses ports aux navires portugais permettant ainsi à la VOC d'occuper seule le
terrain. À cet effet, elle dispose de Dejima, une petite île artificielle proche de Nagasaki, pour
organiser son commerce. Sentant toujours la prédominance de son commerce menacée par la
présence d’autres Européens - Portugais et Anglais - la VOC maintient sa politique agressive. Sous
les ordres d’Antonio van Diemen, gouverneur général de 1636 à 1645, ils finissent par s’emparer de
Malacca en 1641, étendant leur monopole à Sumatra. Après un traité de non-agression de dix ans
avec le Portugal, la compagnie s’empare de Ceylan en 1656, île qui domine la production de la
cannelle et permet de commercer avec l’Inde voisine. En Europe, le commerce de la compagnie est
régulièrement troublé par des guerres maritimes qui opposent les Provinces-Unies aux puissances
européennes, par exemple lors des guerres anglo-hollandaises dans le troisième quart du XVIIe
siècle.
Cfr : http://wapedia.mobi/fr/Compagnie_n%C3%Néerlandaise_des_Indes_orientales
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