de portes, et de fenêtres… Il n’est pas tenu compte de la superficie des combles non
aménagés, caves, sous-sols, garages, terrasses, loggia, balcons, séchoirs extérieurs au
logement, vérandas, volumes vitrés, locaux communs et autres dépendances des logements,
ni des partie de locaux d’une hauteur inférieur à 1,80 mètres »
Ainsi, on a une définition exacte et à respecter impérativement de la surface
habitable. L’agent immobilier peut prendre des mesures indicatives à l’aide d’un
mètre ou d’un télémètre, et calculer la surface habitable, mais en cas de désaccord
entre acheteur et vendeur, on fera appel à un expert. L’agence dans laquelle j’ai
effectué mon stage utilise un télémètre, pour raisons de précision et de simplicité.
Cette loi, comme son intitulé l’indique, a pour but d’améliorer la protection des
acquéreurs. L’effet est que dans toute promesse unilatérale de vente, la surface
habitable doit être mentionnée. Si la surface habitable réelle s’avère inférieure à
95% de la surface réelle annoncée dans la promesse unilatérale de vente, le
vendeur aura à revoir son prix au prorata surface réelle / surface annoncée.
L’activité immobilière, dont nous avons présentée ici les principaux textes-cadres, est
une branche très réglementée et demande à l’agent immobilier ou au négociateur des
connaissances en droit ainsi qu’une veille juridique, souvent possible par le biais de
revues spécialisées.
2. La pratique
2.1 Les relations avec vendeurs et acheteurs
2.1.1 Les relations acheteur
Les relations acheteurs se présentent lors de la prise de contact, le plus souvent
par téléphone, lors des visites à l’agence, des visites de biens immobiliers, et
idéalement lors du compromis de vente.
Dès la prise de contact, on va essayer de définir le besoin du client, mais cette
définition du besoin s’affine lors de la visite à l’agence. On va pour cela écouter le
client, interpréter et reformuler sa demande pour essayer de tirer les critères
importants aux yeux du client. On va ainsi passer d’une demande neutre ( = une
maison à la campagne) à une demande qualifiée (= un pavillon en campagne
périurbaine à proximité de la ville X, avec au moins 130 m² habitables, 3
chambres, un jardin de 500 m² ou plus, des travaux d’aménagement uniquement
pour un budget de 180.000 €). Une fois le besoin défini, on va utiliser l’outil
informatique pour émettre des filtres dans le fichier de maisons en vente : budget,
superficie habitable, lieu, … On va donc trouver ou non dans le fichier des biens
correspondant totalement ou globalement à la demande du client.
On va alors lui donner la fiche descriptive du bien et s’il est intéressé, lui montrer
le bien à l’aide d’un diaporama de photos sur ordinateur, pour qu’il puisse déjà
avoir une idée du bien. C’est ce qu’on appelle une pré-visite, qui permet à
l’acheteur de ne pas se déplacer pour rien et qui permet au vendeur de n’être
dérangé que par des clients intéressés. Pendant celle-ci, on présente au client les
différentes pièces et particularités du bien. Pendant et après la pré-visite, il est
très important d’écouter les remarques du client, car elles correspondent à une
reformulation ou à un affinement de la demande. On obtient un cheminement
type : demande du client – mise en place de critères et sélection des biens – offre
de l’agence – avis du client et visite ou reformulation de la demande.
L’autre étape importante dans les relations clients est la visite où le négociateur
(ou l’agent immobilier) peut tenir deux rôles, en fonction des clients et du bien.