Mademoiselle Else

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Mademoiselle Else
D’après la nouvelle d’Arthur Schnitzler
Un spectacle de Giulio SERAFINI
Sommaire
• Mademoiselle Else p. 4
• Note d’intention p. 5
• Histoire p. 7
• Arthur Schnitzler p. 8
• Extraits p. 9
• L’équipe artistique p. 11
• Fiche technique p. 18 • Contact p. 19
Mademoiselle Else
« Avec Mademoiselle Else nous avons voulu raconter une histoire violente.
Une violence subtile mais très puissante, qui conduit la jeune protagoniste à un passage obligé
de l'innocence de la jeunesse à l'âge mûr du compromis et du choix.
Tout au long du spectacle, Else, une jeune fille bourgeoise, élevée dans la glorieuse Vienne de
l’empire Austro­hongrois, se confie au spectateur dans la totalité de son intimité, à travers un
monologue intérieur sans fin. On passe d'un agréable après­midi d'été à une soirée durant
laquelle elle doit choisir si elle accepte de se sacrifier pour sauver l’honneur de sa famille et, peut
être, sauver la vie de son propre père.
Else nous raconte tout de ses pensées, ses rêves et ses envies avec une habilité et une fraîcheur
propre à ses 19 ans, alors même qu'elle est en train de se précipiter dans une spirale de laquelle
elle ne pourra plus s’extraire. Schnitzler démontre dans cette nouvelle une faculté à retranscrire les détails et les multiples
circonvolutions de la nature humaine à un niveau tel que, de notre point­de­vue, il atteint
presque la perfection. C’est la capacité de Shnitzler à sonder la profondeur de l’âme humaine qui nous a poussés à
créer cette pièce. » Compagnie Malafesta
Note d’intention
Dès la première lecture de cette œuvre, j'ai eu envie de dramatiser ce texte qui contient déjà en
lui­même, comme l'indique l'auteur dans son journal intime, une forte propension à la
théâtralisation. Je connaissais déjà Schnitzler comme auteur de théâtre pour avoir travaillé sur son œuvre la plus
célèbre (La Ronde), et aimant son style et son langage, j’étais décidé à lire d'autres de ses écrits. Seulement, si j'avais été impressionné par son style narratif dans ses autres livres, j'étais cette
fois­ci entièrement captivé par la lecture de Mademoiselle Else : mon esprit fusionnait avec la
pensée de la protagoniste. Son flux de pensées n'était ni banal ni évident, mais vrai, réel. Il n’existait finalement quasiment aucune distance entre ce personnage et moi. Je considérais, et je considère toujours, ses actes plausibles, de par son éducation mais également
de par la condition féminine à la fin du XIXème siècle et, malgré les différences qui nous
séparent, je partageais pleinement ses angoisses, conflits et envies. Les improvisations réalisées avec l’équipe ont confirmé l'hypothèse de départ, à savoir la
nécessité d’un style réaliste et dramatique avec un regard onirique et joyeux, de façon à pouvoir
peindre la folie d’Else. J'ai identifié trois sujets qui ont orienté notre travail de recherche : •
la condition féminine de cette époque et la violence de genre effectuée à travers un fort
conditionnement psychologique. Ce conditionnement est double : d’un côté acquis par sa
famille et par son éducation et de l’autre côté imposé sous la forme d’un chantage sexuel.
•
les tensions engendrées par les divers transformations accomplies par Else : de l’enfance
à l’âge mûr, de la liberté à l’obligation, de l’innocence à la responsabilité. Je me suis
concentré sur la déstabilisation générée par ces transformations. Il faut dire que la
nouvelle est écrite dans la période où Vienne devint le berceau de la psychanalyse. •
l’imaginaire d’Else par rapport à son futur, où tout est à construire, fait d’envies mais
aussi de lucidité et de désillusions. Mademoiselle Else est avant tout un drame humain,
celui d’une jeune fille qui trouve dans un geste extrême une solution libératoire, bien
qu’inutile, à une situation insupportable. Pour rendre une telle tension sur scène, la forme choisie n’est pas le monologue mais une pièce
avec dialogues et actions scéniques faisant intervenir les personnages évoqués par Else dans la
nouvelle. Pour maintenir l’idée de monologue intérieur, j’ai décidé de mêler, sans en privilégier aucun, les
différents niveaux de conscience d’Else. Il n’y a pas de différence nette entre ses pensées et ses
paroles ; son adresse directe aux personnages et ce qu’elle s’imagine leur dire ; son monologue
intérieur et le faux­dialogue qu’elle se fera à elle­même par le moyen d’une voix off. De la même
façon les autres personnages joueront à la fois leur propre rôle mais également la perception
qu’Else a d’eux. Je crois ainsi de pouvoir donner au public une subjectivité totale, où leur expérience est
identique à celle vécue par Else elle­même.
Giulio SERAFINI L’histoire
Else, belle jeune fille de dix­neuf ans issue de la bourgeoisie viennoise des années 1900, est en séjour estival avec sa tante Emma et son cousin Paul. Rentrée à l'hôtel, Else reçoit une lettre de sa mère qui lui apprend de bien mauvaises nouvelles : le père d'Else, célèbre avocat, doit récolter 30 000 florins pour échapper à la prison. Il n’est pas expliqué clairement comment son père a perdu cet argent, mais il s’agissait de ses deniers pupillaires. L'honneur de son père et de toute la famille est en jeu.
La lettre est explicite : il faut demander la somme d'argent à Monsieur Von Dorsday, riche marchand
d'arts qui séjourne dans le même hôtel qu'Else et qui par le passé avait déjà aidé son père. Von
Dorsday est leur dernier espoir puisque ni sa famille ni son entourage n’acceptent de prêter cette
somme. De plus, il y a urgence puisque les trente mille florins doivent être chez le procureur dans
trois jours. Même si elle n’est pas au courant de toutes les affaires familiales, Else a une vision cynique et claire
de ses parents, surtout de son père. Elle éprouve à son encontre des sentiments contrastés, un étrange
mélange de commisération et d’affection. Elle planifie donc sa rencontre avec Von Dorsday. La
requête ne doit pas trainer et Else, bien qu’ayant horreur de sa situation, sait que l'honneur de sa
famille et de ce fait, son propre destin, sont entre ses mains : elle doit agir.
La rencontre avec Von Dorsday arrive par hasard et plus tôt qu'elle ne l’aurait voulu. L'homme
écoute sa demande et accepte de prêter l'argent à une condition: il veut la voir nue. Une « condition »
qui ressemble terriblement à du chantage et qui bouleverse Else.
Elle doit donner sa réponse le soir même à Von Dorsday. Elle tombe alors dans un délire dans lequel elle se perd, s'imaginant déjà morte, ou vendue comme prostituée ; ou encore elle rêve de tuer Von Dorsday ou de laisser son père aller en prison et mille autres fantaisies. Un délire où réalité et rêve se mêlent. Mais alors que l’état mental d’Else semble être à son plus bas, la situation empire de nouveau : elle
reçoit un télégramme de sa mère qui lui dit que la somme est de cinquante mille florins et non plus
trente mille, « sinon peine perdue ». Arrivée à ce stade, Else, déjà profondément perturbée, perd
complètement la raison et ne voit plus qu’une solution radicale pour échapper à une situation sur
laquelle elle n’a désormais plus aucun contrôle. Arthur Schnitzler
L’Autriche­Hongrie de la seconde moitié du XIXe siècle, dans
laquelle naquit Arthur Schnitzler, semblait s’être fait une
spécialité du refoulement ou de l’occultation des réalités les
moins plaisantes ou rassurantes. Johann Schnitzler, le père
d’Arthur, croyait pouvoir résoudre tous les problèmes du
quotidien en proclamant « L’affaire est close ». Toute sa vie,
Arthur Schnitzler cherchera ainsi à percer l’« envers du décor ».
Arthur Schnitzler naît dans la grande bourgeoisie juive de
Vienne. Son père Johann est un médecin réputé et sa mère
Louise se consacre entièrement à sa famille et aux intérêts de son
époux, comme le voulait l’usage à l’époque. Arthur marche
d’abord dans les pas de son père en se destinant à une carrière
médecin, mais regrette assez rapidement sa décision. de
Ses années d’études s’accompagnent de premiers travaux littéraires, d’une passion pour le jeu
dévorante, de visites assidues aux cafés et d’un grand nombre de liaisons amoureuses. Le premier
véritable amour de Schnitzler sera pour Olga Waissnix, femme mariée et propriétaire d’une auberge
de Reichenau, le Thalhof. Elle ne parviendra pourtant pas à le réformer et Schnitzler continuera toute
sa vie à multiplier les aventures.
Schnitzler l’écrivain fait parler de lui pour la première fois en 1893 avec le Conte de fées. Le succès
s’accompagne d’un scandale – ce sera souvent le cas dans sa carrière – car la pièce revendique le
droit des femmes à décider elles­mêmes de leur vie, droit dont Schnitzler faisait lui­même fort peu de
cas pour ses nombreuses partenaires. Deux ans plus tard, Liebelei lui vaudra une renommée
internationale. Arthur Schnitzler devient le plus célèbre et le plus reconnu des écrivains autrichiens.
Le succès de Liebelei lui permet de mettre enfin un terme à l’exercice de la médecine. L’année de ce
triomphe marque aussi le début d’un trouble de l’audition dont il souffrira toute sa vie.
En 1900, c’est la nouvelle le Sous­Lieutenant Gustl qui à son tour fait scandale. Pour avoir dénoncé
le code d’honneur corrompu de l’armée austro­hongroise, Schnitzler est déchu de son propre titre
d’officier. Sa pièce le Professeur Bernhardi s’en prend quant à elle ouvertement à l’antisémitisme
ambiant et est interdite par la censure. En 1911, Schnitzler connaît avec Das weite Land un succès
comparable à celui de Liebelei. À la veille de la Première Guerre mondiale, il brosse ainsi le dernier
grand portrait de la haute bourgeoisie de la Vienne impériale.
La renommée de Schnitzler survit à la guerre et en 1921, soit vingt ans après sa rédaction, Schnitzler ose présenter sur scène sa pièce La Ronde. Celle­ci crée le plus grand scandale que le théâtre de langue allemande ait connu au XXe siècle. La pièce sera qualifiée de « pornographique». Son veritable dernier succès est Mademoiselle Else, publié en 1924. Dans cette oeuvre, Schnitzler prévoit la tragique fin de sa propre fille Lili, qui 4 ans plus tard se tuera de la meme façon qu’Else.
Schnitzler connaît le destin de cette époque révolue immortalisée dans son œuvre et rejoint son propre univers dans l’oubli. Lorsque ses amis s’affirment convaincus que son œuvre va bientôt connaître une renaissance, il leur répond : « Moi aussi. En 1962 ! » Fortement atteint par le suicide de Lili, il s’éteint le 31 octobre 1931 à son domicile viennois, au 71 de la Sternwarte Strasse.
Extraits
Scène 7:
"Mère: ...et voilà qu'est arrivée ta lettre, ma fille chérie. Tu mentionnes Dorsday, qui séjourne lui aussi au Fratazza : "un signe du ciel!", avons­nous pensé. Tu sais que Dorsday était un de nos intimes. Le hasard veut que depuis deux ou trois ans il ait cessé de venir aussi souvent. Il a un fil à la patte, rien de bien reluisant, entre nous. Tous les jeudis, au club Residenz, Papa joue au Whist avec lui, et l'an dernier il lui a sauvé une belle somme en plaidant son affaire contre un autre marchand d'art.
Et puis, pour tout t'avouer, il a déjà aidé papa.
Else: Je me le disais bien...
Mère: Il s'agissait, à l'époque, d'une broutille, huit mille florins. En fin de compte, même trente mille ne signifient rien pour un Dorsday. Je m'étais donc dit que tu pourrais peut­être nous rendre service et parler à Dorsday.
Else: Quoi?!
Mère: Il a toujours eu un grand faible pour toi..."
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Scène 10:
"Else: J'ai abusé de votre temps, monsieur von Dorsday.
Else va pour partir, Von Dorsday la retient par la main.
Von Dorsday: Il doit y avoir longtemps que vous le savez, Else! Seriez­vous une femme si vous ne vous en étiez pas aperçue? Je vous désire. Faut­il ajouter quelque chose?
Else: Vous en avez déjà trop dit!
Von Dorsday: Else, Else! (La tire vers lui) Else, pardon! Moi aussi j'ai plaisanté comme vous tout à
l'heure pour le million. Mes exigences sont moindres que vous ne l'avez craint. Ce dernier mot est dur, mais je le sais vrai. Peut­être ma modération vous surprendra­t­elle agréablement? Else, arrêtez­vous, je vous en prie.
Else: (Et je m'arrête, pourquoi? N'aurais­je pas dû le gifler? Qu'est­ce qui me retient? Je suis lâche, je suis brisée, je suis humiliée. Que peut­il vouloir à la place du million? Un baiser? On pourrait peut­être s'entendre. Un million est à trente mille comme... Qu'il existe au monde de drôles d'équations.)
Von Dorsday: Si jamais il vous fallait un million, Else, nous en reparlerions. Bien que je ne sois pas un homme riche. Mais pour cette fois je me montrerais modéré, tout comme vous. Pour cette
fois je ne veux qu'une chose, Else, je ne veux que...vous voir.
Else s'écarte de von Dorsday."
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Scène 13:
La mère apparait derrière Else pendant qu'elle ouvre le télégramme.
"Mère: Te supplie encore parler avec Dorsday. Montant pas trente mais cinquante. Sinon peine perdue. Adresse toujours Fiala.
Else: ...Mais cinquante. Sinon peine perdue. Tralalère, tralalère. Cinquante. Adresse toujours Fiala.
(...)
Petite rectification Monsieur Von Dorsday, veuillez m'excuser. Pas trente mais cinquante, sinon peine perdue. Adresse toujours Fiala. Dorsday apparait en vision en surgissant des affaires d'Else.
Von Dorsday: Pour cinquante, il me faut exiger d'avantage, Mademoiselle. Sinon peine perdue. Adresse toujours Fiala. (…)
Else: Comme il vous plaira, Monsieur Von Dorsday, je vous en prie, vos désirs sont des ordres."
L’équipe artistique
Giulio SERAFINI, metteur en scène Après le lycée, il fonde avec un groupe d'amis sa propre
compagnie amateur nommée “Malafesta”. Avec ce groupe, il
monte ses premiers spectacles qu'il écrit et met en scène :
Criminels Natals (2002), Uomini d’onore (2003), Le Katamun
(2004). Tous trois sont joués sur les planches du Théâtre
Tiberio à Rimini. En 2003 il joue avec Paolo Paganelli, son
ancien professeur, dans la pièce Veronika tirée du livre de
Paolo Coelho Veronica décide de mourir. Le spectacle est produit par le centre Ceps qui s'occupe de
personnes trisomiques. Entre­temps commence sa formation dans la classe libre de l'Ecole de Théâtre
« A. Galante Garrone », dans laquelle il a comme professeur Alessandra Frabetti. En 2004 Giulio
Serafini intègre l'École nationale d'Art Dramatique de Milan "Paolo Grassi" où il fréquente la classe
d'acteur. Il ne reste qu’une année durant laquelle il rencontre le professeur Kuniaki Ida qui lui
conseille de quitter l'Italie pour continuer sa formation en France. Il décide de finir ses études à l'Université et il rentre à Bologne pour une année au cours de laquelle il
est appelé par sa professeur Alessandra Frabetti à travailler sur la pièce Shakespeare in Death.
Parallèlement à cela, il commence à travailler avec Luisa Pietri et joue dans son spectacle
L'incendiario de A.Palazzeschi ; puis ils co­mettent en scène Fiumi Prosciugati, une performance de
danse/théâtre sur le massacre de Srebrenica. Il obtient son diplôme de Sciences Politiques, sa thèse portant sur le théâtre politique de Bertold
Brecht. Il quitte l'Italie pour la France en octobre 2007 et intègre l'École Internationale de Théâtre Jacques
Lecoq à Paris, sur présentation de Kuniaki Ida. Il y réalisera les deux années de formation. Chaque été entre ses deux années et à la fin de l'école, il part avec la Compagnie "La Con­fraternitè"
pour jouer dans la rue. L'année suivante, en 2010, il joue avec la Compagnie Chromos dans le spectacle Nuit d’Amérique,
inspiré du roman Voyage au bout de la nuit de L.F. Céline, mis en scène par Julien Bal. En 2011 il fonde sa propre compagnie, « Malafesta ». Avec Julien Bal et Renaud Amalbert, ils fondent
le Collectif 01 Jour dans le but de réaliser chacun leur tour des court­métrages en un jour. En une
année ils réalisent cinq courts : L'amour est dans le pré, Poursuite, Amanite phalloÏde, Les orphelins
d'Hawkins et Cendre tournés en France, en Espagne et en Belgique. L'amour est dans le pré est aussi
la première réalisation de Giulio Serafini produite par « Malafesta ». En juin, il travaille avec une compagnie internationale nommée « Made the world over », et joue dans
le spectacle Le rêve du papillon, mis en scène par Jeongiu Kim aux Arènes de Montmartre et au
Théâtre 14, à Paris. L'année suivante, partecipe au festival d'Avignon et en aout 2012 part pour jouer
en Corée dans les festivals de Suwon et Chounchown.
En 2012, il travaille d’une part sur la mise­en­scène de la nouvelle création de la Compagnie «
Malafesta » : Mademoiselle Else; d’autre part, comme comédien, la Compagnie « The Last Baguette »
pour jouer dans une farce librement inspiré du roman Dracula de Bram Stoker.
Juliette DUTENT, comédienne
Dès l'âge de huit ans, elle entre dans le monde artistique par le biais
de la musique et se destine à une carrière de violoniste classique.
Elle débute à l'école de musique de Senlis puis, à 14 ans, elle part
vivre à Paris où elle suit des cours à horaires aménagés et poursuit
ses études musicales principalement au Conservatoire de Bobigny. A 18 ans elle obtient son baccalauréat littéraire et entre en
cycle spécialisé de violon dans la classe de Jacques Bonvallet. Cette
même année elle intègre, toujours au Conservatoire de Bobigny, un
cours de chant lyrique qui lui permet de participer à un cours de
théâtre, dirigé par Christian Croset, également professeur d'Art
Dramatique au Conservatoire. Ce cours développe son gout
pour cette discipline qui était né quelques années auparavant lors
d'expériences scolaires. L'année suivante elle entre dans la classe de
théâtre en Cycle d'Orientation Professionnelle et pendant un an suit
cette bi­formation : théâtrale et musicale. Suite à cela, elle choisit de s'orienter vers le métier de
comédienne mais n'arrête pas le violon pour autant. Durant cette même année, elle participe au stage
organisé par Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil.
En 2010, elle obtient son Diplôme d'Etudes Théâtrales du Conservatoire de Bobigny et quelques mois
plus tard intègre le CEPIT du Conservatoire de Noisiel. Elle y suit les cours d'interprétation de
Delphine Boisse et Mourad Mansouri, participe à des stages dirigés par Pascal Collin, Antoine
Caubet, Claude Degliame ou encore Jean­Francois Auguste, et suit également des cours de chant et
de danse contemporaine. Cette même année elle joue dans Le Bouc de Fassbinder au Théâtre de
Ménilmontant et apparait dans le court­métrage de Giulio Serafini L'Amour est dans le pré.
En octobre 2011 elle intègre la Compagnie de spectacles pour enfants « L'Ours mythomane ». Elle
joue dans la pièce Mathilde se marie où elle est à la fois comédienne et violoniste. En décembre de la
même année, ainsi qu'en 2012, elle part en tournée dans les Zénith de France avec "Le Grand Cirque
de Noel". Parallèlement à cela elle fonde avec Giulio Serafini la Compagnie Malafesta et travaille sur
l'adaptation théâtrale de la nouvelle Mademoiselle Else de Schnitzler où elle interprètera le rôle
éponyme. La pièce se joue en juin 2012 au Théatre des Deux Rêves puis est reprise en février 2013 au
même endroit.
En septembre 2012 elle obtient son Diplôme d'Etudes Théâtrales du Conservatoire de Noisiel et
monte Home Sweet Home, spectacle qu'elle a écrit et mis en scène. La pièce est jouée à l'Auditorium
Jean Cocteau de Noisiel. Deux mois plus tard, elle tourne dans le long­métrage réalisé par Bruno
Mercier So long qui sortira fin 2013. Dans ce film, elle tient l'un des premiers rôles et est à la fois
comédienne, violoniste et chanteuse.
Hélène Morzuch, comédienne,usicienne
Elle fait sa première formation théâtrale à l’école EICAR
(2006­2007) puis poursuit avec l’école de l’acteur Côté Cour
(2007­2008). Elle entre ensuite à l’Ecole Internationale de
Théâtre Jacques Lecoq d’où elle sortira diplômée en 2010.
Parallèlement, elle suit une formation musicale en piano au
Conservatoire russe Serge Rachmaninoff jusqu’en 2009.
Cette formation l’amène à participer au concours musical
de France niveau virtuosité 2 où elle reçoit le 1 er accessit
en février 2006, mais également au concours Claude Kahn en 2008 où elle obtient la 2 ème médaille
en niveau fin d’étude.
Son parcours théâtral commence en 2005 dans l’association des Nouveaux Tréteaux de l’Ane Vert à
Fontainebleau (77). En son sein, elle interprètera le rôle d’Eurydice dans L’Intervention de Victor
Hugo (2005­2006), La Comtesse dans L’Ane et le Ruisseau de Musset (2006­2007), L’infante dans Inès
de Portugal, de Alejandro Casona (2008­2010), jouée dans divers festivals.
Dans cette association, elle intègre la compagnie professionnelle Naphralytep en 2008 pour le rôle de
Dolorès dans La Trappe de Claude Mercadié, pièce jouée à Avignon en 2008, Héloise dans Comptine
d’automne, de Claude Mercadié, jouée 11 fois au festival d’Avignon en 2010. En 2007, la compagnie Envie Théâtre situé à Champagne (77) lui propose d’interpréter le rôle
d’Angélique dans La Nuit de Valognes d’Eric Emmanuel Schmitt qui se jouera jusqu’en 2009.
Parallèlement, elle participe avec les élèves de l’Ecole Internationale de Théâtre Jacques Lecoq à
l’événement «Fulgurances» au musée du Louvre, Paris en 2010. Après avoir été diplômée de cette école, elle participe à une création collective dans la compagnie
internationale Made The World Over Theater, le
spectacle Rêve du Papillon joué sur Paris en 2011.En
continuité, elle jouera dans Cabarêt Emotivo, spectacle
travaillé et joué en italien, en Sardaigne à Cagliari au
théâtre Stabile Massimo (décembre 2011). Pour finir, elle créa avec sa promotion de l’Ecole
Internationale de Théâtre Jacques Lecoq la compagnie
CIT 38 qui jouera une adaptation du Maître et
Marguerite, Paris en janvier 2012. Ce spectacle est par
la suite sélectionné au Festival Premiers Pas. Dans le
milieu du cinéma, elle jouera le 2éme rôle dans un court
métrage Et nous pendant ce temps de Boukrim Rachid,
réalisé en septembre 2010, mais également le rôle de
Juliette Drouet, dans un documentaire intitulé «Vie de
Victor Hugo» diffusé en octobre 2011.
Eva Babbini, comédienne
Danseuse de formation, elle étudie à l'Ecole Professionelle de Musique et
d'Arts du Spectacle de Milan (MAS) sous la direction de Susanna Beltrami,
et à l'école de danse thérapie de Gênes. Elle pratique la danse
contemporaine, jazz, hip­hop aussi bien que le flamenco et la danse
classique. Elle participe à plusieurs comédies musicales en tant que
danseuse et comédienne. Sa passion pour le théâtre grandit. Elle continue à fréquenter plusieurs
formations aux techniques de jeu auprès de Massimo Navone, Paola Galassi,
Melissa Smith, et Michel Azama.
Ses expériences sont très variées, on la voit à la fois dans des clips, des films
(Cimice, Bagno Maria, La Pelle Adosso) et bien sûr au théâtre: We are
talking about music qui fait l'ouverture de la Biennale théâtrale de Venise en 2005, Aria de Susanna
Beltrami au Teatro Nuovo Milano. Elle joue à travers l'Europe, en Italie, France, Allemagne et au
Royaume­Uni. Tendant toujours vers une expressivité plus grande du mouvement et de la parole, elle arrive en
France en 2007 pour suivre la formation de l'école Jacques Lecoq. Actuellement, Eva partage sa vie
entre l'Italie où elle travaille notamment avec la compagnie Scarti comme comédienne, collaboratrice
artistique et chorégraphe, et la France avec la compagnie Illico Echo. Elle a participé en septembre
2009 à une adaptation de Mulholland Drive avec TongueTied Theatre au BAC Theatre. En 2010 et 2011 elle joue plusieurs fois la pièce Les pieds dans le plat, création collective de sa
compagnie Illico Echo fondée avec Livia Arditti, Camille Blouet et Jade Collinet en 2009 . Eva Babbini est aujourd'hui une artiste qui rassemble en elle la danse et le théâtre. Sa formation de
danse professionnelle, de théâtre classique et plus tard
de théâtre corporel lui donne une diversité qui lui
permet de piocher dans différents univers afin de
nourrir sa créativité et la création artistique.
Valerian Balliau, comédien Il prend des cours de théâtre à la Compagnie Maritime de théâtre de
Marie Ecorce à La Rochelle de 1993 à 2004. Il joue dans de
nombreuses créations de Marie Ecorce comme La Rochelle la revue sur
l'histoire de La Rochelle, Chacun son Faust d'après Goethe et Marlowe,
L'amère patrie sur la guerre d'Algérie, Ici Bas de Dominique Mechin
spectacle hommage à Leo Ferré puis Le Cabaret Furieux, spectacle
programmé à La Coursive pour le festival Les Francofolies en juillet 2004
et au Café De La Danse à Paris en octobre 2005 et à Dammarie Les Lys.
En 2004, il monte à Paris et prend des cours avec Ange Tropeano.
Il intègre le cours de Jean François Prevand du XIV arrondissement de
Paris en septembre 2005 pendant deux années.
En septembre 2006, il entre en création­résidence et joue dans La Nuit à L'envers de Xavier Durringer
mis en scène par Aurélie Charbonnier, à la Fabrique du Vélodrome à La Rochelle.
Ils reprennent le spectacle en février 2007 à la Loge Théâtre à Paris. En juin 2007 Il joue également
dans Bergman, pièce écrite par Jean François Prevand d'après différentes œuvres
cinématographiques d'Ingmar Bergman, mis en scène par Raphael Grillo et Cyril Manetta dans le
cadre du conservatoire. La pièce est ensuite reprise et programmée au festival Off d'Avignon 2009 au
Pulsion Théâtre. Il intègre le cours de Christian Croset au conservatoire de Bobigny en septembre 2009. Il joue dans
différentes créations au conservatoire, Haute Surveillance de Jean Genêt, mis en scène par Capucine
Baroni en juin 2010, Le Bouc de Fassbinder mis en scène par Cyril Manetta qu'ils jouent au Théâtre
Ménilmontant de décembre 2010 à mars 2011 puis dans Les Chiennes d'Eduardo Manet, mis en scène
par Thierry Gaudin au conservatoire. Il obtient en juin 2011 le diplôme d'études théâtrales au
Conservatoire de Bobigny.
En avril 2011, il tourne dans Looking For Stallone, court­métrage de Thierry Gaudin et Lucie Laurent
programmé au festival Besancourt 2012 et au festival Armoricourt 2012. Le film remporte le prix du
film indépendant de Besancourt et le prix spécial du jury d'Armoricourt. Il travaille actuellement sur
deux projets Mademoiselle Else et La Forêt d'Alexandre Ostrovski.
Pierre Mirgaine, comédien
C'est en 2005 que Pierre entame sa formation d'acteur au conservatoire
régional de Strasbourg dans la classe de J. Bachelier où il restera 4ans.
Pendant ces années de formation il joue dans plusieurs pièces au sein de la
compagnie Mesnie H, telles que Richard III de Shakespeare en 2006, ou
le Malade Imaginaire de Molière de 2007 à 2008, Macbeth
de Shakespeare
en 2008 ou encore Les Fourberies de Scapin en 2011. Il travaille également
durant ces années strasbourgeoises en tant que doubleur voix pour divers
documentaires, ainsi que sur divers tournages pour la télévision et le
cinéma: « Résistance » en 2007 (docu­fiction pour france 2 réalisé par Felix
Olivier), « les Invicibles » 2009 (série diffusée sur Arte) ou encore « le Jour
viendra » en 2008 (réalisé par Suzanne Schneider). Depuis 2009 Pierre vit à Paris, où il a suivi une formation pendant deux
ans au Studio Muller, cours animé par Jocelyn Muller dont l'enseignement est essentiellement centré
sur les méthodes de jeu stanislavkiennes. Il y fait la rencontre de Thibaut Garçon, alors intervenant
clown au sein du Studio Muller, avec qui la collaboration artistique n'a pas cessé et a donné la
création de plusieurs spectacles comme Dérapage en décembre 2012 à la Maison des Métallos.
Depuis cette découverte du clown et du jeu burlesque grâce à Thibaut Garçon, c'est avec un profond
intérêt que Pierre continue cette investigation de ce style de jeu, en travaillant le clown de manière
approfondie et en participant à des projets clownesques tels que Heureux qui comme un clown, mis
en scène par Thibaut Garçon en 2010, mais également avec la création de C'est la vie avec la
compagnie Didascalies en 2011, spectacle bouffon dans lequel Pierre passe une nouvelle étape dans
l'exploration de la composition de personnage. Dans la prolongation directe de cet univers théâtral
Pierre commence en 2012 la danse butô avec Marlène Joebstel, danse qui continue d'être une source
immense d'inspiration et de compréhension du corps de l'acteur. Fort de ces nouvelles rencontres, Pierre anime un training d'acteur en janvier 2012 avec pour axe de
travail la sensibilité et l'organicité dans le jeu de l'acteur grâce à son imaginaire. Dans la continuité de
ce travail, Pierre anime pendant plusieurs semaines au sein de la Compagnie Résonances des ateliers
théâtre pour enfants et adolescents. Actuellement Pierre
participe à plusieurs projets, lui permettant d'explorer
toujours plus différents mondes théâtraux, notamment par
la création avec le Théâtre des Silences d'un spectacle
burlesque Alcool qui lui permet de travailler le clown et le
mime, Des Oiseaux avec la Compagnie 21 texte remarqué
par le CNT qui lui permet d'aborder l'écriture
contemporaine et lyrique.
Louise MARIANI, responsable communication Louise est étudiante en deuxième année de master Affaires publiques à
Sciences po Paris. Elle a également obtenu en 2012 sa licence de droit à
l’université Paris I – Sorbonne. En 2012, elle a été chargée de
communication pour le festival de théâtre étudiant amateur de Sciences
Po, Rideau Rouge, durant lequel elle s’est familiarisée avec le monde de
la communication théâtrale. Elle a par ailleurs été pendant cinq ans dans
un atelier d’écriture. Elle est désormais responsable de diffusion au sein
de la troupe Malafesta. Johanna LEGRAND, création lumière
Johanna est née en Alsace, en 1982, où elle a grandi.
Dès l'âge de 17 ans elle commence en tant qu'amateur la régie avec une
compagnie de la région. Elle fait aussi du théâtre avec une troupe amateur.
Après un BTS électronique, elle part pour poursuivre un BTS audiovisuelle
dans les métiers du son. Pendant plus d’une année elle fait des vacations
dans le domaine audiovisuel, pour revenir à ses premiers amours: le
spectacle vivant.
Finissant de se former en lumière elle part travailler dans des théâtres sous le
soleil de la République Dominicaine et de l'Égypte. Elle revient en France
depuis maintenant deux ans, où elle a travaillé principalement pour un
théâtre du 19eme, ainsi que pour des compagnies sur Paris où elle a fait de la création lumière et des
régies. Fiche technique
“Mademoiselle Else”
DURÉE : 80 minutes sans entracte PUBLIC : Tout public ÉCLAIRAGE 10 Par 500W 4 Pc 500W
2 Découpes 1 Quartz
(Minimum 14 gradateurs)
DIMENSIONS DE SCÈNE Profondeur minimum : 5 mètres Largeur minimum : 6 mètres
SALLE Obscurité totale nécessaire NECESSITE PARTICULIERE
Théâtre avec un piano
DÉCOR Canapé lit
Fauteuil Cube sur roulettes
Table
SON 1 Lecteur cd MONTAGE/DÉMONTAGE Montage : 20 minutes
Démontage : 20 minutes
LOGES Une ou deux loges avec fer à repasser
POUR INFORMATION Nom responsable : Giulio Serafini
Téléphone/courriel : 0649746689 / [email protected]
Contact :
Compagnie MALAFESTA
Giulio SERAFINI
68, rue Charles Nodier
93500 Pantin
+33(0)6.49.74.66.89
E­mail : [email protected]
Site internet: www.malafesta.com
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