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Nom, prénom : Hallaert Mélissa
Nom de l’école : Ecole du Tilleul à Gozée
Nom du maître de stage : Mr Deltenre Benoît
Classe : 6ème année
Discipline : Français
Branche : Conjugaison
Sujet : la concordance des temps
Date : novembre 2008.
Leçon n°………..
Objectif opérationnel :
Au terme de la leçon, l’enfant sera capable :
De repérer les temps d’un récit (d’un conte proposé), de dire à quels temps ils
sont conjugués ;
D’utiliser à bon escient l’imparfait et le passé simple dans un écrit ;
De comprendre les moments du récit auxquels l’imparfait doit être utilisé, faire
de même pour le passé simple.
Références aux socles de compétences :
Français, page 13.
Dégager l’organisation d’un texte.
Repérer les marques de l’organisation générale
Modes et temps verbaux.
Identifier les temps.
2 C
Références au programme :
Français, page 38. 3ème cycle.
Lire.
Repérer le vocabulaire particulier utilisé pour renforcer l’objectif poursuivi :
Adjectifs, verbes, adverbes.
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Matériel :
Texte des enfants,
Ouvrages de références :
Les clés du français,
Lire, Dire, Ecrire, sous la direction de DAUSSE Alain,
éditions SED ;
Cours de français de Madame Clément.
Grammaire de base
, S. Chartrand, Editions De Boeck, 2006, Bruxelles.
Données théoriques :
Qu’est-ce que conjuguer un verbe ?
Conjuguer un verbe, c’est nommer les différentes formes qu’il peut prendre.
Les deux parties d’un verbe
Le verbe comprend deux parties :
La partie qui est au début du verbe s’appelle le radical ;
La partie qui est à la fil s’appelle la terminaison.
Le radical
Le radical exprime le sens du verbe. En général, le radical reste le même dans toute la
conjugaison. C’est le cas de la plupart des verbes qui se terminent par –er.
Par exemple, le radical du verbe
aimer
est toujours aim- :j’aime, nous aimons, tu
aimais, aimant, etc.
La terminaison
La terminaison apparaît à la fin du verbe. Elle indique le temps, la personne et le
nombre. Elle change au cours de la conjugaison : j’aime, nous aimons, tu aimais,
aimant, etc.
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Les temps simples et les temps composés
Les temps simples
Un verbe à un temps simple est formé d’un seul mot.
Les temps composés
Un verbe à un temps composé est formé de deux mots :
L’auxiliaire avoir ou être, conjugué ;
Un participe passé.
Les verbes avoir et être sont appelés des auxiliaires lorsqu’ils servent à conjuguer un
autre verbe à un temps composé.
L’imparfait :
a. Formation de l’imparfait
Radical du présent avec + ais, ais, ait, ions, iez, aient.
b. Cas particulier :
Le verbe être forme son imparfait sur le radical du présent avec vous : vous êtes
j’étais, tu étais, elle était, etc.
c. Emploi de l’imparfait :
1. L’imparfait exprime le passé.
2. Dans un récit, l’imparfait sert souvent à décrire les personnages et les lieux, à
planter le décor.
3. L’imparfait s’emploie aussi après
si
, pour exprimer une supposition.
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Le passé simple :
Le passé simple s’utilise aujourd’hui presque uniquement à l’écrit. Il se conjugue à
toutes les personnes, mais il est surtout employé dans les récits à la première
personne du singulier et à la troisième personne du singulier et du pluriel.
a. Formation du passé simple
Verbes en er :
1 p s : -ai
3 p s : -a
3 p p. : -èrent
Verbes en ir :
1 p s : -is
3 p s : -it
3 p p. : -irent
Verbes en er :
1 p s : -is - us
3 p s : -it - ut
3 p p. : -irent -urent
Règle de formation:
Radical de l’infinitif
+
-ai a èrent -is it irent
b. Cas particulier:
Les verbes venir et tenir et leurs dérivés (revenir, retenir, etc.) font : je vins, elle vient,
elles vinrent ; je tins, il tint, ils tinrent.
c. Emploi du passé simple
1. Le passé simple exprime le passé.
2. Dans un récit, le passé simple s’emploie à la place du passé composé et forme
un couple avec l’imparfait. Comme le passé composé, il sert à raconter le
déroulement de l’action.
Les verbes au passé simple indiquent la succession des actions, alors que les
verbes à l’imparfait commentent des descriptions de personnages, de lieux.
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Analyse matière :
Analyse du texte exploité :
La grenouille qui avait soif
C’était il y a bien longtemps…
Si longtemps que l’arrière-arrière-grand-père de mon arrière-grand-père n’était pas
encore . La canicule et la sécheresse régnaient sur le pays. Plus un ruisseau, un
étang ou une rivière ne donnait d’eau. Les hommes, les oiseaux, les animaux
tombaient et mouraient les uns après les autres. Les chasseurs avaient cessé de
poursuivre le gibier. Quelques-uns, restés en vie, regardaient le soleil, dont l’ardeur
flamboyait dans le ciel d’or fondu. Les nuages avaient disparu. La seule ombre qui
planait était celle de la mort.
Les survivants décidèrent d’agir et se réunirent près de ce qui avait été le principal
point d’eau de cette terre désolée. Ils se demandaient où avait bien pu disparaître
tout le liquide qu’il y avait avant. Après de nombreuses expéditions, on découvrit
que l’eau avait été bue par une grenouille d’une taille gigantesque.
Hommes, oiseaux et animaux prirent rapidement une grande décision : ils allaient
faire éclater de rire cette grenouille, comme ça, elle recracherait toute l’eau qu’elle
avait bue. Mais ce fut en vain que l’oiseau moqueur ria aux éclats devant la
grenouille, en vain que le kangourou sauta devant elle, en vain que la cigogne dansa
sur un pied. La grenouille géante pinçait bien fort la bouche et refusait de rire.
Alors, un vermisseau grimpa sur le ventre nu de l’énorme batracien et se mit à le
chatouiller avec le bout de sa queue. La grenouille se retint longtemps, longtemps,
mais à la fin, n’y tenant plus, elle éclata de rire : toute l’eau tomba en cascade de sa
bouche immense et aussitôt les rivières, les étangs, les ruisseaux et les lacs se
remplirent à ras bord et la vie fut sauvée, et tout recommença comme avant.
Marilyn Plénard,
Histoires des quatre saisons
© Flies France, 2005
Passé simple
Imparfait
Conditionnel
Passé antérieur
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