Jeudi 15 septembre 2016

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Jeudi 15 septembre 2016
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Brahim Guendouzi. Professeur d’économie : «Le dossier le plus lourd à gérer est
celui des subventions» (El Watan) .............................................................................. 3
Subventions : pourquoi Ali Haddad a raison (TSA) ................................................... 5
Hausse des prix mondiaux des produits alimentaires en août (APS) .......................... 6
Facture d’importation de céréales : l’Algérie contrainte d’importer 700 000 tonnes
de blé pour octobre (Algérie Eco) ............................................................................... 7
Le prix du Brent très volatile à l’approche de la réunion d’Alger (Algérie
Patriotique) .................................................................................................................. 8
Investissement dans l'industrie automobile : Nouvelle mise en garde aux
concessionnaires (Le quotidien d’Oran) ..................................................................... 9
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 10
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

Aïd El Adha : la permanence des commerçants assurée à plus de 99% (APS) ........ 10
Mercuriale : Les prix à la hausse (Le quotidien d’Oran) .......................................... 11
Rencontre gouvernement-partenaires sociaux : La politique d’austérité en débat (El
Watan) ....................................................................................................................... 13
Coopération ......................................................................................................................................................... 14
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Les Italiens pour restaurer la capitale Algérienne (Algérie Eco) .............................. 14
LA CHAMBRE ALGÉRIENNE DE COMMERCE EN FRANCE ABORDE LA
QUESTION : L'Algérie est-elle une terre d'innovation dans le numérique ?
(L’Expression) .......................................................................................................... 15
Algérie-Chine : les opportunités de coopération bilatérale dans le secteur de l’eau
évoquées (APS) ......................................................................................................... 16
Veille ..................................................................................................................................................................... 16
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A la une
Brahim Guendouzi. Professeur d’économie : «Le dossier le plus
lourd à gérer est celui des subventions» (El Watan)
- Le Premier ministre tiendra aujourd’hui une réunion avec le FCE et l’UGTA
pour examiner l’ensemble de l’avant-projet de loi de finances 2017. Il
apparaît clairement que l’Exécutif cherche un consensus autour des
dispositions de ladite loi. Pensez-vous que ce consensus soit possible ?
La concertation du gouvernement avec ses principaux partenaires que sont
l’UGTA et le FCE en ce moment et autour de l’avant-projet de loi de finances
2017 revêt une grande importance du fait qu’il y a d’abord la conjoncture
économique défavorable à laquelle il faudra faire face mais, également,
nous sommes à la veille de deux échéances électorales (locales et
législatives).
La prudence du gouvernement est donc de mise. Il existe en réalité un
premier consensus, celui de faire changer le mode de fonctionnement de
l’économie algérienne, depuis la chute brutale des revenus extérieurs en
liaison avec la baisse des cours du pétrole brut, tant la dépendance vis-àvis des exportations des hydrocarbures est très forte.
Un second consensus est apparu également sur la méthode à impulser à
l’ajustement de l’économie : la méthode douce, car ne disposant pas
suffisamment de moyens pour aller dans des réformes en profondeur
susceptibles d’apporter une cassure au niveau de différents équilibres
(politique, économique social et culturel), surtout que le contexte
international et régional ne s’y prête pas.
La réunion prévue aujourd’hui cherchera probablement à contenir les effets
de certaines mesures fiscales et non fiscales qui seront prises dans le cadre
de la loi de finances 2017 par rapport aux salariés et chefs d’entreprises, et
nécessitant l’adhésion de l’UGTA et du FCE. Il y a par contre un dossier
lourd à gérer, celui des subventions, et dont les principaux contours ne sont
pas
encore
précis.
- Certaines dispositions prévoient déjà une pression fiscale sur les ménages
et les entreprises alors que d’autres mesures instituent une nouvelle hausse
des prix des produits énergétiques et de certains autres consommables.
N’est-ce pas un coup dur à la fois pour le pouvoir d’achat des
consommateurs et des producteurs ?
3
La politique budgétaire est du ressort exclusif de l’Etat. Dans chaque loi de
finances, de nouvelles mesures fiscales sont introduites pour permettre une
certaine adéquation entre les recettes et les dépenses publiques. Le défi
actuel pour le gouvernement est celui du lourd déficit budgétaire. Comment
améliorer la fiscalité ordinaire pour pouvoir faire face à des dépenses que,
pour certaines, les pouvoirs publics ne voudraient pas les voir diminuer ni
annuler (particulièrement dans le budget d’équipement et surtout le dossier
des subventions).
Il y a la volonté d’imposer pour 2017 une véritable austérité pour les
administrations publiques, s’agissant du budget de fonctionnement, par
rapport à ce qu’elles ont l’habitude de faire habituellement. Il est aussi
question de revoir à la hausse les taux relatifs à la taxe sur la valeur ajoutée
(TVA) et la taxe intérieure de consommation (TIC) qui frappent les biens et
services mis sur le marché. Il s’agit de taxes qui concernent directement la
consommation. Avec un effet boule de neige, les prix seront appelés à aller
rapidement à la hausse et entretenir les tensions inflationnistes déjà
existantes.
Le risque est de voir l’inflation s’accélérer. Ce n’est pas bon pour l’économie
nationale, car cela remettra en cause les équilibres macroéconomiques.
Sinon, la hausse des quotités de TVA et TIC peut contribuer sensiblement à
l’amélioration des recettes fiscales ordinaires, surtout si elles sont
accompagnées d’un mécanisme de redistribution au profit des collectivités
territoriales. Le problème sensible reste celui des subventions.
Récemment, un rapport du FMI a montré l’irrationalité d’un tel mécanisme
pour l’économie dans son ensemble et aussi par rapport à son aspect
inégalitaire même si, paradoxalement, la volonté d’éviter une fracture
sociale y est pour beaucoup. Par quoi et comment remplacer le système de
subventions. Les avis sont partagés et la difficulté existe réellement quant
à l’application sur le terrain d’un autre dispositif.
- Le gouvernement qualifie la loi de finances 2017 de début de rééquilibrage
économique et de premier acte de son nouveau modèle économique. Qu’en
pensez-vous ?
Le nouveau modèle économique dont il est actuellement question touche
essentiellement le mode de fonctionnement de l’économie nationale et sa
réorientation par rapport à la mono-exportation. Il s’agit d’un nouveau
mode de croissance économique qui devra être basé surtout sur la
diversification des activités économiques et pas seulement sur la rente
pétrolière. Vouloir réaliser, cela nécessite beaucoup de temps, car il s’agit
d’opérer une véritable rupture avec le mode actuel de gouvernance de
l’économie nationale.
La loi de finances concerne uniquement un aspect, celui de la dimension
budgétaire et fiscale. Il existe par ailleurs d’autres aspects complexes à
mettre en œuvre qui se rapportent aux activités sectorielles, au climat des
affaires, au commerce extérieur, aux banques, à la gouvernance
d’entreprise, au secteur informel, etc. Un véritable défi !
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Subventions : pourquoi Ali Haddad a raison (TSA)
Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad a rappelé,
samedi 10 septembre, les « dépenses abusives » de l’État pour les
subventions généralisées. Le « patron des patrons » ne pouvait tenir de
propos plus justes.
Des subventions qui profitent aux riches
Haddad a notamment pris l’exemple de la subvention au prix du pain.
« J’achète le pain à 7 dinars au même titre qu’un nécessiteux. Ce n’est pas
normal », s’est-il exclamé. Des propos qui illustrent un fait maintes fois
rappelé par les économistes et le Fonds monétaire international (FMI) : les
subventions profitent d’abord aux catégories les plus aisées.
| LIRE AUSSI : Elles profitent aux riches : ce que coûtent les subventions à
l’Algérie
En effet, une analyse de FMI révèle que les quintiles supérieurs, soit les
2/5e de la population les plus riches, absorbent la majorité des subventions,
à travers leur consommation des produits dont le prix est soutenu par l’État.
Un coût exorbitant
De manière globale, les subventions ont un coût exorbitant et grèvent
fortement le budget de l’État. Reprenant des chiffres du FMI, Ali Haddad a
signalé que le gouvernement dépense l’équivalent de 18% du PIB pour le
soutien des prix, soit 30 milliards de dollars par an.
Les carburants coûtent, à eux seuls, environ 10,5% du PIB algérien, selon
les chiffres du FMI. Avec un manque à gagner, généré par des prix de vente
inférieurs à ceux du marché, l’État « perd » près de 1700 milliards de dinars
par an, selon les chiffres du FMI.
Surconsommation et gaspillage
En plus de ce coût particulièrement lourd à supporter en ces temps de
baisse des revenus – l’État accuse un déficit de près de 30 milliards de
dollars en 2016 – cette politique a d’autres conséquences néfastes.
Les Algériens consomment des quantités astronomiques de ces produits
subventionnés, notamment le pain et les carburants. Des comportements
qui poussent au gaspillage, à travers la surconsommation observée sur
plusieurs produits. Les quantités de pain jetées quotidiennement par les
ménages algériens en sont une triste illustration.
Par ailleurs, la Banque d’Algérie a également pointé vers ces subventions
pour expliquer une explosion des importations depuis plusieurs années.
Avec la hausse des salaires décidés au début de la décennie, sans
contrepartie de productivité, les ménages ont soudain disposé de revenus
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supplémentaires : avec les faibles prix des nombreux produits
subventionnés et la hausse des salaires, les Algériens se sont orientés vers
la consommation de produits importés.
Contrebande : des milliards de dollars perdus
Enfin, les subventions profitent également aux pays voisins. À travers la
contrebande, des milliards de dollars de produits subventionnés s’écoulent
de l’autre côté de nos frontières. Les prix faibles en Algérie permettent aux
contrebandiers de les revendre beaucoup plus cher dans les pays voisins,
où ces produits ne sont pas subventionnés.
Selon les estimations, cette contrebande, indirectement encouragée par la
politique ruineuse du gouvernement, coûte entre 3 et 5 milliards de dollars
par an. Pour y mettre un terme, l’Algérie a préféré construire des milliers
de kilomètres de murs et tranchées, notamment à la frontière avec le
Maroc, pour tenter d’endiguer cette pratique. Un procédé qui mobilise, lui
aussi, des moyens humains et financiers considérables.
Hausse des prix mondiaux des produits alimentaires en août (APS)
Les prix mondiaux des produits alimentaires de base ont connu une hausse
en août dernier, a indiqué l'Organisation des Nations Unis pour
l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), dans son dernier rapport publié sur son
site web.
L'Indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une hausse de 1,9%
en août par rapport à juillet et de presque 7% par rapport à août 2015.
Cette hausse mensuelle s'explique en grande partie par "les cotations
internationales du fromage et de l'huile de palme, tandis que celles du blé,
du maïs et du riz ont baissé", selon la FAO.
L'indice des prix des céréales a chuté de 3% en août par rapport à juillet
2016 et a affiché une baisse de 7,4% par rapport à son niveau d'août 2015.
La FAO a considérablement revu en hausse ses prévisions concernant la
production céréalière mondiale pour cette année pour atteindre 2.566
millions de tonnes, soit 22 millions de tonnes supplémentaires par rapport
aux prévisions de juillet.
Selon le dernier bulletin de la FAO sur l'offre et la demande de céréales,
cette hausse est principalement due à deux prévisions, à savoir une récolte
mondiale de blé censée battre des records cette année et une forte révision
à la hausse de la récolte annuelle de maïs aux Etats-Unis d'Amérique.
"Cette augmentation de la production céréalière devrait avoir effet de
gonfler les stocks et de faire grimper le ratio stock-utilisation à 25,3%, et
de créer, de ce fait, une situation (en termes d'offre et de demande), plus
avantageuse que celle anticipée au début de la saison", indique la FAO.
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Pour ce qui est des produits laitiers, l'indice des prix a augmenté de 8,6%,
au cours du mois, confirmant un changement notable sur l'humeur des
marchés qui s'explique par une baisse de la production de lait dans l'Union
européenne et un resserrement des perspectives d'exportation après un
lancement plutôt moyen de l'année laitière en Océanie, observe
l'organisation onusienne.
L'Indice FAO des prix de la viande est resté globalement stable, augmentant
de 0,3% depuis juillet, malgré le déclin des cotations pour la viande bovine
alors que l'abondance des céréales secondaires a contribué à relancer l'offre
pour le bœuf américain.
L'Indice FAO des prix des huiles végétales a augmenté de 7,4% pendant le
mois d'août, aidé par des prix de l'huile de palme plus élevés, en raison
d'une production moins importante que prévue en Malaisie et d'une
demande d'importation en hausse en provenance de la Chine, de l'Inde et
de l'UE.
L'Indice FAO des prix du sucre, à son plus haut niveau depuis presque six
ans, a augmenté de 2,5% entre juillet et août et affiche une hausse de 75
pour cent par rapport à son niveau de l'année dernière.
Ce gain s'explique notamment, souligne la rapport, par une monnaie plus
forte au Brésil, de loin le plus grand producteur mondial de canne à sucre,
qui a également eu pour effet de limiter les stocks destinés à l'exportation,
tandis que les producteurs ont préféré, de leur côté, vendre sur les marchés
locaux.
Facture d’importation de céréales : l’Algérie contrainte d’importer
700 000 tonnes de blé pour octobre (Algérie Eco)
En dépit de la batterie de mesures mis en places par les pouvoirs publics
pour réduire la facture d’importation de blé et d’orge, il demeure
actuellement un déficit de production contraignant l’Etat à importer près de
700 000 tonnes pour le mois prochain. Selon les producteurs européens,
cela dépasse de loin la prévision annoncé par l’office professionnel algérien
des céréales qui aurait selon l’agence Reuters payé la tonne à 197 dollars.
A cela il faudra ajouter le fait que l’Algérie sera également contrainte
d’importer ces céréales depuis plusieurs sources, tel que le Royaume Uni,
l’Allemagne, et les USA. Il n’en demeure pas moins que jusqu’alors, la plus
grosse part revenait à la France. Sur le même sillage, la facture
d’importation de l’orge subira le même sort, et sera appelé à augmenter,
sous le poids des dernières importations de la Mer Noire à hauteur de
110 000 tonnes facturé à 168 et 166 dollars la tonne, et dont la réception
7
se fera également en septembre. Une situation qui semble contredire toutes
les annonces faites au début de l’année, relatives à des partenariats à même
d’impacter sensiblement et positivement les besoins du pays en céréales.
Pour sa part, le ministère de l’Agriculture fait état d’un recul important dans
la production céréalière, notamment le blé tendre et dur et l’orge. Les
chiffres parlent d’eux même et se passent de toute analyse. Il s’agit
concrètement d’un recule de 11% par rapport à la saison précédente, soit
3,3 million de tonnes au lieu de 4 millions pour 2015.
Selon le ministère, les raisons qui ont induit une telle situation, reviennent
inlassablement à l’élément climatique, en l’occurrence la sécheresse qui a
frappé les wilayas grandes productrices de céréales, tel que Tiaret, Sidi
Belabes, et Ain Temouchent. Un impact qui risque de voir non seulement la
facture d’importation de ces produits augmenter et atteindre des cimes
jamais atteint, il est craindre également une dépendance plus importante
au fournisseur français, qui moyenne alimente le marché algérien à hauteur
de 3,5 millions de tonnes annuellement.
Or, durant les six premiers mois de l’année l’importation des céréales avait
enregistré une baisse de l’ordre de 17%, contre une hausse des quantités
de 9%, dans ce sens, la FAO indique que cela est dû au recul des cours sur
les marchés mondiaux, impactés par les surplus de productions et les
récoltes abondantes. Comme elle indique que la production de blé pour
2016 dépassera sa consommation.
En somme, pour les observateurs, il s’agit d’un échec flagrant des
médications enclenchés par l’Etat pour redresser la production des céréales,
et ce malgré tous les dispositifs et les facilitations mises a dispositions des
agriculteurs tel que, la mise à disposition des terres en concessions au
bénéfice des agriculteurs, des transformateurs, des industriels de
l'agroalimentaire, des coopératives agricoles, des multiplicateurs de
semences et autres opérateurs spécialisés dans les différentes filières.
Le prix du Brent très volatile à l’approche de la réunion d’Alger
(Algérie Patriotique)
Le prix du pétrole remonte après trois jours de dégringolade. En début
d’après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre
valait 47,33 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Cela
représente une hausse de 23 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange
(Nymex), le baril de «light sweet crude» pour le mois d’octobre s’adjugeait
26 cents à 45,16 dollars. Cette légère hausse ne compense certainement
pas la baisse de près de 3 dollars enregistrés les trois dernières
séances mais redonne l’espoir aux pays exportateurs qui aspirent à une
remontée des prix à un niveau plus ou moins acceptable (60 dollars). La
publication des premières estimations de réserves hebdomadaires aux
Etats-Unis qui s’avèrent moins élevées qu’attendu semble avoir été à
l’origine de cette légère hausse. «Avec une augmentation moins élevée que
prévu des stocks hebdomadaires de 1,4 million de barils selon l’API, le
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marché reprend des couleurs», soulignent certains experts en énergie. Mais
tout dépendra de la publication des chiffres officiels par l’EIA (Energy
Information Administration), une antenne du département américain de
l’Energie. La publication des chiffres officiels pourrait confirmer ou infirmer
cette tendance haussière.
La réunion des pays membres de l’Opep en marge du Forum international
de l’énergie à Alger pourrait contribuer à la stabilisation des prix à travers
un éventuel accord sur le gel de la production. La toute puissante banque
américaine Goldman Sachs table, dans son analyse du marché, sur un
accord dans ce sens. C’est peut-être pour cette raison que l’Arabie saoudite
et l’Iran ont augmenté leur production de pétrole avant ce sommet.
Cette banque estime que l’Arabie saoudite, qui a un nouveau ministre de
l’Energie, semble être ouverte à la coopération. D’ailleurs, elle a déjà
exprimé sa volonté d’aller vers des accords visant à stabiliser les prix.
L’Arabie saoudite s’est même engagée à coopérer avec la Russiecpour faire
grimper les prix de l’or noir.
Si les prix augmentent, ils ne risquent pas d’atteindre les niveaux d’avant
2014. Cela pour une raison principale que les Etats-Unis et la
Chine disposent de plus de 1 milliard de barils de pétrole en stocks
stratégiques. Ce qui s’ajoute à la surproduction de plus de 3 millions de
barils par jour qui affecte le marché énergétique.
Investissement dans l'industrie automobile : Nouvelle mise en
garde aux concessionnaires (Le quotidien d’Oran)
Comment interpréter les avertissements répétitifs du gouvernement
adressés aux concessionnaires pour se mettre en adéquation avec l'article
52 de la loi de Finances 2014 ? Après Sellal et Bouchouareb, c'est au tour
de la mise en garde de Belaib qui sonne comme un dernier rappel avant le
tomber du couperet. Cette insistance trahit le peu de disposition enregistrée
chez les concessionnaires demandeurs de plus de temps pour se lancer dans
ce segment d'activité surtout en cette période de crise économique puisque
et jusqu'à présent, seul Renault Algérie a réalisé un investissement dans le
montage automobile, à Oued Tlelat, près d'Oran où il produit deux modèles.
Trois autres concessionnaires Sovac (Volkswagen), Peugeot et Cima Motors
de Tahkout (Hyundai) ont présenté au gouvernement des projets de
montage de véhicules, en Algérie. Selon TSA, le ministre du Commerce a
adressé un courrier aux concessionnaires leur rappelant l'obligation
d'investir, dans l'industrie automobile, avant 2017 pour garder leur licence
d'importation de véhicules neufs. «En application de l'article 52 de la loi de
Finances 2014, j'ai l'honneur de vous rappeler que les concessionnaires
automobiles, bénéficiant de l'agrément du ministère de l'Industrie et des
Mines, sont tenus de réaliser un investissement industriel ou semiindustriel, lié à leur activité automobile», écrit le secrétaire générale du
ministère du Commerce, dans le courrier adressé aux concessionnaires,
début septembre. Le département de Bakhti Belaib rappelle également, que
«cet investissement doit être réalisé, dans un délai maximum de 3 ans, à
9
partir du 1er janvier 2014, pour les concessionnaires, en activité, et à partir
de la date de l'agrément pour les autres concessionnaires». La sentence est
claire pour les récalcitrants : «Les concessionnaires automobiles n'ayant pas
réalisé une activité industrielle seront soumis au retrait d'agrément, et de
ce fait, ne seront pas éligibles à l'octroi des licences d'importation des
véhicules». En juillet dernier, le ministre de l'Industrie, Bouchouareb, avait
indiqué, clairement, que le délai arrêté à début 2017 ne sera pas prorogé.
«La loi de Finances 2014 fait obligation aux concessionnaires automobiles
de créer une activité industrielle et leur a accordé un délai de trois années,
à cette fin, le délai ne sera pas prolongé», a rappelé le ministre qui répondait
à la presse sur une possible prolongation des délais. L'activité industrielle
n'étant pas, automatiquement synonyme de la réalisation d'une usine de
montage automobile, le concessionnaire pourrait toujours se lancer dans la
sous-traitance, à travers la production de la pièce de rechange, une activité
encouragée par Bouchouareb qui, selon lui, contribuera, grandement, au
développement du tissu industriel algérien mais aussi à l'intégration et de
la remontée de la chaîne des valeurs de la filière automobile. Le ministre de
l'Industrie a, ainsi, invité les concessionnaires à examiner les possibilités de
développer des activités autour du domaine de la sous-traitance. Avant lui,
et de Tiaret, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait déclaré avoir mis
en garde les concessionnaires automobiles qui ne projetaient pas de se
lancer, dans une activité industrielle. Ces derniers ne pourront plus obtenir
de licence d'importation.
Banque/bourse/Assurance
Commerce
Aïd El Adha : la permanence des commerçants assurée à plus de
99% (APS)
Le programme de permanence arrêté pour le premier jour de l'Aïd El Adha
a été assuré par 99% des commerçants réquisitionnés sur l'ensemble des
wilayas du pays, a-t-on appris mardi auprès du ministère du Commerce.
Le taux national de suivi a atteint 99,48% durant le premier jour de l'Aïd El
Adha, selon les précisions communiquées à l'APS par le directeur général
de la Régulation et de l'organisation au ministère, Abdelaziz Ait
Abderrahmane.
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Sur les 32.955 commerçants mobilisés pour assurer l'approvisionnement
des citoyens en produits de base durant les deux jours de l'Aïd El Adha,
près de 170 commerçants n'ont cependant pas suivi ce programme de
permanence, selon le même responsable.
Par répartition régionale, la permanence a été respectée à 99,70% dans la
région d'Alger et à 99,90% dans la région de Blida.
Le taux de suivi de cette permanence a atteint 99,51%% et 99,41% dans
les régions d'Annaba et de Batna respectivement.
Dans l'Oranie, 99,60% des 3.531 commerçants mobilisés ont respecté la
permanence, devenue obligatoire durant les fêtes nationales et religieuses
depuis 2013.
Dans les régions de Bechar et d’Ouargla, la permanence a été assurée par
tous les commerces mobilisés soit à 100% contre 98,92% dans la région de
Saïda et 98,27% dans la région de Sétif.
Le nombre de commerçants réquisitionnés à l'échelle nationale (les 32.955
commerçants) représente près de 30% des commerces exerçant dans les
secteurs d'activité ayant un rapport avec la production ou la
commercialisation de produits de base au niveau de chaque commune.
Pour rappel, le ministère du Commerce avait mobilisé pour les jours de l'Aïd
El-Adha près de 33.000 commerçants et 440 unités de production, une
permanence dont la mise en oeuvre a été supervisée par 2.059 agents de
contrôle à travers tout le pays.
Ainsi, sur les 32.955 commerçants réquisitionnés, 4.885 activent dans la
boulangerie, 20.289 dans l'alimentation générale, fruits et légumes et 7.343
dans des activités diverses, indique un communiqué du ministère.
Pour ce qui est des 440 unités de production concernées par la permanence,
il s'agit de 128 laiteries, de 272 minoteries et de 40 unités de production
d'eau minérale et de source.
Le ministère avait rappelé la disponibilité des commerçants à
approvisionner la population durant les fêtes nationales et religieuses, en
les appelant à "demeurer mobilisés en vue de contribuer massivement à la
réussite de cette opération".
Des sanctions seront prises à l'encontre des commerçants n'ayant pas
respecté leur obligation conformément à la législation en vigueur, avertit le
ministère.
Le programme des permanences des commerçants, qui vise à garantir un
approvisionnement régulier des populations en biens et services de large
consommation, est élaboré par les services du ministère du Commerce en
application des dispositions de l'article 22 de la loi 04-08 du 14 août 2004
relative aux conditions d'exercice des activités commerciales, modifiées et
complétées.
Mercuriale : Les prix à la hausse (Le quotidien d’Oran)
La mercuriale chauffe ces derniers jours à l'approche de l'Aïd El-Adha.
Pratiquement tous les produits de base du couffin de la ménagère sont en
hausse, avec des marges souvent exagérées pour certains fruits et légumes
de saison. Il en est ainsi de la tomate fraîche, un produit de saison, dont la
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production cette année est bien meilleure que l'année dernière, avec une
grande disponibilité pour la tomate industrielle, qui est vendue presque au
même prix que la tomate de bouche : 40 DA/kg pour l'industrielle et entre
50 à 60 DA/kg pour la seconde catégorie. La tomate frôle même des pointes
de 70-80 DA/kg dans certains marchés des villes du centre du pays. Même
chose pour la pomme de terre, avec des prix en hausse, entre 40 et 50
DA/kg, alors que pour les haricots blancs, la cote est au-delà des limites du
porte-monnaie de la ménagère: plus de 300 DA/kg, et entre 220 et 240
DA/kg, alors que les haricots verts sont à 120-140 DA/kg. La carotte à 60
DA/kg, le navet également à 60 DA/kg, le concombre à 80DA/kg, le chouxfleur à 80 DA/Kg, ce sont également les produits agricoles les plus communs
qui sont en hausse en ces jours de préparatifs de l'Aïd El-Adha, la fête du
sacrifice. Il est clair que le moment est propice pour des hausses injustifiées
des prix des produits agricoles frais, hormis le poivron qui reste dans une
fourchette moyenne de 70-80 DA/Kg. Par contre, les prix des fruits sont
toujours ‘ 'hauts'', avec des moyennes de 200 DA/kg pour les poires, et
entre 200 DA et 350 DA/kg respectivement pour les raisons ‘ 'Redglobe''
et ‘ 'Muscat'', entre 240 et 300 DA/kg pour les fruits à noyaux comme les
nectarines, les brugnons et autres pêches, alors que la cote reste scotchée
à 70-80 DA/Kg pour les melons, et 25 DA/Kg pour la pastèque. Mais c'est
la courgette qui est en vogue ces derniers jours, avec des prix allant de 60
à 80 DA/kg affichés dans les marchés populaires, ce cucurbitacée étant
incontournable pour le plat traditionnel du souper du premier jour de l'Aïd:
‘ 'bekbouka'', ou ‘ 'douara'' sinon les traditionnels ''osbanes'', un plat fait
à
base
d'abats
et
tripes.
Déjà, au mois de juillet dernier, juste après la fin du mois de ramadhan, la
mercuriale affichait une hausse quasi généralisée des prix des produits
agricoles frais et des principaux produits agro-industriels. Dans ses
dernières évaluations pour les sept premiers mois de l'année 2016, l'Office
national des statistiques (ONS) note une hausse quasi générale des prix par
rapport aux sept premiers mois de 2015, à l'exception de la pomme de terre
(-36,34%), la volaille et les œufs (-8,04%). La plus forte hausse enregistrée
en variation annuelle a été particulièrement constatée pour les fruits
(+36,55%), les poissons frais (+14,46%), les boissons non alcoolisées
(+8,99%), les pains et céréales (+6,70%) ainsi que les légumes (5,84%).
Les signes précurseurs d'une inflation galopante sont bien réels, et les
‘ 'freins'' que devaient mettre en place les pouvoirs publics ont soit sauté,
soit inefficaces, car les hausses successives et incontrôlés des produits
agricoles frais durant les fêtes sont le signe évident d'un manque de
contrôle, sinon de l'absence même de tout système de contrôle des prix à
la base, c'est-à-dire aux marchés de gros. Quant aux viandes, elles restent,
à la veille de l'Aïd, encore à la hausse avec en moyenne 1400 DA/kg pour
la viande ovine et autour de 1200 DA/kg pour la viande bovine alors que
pour le poulet, la moyenne tourne autour de 400 DA/Kg et les œufs à
presque
400
DA
le
plateau.
Selon les derniers chiffres de l'ONS, l'inflation s'est établie à 5,5% en juillet
12
2016,
contre
5,2%
au
mois
de
juin.
La variation annuelle des prix à la consommation entre juillet 2016 et juillet
2015 a bondi à 8,1%, contre 8% un mois auparavant.
Rencontre gouvernement-partenaires sociaux : La politique
d’austérité en débat (El Watan)
La rencontre qui se tiendra aujourd’hui entre le gouvernement, l’UGTA et le
Forum des chefs d’entreprise (FCE) devrait permettre de confronter les
points de vue sur les principales dispositions prévues dans la loi de finances
2017.
Même si l’ordre du jour principal, établi par le Premier ministère, est
officiellement centré sur «la question du partenariat public-privé», des avis
recueillis hier auprès de responsables proches du patronat penchent plutôt
pour l’option prise par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de réunir les
partenaires sociaux pour une consultation «informelle» sur le projet de loi
de finances 2017, dont une seconde lecture est programmée la semaine
prochaine par le conseil du gouvernement.
La réunion devrait donc permettre d’exposer les principaux points contenus
dans la mouture du budget 2017 dont, notamment, les probables
augmentations de taxes et la révision des subventions, tel que préconisé
d’ailleurs par le FCE. La difficulté pour le gouvernement réside, cependant,
dans le fait de convaincre tous ses partenaires sur le bien-fondé de sa
politique d’austérité dans un contexte économique difficile, et d’obtenir un
aval pour prendre des mesures «douloureuses» tant elles pourraient grever
encore plus les budgets des ménages.
Le gouvernement joue l’équilibriste en tentant de peaufiner sa politique
d’austérité tout en rassurant sur son souci de préserver le pouvoir d’achat
des citoyens. Dans cette démarche, il cherche l’appui de ses partenaires. Le
Premier ministreavait indiqué il y a quelques jours que le projet de loi de
finances 2017 «introduira quelques modifications pour améliorer la situation
économique sans affecter le pouvoir d’achat des citoyens» et que «s’il devait
y avoir une hausse des impôts, celle-ci serait minime et n’affecterait pas le
pouvoir d’achat des citoyens».
Lors de la tripartite au mois de juin dernier, Abdelmalek Sellal avait expliqué
également que le nouveau modèle économique intègre un cadrage
budgétaire sur les court et moyen termes, réaménagé en fonction des
éléments factuels de conjoncture, tout en maintenant les objectifs de
croissance et d’édification d’une économie émergente fixés par l’autorité
politique. L’objectif, selon lui, est d’arriver, en bout de cycle, à des niveaux
soutenables en matière d’équilibres des finances publiques. Le modèle
comprend également «des mesures visant à réformer la fiscalité et mettre
le budget au service de la croissance».
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Coopération
Les Italiens pour restaurer la capitale Algérienne (Algérie Eco)
Les autorités Algériennes ont opté pour l’expertise Italienne pour restaurer
la capitale Algérienne dont de nombreux quartiers tombent littéralement en
ruine en dépit des milliards investis depuis des années par la collectivité
locale. En effet une société mixte algéro-italienne sera créée entre l'Agence
foncière de la ville d'Alger et la société italienne par actions de la ville de
Milano (métropolitaine milanaise) pour "permettre à la capitale d'acquérir
une expérience en matière de réhabilitation et de restauration des vieilles
bâtisses", a fait savoir le secrétaire général de la wilaya d'Alger Djamel
Brimi. Ce dernier, dans une déclaration à l'APS, a indqiué que tout est fin
prêt pour la création de cette société mixte entre Alger (Agence foncière de
la ville d'Alger) et Milano (métropolitaine milanaise) pour la réhabilitation et
la restauration des vieilles bâtisses situées au cœur de la capitale,
soulignant que "le dossier sera soumis au conseil des participations de
l'Etat". Le même responsable a rappelé que la création de cette société
mixte entre Alger et Milano intervient après la visite effectuée par le wali
d'Alger Abdelkader Zoukh dans la ville italienne en octobre 2015 où il a
signé avec le maire de Milano Juliano Bissabia "un accord de coopération
dans divers domaines dont la réhabilitation des vieilles bâtisses d'Alger".
Cette visite, a ajouté M. Brimi, a été suivie d'une visite similaire du maire
de Milano à Alger en avril 2016. Une rencontre entre les hommes d'affaires
algériens et italiens s'est tenue en mai 2016 à Milano, au cours de laquelle
a été expliqué le plan stratégique d'Alger. En juin 2016, une délégation
d'experts et d'élus de la ville de Milano s'est déplacée à Alger pour la
signature d'un contrat de création d'une société mixte entre Alger et Milano
pour la réhabilitation des vieilles bâtisses d'Alger. En marge de la signature
de l'accord de coopération, le wali d'Alger a convenu avec le maire de Milano
de l'organisation d'échanges culturels et sportifs entre les deux villes, a
indiqué M. Brimi qui a annoncé l'organisation d'une semaine culturelle de la
ville d'Alger à Milano au courant de ce mois. Brimi a souligné par
ailleurs que la wilaya d'Alger coopère avec plusieurs villes du monde à
l'instar de Milano pour la restauration du vieux bâti d'Alger, précisant que
la wilaya prépare actuellement un grand projet de coopération avec la ville
de Marseille (France) pour la réhabilitation de la "façade et des arcades de
la pêcherie d'Alger". Il a rappelé que la wilaya d'Alger avait déjà signé un
accord de coopération avec Paris pour la restauration du Jardin d'essais d'El
Hamma (Alger), un projet qui a été couronnée de succès, a-t-il souligné. Il
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a en outre rappelé qu'une délégation de responsables de l'Opéra italien "La
Scala" était venue à Alger à l'occasion de l'inauguration de l'Opéra d'Alger
pour faire profiter les gérants algériens de leur expérience en matière de
gestion de ce socle culturel.
LA CHAMBRE ALGÉRIENNE DE COMMERCE EN FRANCE ABORDE LA
QUESTION : L'Algérie est-elle une terre d'innovation dans le
numérique ? (L’Expression)
Les nouvelles frontières de la coopération entre l'Europe, la Méditerranée et
l'Afrique seront débattues pour faire de la Méditerranée un hub.
La fiche de présentation de l'évènement qui se déroulera pendant la
Semaine économique de la Méditerranée du 2 au 4 novembre 2016 à
Marseille, souligne qu'à l'aube d'une nouvelle révolution industrielle qui
consacre les technologies de l'information et de la communication, «l'Algérie
a placé le numérique au coeur de sa stratégie de développement et de
diversification de son économie. Avec près de 60% de sa population qui a
moins de 30 ans, l'Algérie possède les ressources et le potentiel pour en
faire une terre d'opportunités dans l'économie numérique». L'objectif de la
rencontre est de réunir l'ensemble des acteurs concernés par l'essor du
numérique et des nouvelles techniques de l'information et de la
communication. Au programme, il y aura un état des lieux de l'économie
numérique en Algérie et une présentation des acteurs du numérique en
Algérie ainsi que celle des dispositifs et des opportunités qui mettent la
start-up au coeur du développement économique. Un débat aura lieu avec
de nombreux intervenants comme Kaci Aït Yala, président de la Caci France
et du FCE international ainsi que Rafik Benhadj, délégué régional de la Caci
France et Nazim Sini, délégué adjoint régional de la Caci France. Il y aura
aussi la présence de Fella Gaouar, P-DG de la société Intelligent Network et
membre du FCE. D'autres intervenants sont pressentis comme des chefs
d'entreprises, des institutionnels, des porteurs de projets, des ingénieurs et
des chercheurs. La présence de la ministre des Télécommunications et
même d'un grand groupe de Télécoms est évoquée par les organisateurs
sans être confirmée. Des start-up algériennes seront de l'assistance. Au
total, plus de 3 000 participants et 300 intervenants sont attendus, 20 pays
seront représentés pour cette nouvelle édition qui s'ouvrira pour la première
fois vers l'Afrique subsaharienne. Durant trois jours, des sujets variés
seront abordés comme la réalité des acteurs du numérique en Méditerranée
et les enjeux du numérique qui est un outil indispensable au développement
des entreprises et territoires méditerranéens. Les opportunités offertes par
la révolution numérique et les nouvelles frontières de la coopération entre
l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique seront débattues pour faire de la
Méditerranée un hub connecté vers l'Afrique grâce aux opportunités du
marché des technologies digitales et des bonnes pratiques à partager.
En 2016, un nouveau cap est franchi à travers une affirmation de la
dimension business avec l'organisation d'ateliers sur les opportunités
business offertes par le numérique dans les pays méditerranéens et un
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concours d'entreprises dans le cadre du premier Europe Middle East & Africa
Business Forum. Des espaces de rencontres B to B seront aménagés au sein
de la manifestation. Un des temps forts de la manifestation est la session
d'introduction sur la transition numérique et la mutation des sociétés en
Méditerranée organisée par l'Office de coopération économique pour la
Méditerranée et l'Orient (Ocemo).
Algérie-Chine : les opportunités de coopération bilatérale dans le
secteur de l’eau évoquées (APS)
Le ministre des Ressources en eau et de l'environnement, Abdelkader Ouali
a évoqué mercredi à Alger avec l'ambassadeur de la Chine Yang Guangyu,
les opportunités de coopération bilatérale dans le secteur de l'eau, indique
un communiqué du ministère.
Lors de cette audience, les deux parties ont examiné la coopération algérochinoise notamment en matière d'amélioration du service public de l'eau via
un partenariat entre les entreprises spécialisées des deux pays, selon la
même source.
Il s'agit aussi l'amélioration de l'alimentation en eau potable, l'équipement
des périmètres d'irrigation, le traitement des eaux usées et leur
réutilisation, ainsi que la gestion des déchets et la protection du littoral.
M. Ouali a indiqué que la Chine reste "un partenaire stratégique pour
l'Algérie", en soulignant "l'importance des projets dans lesquels sont
engagées les entreprises chinoises en Algérie", notamment dans les
ressources en eau et l'environnement, et plus particulièrement les projets
d'études, de réalisation et d'équipement, selon le communiqué.
Veille
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