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Jeudi 15 septembre 2016
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
Brahim Guendouzi. Professeur d’économie : «Le dossier le plus lourd à gérer est
celui des subventions» (El Watan) .............................................................................. 3
Subventions : pourquoi Ali Haddad a raison (TSA) ................................................... 5
Hausse des prix mondiaux des produits alimentaires en août (APS) .......................... 6
Facture d’importation de céréales : l’Algérie contrainte d’importer 700 000 tonnes
de blé pour octobre (Algérie Eco) ............................................................................... 7
Le prix du Brent très volatile à l’approche de la réunion d’Alger (Algérie
Patriotique) .................................................................................................................. 8
Investissement dans l'industrie automobile : Nouvelle mise en garde aux
concessionnaires (Le quotidien d’Oran) ..................................................................... 9
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 10
Aïd El Adha : la permanence des commerçants assurée à plus de 99% (APS) ........ 10
Mercuriale : Les prix à la hausse (Le quotidien d’Oran) .......................................... 11
Rencontre gouvernement-partenaires sociaux : La politique d’austérité en débat (El
Watan) ....................................................................................................................... 13
Coopération ......................................................................................................................................................... 14
Les Italiens pour restaurer la capitale Algérienne (Algérie Eco) .............................. 14
LA CHAMBRE ALGÉRIENNE DE COMMERCE EN FRANCE ABORDE LA
QUESTION : L'Algérie est-elle une terre d'innovation dans le numérique ?
(L’Expression) .......................................................................................................... 15
Algérie-Chine : les opportunités de coopération bilatérale dans le secteur de l’eau
évoquées (APS) ......................................................................................................... 16
Veille ..................................................................................................................................................................... 16
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A la une
Brahim Guendouzi. Professeur d’économie : «Le dossier le plus
lourd à gérer est celui des subventions» (El Watan)
- Le Premier ministre tiendra aujourd’hui une réunion avec le FCE et l’UGTA
pour examiner l’ensemble de l’avant-projet de loi de finances 2017. Il
apparaît clairement que l’Exécutif cherche un consensus autour des
dispositions de ladite loi. Pensez-vous que ce consensus soit possible ?
La concertation du gouvernement avec ses principaux partenaires que sont
l’UGTA et le FCE en ce moment et autour de l’avant-projet de loi de finances
2017 revêt une grande importance du fait qu’il y a d’abord la conjoncture
économique défavorable à laquelle il faudra faire face mais, également,
nous sommes à la veille de deux échéances électorales (locales et
législatives).
La prudence du gouvernement est donc de mise. Il existe en réalité un
premier consensus, celui de faire changer le mode de fonctionnement de
l’économie algérienne, depuis la chute brutale des revenus extérieurs en
liaison avec la baisse des cours du pétrole brut, tant la dépendance vis-à-
vis des exportations des hydrocarbures est très forte.
Un second consensus est apparu également sur la méthode à impulser à
l’ajustement de l’économie : la méthode douce, car ne disposant pas
suffisamment de moyens pour aller dans des réformes en profondeur
susceptibles d’apporter une cassure au niveau de différents équilibres
(politique, économique social et culturel), surtout que le contexte
international et régional ne s’y prête pas.
La réunion prévue aujourd’hui cherchera probablement à contenir les effets
de certaines mesures fiscales et non fiscales qui seront prises dans le cadre
de la loi de finances 2017 par rapport aux salariés et chefs d’entreprises, et
nécessitant l’adhésion de l’UGTA et du FCE. Il y a par contre un dossier
lourd à gérer, celui des subventions, et dont les principaux contours ne sont
pas encore précis.
- Certaines dispositions prévoient déjà une pression fiscale sur les ménages
et les entreprises alors que d’autres mesures instituent une nouvelle hausse
des prix des produits énergétiques et de certains autres consommables.
N’est-ce pas un coup dur à la fois pour le pouvoir d’achat des
consommateurs et des producteurs ?
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La politique budgétaire est du ressort exclusif de l’Etat. Dans chaque loi de
finances, de nouvelles mesures fiscales sont introduites pour permettre une
certaine adéquation entre les recettes et les dépenses publiques. Le défi
actuel pour le gouvernement est celui du lourd déficit budgétaire. Comment
améliorer la fiscalité ordinaire pour pouvoir faire face à des dépenses que,
pour certaines, les pouvoirs publics ne voudraient pas les voir diminuer ni
annuler (particulièrement dans le budget d’équipement et surtout le dossier
des subventions).
Il y a la volonté d’imposer pour 2017 une véritable austérité pour les
administrations publiques, s’agissant du budget de fonctionnement, par
rapport à ce qu’elles ont l’habitude de faire habituellement. Il est aussi
question de revoir à la hausse les taux relatifs à la taxe sur la valeur ajoutée
(TVA) et la taxe intérieure de consommation (TIC) qui frappent les biens et
services mis sur le marché. Il s’agit de taxes qui concernent directement la
consommation. Avec un effet boule de neige, les prix seront appelés à aller
rapidement à la hausse et entretenir les tensions inflationnistes déjà
existantes.
Le risque est de voir l’inflation s’accélérer. Ce n’est pas bon pour l’économie
nationale, car cela remettra en cause les équilibres macroéconomiques.
Sinon, la hausse des quotités de TVA et TIC peut contribuer sensiblement à
l’amélioration des recettes fiscales ordinaires, surtout si elles sont
accompagnées d’un mécanisme de redistribution au profit des collectivités
territoriales. Le problème sensible reste celui des subventions.
Récemment, un rapport du FMI a montré l’irrationalité d’un tel mécanisme
pour l’économie dans son ensemble et aussi par rapport à son aspect
inégalitaire même si, paradoxalement, la volonté d’éviter une fracture
sociale y est pour beaucoup. Par quoi et comment remplacer le système de
subventions. Les avis sont partagés et la difficulté existe réellement quant
à l’application sur le terrain d’un autre dispositif.
- Le gouvernement qualifie la loi de finances 2017 de début de rééquilibrage
économique et de premier acte de son nouveau modèle économique. Qu’en
pensez-vous ?
Le nouveau modèle économique dont il est actuellement question touche
essentiellement le mode de fonctionnement de l’économie nationale et sa
réorientation par rapport à la mono-exportation. Il s’agit d’un nouveau
mode de croissance économique qui devra être basé surtout sur la
diversification des activités économiques et pas seulement sur la rente
pétrolière. Vouloir aliser, cela nécessite beaucoup de temps, car il s’agit
d’opérer une véritable rupture avec le mode actuel de gouvernance de
l’économie nationale.
La loi de finances concerne uniquement un aspect, celui de la dimension
budgétaire et fiscale. Il existe par ailleurs d’autres aspects complexes à
mettre en œuvre qui se rapportent aux activités sectorielles, au climat des
affaires, au commerce extérieur, aux banques, à la gouvernance
d’entreprise, au secteur informel, etc. Un véritable défi !
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Subventions : pourquoi Ali Haddad a raison (TSA)
Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad a rappelé,
samedi 10 septembre, les « dépenses abusives » de l’État pour les
subventions généralisées. Le « patron des patrons » ne pouvait tenir de
propos plus justes.
Des subventions qui profitent aux riches
Haddad a notamment pris l’exemple de la subvention au prix du pain.
« J’achète le pain à 7 dinars au même titre qu’un nécessiteux. Ce n’est pas
normal », s’est-il exclamé. Des propos qui illustrent un fait maintes fois
rappelé par les économistes et le Fonds monétaire international (FMI) : les
subventions profitent d’abord aux catégories les plus aisées.
| LIRE AUSSI : Elles profitent aux riches : ce que coûtent les subventions à
l’Algérie
En effet, une analyse de FMI vèle que les quintiles supérieurs, soit les
2/5e de la population les plus riches, absorbent la majorité des subventions,
à travers leur consommation des produits dont le prix est soutenu par l’État.
Un coût exorbitant
De manière globale, les subventions ont un coût exorbitant et grèvent
fortement le budget de l’État. Reprenant des chiffres du FMI, Ali Haddad a
signalé que le gouvernement dépense l’équivalent de 18% du PIB pour le
soutien des prix, soit 30 milliards de dollars par an.
Les carburants coûtent, à eux seuls, environ 10,5% du PIB algérien, selon
les chiffres du FMI. Avec un manque à gagner, généré par des prix de vente
inférieurs à ceux du marché, l’État « perd » près de 1700 milliards de dinars
par an, selon les chiffres du FMI.
Surconsommation et gaspillage
En plus de ce coût particulièrement lourd à supporter en ces temps de
baisse des revenus l’État accuse un déficit de près de 30 milliards de
dollars en 2016 cette politique a d’autres conséquences néfastes.
Les Algériens consomment des quantités astronomiques de ces produits
subventionnés, notamment le pain et les carburants. Des comportements
qui poussent au gaspillage, à travers la surconsommation observée sur
plusieurs produits. Les quantités de pain jetées quotidiennement par les
ménages algériens en sont une triste illustration.
Par ailleurs, la Banque d’Algérie a également pointé vers ces subventions
pour expliquer une explosion des importations depuis plusieurs années.
Avec la hausse des salaires décidés au début de la décennie, sans
contrepartie de productivité, les ménages ont soudain disposé de revenus
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