L’histoire de la compagnie C’est-pas-du-jeu
La Compagnie C’est-pas-du-jeu a été créée en novembre 2009. Elle
monte en 2010 son premier spectacle, C’est au 5ème !, une pièce d’Anne
Vantal mise en scène par Sophie Accard. Cette comédie atemporelle
pourrait s’inscrire dans la lignée des vaudevilles mais tire sa touche de
modernité à des emprunts aux années 1960, qui rappellent l’univers des
films de Jacques Demy.
Depuis lors, le spectacle a été joué à 150 reprises : une première
programmation longue au théâtre du Funambule à Montmartre (2010),
une seconde au théâtre Clavel (2012), entrecoupées de trois Festivals
d’Avignon consécutifs (2010, 2011 et 2012). Elle sera de nouveau
représentée au Festival 2013, en alternance avec De quoi parlez-vous ?.
La Compagnie se fait remarquer par la presse dès la première année :
« Un humour à la Feydeau » (Le Monde),
« Une mise en scène décapante » (France Inter),
« Farfelu, dynamique et déjanté » (La Marseillaise)
« Des acteurs très doués et dynamiques » (Sortir à Paris)…
Coup de cœur Arte et France Bleu !
Cette réussite permet à C’est-pas-du-jeu de faire tourner son spectacle en
France dans des salles renommées (l’espace Jean Legendre − 800
places − à Compiègne ; l’espace culturel du Parc − 400 places − à Drancy ;
ou encore le théâtre du Prisme − 300 places − à Grenoble…).
En 2012, c’est avec un spectacle jeune public que la Compagnie poursuit
son aventure : Matakonda entre en scène est tiré du roman Matakonda
la Terrible d’Anne Vantal (Actes Sud Junior) et mis en scène par Jacques
Dupont. On y retrouve deux comédiens de C’est au 5ème !. Le spectacle se
jouera notamment en octobre et novembre 2013 au théâtre Clavel.
De quoi parlez-vous ? est la deuxième mise en scène de Sophie Accard :
quatre des six comédiens de C’est au 5ème ! y défendent les personnages
imaginés par Jean Tardieu. Pour monter ce nouveau projet, la
Compagnie a pu s’appuyer sur la reconnaissance née du travail de trois
années et sur les contacts développés par les comédiens et le directeur
artistique : une première résidence au théâtre de l’Abbaye (théâtre de
180 places à St-Maur), une seconde au Théâtre 13 (dirigé par Colette
Nucci), et une dernière dans des locaux mis à disposition par la Ville de
Paris pendant plus d’un mois.
C’est-pas-du-jeu grandit mais ne veut pas décevoir : elle reste fidèle à son
univers théâtral, à ses comédiens et à son envie de surprendre au fil des
spectacles.