Kais LAKHOUA Master ICI Adresse mail : [email protected] Séminaire Développement Durable Mini mémoire de Synthèse Pour mon mini mémoire de synthèse, j’ai choisi les interventions de Christian LONGET « PARKEON » : réduire l'impact de nos activités sur l’environnement et Sylvain GUYOTON « ECOVADIS » : Pourquoi et comment noter la performance environnementale d’une entreprise. En effet, il m’a parut intéressant de faire une comparaison entre ces deux multinationales car une est spécialisée dans la gestion du stationnement et du transport public tandis que l’autre représente une plateforme qui renseigne les entreprises sur la qualité et l’engagement de leurs fournisseurs dans l’intégration des performances environnementales et sociales. Dans ce mini-mémoire nous allons donc établir une évaluation de ses deux modèles d’entreprises afin d’identifier leurs différences et répondre à certaines questions dans le but d’éclaircir le problème suivant : Quel bénéfice l’entreprise multinationale « Parkéon » aurait-elle à tirer d'une évaluation de performance environnementale ? Comment concilier Développement Durable et Performance environnementale ? Ces questions nous conduiront à développer certains points de vue dont nous citerons l’exemple : quels sont les objectifs économiques d’une grande entreprise ? Sont-ils compatibles avec le développement des lieux d’implantations ? Dans un premier temps nous allons donc nous attacher à analyser ce qui oppose ces deux modèles d'intégration du social par l'entreprise puis nous rappellerons comment les grands donneurs d’ordres occidentaux ont pris en compte les critères sociaux et environnementaux dans leurs prises de décisions , mais aussi nous reviendrons dans une seconde partie sur le contexte qui a favorisé l’éclosion de la mondialisation , du développement durable et de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) , tout en se penchant sur les normes environnementales qui concernent la production industrielle dans les pays du sud . Introduction : Le développement durable (ou développement soutenable, anglicisme tiré de Sustainable development) est une nouvelle conception de l'intérêt public, appliqué à la croissance et reconsidéré à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects écologiques et culturels généraux de la planète. Il s'agit, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland : Schéma du développement durable : à la confluence de trois préoccupations, dites « les trois piliers du développement durable » Chaque entreprise souhaitant travailler dans le domaine du développement durable doit faire face à ses contraintes en interne ; chacune, dans le développement durable à un mode d’action qui privilégie un des pôles croisés du développement durable : le viable, l’équitable ou le vivable. J’ai préféré axer l’étude sur ces 3 pôles croisés plutôt que sur les pôles non croisés (social, écologique et économique) car c’est en croisant le social, l’écologie et l’économie que l’on va pouvoir se rapprocher le plus possible du développement durable. L'objectif du développement durable est de définir des schémas viables qui concilient les trois aspects économique, social, et environnemental des activités humaines : « trois piliers » à prendre en compte par les collectivités comme par les entreprises et les individus. La finalité du développement durable est de trouver un équilibre cohérent et viable à long terme entre ces trois enjeux. À ces trois piliers s'ajoute un enjeu transversal, indispensable à la définition et à la mise en œuvre de politiques et d'actions relatives au développement durable : la gouvernance. La gouvernance consiste en la participation de tous les acteurs (citoyens, entreprises, associations, élus...) au processus de décision ; elle est de ce fait une forme de démocratie participative. Le développement durable n'est pas un état statique d'harmonie mais un processus de transformation dans lequel l'exploitation des ressources, le choix des investissements, l'orientation des changements technologiques et institutionnels sont rendus cohérents avec l'avenir comme avec les besoins du présent. On peut considérer que les objectifs du développement durable se partagent entre trois grandes catégories : -Ceux qui sont à traiter à l'échelle de la planète : rapports entre nations, individus, générations. -Ceux qui relèvent des autorités publiques dans chaque grande zone économique (Union européenne, Amérique du Nord, Amérique latine, Asie…), à travers les réseaux territoriaux par exemple. -Ceux qui relèvent de la responsabilité des entreprises. 1. Les entreprises : 1.1 Parkeon : L’entreprise « Parkeon » est un acteur clé dans le secteur de la mobilité urbaine. Grâce à son offre intégrée unique en termes de solutions de gestion de stationnement et de transport, Les produits et les systèmes de « Parkeon » réduisent les embouteillages dans les rues et facilitent la mobilité dans plus de 3000 villes. Leader dans les solutions de billettique et de paiement pour le stationnement et le transport public. Basée en Europe ainsi qu’aux États-Unis, l’entreprise travaille avec un réseau de partenaires internationaux au développement de nouveaux marchés. Parkeon s’occupe de problèmes complexes en matière de stationnement urbain, ce qui inclut notamment les questions qui ont trait à la convergence commerciale, aux nouveaux programmes de paiement et aux besoins particuliers des citoyens, de la collectivité locale ainsi que des opérateurs. En tant que leader mondial du stationnement de voirie, Parkeon fournit à ses clients le meilleur équipement afin de garantir une gestion réussie du stationnement. Son modèle « Strada » a été non seulement conçu pour faciliter les transactions réalisées par les usagers, mais aussi pour faciliter les procédures de maintenance. Grâce à des innovations techniques pilotes, Parkeon propose à ses clients des solutions de plus en plus orientées vers des systèmes de contrôle et de gestion, telles que le Système d’Information du Stationnement Parkfolio. Dans le secteur du transport, l’offre de produit repose sur la plus grande efficacité qu’il apporte à la gestion du transport en commun. Alors que l’augmentation de l’utilisation des transports en commun est bénéfique en soi à l’environnement, nous fournissons des systèmes et des produits qui garantissent à nos clients qu’ils peuvent utiliser ces systèmes aussi vite et aussi efficacement que possible. Face à cela, la filière du stationnement bénéficie d’une image pas toujours méritée. Le stationnement est en effet associé aux voitures ce qui est perçu de manière peu amicale d’un point de vue écologique. Toutefois, le fait que des systèmes de stationnement intégrés et intelligents réduisent les embouteillages n’est pas toujours bien compris, les bouchons sont nuisibles pour l’environnement en raison de l’augmentation des émissions des pots d’échappement et de la durée du trajet. Par ailleurs, ces systèmes peuvent être conçus de manière à influencer le comportement des automobilistes (utilisation du transport en commun ; stationnement incitatif). 1.1.1 : L’énergie solaire : un gage pour Parkeon : Les horodateurs de voirie à énergie solaire de Parkeon qui sont installés dans le monde entier, permettent d’éviter des tonnes d'émissions de carbone chaque année. Bien que les horodateurs de Parkeon réalisent plus d’économies d’énergie que ses concurrents, le montant des économies d’émissions en CO2, grâce à l’utilisation des terminaux à énergie solaire de Parkeon dans le monde, par comparaison avec les machines courantes qui sont en fonctionnement, s’élève à 55,2 tonnes par an. Parkeon a parié sur l’énergie solaire qui est devenue l’option favorite de ses horodateurs. La vaste majorité des nouveaux terminaux installés opèrent uniquement avec de l’énergie solaire ; ils bénéficient de communications sans fil pour une gestion à distance, peuvent accepter des modes de paiement sophistiqués tels que les paiements par carte bancaire en ligne et les paiements sans contact. 1.1.2 : Parkeon face aux enjeux des villes de demain : Des solutions intégrées uniques pour la gestion du transport urbain et du stationnement, avec une gamme de services sur mesure qui va de la conception, du développement et de la réalisation de systèmes, à la fabrication des équipements. Une capacité d’innovation continue au fur et à mesure des années, prouvée par les 50 brevets déposés depuis 2003. -Une expérience probante dans des réalisations menées à bon terme - 30 ans de partenariat avec Paris (France) et 10 ans avec New York (États-Unis). -Une organisation mondiale et locale à la fois qui fournit des solutions performantes conçues pour les besoins personnalisés de chaque client. L’entreprise Parkeon essaye de réaliser des produits afin de réduire les émissions de gaz en utilisant des produits à énergie solaire mais cette perspective reste quand même assez négligeable face aux problèmes des voitures qui fonctionne encore à l’essence toutefois il s’agit d’une bonne initiative de faciliter le stationnement des voitures par les systèmes de GPS mais ceci reste quand même assez contraignant pour l’utilisateur lorsqu’il est dans un embouteillage ,toutes ces initiatives de l’entreprise sont à prendre en considération sauf que le problème réside dans différents secteurs il faut commencer par simplifier le réseau routier et encourager les gens à prendre les transports en commun et inciter le covoiturage . Toutefois l’entreprise Parkeon devrait centrer son activité sur les systèmes de billetterie au niveau des transports en commun, beaucoup plus qu’au niveau des parkings ou des horodateurs pour le stationnement des voitures car malheureusement l’usager remarque beaucoup plus les places de parking car il a pris l’habitude d’utiliser la voiture surtout dans les pays industrialisés même si les pays occidentaux encouragent les transports en commun. Ces derniers se contredisent puisqu’ils encouragent toujours à la relance du secteur de la construction des voitures même si on peut faire fonctionner une voiture à l’énergie solaire ou autre énergie renouvelable , cette perspective est encore lointaine car pour arriver à commercialiser ces voitures il faudra encore beaucoup de temps et pour cette question de protections de l’environnement Parkeon devra s’engager dans une nouvelle stratégie avec les entreprises publiques afin de pouvoir se relancer dans une nouvelle stratégie de responsabilité par rapport à l’impact de ses clients sur l’environnement . 1.2 Ecovadis : Ecovadis a développé une plate-forme logicielle qui permet d'évaluer la performance environnementale et sociale des fournisseurs. Elle est en train de constituer une base d'informations sécurisée qui couvre 150 catégories d'achat dans la chaîne d'approvisionnement. Vingt-trois critères sont pris en compte, comme les émissions de CO2 ou le travail des enfants. Les entreprises paient à Ecovadis un abonnement annuel pour faire évaluer leurs fournisseurs à l'aune du développement durable. « Il faut fréquemment réévaluer car la réglementation change vite et les fournisseurs progressent », explique Pierre-François Thaler, président d'Ecovadis. Une entreprise du CAC 40 peut compter jusqu'à 10.000 fournisseurs. La société facture quelques centaines d'euros par fiche fournisseur. Lors de la présentation du séminaire, Sylvain Guyoton a insisté sur les trois piliers croisés du développement durable : le durable, l’équitable et le vivable plutôt que sur les pôles non croisés (social, écologique et économique) car c’est en croisant le social, l’écologie et l’économie que l’on va pouvoir se rapprocher le plus possible du développement durable. D’une part, « S.G » (sylvain Guyoton) a nettement clarifié l’important et inspirant concept de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) acquiert de la légitimité et est maintenant considéré comme une composante stratégique de nombreuses entreprises de premier plan, peu importe le type ou la taille. Malgré l’amélioration graduelle, au fil des années, des pratiques environnementales et sociales des grandes entreprises, nombre d’entre elles sont encore visées dans les discussions sur la responsabilité des entreprises ou le développement durable. C’est pourquoi de nombreuses entreprises de premier plan ont mis en œuvre une stratégie en matière de responsabilité sociale, qui constitue la pierre angulaire de leur cadre de gestion global. Comme elles constituent des liens clés dans la chaîne d’approvisionnement, certaines petites et moyennes entreprises ont aussi pris conscience des avantages et des défis associés à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un plan de responsabilité sociale. D’autre part, « S.G » a beaucoup insisté sur le contexte dans le quel est apparu le développement durable qui est en perpétuel relation avec la mondialisation, il faut cependant expliquer le phénomène de l’universalisation des marchés pour enfin comprendre la relation interdépendante entre développement durable et mondialisation. Il faut rappeler que la mondialisation désigne l'expansion et l'harmonisation des liens d'interdépendance entre les nations, les activités humaines et les systèmes politiques à l'échelle mondiale. Ce phénomène touche l’Homme dans la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun. Il évoque aussi les transferts et les échanges internationaux de biens, de main-d'œuvre et de connaissances. Mais dans notre étude de cas il faut surtout se pencher sur les conséquences dues à la mondialisation et son impact direct sur l’environnement et les différentes inégalités entre les pays du Nord et les pays du sud. Cette inégalité est au centre même de la stratégie d’Ecovadis qui essaye de faire de la RSE un moyen efficace afin de ne plus agrandir le fossé entre l’occident et le reste des pays en développement on peut le constater surtout au niveau des grandes entreprises on peur prendre l’exemple du cas de Nike qui délocalisait sa production en Inde pour une raison qui n’est autre que la main d’œuvre à moindre coût , les médias part la suite ont révélé au monde entier que ces employés étaient des enfants , ou est donc la mondialisation ? Comment peut-on parler d’équité ? Il en est de même pour la question du développement durable et de responsabilité environnementale et sociale ou se situe l’action d’Ecovadis s’il n’ya pas de respects des normes et des chartes environnementales ? Les entreprises transnationales développent leurs filiales dans les pays sous développés afin de réduire l’impact de la pollution sur les continents des pays développés mais ils ont été vite rattrapés par le phénomène car l’impact sur l’environnement concerne tous les continents. 2. Délocalisations : les thèmes clés de la RSE : 2.1 Conditions de travail et travail des enfants : Les décisions de délocalisation sont souvent motivées par le faible prix de la main d’œuvre dans les pays du sud, qui s’explique entre autres par le manque de protection sociales des salariés des pays. Ce manque de protection rend possible l’existence de véritables « ateliers de sueurs », notamment dans les secteurs du textile et du jouet, dans lesquels les conditions de travail confinent à l’esclavage. Deux types d’acteurs luttent pour promouvoir des conditions de travail décentes dans les pays du Sud : les ONG et des organisations multilatérales comme l’OIT. Les ONG en dénonçant les groupes du Nord dont les sous-traitants font travailler leurs salariés dans des conditions misérables, cherchent d’une part à sensibiliser les consommateurs et d’autre part, à faire évoluer les leaders des différents secteurs, afin qu’ils entrainent leurs concurrents. Les ONG recourent le plus souvent à deux types de communication : les campagnes de boycott ou de dénonciation d’entreprises spécifiques, et la création de labels permettant au consommateur d’identifier les produits manufacturés dans de bonnes conditions. Un exemple d’une telle démarche est le label « STEP », qui garantit les conditions de production des tapis, y compris au niveau de la protection de l’environnement, puisque les colorants utilisés en compte dans le processus de labellisation. L’Organisation Internationale du Travail a énoncé dans sa déclaration de juin 1998 les quatre principes suivants, que tous les gouvernements membres doivent respecter, et qui constituent le référentiel le plus reconnu au niveau international en matière de conditions de travail : - l’abolition du travail des enfants - l’égalité des chances et de traitement et l’élimination de toute discrimination en matière d’emploi et de profession. 2.2 Destructions d’emplois au Nord : Les délocalisations provoquent des destructions d’emplois au Nord qui, bien qu’inévitables et prévisibles pour des raisons de compétitivité, sont le plus souvent mal vécues, comme le cas de l’usine LU en France restant emblématique à ce titre. Ceci tient au fait qu’elles touchent les salariés les moins qualifiés et les plus vulnérables. Comment effectuer une restructuration responsable ? Il est certain que la consultation des parties prenantes, et la prise en compte des aspirations des salariés, notamment en termes de formation, sont des principes clé à respecter dans le cadre de notre problématique. 2.3 Développement du Sud : Les entreprises du Nord ne peuvent pas et ce n’est d’ailleurs pas leur rôle développer le Sud. Pourtant, les politiques de certaines multinationales qui rapatrient l’ensemble de leurs bénéfices, et qui ne permettent aucun transferts de savoir, sont de plus en plus critiquées, certaines allant même jusqu’à comparer de telles attitudes à un nouveau type de colonialisme, où l’occident continuent de monopoliser les savoirs. Comment alors trouver le compromis entre la passivité des entreprises du Nord et leur marge de manœuvre limitée ? Les régulations pour un développement durable dans les économies en développement sont-elles des symptômes d'une mondialisation arrangée servant une économie libérale, ou sont-elles à l'origine de l'expression de « nouvelles » formes de développement qui s'insèrent dans les interstices de la mondialisation ? 3. La communication des entreprises engagée dans une stratégie de Développement Durable : Les objectifs que poursuit une entreprise engagée dans un comportement de responsabilité sociale et environnementale sont multiples : répondre à des pressions internes, répondre à des pressions externes, modifier l’image de marque, modifier la position concurrentielle, gérer l’incertitude liée à législation actuelle ou appréhendée, réduire les coûts, créer une culture d’entreprise. Plusieurs objectifs peuvent être poursuivis avec des priorités ou hiérarchies plus ou moins explicites. De façon générale, les études indiquent que les investissements requis pour réaliser une bonne performance environnementale n’ont pas d’impact significatif sur la performance financière. Les études montrent plutôt une relation directe entre les deux performances. Pour une firme ayant une bonne performance environnementale, il peut être avantageux d’informer les investisseurs à cet effet car ils pourront en tenir compte dans leur évaluation de la firme. Pour une firme ayant une mauvaise performance environnementale, l’effet net de la communication peut encore être positif sur la valeur boursière dans la mesure où sa performance n’est pas médiocre. Autrement dit, il ne semble pas être à l’avantage d’une firme très polluante de communiquer de l’information environnementale. 3.1 Ampleur de l’écart informationnel entre dirigeants et investisseurs : Si les états financiers manquent de précision et sont incomplets, il peut se manifester un scepticisme de la part des investisseurs à l’égard des dirigeants, dont les conséquences sur la valeur de l’entreprise peuvent être néfastes. Les dirigeants peuvent remédier à cette attitude, qui résulte de l’asymétrie d’information. À titre d’exemple, une entreprise qui se tourne fréquemment vers les marchés financiers pour financer ses projets d’agrandissement devra viser à réduire l’asymétrie d’information entre les dirigeants et les investisseurs puisque cela pourrait avoir pour conséquence une diminution de ses coûts de financement. Une firme dont la performance financière est très volatile aura tendance à communiquer plus d’information environnementale car il est fort probable que les investisseurs aient de la difficulté de juger des efforts de gestion environnementale uniquement à partir de la performance boursière ou financière. De plus, une entreprise dont le volume de titres traités sur une bourse est élevé aura intérêt à communiquer de l’information environnementale. 3.2 Réductions des coûts de collecte d’information par les investisseurs : Coûts exclusifs sont essentiellement déterminés par les liens contractuels, explicites comme implicites, liant l’entreprise avec ses différents partenaires d’affaires. Si ce coût est inférieur à ceux qu’auraient dû effectuer les actionnaires et autres investisseurs afin d’obtenir la même information, il devient alors avantageux pour toutes les parties que la divulgue l’information. 3.3 Le but des entreprises face à une communication environnementale : La communication d’informations environnementales a un impact sur la valeur de l’entreprise: -Les coûts exclusifs déterminés par approximation au moyen de mesures de performances financière et le niveau d’endettement, et les coûts d’information, déterminés par la variabilité dans les résultats, les besoins en capitaux continus et le volume de titres traités sur une bourse, constituent les déterminants clés de la stratégie de l’entreprise en matière de communication d’informations environnementales ; -Le contexte socio-économique menant à la détermination de la stratégie de communication d’informations environnementales et l’ampleur de l’impact de la communication d’événements environnementales sur la valeur de l’entreprise sont deux réalités additionnées. -L’impact de la communication d’informations environnementales sur la valeur des entreprises est partiellement déterminé par l’ampleur des coûts et avantages. 4. Développer une approche cognitive des dimensions sociétales de la gestion des entreprises : L’acuité des demandes de partis prenants et la pertinence des réponses apportées dépendent essentiellement de la façon dont les dirigeants de l’entreprise perçoivent les caractéristiques des stakeholders. Sylvain Guyoton proposent un modèle permettant d’identifier et de caractériser les relations entre l’organisation et ses différentes parties prenantes. La visibilité d’un stakeholdes dépend de la combinaison de trois attributs : le pouvoir, la légitimité et « l’urgence ». La présence d’un seul de ces attributs signifie que la demande sera perçue comme La responsabilité sociétale des entreprises …peu pertinente par le dirigeant. À l’opposé, le cumul des trois attributs contribue à donner aux demandes du stakeholders un caractère prioritaire. Par conséquent, la satisfaction des attentes des partis prenantes dépend avant tout de la perception qu’ont les dirigeants de leur statut. La vision de la responsabilité sociétale varie donc d’une entreprise à une autre : un même stakeholder peut être jugé essentiel par une entreprise et mineur par une autre. Une analyse de leur perception des attributs des stakeholders par le biais d’une approche cognitive constituerait alors un élément essentiel de la compréhension du construit de la responsabilité sociétale. Au-delà, cette démarche aboutirait à une meilleure adéquation des réponses apportées à l’environnement organisationnel, facilitant alors l’harmonisation des pratiques des différents acteurs. S’il est clair que la RSE dépend des schémas cognitifs des dirigeants des entreprises, il n’en reste pas moins que le construit résulte d’une interaction entre l’ensemble des parties prenantes, chacune possédant sa propre vision de la RSE – si l’on s’en tient à la logique de construction sociale de la RSE énoncée précédemment. Une démarche identique à celle envisagée au niveau des dirigeants d’entreprise peut être envisagée pour chacune de ces parties prenantes et dans le domaine de l’ISR, certains travaux se sont d’ores et déjà dirigés vers cette voie. Par exemple, analyser les croyances des investisseurs éthiques et comprendre leurs motivations est une étape essentielle à toute théorie de l’investissement éthique. Actuellement peu d’études ont été faites en ce sens et on peut dire que ces travaux offrent une vision plus complète des caractéristiques des investisseurs éthiques et de leurs attentes vis-àvis des entreprises. Les résultats de ces recherches empiriques offrent un complément indéniable aux travaux théoriques et empiriques sur la RSE et la CSP. Ils ouvrent la voie à des perspectives plus larges concernant des recherches sur les croyances des gérants de fonds éthiques. Ces derniers sont les interlocuteurs entre l’entreprise et les investisseurs individuels. Dans une relation d’agence, ils se trouvent à la fois en position de principal vis-à-vis des entreprises mais également d’agent vis-à-vis des investisseurs individuels. Leur rôle est donc primordial dans l’interprétation et la diffusion des informations sociétales. Une analyse de leur perception de la RSE par le biais d’une démarche cognitive constituerait dès lors un élément essentiel à la compréhension de la construction de la RSE, notamment en termes de jeux d’acteurs et de logiques symboliques. 5. La normalisation des entreprises : L’ISO est en voie d’acquérir une image publique et une réputation nouvelles. Les implications de cette évolution ont été explorées lors de la première Conférence ISO pour le travail en réseau, organisée en novembre 2001 à Prague, République tchèque. Elle a réuni les professionnels de l’information, du marketing, de la communication et de la formation des instituts nationaux de normalisation qui constituent les membres de l’ISO. 5.1 ISO 14000 : La certification du management environnemental : Face aux pressions écologiques et aux préoccupations Face aux pressions écologiques et aux préoccupations environnementales croissantes, l'ISO a défini une nouvelle série de normes intégrant le management de l'environnement: les normes ISO 14000. Les normes ISO 14000 fournissent les éléments d'un système efficace de management, pour permettre à un organisme d'évaluer et de maîtriser de manière continue les impacts de ses activités, produits et services sur l'environnement. On distingue deux types de normes : les normes dites d'organisation dont la norme ISO 14001 et les normes liées aux produits et services. La norme ISO 14001 définit les exigences d'un Système de Management environnemental, aux incidences positives rapidement perceptibles : La norme ISO 14001 définit les exigences d'un Système de Management environnemental, aux incidences positives rapidement perceptibles : La norme ISO 14001 définit les exigences d'un Système de Management environnemental, aux incidences positives rapidement perceptibles : Un avantage concurrentiel certain : la reconnaissance sur les marchés. De plus en plus de donneurs d'ordres intègrent dans leurs critères d'achat des exigences environnementales : la certification ISO 14001 facilite alors l'accès aux appels d'offres. La maîtrise des coûts par la prévention des incidents (dont l'impact doit être diminué). Elle se traduit également par la gestion efficace des matières premières et des déchets et l'utilisation de technologies propres, la diminution des coûts de dépollution, la suppression des amendes dues aux infractions. L'amélioration de l'image de l'entreprise par la reconnaissance officielle de l'effort "vert". La motivation des collaborateurs, principaux moteurs des améliorations menées au sein de l'entreprise. Le dialogue avec les partenaires institutionnels. Administrateurs, investisseurs, assureurs, banquiers... prennent d'ores et déjà en compte la certification ISO 14001 comme preuve de la capacité d'une entreprise à connaître et à maîtriser ses risques environnementaux. 5.2 La faiblesse des Etats dans le contrôle des entreprises : En principe, ce sont les autorités publiques qui établissent les règles selon lesquelles les entreprises opèrent, mais beaucoup de gouvernements sont tout simplement dans l’incapacité totale de faire cela et dans la sphère internationale les Etats sont en compétition entre eux pour accéder aux marchés et aux investissements. Mettant en concurrence les pays en développement pour y implanter leurs filiales, les multinationales obtiennent d’eux la création de zones franches soumises à des règles dont elles sont les principaux prescripteurs, et qui, pour être attractives aux investissements étrangers, tendent offrir diverses dérogations aux législations nationales. Les Etats n’ont parfois pas suffisamment d’influence pour arrêter seuls les mauvaises pratiques des sociétés sur le territoire national ou subsidiairement à l’étranger. Très peu d’Etats disposent de mécanismes spécifiquement destinés à répondre à la problématique des violations commises par les entreprises. Un grand nombre compte sur les initiatives propres des entreprises, y compris les instruments comme les principes directeurs de l’OCDE ou les initiatives du Global compact. Conclusion : En concluant on constate que les discussions enrichissantes sur les formules qui marchent et celles qui ne marchent pas et sur les solutions de rechange montraient qu'il restait encore beaucoup à faire. Il est aussi évident, a-t-il dit, que l'ONU peut et doit exercer des fonctions multiples pour obliger les sociétés à rendre des comptes: établir des normes et élaborer des réglementations internationales, coordonner l'action des diverses institutions, dégager et diffuser les meilleures pratiques, associer diverses parties concernées au dialogue et à des initiatives concrètes, et mener à bien des recherches critiques, observer et contrôler. Bien que l'ONU soit active sur bien des fronts, l'importance relative qu'elle accorde à ces diverses fonctions est très inégale et il importe de corriger ce grave déséquilibre. Les idées et préoccupations qui se sont exprimées à la conférence – sur la manière de faire le joint entre les démarches volontaires et légalistes, de mettre en place une nouvelle infrastructure en matière de réglementation, la nécessité d'une plus grande sensibilité aux questions du développement, le rôle de la mobilisation de la société civile et les enjeux politiques de la RSE – laissent entrevoir les pistes que devrait suivre l'ONU dans sa réflexion, ses politiques et sa pratique. Chacun doit chercher en lui‐même l’influence qu’on montre aux autres, puisque à la fin c’est la totalité de nos conduites habituelles qui conduiront l’avenir du monde. Bibliographie : -Les fichiers des interventions -Christophe, B. (1989), Comptabilité et environnement, Thèse en Sciences de Gestion, Université de Paris XII. -Christophe, B. (1992), « La comptabilité environnementale et ses enjeux », Revue Française de Gestion, juinjuillet-août, p. 96-104. -Christophe, B. (1995), La comptabilité verte : de la politique environnementale à l’écobilan, De Boeck Université, Bruxelles. -BÉNICHI, R. (2003), Histoire de la mondialisation, Marseille, Éditions Jacques Marseille, Vuibert. -CARROUÉ, L. (dir.) (2005), La mondialisation en débat, Paris, La documentation française, Documentation photographique. -FROGER, G. (dir.) (2004), « Relations Nord-Sud et environnement », n° spécial de la revue Mondes en développement, vol. 127, n° 32, Bruxelles, De Boeck. -MICHALET, C.A (2004), Qu’est-ce que la mondialisation ?, Paris, La Découverte/Poche. -SERFATI, C. (dir.) (2003), Enjeux de mondialisation : un regard critique, Toulouse, Octarès Éditions. -SMOUTS, M.C. (dir.) (2005), Le développement durable. Les termes du débat, Paris, Armand Colin, collection Compact civis.(1987),Our Common Future, Oxford, Oxford University Press. -Balcconiere, W. « Environmental Disclosures, Regulatory Costs and Changes in Firm Value”, Journal of Accunting and Economics, 1994. -Achats et développement durable : enjeux, méthodologie et initiative : co-édition AFNOR et Comité 21. février 2005 -La consommation citoyenne, hors-série pratique n°10 d’Alternatives économiques, mars 2003. -Au cœur du commerce équitable, hors série n°39 de Politis, mai-juin 2004 Fiche ressource “Achats Publics Responsables”, une publication du Centre Ressource du Développement Durable, 2003 -http://acheteur-info.com/actualites_normes.html -http://www.parkeon.com/fr/a-propos-de-parkeon.html -www. Wikipedia.fr - http://www.qhseclub.com/fr