Les deux sont
Sud-Coréens,
l’un, né à
Eumseong,
diplomate et homme
politique, l’est
toujours. L’autre,
médecin, né à
Séoul, américain de
nationalité. Les deux
hommes - Ban Ki-
Moon et Jim Yong
Kim - séjournaient
au Congo, à Kinshasa
puis à Goma - depuis
mercredi 22 mai
2013. Le premier,
Secrétaire général
des Nations Unies, le
second, président du
Groupe de la Banque
Mondiale, paraissaient
décidés d’aider le
Congo et, par ricochet,
la région, à sortr du
cycle des guerres.
Signal fort.
Deux
Coréens
au Congo
avec
Kabila
1228 | IIÈME ÉD. VENDREDI 24 MAI 2013 | 24 PAGES6 $7 CDF 4500 | FONDÉ À KINSHASA PAR TRYPHON KINKIEY MULUMBA
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Derrière cette audition
se pose la question du
sort de la patronne du
FMI en cas de mise en
examen.
Pour Najat Vallaud-
Belkacem, la porte-pa-
role du gouvernement,
dans une telle situation,
Christine Lagarde se
verrait «sans doute»
demander par le FMI
de quitter ses fonctions.
«C’est au FMI de xer
ça». «Mme Lagarde
nest pas membre du
gouvernement. Si elle
l’avait été, nous aurions
des règles extrêmement
claires», a argumen
Najat Vallaud-Belka-
cem. «Objective-ment,
connaissant le FMI et
le fonctionnement des
instances de ce type, j’ai
tendance à considérer
que si elle était mise
en examen, sans doute,
on lui demanderait de
quitter ses fonctions».
«Aujourd’hui, elle ne
l’est pas encore», a-t-
elle toutefois objecté
en ajoutant quil y a «la
présomption d’inno-
cence».
Comme on lui deman-
dait s’il fallait tout faire
pour préserver la direc-
trice générale du FMI,
elle a répondu: «Et
pourquoi donc?»
«Vous avez vu le
gouvernement auquel
j’appartiens à l’œuvre
sur ces questions de
procédures juridiction-
nelles. On ne sen mêle
pas, on laisse la justice
faire son travail».
IMMUNITÉ
DIPLOMATIQUE.
Elle a insisté sur le fait
que Bercy envisageait
un recours seulement
«s’il ressortait de la
procédure en cours que
l’arbitrage avait été ren-
du dans des conditions
empreintes de fraude».
Alors «l’État devrait
défendre ses intérêts
patrimoniaux et se
porter partie civile», a-t-
elle ajouté. Mercredi,
le ministre de l’Écono-
mie, Pierre Moscovici,
a déclaré à l’Afp que
Bercy pourrait déposer
un recours en nullité
contre l’arbitrage rendu
en 2008 en faveur de
Bernard Tapie. Il a rap-
pelé en outre quaucune
procédure ne viserait
Christine Lagarde, qui
«conserve la conance
des autorités de l’État».
Le porte-parole du FMI
Gerry Rice a déclaré
que «comme nous
l’avons dit précédem-
ment, il serait inappro-
prié de commenter une
aaire qui est actuelle-
ment aux mains de la
justice française».
Il précise toutefois que
«le conseil d’adminis-
tration en a été informé
et continue d’exprimer
sa conance dans la
capacité de la direc-
trice générale à assu-
mer ecacement ses
fonctions». Gerry Rice
a par ailleurs rappelé
que Mme Lagarde avait
elle-même «renoncé» à
son immunité diploma-
tique, conférée par le
FMI, pour pouvoir s’ex-
pliquer dans cette af-
faire. Selon ses statuts,
le Fonds accorde une
immunité diplomatique
à ses dirigeants pour
des faits commis dans
«l’exercice de leurs
fonctions ocielles».
FMI:C’EST
LA POISSE.
Trois directeurs gé-
néraux de suite, dont
DSK, ont démissionné.
voici Mme Lagarde sur
la sellette...
Jamais trois sans qua-
tre? Pour linstant, il
est encore trop tôt pour
le dire, mais l’audition
de Christine Lagarde
devant la Cour de jus-
tice de la République
jusqu’à vendredi qui
pourrait se solder par
une mise en examen
risquerait de rendre sa
position inconfortable à
Lagarde imperturbable
Pour l’instant, l’ancien-
ne ministre de l’Éco-
nomie fait comme si de
rien nétait ou presque.
Le FMi ce jeudi a réaf-
rmé qu’il la soutenait.
«Si elle est aectée par
la procédure en France,
et je pense en eet que
cela la déstabilise, elle
nen laisse rien paraî-
tre», souligne un colla-
borateur. Pas question
pour celle qui a pour
devise: «serre les dents
et souris» de mettre un
genou à terre. Même en
cas de mise en examen
qui ne vaut pas inculpa-
tion comme l’explique
l’entourage de Christine
Lagarde. «Il faudrait
simplement quelle se
rende à Paris de temps
en temps pour répon-
dre à des questions.
Comme elle voyage
déjà énormément et
passe souvent par
l’Europe, ce nest pas
du tout un problème.
Évidemment si au terme
de la mise en examen
d’ici quelques mois,
elle devrait comparaître
devant un tribunal, ce
serait beaucoup plus
compliqué. Ne serait-ce
quen termes d’emploi
du temps», précise un
cadre du FMI au Figaro.
L’IMAGE
DE LA FRANCE.
Dans tous les cas, l’af-
faire Tapie, «un scanda-
le au cœur de l’État qui
sera, je le crois, un des
plus graves de la Répu-
blique» selon François
Bayrou, fragilise une
fois de plus l’image du
FMI, mais pas seule-
ment. À l’Élysée, consi-
gne a été passée selon le
Canard enchaîné de «ne
rien faire pour enfoncer
la directrice du FMI»
car «il y va du prestige
de la France». «Après
le départ honteux de
Dominique Strauss-
Kahn de la présidence
du FMI, voilà deux
ans, une démission de
Lagarde ferait plutôt
mauvaise genre et pri-
verait l’Hexagone d’une
haute responsabilité
internationale», pour-
suit l’hebdomadaire
satirique.
De DSK en passant
par Christine Lagarde,
DSK «à chaque fois, on
nomme des bombes à
retardement au FMI et
ça explose à la gure de
l’image de la France», a
renchérit Florian Philip-
pot, vice-président du
Front national ce jeudi
sur I-Télé. Après trois
années et demi au FMI,
DSK était le troisième
directeur de suite à quit-
ter ses fonctions avant
la n des cinq années de
son mandat. Son pré-
décesseur, l’Espagnol
Rodrigo Rato, avait lui
aussi présenté sa démis-
sion dans la quatrième
année de son mandat.
Il évoquait alors des
«raisons personnelles»
dont l’éducation de ses
enfants avant de se re-
convertir dans le secteur
de la banque. Avant
lui, l’Allemand Horst
Khöler avait également
passé moins de quatre
ans à la tête du FMI. En
mars 2004, il quittait ses
fonctions pour devenir
président de la Républi-
que allemande.
En remontant le l de
l’histoire du FMI fondé
en 1946 qui décidément
nest pas un long euve
tranquille, on retrouve
aussi la trace du Fran-
çais Michel Camdessus
qui a claqué la porte en
1999 au milieu de son
troisième mandat après
13 années à la direction
générale de l’organi-
sation internationale.
L’ancien gouverneur
de la Banque de France
avait été confronté no-
tamment à de multiples
critiques suite à la crise
asiatique de 1997.
De DSK en passant par Christine Lagarde, «à chaque fois, on nomme des bombes à retardement au FMI et ça explose
à la figure de l’image de la France», explique Florian Philippot, vice-président du Front national sur I-Télé. DROITS RÉSERVÉS.
Cette
Brigade
désirée Pour Pour la
porte-parole
du gouver-
nement
français,
Najat Vallaud
Belkacem, la patronne
du FMI se verrait sans
doute demander de
quitter ses fonctions,
en cas de mise en
examen. Christine
Lagarde, ex-ministre
UMP de l’Économie,
a commencé jeudi
23 mai à s’expliquer
devant la cour
de justice de la
République sur la
décision de l’État de
recourir à un tribunal
arbitral pour solder
le litige avec Bernard
Tapie après la vente
d’Adidas. Ce tribunal
a octroyé 285 millions
d’euros à Bernard
Tapie (400 millions
avec les intérêts).
FMI c’est
la poisse
Comme seuls savent le faire les Asiastiques, les Coréens Ban Ki-Moon et Jim Yong Kim mettent Kabila au centre de leurs préoccupations. DRÉSERVÉS.
(Lire en page 2).
Mme Lagarde est rattrapée par M. Tapie
Ces choses à lui dire et à ne pas lui dire
Quatre secrets ina-
vouables à avouer à
son(sa) chéri(e)
En amour, on a tous
des petits secrets
qu’on aimerait mieux
garder pour soi tant
ils nous embarrassent.
Pire: en les avouant,
on craint de faire fuir
celui ou celle qu’on
aime à tout jamais.
Top 4 des secrets ina-
vouables… qu’il vaut
mieux avouer tout de
suite. w «Chéri, ma mère
me lave encore mon linge».
Et autres déclinaisons
du type «J’appelle
ma mère 200 fois par
jour». Alors oui, vous
pouvez choisir de ne
rien lui dire mais il
finira bien par s’aper-
cevoir que Belle-Ma-
man est très (trop)
présente dans votre
vie. D’où notre conseil:
préparez-le avant en
promettant de faire
des efforts pour que
ça change. Ça passera
mieux qu’un coup de
fil de môman à 3 heu-
res du matin…
w «Chéri(e), j’ai été
infidèle avec tous mes
ex».
Bon, d’accord, vous
Faut-il tout
dire à
son (sa)
chéri(e)?
Y a-t-il
des choses
à lui dire, d’autres
pas? Que ne pas lui
dire?Que lui dire?
Le plus souvent, jouez avec lui plutôt la carte de la sincérité et dites-lui que vous regrettez votre passé, il appréciera. DRÉSERVÉS.
n’en êtes pas fière et
oui, ça ne présage a
priori rien de bon
pour la suite.
Mais ne pensez-vous
pas qu’il vaut mieux
éviter qu’il l’apprenne
de la bouche de votre
meilleure amie gaffeu-
se? Votre compagnon
(compagne) sera cer-
tainement touché(e)
par votre honnêteté,
d’autant qu’il se sen-
tira «spécial» quand
vous ajouterez, pe-
naud, qu’«avec toi,
c’est pas pareil»…
w «Chérie, j’ai peur du
noir».
Ou des insectes, ou des
canards, ou du tonner-
re. Alors oui, ce n’est
pas très sexy, surtout
si votre compagnon
est un grand gaillard
tatoué aux muscles
saillants.
Mais si son histoire
fonctionne, vous fini-
rez bien par découvrir
ses petites phobies ina-
vouables.
Alors autant qu’il vous
le dise tout de suite,
d’autant que ce type
de petites faiblesses ne
sont pas sans charme!
w «Chéri, j’ai été bri-
seuse de couple».
Vous avez un jour
brisé un couple, et
vous avez peur de lui
avouer, surtout qu’il a
souffert d’une trahi-
son passée. Un conseil:
ne gardez pas ce secret
pour vous, il finira par
refaire surface et ses
conséquences pour-
raient s’avérer désas-
treuses. Jouez plutôt la
carte de la sincérité et
dites-lui que vous re-
grettez. Votre sincérité
ne pourra que l’atten-
drir et lui faire oublier
le reste.
Des chercheurs pensent
avoir trouvé un début
d’explication scientique
à cette habitude mas-
culine. Si les hommes
s’endorment après le
sexe, c’est la faute… à
leur cerveau.
Après l’amour, quand
certaines femmes sont
aux anges, d’autres
s’avouent légèrement
frustrées. La cause de
cette insatisfaction : leur
partenaire sendort pres-
que systématiquement
après l’orgasme. Tant pis
pour les gestes tendres
et les mots doux quelles
attendaient tant…
Les hommes sont-ils des
goujats qui piquent du
nez dès quils ont eu ce
quils voulaient? Il se
pourrait bien quils aient
une bonne excuse à ap-
porter à ces dames. Cette
propension masculine à
l’endormissement aurait
en eet une explication
rationnelle. Des cher-
cheurs français qui ont
étudié ce phénomène
ont obtenu la preuve
formelle que les hommes
sont gouvernés par leur
cerveau après l’amour.
Des cerveaux program-
més pour se mettre «en
veille» après l’orgasme,
d’où cette (fâcheuse)
tendance à dormir.
Léquipe du Dr Serge
Stoléru a réalisé dié-
rents scanners de cer-
veaux masculins pen-
dant et après un rapport
sexuel pour surveiller les
changements de l’activité
cérébrale. Les scienti-
ques ont découvert que le
cortex cérébral, siège de
la conscience, se «décon-
necte» en quelque sorte
pendant l’orgasme. Deux
autres zones, le cortex
cingulaire et l’amygdale
envoient ensuite un mes-
sage au reste du cerveau
qui lui dit d’enlever tout
désir sexuel à travers la
libération de substances
chimiques intervenant
dans l’endormissement,
comme la sérotonine
et les opioïdes. «Cette
expérience nous donne
une première piste sur ce
qui passe dans le cerveau
pendant l’orgasme»,
explique le Dr Stoléru au
Telegraph.
Et en la matière, les
femmes et les hommes
ne fonctionneraient pas
de la même manière.
«Après un orgasme, les
hommes ont l’habitude
de ressentir un moment
de récupération où le
corps se calme. Ce qui
fait quils ne peuvent
plus être excités. Pour les
femmes, c’est diérent.
Elles ne semblent pas
connaître ce moment et
c’est pourquoi elles peu-
vent en demander plus à
leur compagnon, qui lui
ne cherche quà se repo-
ser». De quoi rassurer les
femmes et éviter certai-
nes incompréhensions
sur l’oreiller.
Il paraît que
les hommes
ont la fâcheuse
habitude de
roupiller tout
de suite après
l’orgasme.
L’homme est programmé
pour s’endormir peu après
Une étude scientifique est catégorique. DRÉSERVÉS.
Leurs préférences en
termes d’IMC ont été
comparées à un groupe
d’hommes non stressés.
Les résultats ont montré
que le changement des
«conditions environ-
nementales» entraîne
une modication des
standards de poids et de
silhouette.
Alors quen temps
normal des hommes
nauraient pas été attirés
par les femmes pul-
peuses, sous l’eet du
stress ils ont tendance
à trouver les femmes
attirantes. Le stress
serait un facteur parmi
d’autres qui peut chan-
ger la perception que
l’on a des autres et de
son environnement.
Par exemple, dans un
environnement où la
nourriture est plus rare,
notre intérêt se porte
plus facilement sur les
corps gros, davantage
que lorsque la nourri-
ture est abondante et
l’atmosphère détendue,
explique Martin Tovee,
chercheur à la Newcast-
le University, interrogé
par la BBC. «La société
nous pousse à croire
quil existe un idéal,
mais cette préférence
est exible. Changer
les médias, changer son
style de vie font partie
des choses qui peuvent
inuencer votre façon
de considérer votre
idéal féminin». Une
étude qui nous donne
une bonne raison de
s’accepter telle que l’on
est.
7 BONNES RAISONS
D’ÊTRE RONDE.
Vous rêvez d’être plus
mince et vous faites
régime sur régime dans
l’espoir de perdre quel-
ques kilos.. en vain ! Et
si vous arrêtiez de jouer
au yoyo avec votre
poids? Voici 7 bonnes
raisons de garder vos
kilos.
w 1. À VOUS LES
COURBES SEXY.
Un décolleté pigeon-
nant, des hanches et des
fesses rebondies, des
pommettes saillantes:
voilà qui est diablement
plus sexy qu’un le corps
d’un mannequin mai-
grichonne, non? Alors
au lieu de rêver devant
les formes plates (voir
inexistantes) des brin-
dilles, assumez-vous et
mettez-vous en avant.
Vive les jeans moulants
qui galbent la silhouet-
te, à bas les pantalons
amples et sans forme.
Pour sublimer vos ron-
deurs, il sut de savoir
s’y prendre… Les bons
vêtements, le bon make-
up, la bonne coupe de
cheveux et le tour est
joué.
w 2. EXIT
LES RÉGIMES.
Pour rester minces, de
nombreuses femmes
s’obligent à surveiller
leur alimentation en
permanence. Carottes
et poissons bouillis sont
ainsi le quotidien de
beaucoup d’entres nous.
Hors, être ronde, c’est
justement avoir aussi
(l’immense) avantage
de pouvoir manger plus,
surtout lorsquon est
musclé. Pourquoi ?
Parce que le métabo-
lisme de base est plus
important et l’orga-
nisme ne stocke pas au
moindre écart. Moralité:
on se permet la mousse
au chocolat et on main-
tient son poids sans trop
d’eort. Pas mal, non?
w 3. MINE RESPLEN-
DISSANTE.
Quand les années pas-
sent, les visages maigri-
chons font grise mine
beaucoup plus vite. Les
rides se creusent. Mais
avez-vous déjà vu une
femme pulpeuse aux
joues creuses, émaciées,
l’air livide et le teint
pâle? Non! Les ron-
deurs sont synonymes
de gaieté, de jeunesse et
de bonne santé. Les ri-
des sont moins apparen-
tes. Une vraie cure de
jouvence dont on aurait
tord de se priver
w 4. LES HOMMES
ADORENT
LES RONDEURS.
Vous connaissez le vieil
adage : mieux vaut
faire envie que pitié.
Un corps anguleux,
des genoux cagneux,
une poitrine toute plate
et des épaules saillan-
tes nont en eet rien
de très sexy…. Alors
terminée la silhouette
sac d’os et vive les
courbes voluptueuses
! Les hommes adorent
avoir quelque chose à
se mettre sous la dent
Qu’on se le dise. Donc
terminé les complexes :
on arbore avec erté ses
rondeurs sexy.
w 5. ÊTRE MAIGRE,
C’EST OUT.
Il est temps de remettre
les points sur les i: les
lles trop minces ne
sont plus à la mode et
les rondeurs ont désor-
mais la côte.
Vous avez des dou-
tes? Il n’y a pourtant
qu’à observer les stars
comme Scarlett Johans-
son, Beyonce, Mo-
nica Bellucci ou encore
Laetitia Casta, toutes
érigées en modèle de
beauté aux quatre coins
du monde. Des canons.
Alors, vibrez, souriez et
soyez vous-même. Vous
aussi vous êtes belle!
w 6. PRATIQUE
POUR LES
FUTURES MAMANS.
Les hanches rondes sont
un symbole absolu de
féminité. Vous envisa-
gez de faire un bébé?
N’oubliez pas que vos
réserves de graisse sur
les hanches seront bien
pratiques pour nourrir
bébé. La nature est bien
faite. Avoir des hanches
larges permet également
d’éviter plus sûrement
un accouchement par
césarienne. Un détail
à ne pas négliger
Pensez-y!
w 7. À VOUS
LA JOIE DE VIVRE.
Une bonne vivante qui
ne rechigne pas devant
une assiette de petits
fours ou un fondant au
chocolat, voilà qui fait
plaisir à voir. Vous avez
un bon coup de four-
chette? C’est tant mieux
: vous respirez la vie
et la gourmandise aux
yeux des autres! Car
les lles sans cesse au
régime, qui chipotent
le moindre bout de gras
de leur alimentation, les
hommes détestent ça.
Qu’on se le dise.
Nous les aimons toutes rondes
Pour séduire, oubliez votre indice de poids. DR.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1228 | PAGE 23.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1228 | PAGE 2.
l’actus |
Vivement la Brigade spéciale d’intervention
Une des images de la visite au Congo de MM. Ban et Jim. DROITS RÉSERVÉS.
En situa-
tion de
stress, les
hommes
auraient
tendance
à préférer les femmes
bien en chair, révèle
une étude britanni-
que. Pour séduire un
homme, oubliez votre
obsession de l’IMC
(indice de poids) et
jouez de vos ron-
deurs. Enfin, cette
stratégie serait sur-
tout payante auprès
des hommes stressés,
d’après des cher-
cheurs de Londres
et de Newcastle. Les
résultats de leur en-
quête sont parus dans
le journal Plos One.
Pour les besoins de
l’expérience, les cher-
cheurs ont confronté
un panel d’hommes
volontaires à des
situations stressantes
(interview, prise de
parole en public) afin
d’élever leur niveau
de stress.
L’Envoyée
spéciale du
Secrétaire
général des
Nations
Unies en charge des
Grands Lacs, Mme
Mary Robinson, a ren-
contré, mardi 21 mai à
Kinshasa, des membres
de la société civile, des
organisations féminines
ainsi que des partis po-
litiques. Elle a déclaré
être très préoccupée par
la reprise des combats
entre les rebelles du
M23 et les militaires
congolais.«Quand
j’étais ici pour la der-
nière fois, je parlais de
l’accord cadre d’Addis-
Abeba comme celui de
l’espoir. Maintenant,
j’ai formulé des princi-
pes directeurs du règle-
ment de la crise dans
l’Est de la RDC parce
que je suis très préoc-
cupée des incidents sur-
venus dernièrement»,
a déclaré l’ancienne
présidente irlandaise.
Le M23 et l’armée
congolaise s’aron-
taient depuis le début de
la semaine à Mutaho.
Les deux parties ne
s’étaient plus arontées
le retrait des rebelles de
la ville de Goma depuis
décembre 2012.
Mary Robinson a re-
gretté que la reprise de
ces combats inter vienne
à la veille de l’arrivée
du secrétaire géné-
ral des Nations unies
à Kinshasa. «Je vais
faire le mieux possible
pour quon cesse cette
violence», a-t-elle pro-
mis dans un entretien
accordé à Radio Okapi.
En mission du 28 avril
au 5 mai dans la ré-
gion des Grands Lacs,
l’ancienne présidente
de l’Irlande avait appelé
les États signataires de
l’accord d’Addis-Abeba
à faire preuve d’opti-
misme et de courage
pour que cette nouvelle
tentative réussisse.
Nommée envoyée spé-
ciale le 18 mars dernier,
Mary Robinson avait,
durant sa mission, en-
couragé la participation
des leaders de la région
à la première réunion
de 11+4 du mécanisme
de supervision, prévue
le 26 mai prochain à
Addis-Abeba.
Mme Mary Robinson était préoccupée. DRÉSERVÉS.
Préoccupée par la reprise de la guerre
Des mem-
bres de
l’oppo-
sition
se sont
regrou-
pés mardi 21 mai dans
la Capitale autour d’une
structure dénommée
«Front commun de
l’opposition» (FCO)
en vue de rencontrer le
Secrétaire général des
Nations Unies mais nont
pu avoir cette occa-
sion, M. Ban-Ki-Moon
ayant réservé à leur
démarche une n de non
recevoir. La coalition est
constituée des groupes
parlementaires UDPS,
des Libéraux (Gilbert
Kiakwama), des Forces
acquises au changement
(FAC) et des partis po-
litiques UNC (Vital Ka-
merhe) et UFC (Kengo
wa Dondo). Le MLC de
Jean-Pierre Bemba s’est
dit non concerné par
cette énième initiative.
Ces opposants veulent
«promouvoir un dialogue
politique transparent et
sans exclusion entre les
parties prenantes congo-
laises susceptibles de
favoriser la réconcilia-
tion et la démocratisation
(…) ». Ils estiment que
l’accord-cadre d’Addis
Abeba ne connaît pas
d’avancées signicatives
depuis sa signature le 24
février dernier et vou-
laient le faire savoir à M.
Ban.
Opposants
coalisés
en vue de
rencontrer
M. Ban
Mercredi à Kinshasa,
après sa rencontre
avec le président de
la République Joseph
Kabila Kabange au
Palais de la Nation,
siège de la Présidence
de la République, M.
Ban a déclaré que
«l’heure est arrivée
de s’attaquer aux
causes profondes du
conit an de fournir
une base solide pour
le développement
économique et social».
Secrétaire général
des Nations unies
était accompagné du
président de la Banque
mondiale, Jim Yong
Kim. Les deux hommes
sont arrivés le même
jour, M. Ban par
l’aéroport de N’Djili,
M. Jim, par le beach
Ngobila, venant de
Brazzaville.
«La communauté
internationale sera
toujours aux côtés
de la République
Démocratique du
Congo et sengage à
travailler pour les pays
touchés par la crise», a
promis M. Ban.
«Les populations de
l’Est ont trop souert»,
a-t-il armé, ajoutant
que l’heure est venue
«de leur apporter
sécurité, droits de
l’homme, santé,
éducation, emploi et
débouchés».
Il a souligné que la
femme et la jeune lle
doivent être à l’abri des
menaces des violences
sexuelles.
Après sa rencontre
avec le Chef de l’État,
le secrétaire général
s’est entretenu avec
le Premier ministre,
Augustin Matata
Ponyo Mapon et a eu
- toujours accompag
du président du Groupe
de la Banque mondiale
- une séance de travail
à l’Hôtel du Conseil
où, au PowerPoint, le
Secrétaire Général des
Nations Unies et le
président du Groupe de
la Banque Mondiale ont
eu des explications de
la bouche du Premier
ministre, graphiques à
l’appui, sur le thème «la
RDC à la croisée des
chemins, regard vers
l’avenir».
AU CŒUR
DE LA TRAGÉDIE
CONGOLAIS.
Les deux hommes ont
ensuite eu des entretiens
avec les présidents
du Sénat puis de
l’Assemblée nationale.
Le point fort de la
visite du Secrétaire
général au Congo
restera certainement
son passage à Goma,
au cœur de la tragédie
congolaise où il a
annoncé que «dans un à
deux mois» la brigade
spéciale d’intervention
devant neutraliser les
groupes armés sera
«opérationnelle». Une
annonce qui a fait du
baume au cœur des
Congolais qui attendent
depuis des décennies
la n de ces conits
cycliques.
Ban Ki-Moon a
consacré la majeure
partie de ce passage au
chef lieu du Nord-Kivu
en guerre à l’hôpital
Heal Africa, où des
médecins soignent des
femmes victimes de
violences sexuelles.
À chaque reprise des
hostilités, comme
ces derniers jours, de
nouvelles patientes
arrivent victimes de
violences sexuelles.
«Nous avons identié
huit cas hier (mercredi
22 mai). C’est assez
exceptionnel, cela
dépasse un peu le
nombre que nous avons
toujours reçu. Et cela,
c’est juste sur un seul
jour», explique un
médecin, le Dr. William
Bonané.
«Il faut que cela
s’arrête», a martelé Ban
Ki-Moon. Comme la
veille à Kinshasa, le
secrétaire général des
Nations unies a assuré
que l’organisation
internationale va
renforcer son action
annonçant l’entrée en
scène de la nouvelle
brigade d’intervention
«dans un à deux mois».
À ses côtés, le président
de la Banque mondiale,
Jim Yong Kim, s’est dit
très impressionné par
la visite de cet hôpital.
«Les femmes dans cet
hôpital sont la raison
pour laquelle on ne
peut pas arrêter l’aide
en attendant que la paix
revienne», a-t-il déclaré.
Après une brève
rencontre avec des
journalistes, Ban Ki-
Moon et sa délégation
se sont rendus à Kigali,
pour une nouvelle étape
au Rwanda. Au moment
d’aller sous presses, on
ne savait encore rien
des suites de cette étape
rwandaise considérée
comme une étape de
vérité dès lors que
divers rapports onusiens
sont sans équivoque:
c’est bien le Rwanda
qui arme les rebelles
du M23 et le secrétaire
général ne peut qu’y
invoquer la résolution
2098 donnée comme
susceptible de redresser
la situation sécuritaire
dans la partie orientale
de notre pays.
À Goma, Ban Ki-Moon
a expliqué que la visite
conjointe (avec le
président de la Banque
mondiale, Jim Yong
Kim) vise la mise en
œuvre de l’accord-cadre
du 24 février signé
à Addis-Abeba. On
rappelle que le Conseil
de sécurité a voté jeudi
28 mars la résolution
2098 créant la Brigade
spéciale d’intervention
de la MONUSCO.
«Cette force a un
équipement robuste,
des troupes très
bien formées avec
ces quelques 3.000
soldtas», a rappelé Ban
Ki-Moon.
«Cette fois-ci, nous
allons au-delà du
mandat traditionnel des
opérations de maintien
de la paix. Le mandat
est particulier parce
quil veut imposer
la paix lorsque c’est
nécessaire, c’est-à-dire
avoir une approche
proactive vis-à-vis de la
paix pour imposer cette
paix», a-t-il déclaré.
«Je crois qu’avec ces
troupes, nous serons
en mesure de redresser
la situation dans la
région. Nous allons
diligenter nos eorts
visant à déployer cette
brigade d’intervention»,
a-t-il assuré. «Je
ne puis pas vous
donner la date précise
d’opérationnalisation
de ces troupes. Peut-
être dans les deux
mois. En tout cas,
ceci sera décidé par
le commandant, le
département des
opérations de maintien
de la paix ainsi que par
M. Roger Meece, le
représentant spécial.
C’est eux qui vont
coordonner tout ça»,
a-t-il poursuivi.
Il a souligné que «le
premier commandant
a déjà été nommé».
«Je crois qu’il est déjà
présent ici. Le président
sud-africain a promis
d’envoyer ses troupes
rapidement. Même si
cela ne prendra pas trop
de temps».
LA PRÉSENCE
DES TROUPES
RWANDAISES
M. Ban a néanmoins
rappelé que la
responsabilité première
de maintenir la paix
et la stabilité dans
l’Est de la RDC
incombe d’abord
au gouvernement
congolais. Car
la communauté
internationale ne vient
quen appui. À la
reprise des combats
lundi 20 mai entre le
M23 et les FARDC
à Mutaho, la société
civile du Nord-Kivu a
dénoncé la présence des
troupes rwandaises aux
côtés des rebelles.
Le vice-président
de la société civile a
souhaité que la Brigade
d’intervention se
déploie rapidement
pour mettre n à cette
situation d’insécurité.
Mais le M23 s’est
toujours opposé sinon à
la création du moins à la
venue de cette Brigade
d’intervention. Pour
les rebelles, en votant
la résolution 2098, les
Nations unies ont opté
pour la guerre.
Les rebelles ne
s’opposent pas qu’à
cette force. Ils ne
veulent pas non plus de
l’accord-cadre d’Addis-
Abeba signé par onze
pays d’Afrique, dans
le but de rétablir la
paix dans la région
des Grands Lacs. Cet
accord interdit aux pays
étrangers de soutenir
les groupes armés actifs
dans l’Est de la RDC.
Pour eux, seuls les
pourparlers de Kampala
sont «une voie de sortie
de la crise sécuritaire
dans l’Est de la RDC».
Ces négociations
débutées au mois de
décembre 2012 ont été
suspendues après la
scission du M23.
Des députés nationaux
membres de la Majorité
présidentielle comme
ceux de l’opposition
estiment que la visite
du Secrétaire général
des Nations unies est
un signal fort adressé
aux ennemis de la
paix dans le pays. Ils
l’ont armé à l’issue
d’une rencontre avec
M. Ban mercredi 22
mai à Kinshasa au
Palais du peuple, siège
du Parlement. Les
questions sécuritaires
étaient le sujet principal
de cette rencontre.
Pour le Député PPRD-
MP (Majorité) Shadary
Ramazani, la présence
de Ban Ki-Moon «en
ce moment» est un
signe d’espoir qui
prouve au peuple
congolais que son pays,
en tant que membre
de l’Organisation des
Nations unies, est
soutenu. Ban Ki-Moon
nous a dit clairement
quil félicite les eorts
fournis par le peuple
congolais et ses
dirigeants, notamment
le président de la
République, le Premier
ministre, l’Assemblée
nationale, etc., pour tout
ce que nous sommes
en train de faire pour
ramener la paix» dans le
pays, a-t-il armé.
Le Député Shadary a
estimé que la présence
du président de la
Banque mondiale
qui accompagnait
le secrétaire général
Ban prouvait «une
fois de plus que le
développement ne
peut aller sans paix, ni
sécurité».
Des Députés de
l’opposition ont aussi
salué cette visite qui a
permis, selon eux, de
parler non seulement
sécurité mais aussi
élections.
Selon le Député MLC
(opposition) Jean-
Lucien Busa, Ban
Ki-Moon a souhaité
que les élections, qui
seront prochainement
organisées dans le
pays, avec la CENI
recongurée, soient
transparentes et
crédibles, épinglant le
rôle de l’Assemblée
nationale pour que cet
objectif soit atteint.
Il a rapporté que MM.
Ban-Ki-Moon et Jim-
Yong Kim ont insisté
sur une approche
globale de l’accord-
cadre, pour prendre en
compte la pauvreté, une
des causes de la crise à
répétition dans me pays.
«C’est ce qui justie la
présence du président
de la Banque mondiale,
pour insister sur le
fait que, désormais,
l’approche de solution
globale doit comporter
à la fois les aspects
sécuritaires, les
aspects de paix, mais
aussi les aspects de
développement», a
expliqué le député du
MLC. ALUNGA MBUWA n
Avec agences.
Le
Secrétaire
général des
Nations
unies, Ban
Ki-Moon,
est arrivé jeudi 23 mai
à Kigali, au Rwanda
venant de Kinshasa
après un arrêt à Goma,
au Nord-Kivu où des
forces rebelles pro-
rwandaises du M23
arontaient encore la
veille les FARDC. Ban
Ki-Moon y a rencontré
le président Paul
Kagame. Après Kigali,
il se rendra vendredi à
Kampala, en Ouganda,
dans le cadre de la mise
en œuvre de l’Accord-
cadre pour la paix au
Congo, signé le 24
février dernier à Addis-
Abeba, en Ethiopie.
Puis à Addis-Abeba
où il doit prendre part
au Sommet de l’UA
(Union Africaine)
marquant les 50 ans
de l’organisation
panafricaine.
la une du soft |
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1228 | PAGE 22.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1228 | PAGE 3.
sports |
Cette déclaration va à
l’encontre des attentes
de nombreux sportifs
qui estiment que la
fédération nationale
de football est «mal
gérée» par Constant
RAFAEL NADAL.
Le point fort.
«Même s’il a perdu un
match contre Novak
Djokovic en nale à
Monte-Carlo, Rafael
Nadal a retrouvé
l’essentiel de ses
qualités. Depuis son
retour à la compétition,
il a battu tout le monde,
tous les prétendants
au titre à Paris. Il avait
besoin de retrouver de
la puissance, c’est fait
désormais. Il revient de
très loin. Et les joueurs,
après leur blessure,
mettent toujours
beaucoup de temps pour
retrouver l’intégralité de
leurs qualités, physiques
et mentales. On neace
pas comme ça huit
mois d’arrêt. Il s’est
repositionné comme le
patron».
Le point
d’interrogation.
«Il ne peut plus sa
cacher derrière la
blessure désormais.
Tout le monde voit quil
est revenu à un très bon
niveau. Cela change un
peu la donne. Mais il
reste à savoir comment
il va gérer la distance
avec des matches en
cinq sets, et la répétition
de ces matches longs».
LES ADVERSAIRES.
«Novak Djokovic n’a
pas la même percussion
physique, la même
qualité quen 2011. Il
na plus cette capacité
à enchaîner. Mais il
a battu Rafael Nadal
à Monte-Carlo en
réalisant un gros match.
Et Roland-Garros est
son objectif N.1 de la
saison, le seul tournoi
du Grand Chelem qui
lui manque. Il a peut-
être caché son jeu.
Pour Roger Federer,
je serais très heureux
de le voir en postulant
à la victoire. Mais ces
dernières semaines,
il na pas montré de
capacité à s’arracher.
Et sa défaite, dimanche
à Rome contre Nadal,
est très cuisante.
Roland-G arros demeure
le tournoi le plus
compliqué pour lui.
Lorsqu’il l’a gagné,
Nadal avait perdu
auparavant. Quant à
Jo-Wilfried Tsonga, je
reste sur son formidable
match de l’an dernier
contre Djokovic. Mais
il na toujours pas battu
de Top 10 sur terre-
battue».
SERENA WILLIAMS.
Le point fort.
«Serena Williams n’a
jamais été aussi bien
que cette année au
moment d’aborder
Roland-Garros.
Physiquement, elles est
très très bien, et c’est
la base de son jeu. Elle
est au top, heureuse,
et comme un titre se
joue aussi au mental...
Elle na probablement
jamais abordé ce
tournoi avec un tel état
Omari Selemani. Moïse
Katumbi ne semble pas
jeter la pierre sur Omari
sur qui les sportifs font
porter le chapeau de la
débâcle de notre football.
Pour lui, les raisons de
cet échec sont profondes
et sont à rechercher dans
la politique nationale des
sports.
Il faut donc commencer
par la base, c’est-à-
dire doter le pays des
infrastructures. C’est
le dimanche 12 mai
2013 que la commission
électorale de la FECOFA
a publié la liste des
candidats à l’élection
des membres de son
comité exécutif. C’est
depuis le 6 mai 2013
que les 23 candidatures
enregistrées pour les
12 postes à pourvoir
sont épluchées. Pour le
fauteuil du président de la
FECOFA, Constant Omari
Selemani, le sortant, est
en lice avec Mwamba
Mukundi.Tandis que pour
les vice-présidences,
de conance. Elle reste
sur quatre victoires en
tournois, et elle a battu
Sharapova, Azarenka...
Elle se trouve un peu
dans la même situation
que Nadal, avec une
Maria Sharapova qui
a remporté un tournoi,
à Stuttgart. Quand elle
est en forme, Serena est
la meilleure joueuse du
monde».
Le point
d’interrogation.
«Serena Williams n’a
jamais joué son meilleur
tennis à Paris. En plus,
sa dernière défaite
majeure remonte au
1er tour de l’an dernier,
où elle est battue par
Virginie Razzano.
Comment va-t-elle
gérer ce retour ici ?»
LES ADVERSAIRES.
«Evidemment, il y a
Maria Sharapova. Elle
est tenante du titre,
et je l’ai trouvée très
impressionnante lors
de ses entraînements
à Roland-Garros.
Mais ne commence-
t-elle pas à nourrir un
complexe vis-à-vis de
Serena Williams, un
peu comme Federer le
vit par rapport à Nadal
? A la diérence des
hommes, le circuit
féminin est très
équilibré. Et on ne peut
pas enterrer une seule
des anciens lauréates,
comme Na Li. Mais il
y a aussi Sara Errani,
naliste l’an dernier.
Pour Marion Bartoli,
cela s’annonce très
compliqué. Elle est
en perte totale de
conance. Le tableau
sera déterminant
pour elle, qui vient
de perdre rapidement
à Strasbourg. Si elle
atteint la deuxième
semaine, ce sera un
exploit au vue de ses
récents résultats».
Constant Omari veut rester président à vie
Constant Omari Selemani coaché par Moïse Katumbi Chapwe. DRÉSERVÉS.
Serena William et Rafael Nadal, les deux grands
favoris au titre sur le court du Roland-Garros
Inscrit dans
une série de
24 victoires
consécutives et
trois sacres de
rang sur terre-
battue, Serena Williams
arrive à Paris avec
un énorme statut de
favorite. Même si elle ne
s’est imposée qu’une fois
sur la terre parisienne.
Chez les hommes,
malgré sa défaite en
finale de Monte-Carlo,
Rafael Nadal a prouvé
qu’il était revenu au plus
haut niveau, avec 36
victoires en 38 matches.
Patrice Dominguez,
consultant France
Télévisions, dresse un
état des lieux des forces
en présence.
Constant Omari
Selemani
veut rester à
vie à la tête
de la FECOFA. Alors
que des sportifs se
mobilisent - certains
ayant marché en signe
de désapprobation à sa
candidature avec des
banderoles «N’accordez
pas un nouveau
mandat à Constant
Omari. Le football
congolais est en péril.
Omari casses-toi»,
l’homme a maintenu
sa candidature. Et le
tuteur de TP Mazembe,
le gouverneur du
Katanga, Moïse
Katumbi Chapwe,
de jeter le pavé dans
la mare en déclarant
dans une interview à la
télévision que s’il était
électeur aux élections
prochaines à la
FECOFA, il apporterait
sa voix à Selemani.
Deux Coréens en visite au Congo
Ci-haut, à g., au sortir du Palais de la Nation après la rencontre avec le Chef de l’État, le Secrétaire général Ban Ki-Moon et le président de la Banque Mondiale Jim Yong
Kim s’adressent à la presse avant de se rendre au Palais du Peuple où M. Ban signe le livre d’or du Sénat en présence du président Léon Kengo wa Dondo. JEAN DECLAY KIHONSA.
Ci-haut à g., au sortir de la Primature après une rencontre avec le Premier Ministre Augustin Matata Ponyo Mapon suivie d’une séance de travail, le S-g des Nations Unies
Ban Ki-Moon prend congé de son hôte. À dr. au Palais du Peuple, photo de famille avec le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoku. JEAN DECLAY KIHONSA.
Ci-haut à g., au sortir de la Primature après la rencontre avec le Premier Ministre Matata Ponyo suivie d’une séance de travail au PowerPoint, le président de la Banque
Mondiale Jim Yong Kim prend congé de son hôte. Le PM a fait une démonstration sur le thème «la RDC à la croisée des chemins, regard vers l’avenir». JEAN DECLAY KIHONSA.
Donatien Tshimanga est
seul candidat 1er vice-
président. De même
Jean-Didier Masamba est
seul candidat 2è vice-
président. Pour le poste de
3è vice-président, Gaston
Kasongo Makamba
Kart n’a pas non plus de
concurrent. Pareil pour la
4è vice-présidence avec
Bondembe Bokanianga
et la 5è vice-présidence
avec José Dayoni Wawa.
Cependant, le poste de
6è vice-président se
disputera entre Théobald
Binamungu, Boloki
bin Mubiala et Anaclet
Kuzituka. Quant aux
membres, il y a 12
candidatures (Samuel Sita
N’Landu, Maurice Munda
Kapambwe, Diamas
Bisimwa Nishamba,
Charles Mputu Mulopo,
Nongha Ossango,
André Mwelwa, Abdon
Mayombo, Munzimba
Enzu, Boto Lueto Liena,
Mwarabu Muzalirwa,
Tschomba Fariala, Inyangi
Bokinda) pour 6 sièges.
Y A PAS MATCH!
Sur la base de cette
liste, c’est donc sans
surprise que Constant
Omari Selemani sera
réélu à la présidence de
la FECOFA, soulignent
des observateurs avisés
du football r-dcongolais
parce que son concurrent,
Mwamba Mukundi, est
un «illustre inconnu
des milieux sportifs».
L’homme d’aaires
du Nord-Kivu, Pierre
Bwanandeke, a nalement
décidé de ne pas se
mesurer à lui comme
en 2008. Malgré la
contestation depuis 2004,
Constant Omari assoie
son autorité. Preuve:
il a fait son entrée au
comité exécutif de la
Confédération africaine
de football (CAF). Le
président de la FÉCOFA
y représente l’Afrique
centrale en remplacement
du Centrafricain qui sest
trouvé dans l’incapacité
de poursuivre son
mandat à la CAF compte
tenu des occupations
politiques dans son
pays. La désignation de
Constant Omari a eu lieu
au Caire, en Égypte où
la CAF tenait assemblée
en marge de la phase
nale de la 2è édition du
Championnat d’Afrique
des nations (CHAN).
Selon une source proche
de la CAF, Omari avait
l’appui notamment
du Camerounais Issa
Hayatou, le président
de la CAF. En eet,
le R-dCongolais était
membre de la commission
de discipline de la
CAF depuis plus d’une
année. Tout porte à
croire qu’Omari brigue
un nouveau mandat à
la tête de la FÉCOFA,
sans doute pour achever
son programme. En
eet, il estime que le
foot r-dcongolais est
en pleine renaissance.
2009 a été l’année de la
R-dC au football. Omari
le rappelle. Quel avenir
désormais pour le foot
r-dcongolais? Le foot
r-dcongolais est en pleine
renaissance. Après le
sacre des Léopards locaux
au CHAN et les deux
victoires de Mazembe
en ligue des champions
africaine, il faut capitaliser
ces deux succès sur le
plan continental.
ALAIN DIAVITA n
Serena Williams arrive à Paris avec un énorme statut de favorite. Et l’autre - chez les hommes - malgré sa défaite en finale de Monte-Carlo est Rafael Nadal. DR.
dernières |
Le contrat est déjà signé.
Le groupe Bana OK, fort
d’une délégation d’une
trentaine de personnes,
doit s’envoler à Lusaka
dès le dimanche 26 mai
prochain, a conrmé
Willy Tafar, le manager
de l’orchestre. De retour
de Lusaka, le groupe
Bana OK fera escale à
Lubumbashi (province
du Katanga) où il doit
également honorer un
contrat d’un concert VIP
sous les auspices d’un
mécène r-dcongolais.
Quant au nouvel album
intitulé «Encore et
Toujours», les cinq
chansons déjà clipées, à
savoir «Ravis», «Youna»,
«Nginamawu», «Okasol»,
«Pot-pourri» ainsi que
Né à Alexandrie, le
chanteur d’origine
grecque avait arrêté
de chanter début 2009
en raison de ses pro-
blèmes respiratoires.
Dans un entretien au
journal catholique la
Croix en octobre 2011,
il expliquait que sa
maladie était «irré-
versible» et qu’elle le
rendait définitivement
incapable de chanter.
«Je suis devenu plus
sensible aux témoigna-
ges qui me réchauffent
le coeur», confiait-il
alors. «Ces marques
d’humanité m’ont
permis de conserver
l’envie de me battre.
J’ai eu une vie pas-
sionnante. Je vou-
drais qu’elle le reste
jusqu’au bout».
Figure de la chanson
À 75 ans, dont 54 de musique, Lutumba rempile
Dans le
cadre de la
célébration
de ses 75
ans d’âge et 54 ans
de carrière musicale
ininterrompue,
Lutumba
Ndomanueno dit
Simaro Masiya, sera
en concert VIP au
Salon Congo du GHK,
avec son groupe Bana
OK International.
Avant de répondre
à une invitation à
Lusaka, en Zambie.
Les ressortissants
r-dcongolais,
organisateurs de
cette production, ont
choisi la date du 30
juin 2013, celle de
la commémoration
de l’anniversaire de
l’accession de notre
pays à la souveraineté
nationale.
Lutumba Ndomanueno, dit Simaro Masiya. DROITS RÉSERVÉS.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1228 | PAGE 21.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1228 | PAGE 4.
française engagée,
Georges Moustaki
avait composé en mai
68 l’une de ses plus
célèbres chansons «Le
Métèque» (1969) et
avait écrit pour Edith
Piaf, Barbara, Juliette
Gréco ou encore Serge
Reggiani. François
Hollande a salué dans
un communiqué «un
immense artiste, dont
les chansons popu-
laires et engagées ont
marqué plusieurs
générations».
Le Premier ministre,
Jean-Marc Ayrault,
s’est dit «très ému»
par la disparition
d’un homme «dont les
chansons ont accom-
pagné les Français - et
moi aussi - depuis des
décennies».
Venu à Matignon
pour une réunion sur
l’emploi, le minis-
tre de l’Agriculture,
Stéphane Le Foll, a
évoqué «beaucoup de
souvenirs» et cité «Le
Métèque» au nombre
de ses titres préférés
de Georges Moustaki.
«ROSSIGNOL».
La mort du chanteur
a provoqué une ava-
lanche de commen-
taires sur les réseaux
sociaux, où beaucoup
ont écrit des extraits
des chansons du dé-
funt.
La ministre du Loge-
ment Cécile Duflot lui
a ainsi rendu hom-
mage en reprenant les
paroles du «Facteur».
«Il n’ira plus sur les
chemins ... bordés de
roses et de jasmin...
Soyez sûr qu’un rossi-
gnol a chanté... Merci
M. Moustaki», a-t-elle
écrit sur son compte
Twitter.
La ministre de la
Justice Christiane
Taubira a opté pour
une citation du poète
Paul Eluard assorties
d’un clin d’oeil à la
chanson Milord écrite
par Moustaki et inter-
prété par Edith Piaf:
«Insatiable #Métèque,
vous voilà désormais
«impalpable grain de
sable dans le vent». La
ministre de la Culture
Aurélie Filippetti a
pour sa part rendu
hommage à un «artiste
engagé qui portait des
valeurs humanistes,
un grand poète.»
Lors de l’élection
présidentielle de 2007,
Georges Moustaki
avait apporté son sou-
tien à la candidate so-
cialiste Ségolène Royal
avant de soutenir, en
2012, le candidat du
NPA, Philippe Poutou.
«C’était quelqu’un
dont on se sentait très
proche, c’était un
contestataire, il rêvait
d’une autre société
comme nous, d’une ré-
volte contre ce monde
qu’il fallait changer»,
a réagi Philippe Pou-
tou sur i>TELE.
Le député UDI et
ancien communiste
Maurice Leroy, s’est
dit de son côté «ému
d’apprendre que
Moustaki s’en est
allé aux quatre vents.
Hommage au Métèque
qui a si bien incarné la
culture française».
À 79 ans, Moustaki s’en est allé aux quatre vents
Georges
Mous-
taki,
inter-
prète
du
«Métèque», est décédé
dans la nuit de mer-
credi à jeudi à l’âge de
79 ans des suites d’une
maladie des bronches.
La gauche française
lui a rendu hommage
jeudi.
le remix de la chanson
«Annie obosani» de
Simaro seront disponibles
très bientôt.
Constance.
A 75 ans, dont 54 de
carrière musicale, Simaro
Lutumba Ndomanueno
ne montre pas des signes
de fatigue. Il se produit
toujours avec le groupe
Bana OK dont il est le
président. Les mélomanes
qui se rendent aux
productions de ce groupe
témoignent: Simaro n’a
rien perdu de son talent
et de son art. Son style
et sa prouesse hors pair
dans ses phrases qui ont
traversé les frontières,
ne sont plus à démontrer.
Sa carrière na pas pris
des rides. Mais que
retenir de cette longue
carrière? Sinon beaucoup
de choses. Un confrère
s’est penché sur la vie et
l’œuvre de cet artiste hors
du commun.
Né le 17 mars 1938,
Simon Ndomanueno
Masiya est un auteur et un
compositeur incontestable
dans l’histoire de la
musique r-dcongolaise
contemporaine. Il a écrit
plusieurs chansons qui
ont été interprétées avec
modestie par de nombreux
chanteurs. Depuis 1958
jusqu’à présent, l’ancien
guitariste rythmique de
l’OK Jazz de Franco
Luambo Makiadi peint
et continue à peindre la
société par ses œuvres,
riches en paroles et
textes. Sagesse africaine.
Son opus intitulé «Salle
d’attente» l’atteste.
Tellement il contient des
belles paroles à écouter
sans modération. Sa
particularité marquée
dans la poésie avec les
proverbes viviants a
été tantôt un sujet de
moquerie pour les uns,
tantôt une opportunité de
réexion dans l’oreille du
public. Oui, le monument
vivant chante l’amour
mais pas comme tout le
monde.
«Des passages de
chansons de Simaro
avaient constitué dans
les années 70 des sujets
de philosophie pour les
examens de baccalauréat
au Congo Brazzaville»,
souligne un confrère,
biographe de l’artiste. «On
ne peut pas s’empêcher de
relever la valeur artistique
qui repose à travers ses
œuvres anthologiques»,
poursuit-il.
C’est pourquoi, il est
important de se souvenir
du poète en soutirant ses
chefs-d’œuvre à travers
son immense répertoire:
«Verre cassé», «Cœur
articiel», «Faute ya
commerçant», «Merci
bapesa na mbwa»,
«Aaire Kitikwala», «On
ne vit qu’une seule fois»,
«Maya», «Ofela», etc.
Dieu na-t-il pas oublié le
Congo! Ce passage de la
chanson «Cœur articiel»
pousse à la méditation. La
R-dC détient sans doute le
record mondial du nombre
d’églises au kilomètre
carré et les prières,
chants, cantiques qui s’y
échappent ne devraient
pas laisser même une
seconde au Bon Dieu
pour faire la sieste... Et
pourtant, ce pays va mal,
très mal même, et même
de mal en pis. Comment
donc ce Dieu quon dit
bon nexauce-t-il pas
ces prières en paciant
la R-dC et en donnant
leur pain quotidien aux
R-dCongolais?
Simaro avait déjà
répondu en parabole en
1988 à cette question
existentielle, dans
sa chanson «Cœur
articiel» où il s’exprime
hyperboliquement ses
pensées: «Les euves
et les cours d’eau qui
irriguent l’Afrique
symbolisent les larmes
de mes sourances. Quel
sacrice devrais-je encore
faire pour que le Bon
Dieu entende mes prières.
La distance qui sépare
la terre du paradis est
trop importante telle que
mes prières ne peuvent
parvenir au Bon Dieu
à cause des bruits des
fusées et des avions».
Evidemment le Zaïrois
de l’époque, noyé dans sa
«Loumoussou» ou dans
son «Tembe nye» n’y
avait vu que la complainte
d’une femme en rupture
conjugale. Personne
navait imaginé quelle
pouvait symboliser ce
pays aux mœurs tellement
corrompues au point
de l’éloigner de Dieu
et de le mettre hors
d’atteinte des prières !
Evidemment, personne
n’y avait repéré l’allégorie
utilisée par l’auteur, en
cause la grande modestie
de ce sage qui en est
conscient comme il le
dit subtilement dans un
autre de ses titres «Faute
ya commerçant»: «Le
bon Dieu ma doté
d’un physique ingrat,
ne comme l’aiguille
d’une machine à
coudre, au point que
même en courroux,
je nimpressionne
pas l’amante de mon
mari». Dans le titre
comme «Verre cassé»,
une composition
nostalgique dont on
retrouve un mélange avec
bonheur, la beauté du
style et le mystique de
l’environnement qui nous
entoure et qu’il évoque à
travers des phénomènes
d’apparente banalité mais
à qui ses mots donnent
une gravité mystique.
Extrait du texte: «Un petit
vent frais et doux vient
du euve/Je l’implore
pour qu’il porte ma prière
au ciel/Mais qu’il ne
mapporte surtout pas des
mauvaises nouvelles le
concernant». La sagesse
qui parle... Lutumba a tout
vu, tout compris très tôt.
Quand les R-dCongolais
déplorent aujourd’hui
les 4 millions de morts
victimes de la guerre
venue du Rwanda voisin,
lui semblait déjà habité
par la peur de ce drame
à venir et le dit dans sa
chanson «Maya», malgré
la paix apparente de
l’époque: «La peur du
euve qui peut tuer est
plus grande que celle
du cimetière». Et face
à la tentation de tout
mettre sur le dos des
autres (comme c’est le
cas avec les Rwandais),
l’auteur compositeur
constate dans «Merci
bapesa na mbwa»:
«Quand mes frères du
sang mabandonnent,
me trahissent, je ne
peux malheureusement
pas espérer mieux des
étrangers».
CARPE DIEM.
Dans la foulée, il n’a pas
manqué dans «Aaire
Kitikwala» d’attirer
l’attention des tout-
puissants dirigeants
politiques de l’époque sur
ce qui pourrait leur arriver
au terme de leur vie:
«Même si tu manques de
tout, pense à t’acheter un
lit présentable sur lequel
ton corps sera exposé à la
mort/Sinon ta dépouille
mortelle sera couverte
de honte à cause des
moqueries que susciteront
le grabat qui sortira de ta
chambre pour l’exposition
de ton corps». Le poète
enseigne ici la nécessité
de se bâtir une assise
morale et une bonne
réputation pendant quon
vit; an d’être pleuré
et enterré dignement.
Beaucoup ne l’ont pas
écouté et certains sont
morts et ont été enterrés
en exil.
DANIEL CASSINON MPOYI n
Georges Moustaki avait arrêté de chanter début 2009 en raison de ses problèmes respiratoires. DR.
Àla veille de
l’arrivée du
secrétaire gé-
néral de l’ONU, M.
Ban Ki-Moon, Goma
a retrouvé le bruit de
la guerre: à moins de
10 km de la capitale du
Nord Kivu, de violents
arontements ont mis
aux prises l’armée
gouvernementale et la
rébellion du M23. Les
combats ont eu lieu au
départ de la localité
de Mujoga et se sont
étendus à Mugunga,
qui contrôle l’accès à la
ville de Sake.
De source militaire, il
apparaît que les rebelles
utilisent les mortiers et
les blindés saisis sur les
forces gouvernementa-
les lors de la chute de
Goma tandis que les
FARDC, qui ont dé-
ployé deux bataillons,
mettent en action de
l’artillerie lourde. Le
bilan des deux jours
de combat se solde par
19 morts et 21 blessés
dans les rangs du M23,
4 morts et 6 blessés du
côté gouvernemental.
Le M23 a dénoncé
l’«option militaire»
adoptée par le gouver-
nement et rappelé son
attachement au dialogue
politique qui se pour-
suit à Kampala et qui
semble patiner. Rappe-
lons que ces pourparlers
avec des représentants
de Kinshasa, entamés
sous le patronage de
l’Ouganda, avaient été
décidés en échange de
l’évacuation de Goma,
tombée aux mains des
rebelles le 20 novembre
dernier et systématique-
ment pillée.
À la suite de cette dé-
faite cuisante, Kinshasa
avait mené deux démar-
ches en parallèle.
D’une part, des négo-
ciateurs avaient exa-
miné les revendications
politiques des mutins
(retour des réfugiés
congolais se trouvant
au Rwanda, démantèle-
ment de certains grou-
pes armés, réintégration
dans l’armée des mi-
litaires rebelles et de
leurs ociers).
Mais de l’autre, dé-
ployant une intense
activité diplomatique
et battant le rappel de
ses alliés politiques,
Kinshasa avait obtenu
que les Nations unies
donnent leur aval au
déploiement d’une
Brigade africaine
d’intervention et do-
tent cette dernière d’un
mandat beaucoup plus
oensif que le simple
«maintien» de la paix
coné aux Casques
bleus. Alors que les
négociations de Kam-
pala ont pris l’allure
de manœuvres dilatoi-
res, l’option militaire,
elle, sest matérialisée:
appuyée par l’Afrique
australe, la Brigade
africaine, qui comp-
tera 3.069 hommes, se
met progressivement
en place. Un millier de
soldats tanzaniens sont
déjà à pied d’œuvre, le
Malawi nest retardé
que pour des questions
logistiques. Quant aux
Sud Africains, ils font
l’objet d’un lobbying
intense de la part du
M23: le mouvement
s’est même adressé au
Parlement sud africain,
invoquant comme argu-
ment dissuasif les pertes
subies par le contin-
gent sud africain en
Centrafrique. Avec un
résultat opposé à l’eet
escompté: les Sud Afri-
cains, bien décidés à ne
plus se laisser humilier
alors quils veulent
apparaître comme une
puissance régionale,
ont décidé d’envoyer au
Nord Kivu des troupes
de choc et des hélicop-
tères de combat.
Les arontements
actuels s’expliquent par
l’imminence de l’entrée
en action de la Brigade
africaine: des observa-
teurs militaires estiment
La Cour
de justice
de la Ré-
publique
(CJR) a
entamé
jeudi l'audition de
Christine Lagarde, qui
doit s'expliquer sur
son rôle dans l'ar-
bitrage privé rendu
en 2008 en faveur de
l'homme d'affaires
Bernard Tapie.
Vêtue d'un tailleur
bleu marine et d'un
foulard turquoise, la
directrice générale
du Fonds monétaire
international est arri-
vée peu après 08h00
et n'est ressortie du
bureau des juges que
vers 21h00, soit près
de 13 heures d'audi-
tion.
«À demain», a dit
Christine Lagarde à
sa sortie, confirmant
ainsi qu’elle devait
être à nouveau enten-
due vendredi devant la
seule juridiction habi-
litée à juger les an-
ciens ministres. À son
issue de cette seconde
journée, l'ex-ministre
de l’Économie sera
soit mise en examen,
soit placée sous statut
de témoin assisté.
«FAUT PAS
FANTASMER»,
ESTIME TAPIE.
Une mise en examen
pourrait embarrasser
le FMI, même si son
conseil d’administra-
tion a jusqu'ici dit ne
pas être préoccupé par
ce dossier. «Le conseil
d'administration a été
tenu au courant de la
situation à plusieurs
reprises, y compris ré-
cemment, et maintient
sa confiance dans la
capacité de la directri-
ce générale à mener à
bien sa mission», a dit
jeudi à la presse Gerry
Rice, porte-parole du
FMI. L’institution
devra toutefois revoir
sa position si la pro-
cédure devant la CJR
venait à empêcher
Christine Lagarde
d'exercer son mandat,
indique une source au
sein de l'institution.
«Les fonctions du di-
recteur général cessent
lorsque le conseil d’ad-
ministration en décide
ainsi», selon les statuts
de l'organisation. Tous
les employés du FMI
doivent «respecter les
plus hauts standards
que le M23, actuelle-
ment conné dans un
périmètre exigu, pour-
rait, via Mugunga puis
Sake, tenter d’élargir
son territoire en direc-
tion du Masisi où vivent
de nombreux rwando-
phones, la «protection»
de ces derniers pouvant
une fois encore servir
d’argument.
Par ailleurs, en démon-
trant leur puissance
militaire et en menaçant
l’aéroport, les rebelles
veulent signier au
secrétaire général de
l’ONU quils doivent
faire partie de toute
solution négociée, ce
qui plaide en faveur de
la réintégration de leurs
chefs, contre ceux qui
souhaitent que les lea-
ders actuels du M23 re-
joignent un jour Bosco
Ntaganda à la Cour
pénale internationale.
Rejoignant implicite-
ment cette position, le
président rwandais Ka-
game, a récemment en-
core répété sa déance
à l’égard de l’ONU et
son appui à une solution
«politique». Une vision
partiellement partagée
par Mary Robinson,
l’envoyée spéciale de l’
ONU pour les Grands
Lacs qui a rappelé aux
Congolais que la Briga-
de africaine ne se subs-
tituerait pas aux autori-
tés nationales et ne leur
permettrait pas de faire
l’économie d’une vraie
réforme de l’armée et
de l’amélioration de la
gouvernance.
COLETTE BRAECKMAN n
d’éthique profession-
nelle», précise le code
de conduite du person-
nel.
En mai 2011, Domi-
nique Strauss-Kahn,
alors accusé d'agres-
sions sexuelles et de
tentative de viol sur
une femme de cham-
bre d’un hôtel de New
York, avait démission-
né de ce poste.
Dans le cas d’une mise
en examen, le minis-
tère de l’Économie
envisage un recours en
nullité contre l’arbi-
trage privé qui a soldé
le litige opposant le
Crédit Lyonnais à
Bernard Tapie.
L’homme d’affaires
a pourtant dit ne pas
s'intéresser au sort ju-
diciaire de l’ancienne
ministre, et fustigé
les fantasmes entou-
rant d’après lui cette
affaire.
«Il faut que les trois
arbitres soient trois
voyous qui ont touché
de l’argent pour faire
un arbitrage bidon, le
reste c’est du baratin»,
a-t-il dit sur Europe 1.
«On peut fantasmer
comme ça pendant
des plombes mais il
n’y a rien de vrai là-
dedans». Une procé-
dure visant Christine
Lagarde est ouverte
depuis l'été 2011 à la
CJR pour complicité
de détournement de
fonds publics et de
faux dans cette affaire.
La directrice générale
du FMI, dont le do-
micile a été perquisiti-
onné fin mars, dément
toute malversation et a
exclu de démissionner.
L’ancienne ministre de
l’Économie avait choi-
si en 2007 de solder
par un arbitrage privé
un litige judiciaire
concernant la revente
en 1993, par le Crédit
Lyonnais, d’Adidas,
contrôlé par Bernard
Tapie, qui s'estimait
floué par la banque.
Le tribunal arbitral
avait condamné en
juillet 2008 le Consor-
tium de réalisation
(CDR), structure créée
en 1995 pour gérer
le passif du Crédit
Lyonnais après sa
quasi-faillite, à verser
à l'homme d’affaires
285 millions d'euros
d’indemnités, dont
45 millions à titre de
préjudice moral (403
millions d'euros avec
les intérêts).
Lire aussi page 24.
La guerre à la suite de l’éminence de l’entrée
en action de la Brigade spéciale d’intervention
Les drones,
Guantana-
mo, l'auto-
risation
d'employer
la force, la
détention préventive...
Quatre mois après le
début de son deuxième
mandat, Barack Obama
a annoncé un réaména-
gement radical de toute
l'architecture de la lutte
anti-terrroriste mise en
place depuis les atten-
tats de 2001 aux États-
Unis.
Dans un discours à la
National Defense Uni-
versity de Washington,
le président américain a
donné suite à sa pro-
messe pré-électorale
de revisiter les abus
dénoncés par les orga-
nisations de défense des
droits de l'homme. Il l’a
dit solennellement: les
États-Unis ne peuvent
pas être «sur un pied de
guerre perpétuel». Les
mesures exceptionnelles
ne peuvent plus être in-
déniment maintenues:
«L'eort anti-terroriste
doit continuer. Mais
cette guerre doit nir».
Barack Obama a signé
cette semaine une direc-
tive (Presidential Policy
Guidance) dont l’essen-
tiel est classé mais dont
il a donné la teneur:
Les militaires ont de
nouveau la conduite des
frappes de drones, y
compris pour les frap-
pes hors-théâtre ociel
de guerre (Afghanistan).
La CIA retourne à sa
mission de renseigne-
ment.
Les conditions de lan-
cement de drones sont
délimitées. Toute action
létale - hors Afgha-
nistan - est soumise
à des critères stricts:
- une menace continue
et imminente sur les
États-Unis - une «quasi-
certitude» qu'il n’y aura
pas de victimes civiles
(«near-certainty»).
LA «KILL LIST»:
LA LISTE DES IN-
DIVIDUS CIBLÉS.
La Maison Blanche fait
en même temps remar-
quer que les frappes de
drones font beaucoup
moins de victimes
civiles que l'utilisation
traditionnelle de l'armée
comme en Irak et que
«mettre des bottes sur
le terrain» n'est pas une
garantie pour moins de
victimes civiles.
«En tant que comman-
dant en chef, je dois
soupeser ces tragédies
éprouvantes contre
l'alternative. Ne rien
faire contre ces réseaux
terroristes inviterait des
victimes civiles en bien
plus grand nombre».
Le président se déclare
ouvert à une forme de
supervision. Que ce
soit une cour spéciale,
comme le tribunal FISA
sur les écoutes électro-
niques. Ou une insti-
tution indépendante.
Il souhaite en discuter
avec le Congrès. Qui
est mis au courant de
chaque frappe, a insisté
le président.
Répondant avec force à
ceux comme le sénateur
Rand Paul qui l'ont ac-
cusé d'usurper ses pou-
voirs, Barack Obama a
fait savoir «pour mé-
moire» qu'il «ne serait
pas constitutionnel de
tuer un Américain avec
un drone - ou un fusil à
pompe - sans processus
judiciaire».
Barack Obama prend
acte que la menace a
changé. Le monde oc-
cidental fait face à des
actions de type «Boston
ou Benghazi, plutôt que
les attentats du 11-Sep-
tembre», dit un de ses
aides. Il récuse la notion
de GWOT, le sigle à
l'honneur à l'époque de
George Bush (Global
war on terror). Il veut
une dénition plus
étroite. Les États-Unis
ne sont pas en guerre
contre le terrorisme
mais contre un réseau
limité d'individus.
«La guerre en Afghanis-
tan arrive à son terme.
Al-Qaida central n'est
que l'ombre de lui-mê-
me (...) Dans les années
qui viennent, chaque
groupe de voyous qui se
décerne l'étiquette Al-
Qaida ne va pas poser
une menace crédible
pour les Etats-Unis»,
a-t-il dit.
Il demande au Congrès
de revoir le texte
qui est à l'origine de
toutes les opérations
antiterroristes depuis
12 ans: l'autorisation
d'utiliser la force mi-
litaire (AUMF). Ce
texte, adopté trois jours
après les attentats du 11
septembre 2001, est des
plus vagues. Il donne
au président le pouvoir
d'attaquer «des nations,
organisations ou person-
nes dont il a déterminé
qu'elles ont planié,
autorisé, commis ou
aidé les attaques terro-
ristes du 11 septembre
2001 ou qui ont abrité
de telles organisations
ou personnes, an de
prévenir tout acte futur
de terrorisme internatio-
nal contre les États-Unis
par ces nations, organi-
sations ou personnes».
GUANTANAMO.
Barack Obama semble
plus déterminé que ja-
mais à fermer la prison
qu'il estime coûteuse et
désastreuse pour l'image
des États-Unis dans
le monde. Il reste 166
détenus à Guantanamo,
dont 86 sont jugés «li-
bérables».
«Le présupposé de
l'existence de Gitmo -
que les détenus ne pour-
raient pas contester leur
détention en justice - a
été déclaré inconstitu-
tionnel il y a cinq ans».
Le président américain
a décidé de lever le
moratoire qu'il avait
lui-même imposé après
la tentative d'attentat
de Noël 2009 sur les
transfèrements de Yé-
ménites. Ceux-ci seront
rapatriés au cas par cas.
Il a demandé au Pen-
tagone de trouver un
endroit sur le sol amé-
ricain où organiser les
commissions militaires,
les tribunaux spéciaux
mis en place pour juger
les suspects de terro-
risme. Il va aussi dési-
gner un responsable au
dépar tement d'État et un
autre au ministère de la
défense pour travailler
au transfèrement des
détenus.
Lui qui avait légitimé
la détention préventive,
dans son discours aux
Archives nationales le
21 mai 2009, pour les
détenus qu'il est im-
possible de poursuivre,
estime maintenant que
l'infraction au droit est
trop coûteuse.
«Imaginez dans dix ans,
dans vingt ans, si les
États-Unis sont encore
en train de détenir des
gens qui n'ont été pour-
suivis pour aucun crime
sur un endroit qui ne
fait pas partie de notre
pays».
«Regardez la situation
actuelle. Nous nourris-
sons de force ces déte-
nus qui font la grève de
la faim. Est-ce que c'est
ce que nous sommes?
Est-ce que c'est cela que
nos Fondateurs avaient
prévu. Est-ce l'Améri-
que que nous voulons
laisser à nos enfants?»
Selon ses aides, il pense
qu'au cas par cas, il sera
possible d'utiliser la
justice militaire ou la
justice civile criminelle
pour éviter la détention
préventive illimitée. Y
compris pour les déte-
nus qui ont été torturés,
ce qui invalide les preu-
ves contre eux.
«C'est la pièce la plus
dicile du puzzle», a
dit un responsable de
l'administration.
À Washington, changement radical dans la lutte antiterroriste
L’ancienne ministre de l’Économie rattrapée
Barack Obama lors de son discours à la National Defense University. DRÉSERVÉS.
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à pas de géant le développement
arrive, c’est le moment
d’investir dans la pierre qui dure.
Dans cette aaire, on
se rend bien compte
dès l’entame que les
deux dames en procès,
célibataires, se disputent
un homme marié. L’une,
Elysée Biata, ayant
entretenu une relation
extraconjugale qui aurait
mal tourné, et l’autre,
Marie Louise Ekpoli, qui
entretiendrait encore une
liaison avec cet homme
marié. Devant la juge du
TGI de Matete, la députée
honoraire Marie Louise
Ekpoli, élu en 2006 dans
la ville de Lisala dans la
province de l’Équateur
sur la liste MLC/alliés,
est accusée d’imputation
dommage et dénonciation
calomnieuse. Tandis
que Véronique Mukesa,
Marthe Likela et Élysée
Mundela, vendeuses,
sont poursuivies pour
l’infraction de faux
témoignage. Instruit sous
le RP 27921, Élysée
Biata Kashala, cadre à
la Direction générale
des douanes et accises
(DGDA), a saisi par une
citation directe le TGI
de Matete pour établir
en fait et en droit les
infractions d’imputation
dommageable et
dénonciation calomnieuse
en charge de Marie
Louise Ekpoli. Dans
cette même aaire,
Elisée Biata Kashala
sollicite du tribunal que
le trois «complices» de
Marie Louise Ekpoli
soient condamnées
pour les infractions de
faux témoignages et
dénonciation calomnieuse.
Après un débat houleux
sur la saisine du tribunal,
la partie défenderesse
dans la cause RP 21921
(Marie Louise Ekpoli),
par ses conseils, a
soulevé devant le TGI de
Matete deux exceptions
dont «la prématuration»
de cette action portée
devant ce tribunal du fait
que sur la même cause
opposant les mêmes
personnes, le ministère
public avait été saisi par la
partie défenderesse.
Jusqu’à la date de la
tenue de cette audience
publique, ce dernier
navait pas encore rendu
son jugement pouvant
établir les infractions qui
ont été portée devant le
juge du TGI de Matete
à charge de la partie
civile dans ladite cause.
Et ensuite, l’exception
de l’obscuri libeli, cest-
à-dire l’initiateur de
l’exploit qui a saisi le TGI
de Matete n’a pas précisé
le lieu de la commission
de l’infraction soumise
aux juges, ni la date et la
personne incriminée. Pour
les conseils de la partie
défenderesse, la citation
directe qui a saisi le TGI
de Matete dans cette
aaire, est «inopportune»
du fait que pour les
mêmes faits opposant les
mêmes par ties, une plainte
a été déposée devant le
TGI de la Gombe sous
RP 27.996 et que ce
dernier pour raison de
compétence territoriale,
avait renvoyé cette aaire
devant le TGI de Matete
qui est le juge naturel de
Marie Louise Ekpoli et
consorts).
Au sujet de ces
exceptions, la partie civile
sous RP 27921, Elisée
Biata Kashala, par ses
conseils, a répliqué en
soulignant que le juge
pénal est un juge actif et
non civil. Par rapport aux
faits, les parties apportent
les preuves au tribunal et
c’est à ce dernier d’établir
les infractions et non aux
parties de se substituer à
l’organe de la loi an de
qualier les infractions. A
l’issue de ce débat sur les
exceptions, le ministère
public a pris la parole
pour donner son avis sur
le banc.
AVIS DE L’OMP.
Dans son avis par rapport
aux préalables qui ont
été soulevés par la partie
défenderesse, le ministère
public a éclairé les parties
sur le bien-fondé ou non
de ces exceptions avant
l’instruction de l’aaire.
Dans le cas d’espèce,
seule l’instruction de la
cause permettra au TGI
de Matete de trancher la
question si les infractions
mises en charge des citées
sont établies ou non.
Pour lui, les exceptions
soulevées par la partie
défenderesse doivent
être déclarées par le
tribunal «recevables»
quant à la forme et «non
fondées» sur le fond.
C’est dans cette optique
que le ministère public
à inviter les parties à
passer à l’instruction
pour connaître le fond de
l’aaire. Avant de passer
la parole aux parties pour
exposer les faits de la
cause, le tribunal a aussi
éclairé la lanterne des
parties en ce qui concerne
le deux exceptions ou
préalables qui ont été
soulevées par la partie
défenderesse dans
ladite cause. Quant au
tribunal, pour l’exception
de l’obscuri libeli, il
a noté que les citées
(Marie Louise Ekpoli et
consorts) n’avaient pas
démontré une quelconque
diculté à organiser leur
défense. En eet, dit-il,
en invoquant le moyen de
la prématuré de l’action,
elles démontrent en même
temps avoir compris les
faits mis à leurs charge et
lesquels ont été rapportés
devant le procureur de la
République et qui font
l’objet du RP 27996. Le
TGI de Matete est d’avis
que les citées ont compris
ce qui leur est reproché;
et c’est à ce titre quelles
ont estimé quil était
prématuré de dire que ces
faits sont constitutifs de
dénonciation calomnieuse
et d’imputation
dommageable, en ce qui
concerne la première citée
(Marie Louise Ekpoli)
et la prévention de faux
témoignage, en ce qui
concerne le trois autres
citées. De ce qui suit, ce
moyen sera irrecevable au
sujet de la prématurité de
l’action sous le RP 27921.
Il est de jurisprudence
constante que le juge qui
est saisi de l’action, est
le seul compétent pour
trancher le point de savoir
si le fait dénoncé est vrai
ou faux. Pour l’exception
d’obscuri libeli, ce
nest pas du fait que le
conditionnel a été utilisé
dans l’exploit introductif
d’instance que cela soit à
la base de l’obscuri libeli
de la présente cause.
D’autant plus que toutes
les parties sont d’accord
que les faits reprochés
aux parties se sont
déroulés au quartier Motel
FIKIN dans la commune
de Limeté. A ce titre,
le juge qui est censé
connaître cette cause, est
celui du ressort de Matete.
«Les exceptions soulevées
par la partie défenderesse
dans cette cause sont tout
simplement dilatoires car
de la police, au cassier
judiciaire en passant
par le parquet général
de la République, puis
le tribunal de grande
instance de la Gombe
toutes les parties sont
informés des faits de
cette cause». Après
l’avis du tribunal et
celui du ministère public
concernant les exceptions
et les préalables soulevés
par la partie défenderesse
dans la cause RP 27921,
le juge a ordonné la
disjonction de ces deux
aaires, c’est-à-dire le
RP 27921 et le RP 27996
qui opposent les mêmes
parties pour les mêmes
faits pour connaître le
fond de ces aaires. Et
puis les parties ont été
invitées à exposer les faits
de la cause. Dans son
exposé des faits, le conseil
de la partie demanderesse
sous le RP 27921 qui a
saisi le tribunal par une
citation directe (Elisée
Biata Kashala), a soutenu,
via ses avocats, qu’à la
date du 4 février 2013,
Marie Louise Ekpoli
a déposé une plainte
auprès de la police et au
cassier judiciaire contre
elle et laquelle plainte
contient les informations
qui ne sont pas vraies et
qui portent atteinte à son
honneur de leur client.
«A la date du 28 janvier
2013, Elisée Biata s’est
transportée au quartier
Motel FIKIN où réside
Marie Louise Ekpoli,
vers 21 heures. Lors de
cette visite, elle aurait
voulu attenter à la vie de
Marie Louise Ekpoli. Ne
l’ayant pas trouvée dans
sa résidence, Elysée Biata
aurait laissé un message
auprès des vendeuses de
«Malewa» (restaurant
de fortune) que sa visite
dans le quartier avait
pour mission de mettre
n à la vie de sa rivale
qui nest autre que Marie
Louise Ekpoli et que
cette dernière est une
«pute» et «voleuse de
mari d’autrui». Suite à ce
message, Marie Louise
a saisi les instances
judiciaires pour «menace
de mort et atteinte à
son honneur». Le fait
pour Marie Louise
de saisir les autorités
policières et judiciaires
au motif qu’elle avait
reçu un message de la
part des vendeuses de
Malewa (Véronique
Mukesa Mbayo,
Marthe Likela et Elisée
Mundele constitue les
préventions d’imputation
dommageable et
dénonciation calomnieuse
pour Ekpoli et la
prévention de faux
témoignage pour les trois
vendeuses de Malewa.
Marie Louise Ekpoli a
déclaré devant le tribunal
qu’à la date du 4 février
2013, elle était de retour
pour sa résidence de
Motel FIKIN. Arrivée au
petit marché de ce quartier
qui est juste à l’entrée
de sa résidence, elle sera
interceptée par Véronique
Mukesa, Marthe Likela
et Elysée Mundele. Ces
trois vont lui apprendre
qu’à la date du 28 janvier
2013, une certaine Elisée
Biata était passée dans le
quartier et cette dernière
leur avait demandé si
elles la connaissaient.
Les vendeuses ne
connaissaient pas son
nom néanmoins comme
Elisée Biata avait précisé
qu’elle était députée
honoraire, c’est alors que
les vendeuses ont vite
compris quelle était la
nouvelle dans le quartier.
Après avoir appris
qu’Elisée Biata était cadre
à la DGDA, elle avait
mené les enquêtes pour
avoir les informations sur
cette dernière. Parcourant
son agenda, elle s’est
rendu compte quelle avait
un ami qui est un homme
marié et sous-directeur à
la DGDA, actuellement en
poste à Lubumbashi. C’est
alors qu’elle apprendra
de son ami qu’Elisée
Biata et ce dernier avaient
entretenu une relation
extraconjugale qui s’est
terminée devant la justice.
Et l’aaire a été soldée
par la signature d’un acte
transactionnel. Suite ça,
Ekpoli a compris que
Biata lui en veut, juste
pour la relation intime
qu’elle entretient avec son
ex-amant.
«En tant que femme
politique de l’opposition,
j’ai déjà fait des grandes
déclarations ou participé
à des grandes réunions
politiques dans ce pays. Si
quelqu’un porte atteinte
à ma vie, explique Marie
Louise Ekpoli, l’opinion
nationale et internationale
aura les yeux braquer vers
que le gouvernement en
place et on va peut être
oublié qu’il y a quelqu’un
qui en voulait à ma vie.
Etant républicaine et
respectueuse de lois de
la République, j’ai jugé
bon de saisir les autorités
judiciaires pour que la
justice soit faite». Aaire
à suivre.
MARDOCHEE NGOMBE n
Elle se dispute «son» homme avec l’ex-Députée
Marie Louise Ekpoli, elle la traîne devant un juge
Le procès a lieu
au tribunal
de grande
instance, TGI
de Matete où Elisée
Biata Kashala accuse
la député honoraire
MLC, Marie Louise
Ekpoli d’«imputations
dommageables»,
mais aussi de «faux
témoignage» et
de «dénonciation
calomnieuse». Alors
que cette dernière a
porté plainte devant
la même juridiction
contre Élysée pour
des «menaces» à son
encontre. À l’audience
publique du 30 avril
2013, le TGI de Matete
a décidé d’entamer
l’instruction avec la
prévention de faux
témoignage. Après
instruction, l’affaire a
été prise en délibéré.
Pour une aaire de
«détournement de
deniers privés»
et d’«abus de
conance», en plus
de «participation
criminelle», Mireille
Kabongo Mujinga, une
«Parisienne» sans papier
et son père, Jean Clément
Kabongo Tambwe,
directeur retraité de la
douane (DGDA), sont
poursuivis par le ministère
public et Honorine
Kingunza Masala (partie
civile) devant la Cour
d’appel de Gombe.
L’aaire est inscrite au
gree près cette cour sous
le RMP 639.
Honorine Kingunza
Masala sollicite de
la Cour d’appel de la
Gombe la condamnation
de Mireille Kabongo
Mujinga et son père
Jean Clément Kabongo
Tambwe à la restitution de
la somme de 13.500 euros
ou encore du véhicule
Mercedes 26-26 acheté en
Hollande avec cet argent.
Ensuite, elle réclame la
restitution de la somme
de 5.000 euros ayant servi
au fret maritime de ce
véhicule et d’une voiture
Mercedes C180 du port
d’Anvers (Belgique) au
port de Boma en R-dC.
En plus, elle sollicite
de la même cour la
condamnation de ces
deux prévenus au
remboursement des
frais des billets quelle
a payés dans le cadre de
ses navettes entre Paris
et Kinshasa avec son
mari pour venir suivre ce
dossier au niveau de la
justice r-dcongolaise et
aussi le remboursement
de frais quelle a
engagés dans le cadre
de dédouanement du
véhicule et de la voiture
Mercedes C180 qui font
l’objet de cette cause
devant cette cour.
D’autre part, Honorine
Kingunza prie à la Cour
d’appel de la Gombe de
condamner sa partenaire
au remboursement de la
somme de 2.500 euros
qu’elle avait contractée
auprès d’elle en France
alors qu’elle galérait en
France.
Par ailleurs, pour les
dommages et intérêts, elle
postule devant la cour
que les deux prévenus
dans ladite cause soient
condamnés solidairement
à lui payer la somme de
100.000 euros pour tous
les préjudices confondus
qu’elle continue à subir
depuis le début de cette
aaire.
LES FAITS DE LA
CAUSE.
Et aussi mettre à charge
des prévenus les frais
d’instance quelle a
engagés dans cette aaire.
La Cour d’appel de la
Gombe a pris l’aaire en
délibéré avant de rendre
un jugement avant dire le
droit.
Cette aaire oppose deux
R-dCongolaises vivant à
l’étranger. En France où
elle vit depuis plusieurs
années, Honorine
Kingunza Masala est
mariée et mère de deux
enfants. Elle a fait la
connaissance de Mireille
Kabongo Mujinga, qui
s’est retrouvée en France
comme réfugiée.
D’après la partie civile
(Honorine Kingunza), la
situation de précarité dans
laquelle vivait Mireille
Kabongo ne l’avait pas
laissé indiérente.
De temps à temps, elle
venait au secours de
sa compatriote quelle
prenait pour «sa jeune
sœur». Un jour, elle va
dire à son mariquelle
ne supportait plus de voir
Mireille Kabongo sourir
dans les rues de Paris.
Et elle va alors proposer
à son mari que Mireille
Kabongo vienne vivre
chez elle.
Animé de bonne foi et
d’humanisme, Nyondo
Toko, le mari d’Honorine
n’y a pas trouvé
d’inconvénient.
MARDOCHEE NGOMBE n
Poursuivie dans une affaire de détournement,
Mireille Kabongo récuse un juge de la Gombe
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière
Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. LESOFT NUMÉRIQUE.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une
histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». LESOFTNUMÉRIQUE.
Mettre les gaz en période d’incertitude
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1228 | PAGE 20.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1228 | PAGE 5.
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