TISSUS SANGUIN ET SYSTEME IMMUNITAIRE - Les cellules Natural Killer
Exemple d’une infection virale expérimentale chez la souris : (gauche)
➢observation d’un parenchyme hépatique homogène pour une certaine dose de virus (CMV) : la souris
infectée est malade mais elle s’en sort.
➢observation d’un parenchyme hépatique hétérogène souffrant de lyse :on a enlevé les gènes importants
au développement des NK ou à leur fonctionnalité pour obtenir des souris génétiquement déficientes.
Exemple de métastase d’un mélanome : (droite)
➢Injection d’un mélanome en IV et observation du parenchyme pulmonaire de la souris. Lorsque les
cellules NK sont présentes il apparait quelques métastases alors qu’en l’absence de NK la vitesse de
progression tumorale est beaucoup plus rapide, le parenchyme apparait noir !
L’identification de déficits immunitaires primitifs en NK répertorie actuellement 20 cas. L’étude de ces
déficiences NK sélectifs chez l’homme a permis de mettre en évidence la présence d’un gène impliqué dans le
développement des cellules NK.
B. Le mode opératoire des cellules NK :
Ces cellules NK se trouvent dans un réseau d’interactions complexes de cellules myéloïdes (monocytes,
macrophages, neutrophiles…). Ces cellules myéloïdes produisent des cytokines (interféron, IL15, IL12…)
capables d’activer les cellules NK.
Une fois activé, NK va pouvoir booster :
➢L’activation des LT
➢la maturation des macrophages
➢l’activation des cellules dendritiques
Remarque : si ces cellules (LT, cellule dendritique) sont activées de manière excessive elles vont pouvoir
devenir la cible des cellules NK :
Donc l’ensemble des cellules cibles sont : les cellules tumorales, les cellules infectées par des microbes /
parasites/ bactéries / virus, les cellules subissant un stress physique ou chimique et les cellules trop activées.
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