féministe, étant donné le rôle qu’il leur accorde dans la
République, livre V. Sa position était néanmoins une
exception pour l’époque.
Au milieu des années 1800, le terme de « féminisme » était
utilisé pour désigner « les qualités des femmes », et il n’est
qu’après la Conférence de la première internationale de la
femme organisé à Paris en 1892 que le terme a été
régulièrement utilisé en anglais pour désigner la croyance et la
défense de l’égalité des sexes. Bien que le terme
« féminisme » en anglais soit lié historiquement à la
mobilisation pour le suffrage de femme en Europe et aux
Etats-Unis au cours de la fin du 19e et au début du XXe siècle,
les efforts pour obtenir l’égalité homme-femme sont plus
anciens et ont continué bien au-delà de ce mouvement.
Certains ont vu distinguer des « vagues » dans le mouvement
féministe aux Etats-Unis. Sur le modèle de vague, la lutte pour
obtenir les droits politiques fondamentaux au cours de la
période allant du milieu du 19e siècle au passage du 19ème
amendement en 1920 correspond à la « Première vague » du
féminisme. Le Féminisme est resté en berne entre les deux
guerres mondiales mais il a été « relancé » à la fin des années
1960 et au début des années 1970. C’est le féminisme de la
« Deuxième vague ». Dans cette deuxième vague, les
féministes cherchent à obtenir légalité dans tous les domaines
par exemple, en matière d’éducation, sur le lieu de travail, en
terme de droits politiques et à la maison. Des transformations
plus récentes ont abouti à une
« troisième vague ». Les féministes de
la troisième vague critique souvent le
féminisme de la deuxième vague pour
son manque d’attention aux questions
de race, d’origine ethnique, de classe,
de nationalité, de religion etc.