FA1/TP1 Le réflexe myotatique, un exemple de commande réflexe

publicité
FA1/TP1
Le réflexe myotatique, un exemple de commande réflexe du muscle
I/ le réflexe myotatique : un réflexe médullaire
1. Etude expérimentale du réflexe achiléén (TP1) doc 2 page 352
Lorsque que l’on teste le réflexe achilléen, on porte un coup sur le tendon d’Achille en relation avec le
muscle extenseur du pied. Cette percussion sur le tendon provoque un étirement du muscle qui se
contracte alors brutalement ce qui entraîne une brusque extension du pied. (complétez le schéma de
synthèse)
Animation : http://www.biologieenflash.net/animation.php?ref=bio-0027-3
Les muscles sont le siège d’une activité électrique qu’il est possible d’enregistrer au moyen d’électrodes
réceptrices et d’un système d’amplification. Les électromyogrammes obtenus traduisent ainsi les
variations d’activité musculaire.
On a enregistré l’activité de ces deux muscles au cours de la succession d’événements suivants : repos,
extension du pied, repos, flexion du pied.
L’électromyogramme A correspond à
l’activité du soléaire et
l’enregistrement B à celui du jambier.
 Anotez l’enregistrement :
contraction, décontraction,
flexion extension du pied.
Expérience 1 : Electromyogramme du soléaire
obtenu par une percussion sur le tendon d’Achille
doc 2 page 352
Expérience 2 : Electromyogrammes du soléaire obtenus
par des percussions d’intensité croissante sur le tendon
d’Achille.(doc 3 page 353)
Latence de la réponse :
Effet de l’augmentation de l’intensité du choc :
Le réflexe myotatique est un réflexe
Le coup de marteau appliqué sur le tendon
le muscle et celui-ci
. La contraction
d’un muscle est un
de ce muscle qui tire alors sur ses points de fixation c’est-à-dire sur les os.
Cela provoque un mouvement du segment considéré (extension du pied)
Un réflexe d’étirement est donc la contraction d’un muscle en réponse à son propre étirement : le
muscle étiré est à la fois le capteur du stimulus et l’effecteur de la réponse.
Cette réponse réflexe est rapide et d’intensité variable. Elle dépend de l’intensité du stimulus, c’est-à-dire
de l’intensité de l’étirement, cependant, une même intensité d’étirement entraîne toujours la même
réponse.
Elle dépend aussi de l’état du sujet : la réponse réflexe peut-être exacerbée ou diminuée, voire absente
dans certains cas pathologiques.(doc 4 pge 353)
Suite à la stimulation, le réflexe myotatique se déclenche en quelques millisecondes seulement, on peut
se demander s’il s’agit d’une réponse autonome du muscle ou si celui-ci nécessite l’intervention du
système nerveux.
2. Les éléments mis en jeu dans le reflexe myotatique
a) Le centre nerveux : la moelle épinière
- Une altération de la moelle épinière peut se traduire par la suppression du réflexe myotatique :
hypothèse =
 Observez une coupe de moelle épinière au microscope
- Etablir un schéma de circulation de l’information dans la moelle épinière : Expériences de sections et de
stimulations. (exercice 7 page 371)
Aide :
 Le neurone (doc 3 page 355), complétez le schéma 1 de l ‘annexe.
 On rappelle que si on réalise la section d’une cellule, seule la partie nucléée se régénère.
 Le message nerveux circule toujours dans le même sens :
Dendritecorps cellulaireaxoneterminaison.
Proposez un schéma d’organisation du circuit neuronal au niveau de la moelle épinière.
 Vérifiez votre proposition en observant au fort grossissement la substance blanche et la substance
grise de la moelle épinière. Doc page 357(Complétez le schéma 2 de l’annexe)
Téléchargement