Images, regards et miroir

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Images, regards et miroir
Regards sur le handicap
Définition M. Calvez 1994 Liminalité :
"L'existence de discontinuités dans le tissu social et dans les trajectoires biographiques des individus
oblige à ménager des passages d'une situation sociale à une autre qui présentent des caractéristiques
formelles identiques. Chaque séquence de passage se caractérise par une succession de trois stades, la
séparation, le seuil et l'agrégation ; à chaque stade correspondent des rites particuliers qui permettent le
changement de statut de l'individu. La phase de seuil caractérise le moment où l'individu a perdu un
premier statut et n'a pas encore acquis le second. Cette situation liminaire est une condition essentielle et
nécessaire du passage car, en annulant les marques d'un statut antérieur, elle rend possible l'acquisition
de l'autre statut. L'individu se trouve alors dans une situation spéciale pendant un temps plus ou moins
long : il flotte entre deux mondes. C'est cette marginalité que recouvre le concept de liminalité."
Bibliographie
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Le concept de handicap et son évolution
Le handicap et les institutions : évolution des politiques sociales
Etudes et recherches psychosociologiques sur le handicap
Représentations du handicap dans la société
La famille et le handicap
Représentations du handicap chez les professionnels
Image du handicap dans les médias et la littérature
Actualité : l'OMS a adopté le 21 mai 2001, la nouvelle "Classification internationale du
fonctionnement, du handicap et de la santé", disponible en français sur le site de l'OMS :
http://www.who.int/icidh
Actualité : Plan en faveur des personnes handicapées
Plan d’actions présenté par Ségolène Royal Ministre déléguée à la famille et à l’enfance, 18 juillet 2001,
en particulier :
chapitre 1. Changer le regard sur les personnes en situation de handicap
chapitre 13. Un programme d’actions pour changer le regard sur les personnes en situation de handicap
Le concept de handicap et son évolution :
BERAUD CAQUELIN (H.) / DERIVRY PLARD (M.)
Le handicap, une notion complexe en construction, in : L'enfance handicapée en France, Paris :
Hachette, 1999, 21-61, réf. bibl.
Après quelques données historiques sur la construction du handicap, en particulier sur l'évolution du
vocabulaire entourant la notion de handicap, les auteurs s'attardent sur la loi de 1975 qui oriente
véritablement les politiques sociales du handicap en France vers une institutionnalisation du handicap,
donnant un statut social aux personnes handicapées et reconnaissant le domaine médico-social avec la
création des Commissions Départementales d'Education Spéciale (CDES) et étudient les propositions de
révision de cette loi. Puis ils présentent la Classification Internationale des Handicaps avec sa genèse,
ses principes et les enjeux de sa révision. Les auteurs terminent par une réflexion sur une connaissance
statistique encore insuffisante sur le handicap et la dépendance. (Ouvrage à la cote SAN 5.5 LAN).
CALVEZ (Marcel)
La liminalité comme cadre d'analyse du handicap, Prévenir, 2000/07-12, n° 39, 83-89. 21 réf.
L'analyse du handicap en termes de liminalité cherche à rendre compte du handicap comme une
situation qui échappe à la fois aux statuts sociaux et aux classifications culturelles en vigueur. L'article
présente les recherches sur lesquelles repose cette approche. Il esquisse des pistes de recherche sur les
tensions que génère la situation de marge, en particulier dans le domaine du dépistage anténatal. (R.A.).
CHAPIREAU (François)
Les enjeux sociaux de la classification internationale des handicaps, Prévenir, 2000/07-12, n° 39,
27-34. 11 réf.
La classification internationale des handicaps (CIH) est en cours de révision. Les débats de spécialistes
sont nombreux et vifs. Comment y discerner ce qui aura des conséquences générales et ce qui ne
concerne que quelques experts ? Plus précisément ; y a-t-il des enjeux sociaux et quels sont-ils ? La
présentation de la classification et de ses usages montre que les enjeux sociaux ont d'emblée été au coeur
du projet et de sa mise en oeuvre. La révision proposée par l'Organisation Mondiale de la Santé va bien
au-delà de simples aménagements techniques et exprime des débats sociaux d'une grande actualité.
L'influence prédominante de certaines conceptions nord-américaines peut conduire à des difficultés pour
les politiques européennes de solidarité. (R.A.).
CHAPIREAU (François)
L'enfance handicapée et les classifications, in : L'enfance handicapée en France, Paris : Hachette,
1999, 131-155,10 réf.
Les classifications dans le domaine de l'enfance handicapée ont beaucoup évolué avec le temps. Leurs
transformations successives expriment les débats scientifiques et l'évolution des mentalités. L'intérêt de
leur étude dépasse le domaine des spécialistes. Elles sont en relation avec les choix de politiques d'aides
et de soins. Elles sont au carrefour d'enjeux concrets pour la vie ordinaire des enfants concernés, pour
leurs familles, et pour les professionnels qui s'efforcent de les aider. En caractérisant une personne par
un seul trait, on opère simultanément un classement des personnes, sans s'interroger sur l'implication
sous-jacente : à tout moment, il y aurait une adéquation possible entre une personne et un établissement
ou un service. L'auteur aborde les classifications desjeunes inadaptés en 1946, la classification des
enfants inadaptés de 1956, le classement des personnes handicapées dans la loi de 1975, puis la
classification de l'OMS. Il décrit les applications administratives de la CIH, montre commentles
politiques sont cloisonnées par le classement des personnes, et apporte sa réflexion sur les classifications
et l'évolution des mentalités, ainsi que l'avenir éventuel des classifications vers la participation sociale.
(Ouvrage à la cote SAN 5.5 LAN).
Des débats récents sur la nature et l'origine de handicap COOK (Jon)
Le handicap est culture, Prévenir, 2000/07-12, n° 39, 61-70. 26 réf.
ont opposé un modèle de causalité linéaire d'inspiration médicale et s'appliquant à l'individu, à un
modèle où la société est considérée comme génératrice du handicap au travers de mécanismes
d'interprétation et d'exclusion. Les programmes de lutte contre l'exclusion auraient donc des ciblages
différents dans les deux cas, le premier modèle préconisant des programmes de réparation et de
réadaptation individualisée, le second des réformes au niveau de la société entière. Un regard
d'anthropologue a tendance à considérer ces deux approches comme des exemples de constructions
sociales et culturelles, au même titre que le concept du handicap est construit par les groupes sociaux
locaux. Pour promouvoir des programmes appropriés en faveur des personnes handicapées, il serait
donc plus logique d'observer la façon dont le handicap est construit localement, et de bâtir des projets
adaptés aux besoins locaux, au lieu de tenter d'appliquer des schémas universels à des populations très
diverses. (R.A.).
DENORMANDIE (Philippe)
La maîtrise des handicaps, Gestions hospitalières, 2001/03, n° 404, 170-179.
La maîtrise des handicaps est un vaste sujet, les handicaps pouvant intéresser différents domaines :
sensoriel, psychique, physique, mental ou associés. La maîtrise des handicaps nécessite de comprendre
la constitution des handicaps et les actions à réaliser pour prévenir le handicap. L'auteur, responsable de
la Mission handicap à l'AP-HP étudie successivement : la notion même de handicap et le nombre de
personnes concernées en France ; les différentes étapes qui constituent la mise en oeuvre d'une situation
de handicap pour un individu ; les solutions qui permettent de maîtriser les facteurs intervenant lors de
ces différentes étapes ; l'évolution du handicap chez un individu et la maîtrise du handicap dans le
temps. (Extrait de l'intro.).
GARDOU (Charles)
Handicap, conformité et situation de seuil, Prévenir, 2000/07-12, n° 39, 71-82. 38 réf.
Dans une démarche de nature anthropologique, celle-là même qui fonde l'ensemble de ses travaux,
l'auteur s'interroge sur la réalité vécue par les personnes handicapées au sein de notre société. Il dénonce
d'abord certaines approches qui ont en commun de nier la spécificité du handicap et, par phénomène
d'amalgame, de l'assimiler à une déviance. Afin de faciliter, d'une part, l'accès à la compréhension de la
situation de handicap et d'impulser, d'autre part, d'autres comportements sociaux et éducatifs, il propose
un cadre conceptuel, prenant appui sur les rites de passage, et en particulier sur la notion de seuil. Il
montre que l'état de suspension sociale, dit de liminalité, transitoire pour les initiés dans les rites de
passage, est souvent permanente chez les personnes atteintes de déficiences et en fait des gens du seuil.
Vouées au manque de place, par incompréhension, peur, abandon ou rejet, elles sont maintenues dans
une position indéterminée, un ailleurs, un nulle part, un espace d'errance, une zone où leur acceptation et
leur reconnaissance demeurent toujours équivoques. Il souligne enfin le rôle premier de la communauté
d'appartenance, à même de permettre ou d'empêcher le passage, d'abréger ou de pérenniser l'exil social
de certains de ses membres, victimes du hasard d'une naissance ou d'une vie. (R.A.).
GATEAUX MENNECIER (Jacqueline)
Le handicap : l'ordre des choses, in : L'enfance handicapée en France, Paris : Hachette, 1999, 157190, réf. 3p.
La réflexion de l'auteur vise à faire apparaître les conditions de possibilité du champ de l'enfance
inadaptée, ce dispositif complexe qu'on appellera les institutions de gestion de l'écart à la norme scolaire
et sociale, et les conditions de production des configurations symboliques relatives à l'inadaptation et au
handicap. L'analyse sera centrée sur ses principaux maillons constitutifs : l'enseignement spécial, avec la
loi de 1909, les institutions judiciaires et médico-pédagogiques structurées législativement dans les
années 40-50, les institutions du handicap avec la loi de 1975 sur l'intégration scolaire. (Tiré de l'intro.).
(Ouvrage à la cote SAN 5.5 LAN).
GIAMI (A.)
Du handicap comme objet dans l'étude des représentations du handicap, Sciences sociales et santé,
1994/03, vol. 12, n° 1, 31-60. réf. 4p.
Cet article est consacré à la question du statut de l'objet représenté dans l'étude des représentations du
handicap, et à une analyse de la notion de handicap considérée elle-même comme représentation d'un
ensemble de phénomènes. Peut-on traiter des représentations du handicap alors que le terme de handicap
apparaît comme la représentation "floue" d'un ensemble de phénomènes dont l'histoire nous montre
qu'ils ne relèvent pas exclusivement du champ de la santé ou de l'action sociale ? La notion de handicap,
telle qu'elle apparaît dans différents corpus, fonctionne comme une représentation marquée par les
tensions, des contradictions et un flou comparables à celui qui est repéré à propos de la construction du
stimulus dans les enquêtes d'attitudes et dans les recherches sur les représentations. (Résumé d'auteurs).
HAMONET (Claude)
Analyse critique de la notion de handicap, Gérontologie et société, 1993, n° 65, 58-66. réf. bibl.
Dans cet article, l'auteur définit la notion de handicap. Il décrit d'abord ce qu'a été la représentation du
handicap dans les différentes sociétés, puis l'histoire du terme "handicap" dans la langue française.
Enfin, il propose de relier Classification des handicaps et des maladies permettant ainsi un lien entre
biologique, médical et social.
HAMONET (C.) / MAGALHAES (T.)
DE JOUVENCEL (M.), collab. / GAGNON (L.), collab.
A propos du handicap : langage médical ou langage social ?, Journal de réadaptation médicale,
2001/09, vol. 21, n° 3, 100-109, ann. 21 réf.
Le corps médical et les travailleurs sociaux ont bien des difficultés à se comprendre. Ils parlent des
langages différents. Le handicap est un terrain de discussions en commun. La question qui est posée est
essentielle : faut-il utiliser des termes empruntés à la médecine ou bien au langage social pour parler du
handicap et des personnes handicapées ? Il existe, aujourd'hui, une très grande confusion qui ne sera
certainement pas améliorée par les propositions de l'OMS. Pour mieux comprendre, il faut remonter à la
genèse de la langue médicale. Elle est issue de la botanique avec François Boissier de Sauvages,
inventeur d'un dispositif d'étiquetage des maladies qui permet, grâce à des tableaux de symptômes et de
signes, d'arriver au diagnostic. Ce système est directement issu des classifications des botanistes. Pour
éviter ce discours confus et improductif, les auteurs proposent un nouveau système d'identification et de
mesure du handicap. Il est en quatre dimensions, la "subjectivité", étant une dimension essentielle
puisque c'est ce que pense la personne handicapée de son état. Une mesure quantifiée individuelle est
possible par l'utilisation de "l'handicapomètre" ou "grille SIMH" qui est l'application du dispositif
d'identification. (R.A.).
LUCAS (Rémy)
Pour une analyse du concept de handicap, Le Valentin Haüy [On-line], 2000/01-03, n° 57, 7 réf.
[15.06.2001] <URL : http://www.avh.asso.fr/> Association Valentin Haüy
Si les définitions ne manquent pas et paraissent claires pour cerner la notion de handicap, elles se
révèlent très souvent incomplètes dans la pratique. Nous aborderons dans cet article la classification
internationale des handicaps élaborée par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l’approche
proposée par l’université de Créteil, la conception québécoise, avant d’évoquer les définitions ayant
inspiré le cadre juridique français. (R.A.).
MARZOUKI (Moncef)
Handicap : les limites du concept sont-elles encore négociables ?, Prévenir, 2000/07-12, n° 39, 2325.
Les limites posées au concept de handicap ne sont pas neutres. Elles portent les marques visibles du
conflit qui oppose les professionnels de santé au monde associatif, les militants de l'intégration sociale
aux partisans du tout organique. L'illettrisme et la pauvreté sont des handicaps, même s'ils ne sont pas
d'origine biologique. (Résumé de la rédaction).
MICHELET (André) / WOODILL (Gary)
STIKER (Henri-Jacques), préf.
Le handicap dit mental : le fait social, le diagnostic, le traitement, Paris : Delachaux et Niestlé, 1993,
302p. réf. 13p.
Synthèse des grands courants de pensée concernant le handicap mental. Chacune des parties aborde la
déficience mentale sous ses aspects essentiels : social, psychologique, curatif, précise les origines de
l'idée du handicap mental, examine son évolution et présente les hypothèses et les solutions les plus
actuelles.
Cote : SAN 5.5.2 MIC
MORVAN (Jean-Sébastien)
Handicap de l'enfant, enfant du handicap : perspectives psychodynamiques, in : L'enfance
handicapée en France, Paris : Hachette, 1999, 191-223, réf. 2p.
Essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de la situation de handicap chez les enfants
implique trois conditions minimales. En premier lieu, il apparaît nécessaire de repérer, ne serait-ce que
par les sommets, ce qu'ont été historiquement les représentations et les attitudes vis-à-vis du handicap.
En second lieu, il importe de convenir de ce que les mots peuvent signifier et recouvrir. Puis il est
essentiel de préciser le cadre à partir duquel cette démarche de compréhension pourrait être tentée. A
partir de là, une présentation et une analyse des mouvements et réactions qui sont mobilisés dans la
confrontation au handicap deviennent possibles. Il ne s'agit pas de dresser un tableau descriptif et
exhaustif de la situation de handicap mais d'essayer de l'intérieur, de comprendre les jeux et les enjeux
des confrontations auxquelles elle conduit tant au plan de la réalité que de l'imaginaire. (Extrait du
texte). (Ouvrage classé à la cote SAN 5.5 LAN).
ROSSIGNOL (Christian)
La classification internationale des altérations corporelles, invalidités et handicaps : approche
linguistique d'un débat terminologique, Prévenir, 2000/07-12, n° 39, 35-47. 19 réf.
Depuis plus de vingt ans, l'Organisation mondiale de la santé poursuit un projet de "classification" et
d'unification de la terminologie médico-sociale censé "fournir une base scientifique pour la
compréhension et l'étude des états fonctionnels associés aux problèmes de santé". L'analyse des versions
successives de ce projet montre que l'incapacité à - ou le refus de - préciser l'objet de cette
"classification" et définir précisément ce qu'il s'agit de classer constitue son point faible voire son vice
rédhibitoire. Il en résulte également que l'ICIDH ne constitue ni une classificaion hiérarchique ni une
terminologie internationale dans la mesure où ses "catégories" principales ne sont pas définies ou sont
définies en termes synonymiques et ne délimitent aucun concept. Les concepteurs de ce projet
annoncent depuis plusieurs années une "version de recherche /.../ qui répondra aux besoins spécifiques
de la recherche et fournira des définitions opérationnelles précises". Mais, la démarche adoptée et les
compétences mises en oeuvre ne peuvent permettre de faire aboutir ce projet et il est possible d'affirmer
que cet objectif ne sera atteint ni à court ni à moyen terme. (R.A.).
ROUSSEL (Pascale) / BARRAL (Catherine) / ROSSIGNOL (Christian) / et al.
Les enjeux de la classification internationale des handicaps : actes de la journée d'études du
CTNERHI, 22 octobre 1998, Handicap, 1999/01-03, n° 81, 152p. réf. bibl.
Dans une première partie intitulée "La CIH : nouveaux paradigmes ou mouvement de continuité ?", ce
fascicule fait le point sur la lenteur d'adoption à titre définitif de la CIH et les difficultés de la procédure
de révision engagée dès 1990 et qui n'a pas encore abouti, puis traite de l'influence des processus de
normalisation internationaux sur les représentations du handicap. Le troisième article pose la question de
la pertinence des choix conceptuels adoptés dans la CIH-2 pour dépasser l'opposition traditionnelle
modèle médical/modèle social, tandis que le quatrième analyse les conséquences des propositions de
révision actuellement débattues, participation sociale remplaçant désavantage social. La seconde partie,
intitulée "Enjeux épistémologiques - Enjeux sociaux", présente les principaux modèles décrivant le
handicap (modèle individuel, modèle médical et modèle social) et les clivages opposant individu et
milieu, médical et social, puis le dernier article se demande quelle lecture du mouvement démocratique
peut être faite à partir de la révision de la CIH-2.
STIKER (Henri-Jacques)
Association des paralysés de France. (A.P.F.). Paris.
Corps infirmes et sociétés, Paris : Dunod, 1997, 217p. réf. 9p.
Il n'existe pas encore, à l'heure actuelle, d'histoire globale de l'infirmité - de ce que nous appelons
pudiquement le handicap -, ni des systèmes de pensée qui commandent le rapport des sociétés au corps
déviant ou diminué. Cet ouvrage veut combler cette lacune. Il permet de parcourir une histoire mal
connue, de pénétrer au plus profond des attitudes collectives, de réfléchir à des fragments de politique,
de saisir l'importance extrême du culturel. De subir un choc devant l'ampleur insoupçonnée de la
question. De comprendre, enfin qu'elle ouvre en fait sur tout le social, et permet de découvrir des voies
nouvelles pour d'autres problèmes que celui des handicapés. (Extrait de la 4ème de couv.).
Cote : SAN 5.5.1 STI
STIKER (Henri-Jacques)
Le corps infirme au XIXe siècle, Handicap, 2001/04-06, n° 90, 47-65. réf. bibl.
A la fin du XVIIIe siècle, les premières initiatives et institutions pour l'instruction des jeunes sourds et
des jeunes aveugles ont vu le jour (Valentin Haüy et l'abbé de l'Epée), suivies de l'essai d'éducation des
arriérés à travers le cas de Victor de l'Aveyron (Jean-Marc Itard). Ce courant éducatif va se poursuivre
au long du XIXe. Mais le siècle est partagé entre la volonté d'élever les jeunes infirmes au niveau des
autres et une représentation du corps infirme sur le regisre de la monstruosité. Monstruosité que l'on
expose dans les foires ou que l'on va regarder dans les cabinets de curiosités. La notion de monstruosité
se trouve parfaitement définie, et distinguée de celle d'infirmité, dans les travaux des savants,
notamment chez Geoffroy Saint-Hilaire, père et surtout fils, mais elle demeure vivace dans les esprits.
La monstruosité glisse du physique au moral. Elle est relayée dans la deuxième partie du siècle par la
notion de dégénérescence qui se donne comme catégorie savante mais cache un eugénisme dant les
fruits empoisonnés seront produits au cours du XXe siècle. En contraste, la fin de siècle, contrainte de
donner un statut aux accidentés du travail, inaugure une toute nouvelle représentation, et un tout
nouveau traitement de l'infirmité. L'accident du travail oblige à socialiser l'infirmité et à la dénaturaliser,
donc aussi à la faire entrer dans la solidarité. (R.A.).
STIKER (Henri-Jacques) / VEIL (Claude) / EBERSOLD (Serge) / CHAPIREAU (François) / DEVEAU
(Annick) / LANG (Jean-Louis)
Définir le handicap, Informations sociales, 1995, n° 42, 6-52. réf. bibl.
Toute personne présentant un handicap est désavantagée. Dans nos sociétés modernes, le statut juridique
de personne handicapée est un outil de lutte contre l'exclusion ; même si le désavantage persiste. Titres
des 6 articles constituant ce dossier : Itinéraire d'une définition. L'acquisition d'un statut. Déficience et
politiques d'intégration. Questions de terminologie. Un nouveau barème. Des malentendus.
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Le handicap et les institutions : évolution des politiques sociales
DESSERTINE (A.) / KERSCHEN (N.)
Handicap, vieillesse, dépendance : un siècle de réglementation, convergence et divergences,
Gérontologie et société, 1993, n° 65, 24-36. réf. bibl.
Les auteurs se sont interrogés sur l'histoire commune et parallèle, des prises en charge collectives des
personnes âgées et des personnes handicapées, depuis un siècle. L'historique présenté sur les évolutions
des politiques sociales en direction des personnes handicapées et des personnes âgées montre de
nombreuses interactions entre ces deux domaines.
DORIGUZZI (Pascal)
HUARD (Raymond), préf.
L'histoire politique du handicap : de l'infirme au travailleur handicapé, Paris : L'harmattan, 1994,
223p, index. réf. bibl.
Poser l'égalité des droits comme axe politique d'une démarche émancipatrice est une idée toujours
nouvelle. "Infirme", "invalide", "mutilé", "handicapé", ces mots ont une histoire inséparable de celle de
la société qui a opéré ces caractérisations. Quelle est l'histoire des intérêts politiques organisant le statut
social des handicapés ? Quelles sont les raisons de leurs droits et de leurs ambiguïtés ? Un droit
spécifique aux handicapés n'est-il pas, en soi, un constat d'échec du pari de la solidarité sociale et
égalitaire recherchée par l'Etat providence ? L'ouvrage traite de ces différents thèmes de réflexion.
Cote : SAN 5.5 DOR
DORIGUZZI (Pascal)
La solidarité contre l'exclusion, Journal des psychologues, 1995/09, n° 130, 21-25. 8 réf.
Certains aspects de la culture contemporaine sous-tendent l'existence d'une société à deux vitesses : celle
"des adaptés" et celle des "autres", assistés ou exclus. La conception de la solidarité se limiterait à
panser les blessures, à faire du "social". Or, la quête d'une identité rassurante chez la personne
handicapée repose sur une reconnaissance de leur statut et à l'égalité des droits. La solidarité décrétée
par textes législatifs n'a pas un caractère spontané et l'exclusion sociale semble le confirmer. (Intro.).
MAUDINET (Marc)
Non-discrimination et droit des personnes handicapées : enjeux sociaux et politiques, Prévenir,
2000/07-12, n° 39, 191-196. réf. bibl.
En prenant comme point de départ les derniers travaux du Conseil de l'Europe réalisés dans le cadre de
son Comité pour la réadaptation et l'intégration des personnes handicapées, il sera question dans cet
article, d'une part, des éléments permettant de distinguer ce que recouvre le terme de "nondiscrimination" pour les différents Etats signataires de l'accord partiel dans le domaine social et de la
santé publique et, d'autre part, du contenu des normes antidiscriminatoires tant au niveau de ces Etats
que de l'Union Européenne. Puis nous nous intéresserons aux rapports qu'entretient le principe d'égalité
avec celui de non-discrimination dans le droit Français. Nous conclurons sur quelques-uns des
questionnements que ne manquent pas de faire émerger l'utilisation du principe d'égalité et la notion de
non-discrimination dans l'avancée de la construction de la poliitique sociale européenne. (R.A.).
RISSELIN (Patrick)
VEIL (Simone), préf.
Handicap et citoyenneté au seuil de l'an 2000 : vingt ans de politiques sociales du handicap en
France : bilan et perspectives, Paris : Odas, 1998/05, 166p. réf.3p.
Dans la première partie de l'ouvrage, l'auteur s'interroge sur l'évolution des concepts et des principes
définis dans la loi du 30 juin 1975 en faveur des personnes handicapées, afin d'en mesurer la pertinence
face aux nouveaux enjeux posé par l'évolution du handicap et de ses représentations, par une évolution
sociale particulièrement marquée ces dernières années, et par le renforcement d'une approche globale de
la question sociale dans le cadre fixé par les lois de décentralisatiopn. Dans la seconde partie de
l'ouvrage, l'auteur s'efforce d'ouvrir des perspectives pour une restructuration de la réponse sociale au
handicap tenant compte des éléments de bilan précedemment dégagés. Y sont notamment examinés,
outre les objectifs et le degré de priorité des politiques sociales du handicap à l'aube du troisième
millénaire, les rôles, responsabilités et cadres d'intervention des divers acteurs concernés par ces
politiques. (Extrait de la 4ème de couv.).
Cote : SAN 5.5 RIS
STIKER (Henri-Jacques)
Pour le débat démocratique : la question du handicap, Paris : CTNERHI, 2000, 149p. réf. 2p.
Cet ouvrage se présente sous la forme de conversation entre protagonistes critiques. La question
soulevée est celle du handicap dans la vie sociale et citoyenne. Il invite les personnes qui connaissent,
par leur position institutionnelle, leur action militante ou leur profession, le secteur médico-social, à
prendre part au large débat relatif à la protection sociale, au travail, à l'éthique, aux évolutions
démographiques etc..., convaincu que les personnes handicapées sont porteuses de point de vue et de
valeurs éclairant pour tous. (D'après R.A.).
Cote : SAN 5.5 STI
STIKER (Henri-Jacques)
Quand les personnes handicapées bousculent les politiques sociales, Esprit, 1999/12, n° 259, 75-106.
réf. bibl.
Quelle est la place des personnes handicapées vis-à-vis de la vie sociale commune ? Entre la tendance
culturaliste et celle qui se voit plutôt sur un seuil, entre une sociologie de la domination sociale et celle
de la stigmatisation, différentes prises de position s'opposent, invitant à leur façon à penser le handicap
et, en retour, notre culture. (Ndlr).
STIKER (Henri-Jacques) / EWALD (François)
Solidarité, assurance ou assistance ?, Esprit, 1999/12, n° 259, 37-45. 1 réf.
De quel principe relève les politiques à destination des personnes handicapées ? Depuis la fin du XVIIIe
siècle, la critique de la bienfaisance a mis en avant l'idée d'une dette sociale, c'est à dire d'un droit. Mais
cette forme d'assistance a laissé progressivement la place, à travers la législation sur les accidents du
travail, à l'idée qu'il fallait une gestion collective du risque. (Ndlr).
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Etudes et recherches psychosociologiques sur le handicap :
ASSOULY PIQUET (Colette) / BERTHIER VITTOZ (Francette)
SCHNEIDER (Monique), préf.
Regards sur le handicap, Marseille : Hommes et perspectives : Epi, 1994, 281p. réf. 8p.
Cet ouvrage réalisé à partir d'un travail de recherche sur les représentations du handicap, regroupe des
témoignages de personnes en contact avec le handicap. Ils évoquent la différence, la souffrance des
parents, des enfants. Les auteurs tentent de relever un défi : insister sur la ressemblance, ce qui serait
une manière de prendre acte de ce qui se joue dans la rencontre. Pour permettre à celui qui est confronté
au handicap d'accepter et d'élaborer ses propres réactions, il importe que ne soit pas déniée la dimension
traumatique de la confrontation au handicap . Cet ouvrage se propose de changer notre regard sur le
handicap, d'approcher et de nommer nos peurs intérieures afin que celui qui est ressenti comme un
monstre ne soit plus le laissé pour compte, l'exilé.
Cote : SAN 5.5 ASS
BLAISE (Jean-Luc)
L'identité stigmatisée : retour à la vie sociale et regard de l'autre, Ergothérapies, 2001/03, n° 1, 510. 10 réf.
Le nombre de personnes handicapées ne cesse de s'accroître. Des personnes valides basculent ainsi dans
de nouvelles conditions de vie. Afin de comprendre la résonance sociale de leurs déficiences et mieux
cerner leur nouveau rapport aux autres, le concept de stigmate est mobilisé. A partir d'exemples et de
témoignages, cet article propose une rélexion sociologique sur la stigmatisation de la personne
handicapée et la modification de son image. (R.A.).
GARDOU (Charles), éd. / ARCHAMBAULT (Jean-Pierre), collab. / AUZIAS (Jean-Marie), collab. / et
al.
Connaitre le handicap, reconnaître la personne, Ramonville Saint-Agne : Eres, 1999, 252p. réf. 9p.
Ceux qui vivent une situation de handicap sont détenteurs de droits qui ne valent que si chacun peut en
jouir : droit à l'éducation et la formation, à une vie professionnelle, à l'information, à la culture, aux
loisirs et aux activités sportives ; droit à une vie familiale, affective, sexuelle ; droit à l'accès aux
fonctions de représentation publique ; droit au choix, à l'autodétermination et à une vie autonome,
moyennant des dispositifs et des acompagnements ajustés à leurs besoins et à leurs désirs. Or ils sont
encore nombreux à ressentir cette pénible impression d'être aliénés à leur différence, d'être là sans
pouvoir s'extraire de la catégorie dans laquelle ils semblent incarcérés, privés de leurs droits légitimes.
Comment donc leur permettre aujourd'hui d'être reconnus sans condition comme sujets et comme
personnes à part entière et de jouer pleinement leur rôle dans la communauté humaine ? Telle est la
question centrale de cet ouvrage. (Extrait de la 4ème de couv.).
Cote : SAN 5.5 GAR
GOFFMAN (Erving)
KIHM (Alain), trad.
Stigmate : les usages sociaux des handicaps, Paris : Ed. de Minuit, 1989, 175p, index.
Les stigmates marquent une différence et assignent une place : une différence entre ceux qui se disent
"normaux" et les hommes qui ne le sont pas tout à fait (ou, plus exactement, les anormaux qui ne sont
pas tout à fait des hommes) ; une place dans un jeu, qui mené selon les règles, permet aux uns de se
sentir à bon compte supérieurs devant le Noir, virils devant l'homosexuel, etc... et donne aux autres
l'assurance, fragile, qu'à tout le moins on ne les lynchera pas, et aussi l'espoir tranquillisant que, peutêtre un jour, ils passeront de l'autre côté de la barrière. (Tiré de la 4ème de couv.).
Cote : SAN 5.5 GOF
LE BRETON (David)
Anthropologie du corps et modernité, Paris : PUF, 1990, 263p.
Anthropologie du corps, anthropologie du présent, tels sont les deux aspects de cette étude qui met le
monde moderne en perspective en prenant le fil conducteur du corps. L'auteur étudie les logiques
sociales et culturelles qui font, aujourd'hui, du corps un thème privilégié des pratiques, des discours ou
de l'imaginaire. Le dualisme moderne, très répandu oppose l'homme à son corps ; il fait de ce dernier un
avoir, une possession, plutôt que la souche identitaire qui donne son visage à l'homme. Cette
dissociation, on la retrouve au coeur de la médecine moderne qui parie sur le corps plutôt que sur
l'homme. Elle est profondément ancrée dans les ritualités sociales, dans l'engouement actuel pour les
choses du corps, de la santé, de la forme, des formes, etc... Le corps se transforme en membre
surnuméraire de l'homme, dont celui-ci reçoit son statut ou son dépit selon les circonstances. (4ème de
couverture).
Cote : PSY 2.1 LEB
LE BRETON (David)
Handicap d'apparence : le regard des autres, Ethnologie française, 1991, vol. XXI, n° 3, 41-48. 15
réf.
L'auteur analyse l'ambivalence qui caractérise les relations que nouent les sociétés occidentales avec
l'homme souffrant d'un handicap, et les deux formes de violence subies par l'homme défiguré : la
violence, venant de l'acteur lui-même, liée à l'ébranlement de soi, à la difficulté de s'identifier à un
visage qui n'est plus le même et qui a perdu sa fonction d'identité de l'homme ; l'autre violence, venant
du regard des autres, procède de la relation à autrui et se tisse dans les préventions qui entourent toute
rencontre avec l'acteur ainsi touché, devenu à son corps défendant un objet de terreur et de curiosité, et
la prévention parallèle de celui-ci ignorant la façon dant l'autre supportera sa vue. (Article dans la partie
"Le handicap et ses représentations" du dossier documentaire "Handicap").
Les aspects sociaux du handicap, Prévenir, 2000/07-12, n° 39, 254p. réf. bibl.
La question du handicap et celle de la place des handicapés dans la société contemporaine sont
éminemment politiques. S'interroger sur la définition du handicap, sur la recherche de classification, sur
l'image du handicap dans les médias ; questionner les discriminations dans l'accès au travail, à la santé ;
lister les entraves à leur qualité de vie ; analyser l'efficacité sociale des lois et règlements, des
institutions sociales et médico-sociales ; mesurer le poids de leur parole et leur capacité d'auto-saisine...
c'est parler des droits de l'homme (exclusion ou discrimination), de la justice sociale (compensation ou
stigmatisation), de l'acceptation de la différence, de l'éthique des pratiques envers les personnes dont
l'atteinte psychique ou physique nous confronte au miroir de notre fragilité, de la démocratie, de l'avenir
du fait humain. Le handicap n'est pas extérieur à nous-mêmes, ni aux transformations sociales ou
environnementales. Il est dans notre destin. Il est ce que nous voulons en faire, individuellement et
collectivement. C'est ce que cherche à établir ce numéro de Prévenir. (4ème de couv.).
PAICHELER (H.) / MAITRE (Jacques) / CHAPIREAU (François) / et al.
ALBY (Jean-Marc), éd. / SANSOY (P.), éd.
Handicap vécu, évalué, Paris : Pensée sauvage, 1987, 178p. réf. bibl.
L'abord psychologique et psycho-sociologique des handicaps ne peut plus être dissocié de l'approche
bio-médicale et rééducationnelle. Les analyses présentées dans cet ouvrage tentent de montrer
l'importance d'une réflexion dans cette voie, tant pour l'évolution des personnes handicapées que pour
ceux qui sont amenés à travailler avec eux. Les textes s'intitulent : "Déficiences, personnes handicapées
et société", "Construction de la norme et construction du handicap", "Handicap de situation et étude
fonctionnelle de population", "Intérêt en psychiatrie de la classification O.M.S. des conséquences des
maladies", "Le deuil de la fonction chez le grand déficient moteur", "A propos des brûlés", "Quelques
réflexions sur les accidents", "Le handicap respiratoire", "Epilepsie et handicap", "Expérience et usage
du corps chez les sourds et ceux qui les fréquentent", "Stéréotypes de valeurs de l'enfant handicapé chez
l'enfant valide", "Les représentations de la sexualité des handicapés mentaux", "Handicaps et machine :
redéfinition d'une situation sociale : le cas de la dialyse à domicile", "Catégories organisatrices des
visions du handicap". (Extrait de la 4ème de couv.).
Cote : SAN 5.5 HAN
PAYEN (Françoise)
En quoi la vie sexuelle des personnes handicapées mentales vient-elle nous déranger ?, Dialogue :
recherches cliniques et sociologiques sur le couple et la famille, 1999/07-09, n° 145, 81-86. 4 réf.
Etayée sur un exemple clinique, l'auteur, psychothérapeute, propose une réflexion sur la sexualité des
personnes handicapées mentales. Sujet difficile à aborder aussi bien dans les familles que dans les
institutions, souvent déniée, lorsqu'elle est reconnue elle soulève un certain malaise ou de l'excitation
qui provoque une attitude intrusive. Peut-être parce que cela touche en nous des parts archaïques du
psychisme que nous croyons avoir depuis longtemps laissées derrière nous et dont le réveil nous
angoisse.
RAVAUD (Jean-François), éd. / DIDIER (Jean-Pierre),éd. / AUSSILLOUX (Charles), éd. / AYME
(Ségolène), éd.
De la déficience à la réinsertion : recherches sur les handicaps et les personnes handicapées, Paris :
INSERM, 1997, 199p, fig. réf. bibl.
Le recherche sur les déficiences et sur les façons de les réduire ou de les compenser a pris une nouvelle
dimension avec l'approche en terme de handicap. La personne handicapée se retrouve alors au centre des
préoccupations et des recherches de santé publique ou de sciences sociales. Cet ouvrage, traitant de
sujets choisis pour leur exemplarité, permet de dresser l'état actuel des recherches a développer. Une
première partie de l'ouvrage présente l'évaluation clinique et paraclinique des déficiences motrices et
neuro-psychologiques. Sont ensuite abordées les dimensions psychosociales à travers l'étude de
l'annonce du handicap, des attitudes et représentations, de l'identité et de la qualité de vie. Enfin, les
travaux concernant les conditions de vie et l'environnement des personnes handicapées terminent ce
panorama en traitant l'impact du handicap sur la vie familiale, professionnelle, sur les transports, ainsi
que du problème de l'accessibilité ou des aides techniques. (Extrait de la 4ème de couv.).
Cote : SAN 5.5. RAV
RAVAUD (Jean-François) / STIKER (Henri-Jacques)
Les modèles de l'inclusion et de l'exclusion à l'épreuve du handicap : 1re partie : les processus
sociaux fondamentaux d'exclusion et d'inclusion, Handicap, 2000/04-06, n° 86, 1-18. réf. 1p.
L'objectif de cet article publié en deux parties est d'aborder le sens et les enjeux historiques et culturels
de la question de l'inclusion et de l'exclusion des personnes handicapées. Cette première partie porte sur
les processus fondamentaux de l'inclusion et de l'exclusion. Après avoir envisagé les différences entre
solidarité mécanique et solidarité organique, qui partagent assez adéquatement les sociétés anciennes
des sociétés modernes, les auteurs se penchent principalement sur le chantier de l'inclusion dans les
sociétés modernes. Celles-ci ont trouvé dans le processus de normalisation et dans le modèle de
l'assimilation les moyens principaux de créer de la cohérence, et les personnes handicapées en sont un
exemple majeur. Mais les contradictions qui habitent cette première tendance amènent les auteurs à
analyser la tentative inverse, celle de la différenciation, qui veut, elle, se fonder sur les différences et les
particularismes. Dans une seconde partie publiée dans le numéro suivant, une typologie des différentes
formes d'inclusion et d'exclusion repérables dans l'histoire du traitement social du handicap sera
présentée. (Extrait du R.A.).
RAVAUD (Jean-François) / STIKER (Henri-Jacques)
Les modèles de l'inclusion et de l'exclusion à l'épreuve du handicap : 2ème partie : typologie des
différents régimes d'exclusion repérables dans le traitement social du handicap, Handicap,
2000/07-09, n° 87, 1-17. réf. 1p.
L'objectif de cet article publié en deux parties est d'aborder le sens et les enjeux historiques et culturels
de la question de l'inclusion et de l'exclusion des personnes handicapées. Une première partie, publiée
dans le numéro précédent, a porté sur les processus sociaux fondamentaux de l'inclusion et de
l'exclusion dans les sociétés anciennes et modernes avec une analyse des modèles de l'assimilation et de
la différenciation. Cette seconde partie permet aux auteurs de proposer une typologie des différents
types d'exclusion des personnes handicapées qu'ils ont pu repérer dans l'histoire du traitement social du
handicap. Des formes d'exclusion les plus radicales, correspondant à une exclusion de la société aux
diverses formes d'exclusion dans la société, ils identifient ainsi divers régimes d'exclusion par
élimination, abandon, ségrégation, assistance, marginalisation ou discrimination fonctionnant comme
idéaux types. En miroir, diverses formes d'inclusion respectivement qualifiées de différée,
conditionnelle, par normalisation ou progressive peuvent être mises en lumière avec l'idéal type
correspondant. Revenant sur la façon dont se pose actuellement la question de l'inclusion/exclusion, les
auteurs concluent en insistant sur l'importance d'une approche socio-anthropologique et historique pour
aborder ce sujet majeur, véritable défi actuel pour les sociétés démocratiques. (R.A.).
ROHMER (Odile) / SAHLANI (Pascale) / LOUVET (Eva)
Les affects dans la perception du handicap physique, Handicap, 2000/04-06, n° 86, 67-78, tabl. réf.
bibl.
Les recherches présentées ici analysent dans une perspective psycho-sociale la perception des personnes
handicapées physiques. A travers deux études expérimentales, l'une menée auprès de sujets valides,
l'autre auprès de sujets handicapés, les auteurs étudient comment sont perçus des individus présentés soit
comme valides soit comme handicapés, photographiés dans différentes situations. Est évalué également
l'impact de l'état affectif du percevant sur le jugement des cibles. Les résultats montrent que les sujets
valides jugent plus favorablement les handicapés que les valides, surtout dans une situation de travail.
Par contre, les sujets handicapés ne différencient pas valides et handicapés dans leur jugement. La
variable affect peut influencer la valence du jugement dans une situation ambiguë. (R.A.).
VILLE (I.) / RAVAUD (Jean-François)
Représentations de soi et traitement social du handicap : l'intérêt d'une approche socioconstructiviste, Sciences sociales et santé, 1994/03, vol. 12, n° 1, 7-30. réf. 5p.
L'analyse des principaux courants de recherche sur le handicap dans le champ de la psychologie sociale
montre la nécessité de les situer dans un débat théorique plus général. En effet, certaines recherches,
étudiant les attitudes, les capacités à faire face, se centrent sur l'individu dans une perspective
cognitiviste du fonctionnement psychologique, tandis que d'autres, abordant représentations et identité
sociales, adoptent une perspective constructiviste. Les auteurs tentent d'illustrer par leurs propres
travaux l'intérêt de cette seconde orientation en montrant que les représentations de soi des personnes
handicapées éclairent tout autant sur les pratiques sociales à leur égard que sur leur fonctionnement
individuel. (résumé d'auteur).
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Représentations du handicap dans la société :
DESAULLE (Marie-Sophie)
Le regard qu'une société porte sur la personne handicapée, Espace éthique La lettre hors-série n°3,
hiver-printemps 2001, p.15-16
DUMENIL (Françoise)
FOLSCHEID (Dominique), dir.
Diplôme d'Université de philosophie : option Ethique
L'histoire de Monsieur Ruetom Pacidnah ou vivre avec un corps en désaccord, Paris : AP-HP,
1997/09, 45p. réf. 2p.
Les progrès médicaux, quelle que soit la spécialité concernée repoussent de plus en plus les limites de la
vie, mais en même temps, la médecine est confrontée aux limites extrêmes de la technique. Ce double
constat justifie que l'on s'interroge à propos de la vie de la personne handicapée. Ce travail se propose de
poser quelques jalons de nature à susciter une réflexion nécessaire à partir d'une interrogation : "Vivre
avec un corps en désaccord".
Cote : SAN 5.5 DUM
GARDOU (Charles), éd. / ARANZINI (Guy), préf.
Handicaps, handicapés : le regard interrogé, Toulouse : Erès, 1991, 266p. réf. 9p.
Cet ouvrage porte sur le regard et sur l'opportunité de sa transformation vis à vis des personnes
handicapées. La gravité et la gêne que le handicap induit varient avec les conjonctures changeantes au
sein desquelles il est vécu et de ce fait avec le type de regard porté sur lui. (extrait de la 4ème de couv).
Cote : SAN 5.5 GAR
KORFF SAUSSE (Simone)
La peur de la différence, in : BEN SOUSSAN (Patrick) / KORFF SAUSSE (Simone) / NELSON
(Jean-René) / VIAL COURMONT (Michèle), Naître différent, Ramonville Saint-Agne : Erès, 1997, 931.
L'auteur, psychanalyste, s'appuie sur son expérience d'accueil d'enfants différents dans une collectivité,
la Maison Dagobert, où se mélangent un tiers d'enfants handicapés et deux tiers d'enfants du quartier
pour analyser les mythes et les peurs qui se jouent autour de la différence.
Cote : SAN 5.5 BEN
KORFF SAUSSE (Simone)
Les représentations du handicap, accueillir la différence, Espace éthique La lettre hors-série n°3,
hiver-printemps 2001, p.41-42
LE BRETON (David)
Le miroir social du handicap, Journal des psychologues, 1995/09, n° 130, 26-28. 7 réf.
De tout temps, la représentation sociale du handicap confère à la personne atteinte d'un déficit, un statut
particulier où la relation à "l'autre" s'accompagne de regards mêlés de curiosité, de compassion, de gêne
ou de méfiance. De ces regards qui enveloppent, naît une angoisse qui renvoie en miroir, notre propre
vulnérabilité due à notre imaginaire de la défiguration et du corps morcelé. (Intro.).
LEGRAND (Line)
Des images biographiques : miroirs d'authentiques identités, Prévenir, 2000/07-12, n° 39, 107-114.
26 réf.
Pas facile, lorsqu'on est valide, de se pencher sur des autobiographies de personnes handicapées ! Du
moins, c'est ce que les stéréotypes sociaux font croire mais nous avons vécu le contraire. En racontant
leur vie quotidienne, les auteurs nous font prendre conscience de notre similitude avec eux. Ils nous
intègrent dans leur univers comme nous les intégrons au nôtre. Des images authentiques, touchantes,
valorisantes d'hommes et de femmes qui tous transmettent le même message : la vie vaut la peine d'être
vécue, l'exclusion ayant l'altérité pour motif est inadmissible. (R.A.).
LUCAS (Rémy)
Les représentations du handicap visuel chez les employeurs , Le Valentin Haüy [On-line], 2000/1012, n° 60, réf. bibl. [15.06.2001] <URL : http://www.avh.asso.fr/> Association Valentin Haüy
Les représentations du handicap visuel suscitent encore beaucoup d'interrogations chez certains
employeurs lorsqu'ils reçoivent une candidature d'une personne aveugle ou malvoyante. Il semble en
effet qu'il existe des liens de cause à effet entre les représentations souvent déformées des réalitées du
handicap visuel au sein du monde du travail (employeurs, personnels salariés, médecins du travail)
d'insertion professionnelle des personnes déficientes visuelles en milieu ordinaire. Pour apporter des
éléments de réponse à cette affirmation, nous avons choisi de nous appuyer sur une étude sociologique
réalisée en Belgique auprès des employeurs, mais aussi en nous référant à des recherches documentaires.
Nous ne prétendons pas faire ici un travail exhaustif, les métiers occupés par les déficients visuels étant
de plus en plus nombreux, dans des secteurs d'activité de plus en plus variés. Il convient également
d'ajouter que le champ du handicap visuel se caractérise par sa diversité, sa complexité et sa subtilité.
(R.A.).
MOYSE (Danielle)
Le respect de l'autre, Prévenir, 2000/07-12, n° 39, 91-95. 5 réf.
Sans doute le respect d'autrui ne correspond-il jamais chez un homme à un mouvement spontané de son
être. Si, à en croire l'étymologie du mot, il correspond en effet à la considération de l'autre en ce qu'il
est, tout nous porte d'abord à l'irrespect : la tendance à ne prendre en considération que ceux qui savent
s'imposer à notre attention, l'habitude de ne voir en l'autre que ce que nous montre son apparence
immédiate, celle de projeter sur lui ce qu'il nous semble bon d'en penser, celle de ne l'appréhender qu'en
fonction de nos attentes et de nos intérêts, etc... Mais la difficulté n'atteint-elle pas son comble
lorsqu'une déficience physique et mentale place un homme ou une femme dans une situation de
dépendance plus manifeste qu'à l'ordinaire, vis-à-vis de ses semblables ? Comment se faire respecter
quand on se trouve dans une telle situation et comment respecter ceux dont on dépend ? Tel est l'objet de
cet article. (R.A.).
RINGLER (Maurice)
On ne naît pas handicapé, on le devient, Journal des psychologues, 1999, n° 166, 14-17. 1 réf.
Le handicap est moins lourd à porter par lui-même que par les réactions qu'il suscite. Le regard des
autres et de la société met l'enfant différent dans une telle situation d'insécurité qu'elle l'oblige à
construire des défenses massives et l'empêche donc de développer ses potentialités. La représentation
négative de la déficience pèse beaucoup moins lourdement chez les très jeunes enfants que chez leurs
aînés.
SIEGRIST (Delphine)
MONTREYNAUD (Florence), préf.
Oser être femme : handicaps et identité féminine, Paris : Desclée de Brouwer, 2000, 154p. réf. 6p.
Les femmes handicapées en Europe se heurtent à une double discrimination : leur handicap et leur sexe.
L'auteur, elle-même en fauteuil, dévoile l'univers des femmes handicapées physiques. Emaillé de
témoignages et de paroles de femmes, ce livre s'interroge sur leur vie professionnelle, personnelle, leur
place dans la société et dresse un bilan des mouvements spécifiques.
Cote : SAN 5.5.1 SIE
Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales. (U.N.A.P.E.I.).
Paris.
UNAPEI : la nouvelle image de la personne handicapée mentale, Réadaptation, 1999, n° 456, 7-44,
tabl, ill..
Les personnes handicapées mentales et leurs familles sont exposées aux bouleversements de la vie
politique, économique et sociale. Devant cette situation, l'UNAPEI adapte ses structures et resitue ses
actions en s'ouvrant aux nouvelles générations de familles et de personnes handicapées mentales qui
apportent des idées nouvelles, régénèrent des forces vives et dynamisent leur militantisme pour plus
d'autonomie et une meilleure intégration sociale. Le dossier examine aussi l'éthique, le vieillissement et
la protection juridique de la personne handicapée mentale. Une nouvelle forme de structure accueillant
des adultes souffrant à la fois d'une déficience mentale et d'un handicap social est présentée dans ce
dossier.
WILLIG (Thiébaut-Noël) / FRISCHMANN (Martine)
Maladies neuromusculaires : évolution des représentations, in : COOK (Jon), ed. / DOMMERGUES
(Jean-Paul), ed. L'enfant malade et le monde médical, Paris : Syros, 1993, 169-192. réf. 2p.
Alors que les maladies neuromusculaires ont longtemps été considérées par les familles comme des
maladies "oubliées" s'est opérée depuis trente-cinq ans une profonde transformation des représentations
portées sur elles, tant sur le champ social et médical que scientifique. Cette évolution a accompagné et
est en grande partie liée à l'essor des associations de malades, et la perspective historique éclaire le
chemin parcouru jusqu'à la situation actuelle. (Intro.).
Cote MED 4.21 ENF
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La famille et le handicap :
CONGOURDEAU (Marie-Hélène)
Ni lui ni ses parents, Ethique. La vie en question, 1995, n° 16, 55-78. réf. bibl.
La tradition judéo-chrétienne est-elle responsable de la déplorable tentation de rejeter sur les parents la
responsabilité de la maladie de leurs enfants ? Une étude approfondie des textes oblige à plus de rigueur
: contre les pièges de l'irrationnel, la meilleure part de cette tradition a cherché à expliquer les handicaps
congénitaux par des raisons naturelles. Mais il faut tenir compte des dérapages, fréquents dans les
périodes de crise morale. (R.A.).
DALLA PIAZZA (Serge) / DAN (Bernard)
Handicap et aspects psychosociaux, Handicaps et déficiences de l'enfant, Bruxelles : De Boeck
Université, 2001, 43-54.
La présence d'un enfant handicapé dans une famille entraîne un bouleversement fondamental des liens
affectifs et des relations en général. La souffrance vécue par la fratrie est cependant peu prise en compte.
Le plus souvent, devenus adultes, ils s'expriment sur ce sujet et dénoncent les carences, les injustices
dont ils ont été victimes. Ce chapitre aborde explicitement leur situation et a pour but de favoriser sa
compréhension et surtout sa prise en compte autant par les professionnels que par les parents. (Tiré du
texte). Les trois premières parties de ce chapitre portent sur l'image du handicap véhiculée par la société,
la stigmatisation de la famille et ses répercussions sur les frères et soeurs.
Cote : SAN 5.5 DAL
GARDOU (Charles)
BARDEAU GARNERET (Sylvie), collab. / BUDRAND (Sandra), collab. / GABERAN (Philippe),
collab. / et al.
Frères et soeurs de personnes handicapées : le handicap en visages 3, Ramonville Saint-Agne : Erès,
1997, 189p. réf. 9p.
La naissance d'un enfant handicapé concerne sa fratrie en retentissant sur la construction psychique de
chacun de ses membres, sur leur manière d'être au monde, leur identité sociale, leurs modes relationnels,
leurs rôles sociaux et leur devenir. Ici des frères et des soeurs nous engagent dans leur sillage, nous
permettant de mieux comprendre l'aventure aux conséquences multiples dans laquelle ils sont engagés à
leur insu. (4ème de couv.).
Cote : SAN 5.5 GAR
METZ (Claire)
Génogramme et handicap mental ou quand la "bêtise" d'un enfant masque des silences familiaux,
Dialogue : recherches cliniques et sociologiques sur le couple et la famille, 1999/07-09, n° 145, 51-62.
9 réf.
La réflexion de l'auteur a porté sur le sens à donner au handicap mental sans cause médicale, pour
l'enfant qui en souffre et pour sa famille. A partir d'un cas clinique, le discours élaboré par l'enfant qui
construit son génogramme a été étudié. Ces recherches ont permis d'avancer que les moments
d'incompréhension de ce discours sont les indices, non pas de la bêtise de l'enfant, mais de points de
danger dans son histoire singulière et familiale : silences, non-dits, secrets de famille. Le handicap
mental sert alors de masque à une souffrance qui demeure ainsi murée.
MOYSE (Danielle)
Le risque de naître "différent", Esprit, 1999/12, n° 259, 65-74.
Les progrès techniques de l'accompagnement des grossesses permettent de diagnostiquer et d'éliminer
les foetus porteurs d'anomalie. Face à la prise en charge médicale, que reste-t-il de la liberté des parents
? Quelle signification cette évolution a-t-elle sur notre perception collective de la différence ? Cet article
porte sur ces interrogations.
REAL (Isabelle)
Filiation, affiliation et handicap dans la migration, Champ psychosomatique, 1997, n° 11-12, 101115. réf. 2p.
L'auteur explore les représentations du handicap dans les sociétés traditionnelles. Ces sociétés ont la
remarquable capacité de faire basculer le handicap du côté d'un "plus", tant pour l'individu que pour le
groupe. En situation migratoire, l'enfant handicapé et sa famille sont souvent figés dans la seule valence
mortifère du handicap. La mise en place des étiologies traditionnelles concernant le handicap, permet,
dans un cadre de prise en charge ethnopsychanalytique, de ranimer activement la totalité du système de
représentations culturelles. Les familles sortent alors de la sidération psychique dans laquelle les avait
plongées le traumatisme migratoire, puis le traumatisme du handicap. (R.A.).
SAUSSE (Simone)
Le miroir brisé : l'enfant handicapé, sa famille et le psychanalyste, Paris : Calmann-Levy, 1996,
201p. réf. 6p.
Pour l'auteur, il s'agit non pas de décrire les particularités de chaque handicap, mais de rechercher ce
qu'il y a de commun dans la façon d'être de ces enfants "pas comme les autres" et de leurs parents, et ce
qui se cache derrière les peurs que suscite en chacun de nous cette atteinte de l'intégrité humaine. (Tiré
de l'intro.). Une partie de l'ouvrage est consacrée à l'annonce du handicap lorsqu'une femme met au
monde un enfant handicapé.
Cote : SAN 5.5 SAU
SCELLES (Régine)
Frères et soeurs d'enfants handicapés, Journal des psychologues, 1997, n° 147, 57-61, ill. 12 réf.
La présence d'un enfant handicapé provoque des difficultés et des souffrances psychiques au sein de la
fratrie, d'autant que le désarroi est généralement vécu dans une grande solitude. L'auteur aborde la
question des répercussions du handicap au sein de la fratrie sous l'angle psychanalytique ; exemple :
identification et individuation fraternelles problématiques : s'identifier à une personne atteinte dans son
intégrité corporelle et/ou psychique peut être vécu comme une menace. On lira par ailleurs avec intérêt
la thèse de l'auteur sur le même sujet.
SCELLES (Régine)
ZUCMAN (Elisabeth), préf.
Fratrie et handicap : l'influence du handicap d'une personne sur ses frères et soeurs, Paris :
L'Harmattan, 1997, 237p. réf. bibl.
L'identité, les relations sociales, la vie affective des adultes portant l'empreinte de leurs affections et
haine fraternelles, que se passe-t-il quand un de ces enfants de la fratrie est porteur d'un handicap ?
L'extrême rareté des écrits et travaux consacrés à ce sujet en fait encore un domaine d'interprétations
hâtives, d'images superficielles ou de silences embarrassés. Cet ouvrage propose un cadre conceptuel
permettant de saisir pourquoi et comment le handicap qui touche une personne affecte chacun de ses
frères et soeurs. Dans une perspective de prévention, l'auteur montre la nécessité d'offrir aux frères et
soeurs, dès leur plus jeune âge, la possibilité de parler : de leurs difficultés à gérer cette situation
fraternelle particulière sur la scène sociale et familiale ; de leur honte et de leur culpabilité ; de
l'angoisse que suscitent chez eux les mouvements de séparation et de rapprochement avec leur pair
handicapé ; de leur douleur de ne pouvoir le guérir et consoler leurs parents. (4ème de couv.).
Cote : SAN 5.5 SCE
Voir aussi l'article du même auteur : Frères et soeurs d'enfants handicapés, Journal des psychologues,
1997, n° 147, 57-61, ill. 12 réf.
SERVAIS (Paul), éd. / BOLDO (Pierre-Marie), collab. / CASSIERS (Léon), collab. / et al.
Handicap et famille : à la recherche du sens, Louvain-la-Neuve : Academia-Bruylant, 2001, 110p.,
réf. bibl.
En vingt-cinq ans de multiples évolutions médicales, sociales, éthiques et juridiques ont profondément
modifié les représentations sociales et individuelles du handicap. Ce recueil rassemble, autour de la
question des rapports actuels entre la famille et le handicap, les réflexions de trois témoins affectés d'un
handicap et de chercheurs et intervenants spécialisés en sciences humaines.
Sommaire :
- Handicap, sens et société.
- L'influence du handicap dans le développement de la personnalité.
- L'influence de la personne handicapée dans le développement de sa famille ou le destin apprivoisé.
- Accueillir en famille un enfant " différent ".
- Handicaps, justice distributive et réparation des dommages.
- Dynamiques psychologiques de la réaction parentale au handicap.
- L'autre et ses possibles.
Cote : SAN 5.5 HAN
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Représentations du handicap chez les professionnels :
BAROIS (Annie) / CREPIN (Hubert) / DENORMANDIE (Philippe) / MATRAY (Bernard) /
DESCHAMPS (Chantal) / VEGA (Marie-José) / SICARD (Didier) / DUMENIL GUILLAUDEAU
(Françoise) / BAUR (Michel) / WILS (Jean) / NOUVIAN (Martine) / SALAMAGNE (Michèle) /
HARDY (Patrick) / DEBRAY (Quentin) / HIRSCH (Emmanuel) / SMADJA (David)
Regards de l'institution sur le handicap, in : Ethique et soins hospitaliers : espace éthique : travaux
1997-1999, Paris : AP-HP ; Rueil-Malmaison : Doin / Lamarre, 151-185.
Les membres de la Cellule de réflexion de l'Espace éthique analysent les perceptions qu'ont les
soignants du handicap, la conception du soin auprès de ces personnes handicapées, et les difficultés de la
prise en charge du handicap dans le contexte hospitalier. Dans l'approche de la personne handicapée, les
soignants ont un rôle très important à jouer, la relation à l'autre se définissant nécessairement par la juste
compassion, l'écoute et la médiation pour repérer les vraies difficultés. La réflexion proposée ici permet
de mieux situer le champ des responsabilités sociales et professionnelles dans le regard porté par les
professionnels de santé sur le handicap.
Cote : DEO 1 HIR
DE BARBOT (Françoise)
Culture et dialogue avec les familles d'enfants porteurs d'un handicap moteur grave, in : COOK
(Jon), ed. / DOMMERGUES (Jean-Paul), ed. L'enfant malade et le monde médical, Paris : Syros, 1993,
151-168. 7 réf.
L'auteur, psychologue dans un service de rééducation neuropédiatrique de l'hôpital Bicêtre accueillant
des enfants handicapés moteurs, analyse d'abord dans notre société française du XXème siècle quelles
sont nos références culturelles et la façon dont elles vont peser sur le dialogue avec les parents qui les
partagent. Quelle est l'image de la personne ayant une infirmité ? Quel rôle lui est dévolu ? Comment
cela influence-t-il nos rapports avec la famille ? Puis, si la rencontre avec l'infirmité nous met déjà face à
la différence et à l'altérité, celle de familles d'autres cultures que la nôtre va accroître notre malaise : cet
enfant, ces parents nous sont doublement étrangers. L'auteur évoque le cas des familles maghrébines qui
sont sans doute les plus nombreuses.
Cote MED 4.21 ENF
DENORMANDIE (Philippe)
Regards de l'institution sur le handicap, Espace éthique La lettre hors-série n°3, hiver-printemps
2001, p.43-44
ESNARD (Catherine)
Les représentations sociales du handicap mental chez les professionnels médico-sociaux, Revue
européenne du handicap mental, 1998/09, vol. 5, n° 19, 10-23. réf. 1p.
Cet article se propose d'examiner le concept de handicap mental dans la perspective théorique du Social
- constructivisme. Le concept de représentation sociale est utilisé pour analyser la façon dont les
professionnels du secteur médico-social perçoivent les personnes dites handicapées mentales.
L'hypothèse d'une organisation structurale des représentations du handicap mental différente et
spécifique à chacun des deux types de professionnels interrogés - personnels éducatifs d'une part et
"psy" d'autre part - est vérifiée. Toutefois, il apparaît dans les deux groupes une appréhension bipolaire
du sujet dit handicapé mental, selon un pôle social et un pôle psychologique, ce dernier pouvant être le
support du processus socio-cognitif de psychologisation du handicap mental. (Résumé de la revue).
GOMEZ (Jean-François)
Le temps des rites : handicaps et handicapés, Paris : Desclée de Brouwer, 1999, 195p. réf. 7p.
Ce livre s'adresse aux professionnels de l'éducation spécialisée et à tous ceux qui apportent de l'aide aux
personnes handicapées. Il propose de modifier notre regard sur ces populations défavorisées. En
s'intéressant aux "rituels" et aux "rites de passage", l'auteur fait le constat suivant : les personnes
handicapées, et surtout handicapées mentales, ne font pas tant partie des exclus que des "inclus".
Engagées ou non dans un processus de rééducation, elles vivent un enfermement dans des simulacres
d'attention et une image "d'enfance à vie" : en fait, une évacuation subtile de la dimension symbolique,
dans laquelle elles devraient être immergées. (Tiré de la 4ème de couv.).
Cote : SAN 5.5 GOM
LESAIN DELABARRE (Jean-Marc)
L'adaptation et l'intégration scolaires : innovations et résistances institutionnelles, Issy-lesMoulineaux : ESF, 2000, 194p. réf. 12p.
L'auteur expose les résistances que rencontre l'extension de la scolarisation des enfants handicapés et
des aides aux élèves les plus en difficulté. L'élaboration de partenariats, la contractualisation des actions,
le pilotage des innovations, la prise en compte des droits des parents font l'objet d'éclairages nouveaux
qui empruntent à divers champs d'analyse du fonctionnement des institutions.
Cote : PED 2.6 LES
MERCIER (Michel) / CARLIER (Géry)
L'accompagnement, générateur d'équilibre personnel et de reconnaissance sociale, Bulletin
d'éducation du patient à sa maladie, 1998/04, vol. 17, n° 1, 7-10.
L'équilibre personnel, la reconnaissance sociale et le bien être global de la personne sont désormais pris
en considération lorsqu'on envisage la prise en charge du patient ou de la personne handicapée.
L'accompagnement semble être le point clé de ce bien-être. Dans cet article les auteurs mettent en
évidence son rôle dans le changement des représentations sociales des activités éducatives et médicales.
Après une introduction théorique, ils abordent de manière concrète la demande des services
d'accompagnement. Cette demande semble constituer une manière positive de percevoir la relation entre
le professionnel et la personne accompagnée par celui-ci. (Extrait du R.A.).
MORVAN (Jean-Sébastien)
SELOSSE (Jacques), préf.
Centre technique national d'études et de recherches sur les handicaps et les inadaptations.
(C.T.N.E.R.H.I.).Paris.
Représentations des situations de handicaps et d'inadaptation chez les éducateurs spécialisés, les
assistants de service social et les enseignants spécialisés en formation, Paris : CTNERHI, 1997,
nouv. éd., 369p. réf. 8p.
Cette enquête, ciblée sur des sujets en formation, montre les contradictions, les ambivalences, les
paradoxes et les malentendus des interactions négociées à partir des situations d'handicaps, à l'occasion
de pratiques professionnelles (métiers de l'enseignement spécialisé, de la rééducation et de l'assistance).
Les objectifs généraux consistant à -cerner les représentations/attitudes des futurs intervenants sociaux
et éducatifs, sous l'angle des contenus et sous l'angle de leur fonctionnement - repérer leurs possibles
modifications durant le temps de la formation (saisie à l'entrée et à la fin de la formation).
Cote : SAN 5.5 MOR
MORVAN (Jean-Sébastien)
Représentation du handicap dans le métier d'éduquer : le regard questionné, Journal des
psychologues, 1995/09, n° 130, 29-33. 7 réf.
Le désir d'éduquer, d'assister, d'enseigner dans le champ du handicap et de l'inadaptation se soutient des
significations véhiculées au travers d'effets, tant de visibilité que du masquage, dans la confrontation au
manque. De ce "négatif" l'intention professionnelle trouve ancrage, prend corps et s'élabore non sans
écueils. (Intro.).
ROHMER (O.) / LOUVET (E.)
Juger des personnes handicapées physiques : le rôle de la familiarité avec le handicap, Journal
d'ergothérapie, 2000/11, vol. 22, n° 3, 125-130, fig. 23 réf.
L'objectif de cette recherche socio psychologique est d'étudier le jugement social vis-à-vis de personnes
handicapées physiques chez des adultes côtoyant des personnes handicapées dans différents contextes
(professionnel/familial). les résultats montrent que le jugement des familles s'oppose à celui des
professionnels du handicap. Par ailleurs, quel que soit le degré de familiarité, l'individu est jugé plus
positivement que le groupe. Cependant, cette différence individu-groupe s'estompe quand le percevant a
un proche handicapé. Cette étude permet de souligner la différence entre la familiarité avec le handicap
et la familiarité avec des personnes handicapées. (R.A.).
Image du handicap dans les médias et la littérature :
COMBROUZE (Delphine)
L'information sur les personnes handicapées motrices et sensorielles dans les journaux télévisés :
analyse thématique et lexicale, Handicap, 2000/01-03, n° 85, 27-45, graph. 19 réf.
Cet article rend compte d'une étude réalisée sur les analyses thématique et lexicale de cent onze
journaux télévisés. On observe, en premier lieu, des disparités quant à l'intérêt porté aux différents types
de handicaps : le handicap physique s'impose à l'écran. L'étude de la gamme des sujets abordés dévoile
l'attention portée au monde associatif et aux problèmes d'insertion. De l'analyse lexicale il ressort que les
présentateurs des journaux télévisés essaient d'utiliser un vocabulaire dénotatif plus proche du langage
"politically correct" américain. Cependant, l'étude des connotations montre la prégnance d'une
perception de la personne handicapée comme personne "à part". (R.A.).
DUPRAS (Annie)
La désexualisation de la personne handicapée mentale ou le syndrome de Forrest Gump, Revue
européenne du handicap mental, 1998/06, vol. 5, n° 18, 47-52. 8 réf.
Les médias consacrent une place plus importante aux personnes handicapées mentales. Est-ce là un
signe que les mentalités évoluent ? Rien de moins sûr puisque des films, comme Forrest Gump,
projettent une image désexualisée de la personne handicapée mentale. Forrest est dépeint comme un
grand enfant qui méconnaît la sexualité pour privilégier les relations affectives. Il abandonne la
poursuite de buts sexuels pour se dévouer à des causes nobles comme sauver ses amis en détresse. Le
film Forrest Gump tranforme la personne handicapée mentale en héros angélique, en personnage
édifiant qui n'a pas accès à son identité sexuelle. (R.A.).
LACHAL (René-Claude)
La représentation des personnes handicapées dans les médias : de l'objet au sujet, Prévenir,
2000/07-12, n° 39, 97-105. 37 réf.
Les personnes handicapées font l'objet des fictions littéraires, télévisuelles et cinématographiques. Elles
constituent aussi le sujet d'articles ou de biographies. Dans toutes ces situations, elles s'expriment très
peu elles-mêmes mais elles prêtent leur image à des auteurs, des journalistes, des acteurs, des
représentants associatifs. Pourtant, elles peuvent prendre la parole et tendent à le faire au travers de
textes autobiographiques, dans des émissions-débats de la télévision, et en explorant les resources
d'Internet. (R.A.).
ROSSELLO (Jean-Jacques)
Esmeralda, Quasimodo, de l'enfant imaginaire à l'enfant réel monstrueux, Handicap, 1999/10-12,
n° 84, 1-22. 19 réf.
Ce travail se veut une tentative, une proposition de représentation d'un drame, celui que donne à voir et
à vivre la personne polyhandicapée. Ce drame commence avec l'annonce du handicap faisant se
télescoper le monde imaginaire de la mère (des parents), où s'est bâtie à son (leur) image un enfant
imaginaire et une réalité crue, brutale, obscène : l'enfant réel, celui qui naît, est gravement handicapé. Ce
traumatisme qui sidère, dépasse toute capacité d'élaborer, de penser et menace ensuite et encore la
capacité de penser des professionnels après celle des parents. Cette lecture que l'auteur propose d'un
texte littéraire s'inscrit comme tentative de penser l'impensable en situant les deux personnages
romanesques de Victor Hugo, Esmeralda et Quasimodo, comme les deux figures qui se rencontrent de
l'enfant imaginaire et de l'enfant réel monstrueux. (R.A.).
SCELLES (Régine) / JOSELIN (Laurence)
La famille de l'enfant handicapé à travers la littérature enfantine contemporaine, Handicap,
1999/04-06, n° 82, 33-49. réf. bibl.
Les auteurs repèrent la façon dont les dynamiques des relations familiales sont évoquées dans 23 livres
contemporains pour la jeunesse mettant en scène des enfants handicapés. Les auteurs remarquent que
ces livres ont essentiellement un objectif pédagogique. La plupart d'entre eux présentent l'enfant porteur
d'un handicap comme peu actif, voire franchement passif face à son destin. Les mères sont plus
évoquées que les pères, ce sont elles qui parlent, si elles parviennent à le faire. Lorsque dans les récits
les parents sont tristes et démissionnaires, alors un des membres de la fratrie joue un rôle éducatif et
souvent aide ses parents à reconquérir la place et le rôle qui leur reviennent. Dans la conclusion, les
auteurs ouvrent des pistes de réflexion et des recherches sur cette littérature peu étudiée jusqu'alors.
(R.A.).
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