tristesse profonde. Mais Dieu veut redonner la vie aux hommes. C’est une des raisons
de l’envoi de son fils. Jésus obéit à cette direction et en venant au monde avant même
que le ministère ne commença, s’engagea la fête joyeuse des noces de Cana et Jésus y
transforma l’eau en vin. Le marié et la mariée s’étaient trouvés devant une panique
générale et le gâchis de la fête à cause du manque de vin mais, Jésus est apparu, je ne
sais d’où et changea l’eau en vin, pas en beaujolais, mais en vrai vin plus délicieux
qu’aucun bordeaux de la France. Et il a ranima la fête pour que sa joie continue. Nous
ne pourrons pas extraire la joie comme si nous tordons le chiffon mouillé pour obtenir
un peu d’eau. Nous nous disons que si on est triste, c’est triste, c’est tout. Mais mes
chères frères et sœurs dans le Seigneur, il n’en est pas ainsi. On peut extraire la joie, si
on a l’obéissance. Si on obéit, nous pouvons nous réjouir, même dans la pire situation.
Paul se réjouit dans la prison et il ne cessait d’exhorter aux philippiens de se réjouir.
Dans la douleur des événements sinistres de l’œuvre messianiques terrestres, Jésus
Christ s’est réjoui sans cesse, c’est parce qu’il a considéré que la joie est non
seulement la volonté divine, mais c’est aussi un commandement suprême de Dieu.
Notre Seigneur Jésus est l’incarnation de sa divinité selon le terme théologique. Mais
Jésus est l’incarnation de l’obéissance à Dieu pour servir d’exemple pour tous les
hommes. Une fois Jésus a dit : « Comme mon Père travaille, moi aussi je travaille. »
Le travail de tout homme, n’est-ce pas, à pour cause un quelconque rendement, mais le
travail de Jésus a pour cause l’obéissance à Dieu. De même Jésus se réjouissait car
Dieu se réjouissait et Dieu veut que l’homme se réjouisse. Même si les ennemis le
serraient de toute part, Jésus creusait sans cesse le puits de la joie et s’en épanouissait.
La joie est ainsi quelque chose lié au travail, pas comme quelque qui tombe du ciel
comme cette parole d’un philosophe ascète français Simone Veil qui disait : « En toute
chose ce qui vient de dehors gratuitement par surprise comme un don du sort sans que
personne ne le cherche est pure joie ». Beaucoup pense comme cela, que la joie tombe
du ciel. Mais ce n’est pas ainsi, la joie est quelque chose de travaillée. La Bible dit que
Jésus pleurait, mais jamais un verset dit qu’il riait. C’est parce que la situation était
pour lui plutôt accablante mais Jésus nous donne la trace de ce qu’il a donné beaucoup
de peine pour creuser la joie durant tout son ministère. Deux événements sont
marquants, surtout quand ils priaient, cela s’est révélé. Une fois quand il pria Dieu
devant Lazare mort et enseveli, il s’est réjoui de ce qu’il l’avait toujours exaucé. Dans
une autre occasion, il leva les yeux et dit à Dieu qu’il remercie de ce que Dieu a révélé
cette vérité à ses enfants. Donc d’abord, être exaucé par Dieu est un grand sujet de joie.
Nous avons prié et Dieu nous a répondu. C’est pourquoi nous pouvons nous réjouir.
Peut-être que nous n’avons pas encore la réponse, mais nous savons que Dieu nous a
répondu par son silence et qu’il nous répondra un jour à nos souhaits donc nous
pouvons donc nous en réjouir. Ensuite, la révélation de la vérité est un autre grand
sujet de joie. Comme proverbe 25 : 25, c’est comme une visite d’un ami lointain après
une longue absence. C’est comme une eau paisible qui étanche la soif. Chaque matin,
quand nous retournons à cette source d’eau, nous avons expérimenté cette joie durant
2011. Vraiment la révélation de la vérité est un inexprimable sujet de joie et de
remerciement. N’est ce pas que pour chacun de nous, que lorsqu’on était dans
l’ignorance, Dieu nous a envoyé son serviteur pour nous montrer quel est le chemin.
Dieu révéla sa vertue et sa justice, toujours, sans faute, aux âmes assoiffées comme les
enfants. Quand notre cœur est orgueilleux, nous sommes privés de la vérité, mais dès