Les Hauts Vents – Le discours - Exercices
EXERCICE 1 : Lisez l’énoncé suivant. Déterminez les deux parties récit et discours. Quels sont les indices
que vous avez retenus qui ont déterminé votre réponse ?
« Le K a jeté son dévolu sur toi, et tant que tu seras en mer il ne te laissera pas un instant de répit. Ecoute-
moi bien, mon petit : nous allons immédiatement retourner au port, tu débarqueras et tu ne t’aventureras plus jamais
au-delà du rivage, pour quelque raison que ce soit. Tu dois me le promettre. Le métier de marin n’est pas fait pour
toi, mon fils. Il faut te résigner. Bah ! à terre aussi tu pourras faire fortune. »
Ceci dit, il commanda immédiatement au navire de faire demi-tour, rentra au port et, sous le prétexte d’une
maladie subite, fit débarquer son fils. Puis il repartit sans lui.
Profondément troublé, l’enfant resta sur la grève jusqu’à ce que la corne du plus haut mât eu disparu à
l’horizon. A distance il apercevait un petit point noir qui affleurait de temps en temps : c’était son K qui croisait
lentement, de long en large, et qui l’attendait avec obstination.
EXERCICE 2 : Le discours direct cite les paroles telles qu’elles ont été prononcées.
Le discours indirect rapporte indirectement les paroles en supprimant les marques du discours direct.
1- Dans les quatre extraits suivants, identifiez les passages en discours direct et ceux en discours
indirect et complétez le tableau ci-dessous
2- .
Texte 1
- « Agite tes membres ! » dit pécuchet.
Il les agita, sans rien changer au thermomètre.
- « C’est froid, décidément. »
- « Je n’ai pas chaud, non plus » reprit Pécuchet.
Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet.
Texte 2
- Eh bien l’abbé, as-tu juré de faire damner ces dames ? lui dit le baron, qui s’attendait à une
plaisanterie, et nous diras-tu enfin quel revenant tu as vu, en passant tout à l’heure sur la place ?
- Ris tant que tu voudras, Fierdrap, reprit l’abbé imperturbable, mais ceci est sérieux. Le revenant que
j’ai vu était de chair et d’os… comme toi et moi, mais il n’en était que plus épouvantable !... C’était…
le chevalier Des Touches !...
J. Barbey d’Aurevilly, Le chevalier Des Touches
Texte 3
Je fus quelque temps auprès de Madame de Lursay, sans lui dire rien des choses générales et rebattues. Elle
me demanda où j’avais été…
Crébillon fils.
Texte 4
L’avocat général a dit qu’à la suite des déclarations de Marie à l’instruction, il avait consulté les programmes
de cette date. Il a ajouté que Marie elle-même dirait quel film on passait alors. D’une voix presque blanche, en effet,
elle a indiqué que c’était un film de Fernandel.
Albert Camus, L’Etranger