major britannique Richard Harry HESLOP, chef du circuit du S.O.E. « Marksman »
(services secrets anglais). Il assure la liaison entre le colonel MEYER qui commande
le 179e régiment d’infanterie, et les unités F.F.I aux ordres du commandant Henri
GIROUSSE. Il met à la disposition de ce
régiment américain le bataillon de Lagnieu,
commandé par le capitaine Maurice COLIN. Ce
dernier est renforcé par la compagnie du
lieutenant GIRAUD, celle de MAZAUD formée
par les élèves de l’école préparatoire militaire
d’Autun ainsi que par la compagnie
CHOUCHOU de Marcel VION, sans oublier les
compagnies F.U.J., MARTIN et GABRIEL. Du
côté américain, le 1er bataillon du 179e,
commandé par le Lt colonel Michael DAVISON, se voit confier la défense de
Meximieux. Il installe son PC dans un café proche de la gare, alors que le colonel
MEYER, commandant le 179e, assisté de son adjoint le colonel MURPHY, prend ses
quartiers au petit séminaire. Le colonel GRACE assigne à la compagnie F du
2e bataillon la mission de défendre le camp de La Valbonne aux côtés des F.F.I. Le
reste de son bataillon prend position sur le plateau de la Dombes, non loin de
Chalamont. Le 3e bataillon du colonel Philip JOHNSON reste dans le secteur de
Loyettes afin de protéger les ponts de l’Ain et les lignes d’approvisionnement. Entre
les Américains et les Français, ce sont environ 400 à 500 hommes qui
occupent Meximieux. Des avant-postes et des batteries d’artillerie environnent la
ville, seule la défense du pont de Chazey situé à l’est a été complètement négligée
par le colonel MEYER. La 11e P.Z. commandée par le général VON WIETERSHEIM
a engagé pour la prise de Meximieux le 11e régiment de Panzer Grenadiers et la
moitié des chars du 15e régiment de Panzer
Sans retracer les péripéties qui jalonnent la bataille de Meximieux, il faut rappeler
que celle-ci fut précédée au cours des journées précédentes par le repli du camp
DIDIER, la prise du camp de La Valbonne, les combats de Saint Christophe, de
Chalamont, et de Pérouges à l’avantage de la 11e P.Z. Sans omettre de mentionner
la course aux ponts de l’Ain entre Américains et Allemands. Grâce à la participation
des F.F.I., ils sont sauvés de la destruction, exceptés ceux de Pont-d’Ain et de
Chazey.
C’est au début de la matinée du vendredi 1er
septembre 1944 que l’assaut final est lancé
contre Meximieux transformée en un
véritable camp retranché. Les combats durent
une vingtaine d’heures, et ne s’achèvent qu’au
milieu de la nuit suivante lorsque les assaillants
décident de se retirer. L’attaque contre la ville
elle-même est menée dans cinq directions
différentes : celle des panzer grenadiers à l’est
de la ville, une première bataille de chars dans la Prairie, face à la gare au sud,
suivie d’une deuxième dans l’artère principale de la cité venant du sud-ouest, la prise
du château de Meximieux par l’ouest et le nord, et pour finir un combat au corps à
corps dans les rues et parmi les habitations (faisant de nombreuses victimes civiles)
dans le but de s’emparer du petit séminaire où se trouvent retranchés le PC du
capitaine COLIN et celui du colonel MEYER. Les combats sont acharnés. Les tués
sont beaucoup plus nombreux du côté des F.F.I que des GI’S. Pour l’ensemble des
opérations militaires, on dénombre 18 tués américains pour 50 morts FFI. Parmi
les héros français tombés au champ d’honneur, citons entre autres, le sergent