LE FESTIVAL DE NOIRMOUTIER EN L’ILE
est organisé par
LE THEATRE REGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE
Direction : Patrick Pelloquet
et financé par
LA VILLE DE NOIRMOUTIER
LA REGION DES PAYS DE LA LOIRE
LE CONSEIL GENERAL DE LA VENDEE
en partenariat avec France Bleu Loire Océan
RENSEIGNEMENTS ET RESERVATIONS
Pour réserver vos billets, vous avez le choix :
A la billetterie du Festival à partir du lundi 4 août 2008
MAISON DU FESTIVAL Centre Culturel les Salorges
Quai Jean Bart- 85330 Noirmoutier en l’Ile – Tél 02 51 35 87 24
De 10h à 12h30 et de 15h à 18h30
Ou
Par correspondance
En remplissant le bon de réservation inclus dans le dépliant édité en juin
et en le renvoyant entre le 15 et le 30 juillet 2008
avec le règlement par chèque bancaire ou postal à l’ordre du TRPL à
THEATRE REGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE- FESTIVAL DE NOIRMOUTIER
BP 40541 49305 CHOLET CEDEX
Le nombre de places réservées pour les locations par correspondance est limité
L’attribution des places numérotées se fait au fur et à mesure de l’arrivée des bons de réservation.
Merci de joindre les justificatifs de réduction
Les billets seront à votre disposition au bureau du Festival à partir du 4 août 2008,
jour d’ouverture de la billetterie sur place.
16ème FESTIVAL DE NOIRMOUTIER EN L’ILE
Les Salorges
Jeudi 7 août
21h30
INVENTAIRES
De Philippe Minyana
Mise en scène : Patrick Pelloquet
Assistante à la mise en scène : Anne Morineau
Scénographie : Sandrine Pelloquet Costumes : Sylvie Lombart
Lumières : Emmanuel Drouot - Maquillage : Carole Anquetil.
Avec :
Jean Jacques Blanc - Florence Bourgès - Yvette Poirier - Hélène Raimbault - Odette Simonneau
Inventaires : l’intimité se donne en spectacle
Trois femmes déballent sur un plateau de télévision les grands et petits secrets de leurs existences… Des
« inventaires » qui oscillent entre émotion, comique et pathétique. A partir du 15 novembre, le Théâtre gional
des Pays de la Loire présente au Jardin de Verre de Cholet sa nouvelle création, le metteur en scène Patrick
Pelloquet continue d’explorer les ressorts subtils de l’intimité qui se donne en spectacle. Rencontre.
Pourquoi le choix d’ « Inventaires » de Philippe Minyana ?
Je connais cette pièce et cet auteur depuis longtemps. Il fait partie, comme Louis Calaferte, d’un univers de
l’écriture contemporaine je me sens vraiment bien. Ces auteurs travaillent sur l’ordinaire et construisent avec le
public une relation qui passe par le rire, tout en traitant de sujets graves et sérieux. Après avoir monté « Peepshow
dans les Alpes » de Markus Köbeli, des agriculteurs mettent en spectacle leur vie quotidienne pour séduire les
touristes, je poursuis, avec « Inventaires », sur la me ligne. Comme dans un reality show, on découvre trois
itinéraires de femmes qui exposent leur vie au regard et à la vue du public.
Mais ce n’est pas vraiment un texte sur la télé-réalité ?
En effet, la pièce a été écrite en 1987, avant la vogue des reality shows, et elle a d’ailleurs émise en scène de
manières très diverses, dans le cadre d’un supermarché par exemple. Pour ma part, j’ai fait le choix d’une émission
de télé-alité, en rebondissant sur ce qui m’apparaît comme une intuition prémonitoire de Philippe Minyana. Ces
trois femmes, invitées dans une émission de télévision à raconter leurs vies, ont traversé des épreuves différentes.
Elles ne sont pas de la me génération, mais elles partagent une extraordinaire énergie de vie. Cette énergie très
positive provoque sur le plateau télé un remarquable « débordement de parole ». Et si le rire surgit du spectacle,
c’est comme une protection de la part du public face à cette intimité incongrue, confessée devant eux, à la manière
de notre réaction au quotidien confrontée aux émissions de télé-réalité.
Satire, drôlerie mais aussi tendresse et émotion, il y a tout cela dans « Inventaires »…
Porté par ce texte très libre qui laisse une grande part à la création une vraie logorrhée verbale sans ponctuation
ni indications scéniques j’ai choisi de donner une grande part aux personnalités des actrices. J’ai de la chance de
travailler avec Yvette Poirier, Hélène Raimbault et Odette Simonneau, des actrices de grande qualité, des actrices
rares, qui ont été touchées par le texte. Elles peuvent donner l’impression de l’improvisation, car elles travaillent
avec une grande sincérité, au-delà de la composition. Bien que leurs vies n’aient rien en commun avec celles des
trois personnages, elles se sont retrouvées dans les paroles universelles de ces femmes. Trois monologues qui se
croisent et se complètent, qui interpellent les spectateurs, à la fois amusés et troublés par tant d’intimité mise à
nu…
Interview de Patrick Pelloquet
Culture Pays de la Loire
Production : Théâtre Régional des Pays de la Loire
16ème FESTIVAL DE NOIRMOUTIER EN L’ILE
Cour du Château
Vendredi 8 août
21h30
PETITE SUITE NAPOLITAINE
Varietà -petites pièces et chansons- créations françaises
"Amis Intimes" de Peppino De Filippo - "En solde" de Achille Campanile
"Dangereusement" de Eduardo De Filippo
Don Raffaele, le Trombone - création française de Peppino De Filippo
Textes français : Huguette Hatem
Mise en scène : Bernard Lotti
assisté de Jean-Marie Oriot et Alain Kowalczyk
Scénographie Denis Fruchaud assisté de Myriam Rose
Accessoires :Jean-Marie Oriot - Lumières :Bruno Fournel - Maquillage :Annie Marandin
Costumes Théâtre de l'Instant - Laurence Frabot
Arrangements musicaux :Patrick Audouin, Franck Fagon, Anne Fischer
Avec
Patrick Audouin Franck Fagon, Anne Fischer, Jean-Yves Gourvès, Charlotte Heilmann,
Jean-François Lapalus, Bernard Lotti, Elisabeth Paugam, Gilles Ronsin
Suite napolitaine
Avec Eduardo, voici Peppino, son frère, lui aussi auteur, acteur et metteur en scène, peu connu en France certes,
mais adulé chez lui, en Italie... Et pour leur tenir compagnie, Achille Campanile, le romain (!) un autre grand
humoriste de la littérature italienne.
Courtes pièces, chansons, moyens "métrages" : des bribes de vie qui puisent leur inspiration dans l’observation
attentive de la bouillonnante réalité napolitaine. Une succession de regards lucides et enjouées, profonds et drôles
sur le “spectacle de la comédie humaine”.
Retrouver De Filippo c'est le plaisir de retourner à Naples, de croiser à nouveau des gens qu'on aime, des lieux
familiers, des sensations particulières, des bonheurs qu'on a connus et peut-être un peu oubliés.
Bernard Lotti
Naples
Naples... Lieu théâtral privilégié, s'exprime une tradition qui s'est articulée au cours des siècles autour d'un très
riche répertoire de farces, de comédiens, de canevas, de musiques et de représentations populaires aussi bien que
sacrées, Naples, avec ses anciens et nombreux théâtres, a toujours compté parmi ses habitants de nombreux
acteurs, auteurs et compagnies. Là, le théâtre a toujours été le miroir fidèle de la ville, constituant avec elle un corps
unique : "la napolitanité". Ainsi, en l'absence d'une grande tradition nationale italienne, la tradition théâtrale
napolitaine a toujours existé. Elle est encore bien vivante de nos jours, non seulement dans l'écriture d'œuvres
dramatiques, mais dans la production de spectacles d'acteurs et de metteurs en scène, formés "sur le tas" et qui ont
toujours pris appui sur un public populaire et petit-bourgeois, qu'ils ont gardé malgré la télévision.
Huguette Hatem
Production : Théâtre de l’Instant
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