Il fait cela car il pense que le taux d’intérêt est la variable clé qui se retrouve dans tous les marchés.
C’est sa variable d’ajustement.
Y = cY + Co – gr + Io + G
Y – cY + gr = Co + Io + G
Y (1 – c) + gr = Co + Io + G
Y (1 – c) + (1 – c / 1 – c) gr = Co + Io + G
(1 – c) [Y + (g / 1 – c) r] = Co + Io + G
Y + (g / 1 – c) r = (Co + Io + G) / 1 – c
(g / 1 – c) r = - Y + (Co + Io + G) / 1 – c
r = - (1 – c / g) Y + (Co + Io + G) / g (relation IS)
Cette relation est une relation d’équilibre, elle permet de déterminer tous les couples (y ; r) qui
assurent l’équilibre sur le marché des biens et services.
Connaissant IS on peut trouver les conséquences d’une politique budgétaire expansive.
Les dépenses publiques sont bonnes pour la croissance économique selon Keynes.
II) Le marché de la monnaie.
Pour lui, il existe une offre et une demande de monnaie. En 1936, cette idée est très novatrice car les
économistes néoclassiques pensaient que la monnaie ne pouvait pas être demandée pour elle-même
car elle n’avait pas d’utilité privée. Pour eux, elle est simple intermédiaire des échanges.
Keynes affirme que la monnaie peut-être demandée pour des raisons de transaction mais aussi pour
des raisons de spéculation.
L = L1 (demande d’encaisse transactionnelle) + L2 (demande d’encaisse spéculative).
L1 dépend du PIB soit L1 (Y).
L2 dépend du taux d’intérêt soit L2 (r).
L = L1 (Y) + L2 (r)