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Vol 2, N° 7
Thèmes : la fournaise des épreuves, l’amertume
De vous à moi
« La clé du bonheur ce n’est pas d’avoir tout ce qu’on veut, mais d’être content avec ce qu’on a ! », lance David Ring, un
conférencier qui donne chaque année plus de 200 conférences et touche ainsi près de 100 000 personnes. Cette affirmation a
encore plus de poids, et ce calendrier chargé est encore plus étonnant, quand on sait que David Ring est affligé d’une paralysie
motrice centrale depuis la naissance. Il peut à peine marcher et il parle avec beaucoup de difficulté. Pourtant, ses paroles
renferment une bonne dose d’optimisme et d’humour (comme par exemple, « Dieu ne dit jamais : Zut, Je me suis planté ! »), et
reflètent une telle profondeur que les gens viennent l’écouter par centaines et qu’on ne peut s’empêcher de repartir transformé.
Récemment, un ami m’a passé l’enregistrement d’une conférence de David Ring et, comme des milliers d’autres, j’ai été
interpellé par sa question :
─ Moi, je suis paralysé de naissance. Et vous, c’est quoi votre excuse ?
Son message est limpide : Refusez de céder au désespoir ou de vous apitoyer sur votre sort. Arrêtez de vous plaindre ou
de broyer du noir à cause de vos difficultés. Prenez plutôt la vie à bras-le-corps, et faites confiance à Dieu : Il sait ce qu’Il fait,
laissez-Le terminer Son ouvrage.
─ Si vous ne m’aimez pas comme je suis, déclare Ring à son auditoire, restez dans les parages, je suis encore au four. Dieu n’a
pas fini de travailler ma pâte, et quand Il en aura terminé avec moi, Il me sortira et dira : « C’est bien, Tu es un bon serviteur
[cuit à point], en qui l’on peut avoir confiance ! » (en se référant à Matthieu 25:21).
L’exemple de cet homme illustre à la perfection un autre principe spirituel, à savoir que si nous choisissons résolument
d’être reconnaissants, même pour ce qui peut sembler insupportable, Dieu ne peut que nous bénir en nous donnant de bonnes
choses.
David Ring n’est pas seulement un conférencier à succès très demandé (il doit choisir ses 200 conférences annuelles
parmi plus de 700 invitations), il est aussi marié et l’heureux père de quatre enfants magnifiques et en parfaite santé.
Si David Ring a pu vaincre les obstacles de la vie et être heureux, vous aussi vous le pouvez ! Comme il le dit si bien :
─ Rayonnez au lieu de vous lamenter !
Keith Philips]
Comme de l’or pur
Les épreuves ont du bon
Une mauvaise expérience n’arrive jamais sans une bonne raison à celui qui croit. « Toutes choses contribuent au bien de
ceux qui aiment Dieu, de ceux qu’Il a appelés selon Son plan » (Romains 8:28, BFC). Ne redoutez pas les moments d’épreuve
et de faiblesse, en pensant que vous avez sûrement fait quelque chose de terrible. Ce que vous ressentez, c’est la main de Dieu
qui vous façonne avec douceur, pour faire de vous celui ou celle qu’Il vous a appelé à devenir. Il n’est pas en train de vous
punir, Il est en train de vous tester, de vous épurer. Il embellit votre âme et fait rayonner votre beauté intérieure aux yeux du
monde entier.
Que cela vous plaise ou non, ces épreuves douloureuses et ces moments de remise en question sont inévitables. Il n’a pas
le choix : Il doit vous rendre faible afin de vous rendre plus fort. Il doit vous rendre plus humble. Il faut que vous en arriviez au
point où vous avez désespérément besoin de Lui et de Son aide. Mais dans la détresse et la faiblesse, au moment même où vous
reconnaîtrez que vous dépendez entièrement de Lui, Il viendra à la rescousse, Il affermira votre esprit et forgera votre caractère
comme Il n’aurait jamais pu le faire autrement.
Vous êtes entre les mains de Dieu et « Il achèvera en votre faveur ce qu’Il a commencé » (Psaume 138:8, BBA). Ne
laissez pas l’amertume vous gagner, ne vous révoltez pas contre le Seigneur à cause de ces épreuves qui ne sont que
passagères. Avec le recul, vous vous réjouirez et vous serez reconnaissant, une fois que vous aurez compris que c’était
nécessaire pour qu’Il puisse accomplir Son dessein.
─ David Brandt Berg
Autrefois, les orfèvres avaient une méthode infaillible pour savoir à quel moment le processus d’affinage était fini, à quel
moment il n’y avait plus d’impuretés dans le minerai d’or, plus aucune trace de métaux ordinaires : c’est lorsqu’ils voyaient
leur visage se refléter dans le miroir liquide du métal en fusion. Ils savaient alors que les flammes avaient accompli leur œuvre
de purification. Il ne restait plus que de l’or pur.
Job déclarait : « Quand Il m’aura mis à l’épreuve, j’en sortirai pur comme l’or. » (Job 23:10, Segond)
Le roi Salomon disait : « Le creuset épure l’argent, le four l’or : ainsi l’Éternel éprouve les cœurs. » (Proverbes 17:3).
Quant à l’apôtre Pierre, il écrivait ceci : « Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l’épreuve. N’en
soyez pas surpris, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal. » (1 Pierre 4:12)
Lorsque Dieu peut voir clairement le reflet de Son Fils Jésus dans le miroir de notre vie, Il sait que Ses flammes ont
accompli leur œuvre purificatrice.
❖
Quoi qu’il arrive à ceux qu’Il appelle Ses enfants,
Les épreuves et les revers ainsi que les victoires,
Rien n’arrive par hasard,
Tout fait partie d’un plan.
(Adaptation française d’un poème d’ALICE REYNOLDS FLOWER)
Oui, vous pouvez surmonter votre passé
Par Maria Fontaine
Lorsque nous nous immergeons en Jésus et dans Sa Parole, et que nous apprenons à vivre comme Lui, ce qui est ancien
disparaît, pour faire place au nouveau.
LES DIFFICULTÉS OU CONTRARIÉTÉS sont comme les bleus ou les égratignures de notre esprit. Mais il nous arrive à
tous, un jour ou l’autre, de subir des blessures plus graves ou de véritables traumatismes. De fait, nous ne pouvons pas nous
protéger contre toutes les blessures.
Les petites blessures physiques laissent une ecchymose mais elles ne font pas mal très longtemps. De même, nos petits
déboires quotidiens tendent à nous décourager mais sont vite oubliés. Nous savons qu’ils finiront par guérir.
Lorsque nous sommes victimes d’une blessure physique grave, nous nous précipitons chez le médecin, qui se charge de la
soigner. Il nettoie la plaie et la recouvre d’un pansement pour la protéger. Parfois, il doit l’examiner à intervalles réguliers pour
s’assurer qu’elle guérit bien. Malgré tous ces soins, la guérison peut prendre du temps.
Ainsi, nos blessures spirituelles guériront, elles aussi, grâce aux soins que nous leur apportons par la foi et la prière. Mais
si, refusant de coopérer avec ceux qui pourraient nous aider, nous essayons de cacher nos plaies, celles-ci risquent fort d’être
infectées par la rancœur et le ressentiment, et leur poison peut se répandre dans tout le corps. Si on ne s’en occupe pas, nos
blessures peuvent empoisonner notre vie spirituelle, altérer notre bonheur, entamer notre foi et nous faire sentir mal dans notre
peau.
En général, la rancœur ne s’installe pas du jour au lendemain. Comme une plaie qui s’infecte, elle gagne du terrain petit à
petit. C’est une sorte d’infection purulente causée par le Diable : si on ne l’élimine pas aussitôt, elle s’envenime et, sans qu’on
s’en aperçoive, détruit les parties saines avec lesquelles elle entre en contact. Il va de soi que les blessures spirituelles sérieuses
devraient être soignées immédiatement, tout comme on s’empresse de soigner une blessure physique grave.
La Bible nous demande de nous libérer de tout ce qui nous gène dans notre passé ou notre présent : « Considérons notre
conduite et examinons-la » (Lamentations 3:40). « Veillez à ce que personne ne passe à côté de la grâce de Dieu, qu’aucune
racine d’amertume ne pousse et ne cause du trouble en empoisonnant plusieurs d’entre vous » (Hébreux 12:15).
La Bible nous invite également à demander de l’aide à ceux dont la foi est plus forte ; à confesser nos péchés les uns aux
autres et à prier les uns pour les autres (Jacques 5:14,16). Lorsqu’on veut se débarrasser de sa rancœur et reléguer au passé tout
ce qui peut être négatif, rien de tel que de recevoir l’aide de quelqu’un dont la foi est solidement ancrée dans la Parole de Dieu.
Une fois que vous aurez amené le problème au grand jour, et que vous aurez bénéficié de la prière et de conseils avisés basés
sur la Parole, il vous sera beaucoup plus facile de pardonner et d’oublier. Bref, de tourner la page.
Oui, vous pouvez surmonter votre passé ! Vous pouvez être totalement libéré des blessures et des pensées négatives qui
pèsent sur votre esprit ! Votre passé ne devrait pas dicter votre état d’esprit actuel, vu que Dieu vous a rendu capable de
triompher des circonstances négatives de votre vie. En fait, Il s’attend à ce que vous remportiez cette victoire !
La Bible nous dit : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici :
(toutes choses) sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17, Segond). Autrement dit, lorsque nous nous immergeons en
Jésus et dans Sa Parole, et que nous apprenons à vivre comme Lui, ce qui est ancien disparaît, pour faire place au nouveau. La
guérison n’arrive pas du jour au lendemain, mais si nous faisons l’effort de coopérer avec le Seigneur, ces blessures qui nous
hantaient auront de moins en moins de prise sur nous, et la douleur s’estompera et finira par disparaître.
De nos jours, beaucoup de gens ont tendance à rejeter la responsabilité de leurs problèmes actuels sur les autres ou sur
leur passé ─ les parents, les frères et sœurs, les proches, l’environnement social, l’hérédité ─ plutôt que sur des décisions dont
ils sont seuls responsables. En effet, c’est pour eux une façon de ménager leur orgueil, et c’est plus simple que d’admettre
qu’ils ont tort d’éprouver de la rancune.
Or, n’oublions pas qu’être chrétien, c’est apprendre à surmonter l’adversité, à s’élever au-dessus des contingences de la
vie et à ne pas se laisser abattre par les difficultés. Être chrétien, c’est transformer les obstacles en tremplins. C’est, par le
moyen de la foi, recevoir la guérison du corps et de l’esprit ; c’est être guéri par l’amour de Dieu, libéré du joug de la rancune
et du ressentiment par la Parole de Dieu. C’est laisser Jésus triompher des problèmes du passé et nous transformer par le
renouvellement de notre pensée (cf. Romains 12:2).
Il est vrai que certains de nos problèmes sont dus, entièrement ou en partie, à notre enfance ou à des événements passés.
Nous sommes tous, dans une certaine mesure, le produit de notre environnement, et à ce titre, nous avons subi des influences,
parfois bonnes, parfois mauvaises. Personne ne peut se prévaloir de n’avoir eu que des expériences positives dans la vie ; tout
le monde a dû faire face à des difficultés, ou a connu des moments douloureux, parfois pendant de longues périodes de temps.
Mais n’oubliez jamais que vous pouvez demander au Seigneur de vous aider à surmonter ces blessures du passé. Rien ne vous
oblige à laisser le passé vous contrôler, ni même à vous affecter, émotionnellement, mentalement ou spirituellement.
D’après Sa Parole, il est clair que le Seigneur tient chacun de nous responsable pour la façon dont nous réagissons aux
différentes circonstances. Dieu a donné à chaque être humain le libre arbitre, et Il nous demande constamment de faire les bons
choix. Et si nous faisons les bons choix, Il a promis qu’Il serait toujours là pour nous épauler.
Quand on voit que des gens ayant subi de terribles épreuves dans la vie, parfois bien plus graves que les nôtres, en sont
sortis vainqueurs, il est évident que chaque individu peut avoir un certain contrôle sur sa façon d’être. Chacun réagit très
différemment aux difficultés et, en conséquence, se forge une personnalité et un mode de vie très différents des autres. En dépit
de leur passé, certains sont heureux, en bonne santé, équilibrés et bien dans leur peau, tandis que pour d’autres, c’est tout le
contraire : ils sont déprimés, malheureux, insatisfaits, voire déséquilibrés.
Ceux qui ont dû faire face à de graves difficultés, et ont réussi à les surmonter, sont mieux équipés pour aider et
encourager les autres à trouver la force et la foi d’affronter l’adversité. Pour ceux qui ont été témoins de leur lutte et de leur
victoire, ils sont la preuve qu’il est toujours possible de triompher et de s’élever au-dessus des impossibilités apparentes, plutôt
que de céder au désespoir.
Vous devriez traiter vos problèmes comme des « douleurs de croissance ». Hélas, la plupart des gens ne voient pas les
choses sous cet angle, mais tiennent Dieu responsable de tous leurs malheurs. Ce qu’ils oublient, c’est qu’Il est aussi à l’origine
de toutes les bonnes choses qui leur arrivent ! Leur relation avec le Seigneur est complètement à l’opposé de ce qu’elle devrait
être : ils ne Le remercient pas quand tout va bien, et ils L’accablent de reproches quand tout va mal. Pourtant la Bible nous
dit clairement : « Remerciez Dieu en toute circonstance. Voilà ce que Dieu demande de vous, dans votre vie avec JésusChrist » (1 Thessaloniciens 5:18, BFC).
Lorsque Dieu permet un coup dur ou une épreuve, la perte d’un être cher, c’est toujours pour une raison importante. Il
mesure avec une infime minutie chaque fardeau qu’Il nous envoie et veille à ce qu’il ne soit pas trop lourd à porter ─ juste
assez cependant pour qu’il fasse ressortir en nous la douceur, et produise des changements bénéfiques dans notre vie.
D’après la Parole de Dieu, toutes les épreuves ont pour but de nous fortifier (cf. 1 Pierre 4:12-13; 5:10). Imaginez un
instant que votre vie soit exempte de problèmes : vous deviendriez indolent, et vous n’auriez jamais la force de caractère qui
s’acquiert lorsqu’on doit se battre pour surmonter l’adversité. Et il est probable que vous seriez incapable d’éprouver de la
compassion ou de vous mettre à la place des gens qui traversent les mêmes épreuves. (cf. 2 Corinthiens 1:4).
Ne passez pas à côté du formidable miracle qui se produit lorsque vous découvrez que vous avez besoin de Jésus dans
votre vie ; que vous pouvez vous tourner vers Lui chaque fois que vous ne savez plus où donner de la tête ; qu’Il peut répondre
à vos prières et vous donner la force d’aller de l’avant. C’est une joie immense que vous ne voudriez pas manquer.
Dieu veut « que votre joie soit complète » (Jean 15:11, Segond). Il sait que le secret de cette joie, c’est que vous
pardonniez à ceux qui vous ont fait du tort, que vous reléguiez votre rancœur et votre amertume aux oubliettes, et que vous
fassiez définitivement une croix sur le passé. Oui, vous pouvez surmonter votre passé ! ◆
La promesse de Romains 8:28
Un message d’encouragement de Jésus
« Nous savons que toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qu’Il a appelés selon Son plan »
(Romains 8:28). Telle est Ma promesse : quoi qu’il t’arrive dans la vie, Je peux faire en sorte que toute chose tourne à ton
avantage, et Je m’engage à le faire si tu Me donnes carte blanche.
J’aimerais que chaque être humain apprenne à vivre dans l’amour, mais parce que les gens ne sont pas parfaits et que
leurs choix sont souvent motivés par l’égoïsme, J’ai fait cette promesse à Mes enfants, à ceux qui M’aiment, pour les protéger.
Dans ce monde, les injustices et l’égoïsme, les difficultés et les souffrances sont inévitables, mais J’ai le pouvoir de faire
triompher le bien dans ton intérêt. Quels que soient les choix de ceux qui t’entourent, Je suis capable de te donner ce qu’il y a
de meilleur pour toi.
Parfois, ce que Je considère comme étant le « meilleur pour toi » est assez différent de la façon dont toi, tu vois les
choses. De Mon point de vue, cela peut vouloir dire avoir un cœur brisé, avoir plus de compassion, plus d’humilité, mieux
comprendre les autres… Autant de qualités que Je considère comme étant le « meilleur pour toi ».
Bien sûr, il y a une condition. Pour que Je puisse transformer en bien ces mauvaises situations, pour que Je puisse te bénir
ou te récompenser, il faut que tu Me permettes d’intervenir dans ta vie. Mais la beauté de la chose, c’est qu’à l’instant où tu
remplis les conditions requises ─ dès que tu M’aimes et que tu te soumets à Ma volonté, à Mon plan dans ta vie ─, Je
commence à opérer en ta faveur.
J’ai le pouvoir de tout transformer en bien : le passé, le présent comme le futur ; du moment que tu continues de remplir
les conditions attachées à cette promesse.
Même si tu te trouves dans le pire des pétrins et quels que soient tes torts, ou ceux que tu as subis, lorsque tu M’aimes, Je
suis capable de retourner n’importe quelle situation à ton avantage. À condition cependant que tu te soumettes à Ma volonté et
que tu acceptes d’accomplir Mon dessein.
La seule condition pour avoir droit à cette promesse est inscrite dans la promesse même : « Dieu fait concourir toutes
choses au bien de ceux qui L’aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin. » Que signifie « avoir été appelé
conformément au plan divin » ? Cela veut dire tout simplement qu’on est dans la volonté de Dieu, et qu’on accomplit Son
dessein. Quelles que soient les circonstances dans lesquelles tu te trouves, si tu accomplis le dessein de Mon Père, Je ferai en
sorte que toutes choses tournent à ton avantage, même les situations les plus difficiles, voire celles qui t’apparaissent injustes.
Telle est Ma promesse, et Je tiendrai parole ! ◆
CONFIEZ VOTRE PEINE À JÉSUS
─ Par Peter Amsterdam
PARDONNER ET OUBLIER sont parmi les choses les plus difficiles qui soient pour un être humain. Mais chaque fois que
nous confions notre peine à Jésus en Lui disant : « Prends ma douleur, Jésus, je n’en veux plus, j’en ai assez !», Il applique le
baume de Son amour sur nos plaies et nous guérit de nos blessures.
Le Seigneur comprend toutes les situations, Il comprend ce qu’il y a dans le cœur de chaque être humain. Nousmêmes ne comprenons pas toujours pourquoi une personne a agi de telle ou telle manière ni pourquoi elle nous a fait du tort,
mais ce qui compte, c’est que nous puissions pardonner, et pour cela nous n’avons pas absolument besoin de comprendre. Il est
vrai que ce n’est pas facile de pardonner, ça ne vient pas naturellement. C’est pour cela que le Seigneur dit que nous avons
besoin de Son aide. Lui Seul peut nous donner l’amour et la grâce de pardonner.
Tout le monde a des problèmes. Ce qui compte, c’est notre façon de réagir à ces problèmes, aux coups durs ou aux
déceptions. Lorsque nous nous laissons envahir par un sentiment d’animosité envers quelqu’un, cette animosité risque fort de
se transformer en rancœur. Et lorsqu’on laisse libre cours à la rancœur, elle finit toujours par nous affaiblir. Avec le temps, le
cœur et l’esprit s’ouvrent à de nouvelles pensées négatives liées à d’autres situations et d’autres personnes. Comme une
charrue prépare le champ à recevoir les graines, la rancœur nous prédispose à recevoir ses graines de mécontentement et de
découragement. À moins que vous ne lui fermiez la porte au nez et que vous ne remettiez votre peine au Seigneur, elle finira
par vous détruire et, par la même occasion, elle risque de faire beaucoup de tort autour de vous.
Quand on éprouve du ressentiment, on a du mal à voir les choses clairement. On ne remarque même plus les petites
marques d’attention et d’amour du Seigneur, on ne voit plus le bien. Mais lorsqu’on remet tout entre Ses mains, notre vision
s’éclaircit et on peut à nouveau ressentir Son amour.
Bien sûr, on ne peut pas changer le passé, mais on peut changer le mauvais effet que le passé a sur nous. On peut
l’enterrer, s’en débarrasser et le chasser loin de nous. On peut surtout en tirer de grandes victoires, un plus grand bien. On peut
en être libéré à condition de lâcher prise. Certes, la douleur ressentie n’est pas imaginaire, elle a bel et bien existé, mais le
Seigneur peut transformer cette douleur, aussi intense, aussi cruelle, aussi pénible, aussi injuste soit-elle, en quelque chose de
merveilleux.
Il peut déverser en abondance l’élixir de Son amour et Son baume guérisseur sur votre cœur. Il peut tout réparer, Il
peut soulager n’importe quelle peine, guérir n’importe quelle blessure, Il peut vous faire oublier le passé. Et croyez-moi, Il le
fera. Tout ce qu’Il vous demande c’est de Le laisser faire et de cesser d’y penser.
Cela ne vous ferait pas de mal de vous rappeler que vous aussi, vous avez besoin d’être pardonné. Jésus nous dit que
si nous pardonnons à ceux qui nous ont fait du tort, alors notre Père qui est au Ciel nous pardonnera, à nous aussi (cf. Marc
11:25-26). Une fois que vous admettez que vous aussi, vous avez fait du tort aux autres et que, par conséquent, vous avez
grand besoin d’être pardonné, cela devient beaucoup plus facile de faire preuve de miséricorde et de pardon.
Bien entendu, une fois que vous avez tout remis au Seigneur, il faut continuer de le faire. Une fois que vous avez
pardonné et oublié, faites attention à ne pas raviver les pensées critiques, de peur de retomber dans le ressentiment. Vous ne
devez pas céder à la tentation de vous apitoyer sur vous-même et de ruminer des pensées négatives envers les gens qui vous
ont fait du mal. Ce genre d’attitude critique et négative vous rongera l’esprit, vous empêchera d’être heureux et vous rendra
amer, mécontent et frustré.
Continuez à faire confiance au Seigneur, continuez à L’aimer et à tout remettre entre Ses mains. Vous ne le regretterez
jamais. Vous pouvez compter sur Lui. Même si les gens vous déçoivent, même si les choses tournent mal, même si vous avez
l’impression d’avoir échoué, Lui ne vous décevra jamais ! Son plan ne peut pas être mis en échec, Son amour aura toujours le
dernier mot, et Il gardera le contrôle sur tout ce qui vous arrive dans la vie. Si vous pouvez le croire et agissez en conséquence,
vous serez beaucoup plus heureux.
N’ayez pas peur de pardonner et d’oublier, et de remiser vos vieilles rancunes au placard. Tournez la page, et Il vous
remplira de Son esprit, de compassion, de générosité, de tendresse et d’amour. Il vous rendra meilleur, plus fort. Et surtout, Il
fera de vous un instrument de Son amour, un roc sur lequel les autres pourront s’appuyer. En un mot, vous Lui ressemblerez
davantage ! ◆
N’AYEZ PAS PEUR DU FUTUR !
─ Par TINA YAMAGUCHI
J’AI RENCONTRÉ BEAUCOUP DE GENS qui redoutaient le futur, plus précisément les événements de la Fin des
Temps décrits dans l’Apocalypse, le dernier livre de la Bible.
Certains m’ont même avoué qu’ils avaient peur de lire ces passages et qu’ils préféraient ne pas y penser, un peu comme un
enfant qui a peur et ferme les yeux en espérant ainsi échapper au danger.
Je dois admettre que moi aussi, je redoutais le futur. Pourtant, depuis mon plus jeune âge, on m’a enseigné que Dieu
protégerait les Siens au cours des jours sombres à venir. Hélas, lorsqu’il est inquiet, l’esprit humain a une fâcheuse tendance à
oublier ce genre de promesses. Mais un jour, quelque chose est venu changer tout cela.
Il y a quelques années, j’eus la surprise de découvrir que j’attendais un enfant et, à la même époque, le Seigneur nous
appela, mon mari et moi, à partir en Afrique comme missionnaires. Une autre surprise, plus grande encore. En effet, j’avais
vécu la plus grande partie de mon existence au Japon, où j’étais impliquée dans un programme d’assistance spirituelle aux
étudiants et dans d’autres projets humanitaires. Je parlais couramment le japonais, je me sentais tout à fait épanouie et j’étais
confortablement installée dans cette situation où le Seigneur m’avait placée. Mais voilà, Il me fit savoir qu’Il avait d’autres
choses à m’enseigner et qu’un changement de décor était à l’ordre du jour !
Après le choc initial, je me fis à l’idée de partir et j’étais tout excitée par la perspective de découvrir un pays complètement
différent. Quelques mois plus tard, nous étions en route pour l’Afrique.
Au cours d’un petit détour via l’Europe, le temps de rendre visite à ma belle-famille, nous prîmes contact avec les
membres de notre future équipe, qui nous attendaient en Afrique. Comme ils avaient un peu d’expérience, ils nous
conseillèrent vivement d’amener tous les besoins possibles pour le bébé. Car, en Afrique, ils étaient difficiles à trouver, ou bien
de mauvaise qualité et extrêmement chers. En Europe, la layette n’était pas non plus bon marché et, pour ne rien arranger,
comme c’était l’hiver, il était impossible de trouver des vêtements d’été pour un bébé qui devait naître sous les tropiques, en
Afrique équatoriale.
Étais-je folle, ou pour le moins irresponsable, d’entreprendre une telle aventure alors que j’attendais un enfant ? Comment
allais-je me débrouiller pour rassembler tout ce dont j’avais besoin en si peu de temps ? Et avec un si petit budget ! J’éclatai en
sanglots.
Je touchais littéralement le fond. Et dans ces cas-là, on est bien obligé de regarder vers le haut. Je me mis à lire des
promesses de Dieu dans la Bible et je me rendis à l’évidence : l’amour que j’avais pour ma petite fille, aussi fort soit-il, n’était
rien en comparaison de l’amour que Dieu nous porte. Nul doute qu’Il serait capable de pourvoir à tous nos besoins. Tout ce
que j’avais à faire c’était de me reposer dans Ses bras et de L’écouter me dire : « Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et
chargés, et Je vous donnerai du repos. Prenez Mon joug sur vous et recevez Mes instructions, … et vous trouverez du repos
pour vos âmes. Car Mon joug est aisé, et Mon fardeau léger » (Matthieu 11:28–30, SER). « Regardez les oiseaux : ils ne
sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de récoltes dans des greniers, mais votre Père qui est au ciel les nourrit ! Ne
valez–vous pas beaucoup plus que les oiseaux ? » (Matthieu 6:26, BFC).
Certes, ces pensées me réconfortèrent, mais je ne savais toujours pas comment Il allait s’y prendre vu que nous avions si
peu de temps ! Nous décidâmes de faire les marchés aux puces. D’emblée, une annonce attira notre attention : « meubles et
vêtements pour enfants ». Mais à notre grande déception, nous découvrîmes qu’il n’y avait pratiquement que des antiquités et
des vieux tableaux. Finalement, sur un stand il restait deux chemises de bébé, mais nous étions loin du compte !
Voilà dans quel état de découragement je me trouvais lorsque des amis sont arrivés en courant, tout excités, pour nous dire
qu’ils avaient trouvé quelque chose d’intéressant. Super ! ai-je pensé, sans doute encore deux ou trois petites bricoles et nous
en aurons fini ! Mais je me repris aussitôt : Dieu était mon Père céleste et je pouvais compter sur Lui.
En fait, ils avaient trouvé un stand que je n’avais pas remarqué, où un homme vendait toute la layette de son enfant depuis
la taille de nouveau-né jusqu’à un an. Tout était pratiquement neuf et, tenez-vous bien, c’était des vêtements d’été ! Il y avait
également des jouets et d’autres articles dont nous avions justement besoin.
Quand il apprit que nous allions en Afrique comme missionnaires, il nous laissa tout le lot pour une bouchée de pain !
Quelques jours plus tard, ma belle-sœur, qui travaille dans une société de produits pharmaceutiques, nous donna un tas de
choses très utiles : des vitamines, des crèmes, du talc, et j’en passe. Le jour de notre départ, il ne nous manquait plus rien !
Quel rapport avec la Fin des temps et la peur du futur ? Maintenant, chaque fois que je suis tentée d’avoir peur pour ma
petite fille, je me rappelle cette expérience.
Vous aussi, s’il vous arrive d’avoir peur pour vos enfants, rappelez-vous à quel point vous les aimez et jusqu’où vous iriez
pour les protéger et les combler, et ensuite multipliez cet amour par un million. Vous n’aurez jamais de meilleur Père que
Dieu. Après tout, nous sommes humains, il est donc normal que nous ne soyons pas toujours à la hauteur en tant que parents,
mais Dieu, Lui, ne nous décevra jamais. Dans Ses bras, nous serons toujours en sécurité et à l’abri ! ◆
(TINA YAMAGUCHI EST MEMBRE BÉNÉVOLE À PLEIN TEMPS DE LA FAMILLE EN OUGANDA.)
En ressortirez-vous amer ou meilleur ?
Histoire vécue
QUAND J’ETAIS ADOLESCENT, j’aimais beaucoup les bébés et j’avais hâte de devenir papa. À vingt ans, je me suis marié
et peu de temps après, ma femme Anisa est tombée enceinte. Nous étions fous de joie, et attendions avec impatience la
naissance de notre fils (l’échographie avait révélé qu’Anisa attendait un garçon).
Finalement, le grand jour est arrivé. Nous allions enfin voir son visage. Mais le Seigneur en avait décidé autrement. À la
suite de complications survenues pendant l’accouchement, Dieu a repris à Lui notre petit garçon avant même qu’il ne voie le
jour.
S’il ne vous est jamais arrivé de perdre un enfant, vous ne pouvez pas imaginer la douleur et l’angoisse que nous avons
ressenties ! Que de pleurs et de regrets ! Que de questions sans réponses ! Qu’avions nous fait de mal pour mériter un tel sort ?
Pourquoi Dieu avait-Il permis cela ? Pour quelle faute terrible nous punissait-Il ? Et maintenant qu’allions-nous faire ?
Pourrions-nous un jour retrouver le sourire ?
Et pendant tout ce temps, Dieu nous disait : « Faites-Moi confiance. Tout ce que Je fais, Je le fais par amour ! » Mais
comment faire confiance alors que le monde semblait s’effondrer autour de nous et le sol se dérober sous nos pieds ?
Au fil des semaines et des mois qui suivirent, il me fallut faire un choix : allais-je m’accrocher à ma douleur, ou allais-je
laisser partir mon fils, reprendre goût à la vie et prendre un nouveau départ ? Cette expérience allait-elle me rendre amer ou
meilleur ?
Avec l’aide de mes amis et de ma famille, qui m’ont continuellement soutenu dans l’épreuve par leurs prières et leurs
paroles d’encouragement, j’ai décidé de faire confiance à Dieu et de Lui remettre mon fils bien-aimé. Même si j’avais encore
beaucoup de mal à comprendre pourquoi Dieu avait laissé arriver quelque chose d’aussi tragique, j’ai accepté par la foi qu’Il
avait une bonne raison et qu’un jour, je comprendrais.
Avec le temps, Anisa et moi avons retrouvé la paix intérieure et la joie de vivre. Nous avons vu se dessiner l’arc-en-ciel
après la tempête.
Dans mes pires moments de détresse et de chagrin, un verset biblique me revenait sans cesse à l’esprit : « Dieu nous
réconforte dans toutes nos détresses, afin qu’à notre tour, nous soyons capables de réconforter ceux qui passent par toutes
sortes de détresses, en leur apportant le réconfort que Dieu nous a apporté » (2 Corinthiens 1:4). Aujourd’hui, je vois les choses
beaucoup plus clairement : Dieu m’a brisé le cœur, puis Il l’a guéri pour que je puisse mieux comprendre les autres dans leurs
moments de douleur.
Et depuis que mon fils est allé au Ciel, il y a deux ans et demi, je n’ai cessé d’apprendre de précieuses leçons. Il avait fallu
que Dieu attendrisse mon cœur pour m’accorder le don d’encourager et de réconforter les autres.
Et de fait, Il a mis sur mon chemin des personnes qui avaient, elles aussi, perdu un être cher, et j’ai pu les consoler comme
Dieu m’avait consolé, en les amenant à Lui.
Bien que l’expérience ait été douloureuse, je dois dire qu’elle a servi à me fortifier et à faire de moi un meilleur
instrument entre les mains de Dieu. Je pouvais désormais en amener beaucoup d’autres à Le connaître et leur montrer comment
s’en remettre à Lui à l’heure de l’épreuve.
Aujourd’hui, je suis heureux de servir le Seigneur et mes semblables dans la province de Khon Kaen, située au Nord-est
de la Thaïlande, avec Anisa et notre petite fille âgée d’un an. (Eh oui, le Seigneur nous a bénis avec un autre enfant !) Je peux
dire en toute honnêteté que cela en valait la peine, et que mes larmes et mon chagrin n’ont pas été inutiles.
À vous qui lisez ces lignes et qui avez perdu un être cher, ou qui traversez des moments difficiles, je vous conseille de
tenir bon, même si l’épreuve est particulièrement pénible et la nuit sombre ! Bientôt vous verrez la lumière au bout du tunnel.
Tournez-vous vers le Seigneur et puisez courage et réconfort dans Sa Parole. Il vous aime et Il veut que vous soyez heureux à
nouveau. Il est simplement en train de vous rendre meilleur.
(DAVID PHILLIPS EST MEMBRE BÉNÉVOLE À PLEIN TEMPS DE LA FAMILLE INTERNATIONALE EN THAÏLANDE.)
PRIÈRE DU JOUR
Seigneur, aide-moi à Te faire confiance et à ne jamais douter de Toi. À ne jamais Te reprocher les épreuves que Tu m’envoies ou que
Tu permets. Je reconnais que Tu es meilleur Juge, même si au départ, je ne vois pas toujours les choses comme Toi. Donne-moi la foi de
renoncer à mes désirs et mes préférences, pour que Tu aies la voie libre. Tu as promis que Tu ferais toujours en sorte de tout arranger en ma
faveur, puisque que c’est dans mon intérêt que Tu agis.
Ne permets pas que je succombe à l’amertume. S’accrocher à son ressentiment ce serait comme refuser de guérir d’une infection
mortelle : qui songerait à faire une chose pareille ? Débarrasse-moi de tous ces doutes, de toutes ces craintes et de ces peines qui risquent de
se transformer en amertume. Donne-moi la foi de lâcher prise, de pardonner, d’oublier et de repartir à zéro vers les choses merveilleuses que
Tu as promises à ceux qui se confient en Toi et qui gardent un cœur pur. ◆
Réponses à vos questions
Q: Mon petit ami et moi, nous nous sommes séparés récemment, et ça s’est très mal terminé. Mes amis me disent que je
devrais me venger pour tout le chagrin qu’il m’a causé. Je crois en Dieu et Je veux Lui plaire en faisant ce qui est juste ; mais
au point où j’en suis, je suis trop perturbée pour savoir ce que je dois faire. Comment un chrétien devrait-il réagir dans une
situation comme la mienne ?
R: QUE VOUS SOYEZ PERTURBÉE ET QUE VOUS NE SACHIEZ PAS COMMENT RÉAGIR EST TOUT À FAIT
COMPRÉHENSIBLE, compte-tenu de l’épreuve que vous venez de traverser. Vous avez raison de vouloir plaire à Dieu en
faisant ce qui est juste. Alors, comment un chrétien devrait-il réagir ? Tout simplement, comme le Christ a réagi dans des
circonstances analogues : Jésus ne pouvait pas toujours contrôler la façon dont les gens Le traitaient, mais Il pouvait contrôler
Sa réaction et l’effet que les choses avaient sur Lui. Et nous pouvons faire de même. Si Jésus a choisi de vaincre le mal par le
bien, nous aussi nous le pouvons (cf. Romains 12:21).
Dans Son célèbre Sermon sur la montagne, Jésus disait : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu
haïras ton ennemi. Eh bien, Moi Je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Ainsi vous vous
comporterez vraiment comme des enfants de votre Père céleste, car Lui, Il fait luire Son soleil sur les méchants aussi bien que
sur les bons, et Il accorde Sa pluie à ceux qui sont justes comme aux injustes. Si vous aimez seulement ceux qui vous aiment,
allez-vous prétendre à une récompense pour cela ? » (Matthieu 5:43-46).
Un peu plus loin dans ce même sermon, Jésus nous explique que nous serons pardonnés de la même mesure que nous
pardonnerons aux autres : « En effet, si vous pardonnez aux autres leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais
si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes » (Matthieu 6:14-15).
Lorsque certains des premiers chrétiens furent victimes de mauvais traitements, l’apôtre Pierre leur conseilla de suivre
l’exemple de Jésus : « Quelle gloire y a-t-il, en effet, à endurer un châtiment pour avoir commis une faute ? Mais si vous
endurez la souffrance tout en ayant fait le bien, c’est là un privilège devant Dieu. C’est à cela que Dieu vous a appelés, car le
Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez Ses traces. Il n’a commis aucun péché, Ses
lèvres n’ont jamais prononcé de mensonge. Injurié, Il ne ripostait pas par l’injure. Quand on Le faisait souffrir, Il ne formulait
aucune menace, mais remettait Sa cause entre les mains du juste Juge » (1 Pierre 2:20-23).
Les gens qui se laissent envahir par la rancune et qui succombent à l’instinct de vengeance en cherchant à faire « payer »
les autres pour leur peine, ceux-là ne pourront jamais évacuer leurs émotions négatives. Ils se font justice eux-mêmes au lieu
de faire confiance à Dieu pour redresser les torts. Et, au bout du compte, ils se font encore plus de mal, ainsi qu’aux autres. Au
lieu de ressentir la satisfaction et le soulagement qu’ils espéraient trouver, ils sombrent dans le remords et ont grandement
besoin d’être eux-mêmes pardonnés. Mais ceux qui s’en remettent à Dieu et Lui font confiance pour redresser les torts en
temps voulu, ceux qui pardonnent et oublient, trouvent « la paix de Dieu qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir »
(Philippiens 4:7). Plutôt que de chercher à vous venger, choisissez de pardonner ! ◆
Quand l’amertume devient douceur
Le bruit du mixeur m’attira dans la cuisine. Ma mère était en train de préparer un gâteau au chocolat et je décidai de la
regarder travailler. C’était le moment ou jamais de découvrir quels ingrédients elle utilisait pour qu’il soit aussi délicieux !
Elle y mettait du chocolat à cuire, bien sûr... Je ramassai un petit copeau de chocolat tombé sur la table, que je laissai
fondre sur ma langue. Oh, que c’était amer !
Poursuivant l’inspection des autres ingrédients qui se trouvaient sur la table, je remarquai une grande tasse de lait
fermenté. Pouah ! Espérons que maman ne va pas mettre ça dans le gâteau ! pensai-je. À ma grande surprise, elle versa tout le
contenu de la tasse dans sa pâte et y ajouta même du bicarbonate de soude ─ ce truc au goût horrible qu’elle m’avait fait
ingurgiter la dernière fois que j’avais eu une indigestion ! Je me demandai quel genre de gâteau elle pouvait bien préparer avec
de pareils ingrédients ?! Voyant ma moue dégoûtée, Maman me sourit et me fit comprendre qu’il fallait que je sois un peu
patiente.
Ce soir-là, lorsqu’elle servit le gâteau au dessert, il avait l’air aussi bon que d’habitude, mais je pris le parti d’être
prudente. J’en goûtai d’abord une miette, puis un petit morceau, et pour finir j’en avalai une grosse bouchée. Un vrai délice !
Ayant complètement oublié le lait fermenté et le bicarbonate de soude, j’en redemandai une portion !
La vie n’est pas toujours faite de douceurs : elle comporte une bonne part d’amertume, et nous avons du mal à croire
qu’il en ressortira du bien. C’est vrai que, dans la vie, tout n’est pas rose, mais « tout concourt au bien » (Romains 8:28). Ça,
c’est une promesse que Dieu a faite à ceux qui L’aiment. Il vous transforme de jour en jour pour vous façonner à Son idée, et Il
n’ajoute jamais aucun « ingrédient » par erreur dans votre vie.
— Auteur inconnu
La Rançon
Lorsque les alliés libérèrent le camp de concentration de Ravensbrück, en Allemagne, à la fin de la Seconde Guerre
mondiale, on retrouva un morceau de papier froissé sur lequel un prisonnier inconnu avait griffonné ces quelques lignes :
Oh Seigneur, ne Te souviens pas seulement des hommes et des femmes de bonne volonté, mais aussi de ceux qui furent de
mauvaise volonté. Mais ne Te souviens pas de toutes les souffrances qu’ils nous ont infligées ; souviens-Toi plutôt des bons
fruits que ces souffrances ont produits dans notre vie : notre camaraderie, notre loyauté, notre humilité, notre courage, notre
générosité, et la grandeur d’âme qui est née de ces épreuves. Et alors, lorsqu’ils comparaîtront devant Toi, pardonne-leur à
cause de tous ces bons fruits que nous avons portés. ◆
LECTURES SUBSTANTIELLES
Ce que dit la Bible de la rancœur ou de l’amertume
La Parole de Dieu nous met en garde contre les dangers de la rancœur ou de l’amertume.
Hébreux 12:15
Jacques 3:14–16
Ne soyez pas rancunier, mais plutôt soyez plein d’amour, de gentillesse et de pardon.
Lévitique 19:18
Matthieu 6:14–15
Matthieu 18:23–35
Ephésiens 4:31–32
1 Pierre 4:8
Le remède à l’amertume ? Prier, oublier, pardonner !
Marc 11:25
Romains 12:2
Philippiens 3:13
Colossiens 3:13
SI VOUS N’AVEZ PAS ENCORE REÇU Jésus, avec Son pardon et Son cadeau de la vie éternelle, recevez-les maintenant, en
priant ainsi de tout votre cœur :
Merci Jésus pour Ton merveilleux amour qui T’a conduit à me pardonner toutes mes fautes. Je T’ouvre maintenant la
porte de mon cœur et j’accepte Ton cadeau du salut. Apprends-moi à T’aimer et à avoir de la compassion pour mes
semblables, tout comme Toi, Tu m’as aimé et as usé de compassion envers moi. Amen.
Mon Amour Pour Toi
Je suis là pour t’aider
Je sais tout de toi. Je connais tes qualités, tes talents et tes points forts. Je connais aussi tes faiblesses, tes petites
manies, et toutes les choses amusantes qui font de toi quelqu’un d’unique. Je connais les problèmes qui te tourmentent, et que
tu n’arrives pas à surmonter. Je sais tout ce qui te déplaît en toi. Je connais tes aspirations, tes envies et tes désirs secrets. Je
vois tout, on ne peut rien Me cacher.
Chacun de tes chagrins et chacune de tes déceptions Me touche personnellement. Je m’intéresse à ce que tu ressens et
à ce que tu penses. Je suis désolé de voir les difficultés et les épreuves auxquelles tu dois faire face. Ta santé et tes besoins
matériels Me tiennent à cœur. Tes luttes spirituelles également. Pas un seul détail de ta vie ne M’est indifférent, et Je suis là
pour t’aider.
Chaque fois que tu te tournes vers Moi, Je suis là. J’entends ta prière et J’éprouve une grande compassion à ton égard.
Je ne me lasse jamais de t’écouter. Je ne suis jamais distant. Je ne suis jamais trop fatigué ni trop occupé pour t’aider. Je ne te
tourne jamais le dos. Je ne dors jamais. Sur Ma porte, tu ne trouveras jamais l’écriteau « Prière de ne pas déranger ». J’entends
toutes tes prières et J’y réponds toujours. Peut-être pas toujours comme tu le souhaites ou comme tu penses que Je devrais le
faire. Ma réponse n’est pas toujours immédiate, mais Je suis toujours à l’écoute et Je réponds toujours.
Note : Sauf mention spéciale, les citations bibliques sont tirées de la Bible du Semeur, avec permission.
Traduction de l’anglais : Paul Messager et Bernard le Chevalier
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