Question de SOCIOLOGIE Louis DELASSUS L2 S3 Groupe QS1 2004 2005 Quel est l’apport de la sociologie du sport dans le domaine des cultures corporelle et sportive ? Montrez quel est le poids des origines sociales dans la différence de sexe et de la formation dans les stratégies des mobilités sociales. Pour répondre à cette question je vais, au préalable, définir ce qu’est la sociologie et entrevoir de quoi s’occupe t’elle ? Puis nous aborderons ce qu’est le sport pour la sociologie. Dans un deuxième temps, après avoir décrit ce qu’est l’image corporelle nous ferons le rapprochement avec le sport. La troisième partie est une approche plus sociologique sur ce qu’est la mobilité sociale et les trois points qui la compose : les origines sociales, la différence de sexe et la formation. Nous consacrerons un paragraphe sur l’école et la formation. Ma conclusion se veut pragmatique et montre l’intérêt de la sociologie dans le domaine du sport. -1- Qu’est ce que la sociologie ? La définition de la sociologie donnée par le petit robert est : science humaine qui a pour objet l’étude des phénomènes sociaux. Cette vision globale s’occupe donc des liaisons qui relient les hommes aux autres. Chaque sociologue explique ces relations par des théories qui divergent ou convergent. Par exemple pour Claude LEVIS STRAUSS la société se structure par les liens de parenté, pour MALINOVSKI les relations entre les hommes partent du même désir humain, religieux, culturel ou économique recoupant ainsi les théories marxistes qui sont basées sur l’économie. Il existe aussi d’autres théories qui ne sont plus sociologiques mais comportementalistes ou psychologiques par exemple : Charles Fournier pense que les individus obéissent à la loi de l’attraction passionnelle ou l’amitié, l’ambition, l’amour et la paternité qui regroupent et structurent les relations entre les hommes. TÖNNIES philosophe et sociologue allemand, Elton MAYO psychologue, Jean Paul SATRES, Jacob-levi MORENO psychosociologue américain , Kurt LEWIN psychologue social américain, Serge MOSCOVICI psycho sociologue français viennent incrémenter le nombre de ces théories. FREUD, LACAN nous montrent aussi comment et pourquoi les hommes se regroupent. La diversité des sociologues et des définitions laisse entrevoir le nombre incalculable de domaines que touche la sociologie et fait apparaître différents paradigmes. A travers une approche systémique1 nous définirons certains domaines d’applications de la sociologie en particulier dans celui du sport. L’attention des sociologues pour le sport est tardive. En effet d’après klaus HEINEMANN, c’est dans les années 60 2 aux USA puis en Europe que la sociologie investie le monde sportif. Cette arrivée coïncide avec l’intérêt de grands groupes financiers qui cherchent à véhiculer leur image à travers une équipe de football américain ou de basket. Passé cette période d’étude servant les intérêts des grandes majores la sociologie du sport s’est intéressée plus en profondeur aux pratiques sportives et aux pratiquants. 1 2 Joël de ROSNAY « le macroscope vers une vision globale » ED SEUIL Raymond THOMAS « sociologie du sport » ED PUF 1 Qu’est que le sport pour la sociologie ? La pluralité des définitions scientifiques du sport pour la sociologie reste assez complexe et propre à chaque auteur. En 1950 le sport est une activité dotée de jeu, de distraction, dans des formes éphémères jusqu'à une forme de sport équivalent à un travail. Cette définition fait déjà le distinguo entre sport amateur et sport de carrière. Le sport est aussi une activité de loisir ou le physique est mis en jeu. ELIAS énonce le sport comme une forme de combat qui donne du plaisir sans choquer les consciences. Cette définition de l’acte sportif devient plus conceptuelle que celle donner par le Larousse en 1850 : série d’activité sur lequel sont engagés des dépenses d’énergie musculaires et avec un but compétitif. La notion de combat qu’ELIAS met en avant recoupe celle édité par Roger CAILLOIS dans la définition du jeu par le terme de agôn3. C’est un combat ou l’égalité des chances est artificiellement créée pour que des antagonistes s’affrontent dans des conditions idéales. Pierre DE COUBERTIN, l’inventeur des nouveaux Jeux Olympique en 1896, donne la définition du sport suivante : « culte volontaire, habituel de l’effort musculaire, intensif et enclin à la progression. Il peut aller jusqu’au risque, il est pratiqué avec ardeur voir avec violence ». Cette interprétation n’est pas satisfaisante pour l’étude des sociologues car elle exclut beaucoup de gens qui pratiquent un sport sans risque et sans violence. La définition sociologique de cette activité n’a pas d’exactitude et est enclin à autant d’explications que d’auteurs mais qui mettent en avant plusieurs points. Tout d’abord le sport c’est développé dans le monde à une vitesse fulgurante. Il est vrai que même si le développement du sport est lié à la politique sportive d’un pays et à sa culture, l’expansion mondial des pratiques sportives est rapide et visible. A des fins politique les dictateurs et les régimes en place se servent du sport pour véhiculer l’image de leur pays à travers le monde,comme par exemple une nation championne du monde de football acquière un point international conséquent. Il sert aussi la préparation militaire, comme la définition de Coubertin le laisse apparaître. La pratique sportive sera l’outil pour Hitler pour endoctriner la jeunesse allemande. De nos jours le monde du sport est riche en diversité, il est pratique par toutes les classes sociales et par les hommes et les femmes et il est représentatif de la culture d’un pays ; c’est une métaphore sociale. Les règles du jeu mettent en scène des valeurs ou des règles éthiques : la montagne, la mer, le vol. Pour ARNOLD le sport est une alternative à la religion car grâce aux valeurs ou à l’éthique qu’il véhicule il est moraliste. La pratique sportive est devenue une pratique culturelle. En effet la vision de la personne sportive et en pleine forme est d’actualité. Elle permet de véhiculer une image dans la société environnante. Ne ditons pas « un corps sain dans un esprit sains » ? -2- Qu’est ce que l’image corporelle ? Le corps humain a été pendant des siècles un gros point d’interrogation dans son fonctionnement. Quand l’homme n’arrive pas à expliquer il donne un sens religieux. L’exemple de GALILE voulant voir la terre ronde alors qu’elle était plate. De nos jours nos connaissances en biomécanique, en anatomie, en chirurgie, en médecine ont permis une désacralisation de son enveloppe charnelle et donc d’expliquer comment soigner et améliorer son image. Empiriquement avoir un beau corps est forcement synonyme de longues heures à travailler ses abdominaux, de régimes draconiens... La notion de douleur était donc sous-jacente d’un beau corps. Mais de nos jours on voit réapparaître l’hédonisme4 qui avec l’aide de la chirurgie esthétique, de 3 4 Roger CALLOIS « les jeux et les hommes » ED Folio essais 1958 Hédonisme : doctrine qui fait de la recherche du plaisir le fondement de la morale. 2 l’électrostimulation, des produits diététiques, permet, tout en se faisant plaisir, d’avoir un beau corps. Depuis la moitié du XX siècle la notion de « capital santé » a fait son apparition. Les pouvoirs publics prennent consciences qu’il faut préserver l’ouvrier, son corps et son esprit. Avec par exemple l’apparition des temps libres, des congés payés puis de la législation sur le temps de travail. Les français partent en vacances à la montagne ou à la plage. Ces lieux sont des scènes sociales ou l’image du corps est importante car il est regardé. La démocratisation du maillot de bains, l’arrivée du bikini puis du monokini dénude de plus en plus le corps. Un sociologue GOLFMANN a codifié les regards estivaux que l’on porte sur les autres. Ils sont de trois types : banal, sexué et esthétique. Ces codes sont communs et connus de tous. L’image du corps et sa normalisation se fait donc à travers des codifications. Dans une société qui a les mêmes normes de représentations corporelles alors l’effigie de son corps a une valeur sociale. Prenons par exemple l’emblème de la beauté dans la société française. Entre 1968 et 1980 est considérée comme belle la fille mince, limite anorexique. Puis entre 1980 et 1990 cette vision de la grâce évolue pour aboutir à mince et musclé. Depuis 1990 on voit apparaître le retour des rondeurs. Ces représentations de beauté sont ‘imposés’ par les classes socialement dominantes qui permettent une classification sociale a travers le corps. Cette évolution et la mise en valeur de canon de beauté ont été amplifiées grâce aux médias ; revue de mode, élection de miss, films… En étudiant la relation au corps et ses représentations, les sociologues montrent les interconnexions qui existent entre individu. « Le corps est un vecteur de la relation au monde » comme nous dit LEBRETON. Le corps sert à se mouvoir dans l’espace et donne un sens à ces actions. Si des codes et des normes peuvent être isolées alors ils sont représentatifs d’une société et ils leur sont propres. Pourquoi le sport sert cette image corporelle ? A travers l’image du corps, la sociologie nous montre que des codifications corporelles existent et qu’elles sont importantes pour la vie en société. Le sport permet de transgresser ces codes. Le monde sportif à une codification corporelle à part. C’est l’anti-chambre. Pour le sportif le corps est un instrument qui lui permet de se faire plaisir, de se dépasser. Cette instrumentalisation du corps implique aussi la souffrance, le dopage, le surentraînement… car l’outil de l’exploit c’est le corps. Le sprinter américain déchu de sa médaille d’or pour dopage répond aux journalistes : « peux importe les effet négatifs du dopage, j’ai été l’homme le plus rapide du monde ». Ce rapport à la performance engendre donc un mysticisme corporel. Que ressent un triathlète après son effort de longue durée ? Le monde sportif permet aussi le débordement de l’animalité. Ce qui est impossible dans la société, il le permet comme par exemple la transpiration et l’odeur perfide du sportif ne convient pas au cadre dynamique d’une start-up. Le plâtre à la cheville d’un footballeur après un tacle n’a pas cours dans le monde du travail. Les supporteurs d’une équipe de foot peuvent crier, insulter, injurier, encourager leur joueur. Le stade est une mini société ou les codes sont différents mais ou ils sont réglementés et tout aussi codifiés. Le débordement récent des supporteurs scandant des propos diffamatoires sur un parti religieux a fait interrompre le match. Il existe aussi un mimétisme entre le sport et la vie professionnelle. En effet le terrain sportif permet l’expression de la vitalité, de l’énergie, de la stratégie, de l’endurance… Tous ces termes trouvent leur place et ont une valeur appréciable sur le terrain professionnelle. Le sportif a par essence « l’esprit guerrier » et la notion de prise de risque est omniprésente qui montre encore un rapprochement avec le monde du travail. Le sportif est il pour autant un privilégié dans le domaine professionnel ? 3 -3- Qu’est ce que la mobilité sociale ?5 La sociologie s’intéresse aussi aux mécanismes qui décrivent les mouvements des individus à l’intérieur du système professionnel au court de leur existence. C’est la mobilité sociale. Elle est intra générationnelle c'est-à-dire qu’elle ne concerne que le déplacement d’un individu et inter générationnelle qui s’occupe des mouvements entre les différentes générations. Cette trajectoire est définie par l’origine, la formation et le sexe de la personne. A travers ces trois points et avec l’aide des statistiques nous allons voir comment évoluent les différentes carrières. L’origine sociale Tout d’abord l’origine sociale de l’individu joue un rôle important dans sa progression sociale. L’héritage culturel, économique que laisse les parents est un facteur d’inégalité dans l’ascension social. Bien que le principe d’égalité des chances soit le fondement de la démocratie, les études sociologiques montrent l’inégalité face à l’éducation et à l’emploi. Par exemple sur 400 professeurs de facultés en 1957, 200 viennent de classes socialement élevées alors que 9 sont natifs de la classe ouvrière. Cet exemple démontre aussi une certaine immobilité que se soit dans les classes populaires ou à l’opposer dans les classes élevées (seulement 7% changent de statut social). La formation Le deuxième point est la formation. De nos jours il est évident que le niveau scolaire prédomine sur les chances de mobilité et d’ascension sociale. Mais les chances d’accès aux études longues restent l’apanage des classes dominantes, car le prix pour intégrer des grandes écoles est élevé, la durée des études implique un partenariat financier...Ici aussi l’origine sociale de l’étudiant joue un rôle important car il conditionne sa scolarité. En effet pour un ouvrier son but à court terme est de nourrir sa famille alors que l’aristocrate sera plus tourné sur de longues études car sa famille aura de quoi manger durant ces études. Une inégalité au savoir entre les classes sociales apparaît nettement. Pourquoi ces inégalités ont-elles court ? La différence de sexe Une autre entrée de la sociologie repose sur les différences entre les hommes et les femmes. Pourquoi dans notre société le masculin prédomine sur le féminin. L’anthropologie, avec les travaux de Claude LEVIS STRAUSS nous rapport qu’il n’en n’est pas partout ainsi et que dans des tribus d’Afrique le rôle de la femme est plus important que celui de l’homme. Ce décalage entre l’Adam et l’Eve s’explique, à travers des études faites par HERITIER Françoise6, par l’inégalité dans le pouvoir de reproduction. Pour compenser le pouvoir biologique 5 Pour valider leurs théories les sociologues utilisent les statistiques. Ils font des études (sondages ponctuels ou sur 50 ans) sur une « population » donnée puis en déduisent des « écarts types », des « valeurs statistiques » et arrivent a des résultats significatifs, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas le fruit du hasard. Les statistiques font donc parti du quotidien des chercheurs. Mais il est vrai qu’une loi mathématique n’est valide que si l’on démontre son contraire et donc dans tous les résultats que proposent les sociologues il existe une population démontrant le contraire. Ces résultats ne permettent en aucun cas de juger les personnes et leurs origines sociales. 6 Françoise HERITIER « masculin, féminin, la pensée de la différence »ED Odile JACOB 4 de la femme, l’homme a pris le pouvoir social et à travers des normes d’affiliations, d’alliance, arrive à contrôler la reproduction7. Cette disparité va se retrouver dans la mobilité sociale. Des études statistiques8 montrent de manières évidentes un gouffre entre les carrières masculines et féminines. Dans n’importe quel domaine d’activité les femmes bénéficient moins souvent d’une promotion au cours de leur carrière que les hommes. Les auteurs de cette étude agrémentent leur propos par diverses résultats statistiques qui appui l’idée première : 55% des femmes dénigrent leurs carrière avec l’arrivée d’un enfant, contre moins de 1% pour les hommes ; un homme marié à 34% de chance de devenir cadre contre 20% s’il ne l’est pas, 28% des femmes célibataires deviendront cadres contre 18% si elle vivent maritalement. La mobilité sociale s’observe donc à travers le monde professionnel mais aussi dans les alliances. En effet le mariage est un facteur de promotion sociale. On distingue l’homogamie qui est une alliance dans la même classe sociale de l’hétérogamie qui est le mariage entre deux individus de groupe différents. Certains auteurs comme BOUDON expliquent cette stratégie, car c’est une stratégie de bien se marier, par la probabilité de se rencontrer. En effet le melting-pot social ne s’observe que rarement, bien souvent on ne rencontre que des personnes de son groupe social. Il est donc tout naturel de s’affilier avec ces personnes. D’après travaux menés et les statistiques qui en ressortent on voit apparaître que le niveau d’étude joue un rôle dans ces affiliations : on a plus de chance de se marier avec un ouvrier si l’on a quitté l’école assez tôt. Par contre, des études plus approfondies permet de s’affilier avec un cadre et donc de changer de position sociale. Ce déplacement dans les couches sociales se traduit par des trajectoires. Ces dernières sont de 5 types : les ancrées, les revenantes, les transfuges, les enracinées et les déracinées. Ces mouvements se caractérisent d’une part par l’origine sociale du père durant sa carrière, par le statut du premier emploi occupé du fils et par le dernier. Les ancrées ont la même position sociale que leur père durant leur carrière, les revenants m’atteignent cette position qu’a la fin de leur carrière après s’en être écartés. Les transfuges ont le même statut que leur père au début de vie professionnelle mais s’en écart après. Les enracinés ont un parcours différent que celui de leur père et enfin les déracinés ont connu deux changements sociaux dans leur vie. Cette dernière catégorie est en forte augmentation depuis plusieurs années. Les sociologues, après avoir défini les différents déplacements possibles, ont déduit deux lois fondamentales : l’effet cliquet, qui permet de ne pas descendre trop vite de classe social et qui s’adresse surtout aux classes dominantes, et l’effet rappel qui mémorise l’origine sociale de la personne et qui la rappelle tout le temps. Le rôle de la formation et de l’école Dans les années 60, une réflexion sur le système scolaire par a engendré un certain nombre de théories. Par exemple BOURDIEU 9 voit l’école comme un lieu de reproduction sociale. Il est vrai que toutes sociétés cherchent à reproduire ses conditions d’existence, et se base sur ce qu’elle est. La classification d’individu dans des groupes sociaux, par exemple par le diplôme, permet une certaine continuité dans l’existence de cette société : on reproduit se qui existe. Pour ce sociologue on ne change pas une société par l’école, mais le savoir qui est enseigné peut permettre se changement. Une autre théorie, plus en harmonie avec nos valeurs républicaine, est la démocratisation de l’école. Chiffre à l’appui on remarque que l’accès à l’école s’est ouvert à toutes les classes sociales. Réservée à une élite à ses débuts, les études se sont banalisées. De 7 8 Claude LEWIS STRAUSS « le cru et le cuit » ED Plon 1964 A. BIHR R. PFEFFERKORN « Homme et femme, l’introuvable égalité » ED l’atelier 5 plus une liberté dans le choix des cursus scolaires permet à l’étudiant de choisir sa filière en fonction de ces goûts, de ces affinités. Mais les goûts sont socialement construits et sont représentatifs de sa classe sociale. Donc le choix de sa formation n’est qu’illusoire. Bien sur, comme dans toute théorie, l’existence d’une minorité permet d’affirmer le contraire. Ces études sociologiques sont conceptuelles et se servent de statistiques, de sondages pour étayer leur conclusion. Dans tous les cas une chose est sûre ; l’école s’est transformé au cours de la fin du XX siècles et est en continuelle évolution. Ce constat permet de remarquer que les matières scientifiques ont pris le dessus sur les lettres. Ce processus de déstructuration, remplacement des lettres par les maths, aboutis à d’autres diplômes, d’autres parcours, d’autres études. On remarque que la population d’étudiant en filière scientifique est en partie représentative de la classe aisée ou moyenne. Par contre les facultés de lettre, de droit sont devenue le rassemblement de tous les groupes sociaux. Une chose est établie : les études favorisent la mobilité sociale et l’accès à un emploi. Avec l’augmentation du temps de scolarité et la course au diplôme, les titres empiriques comme le certificat d’étude et plus récemment le BAC sont dévalorisés. L’augmentation du nombre d’années d’études est devenue un autre moyen pour sectoriser les individus et donc de les classer dans des groupes. Plus le nombre de diplômer est grand et plus sa valeur sur le marché du travail est faible. Dans certaine filière ce processus de sectorisation se fait à l’entrée par un concours d’entrée ou par dossier scolaire … Par exemple les grandes écoles, Hautes Ecole de Commerce, l’ENA, ou le numerus clausus de la faculté de médecine ou les étudiants sont contrôlés, sélectionné à l’entrée pour que ces filières gardent les avantages sur le diplôme. Bien que le système scolaire est une logique de démocratisation on remarque une inégalité dans les couches sociales dans le cursus de formation suivit. Une translation des acquis sociaux s’est effectuée en faveur des classes supérieures. Conclusion En conclusion nous venons de voir que la sociologie regroupe de vastes domaines d’investigation et que les liens avec l’anthropologie, la psychologie sont proches. Dans le domaine du sport il me semble que cette spécialisation regroupe encore beaucoup de domaine. Pour un manageur du sport cet apport théorique doit permettre un recadrage et le recul nécessaire avant toute décision. La sociologie sportive trouve aussi bien sa place dans le marketing du sport pour la conception d’un produit sportif, que dans la création d’événementiel … « Il n’y a rien de plus culturel que ce qui nous parait normal »BOURDIEUX BIBLIOGRAPHIE m’ayant aidée à la rédaction BIHR A. PFEFFERKORN R. « Homme et femme- l’introuvable égalité » ED L’ATELIER BOURDIEU P. « La domination masculine »ED SEUIL PARIS DETREZ C. « la construction social du corps » ED SEUIL PARIS DUBET F. « la galère jeune en survie » ED DURET P paris HERITIER F. « masculin féminin, la pensée de la différence » ED Odile JACOB « Sociologie du sport » ED PETITE BLIOTHEQUE PAYOT n° 506 Paris Joël DE ROSNAY « le macroscope » ED Points essais 1997 CAILLOIS R. « des jeux et des hommes » ED folio essais 1991 THOMAS R. « Sociologie du sport » QUE SAIS JE ? ED P.U.F. DEFRANCE « sociologie du sport » ED COLLECTION REPERES N°164 6 Claude LEWIS STRAUSS « le cru et le cuit » ED Plon 1964 7