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A12 : Eponges ou Porifères. (10.000 espèces actuelles décrites). Organismes exclusivement 
aquatiques, marins dans leur immense majorité. Pas de muscles ni système nerveux ni tube 
digestif (digestion intracellulaire). Surtout : pas de vrais épithelia (un épithélium est un tissu 
constitué de cellules étroitement juxtaposées, associées les unes aux autres par des jonctions 
intercellulaires. Sa principale fonction est un rôle de revêtement). Presque jamais de forme 
propre. Des cellules flagellées particulières, les choanocytes, tapissent un réseau de cavités 
internes : ces cellules créent un courant d’eau et capturent au passage les particules en 
suspension ; les aliments sont digérés dans ces cellules (pas de digestion extracellulaire !). Un 
squelette interne est formé d’une multitude d’éléments généralement minéraux : les spicules 
(siliceux ou calcaires suivant les groupes). 
 
A13 : Eumétazoaires. Organismes possédant un véritable tube digestif. Formation de 
l’embryon à partir d’enveloppes cellulaires emboitées, les feuillets embryonnaires. Ceux-ci 
sont au nombre de deux (endoderme et ectoderme) chez les Cnidaires (et Cténaires), et de 
trois (+ mésoderme) dans tous les autres groupes d’Eumétazoaires. 
 
A14 : Cnidaires. (9000 espèces actuelles décrites). Organismes exclusivement aquatiques 
(eau de mer et eau douce). De même que les Cténaires moins connus, ils présentent une 
symétrie radiaire (ou symétrie axiale : l’architecture de l’animal s’organise autour d’un axe 
de symétrie antéropostérieur : un animal possédant une symétrie axiale possède une 
multitude de plans de symétrie passant par son axe de symétrie). Innovations au niveau des 
tissus dans la mesure où l’on a un vrai tube digestif (la digestion, extracellulaire, se fait dans 
une cavité) à un seul orifice. Epithelia vrais, cellules nerveuses et musculaires. Pas 
d’organes. Nouveau types cellulaires : cellules glandulaires de l’endoderme, cellules 
musculaires et nerveuses, cellules gonadiques. Les Cnidaires ont des cellules spécialisées 
dans la capture des proies, les cnidocytes, qui sont des cellules à venin, souvent localisées sur 
les tentacules qui entourent la bouche. Ils comprennent les hydres, les méduses, les anémones 
de mer, les coraux, gorgones et madrépores. 
 
A15 : Bilatériens. Ces organismes présentent, au moins au stade larvaire, une symétrie 
bilatérale (l’organisme peut être divisé, selon un plan de symétrie antéro-postérieur, en deux 
parties égales, une gauche et une droite) et une tête (partie antérieure) au niveau de laquelle se 
regroupent  les structures de capture des aliments et des organes sensoriels. Apparition du 
troisième feuillet embryonnaire : le mésoderme, qui va permettre la mise en place d’organes 
nouveaux et spécialisés. 
 
A16 : Deutérostomiens. Le premier orifice qui se forme chez l’embryon donnera l’anus de 
l’animal, le second donnera la bouche ; le système nerveux est dorsal par rapport au tube 
digestif. 
 
A17 : Echinodermes. (6000 espèces actuelles décrites) Ce sont des animaux exclusivement 
marins, planctoniques durant leur vie larvaire et vivant sur les fonds à l’état adulte ; ils 
présentent un très large éventail de modes de vie. La symétrie bilatérale chez la larve, devient 
pentaradiée (d’ordre 5) chez l’adulte, à la suite d’une métamorphose qui entraîne une 
modification complète de l’organisation de l’animal. La locomotion est basée sur un système 
très particulier : un système aquifère consistant en un jeu de chambres, remplies d’eau, qui par 
pressions différentielles permettent de mettre en mouvement une multitude de petits pieds, les 
podies ou pieds ambulacraires. Ce groupe comprend les oursins, les étoiles de mer, les 
holothuries ou concombres de mer, les ophiures et crinoïdes.