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A MES FRERES ET SŒURS CONGOLAIS(ES) :
Notre Patrie, le Congo est gravement malade !!!
La guérison du Congo doit devenir pour nous toutes et
tous, où que nous soyons, un devoir de patriotisme.
APPEL À LA REFLEXION !!!
A toutes et à tous, ainsi qu’à vos proches,
je vous salue
Je souhaite la réalisation de vos souhaits les plus chers,
tant de fois retardés,
tant de fois remis
pour les raisons que nous connaissons tous.
« Savez-vous qu’on nous qualifie même de BMW,
ce qui signifie Beer (bière), Music (musique) et Wife (femme) »
On affirme qu’il est facile de drainer les pions aux Congolais,
Il suffit de nous distraire avec la bière, la musique ou la femme, c’est tout !
Nous investissons dans le sous-développement !
Où est la dignité de l’homme Congolais ?
Où est la fierté de l’homme Congolais ?
Où est l’orgeuil positive de l’homme Congolais ?
Où est l’honneur du Congolais ?
Où est notre considération ?
Où est l’amour-propre du Congolais ?
Même les pays très pauvre du monde se demandent :
M. le Congolais,
Que fais-tu avec ton cuivre, ton or, ton diamant, ton coltant, ton eau, ta forêt etc…
L’éveil patriotique de ces derniers jours doit aller dans le sens de
rompre définitivement avec la passivité, l’égoisme, le goût au gain facile, le soif du pouvoir à tout
prix, etc….
Analyse personnelle faite par
SIMON N.
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Chers Toutes et Tous,
La diaspora est à
l’épreuve du
patriotisme !
Prenons d’abord un
exemple : Un beau
matin, vous descendez
chercher le courrier dans
votre boîte aux lettres.
Une enveloppe attire
particulièrement votre
attention. C’est une
lettre-express. Vous
l’ouvrez précipitamment.
Vous apprenez que votre
mère est gravement
malade et que ses jours
ne sont plus que
comptés. Que faites-
vous ?
Cher(e)s Soeurs, Frères
et Ami(e)s de la
République
Démocratique du Congo.
Je ne vous apprends
rien. Si je vous écris et
lance cette réflexion,
c’est pour vous rappeler
que notre mère-patrie,
votre pays ami, la RDC,
est gravement malade et
qu’elle est en train de
sombrer dans les flots de
souffrances. Sur la scène
internationale, il a perdu
sa fierté, sa
respectabilité, sa force et
son charme. En ce
moment, notre mère-
patrie, votre pays ami
nous interpelle toutes et
tous a son chevet au-
delà de nos differences.
C’est un SOS !
La Diaspora Congolaise
doit sortir de sa réserve
et dépasser le stade du
discours pour montrer
cette fois-ci un réel
patriotisme.
Depuis le 30 juin 1960,
date fatidique de
l'acquisition de notre
Indépendance jusqu'à
ce jour, le nombre de
congolais à l'étranger ne
fait qu'accroître. Les
raisons, bien entendu
qui sont diverses, nous
interpellent tous pour la
non participation à la
politique du
développement de notre
pays. Le fait de vivre à
l'étranger est un
privilège personnel et
familial, cela on peut le
comprendre, mais le
manque du volontarisme
patriotique, le manque
d'engagement sur
l’honneur de la patrie, de
la république, du pays,
est une rébellion contre
soit même. Une haute
trahison qui donne le
sentiment
d'impuissance, de
désintéressement et
d'abus contractuel de
notre conscience
patriotique à l'égard de
la Nation.
J'ai peur pour l'avenir de
notre pays... Notre
société a atteint le stade
terminal de sa
décadence... Le peuple
est à bout. Son
exaspération est déjà à
sa maturité explosive...
Notre pays court à sa
perte...
Naître, souffrir et mourir
devient notre destin
commun... Nous
marchons au suicide.
L'éclatement de notre
pays n'est pas
seulement dans des
macabres projets ou en
discussions dans des
bureaux sataniques: il a
déjà ses adeptes, à
l'intérieur comme à
l'extérieur du pays...
En tout cas j'ai peur.
Face au désespoir, on
tourne le dos au Congo.
Nous n'avons plus qu'un
rêve... Jeunes et vieux,
nous n'avons plus qu'un
projet:
quitter le Congo, fuir le
pays, partir en exil,
n'importe où,
n'importe comment, à
n'importe quel prix! Et
là, de ne plus s’occuper
de la situation du Congo,
devenir passiv. C’est
grave !!!
Savez-vous qu’en nous
méprisant, les Rwandais
nous qualifient de «
BMW » (Beer Music
Women). Ce qui signifie
Beer (Bière), Music
(musique) et Wife
(femmes). On précise
qu’au Rwanda, on
affirme qu’il est facile de
drainer les pions aux
Congolais. Il suffit de
nous distraire avec la
bière, la femme ou la
musique, c’est, avance-
t-on, la stratégie que les
Rwandais utilisent en
Rdc et particulièrement à
l’Est.
On ne peut pas être
étonné de la situation
qui se passe
actuellement, tant notre
propre comportement ne
garantit pas
l’indépendance de notre
pays. Et les autres ne
font qu’exploiter nos
faiblesses. Cette
irresponsabili
congolaise se remarque
partout à travers le pays
et à l’étranger. Le
Congolais, responsable
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ou pas, est
effectivement dans le
fameux “BMW“. Et on ne
connaît pas l’effort dans
le travail.
Pareil comportement ne
cadre pas avec nos
aspirations au
développement. En
investissant dans le ”
BMW “, le Congolais
investit dans le sous-
développement. C’est ce
qui fait que les
Congolais, après avoir
chanté, dansé, bu, etc.,
se retrouvent à ce jour
pauvre contrairement
aux potentialités
économiques de son
pays.
Le Congo se vide ainsi
de ses dignes fils. Qui le
construira? Comment
conjurer ce péril?
Toutes ces bandes
armées qui continuent à
semer désolations et
tueries gratuites, qui se
battent tous les jours
pour que la République
implose, comment les
enterrer à jamais pour
que la rébellion des
intelligences sauve le
Congo?
Elections! Elections!
Elections! Ca n'a pas été
la solution miracle.
Ça doit être le début du
miracle congolais, le
début du nouveau
Congo. Lançons
aujourd'hui et
maintenant le défi de
vaincre, nos véritables
souffrances et ennemis:
la faim, les maladies
faciles à soigner, le
chômage, l'insalubrité, le
désordre, la faillite de
l'école et la mort des
vertus. Prenons
l'engagement de faire du
Congo une puissance
économique de
l'Afrique noire.
La RDC doit absolument
reiterer ses exploits
d’antan, notament:
l’unité de Zaire-monnaie
échangée auparavant à
deux Dollars Américains,
la gouvernance des Pays
des Grands-Lacs, le
leadership de l’Afrique
Centrale, le modèle pour
la pluspart des Pays
africains ainsi que le
rayonnement à travers
le Monde et l’influence
remarquable auprès des
Grandes Puissances.
Nous en avons les
atouts. Peuple du
Congo... La grandeur de
notre pays, ce n'est pas
un hasard. Les immen-
ses richesses de son sol
et de son sous-sol, ce
n'est pas non plus un
hasard comme ce n'est
pas un hasard que notre
pays soit au coeur de
l'Afrique. Nous devons
avoir la mission de
sauver notre Congo.
C’est donc une occasion
pour les Congolais, de se
remettre en cause en
revenant au travail. Le
“BMW” est un système
de la facilité qui n’amène
à rien. L’éveil patriotique
de ces derniers jours
doit aller dans le sens de
rompre définitivement
avec la passivité, le goût
au gain facile, le soif du
pouvoir à tout prix, etc.
On ne respecte un
peuple que par son
travail. C’est le chemin
qu’ont choisi les
Japonais, Coréens du
Sud et les Chinois.
Les Congolais sont donc
appelés à rompre
définitivement avec le «
BMW” qu’exploitent les
étrangers. Il faut que
l’on devienne
responsable car, au-delà
de la mauvaise volonté
des autres, chaque
peuple mérite sa
situation. Et les
Congolais paient dans
certaines mesures
aujourd’hui les prix de«
BMW ».
A toutes et à tous, ainsi
qu'à vos proches mes
salutations fraternelles.
A toutes et à tous, je
souhaite la réalisation de
vos souhaits les plus
chers, tant de fois
retardés, tant de fois
remis pour les raisons
que nous connaissons
tous, hélas trop bien.
On peut comprendre, du
privilège que nous
bénéficions, l'assistanat
familial que nous
assumons
tous les mois, car la
survie exige qu'une
personne puisse porter
soulagement à plusieurs
de sa famille.
Cela est dans nos
traditions, dans notre
culture.
Une culture à dominance
sociale. Mais seulement
ses mini-micro-aides ne
peuvent faire le poids
sur la macro-
Économique de notre
pays. Ne soyons pas
aveuglé par cet
avantage qui du reste,
n'est qu'une goutte
d'eau dans l'océan, qui
n'a aucun impact sur les
circuits économiques et
agents du
développement.
Quelle que soit la
distance géographique
qui nous sépare de notre
chère Patrie, nous nous
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sentons profondément
touchés par cette
situation préoccupante
et tragique. En effet,
malgré un semblant de
quiétude que nous offre
cet espace où nous
vivons, nous ne
pourrions jamais ignorer
le fait que les nôtres
endurent douloureu-
sement dans leur esprit
ainsi que dans leur chair,
les souffrances cyniques
et odieuses imposées
par les forces de la mort
qui nous assaillent de
toute part.
Il est fort regrettable -
pour ne pas dire
humiliant - de constater
que même ceux parmi
certains peuples africains
qui, pour préserver leur
instinct de survie,
avaient naguère
grandement besoin de
l'attention et de la
sollicitude particulières
du Peuple congolais se
révèlent cruellement à
notre dépens être les
ennemis de notre
Peuple!
La note est piquante et
surtout troublante. Pour
le peuple congolais, il
s'agit là d'une
expérience cruelle.
Celle-ci demeurera à
jamais une échine
sensible dans la chair et
la profondeur de
l'intimité de son être.
Mais, par effet de
cohérence, ne faut-il pas
admettre lucidement que
ce qui s'avère
aujourd'hui être la force
et la capacité des
ennemis du peuple
congolais à
compromettre
gravement sa destinée -
et Dieu sait pour
combien de temps ! -
n'est que la conséquence
manifeste de notre
incapacité à assumer
nos responsabilités en
tant que peuple
souverain.
Tenir de tels propos ne
signifie nullement
prendre fait et cause
pour les ennemis de
notre peuple. Bien au
contraire ! C'est plutôt
s'armer du courage afin
de dire la vérité qu'il
convient de faire éclater
en vue de penser à notre
libération totale.
Non seulement notre
Etat, transformé en
instrument de pillage de
ressources nationales au
profit d'une clique a été
détruit, mais, notre
société a pratiquement
cessé d'exister car au
Congo, compte tenu de
l'insécurité ambiante, il
est devenu extrêmement
difficile, pour ne pas dire
impossible, de vivre de
manière organisée.
La culture imposée par
près d’une trentaine d‘
années de dictature est
celle de la
désorganisation
programmée et la guerre
qui a déchiré notre pays
depuis 1998 risque de
faire disparaître le nom
de la RD Congo sur la
carte géographique de
l’Afrique. J’ai peur …
La RD Congo est
devenue un Etat
sauvage.
Les parents qui se sont
saignés pour que les
enfants aillent à l'école
ont vu le système
éducatif se délabrer à
tous les niveaux au point
qu'aujourd'hui le taux de
scolarisation de la RDC
est un de plus bas de
l'Afrique.
L'individualisme du
débrouillez-vous a fait de
notre société un groupe
éparpillé soudé par la
préoccupation majeure
de comment survivre de
jour en jour, de mois en
mois, d'année en année.
Quand les membres
d'une société ne
peuvent plus
programmer leur
futur, on ne peut plus
parler de société
comme c’est notre cas .
Des forces extérieures
avec l'aide de Congolais
assoiffés d'argent, nous
avaient imposé depuis
Août 1998 une guerre
inutile. Mais nous
pouvons dire avec
certitude et fermeté
après presque 47 ans,
que nous connaissons
très bien le genre de
régime politique que
nous ne voulons plus.
Malheureusement, pour
beaucoup de nos
compatriotes, plus
habitués aux échecs, le
scepticisme reste de
rigueur.
« Les Congolais ont
appris à se tenir sur la
touche, à ne pas
s'engager, et attendre
pour voir ce qui va se
passer. »
Cet attentisme ou ce
neutralisme face à ce
que la toute grande
majorité du peuple
congolais attend de ses
dirigeants est en
particulier le fait de
beaucoup de nous qui
avons émigré et vivent à
l'étranger.
Le colonialisme a
opprimé, le néocolonia-
lisme a pris le relais et,
parfois est allé plus loin
dans l'oppression, la
répression. La pire
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situation pour un pays
comme le nôtre est de le
voir se vider de ses
meilleures filles et ses
meilleurs fils, c'est-à-
dire de ceux-là même
qui devraient permettre
au pays de se remettre
sur pied.
Notre Congo est
gravement malade!!!
La guérison du Congo
doit devenir pour nous
tous, où que nous
soyons, un devoir
patriotique prioritaire.
L'attentisme, le
neutralisme ou toute
autre pratique passive,
d'observation ne
conduira pas à la
guérison. Il faut un
ressaisissement de tout
le monde pour sortir
d'une destruction qui n'a
probablement pas
d'équivalent sur le
continent.
Quand des Congolaises
et des Congolais
réagissent vis-à-vis de
leur pays comme s'ils en
avaient honte: „ne me
parlez pas du Congo,
cela me rend malade“
disent certains, c'est un
signe qui ne trompe pas.
Tel autre dira: „faisons
revenir les blancs ou
„bateka kaka mboka
yango epayi ya batu
mosusu po ba bongisa
yango“ sans se rendre
compte du prix qui avait
été payé, en vies et en
souffrances par ceux qui
se sont sacrifiés pour
sortir de la servitude et
de la culture de la
soumission.
En bref, notre pays a été
détruit au-delà du
supportable et de
l'imaginable.
Beaucoup de nos
compatriotes se sont
exilés sans idée de
retour. Il n'y a pas de
bilan plus terrible que
celui de constater la
honte que beaucoup de
nos compatriotes
ressentent de se
reconnaître comme
Congolais.
Je ne condamne pas ces
réactions, mais dans la
mesure où elles
démobilisent, il faut
s'attacher à en détecter
les causes et les
détruire.
Il n'y a pas de honte à
détester une maison
dont la destruction est
tellement avancée
qu'elle ne ressemble
même plus à une
maison. Mais cette
même honte aurait des
conséquences plus
graves si elle n'était pas
suivie d'une volonté
solidaire de
reconstruction.
Et pourtant, il faut aussi
constater que seuls les
Congolaises et les
Congolais peuvent
véritablement et
durablement guérir leur
pays. Cette tâche de
reconstruction et de
guérison appartient
avant tout et en premier
lieu aux Congolais. Nous
sommes condamnés à
cette tâche parce
qu'appelés par la
tradition de celles et de
ceux qui nous ont
précédé dans la lutte
pour une émancipation
définitive.
La reconstruction de
l'Etat doit se faire
obligatoirement de
l'extérieur et de
l'intérieur. Le rôle des
dirigeants politiques est
de tout mettre en oeuvre
pour que la politique
devienne l'affaire
effective de tous
les Congolais et non une
affaire d'une élite ou
d'une classe persuadée
d'être la seule capable
de trouver des réponses
aux problèmes du pays.
Oui, il y a des gens qui
s'impatientent parce que
les Congolais ne
parviennent pas à se
mobiliser pour la paix et
la démocratisation
durable. C’est la raison
même qui pousse
quelques milieux
étrangers et occidentaux
de prétendre que les
Congolais sont
incapables de diriger leur
grand pays.
Les déclarations faites
dans les années passées
au Rwanda par le chef
de la diplomatie belge M.
Karel De Gucht, le
ministre belge des
Affaires étrangères avoir
rencontré au Congo peu
de responsables
politiques susceptibles
d'apporter une
contribution importante
à la gestion du pays :
«J'ai rencontré au Congo
peu de responsables
politiques qui m'ont
laissé une impression
convaincante».
Il a estimé publiquement
que l’Etat est de loin
mieux organisé au
Rwanda qu’en RDC.
C'est le bilan qu' il avait
dressé après trois jours
de contacts intenses
dans la région. Il avait
aussi ajouté qu’. en
politique, il faut être
diplomate mais il est
également important
qu'un homme politique
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