
Vous entrevoyez certainement la petite difficulté que cela entraîne pour nos petites têtes
quand nous écrivons ou quand nous parlons.
Eh oui! Il va falloir accorder le verbe avec un sujet placé derrière lui! Ce qui suppose un petit
effort mental. Notre cerveau doit donc « aller interroger » le sujet:
- Eh,pssitt! Toi, au fond de la phrase, quel est ton nombre? »
(Je rappelle aux petits étourdis que le nombre, c'est /singulier/ou /pluriel/? C'est le même mot
qu'en mathématique/nombre/ : facile, non?)
Ensuite de quoi notre cerveau revient au verbe pour faire l'accord. Mais rassurez-vous! Tout
cela va se passer à toute vitesse, et sans douleur.
Notre cerveau a une grande souplesse, et il réussit très bien à s'adapter à ces petites
acrobaties.D'ailleurs, il a l'habitude, puisqu'en espagnol, le sujet est souvent repoussé en fin de
phrase.
Qu'est-ce???Depuis mon écran, je vois quelques yeux ronds :
« Pourquoi,tant qu'il y est, le cerveau ne se renseigne-t-ils pas sur la personne du verbe? »,
me disent ces beaux yeux ronds. (Si,si, les yeux peuvent parler, vous le savez bien!)
Cherchez la réponse!!!
Mais oui! Si l'espagnol traduit « J'aime la pastèque » par « A mí me gusta la sandía »,et «
J'aime les pastèques » par« A mí me gustan las sandías »,cela veut dire que l'expression
n'existe qu'à la troisième personne. Donc, notre petit malin de cerveau ne va pas user ses
propres méninges à demander un renseignement qui ne lui sert à rien! Ce qui est sujet en
français est devenu complément d'objet en espagnol, et ce qui est complémentd'objet direct en
français est devenu sujet en espagnol.
J'
aime
Les pommes
sujet