Ce que j`ai pu récupérer : Voir dans le répertoire QuickLook extrait le

publicité
Ce que j'ai pu récupérer :
Voir dans le répertoire QuickLook extrait le fichier PDF c’est à partir de ça que j’ai récupérer.
Tu as les images a coté à réinsérer.
Je n’ai pas pu tout récupérer donc il te reste du boulot.
Le fichier index.xml manquant est malheureusement le fichier ou se trouve tout ton texte et il
n’existe pas.
qui fabrique de l'électricité. La différence de fonctionnement se situe au niveau de l'entraînement de
la turbine.
- Dans les centrales hydrauliques, c'est l'eau des barrages qui actionne la turbine.
- Dans les centrales thermiques classiques, un combustible fossile (charbon, gaz naturel ou pétrole)
est brûlé pour transformer de l'eau en vapeur capable d'entraîner la turbine.
- Dans les centrales nucléaires, les noyaux d'uranium remplacent le combustible fossile.
L'énergie nucléaire fournit aujourd'hui 75% de l'énergie électrique consommée en France. Des décisions sont à prendre quant à la place de cette énergie dans les prochaines années.
L'utilisation de l'énergie nucléaire constitue une des réponses à la menace représentée par les
changements climatiques. En effet, l'électricité nucléaire est produite sans émettre de CO2, le
principal gaz responsable de l'effet de serre et du réchauffement de la planète.
En outre, les utilisations de l'électricité, que ce soit dans le cadre de l'utilisation individuelle,
industrielle ou dans les transports, n'émettent pas non plus de gaz à effet de serre.
Il faut savoir que la France, grâce à ses choix énergétiques est aujourd'hui l'un des pays d'Eu- rope
qui émet le moins de CO2 par habitant. Chaque année, le nucléaire permet d'éviter dans le monde
un rejet estimé à 1,8 milliards de tonnes de CO2, soit 800 millions de tonnes en Europe, ce qui équivaut aux émissions de 200 millions de voitures.
C'est pour cela que nous avons donc décidés d'aller visiter la central nucléaires de Golfech car c’est
la centrale la plus proche du Gers.
Le nucléaire en France
Il y a actuellement 58 réacteurs en fonctionnement (répartis sur 19 sites) dont 34 réacteurs d'une
puissance de 900 MWe, 20 réacteurs de 1300 MWe, et 4 réacteurs de 1450 MWe.
- 19 centrales - 58 réacteurs - 490 milliards de KWh / an environ - 83.4 % de la production d’EDF
Golfech comporte 1 centrale avec 2 réacteur de 1300MWe chacun.La centrale nucléaire de Golfech
regroupe un ensemble d'installations permettant la produc- tion d'électricité sur le site du Tarn et
Garonne. Elle comprend plusieurs tranches. Chaque tranche cor- respond à un groupe d'installations
conçues pour fournir une puissance électrique donnée : pour Gol- fech elle est de 2 x 1300MWe.
En France, une tranche comprend généralement :
La centrale à trois parties : - Le bâtiment réacteur - La salle des machines
- Le réfrigérant atmosphérique
Et trois circuit d’eau non en contact entre eux : - Le circuit primaire - Le circuit secondaire
Dans le bâtiment réacteur se trouve :
- Le circuit de refroidissement a) Le Bâtiment réacteur
- Le circuit primaire + pompe - Le circuit secondaire - La cuve où se
trouve le réacteur et les grappes de commande. - Le pressuriseur
Générateur de vapeur
Pressuriseur
vapeur
- Le générateur de
. Le circuit primaire : pour extraire la chaleur
Grappe de contrôle
Coeur du réacteur
L'uranium, légèrement "enrichi" dans sa variété - ou "isotope"- 235, est conditionné sous forme de
petites pas- tilles. Celles-ci sont empilées dans des gaines métalliques étanches réunies en
assemblages. Placés dans une cuve en acier remplie d'eau, ces assemblages forment le cœur du
réacteur. Ils sont le siège de la réaction en chaîne, qui les porte à haute température. L'eau de la cuve
s'échauffe à leur contact (plus de 300°C). Elle est maintenue sous pression (environ 155 bars), ce
qui l'empêche de bouillir, et circule dans un circuit fermé appelé circuit primaire.
b) La salle des machines
Dans la salle des machines se trouve:
- Le circuit secondaire - Le circuit de refroidissement - Une pompe - La turbine - L’alternateur - De
l’eau, de la vapeur d’eau
. Le circuit secondaire : pour pro- duire la vapeur
Cuve
Turbine à vapeur
Condenseur
Pompe primaire
Alternateur
c) Le Réfrigérant atmosphérique
. Le circuit de refroidissement : pour condenser la vapeur et évacuer la chaleur
Pour que le système fonctionne en continu, il faut assurer son refroidissement. C'est le but d'un
troisième circuit indépendant des deux autres, le circuit de refroidissement. Sa fonction est de
conden- ser la vapeur sortant de la turbine. Pour cela est aménagé un condenseur, appareil formé de
milliers de tubes dans lesquels circule de l'eau froide prélevée à une source extérieure : rivière ou
mer. Au contact de ces tubes, la vapeur se condense pour se transformer en eau. Quant à l'eau du
condenseur, elle est rejetée, légèrement échauffée, à la source d'où elle provient. Si le débit de la
rivière est trop faible, ou si l'on veut limiter son échauffement, on utilise des tours de
refroidissement, ou aéroréfrigérants. L'eau échauffée provenant du condenseur, répartie à la base de
la tour, est refroidie par le courant d'air qui monte dans la tour qui fait 185 mètre de haut (c’est la
plus haute d’Europe). L'essentiel de cette eau retourne vers le con- denseur, une petite partie
s'évapore dans l'atmosphère, ce qui provoque ces panaches blancs caractéristiques des centrales
nucléaires.
Ces aéroréfrigérant ont une forme d’hyperbole pour obtenir un effet venturi qui permet de faire
accélérer la vapeur d’eau à cause du rétrécissement de la zone de circulation. On peut comprendre
cet effet avec le théorème de Bernoulli : si le débit est constant et que le diamètre diminue alors la
vitesse augmente nécessairement.
Le panache blanc des centrales nucléaires est constitué par l'évaporation de l'eau utilisée pour
refroidir la centrale. Ce n'est pas de la "fumée" résultant d'une combustion mais de l'air humide.
L'effet venturi : La pression au point 1 est plus grande qu'au point 2. Et la vitesse du fluide au point
2 est plus grande qu'au point 1.
2. La chaudière nucléaire
La chaudière nucléaire est l’ensemble producteur de vapeur à partir de l’uranium. Elle com- porte
essentiellement le circuit primaire et les circuits auxiliaires du réacteur (injection de sécurité,
aspersion, refroidissement intermédiaire, refroidissement à l’arrêt, circuit de contrôle volumétrique
et chimique, stockage et manutention du combustible et des équipements du réacteur,
refroidissement et traitement d‘eau des piscines, etc.).
Condenseur
Pompe de circulation
Aéroréfrigérant
d'électricité qui lui est associé : la turbine et l'alternateur. Une centrale possède au minimum deux
tran- ches. Toutes les fonctions importantes d'une tranche nucléaire sont commandées et surveillées
depuis la salle de commande. Les opérateurs, ou "pilotes", veillent au bon fonctionnement de
l'installation et ajustent la puissance du réacteur à la demande du réseau électrique.
a) La turbine à vapeur
Une turbine à vapeur est consti- tuée d'un grand nombre de roues
(une centaine pour un modèle
de puissance) portant des ailettes. La vapeur sous pres- sion traverse d'abord les roues de petit
diamètre avant d'atteindre les roues de plus grand diamètre. La turbine tourne alors en entraînant
l’alternateur qui lui est accouplé.
b) L’alternateur
Un alternateur est une machine rotative qui converti l’énergie mécanique reçue par un moteur (ici la
turbine) en énergie électrique, en courant alternatif. Celui-ci est un alternateur synchrone c'est-àdire, une machine électromécanique fournissant des tensions de fréquences proportionnelles à leur
vitesse de rotation.
La tension à la sortie de l'alternateur est portée à 380 kV par des transformateurs. L'augmentation de
la tension im- plique une diminution de l'intensité du courant. L'électricité est fournie au réseau
interconnecté qui relie les principales centra- les électriques nationales et internationales via un
poste haute- tension. Finalement, l'électricité est transportée aux consomma- teurs via des
transformateurs pour obtenir la tension voulue.
Principe de l’alternateur synchrone :
Il est constitué d'un axe, d'un aimant mobile (Rotor) et d'une bobine fixe (Stator).
-Le rotor est composé d'une série d'aimants collés sur la roue entraînée par l'axe, il est l’inducteur
qui a comme fonction d'induire un champ électromagnétique dans l'induit de la machine qui le
trans- forme en énergie électrique. La régulation de la tension de sortie sera effectuée en régulant la
vitesse de rotation de l'alternateur (mais la fréquences du courant variera également).
-Le stator est l'induit. Il est constitué de plusieurs bobines de fils de cuivre qui ne bougent pas. La
proximité avec les aimants tournants du rotor crée le courant électrique.
4. La sécurité du réacteur
enfonçant plus ou moins profondément les barres de con- trôle au milieu des assemblages
combustibles contenant l'uranium. En cas de situations anormales, des barres de sé- curité chutent
automatiquement dans le cœur, stoppant ins- tantanément le réacteur.
5. Le réacteur
Le réacteur est revêtu d’acier pour prévenir la corro- sion de l’eau du circuit primaire. Il est placé
dans une cuve, elle-même dans une « piscine » car l’eau est un très bon iso- lant contre la
radioactivité.
Le bâtiment du réacteur est en béton car c’est le seul matériel capable d’arrêter totalement les
rayons radioactifs.
III : ENVIRONNEMENT ET SÛRETE : A/ L’ENVIRONNEMENT
L’énergie nucléaire est l’une des réponses à l’effet de serre. Avec l’hydraulique, 95% de la
production d’électricité n’émet pas de CO2. L’industrie nucléaire est soumise à une réglementation
rigoureuse en matière de protection de la population et de l’environnement. Elle doit éviter tout rejet
nocif, diminuer la quantité de ses effluents, conditionner et surveiller tous ses déchets, contrôler
rigou- reusement son activité. Tous ces actes sont intégrés au quotidien de la production d’énergie
d’origine nucléaire.
Au C.N.P.E de Golfech est déboursé chaque année 2 millions d’euros pour la surveillance de
l’environnement. Pour cela il y a une équipe de constitué de 17 personnes qui effectuent plus de
10000 contrôles et analyses sur un rayon de 10km autour de la centrale en prenant compte de
nombreux pa- ramètre : eau, air, chaîne alimentaire et traitement des déchets. Il s’est engagé à
respecter et à protéger ce milieu écologique exceptionnel que forme le marais et la Gironde.
. L’EAU : Des contrôles internes et externes permanents sont effectués. A ce jour, au Tarn et
Garonne
aucune analyse ni contrôle n’a décelé la moindre trace de pollution de l’eau due à la centrale. L’eau
utilisée dans la partie nucléaire doit être chimiquement pure, elle provient de l’Isle et est déminéralisé à la centrale. Si ce réseau est indisponible, quatre forages dans la nappe phréatique
profonde permettent de poursuivre la production d’électricité. Les eaux industrielles rejetées par la
centrale (li- quides extraits des circuits hydraulique primaire et secondaire ; susceptible d’être
radioactif) sont traid’environ 10°C est rejetée a 2.2km des berges (partie la plus profonde de l’estuaire) si et seulement
si le débit de l’estuaire est suffisant et si la température mensuelle de l’eau ne dépasse 30°C, car si
elle les dépasse, un arrêté préfectoral prévoit la baisse, voire l’arrêt de la production de la centrale.
Les eaux utilisées en centrale passent d’abord par une station de pompage qui va filtrer l’eau et
réduire son activité avant de la rejetée.
Téléchargement