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Le partenariat euro-med et perspective de développement des PME PMI
Bouhanna Ali Cherif Mostafal
LES CONDITIONS D’INSERTION DES PAYS DU MAGHREB
Avant d’aborder notre sujet, il semble opportun de dresser un bref bilan de la
convergence structurelle des pays du Maghreb par apport aux autres membres de cet accord
d’association comme les pays d’Europe central et oriental (PECO). Ce groupe de pays représente
un concurrent direct pour la région du Maghreb en terme d’orientation des flux des IDE, de
capitaux et d’alliances avec les entreprises du nord.
Une description d’état des lieux de la convergence structurelle des pays du Maghreb en
comparaison avec celle de la France nous sera d’une grande utilité quand à la détermination de la
capacité d’absorption des nouvelles technologies par les pays maghrébins. Cette comparaison est
loin d’être exhaustive, se basera sur un nombre limité de paramètres.
En terme de PIB/habitant, on distingue l’Algérie la Tunisie comme premier groupe ne
représentant que 30% de celui de la France alors que le Maroc demeure à des niveaux très bas
15% seulement. En plus ces pays connaissent une convergence très longue en comparaison les
PECO, voire une dégradation de leur position relative comme dans le cas de l’Algérie qui a
reculé de 10 point entre 1975 et 1999.
Les tendances de croissance sont très fluctuantes en particulier au Maroc ou la
croissance est fonction des conditions climatiques et celles de l’Algérie des cours du pétrole.
Dans les deux cas, il s’agit des facteurs exogènes sur lesquels on ne peut influencer. Par contre,
exception faite la Tunisie affiche des taux de croissance relativement stables et forts, entre 5% et
7% ( Euro-stat, World Bank.)
.
Quand à la structure productive , les pays du Maghreb sont globalement ceux dans la part
de l’agriculture en terme de valeur ajoutée est la plus marquante, elle est comprise entre 11% et
17%, des taux jugés important en comparaison avec d’autre région de la méditerranée.
Concernant la part de l’industrie l’Algérie affiche un taux de 51 %, Maroc 33% et la Tunisie
28%.
Le facteur déterminant dans cette comparaison est l’écart de productivité. Une étude
récente de Chevalier et Unal-Kensez
; 2001 constate que les écarts importants de productivité
manufacturières observées dans les PSEM reflètent une très forte divergence des niveaux. A titre
d’exemple dans le secteur Textile-Habillement, branche d’entrée des pays sous développés en
général dans la division internationale du travail, la productivité dans ce secteur se situe à des
niveaux très bas.
Le capital humain élément essentiel dans la théorie du développement endogène , reflète
la capacité d’absorption des pays du sud en terme de technologie de connaissances transférées a
travers les investissements directs étrangers( IDE ) ou de programmes de coopération pour la
promotion des PMI/PME prives. Les taux de scolarisation dans l’enseignement primaire et
secondaire sont les plus faibles dans le cas du Maghreb en comparaison avec le reste des pays
partenaires de l’accord et ceci en dépit des efforts consentis par ces pays dans ce domaine. Mais
cet indicateur reste néanmoins approximatif et doit être considéré avec prudence.
En conclusion on peut dire que les conditions structurelles d’insertion des pays du
Maghreb sont donc marquées par une faible convergence structurelle et cela en dépit des
reformes économiques entreprises depuis plus d’une décennie dans le cadre des plans
d’ajustements structurels et la volonté de ces pays d’intégrer l’économie mondiale a travers la
signature des accords de partenariat euro-mediterranéen. Dan des conditions pareilles quel
pronostique peut en faire pour un secteur aussi vulnérable et fragile que celui des petites et
moyennes entreprises. La libéralisation progressive des échanges et la création d’une zone de