F R A N Ç A I S E MISSION MINISTERIELLE RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE REGLEMENT DES COMPTES ET RAPPORT DE GESTION POUR 2009 R E P U B L I Q U E ÉCONOMIE Version du 31/05/2010 à 17:14:41 NOTE EXPLICATIVE Cette annexe au projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2009 est prévue par l’article 54-4° de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 (LOLF). Conformément aux dispositions de la loi organique, ce document présente et explique les réalisations effectives concernant l’ensemble des moyens regroupés au sein d’une mission et alloués à une politique publique. Il comprend les rapports annuels de performances des programmes qui lui sont associés. Les rapports annuels de performances rendent compte de l’exécution des engagements pris dans les projets annuels de performances accompagnant la loi de finances pour 2009, tant en termes d’exécution des crédits que de compte-rendu en matière de performance, d’activité des opérateurs de l’État et d’analyse des coûts et des charges. Cette annexe par mission récapitule les crédits consommés (y compris les fonds de concours et attributions de produits) et les emplois utilisés en 2009 en les détaillant par programme, action, t itre et catégorie. La maquette budgétaire (Mission Programme Action Objectif Indicateur Opérateurs) est celle de la loi de finances pour 2009. Le cas échéant les données relatives à l’exécution 2008 peuvent avoir été retraitées. Chaque mission fait apparaître un bilan stratégique et un bilan des réformes. Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes comprennent les éléments suivants : - - - - Par programme, la présentation de la consommation effective et de la prévision initiale des crédits ainsi que le détail des charges et des dépenses fiscales Les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). Les fonds de concours ouverts (FDC) et les attributions de produits (ADP) réalisées en 2009, ainsi que leurs évaluations initiales sont précisés. Les crédits 2008. Les charges du programme, évaluées par action. Les dépenses fiscales rattachées au programme. Le rapport annuel de performances de chaque programme qui regroupe Le bilan stratégique du programme. Un rappel de la présentation du programme. Pour chaque objectif de performance, les résultats attendus et obtenus des indicateurs et une analyse de ces résultats. La justification au premier euro des mouvements de crédits et des dépenses constatées. Elle rappelle le contenu physique et financier du programme, les déterminants de la dépense effective, ainsi que les raisons des écarts avec la prévision initiale. Un échéancier des crédits de paiement associés aux autorisations d’engagement est aussi présenté. Une présentation des réalisations effectives des principaux opérateurs et des emplois effectivement rémunérés. La présentation des coûts complets, prévus et constatés, associés. Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros . Les crédits budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Les emplois sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT) . On distingue les effectifs physiques qui correspondent aux agents rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail et les ETPT (équivalents temps plein travaillé) correspondant aux effectifs physiques pondérés par la quotité de travail des agents. A titre d’exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80% sur toute l’année, correspond à 0,8 ETPT ou encore, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à temps partiel à 80% correspond à 0,8 x 3/12 ETPT. L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performan ce : http://www.performance-publique.gouv.fr (Aplat bleu économisons l’encre) Ayons le réflexe développement durable : imprimons moins ! TABLE DES MATIERES Mission ÉCONOMIE Bilan de la première année de la programmation pluriannuelle Récapitulation des crédits et des emplois 7 8 10 Programme 134 DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DE L’EMPLOI Bilan stratégique du rapport annuel de performances Présentation des crédits et des dépenses fiscales Rappel de la présentation du programme Objectifs et indicateurs de performance Justification au premier euro Opérateurs Analyse des coûts du programme et des actions 17 18 24 43 46 56 94 108 Programme 223 TOURISME 117 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Présentation des crédits et des dépenses fiscales Rappel de la présentation du programme Objectifs et indicateurs de performance Justification au premier euro Opérateurs Analyse des coûts du programme et des actions 118 120 128 130 134 143 148 Programme 220 STATISTIQUES ET ETUDES ECONOMIQUES 153 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Présentation des crédits et des dépenses fiscales Rappel de la présentation du programme Objectifs et indicateurs de performance Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 154 157 165 167 172 188 Programme 305 STRATEGIE ECONOMIQUE ET FISCALE 195 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Présentation des crédits et des dépenses fiscales Rappel de la présentation du programme Objectifs et indicateurs de performance Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 196 198 205 207 210 223 MISSION (Aplat rouge économisons l’encre) 7 PLR 2009 Économie Mission MISSION ÉCONOMIE Bilan de la première année de la programmation pluriannuelle Récapitulation des crédits et des emplois 8 10 8 PLR 2009 Économie Mission BILAN DE LA PREMIERE ANNEE DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE BILAN DE LA PREMIERE ANNEE DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Christine LAGARDE Ministre de l’Économie, de l’industrie et de l’emploi BILAN STRATÉGIQUE DE LA MISSION La mission « Économie » a pour objectif de favoriser la mise en place d’un environnement propice à une croissance durable et équilibrée de l’économie française et de l’emploi. Les politiques menées visent à encourager le développement de la compétitivité des entreprises françaises, en particulier les petites et moyennes entreprises, et à faciliter leur accès aux marchés étrangers ; parallèlement, ces politiques cherchent à promouvoir le territoire français, d’une part auprès des sociét és étrangères susceptibles de s’y implanter, et d’autre part dans le cadre de l’activité touristique. De manière complémentaire, la mission regroupe les actions permettant d’assurer un fonctionnement efficace des marchés par une concurrence saine entre les acteurs économiques, et de garantir la protection des consommateurs par la sécurité des produits, en développant la confiance dans l’acte d’achat. Ces politiques sont retracées au sein des quatre programmes suivants : - Statistiques et études économiques, - Stratégie économique et fiscale, - Développement des entreprises et de l’emploi, - Tourisme. Le bilan de l’année 2009 de la mission « Économie » s’inscrit dans un contexte de ralentissement de l’activité économique. Par conséquent, la relance de l’économie et de l’emploi a constitué l’objectif majeur autour duquel l’action des programmes a été orientée. Les programmes concourant à la conception et à la mise en œuvre des politiques menées en matière économique et financière ont été fortement mobilisés dans la production d’analyses et de prévisions et dans l’élaboration de stratégies macro et microéconomiques de sortie de crise. La mesure de données majeures, comme l’emploi, le chômage ou le pouvoir d’achat des ménages, a été enrichie. En matière de développement des entreprises, les dispositifs de soutien au financement des PME et des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) par l’intermédiaire d’OSEO, la mesure fiscale de baisse de la TVA sur la restauration et la prise en charge des dépenses opérationnelles des PME par UBIFRANCE ont dynamisé l’emploi et les créations d’entreprises. Les actions de politique industrielle traduites notamment dans les États généraux de l’automobile début 2009 et dans les États généraux de l’industrie fin 2009 ont eu pour objectif essentiel la relance de l’activité industrielle. Dans le domaine du tourisme, des dispositions ont été prises dans la loi de développement et de modernisation des services touristiques du 22 juillet 2009 pour développer et moderniser l'offre t ouristique française. Cette loi simplifie notamment la réglementation applicable aux agents de voyage tout en assurant un niveau élevé de protection aux consommateurs. En matière de régulation économique, la réforme des structures et le plein effet de la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 se sont traduits par un meilleur fonctionnement de la concurrence, des contrôles de concentration et du contrôle des pratiques économiques. Les interventions dans le secteur des fruits et légumes ou dans les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs en sont un exemple. Le contexte de crise économique a renforcé la nécessité d’une action forte chez les régulateurs dont les investissements dans le volet numérique du grand emprunt sont un exemple et une adaptation aux conditions européennes de la concurrence. PLR 2009 9 Économie BILAN DE LA PREMIERE ANNEE DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission BILAN DES REFORMES Le déploiement des mesures de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) intéressant la mission « Économie », décidées pour l’essentiel au cours du Conseil de Modernisation des Politiques Publiques du 4 avril 2008, ont conduit dès le début de l’année 2009 à d’importantes modifications des services centraux. Cette année 2009 a également permis de préparer la réorganisation de services du ministère aux niveaux régional et départemental dans le cadre de la réforme de l’administration territoriale de l’État, et de poursuivre celle de son réseau international. Au niveau national la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services, direction unique en charge du développement des entreprises, a été créée le 1 er janvier 2009. Le conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies a été mis en place le 16 janvier 2009 et l’Autorité de la concurrence le 2 mars 2009. S’agissant des services statistiques, le rapprochement du Service des études et des statistiques industrielles (SESSI) et de l’Insee a été réalisé, conformément aux conclusions de la RGPP, avec la constitution au 1er janvier 2009 d’une unité « pôle statistiques industrielles » au sein de l’Insee. Cette réorganisation de la statistique industrielle vise à renforcer la maîtrise des enquêtes communes à l’ensemble des secteurs de production et de la charge d’enquête auprès des entreprises. Par ailleurs, l’Autorité de la statistique publique a été mise en place, en ligne avec la recommandation de la RGPP de créer une Autorité chargée de garantir l'indépendance du système statistique. Elle est chargée de veiller aux principes d’indépendance professionnelle, d’objectivité, d’impartialité, de pertinence et de qualité des informations produites. A l’étranger, la réforme du dispositif de soutien à l’internationalisation des entreprises, préparée dans le cadre de la RGPP et actée par la loi de modernisation de l’économie, est entrée en application au 1er janvier 2009, avec comme objectif le soutien des PME dans leurs efforts de commercialisation à l’étranger. Les deux premières vagues de la dévolution progressive à UBIFRANCE des équipes commerciales des Missions économiques se sont déroulées avec succès en janvier et septembre 2009, ce qui s’est traduit par le transfert de 40 bureaux situés dans 28 pays. Les moyens humains d’UBIFRANCE seront encore renforcés en 2010, à l’occasion de la troisième vague de dévolution qui couvrira 24 bureaux situés dans 16 pays. Au niveau régional, la création de 21 directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) a été réalisée en deux vagues fin 2009 (5 Direccte créées le 31 décembre 2009) et début 2010 (16 autres créées le 15 février 2010). La création de ces 21 Direccte, qui sera suivie de celle de l’Île -deFrance à la mi-2010, correspond au regroupement de 8 services déconcentrés. Cette réforme permet ainsi aux entreprises de disposer d’un interlocuteur privilégié pour l’ensemble de leurs sujets économiques, à l’exception de la fiscalité. Au niveau départemental, les directions départementales interministérielles (DDI) fusionnent divers services existants dans le but de répondre de façon adaptée aux caractéristiques des territoires et aux besoins de leur population. Les ex unités départementales de la DGCCRF sont ainsi intégrées, depuis le 1er janvier 2010, hors Ile de France et DOM, au sein de 42 directions départementales de la protection des populations ou, dans les départements comptant moins d’habitants, au sein de 46 directions départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations. 10 PLR 2009 Économie Mission RECAPITULATION DES CREDITS ET DES EMPLOIS RECAPITULATION DES CREDITS ET DES EMPLOIS RECAPITULATION DES CREDITS ET DES EMPLOIS PAR PROGRAMME Avertissement Le présent document contient des données relatives aux autorisations d'engagement consommées durant l'année qui peuvent diffé rer de celles contenues dans la loi de règlement. Le montant figurant dans la loi d e règlement (rappelé dans la colonne "Autorisations d'engagement Loi de règlement") retrace en effet le montant global des AE consommées, minoré des retraits d'engagement sur années antérieures. Les rapports annuels de performance détaillent le montant des AE consommées par action et sous-action. Or, ce niveau d'exécution n'existait pas préalablement au 1er janvier 2006. Il n'a donc par construction pas été possible d'imputer rétrospectivement ces retraits d'e ngagement, que ce soit par destination (action et sous action) ou par nature (titre et catégorie). Il en résulte mécaniquement un écart entre le montant global des AE consom mées figurant dans la loi de règlement et le montant des AE consommées hors retraits d’engagement détaillé par programme, action e t sous action, figurant dans la colonne "Autorisations d'engagement". La colonne « ETPT » est renseignée de la façon suivante : - la prévision en emplois du programme correspond au total indicatif des ETPT par programme figurant dans le PAP 2009 et des tr ansferts d’ETPT prévus en gestion ; - l’exécution en emplois du programme correspond à la consommation des ETPT du programme pour l’année 2009 sur le périmètre de gestion du ministère (c'est-à-dire après transferts de gestion éventuels). Programme / Ministre intéressé Crédits Autorisations d’engagement Loi de règlement Écart entre AE LR et AE RAP Autorisations d’engagement Crédits de paiement ETPT (*) Développement des entreprises et de l’emploi (libellé modifié) Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi Exécution 1 293 974 914 -8 158 114 Prévision Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 1 302 133 028 1 297 200 583 5 060 1 329 293 861 1 313 698 707 5 236 1 113 904 494 1 103 104 494 6 073 215 389 367 210 594 213 Transferts d’ETPT prévus en gestion -837 Tourisme Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi Exécution 63 363 815 -2 188 436 Prévision Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 65 552 251 65 700 424 67 034 810 70 050 909 59 436 944 64 236 944 7 597 866 5 813 965 434 999 506 435 125 533 5 468 450 274 160 437 237 001 5 687 421 954 338 418 679 978 5 690 28 319 822 18 557 023 Statistiques et études économiques Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi Exécution 434 821 891 -177 615 Prévision Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Transferts d’ETPT prévus en gestion -3 Stratégie économique et fiscale (libellé modifié) Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi Exécution Prévision Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Transferts d’ETPT prévus en gestion 355 243 554 0 355 243 554 365 632 794 2 533 374 026 340 372 704 240 2 636 350 278 067 350 278 067 2 639 23 748 273 22 426 173 -3 11 PLR 2009 Économie RECAPITULATION DES CREDITS ET DES EMPLOIS Programme / Ministre intéressé Crédits Autorisations d’engagement Loi de règlement Total Exécution Total Prévision (*) Répartition indicative par programme du plafond ministériel d’emplois 2 147 404 174 Écart entre AE LR et AE RAP -10 524 165 Autorisations d’engagement Crédits de paiement Mission ETPT (*) 2 157 928 339 2 163 659 334 13 061 2 220 629 171 2 193 690 857 13 559 12 PLR 2009 Économie Mission RECAPITULATION DES CREDITS ET DES EMPLOIS RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET ACTION Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou de l’action 2008 2009 Crédits de paiement 2008 2009 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation 134 Développement des entreprises et de l’emploi (libellé modifié) 1 073 558 690 1 372 191 056 1 114 414 494 1 302 133 028 1 042 781 236 1 346 507 300 1 103 614 494 1 297 200 583 02 Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 179 891 446 258 468 951 197 651 021 378 502 307 162 194 058 259 395 923 187 351 021 376 419 487 03 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 296 585 701 207 075 650 259 771 233 226 651 465 282 457 066 188 873 854 264 371 233 227 110 413 04 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 200 012 487 194 210 400 207 069 063 212 556 519 200 012 487 194 210 400 207 069 063 212 287 144 05 Offre de formation aux entreprises (ancien) 5 325 704 3 443 144 06 Accompagnement des mutations industrielles (ancien) 4 305 548 1 970 242 07 Développement international et compétitivité des territoires 47 704 932 57 235 307 89 635 000 87 390 781 48 953 521 57 614 082 89 735 000 87 392 716 08 Expertise, conseil et inspection 15 249 039 15 047 584 17 932 727 15 571 730 15 249 039 15 047 584 17 932 727 15 571 730 09 Développement industriel et métrologie (ancien) 10 Installations classées, énergie et contrôles techniques de sécurité (ancien) 93 586 029 89 358 870 128 516 719 128 516 719 11 Soutien au réseau des directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) (ancien) 85 916 902 13 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 22 446 422 21 459 728 22 866 360 22 603 371 22 248 418 21 775 208 22 666 360 22 545 257 14 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 19 487 230 19 438 655 20 128 592 19 977 659 19 486 889 18 885 500 20 128 592 20 950 484 15 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 12 774 114 12 482 076 19 424 238 18 177 338 12 773 985 12 480 867 19 424 238 18 057 263 16 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 83 930 175 72 377 031 81 083 851 81 101 059 83 929 657 72 531 133 79 385 851 80 025 986 135 104 916 129 473 116 136 788 323 177 025 546 135 104 057 129 715 489 134 301 823 175 003 997 18 Sécurité du consommateur (nouveau) 40 309 121 47 709 018 39 912 282 41 484 405 40 308 972 47 810 067 39 096 782 40 745 258 19 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 20 063 107 19 562 638 22 151 804 21 090 848 20 063 087 19 562 638 22 151 804 21 090 848 66 469 505 60 090 068 59 497 944 65 552 251 70 109 505 73 989 801 64 297 944 65 700 424 01 Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 40 564 475 43 375 361 40 847 471 46 220 822 40 564 475 45 285 361 40 847 471 46 270 858 02 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 15 664 380 13 808 551 13 323 018 13 954 176 19 313 380 22 094 556 18 443 018 13 780 928 2 865 910 1 837 849 4 330 144 4 140 206 3 906 910 5 541 577 4 010 144 4 449 242 17 Protection économique du consommateur (nouveau) 223 Tourisme 03 Politiques favorisant l’accès aux vacances 85 315 580 13 PLR 2009 Économie RECAPITULATION DES CREDITS ET DES EMPLOIS Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou de l’action 2008 2009 Mission Crédits de paiement 2008 2009 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation 04 Soutien du programme tourisme 199 Régulation économique (ancien) 01 Régulation concurrentielle des marchés (ancien) 7 374 740 1 068 307 997 311 1 237 047 6 324 740 1 068 307 0 295 628 748 0 303 196 915 0 55 230 074 0 55 230 074 93 357 156 101 750 030 36 661 893 36 662 313 12 482 076 12 480 867 19 437 303 18 884 148 21 459 993 21 775 208 57 000 253 56 414 275 997 311 1 199 396 02 Protection économique du consommateur (ancien) 05 Sécurité du consommateur (ancien) 06 Mise en oeuvre indépendante du droit de la concurrence (Conseil de la concurrence) (ancien) 07 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (ancien) 08 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (ancien) 09 Soutien (ancien) 220 Statistiques et études économiques 439 494 728 436 028 325 437 394 338 434 999 506 442 304 728 440 342 586 434 119 978 435 125 533 159 098 610 142 831 002 138 158 785 144 398 912 159 518 610 148 778 235 136 728 753 145 992 340 02 Information sur les entreprises et synthèses économiques 80 196 307 56 994 714 58 614 356 55 293 135 80 016 307 57 103 429 57 354 356 56 130 711 03 Information démographique et sociale 66 793 033 53 683 365 56 680 670 51 289 596 66 843 033 54 686 926 55 940 670 51 698 820 133 406 778 129 546 947 120 507 141 131 002 592 135 926 778 126 296 824 120 971 480 127 925 484 52 972 297 63 433 386 53 015 271 53 477 172 63 124 719 53 378 178 370 701 564 379 551 238 350 278 067 355 243 554 370 547 235 385 023 725 350 278 067 365 632 794 01 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen 186 726 006 219 404 155 195 627 552 223 778 115 186 572 073 217 638 371 195 627 552 225 256 329 02 Développement international de l’économie française 170 890 862 147 184 480 140 688 387 118 163 071 170 890 466 154 422 751 140 688 387 127 074 097 13 084 696 12 962 603 13 962 128 13 302 368 13 084 696 12 962 603 13 962 128 13 302 368 01 Infrastructure statistique 04 Formation (ancien) 0 05 Soutien 06 Action régionale (nouveau) 305 Stratégie économique et fiscale (libellé modifié) 03 Elaboration de la législation fiscale 04 Moyens des programmes "accès et retour à l’emploi" et "accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi" (ancien) 0 0 0 14 PLR 2009 Économie Mission RECAPITULATION DES CREDITS ET DES EMPLOIS RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET TITRE Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou du titre 2008 Crédits de paiement 2009 2008 2009 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation 134 / Développement des entreprises et de l’emploi (libellé modifié) 1 073 558 690 1 372 191 056 1 114 414 494 1 302 133 028 1 042 781 236 1 346 507 300 1 103 614 494 1 297 200 583 Titre 2. Dépenses de personnel 417 702 109 557 871 495 415 642 666 359 027 199 417 702 109 557 871 495 415 642 666 359 027 199 Autres dépenses : 655 856 581 814 319 561 698 771 828 943 105 829 625 079 127 788 635 805 687 971 828 938 173 384 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 191 205 221 229 083 610 226 367 352 257 268 052 190 932 559 222 877 756 221 167 352 253 627 857 585 830 3 868 872 515 429 1 974 958 585 830 4 345 558 515 429 2 897 514 464 065 530 578 547 079 471 889 047 683 862 819 433 560 738 560 472 491 466 289 047 681 648 013 Titre 5. Dépenses d’investissement Titre 6. Dépenses d’intervention Titre 7. Dépenses d’opérations financières 2 820 000 940 000 223 / Tourisme 66 469 505 60 090 068 59 497 944 65 552 251 70 109 505 73 989 801 64 297 944 65 700 424 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 53 782 772 39 937 491 37 550 448 36 194 849 51 332 772 40 611 038 38 950 448 37 770 535 Titre 5. Dépenses d’investissement Titre 6. Dépenses d’intervention 71 660 0 71 703 14 193 12 686 733 20 080 917 21 947 496 29 357 402 18 776 733 33 307 060 25 347 496 27 915 696 199 / Régulation économique (ancien) 0 295 628 748 0 303 196 915 Titre 2. Dépenses de personnel 0 249 910 354 0 249 910 354 Autres dépenses : 0 45 718 394 0 53 286 561 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 0 35 214 097 0 41 220 107 1 057 910 1 971 038 Titre 5. Dépenses d’investissement Titre 6. Dépenses d’intervention 9 446 387 10 095 416 220 / Statistiques et études économiques 439 494 728 436 028 325 437 394 338 434 999 506 442 304 728 440 342 586 434 119 978 435 125 533 Titre 2. Dépenses de personnel 356 929 110 354 024 645 363 631 497 355 136 083 356 929 110 354 024 645 363 631 497 355 136 083 Autres dépenses : 82 565 618 82 003 680 73 762 841 79 863 423 85 375 618 86 317 941 70 488 481 79 989 450 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 63 095 618 54 589 476 49 697 008 48 209 719 63 275 618 56 912 061 44 907 648 47 397 999 Titre 4. Charges de la dette de l’État 0 0 15 PLR 2009 Économie RECAPITULATION DES CREDITS ET DES EMPLOIS Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou du titre 2008 Mission Crédits de paiement 2009 2008 2009 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation Titre 5. Dépenses d’investissement 1 100 000 9 447 677 1 325 015 9 231 186 3 730 000 11 181 817 2 840 015 9 997 676 18 370 000 17 966 527 22 740 818 22 422 518 18 370 000 18 224 063 22 740 818 22 593 775 305 / Stratégie économique et fiscale (libellé modifié) 370 701 564 379 551 238 350 278 067 355 243 554 370 547 235 385 023 725 350 278 067 365 632 794 Titre 2. Dépenses de personnel 202 198 478 185 982 570 178 541 284 168 869 184 202 198 478 185 982 570 178 541 284 168 869 184 Autres dépenses : 168 503 086 193 568 668 171 736 783 186 374 370 168 348 757 199 041 155 171 736 783 196 763 610 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 165 855 798 189 404 123 169 323 037 183 185 612 165 701 385 195 001 290 169 323 037 193 651 866 Titre 5. Dépenses d’investissement 2 500 000 2 507 507 2 234 950 1 368 148 2 500 000 2 370 454 2 234 950 1 291 135 Titre 6. Dépenses d’intervention 147 288 1 657 038 178 796 1 818 094 147 372 1 669 411 178 796 1 818 094 Titre 6. Dépenses d’intervention Titre 7. Dépenses d’opérations financières 2 516 2 515 Total des crédits prévus 1 950 224 487 1 961 584 843 1 925 742 704 1 952 310 483 Total des crédits consommés 2 543 489 435 2 157 928 339 2 549 060 327 2 163 659 334 Titre 2. Dépenses de personnel 976 829 697 1 347 789 064 957 815 447 883 032 466 976 829 697 1 347 789 064 957 815 447 883 032 466 Autres dépenses : 973 394 790 1 195 700 371 1 003 769 396 1 274 895 873 948 913 007 1 201 271 263 994 495 036 1 280 626 868 473 939 409 548 228 797 482 937 845 524 858 232 471 242 334 556 622 252 474 348 485 532 448 257 4 185 830 16 953 626 4 075 394 12 574 292 6 815 830 19 940 570 5 590 394 14 200 518 495 269 551 627 697 948 516 756 157 737 460 833 470 854 843 623 768 441 514 556 157 733 975 578 2 820 000 2 516 940 000 2 515 Dont : Titre 3. Dépenses de fonctionnement Titre 4. Charges de la dette de l’État 0 Titre 5. Dépenses d’investissement Titre 6. Dépenses d’intervention 0 Titre 7. Dépenses d’opérations financières PROGRAMME 134 (Aplat goldie économisons l’encre) 17 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 PROGRAMME 134 DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DE L’EMPLOI MINISTRE CONCERNE : CHRISTINE LAGARDE, MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI Bilan stratégique du rapport annuel de performances 18 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 24 Rappel de la présentation du programme 43 Objectifs et indicateurs de performance 46 Justification au premier euro 56 Opérateurs 94 Analyse des coûts du programme et des actions 108 18 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Dominique LAMIOT Secrétaire général Responsable du programme n° 134 : Développement des entreprises et de l’emploi Dans le contexte de ralentissement de l’économie de l’année 2009, les actions conduites sur le programme « développement des entreprises et de l’emploi » ont permis l’accompagnement des entreprises des secteurs de l’industrie, du commerce, de l’artisanat et des services, dans la voie de la relance économique, de la compétitivité et de la croissance de l’emploi, dans un cadre institutionnel rénové de concurrence et de régulation économique. La modernisation des structures administratives qui mettent en œuvre les actions du programme en 2009, a facilité la mise en place des mesures de relance décidées par le gouvernement afin de d évelopper l'activité économique. Les actions du programme ont traduit les réformes annoncées par le Président de la République et le gouvernement dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques dans le sens d’une plus grande lisibilité et d’ une meilleure efficacité de l’intervention de l’Etat au bénéfice des entreprises et des usagers. Les créations, au niveau national, de la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) le 1er janvier 2009, du conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies le 16 janvier 2009 et de l’Autorité de la concurrence le 2 mars 2009 ont été complétées par la réforme de l'organisation de l'action territoriale de l'Etat avec la création des DIRECCTE (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) le 10 novembre 2009. Le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies a réalisé, pour sa première année d’exercice, plus de cinquante missions d'expertise, d'audit et de conseil. Il a notamment été très impliqué dans la mise en place des DREAL (en participant aux audits de préfiguration) et des DIRECCTE (en participant à la mission chargée de proposer l’organisation de ces nouveaux services déconcentrés). Le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi a demandé qu’une mission de réflexion soit menée sur la stratégie d’ensemble des écoles des mines et des télécommunications, en termes d'offre de formation, de politique de recherche et de soutien au développement économique, ainsi que par l’expertise de la faisabilité d’un regroupement des écoles des mines et des écoles des télécommunications qui en permettrait la mise en œuvre. Les priorités en faveur du développement des entreprises s’articulent autour de quatre grands objectifs : - le soutien des entreprises et en particulier des PME, fragilisées par la crise économique. Les PME, notamment dans le contexte de crise économique, souffrent de difficultés d’accès au crédit bancaire et aux fonds propres. Pour y faire face, le Gouvernement a mis en œuvre en 2009 d’importantes mesures de relance. Le soutien au financement des investissements et au renforcement de la trésorerie des PME et des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) par OSEO a permis d’engager plus de 6 Mds € et de soutenir environ 24 000 entreprises. Le Président de la République a annoncé le 5 octobre 2009 qu’1 Md€ du Fonds Stratégique d’Investissement bénéficierait spécifiquement aux PME et qu’OSEO mobiliserait 1Md€ supplément aire sous forme de contrats de développement participatif. La politique du gouvernement a placé la volonté d’entreprendre au sein d’un dispositif qui permette de favoriser une dynamique des acteurs, pour créer de l’activité et développer l’emploi. Le nouv eau dispositif de l'auto-entrepreneur créé par la loi de modernisation de l'économie a constitué une avancée très importante dans la simplification des démarches administratives et dans la diminution des charges liées au démarrage par une personne physique d'une activité commerciale, artisanale ou libérale. Malgré un contexte économique difficile, la création d’entreprises a 19 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 134 progressé de manière importante en France puisque le nombre, très important, de créations enregistrées en 2008 a été très largement dépassé en 2009 et s’établit au niveau de 580.000 (+ 75%). Le FISAC (Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce) a été un outil précieux pour accompagner une nouvelle politique de dynamisation du commerce et de valorisation du commer ce de proximité. Il a participé à préserver l’équilibre des offres commerciales et leur capacité de développement, dans le cadre de la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008. Le FISAC a financé en 2009 environ 80 M€ d’aides pour des opérations territoriales et urbaines et des conventions de développement économique en faveur des métiers du commerce et de l’artisanat. Suite à l’accord intervenu en Conseil des ministres européens le 10 mars 2009, des « Etats généraux de la restauration » ont été organisés le 28 avril 2009 et se sont traduits par la signature du contrat d’avenir entre l’Etat et les organisations professionnelles de la restauration commerciale en contrepartie de la baisse de la TVA sur la restauration à 5,5 %. Des comités de suivi du contrat d’avenir se sont tenus les 22 juillet et 1 5 décembre 2009. Les contreparties professionnelles à cette mesure fiscale importante pour la redynamisation de la restauration traditionnelle ont porté sur la baisse des prix, les investissements de modernisation, les salaires et l’emploi de la branche. L’impact sur les prix a été évalué par l’INSEE à 2 % (note de décembre 2009). La nouvelle convention collective du secteur hôtellerie-cafés-restaurants, applicable au 1 er mars 2010, permettra la redistribution aux salariés d’un milliard d’euros annuel, sous forme d’augmentations de salaire, de l’octroi de deux jours de congés supplémentaires, de la création d’une mutuelle santé et de l’octroi d’une prime annuelle de 2 % de la rémunération, plafonnée à 500€ par salarié. Le secteur hôtellerie-cafés-restaurants a aussi enregistré la création de 5 300 emplois au second semestre 2009, ce qui en fait le secteur économique le plus créateurs d’emplois marchands sur cette période. Le Fonds de modernisation de la restauration, doté annuellement de 27 M€, est en place depuis octobre 2009, et permet l’octroi de prêts participatifs pour la modernisation et la transmission des entreprises de la restauration. - les actions de politique industrielle dans une logique de relance de l’activité industrielle. La mise en œuvre des « Etats généraux de l’automobile au début de l’année 2009 » a permis de faire émerger sur ce secteur une dynamique collective forte sur un secteur stratégique pour l’économie nationale. Ce plan comporte un ensemble de mesures significatives dont la mise en place d’un fonds de modernisation des équipementiers automobile (FMEA), un effort en faveur des véhicules électriques et hybrides rechargeables. Depuis le 15 octobre 2009, les « Etats Généraux de l'Industrie » ont mobilisé un ensemble d'acteurs issus d'horizons variés, dans le double but d’établir un pacte économique et social relatif au caractère primordial de l’industrie pour l’économie et la société française et de définir une nouvelle politique industrielle. Le rapport de synthèse a été remis au ministre en janvier 2010 et met notamment l’accent sur la structuration des filières industrielles françaises. Les services déconcentrés de l’Etat ont mis en place en 2009 des actions collectives de grande ampleur puisque 5 400 entreprises ont été visitées en 2009 afin d’examiner les soutiens possibles notamment dans le contexte de la crise internationale et 640 actions collectives ont été menées avec les entreprises en région avec pour objectif de fédérer les PME autour de thèmes à forts enjeux tels que l’innovation, l’accès aux TIC, le développement de la compétitivité avec le lean management. - les enjeux de la politique de développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information. L’année 2009 a été marquée par les travaux sur le projet de loi relatif à l’entreprise publique La Poste et aux activités postales, qui ont abouti à la loi du 12 janvier 2010 dotant La Poste du statut de société anonyme et transposant la directive postale du 20 février 2008 qui libéralise les marchés postaux au 1er janvier 2011. Le ministre a lancé le 31 juillet 2009 un appel à candidatures pour l’attribution de la 4ème licence de téléphonie mobile. La société Free Mobile a été retenue pour devenir le 4ème exploitant de réseau de téléphonie mobile e n France. 20 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES - le renforcement de la présence des entreprises françaises, notam ment des petites et moyennes, à l’étranger. La réforme du dispositif de soutien à l’internationalisation des entreprises et notamment le soutien des PME dans leurs efforts de commercialisation à l’étranger, préparée dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques et actée par la loi de modernisation de l’économie, est entrée en application au 1er janvier 2009. Les deux premières vagues de la dévolution progressive à UBIFRANCE des équipes commerciales des Missions économiques se sont déroulées avec succès en janvier et septembre 2009. Elles ont concerné le transfert de 40 bureaux situés dans 28 pays. Les moyens humains d’UBIFRANCE seront encore renforcés en 2010, à l’occasion de la troisième vague de dévolution qui couvrira 24 bureaux situés dans 16 pays. La mise en place du réseau de bureaux d’UBIFRANCE à l’étranger s’est accompagnée du transfert des budgets de fonctionnement correspondants ainsi que des budgets d’intervention afin que l’opérateur puisse prendre en charge une part plus importante des dépenses opérationnelles engagées par les PME dans leur effort collectif de prospection. La structure de l’agence, tant au siège que dans le réseau, a été redéfinie sur la base d’une organisation par filières : nouvelle économie, biens de consommation, agroalimentaire et infrastructure. Elle permet de coordonner plus efficacement les compétences des différents acteurs et de présenter une offre intégrée aux entreprises. L'entreprise cliente se voit ainsi proposer, à partir de son territoire, une séquence cohérente d'accompagnement sur les marchés étrangers. Dans le cadre du nouveau dispositif issu de la loi de modernisation de l’économie et des directives européennes le s priorités relatives à la régulation économique sont déclinées par les quatre acteurs suivants : - la réforme visait à donner des pouvoirs et des moyens renforcés à l’Autorité de la concurrence, qui exerce depuis mars 2009 toutes les activités de régulation de la concurrence (enquêtes, actions contre les pratiques anticoncurrentielles, contrôle des concentrations et avis et recommandations). Pour mettre en œuvre cette réforme, l’Autorité de la concurrence a bénéficié de moyens supplémentaires en emplo is et en crédits. Au cours de l’année, une nouvelle organisation a été mise en place dans un triple objectif d’adaptation à la diversification des missions de l’Autorité, d’équilibre procédural et d’efficacité accrue avec la création de pôles d’expertise dédiés aux activités prioritaires transférées par la loi de modernisation de l’économie (enquêtes de terrain, concentrations, etc.) et les objectifs d’efficacité ont été atteints. L’Autorité s’est notamment mobilisée pour assurer un contrôle des concentrations transparent et réactif aux acteurs du marché (publication de lignes directrices) et pour apporter son expertise aux pouvoirs publics sur des questions structurantes pour le développement des grands secteurs de l’économie (banque, transports, télécoms, etc.). - la réforme avait aussi pour objectif de confirmer la DGCCRF dans sa capacité de détection des dysfonctionnements de la concurrence et de lui confier le pouvoir de mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles locales par le biais de transactions et/ou d’injonctions. En 2009, la DGCCRF a maintenu une activité soutenue dans le domaine de la surveillance des marchés et du contrôle des pratiques économiques, en vue de garantir le respect des règles de concurrence. Depuis l’installation de l’Autorité de la Concurrence, la DGCCRF lui a transmis plus de 80 propositions d’enquête et 46 rapports. L’Autorité a pris en charge un peu moins de 40% des enquêtes et un peu plus de 20 % des rapports ce qui a permis à la DGCCRF de réaliser plus de la moitié des enquêtes proposées et de mettre en œuvre ses nouveaux pouvoirs de transaction. Afin de donner une nouvelle ampleur à l’application de la loi de modernisation de l’économie, la « brigade de contrôle de la LME » a été installée le 18 juin 2009, rappelant la détermination du gouvernement à améliorer les relations commerciales par une pleine application de la loi. Signal fort lancé aux opérateurs économiques, cette nouvelle structure a renforcé le recueil des informations (135 fiches de signalement en 2009) et le volume de contrôle de la mise en œuvre de la loi de modernisation de l’économie, ainsi que la vigilance sur les conditions de fonctionnement des marchés sensibles, notamment agricoles. 21 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 134 Afin de contribuer à assainir les relations commerciales entre fo urnisseurs et distributeurs, 9 enseignes de la grande distribution ont été assignées en novembre 2009 devant des tribunaux de commerce. Une d’entre elle a été condamnée. Les autres décisions judiciaires sont attendues au cours de l’année 2010. Enfin, la situation du secteur des fruits et légumes, régulièrement soumis à des crises conjoncturelles, notamment celle de l’été 2009, a conduit à la tenue de plusieurs groupes de travail à la DGCCRF, qui ont porté sur les relations commerciales au sein de la filière. De ces réflexions ont émergé des propositions de modifications législatives, qui figurent dans le projet de loi de modernisation de l’agriculture. Ces propositions concernent la publicité hors des lieux de vente, la pratique du prix après-vente et l’interdiction des rabais, remises, ristournes en période de crise conjoncturelle. Les « Assises de la consommation » se sont tenues le 26 octobre 2009 suite aux travaux préparatoires animés par la DGCCRF. En réunissant administrations, associations consuméristes et professionnels, elles ont été l’occasion de réfléchir à tous les moyens d’améliorer la protection du consommateur en France (détermination des secteurs d’activité où il serait nécessaire de renforcer les droits du consommateur, promotion et développ ement des procédures de médiation, renforcement des associations et institutions chargées de la consommation). La DGCCRF est aussi intervenue dans plusieurs dossiers à enjeux, notamment les enquêtes de surveillance des prix, la disponibilité des produits de la vie courante désignés dans les engagements des différents partenaires aux Antilles ou la saisie à Paris de plus de 800 000 cartes téléphoniques contrefaisantes, d’une valeur marchande d’environ 6 millions d’euros. - s’agissant de l’ARCEP, le contexte de crise économique a renforcé la nécessité d’une action forte de régulation qui a montré son efficacité avec la croissance importante du secteur des communications électroniques des dernières années. L’économie numérique, toutes composantes réunies, constitue un secteur fondamental pour l’économie, puisqu’elle représente plus de 5 % du PIB. Dans le cadre des orientations données par le nouveau Président, les directions de l’ARCEP ont été réorganisées au cours du second semestre 2009 pour concentrer, à effectifs constants, les ressources humaines sur les nouveaux enjeux de la régulation et renforcer les relations avec les acteurs des secteurs régulés : opérateurs, équipementiers, consommateurs, collectivités locales. Ces nouveaux enjeux se sont traduits, pour l’Autorité, par des missions de plus en plus diversifiées (montée en puissance des collectivités locales, préoccupations d’aménagement du territoire, meilleure prise en compte des consommateurs-citoyens, montée en charge de la régulation postale etc.), des dossiers complexes techniquement et juridiquement (fibre optique ; dividende numérique), et porteurs de gros investissements industriels et financiers (volet numérique du grand emprunt), non seulement pour les secteurs régulés, mais pour l’ensemble de l’économie du pays. Sur le plan interne, l’Autorité a procédé à la modernisation du régime de rémunération de ses agents, qui a fait l’objet d’une refonte qui s’inscrit dans la logique de la réforme globale engagée au niveau des administrations de l’E tat, avec notamment une meilleure prise en compte des fonctions exercées et des résultats obtenus. - la CRE s’est mise en ordre de marche pour préparer la transposition du troisième paquet énergie publié le 14 août 2009, qui lui confie notamment une nouvelle compétence de certification de l’indépendance des gestionnaires de réseau de transport. En outre, la publication de son troisième rapport sur les interconnexions électriques fait le bilan de son action en faveur de la construction d’un marché unique de l’énergie. Sur le plan national, l’année 2009 a été particulièrement riche en matière de tarification. La CRE a publié ainsi son troisième tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité, qui comprend de nouvelles incitations en matière de maîtrise de la demande d’énergie, tandis qu’elle a évalué la qualité du service rendu par les gestionnaires de réseau, en gaz et en électricité, cette analyse de la performance donnant lieu à la publication d’un premier rapport sur la qualité. S’agissant de l’atteinte des objectifs posés par le gouvernement français en matière de développement des énergies renouvelables et d’insertion dans le réseau, la CRE a examiné plusieurs appels d’offre et examiné plusieurs tarifs portant obligation d’achat, qu’il s’agisse de l’énergie issue de la biomasse, du photovoltaïque ou de la géothermie. Elle 22 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES a également rénové les règles de raccordement au réseau de transport et lancé une réflexion prospective sur les réseaux intelligents du futur afin de préparer l’avènement de la voiture électrique et de favoriser l’émergence de nouveaux services pour l’utilisation plus rationnelle de l’énergie qui seront rendus possibles par la généralisation des compteurs évolués. La Délégation Générale à l’emploi et la formation professionnelle (DGEFP) a mis en œuvre différentes actions pour maintenir dans l’emploi les salariés les plus exposés en développant dans le cadre de l’activité partielle un outil de prévention des licenciements économiques en cas de réduction d’activité ou de fermeture d’établissement. Elle a également assuré le concours de l’Etat au financement de mesures de formation afin de faciliter la continuité de l’activité des salariés dans le cadre des mutations économiques et d’éviter les décrochages. La DGEFP a élaboré un dispositif visant à accompagner les secteurs professionnels en difficulté en créant les EDEC (engagements de développement de l’emploi et des compétences) et les conventions d’appui conseil GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) qui s’appuient sur le dialogue social dans les branches ou les territoires pour mener des actions emploi et formation anticipant les mutations et difficultés d’emploi des salariés. RECAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Renforcer l’efficacité des aides aux entreprises INDICATEUR 1.1 Ecart entre le taux de croissance des entreprises aidées par OSEO-Garantie et celui des entreprises comparables INDICATEUR 1.2 Taux de survie des entreprises aidées OBJECTIF 2 Améliorer la qualité et l’efficacité du soutien aux entreprises à l’exportation INDICATEUR 2.1 Nombre d’entreprises accompagnées sur les marchés extérieurs INDICATEUR 2.2 Nombre de Volontaires Internationaux en Entreprises (VIE) OBJECTIF 3 Développer l’efficience et l’attractivité des formations du programme INDICATEUR 3.1 Taux de placement des stagiaires des instituts de promotion commerciale des chambres de commerce et d’industrie (CCI) et de l’Institut de formation commerciale permanente (IFOCOP) OBJECTIF 4 Répondre aux besoins des entrepreneurs en simplifiant l’environnement administratif des entreprises INDICATEUR 4.1 Complexité administrative ressentie au moment de la création d’entreprise OBJECTIF 5 Assurer un niveau approprié d’exactitude et de fiabilité des instruments de mesure réglementés INDICATEUR 5.1 Proportion des instruments trouvés conformes à la réglementation lors de leur vérification périodique pour les catégories dont le taux de vérification est d’au moins 80 % OBJECTIF 6 Renforcer la lutte contre les pratiques préjudiciables au bon fonctionnement des marchés et à l’emploi INDICATEUR 6.1 Part des mesures administratives dans le total des suites données aux contrôles INDICATEUR 6.2 Taux de suite opérationnelle des indices transmis par les unités départementales de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes aux services spécialisés (BIEC). INDICATEUR 6.3 Part des indices de pratiques anticoncurrentielles (PAC) sur les secteurs à enjeux représentant 50% du PIB OBJECTIF 7 Rendre des décisions de qualité dans les délais INDICATEUR 7.1 Délai moyen de réponse aux demandes d’avis INDICATEUR 7.2 Délai de traitement des différends et plaintes 23 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 134 OBJECTIF 8 Développer la couverture du terrain en surveillant les entreprises les plus susceptibles de mettre sur le marché des produits pouvant mettre en cause la sécurité du consommateur INDICATEUR 8.1 Taux de respect de la programmation des contrôles des établissements responsables de la première mise sur le marché OBJECTIF 9 Fournir un service de qualité en apportant des réponses rapides et satisfaisantes aux usagers INDICATEUR 9.1 OBJECTIF 10 INDICATEUR 10.1 Taux de réponse aux plaintes des publics dans un délai de deux mois Maintenir une forte présence des agents sur le terrain Temps consacré aux enquêtes (concurrence et marchés publics, protection économique du consommateur, qualité loyauté, sécurité du consommateur) rapporté au temps total travaillé (DGCCRF) 24 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 CREDITS DU PROGRAMME PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES 2009 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS 2009 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2009 Consommation 2009 02 Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 35 768 421 33 426 538 189 000 2 087 011 161 693 600 342 988 758 197 651 021 378 502 307 197 651 021 03 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 85 867 506 61 608 580 111 985 147 59 246 898 132 974 870 259 461 233 226 651 465 259 771 233 34 429 697 04 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 36 797 538 35 990 788 170 271 525 176 565 731 207 069 063 212 556 519 207 069 063 07 Développement international et compétitivité des territoires 70 395 000 19 240 000 89 635 000 89 635 000 69 112 781 18 278 000 87 390 781 08 Expertise, conseil et inspection 17 932 727 15 571 730 13 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 14 666 360 8 200 000 14 585 471 8 017 900 14 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 11 855 158 11 484 804 8 073 434 8 492 855 15 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 13 924 238 12 562 755 5 500 000 5 113 198 501 385 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 71 163 371 9 745 440 175 040 71 740 358 8 363 115 835 929 16 Protection économique du consommateur (nouveau) 109 036 012 107 957 123 19 107 213 55 551 584 256 323 623 036 18 Sécurité du consommateur (nouveau) 35 477 069 37 533 026 4 351 147 3 936 771 84 066 14 608 19 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 19 951 804 19 735 697 2 200 000 1 355 151 415 642 666 226 167 352 Ouvertures par voie de FDC et ADP 17 932 727 22 866 360 22 603 371 22 866 360 19 928 592 19 977 659 20 128 592 19 424 238 18 177 338 19 424 238 81 083 851 81 101 059 81 083 851 161 657 8 388 775 12 893 803 136 788 323 177 025 546 136 788 323 39 912 282 41 484 405 39 912 282 22 151 804 21 090 848 22 151 804 1 113 904 494 1 114 414 494 0 17 Total des AE prévues en LFI 17 932 727 15 571 730 515 429 471 579 047 +108 697 745 0 +108 697 745 Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -47 659 825 +154 351 447 +106 691 622 Total des AE ouvertes 367 982 841 961 311 020 1 329 293 861 Total des AE consommées 359 027 199 257 268 052 1 974 958 683 862 819 1 302 133 028 25 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 134 2009 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2009 Consommation 2009 02 03 Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 35 768 421 189 000 151 393 600 1 195 409 341 797 540 187 351 021 376 419 487 187 351 021 33 426 538 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 85 867 506 61 608 580 116 585 147 264 061 233 264 371 233 34 429 697 59 356 252 133 324 464 227 110 413 04 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 36 797 538 35 990 788 170 271 525 176 296 356 207 069 063 212 287 144 207 069 063 07 Développement international et compétitivité des territoires 70 395 000 69 103 405 19 340 000 18 289 311 89 735 000 87 392 716 89 735 000 08 Expertise, conseil et inspection 17 932 727 15 571 730 17 932 727 15 571 730 17 932 727 13 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 14 666 360 14 585 471 8 000 000 7 959 521 22 666 360 22 545 257 22 666 360 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 11 855 158 8 073 434 9 465 680 19 928 592 20 950 484 20 128 592 11 484 804 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 13 924 238 12 562 755 5 500 000 5 026 419 19 424 238 18 057 263 19 424 238 468 089 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 71 163 371 71 740 358 8 047 440 7 227 135 175 040 1 058 493 79 385 851 80 025 986 79 385 851 0 8 388 775 11 940 342 134 301 823 175 003 997 134 301 823 39 096 782 40 745 258 39 096 782 22 151 804 21 090 848 22 151 804 1 103 104 494 1 103 614 494 14 15 16 265 17 Protection économique du consommateur (nouveau) 109 036 012 107 957 123 16 620 713 53 803 181 256 323 1 303 351 18 Sécurité du consommateur (nouveau) 35 477 069 3 535 647 84 066 37 533 026 3 144 916 67 316 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 19 951 804 19 735 697 2 200 000 1 355 151 415 642 666 220 967 352 19 Total des CP prévus en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP 515 429 465 979 047 +108 697 745 0 +108 697 745 Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -47 659 825 +149 556 293 +101 896 468 Total des CP ouverts 367 982 841 945 715 866 1 313 698 707 Total des CP consommés 359 027 199 253 627 857 2 897 514 681 648 013 1 297 200 583 26 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 CREDITS DU PROGRAMME 2008 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES 2008 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Titre 7 Dépenses d’opérations financières Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2008 Consommation 2008 02 03 04 Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 37 966 508 36 872 404 6 466 344 215 130 203 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 87 978 775 61 172 962 146 437 964 30 160 257 60 052 586 116 862 807 33 729 178 166 283 309 33 867 940 160 342 460 0 2 505 704 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 05 Offre de formation aux entreprises 06 Accompagnement des mutations industrielles 07 Développement international et compétitivité des territoires 08 Expertise, conseil et inspection 0 141 924 938 179 891 446 179 891 446 258 468 951 295 589 701 296 585 701 207 075 650 200 012 487 200 012 487 194 210 400 5 325 704 2 820 000 4 305 548 4 305 548 47 670 388 46 735 307 34 544 0 47 704 932 57 235 307 10 500 000 15 249 039 15 249 039 15 047 584 09 Développement industriel et métrologie 10 Installations classées, énergie et contrôles techniques de sécurité 11 Soutien au réseau des directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) 30 687 801 2 140 401 128 516 719 128 516 719 35 225 513 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 14 003 546 8 427 876 13 946 446 7 513 282 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 11 403 455 8 073 775 11 240 901 8 197 754 9 710 439 3 063 675 9 566 930 2 724 811 190 335 75 782 268 7 910 187 237 720 65 623 015 6 210 902 543 114 Protection économique du consommateur (nouveau) 110 973 266 15 394 765 348 110 8 388 775 106 502 925 13 891 213 881 448 8 197 530 Sécurité du consommateur (nouveau) 36 396 018 3 913 103 43 031 486 4 321 391 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 18 238 795 1 824 312 17 826 472 1 736 166 Total des AE prévues en LFI 417 702 109 191 180 221 585 830 463 069 530 Total des AE consommées 557 871 495 229 083 610 3 868 872 578 547 079 14 15 16 17 18 19 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 15 249 039 15 047 584 93 586 029 60 757 827 48 848 555 13 47 704 932 1 897 834 85 916 902 -55 000 22 431 422 22 446 422 21 459 728 19 477 230 19 487 230 19 438 655 12 774 114 12 774 114 12 482 076 83 930 175 83 930 175 72 377 031 135 104 916 135 104 916 129 473 116 40 309 121 40 309 121 47 709 018 20 063 107 20 063 107 19 562 638 1 072 537 690 1 073 558 690 356 141 2 820 000 1 372 191 056 27 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 134 2008 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Titre 7 Dépenses d’opérations financières Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2008 Consommation 2008 02 03 04 Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 37 966 508 36 872 404 6 123 660 216 399 859 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 87 978 775 61 133 857 132 348 434 30 160 257 55 624 587 103 089 010 33 729 178 166 283 309 33 867 940 160 342 460 0 2 503 144 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 05 Offre de formation aux entreprises 06 Accompagnement des mutations industrielles 07 Développement international et compétitivité des territoires 08 Expertise, conseil et inspection 0 124 227 550 162 194 058 162 194 058 259 395 923 281 461 066 282 457 066 188 873 854 200 012 487 200 012 487 194 210 400 3 443 144 940 000 1 970 242 1 970 242 47 636 851 46 727 511 1 316 670 7 492 48 953 521 57 614 082 10 879 079 15 249 039 15 249 039 15 047 584 09 Développement industriel et métrologie 10 Installations classées, énergie et contrôles techniques de sécurité 11 Soutien au réseau des directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) 13 14 15 16 30 687 801 1 572 176 128 516 719 128 516 719 34 099 997 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 14 003 546 8 229 872 13 946 446 7 828 762 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 11 403 455 8 073 434 11 240 901 7 644 599 9 710 439 3 063 546 9 566 930 2 723 602 190 335 75 782 268 7 909 669 237 720 65 623 015 6 365 003 543 115 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 2 367 028 85 315 580 0 22 233 418 22 248 418 21 775 208 19 476 889 19 486 889 18 885 500 12 773 985 12 773 985 12 480 867 83 929 657 83 929 657 135 104 057 135 104 057 72 531 133 17 Protection économique du consommateur (nouveau) 110 973 266 15 393 906 348 110 8 388 775 106 502 925 14 141 312 881 448 8 189 804 18 Sécurité du consommateur (nouveau) 36 396 018 3 912 954 43 031 486 4 422 441 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 18 238 795 1 824 292 17 826 472 1 736 166 Total des CP prévus en LFI 417 702 109 190 907 559 585 830 432 564 738 Total des CP consommés 557 871 495 222 877 756 4 345 558 560 472 491 19 15 249 039 15 047 584 89 358 870 57 098 893 48 848 555 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 48 953 521 129 715 489 40 308 972 40 308 972 47 810 067 356 140 940 000 20 063 087 20 063 087 19 562 638 1 041 760 236 1 042 781 236 1 346 507 300 28 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 CREDITS DU PROGRAMME PRESENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATEES Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2010 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donn é lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et l es charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore pr ises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seu ls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le p érimètre de charges couvert). Numéro et intitulé de l’action Total 02 Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 372 272 190 03 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 235 433 924 04 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 52 987 793 07 Développement international et compétitivité des territoires 87 335 752 08 Expertise, conseil et inspection 15 630 862 13 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 16 956 049 14 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 20 192 477 15 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 17 658 363 16 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 17 Protection économique du consommateur (nouveau) 18 Sécurité du consommateur (nouveau) 40 729 911 19 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 26 081 671 Total 80 630 060 174 243 604 1 140 152 656 29 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 134 PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2008 (*) Ouvertes en LFI pour 2009 Crédits de paiement Consommées en 2009 (*) Consommés en 2008 (*) Ouverts en LFI pour 2009 Consommés en 2009 (*) Titre 2. Dépenses de personnel 557 871 495 415 642 666 359 027 199 557 871 495 415 642 666 359 027 199 Rémunérations d’activité 380 824 632 278 199 166 241 124 561 380 824 632 278 199 166 241 124 561 Cotisations et contributions sociales 174 071 757 135 307 776 115 710 960 174 071 757 135 307 776 115 710 960 2 975 106 2 135 724 2 191 678 2 975 106 2 135 724 2 191 678 229 083 610 226 167 352 257 268 052 222 877 756 220 967 352 253 627 857 95 186 505 66 182 080 105 686 562 88 980 651 60 982 080 100 145 210 Prestations sociales et allocations diverses Titre 3. Dépenses de fonctionnement Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public 133 897 105 159 985 272 151 581 490 133 897 105 159 985 272 153 482 647 Titre 5. Dépenses d’investissement 3 868 872 515 429 1 974 958 4 345 558 515 429 2 897 514 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 3 785 717 515 429 1 814 749 4 005 043 515 429 2 238 120 160 209 340 515 683 862 819 560 472 491 190 755 600 127 088 794 427 527 699 361 984 607 0 227 804 65 429 551 71 171 286 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 83 155 Titre 6. Dépenses d’intervention 578 547 079 Transferts aux ménages 127 087 212 Transferts aux entreprises 375 548 259 Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités 471 579 047 430 884 786 222 326 75 689 282 40 694 261 Appels en garantie 465 979 047 681 648 013 190 755 600 429 204 786 425 936 875 36 774 261 64 910 118 45 420 149 969 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 2 820 000 Dotations en fonds propres 2 820 000 Total hors FDC et ADP 0 940 000 940 000 1 113 904 494 Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) 659 394 1 372 191 056 1 103 104 494 -47 659 825 -47 659 825 +263 049 192 +258 254 038 1 329 293 861 1 302 133 028 1 346 507 300 1 313 698 707 1 297 200 583 (*) y.c. FDC et ADP FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Autorisations d’engagement Nature de dépenses Dépenses de personnel Ouvertes en 2008 Prévues en LFI pour 2009 0 Crédits de paiement Ouvertes en 2009 Ouverts en 2008 Prévus en LFI pour 2009 Ouverts en 2009 0 0 Autres natures de dépenses 28 020 439 510 000 108 697 745 28 020 439 510 000 108 697 745 0 Total 28 020 439 510 000 108 697 745 28 020 439 510 000 108 697 745 30 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 CREDITS DU PROGRAMME RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS ARRETE DE REPARTITION POUR MESURES GENERALES Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 11/12/2009 Autres titres 4 501 451 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 4 501 451 DECRET DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 25/05/2009 23/06/2009 Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 2 500 000 57 534 57 534 08/07/2009 35 987 946 20/08/2009 749 000 3 220 000 35 987 946 749 000 27/10/2009 58 458 58 458 20/11/2009 3 220 000 2 900 000 01/12/2009 44 000 000 44 000 000 08/12/2009 15 423 406 1 380 000 15 423 406 1 380 000 52 218 810 4 600 000 52 218 810 7 500 000 09/12/2009 Total 57 534 44 000 000 57 534 46 500 000 ARRETE DE REPORT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 27/03/2009 10 470 751 10 983 429 0 0 0 0 27/03/2009 24 441 895 23 794 073 0 0 0 0 34 912 646 34 777 502 0 0 0 0 Total OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 19/02/2009 0 54 844 0 54 844 02/03/2009 0 489 548 0 489 548 12/03/2009 0 51 826 0 51 826 23/03/2009 0 770 444 0 770 444 Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 31 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi CREDITS DU PROGRAMME Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 19/05/2009 0 10 365 517 0 10 365 517 25/05/2009 0 95 793 472 0 95 793 472 28/05/2009 0 85 915 0 85 915 18/06/2009 0 43 831 0 43 831 30/06/2009 0 238 0 238 27/07/2009 0 555 0 555 03/09/2009 0 279 373 0 279 373 24/09/2009 0 51 533 0 51 533 05/10/2009 0 74 247 0 74 247 19/10/2009 0 18 140 0 18 140 29/10/2009 0 189 0 189 12/11/2009 0 4 500 0 4 500 24/11/2009 0 462 918 0 462 918 10/12/2009 0 66 720 0 66 720 17/12/2009 0 17 825 0 17 825 28/12/2009 0 42 610 0 42 610 07/01/2010 0 23 500 0 23 500 0 108 697 745 0 108 697 745 Total Programme n° 134 Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 30/12/2009 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 80 038 801 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 75 778 791 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général 4 558 985 Autres titres 267 649 192 Crédits de paiement Titre 2 4 558 985 Autres titres 265 754 038 Autorisations d’engagement Titre 2 52 218 810 Autres titres 4 600 000 Crédits de paiement Titre 2 52 218 810 Autres titres 7 500 000 32 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 CREDITS DU PROGRAMME ÉVALUATION DES DEPENSES FISCALES1 Avertissement Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des do nnées nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales. Le chiffrage initial pour 2009 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2009. Dès lors, le chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances pour 2009. DEPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPOTS D’ÉTAT (71) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 400202 Réduction d’impôt au titre des investissements au capital des PME Impôt de solidarité sur la fortune Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 610 620 670 525 540 640 360 300 400 360 350 360 302 489 302 Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des PME Bénéficiaires 2007 : 0 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2007 - Dernière modification : 2008 - CGI : 885-0 V bis-I, II, III et IV 110232 Crédit d’impôt sur certains revenus distribués de sociétés françaises ou étrangères Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser la capitalisation des entreprises françaises Bénéficiaires 2007 : 5 890 000 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Très bonne Création : 2003 - Dernière modification : 2007 - CGI : 200 septies 140201 Abattement forfaitaire sur certains revenus distribués de sociétés françaises ou étrangères Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des entreprises Bénéficiaires 2007 : 5 020 000 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Très bonne Création : 1965 - Dernière modification : 2007 - CGI : 158-3-5° 150515 Abattement pour durée de détention applicable aux cessions de titres ou droits par les dirigeants de PME partant à la retraite Impôt sur le revenu Objectif : Aider les dirigeants de PME partant à la retraite Bénéficiaires 2007 : 2 000 entreprises et ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2005 - Dernière modification : 2007 - CGI : 150-0 D ter 330103 Régime du bénéfice mondial ou consolidé. Application sur agrément, de l’impôt sur les sociétés de l’ensemble des résultats des exploitations françaises et étrangères sous déduction des prélèvements étrangers Impôt sur les sociétés Objectif : Accompagner le développement international des entreprises Bénéficiaires 2007 : 6 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 1965 - Dernière modification : 1965 CGI : 209 quinquies 1 Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier. « ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable 33 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 134 (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 520110 Exonération partielle, sous certaines conditions, de droits de mutation à titre gratuit lors de la transmission d’entreprises exploitées sous la forme individuelle ou détenues sous forme sociale Droits d’enregistrement et de timbre Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 300 20 300 500 200 300 185 180 190 200 200 170 155 126 130 100 100 125 137 104 110 75 80 75 75 80 70 Objectif : Favoriser les reprises d’entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises et ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur Création : 1999 - Dernière modification : 2007 - CGI : 787 B, 787 C 150708 Exonération des gains de cessions de valeurs mobilières réalisés dans le cadre d’un plan d’épargne en actions Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1992 - Dernière modification : 2007 - CGI : 157-5° bis 110216 Réduction d’impôt au titre de l’ensemble des souscriptions en numéraire au capital initial ou aux augmentations de capital de sociétés Impôt sur le revenu Objectif : Développer le financement des entreprises sur capitaux Bénéficiaires 2007 : 102 400 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Très bonne Création : 1994 - Dernière modification : 2006 - CGI : 199 terdecies-0 A-I à V 190208 Exonération des plus-values professionnelles en cas de cession à titre onéreux d’une entreprise individuelle dans le cadre du départ à la retraite du cédant Impôt sur le revenu Objectif : Aider les dirigeants d’entreprises individuelles partant à la retraite Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2005 Dernière modification : 2006 - CGI : 151 septies A 400112 Exonération partielle des titres détenus par les salariés et mandataires sociaux Impôt de solidarité sur la fortune Objectif : Orienter l’épargne des mandataires sociaux et des salariés vers le capital de leur entreprise Bénéficiaires 2007 : 9 669 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Très bonne Création : 2005 - Dernière modification : 2005 - CGI : 885 I quater 140117 Exonération des dividendes capitalisés sur un plan d’épargne en actions Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des entreprises Bénéficiaires 2007 : 380 000 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1992 - Dernière modification : 2004 - CGI : 157-5° bis, 150-0 A-II-2 400111 Exonération partielle des parts ou actions de sociétés objets d’un engagement collectif de conservation Impôt de solidarité sur la fortune Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des entreprises Bénéficiaires 2007 : 9 125 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Très bonne Création : 2003 - Dernière modification : 2007 - CGI : 885 I bis 230409 Provision pour investissement des sommes excédant l’obligation légale de la participation et portées à la réserve spéciale de participation Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Développer la participation des salariés aux résultats de l’entreprise Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1986 - Dernière modification : 2006 - Mesure de trésorerie - CGI : 237 bis A-II et III 110228 Réduction d’impôt au titre de la souscription de parts de fonds d’investissement de proximité (FIP) Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des PME d’un territoire donné Bénéficiaires 2007 : 30 300 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Bonne - Création : 2003 - Dernière modification : 2006 - CGI : 199 terdecies-0 A VI bis 34 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 CREDITS DU PROGRAMME (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 310203 Amortissement dégressif, accordé sur agrément aux biens loués ou mis à disposition par une société, une copropriété ou un groupement non soumis à l’impôt sur les sociétés Impôt sur les sociétés Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 147 61 65 95 90 50 50 40 50 65 80 50 50 40 48 15 15 15 10 30 15 13 10 14 Objectif : Aider l’investissement lourd des entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1998 - Dernière modification : 2006 - Mesure de trésorerie - CGI : 39 CA 420107 Exonération de l’imposition forfaitaire annuelle pour les entreprises nouvelles exonérées d’impôt sur les sociétés, certaines sociétés pour leurs trois premières années d’activité et les sociétés en liquidation judiciaire Imposition forfaitaire annuelle Objectif : Aider les entreprises récentes ou en difficultés Bénéficiaires 2007 : 43 500 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 1985 - Dernière modification : 2005 CGI : 223 nonies, 223 septies avant dernier et dernier alinéas 120131 Exonération des suppléments de rémunération versés aux salariés et mandataires sociaux au titre de l’exercice temporaire d’une activité professionnelle en France (primes d’impatriation) et, sur option, de la fraction de leur rémunération correspondant à l’activité exercée à l’étranger Impôt sur le revenu Objectif : Renforcer l’attractivité du territoire Bénéficiaires 2007 : 7 350 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2003 - Dernière modification : 2008 - CGI : 81 B, 81 C 120124 Exonération totale ou partielle des sommes versées aux salariés détachés à l’étranger Impôt sur le revenu Objectif : Aider les expatriés (salariés) Bénéficiaires 2007 : 110 000 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1976 - Dernière modification : 1976 - CGI : 81 A 320130 Réduction d’impôt en faveur des PME de croissance Impôt sur les sociétés Objectif : Orienter l’épargne vers les actions des PME à forte croissance Bénéficiaires 2007 : 550 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2006 - Dernière modification : 2006 CGI : 220 decies, 220 S, 223 O-1-s 960101 Réduction du taux de 30 % applicable à certaines professions dont l’exercice requiert une surface de vente anormalement élevée : meubles meublants, véhicules automobiles, machinisme agricole et matériaux de construction Taxe d’aide au commerce et à l’artisanat Objectif : Aider les entreprises de divers secteurs Bénéficiaires 2007 : 3 950 entreprises - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Bonne - Création : 1995 - Dernière modification : 2008 - CGI : Décret n° 95-85 du 26 janvier 1995 530212 Application d’un abattement de 300 000 € sur la valeur du fonds ou de la clientèle en cas de cession en pleine propriété de fonds artisanaux, de fonds de commerce, de fonds agricoles ou de clientèles d’une entreprise individuelle ou de parts ou actions d’une société Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Favoriser la transmission d’entreprises Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises et ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2008 - Dernière modification : 2008 - CGI : 732 ter 210312 Crédit d’impôt pour dépenses de prospection commerciale Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Aider les entreprises (prospection) Bénéficiaires 2007 : 740 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2004 - Dernière modification : 2005 CGI : 244 quater H, 199 ter G, 220 I, 223 O-1-i 35 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 134 (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 530203 Exonération des cessions de parts de fonds communs de placement à risques Droits d’enregistrement et de timbre Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 10 1 10 12 7 10 - 10 5 2 2 5 4 3 3 2 1 3 - 3 3 - nc 2 Objectif : Orienter l’épargne vers le capital-risque Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises et ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur Création : 1983 - Dernière modification : 1983 - CGI : 730 quater 140306 Taxation réduite des distributions prélevées par les sociétés de capital risque sur les plus-values provenant du portefeuille Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital-risque Bénéficiaires 2007 : 1 400 entreprises - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Bonne - Création : 1995 - Dernière modification : 2007 - CGI : 163 quinquies C 320135 Crédit d’impôt pour les entreprises de création de jeux vidéos Impôt sur les sociétés Objectif : Aider le secteur audiovisuel Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2007 - Dernière modification : 2007 - CGI : 220 terdecies, 220 X, 223 O-1-w 140122 Exonération, sous certaines conditions, des revenus des parts de fonds communs de placement à risques (FCPR), de fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) et des produits distribués des sociétés de capital risque (SCR) Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital-risque Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1984 Dernière modification : 2001 - CGI : 163 quinquies B, 163 quinquies C 400110 Exonération des titres reçus en contrepartie de la souscription au capital de certaines petites et moyennes entreprises Impôt de solidarité sur la fortune Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des PME Bénéficiaires 2007 : 2 352 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Ordre de grandeur Création : 2003 - Dernière modification : 2008 - CGI : 885 I ter 230204 Crédit d’impôt en faveur des débitants de tabac Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Aider le secteur des débitants de tabac Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2006 - Dernière modification : 2006 CGI : 244 quater R, 199 ter Q, 220 V, 223 O-1-v 120137 Exonération d’impôt sur le revenu de l’avantage correspondant à la remise gratuite par l’employeur aux salariés de matériels informatiques (et logiciels liés) entièrement amortis, dans la limite d’un prix de revient global annuel de 2 000 € Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser la réutilisation de matériels informatiques Bénéficiaires 2007 : 0 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2007 - Dernière modification : 2007 - CGI : 81-31° bis 400113 Limitation de l’imposition à l’ISF à raison des seuls biens situés en France des personnes qui n’ont pas été fiscalement domiciliées en France au cours des cinq années civiles précédant celle au cours de laquelle elles ont élu domicile en France Impôt de solidarité sur la fortune Objectif : Renforcer l’attractivité du territoire Bénéficiaires 2007 : 0 ménages - Création : 2008 - Dernière modification : 2008 - CGI : 885 A-1° 36 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 CREDITS DU PROGRAMME (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 210102 Amortissement exceptionnel des logiciels acquis par les entreprises Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 2 2 2 2 3 2 1 ε 1 1 1 1 ε ε 1 ε 1 1 ε ε 1 ε ε 1 Objectif : Favoriser la diffusion des technologies de l’information dans les entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1984 Dernière modification : 2003 - Mesure de trésorerie - CGI : 236-II 110229 Réduction d’impôt au titre des intérêts d’emprunts souscrits par une personne physique en vue de financer la reprise d’une entreprise exploitée sous forme de société soumise à l’impôt sur les sociétés Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser les reprises d’entreprises Bénéficiaires 2007 : 2 070 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Bonne - Création : 2003 - Dernière modification : 2008 - CGI : 199 terdecies-0 B 570102 Exonération du droit proportionnel ou progressif de mutation sur les apports à titre onéreux d’entreprises individuelles faits à des sociétés passibles de l’impôt sur les sociétés Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Favoriser les échanges d’actifs au sein de groupes de sociétés Bénéficiaires 2007 : 50 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1980 - Dernière modification : 2004 - CGI : 809-I bis 520209 Application d’un abattement de 300 000 € sur la valeur du fonds ou de la clientèle en cas de mutation à titre gratuit en pleine propriété de fonds artisanaux, de fonds de commerce, de fonds agricoles ou de clientèles d’une entreprise individuelle ou de parts ou actions d’une société Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Favoriser la transmission d’entreprises Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises et ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2008 - Dernière modification : 2008 - CGI : 790 A 520117 Exonération totale dans la limite de 30 000 € des dons de sommes d’argent consentis entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 au profit d’un membre de la famille pour la création ou la reprise d’une entreprise Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Favoriser les reprises ou créations d’entreprises Bénéficiaires 2007 : 500 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2005 - Dernière modification : 2005 - CGI : 790 A bis 320138 Déduction de la part des excédents mis en réserves impartageables par les sociétés coopératives d’intérêt collectif Impôt sur les sociétés Objectif : Favoriser le renforcement des fonds propres des sociétés coopératives d’intérêt collectif Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2007 - Dernière modification : 2007 - CGI : 209-VIII 320134 Crédit d’impôt pour le rachat des entreprises par les salariés Impôt sur les sociétés Objectif : Favoriser les reprises d’entreprises par leurs salariés Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2006 - Dernière modification : 2006 - CGI : 220 nonies, 220 R, 223 O-1-r 230203 Crédit d’impôt en faveur des maîtres-restaurateurs Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Aider le secteur des restaurants Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2006 - Dernière modification : 2006 CGI : 244 quater Q, 199 ter P, 220 U, 223 O-1-u 37 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 134 (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 210314 Crédit d’impôt pour investissement dans les technologies de l’information Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 3 - 1 1 1 1 1 1 1 ε ε ε ε ε ε ε ε ε ε ε ε ε ε ε Objectif : Favoriser la diffusion des technologies de l’information dans les entreprises Bénéficiaires 2007 : 1 480 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2004 - Dernière modification : 2004 CGI : 244 quater K, 199 ter J, 220 L, 223 O-1-l 160203 Exonération dans la limite de 1 550 € des rémunérations perçues par l’ancien chef d’entreprise individuelle pour la formation du repreneur Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser les reprises d’entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1991 - Dernière modification : 2000 - CGI : 93-7 120301 Déduction des intérêts d’emprunt contractés par les salariés et les gérants de sociétés pour souscrire au capital d’une société nouvelle qui les emploie Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser les créations d’entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises et ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur Création : 1977 - Dernière modification : 2001 - CGI : 62, 83-2° quater, 83-2° quinquies 530211 Exonération de droit d’enregistrement pour les acquisitions de droits sociaux effectués par une société créée en vue de racheter une autre société Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Favoriser la transmission d’entreprises Bénéficiaires 2007 : 20 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2006 - Dernière modification : 2008 CGI : 732 bis 230408 Provision pour aides à l’installation consenties par les entreprises à leurs salariés sous forme de prêts ou de souscription au capital de l’entreprise créée Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Favoriser les créations d’entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1977 - Dernière modification : 2004 - Mesure de trésorerie - CGI : 39 quinquies H 230202 Crédit d’impôt pour adhésion à un groupement de prévention agréé Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Favoriser l’adhésion aux groupements de prévention agréés Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1989 - Dernière modification : 2000 - CGI : 244 quater D 180306 Provision pour investissement Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser l’investissement des entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2005 - Dernière modification : 2005 - Mesure de trésorerie - CGI : 39 octies E 180104 Exonération de la prime de transmission versée aux adhérents des caisses d’assurance vieillesse des travailleurs non salariés des professions artisanales et des professions industrielles et commerciales Impôt sur le revenu Objectif : Aider les transmissions d’entreprise commerciale, artisanale ou de service réalisées dans le cadre d’une convention de tutorat Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2005 - Dernière modification : 2008 - CGI : 157-19° bis 38 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 CREDITS DU PROGRAMME (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 150710 Exonération, sous certaines conditions, des gains nets réalisés lors des cessions à titre onéreux de titres de sociétés de capital-risque (SCR) Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 ε ε ε ε ε ε nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc 450 nc nc 30 nc nc Objectif : Orienter l’épargne vers le capital-risque Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises et ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur Création : 2000 - Dernière modification : 2007 - CGI : 150-0 A-III-1 bis 120307 Déduction des intérêts d’emprunt contractés par les salariés dans le cadre du rachat de leur entreprise Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser les reprises d’entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1984 - Dernière modification : 2000 - CGI : 83 bis 700101 Régime de la suspension de taxe pour les opérations effectuées sur le plateau continental Taxe sur la valeur ajoutée Objectif : Favoriser l’exploitation et l’exploration des ressources naturelles du plateau continental Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Création : 1971 - Dernière modification : 1971 - CGI : 242 A de l’annexe II 570204 Enregistrement gratis des constitutions et dissolutions : - de sociétés de bains-douches et organismes de jardins familiaux ; - de sociétés coopératives artisanales ; - de sociétés mutualistes Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Aider certaines sociétés mutualistes ou coopératives Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Création : 1922 - Dernière modification : 2004 - CGI : 1052-II-1° et 2°, 1087 (1er alinéa) 570101 Exonération, sous certaines conditions, du droit proportionnel ou progressif dû : - pour les apports purs et simples faits à une personne morale passible de l’impôt sur les sociétés par une personne non passible de cet impôt ; - lorsqu’une personne morale non passible de l’impôt sur les sociétés devient passible de cet impôt Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Favoriser les échanges d’actifs au sein de groupes de sociétés Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Création : 1965 - Dernière modification : 2004 - CGI : 809-I-3° et II, 810-III 400101 Exonération des biens professionnels Impôt de solidarité sur la fortune Objectif : Aider les dirigeants d’entreprise Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) ménages - Création : 1981 - Dernière modification : 1999 CGI : 885 A, 885 N à 885 R 320123 Imposition au taux réduit de 16,5 % de certaines plus-values sur cessions d’immeubles à une SIIC, SCPI ou SPPICAV ou leurs filiales et aux plus-values de cession de titres de SPI réalisées avant le 31 décembre 2008 Impôt sur les sociétés Objectif : Aider le secteur immobilier Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2004 Dernière modification : 2007 - CGI : 210 E-I et II 320120 Imposition au taux réduit de 16,5 % de la plus-value nette afférente à la réévaluation des immeubles et des titres de sociétés à prépondérance immobilière, réalisée du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009 Impôt sur les sociétés Objectif : Aider le secteur immobilier Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2003 - Dernière modification : 2007 - CGI : 238 bis JA 39 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 134 (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 300206 Exonérations des produits retirés par les sociétés d’investissements immobiliers cotées et provenant de la location d’immeubles, de la sous-location des immeubles pris en crédit bail, de certains droits réels immobiliers et de certaines plus-values de cession Impôt sur les sociétés Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 300 nc nc nc nc nc 20 20 nc 13 nc nc nc 5 nc 20 nc nc nc nc nc nc nc nc Objectif : Aider le secteur immobilier Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2002 Dernière modification : 2007 - CGI : 208 C 300204 Exonération d’impôt sur les sociétés de la valeur nette de l’avantage en nature consenti par les personnes morales qui ont pour objet de transférer gratuitement à leurs membres la jouissance d’un bien meuble ou immeuble Impôt sur les sociétés Objectif : Harmoniser la situation des personnes qui ont la disposition d’un lieu (appartement meublé, parking…) sous couvert d’une société et celle des personnes ayant la possession directe de ces biens Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Création : 1975 - Dernière modification : 1975 - CGI : 239 octies 300203 Exonération des sociétés de capital-risque (SCR) Impôt sur les sociétés Objectif : Orienter l’épargne vers le capital-risque Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1985 Dernière modification : 2006 - CGI : 208-3° septies 300111 Exonération des bénéfices réalisés, au cours des 24 mois suivant leur création, par les sociétés créées pour reprendre une entreprise ou des établissements industriels en difficulté ou des branches complètes et autonomes Impôt sur les sociétés Objectif : Favoriser les reprises d’entreprises Bénéficiaires 2007 : 5 860 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2004 - Dernière modification : 2006 CGI : 44 septies 230601 Application du taux réduit d’imposition aux distributions d’actifs effectués, directement ou indirectement, par certaines sociétés de capital-risque Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Orienter l’épargne vers le capital-risque Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1990 Dernière modification : 2000 - CGI : 39 terdecies-5 230410 Provision pour charges exceptionnelles ou pour risques afférents aux opérations d’assurance crédit des entreprises d’assurance et de réassurance Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Aider le secteur des assurances Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1974 Dernière modification : 2001 - Mesure de trésorerie - CGI : 39 quinquies G, 39 quinquies GA, 39 quinquies GB, 39 quinquies GC 210307 Exonération des dons reçus par une entreprise ayant subi un sinistre survenu à la suite d’une catastrophe naturelle ou d’un événement ayant des conséquences dommageables Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Aider les entreprises ayant subi un sinistre Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Création : 2002 - Dernière modification : 2002 - CGI : 237 quater 200307 Application du taux réduit d’imposition aux répartitions d’actifs effectuées par des fonds communs de placement à risques (FCPR) dont le portefeuille est composé de manière prépondérante de titres de sociétés non cotées Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Orienter l’épargne vers le capital-risque Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Création : 1999 - Dernière modification : 1999 - CGI : 38-5 40 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 CREDITS DU PROGRAMME (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 200305 Exonération des plus-values résultant de la cession des actions ou parts de sociétés conventionnées, sous condition de réemploi et d’affectation à l’amortissement de nouvelles participations Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 nc nc nc 0 nc nc nc nc nc nc nc nc ε - - - ε - Objectif : Pérenniser l’orientation de l’épargne vers les actions Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Création : 1959 - Dernière modification : 2002 - CGI : 40 quinquies 200102 Provision pour risques afférents aux opérations de crédit à moyen et long terme ainsi qu’aux crédits à moyen terme résultant de ventes ou de travaux effectués à l’étranger Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Aider les entreprises à commercer à l’étranger Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1934 - Dernière modification : 2004 - Mesure de trésorerie - CGI : 39-1-5° (15ème alinéa) 150709 Exonération des plus-values réalisées à l’occasion de la cession de droits sociaux à l’intérieur d’un groupe familial Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser les groupes d’entreprises familliaux Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) ménages - Création : 1999 - Dernière modification : 2007 CGI : 150-0 A-I-3 120504 Application du régime fiscal des plus-values mobilières pour les profits correspondant aux cessions des titres attachés aux bons de souscriptions des parts de créateurs d’entreprises Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser la cession d’entreprises par leurs créateurs Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises et ménages - Création : 1997 - Dernière modification : 2008 - CGI : 163 bis G 520202 Exonération des droits de mutation à titre gratuit de donation d’entreprises aux salariés si la valeur des actifs est inférieure à 300 000 € Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Favoriser les reprises d’entreprises par leurs salariés Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises et ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur Création : 2003 - Dernière modification : 2008 - CGI : 790 A 230411 Provision et réserve spéciale pour charges exceptionnelles pour certaines opérations de prévoyance professionnelle des organismes d’assurance Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Aider le secteur des assurances Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2006 - Dernière modification : 2007 - Mesure de trésorerie - CGI : 39 quinquies GD 320109 Crédit d’impôt à la société créée par les membres du personnel d’une entreprise soumise à l’impôt sur les sociétés, pour reprendre le capital de cette dernière afin d’en assurer la direction. Ces dispositions s’appliquent aux rachats effectués avant le 31 décembre 1991 Impôt sur les sociétés ε Objectif : Favoriser les reprises d’entreprises par leurs salariés Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1984 - Dernière modification : 1987 - CGI : 220 quater, 220 quater A 310101 Provision pour implantation à l’étranger réalisée sous la forme d’un établissement ou d’une filiale Impôt sur les sociétés Objectif : Aider les entreprises à se développer à l’étranger Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1972 - Dernière modification : 2004 - Mesure de trésorerie - CGI : 39 octies A-II, 39 octies D-I et IV 0 41 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 134 (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 210109 Chiffrage définitif pour 2008 Amortissement exceptionnel des terminaux permettant l’accès à l’internet haut débit par satellite acquis entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2006 Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 0 Objectif : Favoriser la diffusion des technologies de l’information dans les entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2003 Dernière modification : 2003 - Mesure de trésorerie - CGI : 39 AJ Coût total des dépenses fiscales2 5 203 4 629 5 041 NB : la liste des dépenses fiscales présentée dans les RAP 2009 retient le périmètre adopté à l’occasion des PAP 2009. Par co nséquent, cette liste n’intègre pas la mesure portant sur le taux réduit de TVA en faveur du secteur de la restauration introduite par la loi du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques. Le coût de cette mesure au titre de l’année 2009, présenté à l’occasion du PLF 2010, a été estimé à 1 250 millions € et le coût réalisé sera définitivement connu à l’occasion du PLF 2011. DEPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPOTS LOCAUX, PRISES EN CHARGE PAR L’ÉTAT (2) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts locaux, prises en charge par l’État, contribuant au programme de manière principale 080205 Dégrèvement pour investissements nouveaux (DIN) Taxe professionnelle Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 437 538 526 Objectif : Favoriser l’investissement des entreprises Bénéficiaires 2007 : 270 000 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2004 - Dernière modification : 2006 - CGI : 1647 C quinquies 080112 Exonération pour une période de deux ans à compter de l’année qui suit celle de la création de leur entreprise en faveur des contribuables ayant opté pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu Taxe professionnelle 25 Objectif : Favoriser les créations d’entreprises Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2008 - Dernière modification : 2008 - CGI : 1464 J Coût total des dépenses fiscales 2 437 563 526 Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0 ,5 million d’euros (« ε »). Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable ( « nc »), le montant pris en compte dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 200 9 ou 2008) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué q u’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme. 42 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 CREDITS DU PROGRAMME DEPENSES FISCALES SUBSIDIAIRES SUR IMPOTS D’ÉTAT (4) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière subsidiaire 110245 Réduction d’impôt au titre de la souscription de parts de fonds d’investissement de proximité (FIP) investis dans les entreprises corses Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 7 7 8 1 2 1 ε ε ε ε ε ε 8 9 9 Objectif : Aider certains espaces géographiques (Corse) Bénéficiaires 2007 : 0 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2006 - Dernière modification : 2006 CGI : 199 terdecies-0 A-VI ter 200309 Exonération des entreprises qui exercent une activité dans les bassins d’emploi à redynamiser Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Aider certains espaces géographiques (difficultés d’emploi) Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2006 - Dernière modification : 2006 - CGI : 44 duodecies 120129 Exonération de l’aide financière versée par l’Etat aux créateurs ou repreneurs d’entreprises (prime EDEN) Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser les créations et reprises d’entreprises Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2003 - Dernière modification : 2005 - CGI : 81-35° 110233 Réduction d’impôt pour les tuteurs de chômeurs qui créent ou reprennent une entreprise Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser les créations et reprises d’entreprises par des chômeurs Bénéficiaires 2007 : 400 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2005 - Dernière modification : 2008 CGI : 200 octies Coût total des dépenses fiscales DEPENSES FISCALES SUBSIDIAIRES SUR IMPOTS LOCAUX, PRISES EN CHARGE PAR L’ÉTAT (1) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts locaux, prises en charge par l’État, contribuant au programme de manière subsidiaire 080108 Abattement dégressif en faveur des établissements situés dans la Zone Franche Corse et ayant préalablement fait l’objet d’une exonération totale Taxe professionnelle Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 ε ε ε 0 0 0 Objectif : Aider certains espaces géographiques (Corse) Bénéficiaires 2007 : 495 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2002 - Dernière modification : 2006 CGI : 1466 B bis Coût total des dépenses fiscales 43 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME Programme n° 134 RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME PRESENTATION PAR ACTION DES CREDITS CONSOMMES Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses directes Coûts directs Coûts complets Dépenses complètes 02 Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 378 502 307 376 419 487 353 801 862 372 272 190 349 654 565 03 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 226 651 465 227 110 413 145 100 165 235 433 924 149 520 321 04 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 212 556 519 212 287 144 257 532 056 52 987 793 99 620 544 07 Développement international et compétitivité des territoires 87 390 781 87 392 716 91 207 196 87 335 752 91 111 256 08 Expertise, conseil et inspection 15 571 730 15 571 730 20 229 095 15 630 862 20 168 372 13 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 22 603 371 22 545 257 22 545 257 16 956 049 16 956 049 14 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 19 977 659 20 950 484 20 950 484 20 192 477 20 192 477 15 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 18 177 338 18 057 263 18 057 263 17 658 363 17 658 363 16 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 17 Protection économique du consommateur (nouveau) 18 19 81 101 059 80 025 986 93 561 525 80 630 060 94 128 759 177 025 546 175 003 997 195 857 452 174 243 604 195 043 111 Sécurité du consommateur (nouveau) 41 484 405 40 745 258 47 584 587 40 729 911 47 551 547 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 21 090 848 21 090 848 0 26 081 671 0 1 302 133 028 1 297 200 583 1 266 426 942 1 140 152 656 1 101 605 364 Total Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2009 Action n°02 (29,07%) Action n°03 (17,41%) Action n°04 (16,32%) Action n°07 (6,71%) Action n°08 (1,20%) Action n°13 (1,74%) Action n°14 (1,53%) Action n°15 (1,40%) Action n°16 (6,23%) Action n°17 (13,60%) Action n°18 (3,19%) Action n°19 (1,62%) 44 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME PRESENTATION DU PROGRAMME Les actions menées sur le programme 134 « Développement des entreprises et de l’emploi » a pour finalité d’assurer la mise en place d’un environnement favorable à la compétitivité des entreprises et à l’emploi et de garantir la protection et la sécurité des citoyens et des consommateurs. En 2009, les actions du programme ont été articulées autour des deux priorités suivantes : La mise en œuvre de politiques en faveur des entreprises industrielles et des PME : - assurer dans la durée des conditions économiques, réglementaires, sociales, financières et technologiques favorables à la compétitivité des entreprises, en particulier les PME, dans les secteurs de l’industrie, du commerce, de l’artisanat, des services ; - conduire les actions de politique industrielle, en cohérence avec la politique des pôles de compétitivité ; - mettre en place les actions d’accompagnement des mutations industrielles ; - soutenir les entreprises à l’exportation, notamment les PME, pour assurer la compétitivité internationale des territoires. La mise en œuvre de politiques en faveur de la concurrence et de la régulation économique : - garantir une concurrence saine entre les acteurs économiques, - protéger les citoyens et les consommateurs en assurant le niveau de sécurité des produits échangés ou circulant sur le territoire qu’ils sont en droit d’exiger, et en développant la confiance dans l’acte d’achat, - contribuer à la sécurité du public au travers de la normalisation, des contrôles métrologiques et des contrôles et essais de conformité, - mettre en place des règles nécessaires à la croissance des entreprises dans le secteur des postes et des télécommunications et dans le secteur de l’énergie. Acteurs et pilotage La mise en œuvre du programme associe la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS), la direction générale du trésor et de la politique économique (DGTPE), la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), les trois autorités adminis tratives indépendantes, l’Autorité de la concurrence (AC), la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), ainsi que le Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET). Au niveau régional ces politiques sont mises en œuvre par les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE), qui résultent de la fusion de 7 services régionaux de l’État. Les DIRECCTE, dont les préfigurations ont été lancées en 2009, ont été généralisées au début de l’année 2010. Le responsable du programme est le secrétaire général du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi. Opérateurs Les principaux opérateurs du programme sont : - à titre principal : l'Agence française de normalisation (AFNOR), le Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE), l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), l’Agence nationale des fréquences (ANFR), l’Agence française pour le développement international des entreprises (UBIFRANCE) ; - à titre principal en même temps qu’à un autre programme : l’Agence française pour les invest issements internationaux (AFII) ; - à titre secondaire : l’Agence pour la création d’entreprises (APCE), l’Établissement public national pour l’aménagement et la restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (EPARECA), le Fonds national de promotion du commerce et de l’artisanat (FNPCA). 45 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME Programme n° 134 RECAPITULATION DES ACTIONS ACTION n° 02 : Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales ACTION n° 03 : Actions en faveur des entreprises industrielles ACTION n° 04 : Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information ACTION n° 07 : Développement international et compétitivité des territoires ACTION n° 08 : Expertise, conseil et inspection ACTION n° 13 : Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) ACTION n° 14 : Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) ACTION n° 15 : Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) ACTION n° 16 : Régulation concurrentielle des marchés ACTION n° 17 : Protection économique du consommateur ACTION n° 18 : Sécurité du consommateur ACTION n° 19 : Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle 46 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 1 : Renforcer l’efficacité des aides aux entreprises INDICATEUR 1.1 : Ecart entre le taux de croissance des entreprises aidées par OSEO -Garantie et celui des entreprises comparables (du point de vue du citoyen) Ecart entre le taux de croissance de la valeur ajoutée des entreprises aidées par OSEO-Garantie* et le taux de croissance de la valeur ajoutée des entreprises comparables Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 points 9,9 11,4 +45 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2010 Cible PAP 2009 17,7 > 35 Commentaires techniques Source des données : DGTPE / OSEO-Garantie Avertissement : Il a été procédé à un changement de méthodologie afin de mieux rendre compte de l’éca rt entre les taux de croissance. Dans un souci de lisibilité, les résultats issus de la précédente méthodologie ont été rappelés ci -dessous. Il doit être noté que les cibles arrêtées deviennent de facto non pertinentes et devront être adaptées. Mode de calcul : Périmètre des entreprises analysées : Ensemble des entreprises soutenues en garantie par OSEO , quel que soit le dispositif, dont les données de bilan sont disponibles dans les bases aux deux dates. Stratification des entreprises aidées selon trois critères : âge, effectif et secteur d’activité et constitution d’une population d’entreprises présentant les mêmes caractéristiques. Evolution de la méthodologie : Résultats issus de la précédente méthodologie (pour mémoire) : Résultats Ecart entre le taux de croissance de la valeur ajoutée des entreprises aidées par OSEO-Garantie et le taux de croissance de la valeur ajoutée des entreprises comparables 2005 2006 2007 2008 40,6% (génération 2001) 58,6% (génération 2002) 64,3% (génération 2003) 80,6% (génération 2004) La nouvelle méthodologie est fondée sur : - la sélection d’une population d’entreprises aidées pour lesquelles le financement garanti a été mis en place. Le modèle précédent retenait toute entreprise à laquelle une garantie avait été accordée. - la création d’une population de comparaison constituée d’entreprises similaires aux entreprises aidées selon l’âge, l’effectif et le secteur. Auparavant la population de comparaison prenait en compte toute entreprise de moins de 250 salariés pr ésente dans Diane. - formule de calcul : soustraction de la somme des valeurs ajoutées des entreprises accompagnées en garantie par OSEO en n -3 à la somme des valeurs ajoutées des entreprises de secteur i, de taille j et d’âge k pour la population de compa raison en n-3. Puis on divise le résultat avec la valeur ajoutée de la classe de secteur i, de taille j et d’âge k, calculé sur la population accompagnée en n -3. Les résultats mis en œuvre précédemment consistaient en une différence de moyennes de ratios i ndividuels. - la suppression des valeurs aberrantes ainsi que des valeurs extrêmes. 47 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 134 INDICATEUR 1.2 : Taux de survie des entreprises aidées (du point de vue du citoyen) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 a) Ecart entre le taux de pérennité à 3 ans des entreprises nouvelles aidées par OSEO-GARANTIE et le taux de survie à 3 ans des entreprises créées en France points 7,8 7,8 b) -1- Ecart entre le taux de survie à 3 ans des entreprises aidées par le FISAC et le taux de survie des entreprises points 30,7 25.8 b) -2- Ecart entre le taux de survie à 5 ans des entreprises aidées par le FISAC et le taux de survie des entreprises points 31,7 c) Taux de survie à 3 ans des entreprises aidées dans le cadre des mutations industrielles % 92 90 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2010 Cible PAP 2009 +25 9 > 25 > 30 18,1 > 30 > 30 mesure non réalisée faute d’information statistique > 30 >85 84 (résultat provisoire en cours de consolidation) > 85 Commentaires techniques Indicateur 1.2.a Source des données : DGTPE / OSEO-Garantie Avertissement : Il a été procédé à un changement de méthodologie afin de mieux rendre compte du taux de pérennité à 3 ans des entreprises nouvelles aidées par OSEO et le taux de survie des entreprises créées en France. Dans un souci de lisibilité, les résultats issus de la précédente méthodologie ont été rappelés ci-dessous. Il doit être noté que les cibles arrêtées deviennent de facto non pertinentes et devront être adaptées. Mode de calcul : Périmètre des entreprises analysées : - Entreprises aidées : ensemble des entreprises soutenues en garantie par OSEO l’année de leur création, hors entreprises entrant dans le dispositif PCE. Sont exclues les entreprises dont la date de création est inconnue, les holdings et les sociétés civiles immobilières et les entreprises des secteurs des activités financières et agricoles. - Population de comparaison : population de l’enquête SINE redressée selon des critères de catégorie juridique et de secteur pour coïncider avec la structure de la population soutenue. Définition de la survie : une entreprise est considérée pérenne à la date t si elle exerce une activité économique à cette date. - pour les entreprises aidées : le taux de survie est approximé par 1- le nombre d’entreprises aidées au cours de leur année de création et pour lesquelles la garantie a été mise en jeu rapporté au nombre d’entreprises aidées au cours de leur année de création. - pour la population de comparaison : il s’agit du taux de survie INSEE issu de l’enquête SINE sur les entreprises créées au cours du premier semestre 2002. Evolution de la méthodologie de calcul : Ecart entre le taux de pérennité à 3 ans des entreprises nouvelles aidées par OSEO Garantie et le taux de survie à 3 ans des entreprises créées en France 2005 2006 2007 2008 Cible 26,0 (génération 2000) 24,7 (génération 2001) 27,5 (génération 2002) 26,8 (génération 2003) Indicateur >20 Les évolutions portent principalement sur : a. le périmètre des entreprises analysées : - les entreprises aidées l’année de leur création pour lesquelles le financement garanti a été mis en place et non simplement a ccordé. - disponibilité accrue des données sur la date de création de l’entreprise qui conduit à une meilleure prise en compte des plus petites entreprises, moins pérennes. b. le calcul du taux de survie : - de la population aidée : la survie de l’entreprise est observée à la date du 3ème anniversaire de la mise en place du finance ment garanti. Dans l’ancienne méthodologie une entreprise était considérée pérenne lorsque l’écart entre l’année de mise en jeu de la garantie et l’année de créati on était supérieur à 3, ce qui avait pour effet d’allonger en moyenne de 6 mois l’horizon d’analyse. - de la population de comparaison : le taux utilisé dans la nouvelle méthodologie est issu de l’enquête SINE sur les entreprises créées au 1er trimestre 2002. La disponibilité de données de détail sur cette enquête permet de calculer un taux de survie sur une population compar able à la population aidée selon les critères de catégorie juridique agrégée et de secteur (NES16). Auparavant l’INSEE transmettait à OSEO un tau x de survie par génération sur l’ensemble des entreprises créées en France. Ce taux n’est plus calculé actuellement. Indicateur 1.2.b Mode de calcul : taux de survie à 3 ans mesuré sur la base d’un recensement par la DGCIS Source des données : DGCIS. 48 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Indicateur 1.2.c Mode de calcul : le sous-indicateur comporte, au dénominateur, le nombre d’entreprises soutenues par le dispositif d’anticipation et d’accompagnement des mutations industrielles au cours de l’année n-3 et, au numérateur, le nombre des mêmes entreprises toujours en activité au cours de l’année n. Source des données : La liste des entreprises accompagnées sera dressée par les délégataires de service public de la DSP de revitalisation territoriale, notamment en fonction des tableaux de bord d’activité sur les opérations en cours. ANALYSE DES RESULTATS Indicateur 1.1 L’indicateur a vocation à mesurer l’impact des interventions en garantie sur la valeur ajoutée des entreprises soutenues, entre la génération de mise en place du financement et deux ans plus tard, en comparant cette performance à celle d’entreprises similaires. Le ratio 2009 affiche un écart de performance 17.7 pts en faveur des entreprises aidées. Au cours de la période sous revue, la valeur ajoutée des entreprises aidées en 2006 a progressé de 32.2%, contre 14.6% pour les entreprises similaires. Le ratio 2008 affiche un écart de performance 11,4 pts en faveur des entreprises aidées. Au cours de la période sous revue, la valeur ajoutée des entreprises aidées en 2005 a progressé de 28.8%, contre 17.4% pou r les entreprises similaires. L’indicateur analysé par secteur et âge des entreprises fait apparaître des performances d’ampleur différentes selon les catégories, mais systématiquement supérieures pour les entreprises soutenues par OSEO. Indicateur 1.2.a L’objectif de l’indicateur est de mesurer l’impact de l’aide d’OSEO sur la survie des ent reprises créées. Les résultats montrent que le taux de survie à trois ans des entreprises créées en 2004 et aidées par OSEO est de 9 points supérieur à celui des entreprises similaires. Ainsi 80 % des entreprises aidées par OSEO sont encore actives à leur 3ème anniversaire, alors que ce n’est le cas que de 71% des entreprises françaises similaires. L’indicateur, qui mesure l’écart entre ces taux, est stable sur l’ensemble des générations d’entreprises créées depuis 2000. Indicateur 1.2.b L’écart observé en 2009 (18,1 points) est moindre par rapport à celui mesuré l’année précédente (25,8 points) et par rapport aux prévisions initiales (> 25 points), tout en restant très significatif. Le meilleur taux de survie des entreprises, prises dans leur ensemble, explique pour partie la réduction du différentiel, le taux de survie des entreprises aidées par le FISAC reste cependant quant à lui à un taux élevé (90,8 %). OBJECTIF n° 2 : Améliorer la qualité et l’efficacité du soutien aux entreprises à l’exportation INDICATEUR 2.1 : Nombre d’entreprises accompagnées sur les marchés extérieurs (du point de vue de l’usager) Nombre d’entreprises accompagnées sur les marchés extérieurs Commentaires techniques Source des données : Ubifrance Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 nombre 9 737 16 950 14 400 14 400 19 494 20 000 49 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 134 INDICATEUR 2.2 : Nombre de Volontaires Internationaux en Entreprises (VIE) (du point de vue de l’usager) Nombre de Volontaires Internationaux en Entreprises (VIE) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 nombre 5 436 6 325 7 600 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 6 357 10 000 Commentaires techniques Source des données : Ubifrance ANALYSE DES RESULTATS L’année 2009 correspond à celle de la mise en œuvre effective de la réforme du dispositif d’aide aux entreprises à l’international et à la dévolution à Ubifrance des équipes commerciales des Missions Economiques et de leurs moyens de fonctionnement. Les deux premières vagues de transfert de janvier et septembre 2009, les plus importantes de la dévolution, se sont déroulées sans difficulté : elles visent les deux tiers des postes dévolus soit 40 bureaux dans 28 pays. En 2010 est prévu le transfert de 24 bureaux situés dans 16 pays. D’ici le 1er septembre 2010, près de 900 agents de l’Etat seront transférés à Ubifrance et auront pour seule mission l’accompagnement commercial des entrepri ses. L’intégration du réseau commercial de la DGTPE devra conduire, à l’issue de la dévolution, au triplement des effectifs d’Ubifrance. L’année 2009 est aussi la première étape de la convention d’objectifs et de moyens où sont inclus des indicateurs de performance plus contraignants que la COM précédente. L’ensemble des objectifs a été atteint, à l’exception du nombre de Volontaires Internationaux en Entreprise (VIE). Ubifrance a joué pleinement son rôle contra -cyclique dans un contexte de crise économique. La conjonction d’une forte demande de la part des entreprises, de la réforme et des moyens nouveaux accordés à l’agence a porté le nombre d’accompagnements d’entreprises à l’étranger à près de 19 500 contre 16 950 en 2008, dépassant largement la cible de 14 400. En revanche, la contraction des politiques de recrutement des entreprises a eu un impact sur les VIE. Ainsi, pour la première fois, le nombre de VIE est en stagnation par rapport à l’année précédente (6 357 en 2009 contre 6 325 en 2008) et loin de la cible de 7 600. Toutefois, la montée en puissance du dispositif d’Ubifrance en région et les accords de partenariats ont permis d’augmenter le nombre d’entreprises utilisatrices du VIE (+ 100 entreprises). OBJECTIF n° 3 : Développer l’efficience et l’attractivité des formations du programme INDICATEUR 3.1 : Taux de placement des stagiaires des instituts de promotion commerciale des chambres de commerce et d’industrie (CCI) et de l’Institut de formation commerciale permanente (IFOCOP) (du point de vue du citoyen) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 a) - 1 - Stagiaires de l’IFOCOP: taux de placement à 6 mois % 88 85 (résultat partiel) a) - 2 - Stagiaires de l’IFOCOP: taux de placement à 1 an % - b) - 1 - Stagiaires des instituts de promotion commerciale des CCI: taux de placement à 6 mois % b) - 2 - Stagiaires des instituts de promotion commerciale des CCI: taux de placement à 1 an % 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2010 Cible PAP 2009 > 85 Non traçable > 85 85 (résultat partiel) ND Non traçacable ND 76 77 (résultat partiel) > 75 Non traçable >75 - 77 (résultat partiel) ND Non traçable ND 50 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Commentaires techniques Source des données : organismes concernés Mode de calcul : selon les données directement produites par les organismes concernés. Compte tenu des problèmes constatés en matière de fiabilisation des données et, d’une manière plus générale, de documentation de cet indicateur, l’indicateur relatif aux taux de placement des CCI et de l’IFOC OP a été supprimé du PAP 2010. Il n’est de ce fait, et pour les mêmes raisons, pas complété dans le RAP 2009. OBJECTIF n° 4 : Répondre aux besoins des entrepreneurs en simplifiant l’environnement administratif des entreprises INDICATEUR 4.1 : Complexité administrative ressentie au moment de la création d’entreprise (du point de vue de l’usager) Taux de réponses "d’accord ou tout à fait d’accord" exprimées sur l’opinion suivante "Il est difficile de créer sa propre affaire à cause de la complexité des procédures administratives" Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 % 76 NC < 76 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2010 Cible PAP 2009 Enquête non réalisée par Eurobaromètr e 50 Commentaires techniques Source des données : Eurobaromètre Flash de la Commission européenne. Mode de calcul : selon les données statistiques produites par Gallup. A la date de finalisation du présent RAP, aucune donnée postérieure à celles produites en avril 2007 n’était disponible sur le site http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/flash_arch_fr.htm . De ce fait, les années 2008 et 2009 ne peuvent, à ce stade, être renseignées. OBJECTIF n° 5 : Assurer un niveau approprié d’exactitude et de fiabilité des instruments de mesure réglementés INDICATEUR 5.1 : Proportion des instruments trouvés conformes à la réglementation lors de leur vérification périodique pour les catégories dont le taux de vérification est d’au moins 80 % (du point de vue du citoyen) Parc national des «ensembles de mesurage routiers» (pompes à essences) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 % 93 94 ≥ 94 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 92,5 (résultat provisoire) ≥ 95 Commentaires techniques Source des données : La vérification du parc des instruments de mesure réglementés en service est réalisée par des organismes agréés par les services en charge des contrôles métrologiques à l’échelon régional. Les données sont ensuite synthétisées au niveau na tional. Mode de calcul : nombre d’instruments trouvés conformes à la réglementation divisé par le nombre total des instruments effectivement vérifiés. ANALYSE DES RESULTATS Indicateur 5.1 : les contrôles ont porté sur plus de 150 000 instruments. La conformité faisant l’objet de ces contrôles doit couvrir tous les aspects : critères non seulement métrologiques, mais aussi administratifs , et notamment le respect des dates de validité et de vérification. Si le résultat observé en 2009 (92,5 %) est légèrement inférieur à la fois au réalisé 2008 et à la cible prévisionnelle (94 % dans les deux cas), ce résultat reste très satisfaisant. Il atteste en 51 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 134 particulier du bon état du parc des pompes à essence en service, et permet de prendre la mesure des effor ts réalisés par les détenteurs de ces équipements pour respecter leurs obligations, ainsi que la qualité du travail des organismes vérificateurs et réparateurs agréés. OBJECTIF n° 6 : Renforcer la lutte contre les pratiques préjudiciables au bon fonctionnement des marchés et à l’emploi INDICATEUR 6.1 : Part des mesures administratives dans le total des suites données aux contrôles (du point de vue du citoyen) Part des mesures administratives dans le total des suites données aux contrôles Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 % 5,6 6,6 6 6 6,9 6,5 Commentaires techniques Source des données : système d’information de la DGCCRF Mode de calcul : Le taux des mesures administratives dans le total des suites données aux contrôles est le rapport entre le nombre de ces mesures et le nombre total de suites qui peuvent prendre la forme d’une notification d’information réglementaire, d’un rappel de régleme ntation, d’un procèsverbal, d’une mesure administrative ou d’une saisie. Par mesure administrative, on entend notamment la prise de mesures corre ctives, le prononcé de la fermeture de l’établissement ou de l’arrêt de l’une de ses activités, la suspension de la mis e sur le marché, le retrait, le rappel, la destruction ou la mise en conformité d’un lot de produits. INDICATEUR 6.2 : Taux de suite opérationnelle des indices transmis par les unités départementales de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes aux services spécialisés (BIEC). (du point de vue du citoyen) Taux de suite opérationnelle des indices transmis par les unités départementales de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes aux services spécialisés (BIEC). Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 % 38,7 41,4 40 38 38,4 40 Commentaires techniques Source des données : système d'information de la DGCCRF Mode de calcul : L’indicateur est le taux de suite opérationnelle des indices transmis par les unités départementales aux services spécialis és que sont les brigades interrégionales de concurrence. Par suite opérationnelle, on entend notamment les indices donnant l ieu à une enquête conduite par l’Autorité de la concurrence ou la DGCCRF, rattachés à un dossier en cours, traités dans le cadre des pratiques commerciales restrictives (PCR), donnant lieu à un rappel de réglementation, transmis au parquet ou donnant lieu à toute autre suite. La prévision pour 2009 a été actualisée pour tenir compte des nouvelles modalités de lancement des investigations en relation avec l’Autorité de la concurrence. INDICATEUR 6.3 : Part des indices de pratiques anticoncurrentielles (PAC) sur les secteurs à enjeux représentant 50% du PIB (du point de vue du citoyen) Part des indices de pratiques anticoncurrentielles (PAC) sur les secteurs à enjeux représentant 50% du PIB. Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 % 42,8 45,9 45 45 46,8 45 52 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Commentaires techniques Source des données : système d'information de la DGCCRF Mode de calcul : La part des indices de pratiques anticoncurrentielles sur les s ecteurs à enjeux est le nombre d’indices concernant des secteurs d’activité appartenant à une sélection représentant 50% du PIB (services aux entreprises, éducation, santé et action sociale, activités immobilière et commerce) rapporté au total des indices enregistrés. ANALYSE DES RESULTATS En ce qui concerne l’indicateur 6.1, les mesures administratives font partie de la palette de suites à la disposition des agents de la DGCCRF. Elles permettent la cessation plus rapide des pratiques incriminée s, d’où l’incitation à y recourir, quand la situation l’impose. Le résultat de l’indicateur 6.2 est en ligne avec les années antérieures. Le taux élevé de suites opérationnelles enregistré en 2008 tenait au développement de la procédure de traitement des mic ro-PAC (pratiques anticoncurrentielles locales et de faible importance) mise en place courant 2007, mais supprimée en 2009 avec la création de l’Autorité de la concurrence. En 2009, avec plus de 180 indices ayant reçu une suite opérationnelle sur un total de près de 500 indices détectés, la qualité des indices transmis est restée comparable à celle des années antérieures. Pour l’indicateur 6.3, la diversification des indices de pratiques anticoncurrentielles relevés par les enquêteurs de la DGCCRF s’est poursuivie, tendant à se rapprocher, globalement, du poids économique des secteurs concernés. OBJECTIF n° 7 : Rendre des décisions de qualité dans les délais INDICATEUR 7.1 : Délai moyen de réponse aux demandes d’avis (du point de vue de l’usager) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 ARCEP - avis tarifaires Jours 15 15 15 15 15 15 ARCEP - projets de textes Jours 15 15 15 15 15 15 CRE Jours 13 13 15 15 13 15 Autorité de la concurrence Mois 3 3 3 3 3 3 Commentaires techniques Source des données : Autorité de la concurrence Mode de calcul : les modalités de calcul des indicateurs n’ont pas été modifiées à la suite de la réforme de la LME. Le temps pa ssé pour les enquêtes après saisine est pris en compte dans le calcul des délais, pour le Conseil comme pour l'Autorité de la concurrence (l'Autorité de la concurrence ayant succédé au Conseil de la concurrence le 2 mars.2009). INDICATEUR 7.2 : Délai de traitement des différends et plaintes (du point de vue de l’usager) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 ARCEP Mois 4 4 4 4 4 4 CRE Jours 56 55 55 55 54 55 Autorité de la concurrence Mois 16 18 18 18 16,8 15 53 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 134 Commentaires techniques Source des données : Autorité de la concurrence Mode de calcul : les modalités de calcul des indicateurs n’ont pas été modifiées à la suite de la réforme de la LME. Le temps pas sé pour les enquêtes après saisine est pris en compte dans le calcul des délais, pour le Conseil comme pour l'Autorité de la concurrence (l'Autorité de la concurrence ayant succédé au Conseil de la concurrence le 2 mars.2009). ANALYSE DES RESULTATS Indicateur 7-1 - Commission de régulation de l’énergie (CRE) : l’objectif est atteint et le résultat consolidé par rapport à l’année 2008. - Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) : les objectifs 2009 ont été atteints. - Autorité de la concurrence : en 2009, comme les années précédentes, le délai moyen de réponse aux demandes d'avis (procédure consultative simple) est conforme à l’objectif annoncé de 3 mois. En 2009, l'Autorité de la concurrence a traité un nombre d’avis beaucoup plus important que les années précédentes : 62 contre 26 en 2008. Plus de la moitié des avis rendus ont concerné les accords dérogatoires sur les délais de paiement. Indicateur 7-2 : - Commission de régulation de l’énergie (CRE) : Pour les demandes de règlement de différends instruites dans un délai de deux mois, l’objectif est atteint. Pour les demandes de règlement dont le délai a été prorogé pour les nécessités de l’instruction, le délai moyen d’instruction est resté largement inférieur au délai de quatre mois imparti par la loi. - Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) : objectif 2009 atteint. - Autorité de la concurrence : l'objectif 2009 a été dépassé. Alors que le délai moyen d'attente (ou délai prévisionnel d’écoulement du stock) prévu dans le PAP 2009 était de 18 mois, il s’est établi en 2009 à 16,8 mois. Ce délai de 16 mois, comme en 2007, est le délai le plus court depuis la création du Conseil de la concurrence 1er janvier 1987. OBJECTIF n° 8 : Développer la couverture du terrain en surveillant les entreprises les plus susceptibles de mettre sur le marché des produits pouvant mettre en cause la sécurité du consommateur INDICATEUR 8.1 : Taux de respect de la programmation des contrôles des établissements responsables de la première mise sur le marché (du point de vue de l’usager) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 Taux de respect de la programmation du contrôle des établissements responsables de la première mise sur le marché % 80 95 95 95 98 95 Taux de contrôle des établissements à risque élevé, responsables de la première mise sur le marché % 100 100 100 100 Commentaires techniques Source des données : système d’information de la DGCCRF Mode de calcul : Le 1 er sous-indicateur rapporte le nombre d’établissements éligibles au contrôle de la première mise sur le marché effectivement contrôlés avec la périodicité correspondant à leur niveau de risque (de 1 à 5 ans) au nombre total d’établissements éligibles au contrôle de la première mise sur le marché. 54 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Le 2 nd sous-indicateur est calculé de la même manière, mais ne porte que sur les établissements à risque élevé, qui doivent être vus tous les ans. La cible du 1 er sous-indicateur est fixée à 95 % pour prendre en compte les établissements nouvellement découverts et dont le contrôle est program mé dans les années à venir. ANALYSE DES RESULTATS Le déroulement du contrôle des entreprises responsables de la première mise sur le marché, procédure mise en place en 2006, s’est fait conformément aux prévisions. Au 31 décembre 2009, 7453 établissements sont concernés par cette procédure. La réforme de l’organisation territoriale de l’État conduira en 2010 à être attentif au maintien de l’organisation régionale des contrôles là où elle permettait d’atteindre une taille critique, afin de continuer à disposer d’enquêteurs suffisamment spécialisés pour intervenir dans les secteurs demandant des comp étences particulièrement pointues (cosmétiques, produits chimiques, alimentation animale,…). OBJECTIF n° 9 : Fournir un service de qualité en apportant des réponses rapides et satisfaisantes aux usagers INDICATEUR 9.1 : Taux de réponse aux plaintes des publics dans un délai de deux mois (du point de vue de l’usager) Taux de réponse aux plaintes de nos publics (consommateurs et professionnels) dans les 2 mois Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 % 64,6 63,3 66 64 64,8 66 Commentaires techniques Source des données : système d’information de la DGCCRF Mode de calcul : Pour les dossiers d’enquête, de type « enquête sur plainte », le délai est déterminé par la date du premier courrier rattaché au dossier et par la date d’apurement du dossier. Le dossier est apuré lors de l’envoi de la réponse définitive au plaignant, l’informan t des résultats de l’intervention et des suites éventuelles qu’il pourra mettre e n œuvre. ANALYSE DES RESULTATS La DGCCRF recueille les plaintes des publics externes (entreprises et consommateurs). Lorsque ces plaintes nécessitent une enquête, l’usager est informé des résultats de l’intervention et des suites éventuelles qu’il pourra mettre en œuvre. Pour renforcer la qualité de service et la réactivité de la DGCCRF vis -à-vis des usagers, l’effort porte sur l’augmentation de la proportion des plaintes traitées dans le délai de deux mois. Les services de la DGCCRF ont accru leur réactivité face aux sollicitations des consommateurs et des professionnels en 2009. 55 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 134 OBJECTIF n° 10 : Maintenir une forte présence des agents sur le terrain INDICATEUR 10.1 : Temps consacré aux enquêtes (concurrence et marchés publics, protecti on économique du consommateur, qualité loyauté, sécurité du consommateur) rapporté au temps total travaillé (DGCCRF) (du point de vue du contribuable) Temps consacré aux enquêtes (concurrence et marchés publics, protection économique du consommateur, qualité loyauté, sécurité du consommateur) rapporté au temps total travaillé (DGCCRF) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 % 75,1 74,8 75 74,5 72,8 75 Commentaires techniques Source des données : système d’information de la DGCCRF Mode de calcul : On rapporte le temps consacré à la régulation concurrentielle des marchés, la protection économique du consommateur, la séc urité du consommateur, le contentieux, les relations avec les publics et les formations reçues au total du temps travaillé, pour les agents des services déconcentrés de la DGCCRF. La prévision pour 2009 a été actualisée pour tenir compte notamment du transfert des agents enquêteurs de la Direction Natio nale d’Enquêtes Concurrence vers l’Autorité de la concurrence. ANALYSE DES RESULTATS Durant l’année 2009, au niveau régional, la mise en œuvre de la réforme de l’administration territoriale de l’État s’est traduite pour la DGCCRF par l’intégration d’une partie de ses services déconcentrés dans les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE), chargées notamment des actions de contrôles du bon fonctionnement des marchés et des re lations commerciales. Au niveau départemental, les unités départementales de la concurrence, consommation et répression des fraudes (UDCCRF) sont intégrées dans les directions départementales interministérielles (DDI) chargées de la protection des populations. Les agents et les cadres ont été très mobilisés par les travaux de préfiguration de cette réorganisation ce qui a pu conduire localement et ponctuellement à s’écarter de la cible qui était fixée en termes de temps consacré aux enquêtes. 56 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 02 Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 35 768 421 33 426 538 161 882 600 345 075 769 197 651 021 378 502 307 35 768 421 33 426 538 151 582 600 342 992 949 187 351 021 376 419 487 03 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 85 867 506 34 429 697 173 593 727 192 221 768 259 771 233 226 651 465 85 867 506 34 429 697 178 193 727 192 680 716 264 371 233 227 110 413 04 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 207 069 063 212 556 519 207 069 063 212 556 519 207 069 063 212 287 144 207 069 063 212 287 144 07 Développement international et compétitivité des territoires 89 635 000 87 390 781 89 635 000 87 390 781 89 735 000 87 392 716 89 735 000 87 392 716 08 Expertise, conseil et inspection 17 932 727 15 571 730 0 0 17 932 727 15 571 730 17 932 727 15 571 730 0 0 17 932 727 15 571 730 13 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 14 666 360 14 585 471 8 200 000 8 017 900 22 866 360 22 603 371 14 666 360 14 585 471 8 000 000 7 959 786 22 666 360 22 545 257 14 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 11 855 158 11 484 804 8 073 434 8 492 855 20 128 592 19 977 659 11 855 158 11 484 804 8 073 434 9 465 680 20 128 592 20 950 484 15 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 13 924 238 12 562 755 5 500 000 5 614 583 19 424 238 18 177 338 13 924 238 12 562 755 5 500 000 5 494 508 19 424 238 18 057 263 16 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 71 163 371 71 740 358 9 920 480 9 360 701 81 083 851 81 101 059 71 163 371 71 740 358 8 222 480 8 285 628 79 385 851 80 025 986 17 Protection économique du consommateur (nouveau) 109 036 012 107 957 123 27 752 311 69 068 423 136 788 323 177 025 546 109 036 012 107 957 123 25 265 811 67 046 874 134 301 823 175 003 997 18 Sécurité du consommateur (nouveau) 35 477 069 37 533 026 4 435 213 3 951 379 39 912 282 41 484 405 35 477 069 37 533 026 3 619 713 3 212 232 39 096 782 40 745 258 19 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (libellé modifié) (nouveau) 19 951 804 19 735 697 2 200 000 1 355 151 22 151 804 21 090 848 19 951 804 19 735 697 2 200 000 1 355 151 22 151 804 21 090 848 1 103 614 494 Total des crédits prévus en LFI 415 642 666 698 261 828 1 114 414 494 415 642 666 687 461 828 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -47 659 825 +263 049 192 +215 389 367 -47 659 825 +258 254 038 +210 594 213 Total des crédits ouverts 367 982 841 961 311 020 1 329 293 861 367 982 841 945 715 866 1 313 698 707 Total des crédits consommés 359 027 199 943 105 829 1 302 133 028 359 027 199 938 173 384 1 297 200 583 -8 955 642 -18 205 191 -27 160 833 -8 955 642 -7 542 482 -16 498 124 Crédits consommés - crédits ouverts (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 4 892 854 57 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 DEPENSES DE PERSONNEL Emplois exprimés en ETPT Catégorie d’emploi Transferts de gestion 2008 1 Dépenses Réalisation LFI 2008 2009 2 Transferts de gestion 2009 3 4 Réalisation 2009 5 Écart à la LFI 2009 Évolution des effectifs entre 2008 et 2009 (après transferts) (périmètre constant 2009) 5 – (3 + 4) (5 – 4) – (2 – 1) Réalisation 2009 Catégorie A+ +14 742 750 -31 708 -11 +11 84 039 702 Catégorie A +960 3 319 2 475 -264 2 078 -133 -17 146 807 080 Catégorie B +786 2 601 1 940 -362 1 562 -16 +109 90 333 038 Catégorie C +735 1 623 908 -180 712 -16 +4 34 024 663 +2 495 8 285 6 073 -837 5 060 -176 +107 355 204 483 Total Précisions méthodologiques En LFI 2009, la prévision de consommation d’emplois du programme s’élevait à 6 073 équivalents temps plein travaillé (ETPT). Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle s’établit à 5 060 ETPT, dont 14 % de catégorie A+, 41 % de catégorie A, 31 % de catégorie B et 14 % de catégorie C. (Source : restitution tirée de l’outil de décompte des emplois ajustée des correctifs techniques) Le taux de consommation se situe donc à 97 %. L’écart en emplois entre réalisation et LFI 2009 (après transferts en gestion) atteint -176 ETPT. Par ailleurs, pour retracer l’évolution au regard de la précédente gestion, la consommation des emplois mentionnée dans les RAP 2008 a été retraitée au périmètre 2009, ce retraitement se traduisant par un transfert de 5 001 ETPT et 339 710 609€ de masse salariale. Ces transferts en emplois et en crédits découlent : - de la suppression du programme 199 « régulation économique » et de son intégration dans le programme 134 sur les actions 13, 14 et 15 dédiées aux autorités administratives indépendantes, ainsi que sur les actions n° 16, 17 et 18 (DGCCRF) pour 3 772 ETPT et 249 911 703€ ; - du passage de l’action n° 04 (Moyens des programmes « accès et retour à l’emploi » et « accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi ») du programme 305 vers l’action n° 19 (Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle) du programme 134 pour 259 ETPT et 17 826 472€ ; - de l’intégration de l’action n° 05 (Offre de formation aux entreprises) du programme 134 dans l’action n° 01 (Organismes de formation supérieure et de recherche) du programme 192 pour 970 ETPT et 71 972 434€. Enfin, l’écart entre le montant de l'exécution 2009, soit 359 027 199 €, et le montant des crédits budgétés (415 642 666 €) s’explique principalement par les transferts réalisés vers le programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territ oire » à hauteur de 51 411 352 € au titre de la prise en charge par le MEEDDM de la gestion de 829 ETPT des DRIRE inscrits sur le budget du ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi au titre de sa compétence en mat ière de politique industrielle. Catégorie Prévision LFI Consommation (AE = CP) (AE = CP) Rémunérations d’activité 278 199 166 241 124 561 Cotisations et contributions sociales 135 307 776 115 710 960 98 315 175 81 957 665 2 135 724 2 191 678 dont contributions au CAS Pensions Prestations sociales et allocations diverses 58 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO EVOLUTION DES EMPLOIS (en ETP) Catégorie d’emploi Sorties dont départs en retraite Entrées dont mouvements entre programmes du ministère Schéma d’emplois du programme Catégorie A+ 119 35 93 -26 Catégorie A 169 72 200 31 Catégorie B 98 64 73 -25 Catégorie C 102 19 99 -3 Total 488 190 465 -23 La structure des emplois du programme se caractérise en gestion par une prédomi nance des agents de catégorie A (40 %) et B (33 %). En outre, à l’issue de la gestion, les coûts moyens des agents du programme sont de 86 779 € pour un agent de catégorie A+, 54 440 € pour un agent de catégorie A, 37 080 € pour un agent de catégorie B, et 32 144 € pour un agent de catégorie C. Ces coûts s’entendent rémunérations indiciaires, indemnitaires et cotisations sociales comprises , mais hors contribution employeur au compte d’affectation spéciale Pensions et hors prestations sociales. Pour l’année 2009, les flux d’effectifs sont retracés dans les tableaux ci-après. SORTIES REALISEES EN 2009 Catégorie A + En ETP Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total PAP RAP PAP RAP PAP RAP PAP RAP PAP RAP Départs en retraite 21 35 86 72 83 64 35 19 225 190 Autres départs définitifs 16 67 23 93 5 34 5 78 50 272 Autres départs 19 17 12 4 4 1 5 5 40 27 Total 56 119 121 169 92 98 45 102 315 488 Toutes catégories confondues, 488 départs sont intervenus en 2009 (hors transferts) dont 190 au titre des départs en retraite, soit 275 ETPT au total. Les dates moyennes de sorties s’établissent au mois de juin pour les agents de catégorie A+, A et C et au mois de mai pour les agents de catégorie B. Le nombre de départs constatés en 2009 est supérieur aux prévisions de départs indiquées dans le PAP 2009 pour diverses raisons : - la restructuration de la DGCIS a induit des repositionnements fonctionnels ; - les sorties d'agents contractuels temporaires de courte durée de l'ex-direction du Tourisme n'ont pas été recensées dans le PAP 2009. Cette situation a fait l'objet d'une correction en exécution ; - le taux élevé du renouvellement du personnel contractuel dans les autorités administratives indépendantes en raison des conditions de rémunération sur le marché du travail. ENTREES REALISEES EN 2009 Le PAP 2009 prévoyait 206 entrées. In fine, les mouvements réellement intervenus en 2009 s’élèvent, hors transferts, à 465 ETP, récapitulés ci-dessous, soit 219 ETPT. Catégorie A + En ETP Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total PAP RAP PAP RAP PAP RAP PAP RAP PAP RAP Recrutements externes 33 58 74 144 53 58 10 30 170 290 Autres entrées 13 35 16 56 3 15 4 69 36 175 Total 46 93 90 200 56 73 14 99 206 465 59 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 Les différences entre la prévision et la réalisation s’expliquent par les raisons suivantes : - les besoins en emplois de contractuels temporaires de courtes durées de l'ex-direction du Tourisme n'ont pas été recensés dans le PAP 2009 ; - la compensation d'une fraction des nombreux départs à la DGCIS s'est avérée indispensable pour maintenir la capacité d'expertise et d'action de la direction ; - les recrutements d’agents de catégorie C de la DGCCRF via le concours commun, longtemps différés, ont finalement abouti en 2009 ; - la DGEFP s’est dotée de moyens humains supplémentaires en raison du contexte de crise économique et de la mise en œuvre du plan de relance ; - les entrées dans les autorités administratives indépendantes ont été plus nombreuses que prévues pour compenser l’augmentation des départs. Les dates moyennes d’entrée s’établissent au mois de juillet pour les agents de catégorie A+, au mois de juin pour les agents de catégories A et C et au mois de septembre pour les agents de catégorie B. Le solde entrées/sorties est donc à -23 ETP en 2009. EFFECTIFS ET ACTIVITES DES SERVICES REPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE Service ETPT ETP au 31/12/2009 Administration centrale 1 935 1 990 Services régionaux 2 624 2 768 Services départementaux Services à l’étranger Autres Total 0 0 47 43 454 470 5 060 5 271 La ligne « Autres » recouvre les effectifs des 3 autorités administratives indépendantes (AC, CRE et ARCEP). REPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action 02 Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 03 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 08 Expertise, conseil et inspection 13 Prévision Réalisation ETPT ETPT 475 417 1 216 414 159 141 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 174 167 14 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 131 128 15 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 175 159 16 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 1 155 1 073 17 Protection économique du consommateur (nouveau) 1 747 1 693 18 Sécurité du consommateur (nouveau) 573 597 19 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 268 271 6 073 5 060 -837 Total Transferts de gestion La consommation des emplois du programme, soit 5 060 ETPT, est répartie dans les actions suivantes : Les effectifs des actions n°02 et n°03 constituent les emplois de la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS). 60 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO L’action n° 02 « moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales » comporte 417 ETPT et correspond à 8% de l’ensemble des ETPT du programme. L’écart de -58 ETPT par rapport à la prévision s’explique par le repositionnement des agents de la DGCIS de l’action n° 02 vers l’action n° 03 sur la base des dominantes d’activités, notamment pour les agents de catégorie A, consécutif à la création de la direction. L’action n° 03 « actions en faveur des entreprises industrielles » comporte 414 ETPT qui correspondent à 8% de l’ensemble des ETPT du programme. La diminution de 802 ETPT par rapport à la prévision s’explique principalement par le transfert en gestion vers le MEEDDM des 829 ETPT des DRIRE inscrits en LFI sur le programme 134. L’action n° 08 « expertise, conseil et inspection » est mise en œuvre par le Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) et comporte 141 ETPT, soit 3% de l’ensemble des ETPT du programme. L’éc art de -18 ETPT par rapport à la prévision s’explique notamment par le ralentissement des recrutements liés à la constitution du CGIET en 2009 et à la difficulté de recruter des compétences spécifiques et pointues. L’action n° 13 « régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) » comporte 167 ETPT correspondant à 3% de l’ensemble des ETPT du programme. Les effectifs de cette autorité administrative indépendante sont inférieurs de 7 ETPT par rapport à son plafond d’emploi en raison de l’a ugmentation du nombre de contractuels démissionnaires. L’action n° 14 « régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) » comporte 128 ETPT qui correspondent à 3% de l’ensemble des ETPT du programme. La sous-consommation de – 3 ETPT de son plafond d’emploi s’explique par un ralentissement des recrutements au dernier trimestre 2009. L’action n° 15 « mise en œuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) » comporte 159 ETPT qui correspondent à 3% de l’ensemble des ETPT du programme. L’écart en emplois entre la réalisation et le PAP 2009 de 16 ETPT s’explique par 16 départs non prévus et qui n’ont pas pu être remplacés en cours d’année. Les effectifs des actions n°16, 17 et 18 constituent les emplois de la direction générale de la concurre nce, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). L’action n° 16 «régulation concurrentielle des marchés » comporte 1 073 ETPT qui correspondent à 21% de l’ensemble des ETPT du programme. La sous-consommation de -82 ETPT du plafond d’emploi s’explique par la redéfinition opérée dans la répartition des ETPT entre les trois actions de la DGCCRF suite au transfert des missions « concurrence » à l’Autorité de la concurrence. L’action n° 17 «protection économique du consommateur » comporte 1 693 ETPT qui correspondent à 34% de l’ensemble des ETPT du programme, soit une consommation de -54 ETPT par rapport au plafond d’emploi de cette action. L’action n° 18 «sécurité du consommateur » comporte 597 ETPT qui correspondent à 12% de l’ensemble des ETPT du programme, soit une consommation de +24 ETPT par rapport au plafond d’emploi de cette action. Cette augmentation des effectifs est liée aux nombreuses actions menées dans le cadre des contrôles des établissements responsables de la première mise sur le marché (CPMM) compensée par la sous-consommation constatée sur l’action n° 17. L’action n° 19 «moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle » comporte 271 ETPT qui correspondent à 5% de l’ensemble des ETPT du programme. Le dépassement de 3 ETPT par rapport au plafond d’emploi alloué à la direction s’explique par le regain de mobilisation de la direction sur les thématiques de l’emploi dans un contexte de crise économique. INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Effectifs gérés (inclus dans le plafond d'emplois) Ratios gestionnaires / effectifs gérés (Effectifs physiques ou ETP) Effectifs gérants 5394 131,1 2,43% administrant et gérant 72,45 1,34% organisant la formation 22,95 0,43% consacrés aux conditions de travail 8,8 0,16% consacrés au pilotage et à la politique des compétences 26,9 0,50% 61 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Effectifs inclus dans le plafond d’emplois Programme n° 134 Effectifs hors plafond d’emplois intégralement gérés partiellement gérés (agents en détachement, en MAD) (1) gérés pour un autre ministère gérés pour des organismes autres que les ministères gérés pour le ministère (CLD, CFA) (2) 84 % 9% 5% 1% 1% (1) mise à disposition (MAD) (2) congé de longue durée (CLD), congé de fin d’activité (CFA) ÉLEMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale Socle Exécution 2008 retraitée Exécution 2008 hors CAS Pensions Changements de périmètre du programme 2009/2008 Débasage/rebasage dépenses non reconductibles Impact du schéma d'emplois EAP schéma d'emplois 2008 Schéma d'emplois 2009 Mesures catégorielles Mesures générales EAP augmentation du point d'indice 2008 Augmentation du point d'indice en 2009 GIPA Mesures bas salaires GVT solde GVT positif GVT négatif Autres Total (en millions d’euros) 269 432,5 -162,4 -1,1 -1,9 0,7 -2,6 4 2,4 0,8 1 0,6 1,4 3,8 -2,4 2,2 277,1 Le changement de périmètre du programme 134 entre 2008 et 2009 s’élève à -162,4 M€ et correspond essentiellement au transfert des DRIRE réalisé avec le MEEDDM, soit 120 M€ en 2008 et 38 M€ en 2009 (montants exprimés hors CAS). La ligne « Autres » recouvre notamment les évènements exceptionnels de 2009 qui ont concerné les rappels sur exercice antérieur pour un montant de 1 M€ et les rachats de jours de repos pour un montant de 0,6 M€. COUTS MOYENS PAR CATEGORIE D’EMPLOIS En 2009, les coûts moyens indiciaires et indemnitaires d’entrées/sorties par catégorie d’emplois (hors contribution employeur au compte d’affectation spéciale Pensions et hors prestations sociales) sont retracés dans le tableau cidessous. Pour la catégorie A+, la différence observée entre l’exercice du PAP et celui du RAP réside dans le fait que les prévisions du PAP avaient été calculées sur la base d’une stricte égalité entre les coûts moyens des ingénieurs généraux des mines en sommet de grade et des ingénieurs élèves des mines en bas de l’échelonnement indiciaire. Enfin, les départs et les remplacements du président de l’ARCEP et d’un membre du collège n’avaient pas été identifiés en tant que tel dans le PAP, ce qui explique l’écart à la prévision sur la catégorie A+. Pour la catégorie A, l'écart se justifie par le fait qu'ont été recrutés des agents situés dans la partie moyenne de l'échelonnement indiciaire au lieu d’agents en pied de corps, contrairement à ce qui avait été initialement prévu en budgétisation. 62 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Coûts d’entrée (1) Catégorie d’emploi Prévision Coûts de sortie (1) Réalisation Prévision Réalisation Catégorie A+ 114 882 81 188 110 780 83 061 Catégorie A 42 489 51 388 65 542 61 752 Catégorie B 28 452 31 010 42 548 40 491 Catégorie C 26 804 28 463 34 660 31 388 (1) y compris charges sociales hors CAS Pensions. MESURES GENERALES Les hausses de la valeur du point fonction publique au 1 er juillet 2009 (+0,5 %) et au 1er octobre 2009 (+0,3 %) ont représenté une dépense de 1 M€. Par ailleurs, l’extension en année pleine de la revalorisation du point fonction publique 2008 s’est élevée à 0,8 M€. L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n° 2009-539 du 6 juin 2009, a été versée à 655 agents du ministère pour un coût de 0,6 M€. PRINCIPALES MESURES CATEGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETPT concernés Mois d’entrée en vigueur de la mesure Effets extension année pleine mesures 2008 Coût 2009 Coût en année pleine 560 877 Mesures statutaires 1 325 636 1 731 266 Plan de qualification ministériel 08 207 938 569 458 Reclassement des personnels du tourisme 01 597 458 597 458 Réforme statutaire du corps des ingénieurs des mines et des télécommunications 02 332 694 347 694 Autres 02 Mesures indemnitaires 187 546 216 656 2 106 652 2 253 775 Régime indemnitaire des cadres A+ 01 996 701 996 701 Régime indemnitaire du corps des ingénieurs des mines et des télécommunications 01 141 340 141 340 Réforme indemnitaire des attachés 03 441 908 548 826 Régime indemnitaire des corps techniques de l’exDARQSI 01 282 011 282 011 Revalorisation de l’ACF et de l’IMT 03 109 753 149 958 Autres 01 134 939 134 939 3 993 165 3 985 041 Total Les principales mesures catégorielles mises en œuvre en gestion 2009 représentent un montant total de 4,0 M€ (hors CAS et y compris l’extension en année pleine des mesures 2008). MESURES INDIVIDUELLES Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -2,4 M€ euros représente l’économie naturelle due à l’écart des rémunérations entre les agents sortants et entrants. Ce chiffre correspond à la valorisation, au sein des personnels sortants, des seuls agents remplacés. Le solde de l’économie liée au flux d’entrées/sorties figure dans la valorisation du schéma d’emplois. 63 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 Par ailleurs, les personnels du programme ont connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière). Cette évolution du GVT positif des agents présents s’est élevée à 3,8 M€ en 2009 et correspond à un taux de 1,2 %. COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS Réalisation 2008 Contributions employeurs au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) Militaires Ouvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle) LFI 2009 Réalisation 2009 125 397 300 98 315 175 81 957 665 123 991 624 96 071 202 80 311 950 1 387 213 18 463 1 075 687 1 168 286 470 895 1 174 820 Cotisation employeur FSPOEIE Malgré la revalorisation du taux de cotisation entre 2008 et 2009, l’évolution à la baisse de la consommation à hauteur de -34,6 % s’explique par les changements de périmètre intervenus sur cette même période . Par ailleurs, l’écart avec le montant provisionné en LFI 2009 au titre du CAS, soit -16,3 M€, s’explique par une diminution du taux de CAS civils au mois de décembre 2009 et par le transfert des 829 ETPT au MEEDDM. Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires du ministère a été de 8,3 M€. Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement a été de 0,8 M€. PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Nombre de bénéficiaires Prévisions Réalisations Congés de longue durée 44 615 144 754 432 Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 55 28 686 49 570 0 0 0 2 750 1 173 788 978 954 Capital décès 16 159 527 104 145 Allocations pour perte d’emploi 12 159 409 120 860 1 20 237 183 717 2 878 2 156 791 2 191 678 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail Autres Total En 2009, les crédits consommés au titre des prestations sociales ont représenté 2,2 M€. Ces dernières ont notamment concerné : - les remboursements forfaitaires de transport pour un montant de 1 M€ - les congés de longue durée pour un montant de 0,8 M€ L’ACTION SOCIALE INTERMINISTERIELLE Par ailleurs, l’action sociale ministérielle et interministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours …) est portée par la DPAEP ; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la JPE du programme « Conduite et pilotage des politiques économique et financière ». 64 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO PARTICIPATION À LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE RELANCE DE L’ECONOMIE DÉCRETS DE TRANSFERT Numéro de décret 2009-591 Date de signature Objet 25/05/2009 Avances sur marchés publics Autorisations d’engagement Crédits de paiement 2 500 000 Total 2 500 000 Le programme 134 est concerné au titre du plan de relance par le décret n° 2009-591 du 25 mai 2009 portant transfert de crédits au titre de la mesure de majoration temporaire des avances sur les marchés publics de l’État. Les facilités envisagées par le transfert de 2,5 M€ en crédits de paiement n’ont pas eu de traduction auprès des entreprises contractantes en raison des montants peu élevés des marchés. GRANDS PROJETS TRANSVERSAUX ET CRÉDITS CONTRACTUALISÉS CONTRATS DE PROJETS ÉTAT-RÉGION (CPER) Crédits de paiement génération CPER 2000-2006 CP 2009 Action CP sur engagements à couvrir après 2009 Prévision Consommation Prévision Prévision actualisée Actions en faveur des entreprises industrielles 03 12 400 000 8 700 000 6 210 000 3 158 000 Total 12 400 000 8 700 000 6 210 000 3 158 000 Génération CPER 2007-2013 PAP 2009 Action Rappel du montant initial Prévision 2009 Autorisations d’engagement Consommation 2009 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Actions en faveur des entreprises industrielles 03 224 400 000 29 000 000 24 080 000 33 618 880 31 369 316 Total 224 400 000 29 000 000 24 080 000 33 618 880 31 369 316 Consommation 2009 (synthèse) Autorisations d’engagement Crédits de paiement 33 618 880 40 069 316 Une partie des actions collectives pilotées par les services déconcentrés de la Direction de la compétitivité, de l’industrie et des services (DRIRE / DIRECCTE) s’inscrivent dans les contrats de projets État-régions (CPER) 20072013 et concernent les deux volets suivants : la gouvernance des pôles de compétitivité et l’anticipation et l’accompagnement des mutations industrielles. Les montants engagés en 2009, à hauteur de 33,62 M€, sont supérieurs à la prévision en LFI de 29 M€. Ils ont permis la mise en œuvre d’actions particulièrement nécessaires pour aider les entreprises à faire face aux conséquences de la crise internationale. Les deux volets des CPER ont ainsi été sollicités : d’une part, des actions cofinancées avec les conseils régionaux ont soutenu l’écosystème des pôles de compétitivité et des entreprises participant à ces pôles, d’autre part, dans le domaine de l’anticipation et de l’accompagnement des mutations, des opérations spécifiques ont été menées en faveur des filières et des secteurs industriels et de services dans ce contexte de crise internationale. 65 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT AE ouvertes en 2009 (**) 1 329 293 861 961 311 020 AE non affectées au 31/12/2009 26 129 195 17 173 553 AE affectées non engagées au 31/12/2009 (*) CP ouverts en 2009 (**) 1 031 638 1 031 638 1 313 698 707 945 715 866 Écart entre AE LR et AE RAP Total des engagements réalisés au 31/12/2009 (2) (3) (4) = (1)+(2)+(3) (5) = (7) - (6) (6) (7) Solde des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2009 (8) = (4) - (7) 1 302 133 028 943 105 829 -8 158 114 -8 158 114 1 473 230 934 1 114 203 735 66 927 607 66 927 607 1 230 272 976 871 245 777 1 297 200 583 938 173 384 176 030 351 176 030 351 Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2008 (1) AE engagées en 2009 179 256 020 179 256 020 CP consommés CP consommés en 2009 en 2009 sur engagements sur engagements antérieurs à 2009 2009 Total des CP consommés en 2009 AE reportées sur 2010 CP reportés sur 2010 3 725 574 12 435 337 N.B. : les montants en italiques correspondent aux montants hors T2. (*) Il s'agit d'AE du titre 5, sauf cas particuliers. (**) LFI + reports + LFR + mouvements réglementaires + FDC/ADP. ANALYSE DES RESULTATS L'échéancier concerne notamment des actions de soutien aux entreprises et aux PME au niveau national et international, des crédits de politique industrielle et des crédits liés aux actions de régulation. Les restes à payer sont essentiellement relatifs : - Action 2 "Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l'artisanat et des services et des professions libérales" : les restes à payer pour un montant de 2,5 M€ résultent de conventions ou de marchés publics engagés en 2009 qui n’ont pu être soldés compte tenu des dates de fin de gestion. - Action 3 "Actions en faveur des entreprises industrielles" : les restes à payer au 31/12/2009 s’élèvent à 154 M€ et concernent principalement les actions de politiques industrielles pilotées en centrale et par le réseau déconcentré, les études & expertises, la construction navale et les mutations industrielles. Ces engagements correspondent à des aides attribuées à des projets de politiques industrielles (actions collectives ou autres) dont les délais d’exécution sont d’une durée moyenne de 24 à 36 mois. Le versement de ces aides s’effectue en moyenne sur trois, voire exceptionnellement quatre exercices budgétaires. 66 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO - Action 16, 17 et 18 : les engagements 2009 de la DGCCRF non couverts par des paiements au 31 décembre 2009 correspondent pour 1,9 M€ à des AE relatives aux baux de la DGCCRF sur 3, 6 ou 9 ans selon le bail. Des marchés ont également été engagés en 2009 pour les différents projets informatiques de la direction (SORA, MACADAM ...) et seront soldés en 2010 pour un montant de 1 M€. Les restes à payer restant correspondent aux différents engagements pluriannuels pris par les directions régionales pour le fonctionnement de leurs services dans le cadre des accordscadres du SAE : marchés de nettoyage, marchés de téléphonie, etc. 67 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 02 : Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 35 768 421 161 882 600 197 651 021 33 426 538 345 075 769 378 502 307 Crédits de paiement 35 768 421 151 582 600 187 351 021 33 426 538 342 992 949 376 419 487 EFFECTIFS Catégorie d’emplois ETPT prévisions ETPT consommés A+ 55 57 A 238 206 B 80 61 C 102 93 Total 475 417 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 189 000 Consommation 2 087 011 Crédits de paiement Prévision LFI 189 000 Consommation 1 195 409 La consommation des crédits relatifs à l’action 02 en dépenses de fonctionnement au titre des actions menées en faveur des PME, pour un montant de 2,09 M€ en AE et 1,20 M€ en CP, a concerné essentiellement : - diverses études réalisées par des prestataires extérieurs, afin de mieux appréhender le s ecteur des PME, du commerce, de l’artisanat, des services et des professions libérales ; la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) est également un important utilisateur de données fournies par l’INSEE. Au total, 0,61 M€ en AE et 0,40 M€ en CP ont été consommés en 2009 pour la réalisation de ces études ou l’acquisition de ces données ; - des actions de communication, dans le cadre du plan sur l’attractivité des métiers du secteur “ Hôtels-CafésRestaurants ”, effectuées pour un montant de 0,20 M€ en AE et 0,23 M€ en CP ; - des actions de communication, dans le cadre de la campagne sur le commerce de proximité, pour un montant de 0,30 M€ en AE et 0,21 M€ en CP ; - une action d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la mise en place d’une expérimentation nationale et locale visant à améliorer la coordination des interventions des services et des opérateurs de l’État en faveur des réseaux d’accompagnement à la création d’entreprises pour un montant de 0,12 M€ en AE ; 68 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO - une action ayant pour objet la maîtrise d’œuvre ou l’assistance pour le développement de projets informatiques à destination des auto-entrepreneurs pour 0,30 M€ en AE ; - des prestations concernant l’assistance à la maîtrise d’ouvrage informatique pour l a mise en place du projet “ guichet unique pour la création d’entreprise ” à hauteur de 0,36 M€ en AE et 0,10 M€ en CP ; - des crédits destinés à couvrir des dépenses liées au fonctionnement des commissions de conciliation des baux commerciaux et des commissions régionales de qualification, qui se tiennent, pour les premières, au niveau départemental et pour les secondes, au niveau régional, ont été délégués aux préfets à hauteur de 0,07 M€ en AE et 0,13 M€ en CP ; - les dépenses de fonctionnement ont également couvert la location par l’État (part DGCIS) du marché d’intérêt national de Rungis pour 0,13 M€ en AE et CP. DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Transferts aux entreprises Transferts aux autres collectivités Consommation Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 190 755 600 190 755 600 161 241 000 128 316 552 150 941 000 128 347 480 452 600 23 916 606 452 600 22 694 460 Les crédits destinés au soutien au développement des PME étaient fixés à 125,18 M€ en AE et 114,88 M€ en CP en loi de finances pour 2009 dont 0,45 M€ au titre de la réserve parlementaire. Les principales modifications intervenues en gestion sont les suivantes : - les crédits ont été diminués à hauteur de 6,24 M€ en AE et 5,72 M€ en CP, par diverses mesures de régulation appliquées sur le programme 134 ; - 1,4 M€ en CP ont été affectés au financement des “ pôles d’excellence rurale ” ; - 10,05 M€ en AE/CP de fonds de concours non consommés en 2008 ont été reportés, dont 10 M€ au titre de l’institution d’une aide exceptionnelle en faveur des ménages non imposables à l’impôt sur le revenu qui utilisent le fioul comme mode de chauffage dans leur habitation principale (“ aide à la cuve ”) et 0,05 M€ au titre du Fonds social européen ; - 0,8 M€ en CP non consommés en 2008 ont été reportés, pour le solde de conventions ou de marchés publics qui avaient été engagés sur la gestion 2008 et n’avaient pu être soldés ; - 105,29 M€ en AE et en CP de fonds de concours ont été rattachés au titre de l’aide à la cuve ; - 1,46 M€ en AE et en CP de fonds de concours, reversés en gestion à l’IFOCOP, ont été rattachés dans le cadre du remboursement par les chambres régionales de commerce et d’industrie de crédits du Fond s social européen (FSE) ; - la loi de finances rectificative pour 2009 (n°2009-1674 du 30 décembre 2009), a ouvert 75,47 M€ en AE et en CP au titre de l’aide à la cuve ; Le montant des crédits ouverts et disponibles au titre de l’exercice 2009 s’est élev é au total à 311,46 M€ en AE et à 308,83 M€ en CP (y compris les fonds de concours). 69 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 Les différentes actions mises en œuvre sont détaillées ci-après : 1) Mesures en faveur du commerce, des commerçants et des artisans (FISAC) Les actions territoriales et nationales, étaient dotées de 70 M€ en AE et 60 M€ en CP en LFI 2009. 3,5 M€ en AE et 3 M€ en CP ont été prélevé au titre de la réserve légale : Après redéploiements internes, ce sont 66,40 M€ en AE et en CP qui ont été délégués au régime social des indépendants (RSI). La mobilisation de la trésorerie du RSI a permis de financer des opérations nationales et territoriales au FISAC à hauteur de 87,69 M€ en 2009. Ces crédits ont permis de participer au financement de 760 opérations territoriales, à hauteu r de 57,93 M€, dont 141 opérations en milieu urbain et 619 opérations en milieu rural, ainsi qu’au financement de 91 études préalables aux opérations. Les opérations nationales concernent : - la dotation à l’EPARECA (10,5 M€) ; - le financement de conventions de développement économique passées avec les chambres de métiers et de l’artisanat (12,7 M€) ; - la contribution à la prise en charge de deux événements exceptionnels de portée nationale que constituent la tempête Klaus (4,78 M€) ainsi que les mesures prises en faveur des entreprises exportatrices de fruits affectées par le gel du printemps 2008 (1,58 M€) ; - les pôles d’innovation de l’artisanat, dont le financement pour 2009 est assuré en continuité de 2008 ; - le dispositif de soutien aux commerces de biens culturels (13 opérations pour 0,2 M€). 2) L’aide au départ des commerçants et artisans Ces crédits ont été engagés et payés en une seule tranche, pour un montant global de 19 M€ en AE et en CP. S’agissant de l’aide au départ (aide sociale à des chefs d’entreprises dont le fonds de commerce n’est pas vendable au moment de leur départ en retraite), 2009 a été une année de légère baisse du nombre de dossiers examinés (2 423), après une année 2008 de stabilisation (2 967), l’année 2007 ayant été m arquée par un important phénomène de rattrapage lié à la mise en place des nouvelles structures issues de la création du régime social des indépendants (RSI). S’agissant de la prime de transmission, qui a été instituée par la loi du 2 août 2005 en faveur des PME pour le cédant d’une entreprise qui accepte d’exercer auprès du repreneur une prestation de tutorat, ce dispositif n’a pas connu le succès escompté (397 décisions d’attribution pour une dépense totale de 0,40 M€ en 2008) et a été supprimé par l’article 69 de la loi de modernisation de l’économie n° 2008-776 du 4 août 2008, pour toutes les conventions de tutorat passées au-delà du 31 décembre 2008. Il a cependant encore donné lieu, suite à des conventions signées en 2008, à 104 décisions d’attribution en 2009, représentant un montant global de 0,10 M€. 3) Développement et initiative en faveur des petites et moyennes entreprises a) Le Comité professionnel de la distribution des carburants (CPDC) Une dotation de 6,5 M€ en AE et en CP a été versée au CPDC en 2009. Le CPDC concentre son action sur trois priorités : le développement des stations-service, l’environnement et l’accompagnement social en cas de cessation d’activité. À cet égard, le nombre total de dossiers pour lesquels une aide a été accordée s'établit en 2009 à 577 (777 dossiers en 2008), dont 209 ont concerné le volet développement des stations services (237 en 2008), 86 l'accompagnement social (126 dossiers en 2008) et 282 l'environnement (414 dossiers en 2008). Le nombre de dossiers en instance en 2010, pour ce dernier volet, est de 1 405 et résulte d'une exigence de mise aux normes environnementales des cuves avant le 31 décembre 2010. 70 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO b) La politique de formation et d’accompagnement Les crédits ont été consommés à hauteur de 12,5 M€ en AE et 11,6 M€ en CP dont : - 3,7 M€ en AE et 3,2 M€ en CP à l’Agence de services et de paiements (ASP), ex-Centre national pour l’aménagement des structures des exploitations agricoles (CNASEA) ; - 0,5 M€ à l’Assemblée des chambres françaises du commerce et de l’industrie (ACFCI) ; - 80 K€ à l’Académie internationale de coupe de Paris (AICP) ; - 110 K€ aux CFA (centres nationaux de formation des apprentis), répartis entre l’Institut technologique européen des métiers de la musique (ITEMM), le Centre européen de recherche et de formation aux arts verriers (CERFAV) et le CFA des facteurs d’orgue d’Eschau ; - 80 K€ au Comité français des Olympiades des métiers (COFOM) ; - 50 K€ au Comité d’organisation des expositions du travail (COET). L’assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA) n’ayant pu mener à bien la totalité des actions prévues, sa dotation de 0,56 M€ en 2009 a été consommée à hauteur de 0,56 M€ en AE et 0,28 M€ en CP. Le ministère a apporté un appui à l’IFOCOP de 3,7 M€. Ces crédits ont notamment permis de contribuer à la formation d’environ 2 077 stagiaires en 2009. La dotation versée à l’institut supérieur des métiers (ISM, 2,78 M€) intègre la prise en compte du secrétariat de la commission nationale des entreprises du patrimoine vivant (EPV) et l’instruction des dossiers correspondants (confiée à l’ISM par le décret n° 2006-595 du 23 mai 2006). La dotation de 0,9 M€ versée au Centre d’études et de formation des assistants techniques du commerce, des services et du tourisme (CEFAC) a été abondée en cours de gestion pour prendre en compte la contribution de cet organisme à la mise en œuvre du “ passeport pour l’économie numérique ”. Le CEFAC est désormais chargé d’assurer à ce titre l’animation territoriale auprès des réseaux d’appui aux entreprises. c) La politique de création et de reprise d’entreprise Les crédits ont été consommés à hauteur de 5,47 M€ en AE et 5,28 M€ en CP. La subvention attribuée à l’agence pour la création d’entreprises (APCE), d’un montant initialement prévu de 3,9 M€, destinée à couvrir son activité habituelle d’encouragement à la création d’entreprise et de promotion de l’entreprenariat, a été portée à 4,58 M€ en CP par redéploiement afin de tenir compte de la mise place du régime de l’auto-entrepreneur, priorité d’action en 2009 désignée par le ministre chargé des PME. 0,29 M€ (dont 0,10 M€ consommés en CP) ont été attribués à l’APCE, par redéploiement interne, pour la création de fiches professionnelles dans le cadre de la mise en place du “ guichet unique ” pour la création d’entreprise. Les crédits dévolus aux formations à la gestion (“ 5 jours pour entreprendre ”) ont été consommés à hauteur de 0,60 M€, traduisant ainsi la baisse tendancielle du nombre de stagiaires ayant bénéficié de cette formation. d) Le développement des réseaux d’appui aux entreprises Les crédits qui visent à participer, en particulier, à l’aide à la création et transmission d’entreprises, au développement des très petites entreprises (TPE) et à l’incitation des PME à exporter, ont été consommés à hauteur de 0,94 M€. À cet égard, diverses actions ont été menées par le ministère sur la base de conventions conclues avec des organismes tels que l’Agence française pour le développement international des entreprises (ADIE), France initiative réseau (FIR), le Réseau des boutiques de gestion (RBG), l’association des dirigeants de pépinières d’entreprises (ELAN), le Réseau “ France Angels ”, le Réseau Entreprendre (…) pour un montant global de 0,38 M€. En outre, le soutien à la création d’entreprises à fort potentiel, matérialisé par la mise en place de réseaux d’investisseurs de proximité, qui financent et accompagnent ces futures entreprises, a mobilisé 0,56 M€ en 2009. 71 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 e) L’aide aux groupements Un montant de 1,5 M€ a notamment été utilisé pour soutenir les initiatives des différents partenaires socio professionnels du ministère (UPA, CAPEB, CGPME, etc.) et à diverses organisations professionnelles du secteur alimentaire, de l’artisanat et du commerce, cette aide étant conditionnée à la réalisation de programmes d’actions opérationnelles assortis d’indicateurs de résultats en faveur du développement de l’emploi. f) Le soutien aux métiers d’art Le ministère chargé des PME soutient également activement les métiers d’art, avec pour objectif d’apporter une réponse aux spécificités de ce secteur et aux risques ayant contribué à fragiliser les entreprises. Le montant consacré à cette action en 2009 s’élève à 1,66 M€, dont 1,5 M€ versés à la société d’encouragement des métiers d’art (SEMA), qui mène pour le compte de l’État une action renforcée en la matière. g) Les réserves parlementaires Les dotations votées par les assemblées à hauteur de 0,45 M€ ont donné lieu à une dépense effective d’un montant identique en 2009. 4) Financement du dispositif “ aide à la cuve ” Le gouvernement a souhaité reconduire le dispositif d’aide à la cuve pour la saison de chauffe 2008 -2009 (décret 2009-40 du 12 janvier 2009). Ce dispositif a été réactivé avec une période d’éligibilité et un montant plus importants que les années précédentes, puisque la période retenue s’étendait du 1 er juillet 2008 au 31 mars 2009 et que l'offre était de 200 € par ménage non imposable utilisant le fioul domestique comme moyen de chauffage de sa résidence principale. Un fonds de concours rattaché au programme 134 “ Développement des entreprises et de l’emploi ” avait été créé, en gestion 2008, pour recueillir les contributions des sociétés pétrolières assurant le financement de ce dispositif d’aide aux ménages. En 2009, le cout global de ce dispositif s’est élevé à 190,76 M€ dont le financement a été assuré de la manière suivante : - report de crédits du fonds de concours de 2008 sur 2009 (10 M€) ; - fonds de concours au titre de 2009 (105,29 M€) ; - ouverture de crédits en loi de finances rectificative pour 2009 n°2009-1674 du 30 décembre 2009 (75,47 M€). II – Les crédits de la branche « Garanties » sont fixés à 36,39 M€ Dans le cadre du plan de soutien aux PME annoncé le 2 octobre 2008, ont été décidées : a) l’augmentation de l’activité classique de garantie d’OSEO afin de couvrir un encours potent iel de 2 milliards d’euros de prêts supplémentaires b) la création d’un nouveau fonds « Renforcement de la trésorerie des PME ». Ce fonds a pour vocation de garantir les opérations de renforcement de la structure financière des PME, notamment mais p as exclusivement, par consolidation à moyen terme des concours bancaires à court terme. Les crédits de consolidation doivent s’accompagner d’une augmentation ou au moins d’un maintien des concours bancaires globaux. Ce fonds a été doté d’une capacité de garantie partielle de 1 milliard d’euros de crédits aux PME. Au-delà de la mobilisation des réserves d’OSEO, l’augmentation de l’activité garantie ainsi que la création du nouveau fonds ont rendu nécessaire une dotation supplémentaire de 35 millions d’euros dès 2009, et d’une dotation du programme 316. Les dépenses complémentaires sur l’action 2 (1,39 millions d’euros) correspondent aux échéances de bonifications d’intérêts dues à la Caisse Française de Développement Industriel (CFDI) dans le cadre de l’apur ement des comptes du dernier semestre de l’année 2008 et du premier trimestre 2009. 72 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION n° 03 : Actions en faveur des entreprises industrielles Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 85 867 506 173 903 727 259 771 233 34 429 697 192 221 768 226 651 465 Crédits de paiement 85 867 506 178 503 727 264 371 233 34 429 697 192 680 716 227 110 413 EFFECTIFS Catégorie d’emplois ETPT prévisions ETPT consommés A+ 145 136 A 400 138 B 420 64 C Total 251 76 1 216 414 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Consommation Crédits de paiement Prévision LFI Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 12 627 071 10 738 647 12 627 071 10 848 001 Subventions pour charges de service public 48 981 509 48 508 251 48 981 509 48 508 251 Les dépenses de fonctionnement relevant de cette action se sont élevées à 59 246 898 € en AE et à 59 356 252 € en CP. Elles regroupent des dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel (catégorie 31) et des subventions pour charges de service public (catégorie 32). 1- Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel (10 738 647 € en AE et 10 848 001 € en CP) 1-1 Études et expertises Dotations gérées en administration centrale : 5 862 994 € en AE et 6 497 002 € en CP Cette dotation permet de renforcer la capacité d’expertise de l’administration, en recourant à des prestataires extérieurs pour la réalisation d’études sur les secteurs industriels ou sur l’environnement économique des entreprises, l’acquisition des bases de données multi-clients et la réalisation d’analyses et d’expertises technico -économiques, ainsi que des diagnostics d’entreprises. Outre les analyses et audits commandés dans le cadre de deux marchés à bons de co mmande, une quarantaine d’études ont été commandées en 2009 pour un montant global de 6,5 M€ dans les domaines suivants : attractivité, veille, PME (développement des ETI, sensibilisation au design). Les expertises sont commandées en fonction des besoins et leur montant varie en fonction du sujet. En 2009, une vingtaine d’expertises ont été commandées. 73 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 Etudes menées par les services déconcentrés : 2 065 276 € en AE et 2 101 807 € en CP Afin de permettre la commande de dépenses d’études, des mouvements d e fongibilité interne en provenance du titre 6 des dotations développement industriel sont intervenus. Il s’agit de mener des études sur les secteurs importants de l’économie régionale, afin notamment d’évaluer les forces et faiblesses des filières industr ielles. 1-2 Surveillance des marchés (373 011 € en AE et 191 301 € en CP) Afin de contribuer à la surveillance du marché et des produits, des contrôles et essais sont confiés à différents laboratoires sous forme de marchés. En 2009, 145 prélèvements ont été effectués et plus de 64 % des pro duits se sont révélés non-conformes et dangereux. Ces contrôles ont fait l’objet de marchés à bons de commande. 1-3 Remboursement des personnels mis à disposition (449 232 € en AE/CP) Le remboursement des personnels mis à disposition par La Poste, le CEA et le CNASEA sur des emplois à profil technique a été imputé en 2009 en titre 3 de l’action pour un montant de 449 232 € en AE/CP. 1-4 Crédits de fonctionnement du réseau déconcentré (1 250 638 € en AE et 1 029 233 € en CP) Les crédits de fonctionnement pour les agents des services déconcentrés (ex-DRIRE en cours d’intégration dans les DIRECCTE) qui exercent des métiers relevant du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi (MEIE), notamment le développement industriel et la métrologie, ains i que les fonctions supports associées.ont fait l’objet en cours d’année de décrets de transfert, pour un montant de 4,6 M€ (AE/CP) vers le programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la m er » du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer (MEEDDM). Ont également été engagées des dépenses indivises pour couvrir les dépenses de l'ensemble du réseau des services déconcentrés de formations et la maintenance d'outils et progiciels informatiques, d’études stratégiques ou d’accès à des bases de données. 1-5 Actions en faveur des entreprises engagées sous forme de prestations (865 141 € en AE et 579 426 € en CP) Certaines actions en faveur des entreprises font l’objet de marchés auprès de prestataires. Ainsi , en 2009, ont été financés des prédiagnostics dans le cadre de la transmission d’entreprises ou de l’accès aux marchés de hautes technologies, des ateliers de sensibilisation au design et la mise en place d’un label haut débit. Le montant net total d’AE consommées en fonctionnement (10 738 647 €) se justifie par un retrait d’AE de 127 645 €. 2- Subventions pour charges de service public (48 508 251 € en AE/CP) Les subventions correspondent aux dotations de fonctionnement et d’investissement versées au Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) pour un montant de 31 976 332 € et à l’Association française de normalisation (AFNOR) pour un montant de 16 531 919 €, en contrepartie de leurs missions de service public en faveur du développement de la normalisation, de la certification et de la métrologie et, de façon générale, de la promotion de la qualité dans les entreprises. Pour le LNE, la différence entre les montants prévus en LFI et l’exécution 2009 s’explique par l’application de la mise en réserve légale (886 168 €) et par un abondement de 1 M€ en AE/CP par redéploiement de crédits pour l’acquisition d’un accélérateur médical. Pour l’AFNOR, la différence entre les montants prévus en LFI et l’exécution 2009 correspond à l’annulation des crédits de la mise en réserve légale (549 590 €). Des éléments de justification complémentaires figurent dans la partie « opérateurs » du rapport annuel de performance. 74 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux entreprises Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 89 633 186 108 372 109 22 351 961 24 452 792 Transferts aux collectivités territoriales Consommation 98 153 186 108 644 658 18 431 961 24 634 386 0 Transferts aux autres collectivités Appels en garantie 45 420 149 969 FDC et ADP prévus 310 000 0 310 000 La contribution du programme 134 au financement des pôles d’excellence rurale (PER), au titre du BOP Industrie, s’est élevée à 1,5 M€ en crédits de paiement, sous forme de décret de transfert. Un transfert de 379 566 € en AE/CP a été effectué à partir des crédits de titre 6 de l’action 3 vers le BOP de la DGCCRF, qui a fait l’avance pour l’ensemble du programme du paiement de l’astreinte sur la non transposition de la directive OGM en droit français. Les dépenses d’intervention regroupent des dépenses de transfert aux entreprises (catégorie 62) et des dépenses sous forme de transfert aux autres collectivités (catégorie 64). Le montant de 132 974 870 € en AE intègre l’impact négatif des retraits d’engagements juridiques, qui se sont élevés en 2009 à 1 513 027 € pour les crédits gérés en administration centrale et à 4 422 400 € pour ceux gérés en services déconcentrés. Le montant des crédits justifiés s’élève à 136 540 881 € en AE et 133 324 464 € en CP, correspondant à la consommation constatée par les services gestionnaires. Par ailleurs, 276 741 € en AE/CP ont été utilisés pour le versement au fonds d’insertion des handicapé s (FIPHFP). I. Les dépenses d’interventions, versées en 2009 recouvrent : 1- Les Centres techniques industriels et organismes assimilés : 30 637 692 € en AE et en CP Les subventions attribuées aux centres techniques industriels (CTI) et organismes assim ilés leur permettent de mettre en œuvre, au profit de l’ensemble des entreprises de leur ressort, des actions de promotion de l’industrie, de contribuer à l’évolution des structures productives et à la diffusion des progrès techniques, de favoriser l’adapt ation des entreprises, notamment des PMI, aux besoins du marché, d’encourager la progression de la normalisation et de la qualité des produits dans leur domaine de compétences. Les organismes bénéficiant d’une subvention sont le Centre technique des indus tries de la fonderie (CTIF), l’Institut français du textile habillement (IFTH), l’Institut français de la mode (IFM), le Centre technique de la teinture et du nettoyage (CTTN), l’Institut technologique Forêt-Cellulose-Bois-Construction-Ameublement, l’Institut des corps gras (ITERG) et le Centre technique du papier (CTP). Les dotations ont été versées en catégories 62 et 64, selon la nature juridique des organismes. La différence entre les prévisions et l’exécution résulte de l’annulation de la mise en réserve légale. CTI Exécution 2009 CTIF 9.478.325 IFTH 9.667.311 CTTN 845.953 IFM (catégorie 64) 3.153.144 CTP 4.758.360 FCBA 1.694.000 ITERG 1.040.599 TOTAL 30.637.692 75 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 2- Les actions de politiques industrielles 2-1 - Actions collectives Les actions collectives incitent au développement de projets collaboratifs entre les entreprises, généralement des PME, avec l’aide de partenaires (relais, consultants, formateurs), dans le cadre d’un programme défini conjointement ou sur une thématique donnée (la réflexion stratégique, les TIC, l’export, les ressources humaines, la relation donneur d’ordre/sous-traitant, la participation aux travaux des instances de normalisation…). Ces projets sont animés par un maître d’œuvre (organisation professionnelle, chambre de commerce et d’industrie…). Ces dispositifs ne visent pas à apporter une aide directe aux entreprises concernées, mais à agir sur leur capacité d’anticipation, afin de créer les conditions favorables à leur développement économique ou technologique. Conformément aux conclusions du Conseil de modernisation des politiques publiques, les actions de la DGCIS se concentrent désormais sur les PME, les actions interrégionales et sur les déclinaisons des priorités de la politique industrielle nationale. 2-1-1 - Actions collectives pilotées en centrale : 21 597 917 € en AE et 12 761 713 € en CP Les engagements et versements correspondent : 1) à des actions collectives de type « appels à projets » (AAP) : les projets sélectionnés font l’objet de soutien financier, sous forme de subventions. S’agissant d’actions collectives, la part des aides versées directement aux entreprises est assez faible, quand bien même les bénéficiaires finaux des actions sont bien des PME. Compte tenu de la cible visée et des conditions de mise en œuvre, les aides sont en majeure partie accordées à des organismes de promotion des intérêts d’une profession ou d’un groupe d’entreprises, comme des syndicats professionnels, des centres techniques, des associations, des groupements d’intérê t public (GIP) ou des établissements publics, qui ont par nature vocation à conduire des projets transversaux bénéficiant à une filière. En 2009, ont notamment été engagés : • AAP « Industrie du luxe » (4 projets soutenus pour un montant de 0,889 M€) Cet appel à projets visait à soutenir la compétitivité des acteurs de cette filière du luxe, et plus particulièrement à soutenir la professionnalisation et la mutualisation des moyens des acteurs français du luxe, permettre le maintien et la transmission des savoir-faire des métiers du luxe et soutenir leurs capacités de création et d’innovation par des actions collectives. • AAP « Services mobiles sans contact » - innovation dans les processus d'entreprises par la RFID (11 projets soutenus pour un montant de 3,8 M€) Cet appel à projets a permis de soutenir des projets collaboratifs d’innovation non technologiques visant à développer de nouveaux services basés sur les technologies sans contact RFID et/ou NFC. • AAP « Innovation Création Design » (10 projets soutenus pour un montant de 1,2 M€) Dans le prolongement de l’appel à projets « Innovation-Création-Design », lancé en 2006 pour les seules industries des biens de consommation, l’appel à projets lancé en 2009 visait à soutenir des projets collectifs innova nts comportant une forte dimension d’innovation non technologique, celle-ci pouvant prendre la forme de la création, du design, d’innovations d’usage, d’innovations commerciales, managériales ou organisationnelles. Par ailleurs, pour faciliter l’accès des PME à la normalisation, la DGCIS a mis en place un dispositif spécifique de prise en charge de la moitié des frais des experts mandatés par des groupements de PME dans les instances de normalisation : 22 projets ont ainsi été soutenus dans des domaines tels que les éthylotests, la sidérurgie, les mastics, la valorisation des laitiers sidérurgiques, la couverture et la plomberie pour un montant global de 1,4 M€. 2) à des subventions de « fonctionnement » ou de « politique industrielle » versées pour encourager des organismes, en général à but non lucratif, à contribuer à la mise en œuvre de politiques ou d’actions qui viennent compléter l’action de l’administration en faveur de la compétitivité des entreprises, qu’il s’agisse de promouvoir 76 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO l’industrie française à l’international, de développer les synergies entre acteurs dans certaines filières comme le textile habillement, le cosmétique et les arts graphiques, de développer des compétences (design, excellence opérationnelle). Une cinquantaine d’actions ont été lancées en 2009 pour un montant global de 14,3 M€. L’intervention la plus importante en termes de montant correspond au financement, à hauteur de 4 M€, de la création d’un centre national de référence pour la prise en charge de la santé à domicile et de l’autonomie, qui vise à favoriser les collaborations entre le monde médical, le monde industriel et le monde scientifique. Il est porté par quatre pôles de compétitivité et quatre centres hospitaliers universitaires. En 2009, les CP versés (12 761 713,18 €) correspondent, pour 4 437 767 €, à des paiements sur des engagements 2009 (versements des subventions annuelles aux organismes tels que l’Agence pour la promotion de la création industrielle et l’Observatoire des sciences et techniques et des avance s à notification de conventions pluriannuelles), et pour 8 323 946,18 €, aux versements intermédiaires ou soldes sur des engagements des années antérieures. - Actions pilotées par le réseau déconcentré : 49 275 357€ en AE et 52 748 445 € en CP Le tableau ci-dessous retrace, à partir des crédits ouverts en LFI, les mouvements intervenus en cours de gestion et le montant des crédits réellement disponibles pour le réseau déconcentré : Autorisation d’engagement Crédits de paiement Dotation prévisionnelle LFI 50 900 049 59 900 049 Réserve de précaution - 2 545 002 - 2 995 002 6 400 000 6 400 000 Arrêtés de report 362 000 638 453 Fonds de concours 2008 rattaché à l’exercice 2009 300 000 300 000 Autres dont remboursement FEDER 473 620 473 620 55 890 667 63 217 120 Abondement par redéploiement interne au programme pour des actions Lean management dans l’automobile conformément au pacte automobile présenté par le Président de la République Crédits disponibles en titre 6 La consommation des crédits de titre 6 s’établit comme suit : • Actions collectives régionales : Les crédits d’intervention de l’action 3 du programme 134 ont été orientés vers les mesures du plan gouvernemental de soutien aux entreprises, du fait de la crise internationale. En 2009, la mise en œuvre d’actions collectives, en faveur des pôles de compétitivité ou des filières/secteurs particulièrement exposés à la concurrence internationale, a ainsi permis de soutenir les entreprises en favorisant l’accès des PME à l’innovation et à la technologie et en déclinant les politiques nationales en faveur de leur compétitivité. Ainsi, le réseau déconcentré a piloté au niveau local : - le soutien aux pôles de compétitivité, notamment l’accompagnement de la phase 2.0 (2009 -2011) ; - l’anticipation et l’accompagnement de mutations économiques ; - l’accompagnement des grandes filières ou secteurs régionaux, et tout particulièrement celles de l’automobile et de l’aéronautique, notamment par des actions orientées vers les sous -traitants ; - des actions vers les entreprises œuvrant dans le domaine des éco-technologies, afin de développer une offre française de produits, de procédés ou de services ; - le renforcement d’actions à destination des entreprises de taille intermédiaire (ETI) pour développer les coopérations et inciter à des regroupements dans un objectif de grossissement des PME. En 2009, plus de 650 actions collectives ont ainsi été menées par le réseau déconcentré (DRIRE/DREAL ou DIRECCTE) pour un budget d’AE de 49,275 M€, dont 33,618 M€ au titre d’opérations inscrites en CPER 2007-2013 et 15,66 M€ hors contrat de projet. 77 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 À titre d’illustration sur ces actions, citons : En région Midi-Pyrénées, la plate-forme SAS AERO TRADE a été mise en place fin 2009, afin de répondre à un besoin fort de mutualisation des industriels pour asseoir le financement des approvisionnements matières et fournitures. Le pôle de compétitivité mondial Aéronautique, Espace, Systèmes embarqués Aérospace Valley, considérant cette action comme structurante pour la filière, a assuré la conduite et la coordination du projet et permis sa généralisation aux 2 régions, Midi-Pyrénées et Aquitaine. En région Nord Pas-de-Calais, la DIRECCTE a mis en place une action collective pour le soutien de CLUBTEX, membre fondateur du pôle de compétitivité UP-tex, qui compte plus de 66 PME adhérentes, et dont les actions s’inscrivent dans une dynamique de réseau pour le développement des textiles techniques. En région Bretagne, un ensemble d’actions visant à accompagner les mutations industrielles du secteur automobile implanté dans la région ont été mises en place. Dans ce contexte, AUTEO propose d'aider, dans une première phase, 12 PME à améliorer leurs performances industrielles en les accompagnant dans la mise en place d'une démarc he d’excellence opérationnelle « lean management ». Cette démarche s'inscrit dans la démarche proposée par l'Institut du Lean France, soutenue par le niveau national. Cette action collective est constituée de phases individuelles proposant la formation des dirigeants et salariés chefs de projet et l’appui de consultants experts, et de phases collectives pour échanger les bonnes pratiques par la constitution de réseaux et groupes, des visites communes entre industriels et des formations mutualisées. • Aides individuelles : Suite à l’arrêt, dès 2009, du financement par l’État des aides individuelles et directes aux entreprises, aucune AE n’était inscrite au PLF. En ce qui concerne les crédits de paiement, sur 10,74 M€ prévus en LFI 2009, un montant de 4,3 M€ a été consommé. Seules 10 régions ont signé des conventions de délégation de compétence de l’État avec transfert de crédits pour les aides individuelles aux entreprises (dans le cadre de la loi sur les libertés et responsabilités locales du 13 août 2004). Récapitulatif : Le tableau ci dessous présente le bilan de consommation des crédits disponibles pour l’action 3 en matière de développement industriel : Autorisation d’engagement Crédits de paiement Actions collectives CPER 33 618 880 34 519 226 Actions collectives HCPER 15 656 477 13 927 849 Total consommation 49 275 357 52 748 445 4 301 370 Comme en 2008 et pour répondre aux engagements ministériels relatifs au soutien de l’économie et des entreprises face à la crise, les services déconcentrés se sont fortement mobilisés pour mettre en œuvre des actions collectives. Fonds de concours : les rattachements de fonds de concours se sont élevés à 743 840 € en AE/CP. Il s’agit de la participation du FEDER au financement de reconversions industrielles. 2-2- Mutations industrielles : 33 000 000 € en AE et 35 146 699 € en CP Les dépenses d’intervention (catégorie 62) constatées sur cette action s’élèvent à 33 000 000 € en AE et 35 146 699 € en CP. Ces dépenses recouvrent les actions de reconversion et restructurations industrielles, ainsi que des opérations de revitalisation de territoire. En 2009, 33 000 000 € ont été engagés et payés, dont 31 000 000 € pour le financement d’une aide à la restructuration de l’entreprise Fagor/Brant, par mobilisation d’une partie des crédits mis en réserve et des reports et 2 000 000 € pour le fonds national de revitalisation des territoires (FNRT). 78 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Une délégation de crédits de paiement à hauteur de 1 500 000 € a été effectuée pour couvrir les engagements pris sur le Fonds d’Industrialisation de la Lorraine antérieurement à 2006. Ces CP ont é té utilisés à hauteur de 1 459 665 €. 687 034 € de CP ont financé les engagements antérieurs sur des opérations de reconversions industrielles. Les rattachements de fonds de concours se sont élevés à 232 273 € en AE/CP. Il s’agit des remboursements par les collectivités locales ou le FEDER des avances faites par l’État pour le financement des reconversions industrielles. 2-3-Organismes internationaux et COFRAC La dépense de transfert aux collectivités territoriales (catégorie 63), constatée en 2009, pour un montant de 45 420 € en CP correspond à une erreur d’imputation. II. Les dépenses sous forme de transfert aux autres collectivités (catégorie 64), versées en 2009 recouvrent : 1- Les contributions aux organismes internationaux : 1 415 674 € en AE et en CP Afin de mettre en œuvre la décision du conseil de modernisation des politiques publiques (CMPP) du 11 juin 2008, les contributions internationales à caractère technique inscrites jusqu’en 2008 sur le programme « Action de la France en Europe et dans le monde » relevant du ministère des affaires étrangères et européennes ont été transférées aux ministères sectoriels. S’agissant du ministère de l’économie 1 415 674 € en AE/CP ont été versés aux organismes suivants : 56.230 Comité de l'acier de l'OCDE 6.560 WELMEC Institut international du froid 143.003 Comité européen de normalisation 253.073 Bureau international des poids et mesures (BIPM) 902.408 54.400 Office international de métrologie légale (OIML) TOTAL 1.415.674 2- Le Comité français d’accréditation : 337 500 € en AE et en CP Une subvention de 337 500 € en AE/CP a été versée au Comité français d’accréditation (COFRAC), afin de couvrir une part des coûts engendrés par l’accréditation obligatoire des laboratoires d’essais ou d’étalonnages, les activités internationales permettant aux entreprises françaises de bénéficier d’accords de reconnaissance mutuelle et les actions de communication pour faire connaître la notion d’accréditation. L’écart constaté entre la LFI et l’exécution correspond à l’annulation des crédits de la mise en réserve légale (17 500 €). L’engagement de 149 969 € constaté en 2009, dans la catégorie « Appels en garantie » correspond à une erreur d’imputation. ACTION n° 04 : Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 207 069 063 207 069 063 212 556 519 212 556 519 Crédits de paiement 207 069 063 207 069 063 212 287 144 212 287 144 79 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Subventions pour charges de service public Prévision LFI 36 797 538 Consommation 35 990 788 Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 36 797 538 35 990 788 Subvention pour charges de service public : La dotation versée par l’État à l’ANFR (Agence nationale des fréquences) s’élève à 35 990 788 €. Ce montant correspond à la LFI, déduction faite de la mise en réserve légale. DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux entreprises Transferts aux autres collectivités Prévision LFI Consommation Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 160 770 600 166 844 201 160 770 600 166 844 201 9 500 925 9 721 530 9 500 925 9 452 155 Les dépenses d’intervention sont justifiées ci-dessous, pour des montants de 176 565 731 € en AE et 176 296 356 € en CP. Elles regroupent des dépenses de transfert aux entreprises (catégorie 62) et des dépenses sous forme de transfert aux autres collectivités (64). Les dépenses de transfert aux entreprises (catégorie 62) : En 2009, elles s’élèvent à 166 844 201 € en AE et en CP. Ces crédits correspondent : - à l’aide au titre du transport de presse versée à La Poste (159 000 000 € en AE/CP) ; - au remboursement à La Poste des courriers des particuliers adressés en franchise postale (1 591 826 € en AE/CP, dont 1 522 276 € pour les cécogrammes et 69 550 € pour les courriers adressés à la Présidence de la République) ; - à la compensation à La Poste des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires prévues par la loi TEPA du 21 août 2007, à hauteur de 6 252 375 € en AE et en CP. Les dépenses d’intervention sous forme de transferts aux autres collectivités (catégorie 64) : Elles se sont élevées à 9 470 654 € en AE et 9 452 155 € en CP (9 500 925 € en AE et en CP en LFI). La différence entre les prévisions et la consommation s’explique par la difficulté d’évaluer au premier euro la contribution aux frais de fonctionnement des organismes internationaux lors de la discussion du projet de loi de finances en année N -1 et de la variation des taux de change. Ainsi, pour l’un des versements à l’UPU, le montant de CP est inférieur de 18 499 € au montant engagé. Les différences constatées en AE entre le montant du tableau ci-dessus et celui justifié sont liées à des erreurs d’imputation et/ou à des retraitements comptables : - une double erreur d’imputation concernant un dossier d’un montant de 81 976,67 € relevant de l’action 03 : Politiques industrielles : Actions pilotées par le réseau déconcentré (Région Alsace), engagé de façon erronée et sur l’action 04 soutien de la presse et en catégorie 64 ; - la double imputation en AE du montant de la subvention à l’ETSI (168 899,12 €) liée à une opération de régularisation en CP. 80 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Les dépenses d’intervention (catégorie 64) recouvrent : - des subventions aux organismes internationaux (8 236 179 € versés en 2009) : le ministère anime les réflexions sur les travaux de normalisation et joue un rôle actif au niveau multilatéral, en participant à des instances telles que l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Union Postale Universelle (UPU), la Conférence européenne des Postes et Télécommunications (CEPT), les organisations internationales de satellites, les structures assurant la gouvernance d'Internet, également dans le cadre des Nations Unies. En contrepartie, il participe au financement de ces instances, selon des modalités de contribution négociées au niveau des différents États, sur une base annuelle ou pluriannuelle, selon les organismes. Montants (en €) Organismes UPU 1 524 267 UMTS 11 400 UIT 6 305 940 CEPT 8 100 ERO et ETO 217 573 ETSI 168 899 TOTAL 8 236 179 - des subventions annuelles à des organismes qui accompagnent le développement des télécommunications et de la société de l’information, aussi bien en tant que relais ou complément de l’action des pouvoirs publics qu’au titre de la défense des intérêts des « consommateurs » ou des utilisateurs. Les crédits mobilisés en 2009 s’élèvent à 1 215 976 € en AE et CP, répartis de la façon suivante : AE/CP en € Organismes DVB 8 608 AFUTT 64 000 FDI 1 143 368 TOTAL 1 215 976 Le Forum des Droits sur Internet, principal bénéficiaire a déployé en 2009 une importante activité au service des acteurs de l’économie numérique et des différents ministères pour organiser une nouvelle forme de régulation de l’Internet. ACTION n° 07 : Développement international et compétitivité des territoires Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 89 635 000 89 635 000 87 390 781 87 390 781 Crédits de paiement 89 735 000 89 735 000 87 392 716 87 392 716 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 129 173 70 395 000 68 983 608 Consommation 119 797 70 395 000 68 983 608 81 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 Après mise en réserve légale, le montant des subventions pour charges de service public (catégorie 32) s’élève à 68,98 M€ répartis entre l’Agence française pour les investissements internationaux -AFII- (15,166 M€) et l’agence française pour le développement international des entreprises, Ubifrance (53,817 M€). Les dépenses font l’objet d’un descriptif détaillé en emplois et en crédits à la rubrique « Opérateurs » du rapport annuel de performance. DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux entreprises Crédits de paiement Consommation 19 240 000 18 278 000 Prévision LFI Consommation 19 340 000 18 289 311 Après mise en réserve légale, les dépenses d’intervention s’élèvaient à 18,28 M€. Ils ont permis : - d’une part, d’augmenter fortement les moyens d’intervention d’Ubifrance (18,27 M€). Ces crédits ont été alloués à Ubifrance par transfert au sein du programme au titre du soutien au développement international des entreprises ; - et d’autre part, de financer les aides déconcentrées au développement international des entreprises inscrites au volet commerce extérieur des contrats de plan État-région arrivés à échéance le 31 décembre 2006 (0,011 M€). Les dépenses d’intervention d’Ubifrance sont décrites à la rubrique « Opérateurs » du rapport annuel de performance. Les opérations financées au titre des contrats de plan État-région sont pluriannuelles et les dernières ont été engagées en 2006. Certaines entreprises bénéficiaires n’ont pas mené leur projet à bien et seuls 11 311 euros ont été mandatés au 31 décembre 2009. ACTION n° 08 : Expertise, conseil et inspection Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 17 932 727 0 17 932 727 15 571 730 0 15 571 730 Crédits de paiement 17 932 727 0 17 932 727 15 571 730 0 15 571 730 EFFECTIFS Catégorie d’emplois ETPT prévisions ETPT consommés A+ 123 107 A 8 9 B 14 15 C 14 11 Total 159 141 En LFI 2009, la prévision de consommation d’emplois du CGIET s’élevait à 159 équivalents temps plein travaillé (ETPT). Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle s’établit à 141 ETPT, dont 75,96 % de catégorie A+, 6,04%% de catégorie A, 10,55 % de catégorie B et 7,44 % de catégorie C. 82 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Le Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies a été institué par le décret n°2009 -64 du 16 janvier 2009, suite à la fusion du Conseil général des mines et du Conseil général des technologies de l’information. Il reprend l’ensemble des missions dévolues aux deux anciens Conseils. Au cours de sa première année d’existence, le Conseil général de l’industrie, de l ’énergie et des technologies s’appuyant sur quatre sections « innovation, compétitivité et modernisation », « régulation et ressources » « sécurité et risques » « technologies et société, ainsi que sur le comité de l’inspection, a : - instruit une quarantaine de dossiers portant sur les titres miniers et des évolutions de la réglementation minière ; - participé à une vingtaine d’audits de préfiguration des DREAL ; - participé à des audits relevant du CIAP et de la RGPP ; - réalisé, seul ou en collaboration avec d’autres organismes de contrôle, une quarantaine de missions commanditées par les ministres sous l’autorité desquels il est placé, ou d’autres instances gouvernementales. Dans ce cadre, le CGIET a notamment contribué à la mission d’appui à la préfigur ation des directions régionales des entreprises, de la concurrence et de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE). Les autres missions qu’il a réalisées portent notamment sur la sécurité des systèmes d’information, des apports des TIC dans différents domaines d’activités, la sécurité industrielle, l’énergie et le développement durable. Le CGIET assure également la tutelle des six écoles des mines de Paris, Saint -Etienne, Albi, Alès, Douai et Nantes et de l’Institut Télécom, qui regroupe quatre écoles (Télécom ParisTech, Télécom Bretagne, Télécom SudParis et Télécom Ecole de Management). A la demande de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, l’année 2009 a notamment été marquée par une mission de réflexion sur la stratégie d’ensemble des écoles des mines et des télécommunications, en termes d'offre de formation, de politique de recherche et de soutien au développement économique, ainsi que par l’expertise de la faisabilité d’un regroupement des écoles des mines et des écoles des télécommunications qui en permettrait la mise en œuvre. Dans le cadre de la réorganisation du ministère, la ministre a également confié fin 2009 au CGIET la tutelle pour le compte du ministre en charge de l’industrie de Supélec, antérieurement exercée par la DGCIS. ACTION n° 13 : Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 14 666 360 8 200 000 22 866 360 14 585 471 8 017 900 22 603 371 Crédits de paiement 14 666 360 8 000 000 22 666 360 14 585 471 7 959 786 22 545 257 EFFECTIFS Catégorie d’emplois ETPT prévisions ETPT consommés A+ 56 28 A 72 97 B 44 40 C 2 1 174 167 Total 83 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 8 200 000 Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 8 017 900 8 000 000 Consommation 7 959 521 Les crédits de la LFI sont de 8,2 M€ en AE et de 8 M€ en CP ; soit, après mise en place de la réserve pour aléas de gestion, 7,79 M€ en AE et 7,6 M€ en CP. Après divers mouvements de gestion, les crédits ouverts pour la gestion 20 09 s’établissent à 8,28 M€ en AE et 8,09 M€ en CP. Le montant total des dépenses s’établit à 7,96 M€ en CP, détaillé comme suit. Le programme d’études, les expertises, enquêtes et analyses de marché a mobilisé 1,44 M€ ; ces dépenses revêtent un caractère stratégique pour l’Autorité, qui est amenée à traiter de problématiques de plus en plus complexes sur les plans technique, économique et juridique, mais aussi en termes d’aménagement du territoire et d’attention portée aux attentes et aux comportements des consommateurs. Les autres dépenses d’investissement immatériel (formation des agents, colloques, documentation professionnelle et honoraires) se sont élevées à 0,49 M€. Les actions de communication externe, les missions en France ou à l’étranger et la représentation de l’Autorité sont stables à 0,94 M€. Les dépenses liées à l’activité des services (mobilier et fournitures, téléphonie, relations sociales, médecine de prévention, abonnements professionnels) restent constantes à hauteur de 0,97 M€. Les dépenses d’immobilier (loyers, charges, entretien et fluides) représentent 3,12 M€. L’ARCEP a engagé en 2010 une démarche volontariste de renégociation de son loyer, en liaison avec France Domaine. Les dépenses de matériel informatique et de bureautique s’élèvent à 1 M€. Le système d’information de l’ARCEP est unanimement reconnu comme très performant ; en 2010, l’Autorité s’engage dans une démarche d’audit quantitatif et qualitatif, de manière à élaborer un schéma directeur informatique dans un souci de rationalisation des coûts par rapport à des besoins en pleine évolution (applications de plus en plus spécialisées, gestion de bases de données multiples etc.). DEPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 0 Consommation 265 84 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION n° 14 : Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 11 855 158 8 273 434 20 128 592 11 484 804 8 492 855 19 977 659 Crédits de paiement 11 855 158 8 273 434 20 128 592 11 484 804 9 465 680 20 950 484 EFFECTIFS Catégorie d’emplois ETPT prévisions ETPT consommés A+ 60 44 A 58 66 B 12 14 C 1 2 131 128 Total ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel FDC et ADP prévus Prévision LFI 8 073 434 200 000 Consommation 8 492 855 Crédits de paiement Prévision LFI 8 073 434 Consommation 9 465 680 200 000 Il est à noter que le montant des autorisations d’engagements réellement consommées est de 9 M€. La différence de 0,5 M€ se justifie par des retraits d’engagements juridiques sur AE des années antérieures. En 2009, la CRE a consommé 99,9 % de sa dotation en AE (9 M€) et 99,1 % en CP (9,5 M€) au titre des crédits disponibles en gestion sur le titre 3. La dotation LFI en AE et CP de la CRE au titre du fonctionnement courant s’élevait à 8,1 M€ avant réserve, et à 7,7 M€ après mise en réserve légale (-0,4 M€). La nouvelle opération immobilière de la CRE a généré des dépenses incompressibles résultant du cumul du loyer actuel de la CRE et des frais importants (frais d’agence, remboursement d’une partie des travaux principalement). Le montant des engagements juridiques s’est finalement élevé à 9 M € soit 1,3 M€ de plus que la dotation LFI après réserve. Le financement de ce besoin de 1,3 M€ en AE et 1,8 M€ en CP n’a été possible que par : - la dotation du fonds de concours à hauteur de 0,8 M€ en AE et CP (remb oursement du médiateur national de l’énergie des frais de gestion au titre des services partagés ) ; - les reports de crédits à hauteur de 0,3 M€ en AE et 0,8 M€ en CP ; - mise en œuvre de deux mesures de fongibilité asymétrique pour un total de 0,3 M€ (AE=CP). Les dépenses relatives à la recherche d’un nouvel immeuble, à la préparation des travaux et du déménagement se sont élevées à 1,4 M€ en AE et 1,1 M€ en CP. 85 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 Les autres dépenses courantes de fonctionnement courant se sont élevées à 7,6 M€ en AE et à 8 ,4 M€ en CP. Les engagements juridiques en 2009 (hors opération immobilière) sont en baisse de 6,9 % par rapport à 2008 (8,2 M€ en 2008, 7,6 M€ en 2009). Cette baisse s’explique par le report de plusieurs études et marchés afin de permettre le financement de l’opération immobilière. La consommation des crédits de paiements est en hausse de 9,6 % en 2009 par rapport à 2008 (7,6 M€ en 2008, 8,3 M€ en 2009), principalement en raison des charges à payer d’études externes engagées en 2008 (200 K€), du renouvellement de serveurs et d’une partie du parc informatique (145 K€) et du développement du programme de formation des personnels (100k€). La comparaison avec la prévision initiale présentée au PAP 2009 (hors opération de transfert immobilier) conduit à constater que la part consacrée à l’ensemble des dépenses hors informatique est en diminution par rapport aux prévisions afin de permettre de dégager une partie du financement utile à l’opération de transfert immobilier. PAP 2009 EJ 2009 CP 2009 (en million d'euros) EJ CP Ecart en masse Ecart en % Ecart en masse Ecart en % Immobilier 4,223 3,976 4,119 -0,2 5,8% -0,1 2,5% fonctionnement courant 0,871 0,833 0,985 0,0 4,1% 0,1 -13,1% Informatique 0,300 0,396 0,398 0,1 -31,8% 0,1 -32,6% dépenses spécifiques liées à l'activité 2,706 2,415 2,878 -0,3 10,8% 0,2 -6,3% 1,389 1,086 Opération de transfert immobilier Fonctionnement courant CRE (*) 8,100 7,619 8,380 Fonctionnement courant CRE total 8,100 9,008 9,466 -0,5 0,3 (*) hors opération de transfert immobilier ACTION n° 15 : Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 13 924 238 5 500 000 19 424 238 12 562 755 5 614 583 18 177 338 Crédits de paiement 13 924 238 5 500 000 19 424 238 12 562 755 5 494 508 18 057 263 EFFECTIFS Catégorie d’emplois ETPT prévisions ETPT consommés A+ 72 94 A 43 13 B 27 28 C 33 24 Total 175 159 86 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 5 500 000 Consommation 5 113 198 Crédits de paiement Prévision LFI 5 500 000 Consommation 5 026 419 L'Autorité de la concurrence a succédé au Conseil de la concurrence le 2 mars 2009 et dispose depuis de compétentes élargies. La réforme engagée par la loi de modernisation de l’économie (LME) a été motivée par la vol onté de moderniser en profondeur le système français de régulation de la concurrence, notamment pour rendre l’autorité de régulation plus forte et plus efficace, en s’inspirant des meilleures pratiques mises en place ailleurs en Europe. La solution retenue a été double. Elle a consisté, en premier lieu, à parachever l’évolution entamée en 1986, en transférant à l’autorité indépendante les dernières attributions conservées par le ministre chargé de l’économie en matière de régulation concurrentielle des marchés : pouvoir d’examiner les projets de fusion au cas par cas, pouvoir d’enquêter sur le terrain, etc. En second lieu, un ensemble d’attributions et d’outils nouveaux ont été créés pour permettre à l’Autorité de la concurrence d’intervenir autrement qu’au cas par cas (études de marché, avis d’initiative) et de jouer le rôle de force de proposition auprès du Parlement et du gouvernement (avis et recommandations sur des questions générales de concurrence ou sur des projets de textes). D’un point de vue budgétaire, l'Autorité de la concurrence a bénéficié de 60 ETPT supplémentaires (45 en 2009 et 12 en 2010) et d’une augmentation de ses crédits. L’arrivée des nouveaux agents a nécessité l’ouverture d’un troisième site place de Valois et a augmenté sensiblement les dépenses de fonctionnement. Les principaux postes concernés ont été les dépenses immobilières (loyers, travaux), les dépenses informatiques et de mobilier. Les montants indiqués ci- après sont ceux des AE consommées. DÉPENSES LIÉES A L’IMMOBILIER : 2 644 000 € Les dépenses liées à l’immobilier représentent 47 % des dépenses de fonctionnement en 2009. Les loyers constituent le 1er poste de dépense. Les loyers des sites Echelle et Valois se sont élevés à 1 500 000 €. Les dépenses de maintenance et travaux immobiliers se sont élevées à 827 000 € dont 740 000 € de travaux. Une part importante de ces travaux (câblage, cloisonnements, peinture) est liée à l’ouverture du 3ème site et à l’accueil des nouveaux agents. Les dépenses de fluides, de nettoyage et de gardiennage se sont élevées à 317 000 €. DÉPENSES DE COMMUNICATION, DOCUMENTATION, EXPERTISE, CONSEIL, FORMATION : 741.625 € Les dépenses de communication concernent la conception et l’impression de divers supports de communication (rapport annuel d’activité, synthèse du rapport annuel, lettres trimestrielles, recueil des textes de référence…) ainsi que la maintenance du site Internet de l’Autorité. La transformation du Conseil en Autorité a nécessité de modifier le site Internet, les logos et différents supports papiers. En 2009 ont été créés les «Rendez-vous de l'Autorité». L’objectif est de réunir 3 fois par an des professionnels et des praticiens reconnus afin d´ouvrir le débat sur des questions d´actualité et d´échanger librement sur les sujets juridiques, économiques et communautaires qui font la richesse de la régulation de la concurrence. En ce qui concerne les dépenses d’expertise et de conseil, une grande part de ces dépenses concerne l’instruction des dossiers ou la défense des décisions. Pour la première fois en 2009, l'Autorité de la concurrence a eu recours à un avocat pour l’assister et la représenter devant la Cour de cassation. 87 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT : 462.697 € Ce poste comprend principalement les achats de fournitures (bureau et autres), de papier, des matériels et équipements, y compris leur maintenance, les frais de correspondance et les diverses prestations de se rvice externalisées (numérisation), les dépenses de téléphonie et les dépenses automobiles. En 2009, le parc de scanners destinés au service de la procédure (numérisation des dossiers) et au service de la documentation, ainsi que le parc de copieurs, ont été modernisés. L’achat et la maintenance de ces matériels se sont élevés à 246 000 €. DÉPENSES D’INFORMATIQUE : 1 045 162 € Ces dépenses concernent l’installation de nouveaux postes de travail (ordinateurs….), la modernisation du parc d’imprimantes, l’achat de nouveaux logiciels, les développements sur les applications « métier » et les projets relatifs à l’accès à internet et à la messagerie. Pour les applications métier, des développements importants ont concerné la modernisation de l’application de la procédure (Pégase) et la création d’une nouvelle base de données sur les décisions, avis et la jurisprudence (Galileo). FRAIS DE DÉPLACEMENT ET DE REPRÉSENTATION : 219.714 € Les frais de déplacement ont sensiblement augmenté en 2009 (+ 45 %). Cette tendance s’explique par l’augmentation du nombre de rapporteurs et de déplacements liés aux enquêtes ainsi que par une activité plus soutenue au niveau communautaire et international. DEPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 335 041 301 745 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 166 344 166 344 Les dépenses d’investissement effectuées ont été réalisées à partir des crédits alloués à l’Autorité de la concurrence sur son budget de fonctionnement. Ces dépenses se décomposent en achats de logiciels, de matériels informatiques, de mobilier et de matériel de bureau. Ces dépenses se sont élevées au total à 501 385 € en AE et 468 089 € en CP : - Mobiliers et matériels de bureau : 245.993 € en AE et 212.697 € en CP ; - Matériels informatiques : 89.048 € en AE et en CP ; - Logiciels : 166.344 € en AE et en CP. ACTION n° 16 : Régulation concurrentielle des marchés Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 71 163 371 9 920 480 81 083 851 71 740 358 9 360 701 81 101 059 Crédits de paiement 71 163 371 8 222 480 79 385 851 71 740 358 8 285 628 80 025 986 88 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO EFFECTIFS Catégorie d’emplois ETPT prévisions ETPT consommés A+ 72 70 A 474 435 B 449 418 C 160 150 Total 1155 1073 L’action « Régulation concurrentielle des marchés », conduite par la DGCCRF, a pour finalité de déterminer et de faire respecter les règles de concurrence afin de favoriser le développement d’un marché ouvert et loyal en luttant contre les pratiques restrictives de concurrence et les pratiques anticoncurrentielles. En raison du transfert d'une partie des missions "Concurrence" vers l'Autori té de la Concurrence, la répartition des ETPT entre les trois actions de la DGCCRF a été redéfinie, ce qui explique une consommation d'ETP en diminution par rapport à ce qui était prévu dans le PAP 2009. ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 9 745 440 Consommation 8 363 115 Crédits de paiement Prévision LFI 8 047 440 Consommation 7 227 135 Les dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel de la DGCCRF sont désormais réparties entre les trois actions "régulation concurrentielle des marchés", "protection économique du consommateur" et "sécurité du consommateur". Cette répartition a été effectuée sur la base des effectifs initialement affectés dans le PAP 2009 à chacune des missions, corrigée des transferts de crédits spécifiques intervenus. Ainsi, l'action 16, qui a reçu dans le PAP 33 % des effectifs de la direction, a porté la réalisation de 34% des crédits de fonctionnement 2009 de la DGCCRF. Compte tenu d’erreurs d’imputation, l’exécution 2009 doit être retraitée de la façon suivante : Prévision Réalisation retraitée AE 9 745 440 9 478 233 CP 8 047 440 7 227 135 Pour les trois actions, les crédits de fonctionnement correspondent aux locaux, aux véhicules de services des enquêteurs, à la formation, à la communication, à l’informatique et au pilotage. La présentation de la ventilation des crédits de fonctionnement entre les dépenses relatives au plateau technique de base, au cadre de travail et aux missions a été réévaluée par rapport au PAP 2009. L’exécution des dépenses de fonctionnement s’est effectuée de la façon suivante pour les 3 actions conduites par la DGCCRF : - Les dépenses relatives au plateau technique de base, (c'est-à-dire les dépenses relatives aux loyers, fluides, nettoyage, entretien et aménagement des locaux), ont représenté 60% des crédits de fonctionnement de la DGCCRF (17,3 M€ en AE et 12 ,5 M€ en CP). La différence entre les AE et les CP s’explique par l’engagement de l’ensemble des baux de la direction pour la période d’engagement ferme de l’État (3, 6 ou 9 ans). La DGCCRF occupe plus de 74 000 m² (surface SHON) et gère 126 immeubles (hors laboratoires et logements de fonction), dont 59% en domanial. La part des moyens consacrés aux loyers bien qu’en très légère augmentation par rapport 89 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 à 2008,est restée très inférieure à celle prévue dans le PAP 2009. En effet, l’indice national du coût de la construction sur lequel sont indexés les loyers n’a commencé sa décélération qu’à la fin de l’année 2008. Par ailleurs, la Direction nationale des enquêtes (DNE) a quitté en juillet 2009 son implantation locative à Paris pour rejoindre les services centraux de la DGCCRF en immeuble domanial ce qui a permis de dégager une économie de 0,13 M€. Les loyers budgétaires des immeubles domaniaux (14 sites concernés par l’expérimentation) occupés par les services de la DGCCRF ont représenté un montant de 1 538 094 € en AE et en CP. Compte ten u de la nouvelle organisation territoriale de l'État, le parc immobilier de la direction va évoluer considérablement en 2010 et 2011. - Les dépenses relatives au cadre de travail (achats de mobilier, de matériels ou de prestations non spécifiques et courants, frais de congés et de changement de résidence, versements aux œuvres sociales), représentent 6 % des crédits de fonctionnement de la DGCCRF (1,3 M€ en AE et CP). Ces dépenses sont moindres que prévues car une partie de celles-ci se sont exécutées en investissement en raison de la nomenclature comptable. - Les dépenses relatives aux missions (frais de déplacement, parc automobile, frais de téléphonie et frais postaux et dépenses informatiques), représentent environ 33 % des crédits de fonctionnement de la DGCCRF (6,9 M€ en AE et CP). En 2009, la DGCCRF a poursuivi le renouvellement de son parc informatique et a mis en place un programme de modernisation ambitieux de ses applications informatiques. Une partie des dépenses informatiques se sont exécutées en investissement. DEPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Prévision LFI Crédits de paiement Consommation 175 040 842 064 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État Prévision LFI 175 040 -6 135 Consommation 1 010 498 47 995 En raison de la suppression de l'action soutien, les crédits d'investissement de la DGCCRF ont été répartis entre les trois actions "régulation concurrentielle des marchés", "protection é conomique du consommateur" et "sécurité du consommateur". Cette répartition a été effectuée sur la base des effectifs affectés à chacune des missions dans le PAP 2009, corrigée des transferts de crédits spécifiques intervenus. L’exécution des dépenses d’investissement s’est effectuée de la façon suivante pour les 3 actions conduites par la DGCCRF : - Maintenance du parc immobilier de la direction, à l'exception des travaux de gros entretien, dits du propriétaire, désormais portés par le programme 309 "Entretien des immeubles de l'État" pour un montant de 0,3 M€ en AE et CP. - Achat de mobiliers et d’automobiles (dépenses budgétées en fonctionnement et exécutées en investissement) pour un montant de 1,2 M€ en AE et CP. En 2009, la DGCCRF a poursuivi le renouvellement et le verdissement de son parc automobile afin de respecter les nouvelles exigences environnementales. - Achat de matériels informatiques et de logiciels (dépenses budgétées en fonctionnement et exécutées en investissement) pour un montant de 0,9 M€ en CP. DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux autres collectivités Prévision LFI Crédits de paiement Consommation 161 657 Prévision LFI Consommation 0 L’action 16 ne comporte pas de crédits d’intervention. Il s’agit d’une erreur d’imputation qui a été retraitée dans l’action 17. 90 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION n° 17 : Protection économique du consommateur Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 109 036 012 27 752 311 136 788 323 107 957 123 69 068 423 177 025 546 Crédits de paiement 109 036 012 25 265 811 134 301 823 107 957 123 67 046 874 175 003 997 EFFECTIFS Catégorie d’emplois ETPT prévisions ETPT consommés A+ 109 106 A 758 676 B 649 672 C Total 231 239 1 747 1693 L’action "Protection économique du consommateur", conduite par la DGCCRF, a pour finalité de fixer et de faire respecter les règles relatives à l’information des consommateurs et à la loyauté des pratiqu es commerciales vis-à-vis des consommateurs. L’écart entre le prévisionnel et le réalisé résulte de la conjonction des suppressions d’emplois, des départs en retraites non remplacés, des transferts d’emplois et des vacances de poste non pourvus du fait d’u ne masse salariale réduite. ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Prévision LFI Consommation Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 15 295 988 57 452 741 12 809 488 53 803 181 3 811 225 -1 901 157 3 811 225 0 Les dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel de la DGCCRF sont désormais réparties entre les trois actions "régulation concurrentielle des marchés", "protection économique du consommateur" et "sécurité du consommateur". Cette répartition a été effectuée sur la base des effectifs initialement affectés dans le PAP 2009 à chacune des missions, corrigée des transferts de crédits spécifiques intervenus. Ainsi, l'action 17, qui a reçu dans le PAP 50 % des effectifs de la direction, a porté la réalisation de 50% des crédits de fonctionnement 2009 de la DGCCRF. En outre, dans le PAP 2009, l’action n°17 portait la subvention pour charge de service public versée à l’Institut national de la consommation (INC) pour un montant de 3 811 225 €. L’INC ayant été retiré de la liste des opérateurs de l’État, cette subvention a été exécutée en dépenses d’intervention. Hormis les dépenses de fonctionnement courant, l’action 17 a porté en 2009 une dépense exceptionnelle de 43,5 M€ en AE et CP. En effet, dans le cadre de l’exercice des pouvoirs d’administration des prix et suite aux différents mouvements sociaux qu’ont connus les départements français d’Amérique fin 2008 et début 2009, les préfets ont été amenés à fixer les prix du carburant à des niveaux contestés par les opérateurs pétroliers comme ne reflétant pas la réalité de leurs coûts et ne respectant pas en ce sens les décrets en vigueur. Une négociation fin 2009 a permis d’aboutir à la signature de transactions indemnisant les compagnies pétrolières concernées. Cette dépense exceptionnelle a été réalisée grâce à un décret de transfert du programme 123 vers le programm e 134 pour un montant de 44 M€. 91 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 DEPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Crédits de paiement Consommation 256 323 Prévision LFI 623 036 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 256 323 0 Consommation 858 296 445 055 En raison de la suppression de l'action soutien, les crédits d'investissement de la DGCCRF ont été répartis entre les trois actions "régulation concurrentielle des marchés", "protection économique du consommateur" et "sécurité du consommateur". Cette répartition a été effectuée sur la base des effectifs affectés à chacune des missions dans le PAP 2009, corrigée des transferts de crédits spécifiques intervenus. (cf. présentation des dépenses dans l'action 16). DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux entreprises Consommation Crédits de paiement Prévision LFI 5 716 837 Transferts aux autres collectivités 8 388 775 7 176 966 Consommation 3 811 225 8 388 775 8 129 117 L’action n° 17 comporte des dépenses d’intervention en faveur de l’Institut national de consommation (INC), des associations de consommateurs et du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des condi tions de vie (CREDOC). Compte tenu d’erreurs d’imputation, l’exécution 2009 doit être retraitée de la façon suivante : Prévision Réalisation retraitée AE 8 388 775 11 940 342 CP 8 388 775 11 940 342 1) La subvention de l’INC avait été budgétée en subvention pour charge de service public. L’INC ayant été retiré de la liste des opérateurs de l’État, cette subvention a été exécutée en dépenses d’intervention pour un montant de 3 811 225 €. 2) Les subventions au mouvement consommateur ont été de 7 284 565 €. Les associations nationales sont rendues seules destinataires des subventions des associat ions locales qui leur sont affiliées, afin de leur donner la maîtrise de la répartition de l'enveloppe et de simplifier la gestion administrative. Les subventions versées aux associations nationales représentent près de 62 % de l’enveloppe totale des subv entions au mouvement consommateur (30 % sont attribués aux centres techniques régionaux de la consommation (CTRC), le solde (8%) étant attribué aux associations locales, au centre européen de la consommation et à d’autres actions menées au plan local). Les subventions accordées sont fondées sur les trois principales activités d’intérêt général assurées par ces associations : l’accueil des consommateurs (information et documentation), l’assistance juridique au consommateur et la représentation des intérêts des consommateurs auprès d’instances consultatives locales ou nationales. 3) Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) a reçu une subvention de 844 552 €. Le CREDOC, association loi 1901, est un organisme de recherche au service des acteurs de la vie économique et sociale qui analyse et anticipe le comportement des individus dans leurs multiples dimensions (consommateurs, agents de l'entreprise, acteurs de la vie sociale). 92 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION n° 18 : Sécurité du consommateur Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 35 477 069 4 435 213 39 912 282 37 533 026 3 951 379 41 484 405 Crédits de paiement 35 477 069 3 619 713 39 096 782 37 533 026 3 212 232 40 745 258 EFFECTIFS Catégorie d’emplois ETPT prévisions ETPT consommés A+ 34 36 A 259 263 B 207 220 C 73 78 Total 573 597 L’action "Sécurité du consommateur", conduite par la DGCCRF, a pour finalité de déterminer et de faire respecter les règles de sécurité relatives à des produits alimentaires ou non alimentaires ou à des prestations de service nécessitant des précautions particulières. Les effectifs affectés à cette action ont légèrement augmenté par rapport à ce qui était prévu dans le PAP 2009. Cela tient d'une part aux évolutions des missions de la DGCCRF, du fait de la création de l'autorité de la concurrence et d'autre part aux actions menées dans le cadre des contrôles des établissements responsables de la première mise sur le marché (CPMM). ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 4 351 147 Consommation 3 936 771 Crédits de paiement Prévision LFI 3 535 647 Consommation 3 144 916 Les dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel de la DGCCRF sont désormais réparties entre les trois actions "régulation concurrentielle des marchés", "protection économique du consommateur" et "sécurité du consommateur". Cette répartition a été effectuée sur la base des effectifs initialement affectés dans le PAP 2009 à chacune des missions, corrigée des transferts de crédits spécifiques intervenus. Ainsi, l'action 18, qui a reçu dans le PAP 17 % des effectifs de la direction, a porté la réalisation de 16% des crédits de fonctionnement 2009 de la DGCCRF. Les crédits de fonctionnement de la Commission de sécurité des consommateurs (CSC) sont également exécutés sur l'action 18 pour un montant de 261 725 €. La C.S.C. est un organisme indépendant, créé en 1983 , dont la mission est de recenser les accidents et les risques de la vie courante, d’émettre des avis et d’informer le public sur ces sujets. 93 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 134 DEPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Crédits de paiement Consommation 84 066 Prévision LFI 14 608 84 066 Consommation 67 316 En raison de la suppression de l'action soutien, les crédits d'investissement de la DGCCRF ont été répartis entre les trois actions "régulation concurrentielle des marchés", "protection économique du consommateur" et "sécurité du consommateur". Cette répartition a été effectuée sur la base des effectifs affectés à chacune des missions dans le PAP 2009, corrigée des transferts de crédits spécifiques intervenus (cf. présentation des dépenses dans l'action 16). ACTION n° 19 : Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 19 951 804 2 200 000 22 151 804 19 735 697 1 355 151 21 090 848 Crédits de paiement 19 951 804 2 200 000 22 151 804 19 735 697 1 355 151 21 090 848 EFFECTIFS Catégorie d’emplois ETPT prévisions ETPT consommés A+ 24 30 A 165 174 B 38 29 C 41 38 Total 268 271 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 2 200 000 Consommation 1 355 151 Crédits de paiement Prévision LFI 2 200 000 Consommation 1 355 151 En 2009, sur les 2 200 000 euros (crédits permettant le remboursement des rémunérations des agents mis à disposition), le montant des crédits liquidés pour le Titre 3 est de 1 355 151 €. Ce montant correspondant aux paiements des conventions de remboursement (mises à disposition) de l’AFPA, l’ASP et la Caisse des dépôts. Le paiement des conventions au titre de Pôle Emploi pour 2009 sera effectué en 2010. 94 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OPERATEURS OPERATEURS RECAPITULATION DES CREDITS ALLOUES AUX OPERATEURS DE L’ETAT Exécution 2008 Nature de la dépense LFI 2009 Autorisations d’engagement Crédits de paiement Exécution 2009 Autorisations d’engagement Subventions pour charges de service public (titre 3-2) 133 897 105 133 897 105 Dotations en fonds propres (titre 7-2) 2 820 000 940 000 136 717 105 134 837 105 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement 159 985 272 159 985 272 151 581 490 153 482 647 159 985 272 159 985 272 151 581 490 153 482 647 Transferts (titre 6) Total CONSOLIDATION DES EMPLOIS Avertissement A compter du 1er janvier 2009, le plafond des autorisations d’emplois des opérateurs de l’État est fixé chaque année en loi d e finances (article 64 de la LFI 2008). Réalisation 2008 (RAP) Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) Rappel du total des emplois (ETPT) rémunérés par le programme (inclus dans le plafond d’emplois du ministère) 8 285 6 073 5 060 Emplois (ETPT) des opérateurs rémunérés par le programme (inclus dans le plafond d’emplois du ministère) 2 0 0 Emplois (ETP) rémunérés par les opérateurs (hors plafond d’emplois du ministère) - sous plafond (1) - hors plafond 3 060 3 734 3 642 2 625 435 3 276 458 3 194 448 (1) Pour la « Prévision 2009 », il s’agit du plafond des autorisations d’emplois prévu en LFI 2009. EMPLOIS DES OPERATEURS EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS SI PROGRAMME CHEF DE FILE Intitulé de l’opérateur Réalisation 2008 (1) Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) Rémunérés par ce programme Rémunérés par ce programme Rémunérés par ce programme ETPT (2) ETP rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond Total ETPT (2) ETP rémunérés par les opérateurs sous plafond LFI hors plafond LFI Total ETPT (2) ETP rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond Total AFII - Agence française pour les investissements internationaux 132 132 156 156 156 156 AFNOR - Association française de normalisation 451 451 470 470 463 463 ANFR - Agence nationale des fréquences 316 316 340 340 329 329 INPI - Institut national de la propriété industrielle 780 780 848 848 771 771 95 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OPERATEURS Intitulé de l’opérateur Réalisation 2008 (1) Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) Rémunérés par ce programme Rémunérés par ce programme Rémunérés par ce programme ETPT (2) ETP rémunérés par les opérateurs sous plafond LNE - Laboratoire national de métrologie et d’essais UBIFRANCE - Agence française pour le développement international des entreprises hors plafond 310 2 435 Total ETPT (2) 554 APCE - Agence pour la création d’entreprises 44 EPARECA - Etablissement public national pour l’aménagement et la restructuration des espaces commerciaux et artisanaux FNPCA - Fonds national de promotion du commerce et de l’artisanat 2 ETP rémunérés par les opérateurs sous plafond LFI 745 554 Total Programme n° 134 hors plafond LFI 310 ETPT (2) 1 067 44 46 32 32 6 6 (1) La réalisation 2008 reprend la présentation du RAP 2008. (2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d’emplois du ministère. 435 3 060 0 sous plafond 768 1 067 2 625 0 458 Total ETP rémunérés par les opérateurs hors plafond 310 758 1 067 1 067 46 52 52 33 33 40 40 6 6 6 6 3 276 458 3 734 0 448 Total 0 3 194 448 3 642 96 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OPERATEURS PRESENTATION DES OPERATEURS PRINCIPAUX (OU CATEGORIES D’OPERATEUR) AGENCE FRANÇAISE POUR LES INVESTISSEMENTS INTERNATIONAUX FINANCEMENT DE L’ETAT (en milliers d’euros) Action ou programme intéressé ou nature de la dépense Réalisation 2008 LFI 2009 Autorisations d’engagement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Réalisation 2009 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Action n° 07 : Développement international et compétitivité des territoires 14 473 14 473 15 740 15 740 15 166 15 166 Subventions pour charges de service public 14 473 14 473 15 740 15 740 15 166 15 166 Total pour ce programme 14 473 14 473 15 740 15 740 15 166 15 166 Programme 112 : Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire 7 800 7 800 7 800 7 800 7 562 7 567 Subventions pour charges de service public 7 800 7 800 7 800 7 800 7 562 7 567 22 273 22 273 23 540 23 540 22 728 22 733 Total COMPTE FINANCIER 2009 DE L’OPÉRATEUR (en milliers d’euros) Compte de résultat Dépenses Budget prévisionnel Compte financier Recettes Personnel 12 468 11 891 Ressources de l’État Fonctionnement 11 323 11 332 Intervention - subventions de l’État Budget prévisionnel Compte financier 22 239 21 882 22 239 21 882 - ressources fiscales Autres subventions Ressources propres et autres Total des dépenses 23 791 23 223 Total des recettes 23 791 23 567 Total : équilibre du CR Résultat : bénéfice Total : équilibre du CR 1 552 1 685 23 791 23 567 23 791 23 567 344 Résultat : perte (en milliers d’euros) Tableau de financement abrégé Emplois Budget prévisionnel Insuffisance d'autofinancement Investissements Compte financier Ressources Capacité d'autofinancement 550 854 Ressources de l'État Budget prévisionnel Compte financier 190 817 550 852 6 30 746 1 699 Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources Total des emplois 550 854 Total des ressources Apport au fonds de roulement 196 845 Prélèvement sur le fonds de roulement Précisions La colonne « budget prévisionnel 2009 » a été retraitée par rapport à la présentation initiale, afin de permettre le reclassement de la subvention d’investissement (550 K€ au budget prévisionnel), dans la catégorie « ressources de l’État » au lieu de la catégorie « autres subventions d’investissement et dotations ». 97 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OPERATEURS Programme n° 134 DEPENSES 2009 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement : Les dépenses 2009 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actif. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation Prospection et accompagnement des investisseurs étrangers 9 363 8 902 4 793 4 227 230 496 14 386 13 625 200 110 18 328 280 149 25 454 2 127 1 596 221 1 960 1 959 96 3 944 4 015 778 4 324 81 750 4 186 238 5 183 5 174 Total des crédits prévus 12 468 10 823 550 23 841 Total des crédits consommés 11 892 10 521 855 23 268 Renforcement attractivité du pays Soutien et management Valorisation de l’image économique de la France CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2008 (RAP) Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur - sous plafond (1) Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur - rémunérés par l'État par les autres programmes de rattachement Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) 132 156 156 132 156 156 25 1 1 25 1 1 (1) Pour la « Prévision 2009 », il s’agit du plafond des autorisations d’emplois prévues en LFI 2009. ANALYSE DES RESULTATS L’AFII est un EPIC, créée par la loi sur les nouvelles régulations économiques promulguée le 15 mai 2001, placé sous la double tutelle du MINEIE (DG Trésor) et du MERAT (DATAR) avec lesquels un contrat d’objectifs et de moyens a été signé le 15 octobre 2008 pour la période 2009-2011. L’AFII est rattachée à titre d’opérateur principal au programme 134 « Développement des entreprises et des services » et au programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire ». Dans un contexte économique difficile et exigeant, l’AFII a confirmé sa mobilisation et sa réactivité. L’agence a rempli en 2009 les objectifs fixés par le contrat d’objectifs et de moyens avec plus de 7 700 entretiens conduits avec des entreprises étrangères et 1 160 projets nouveaux identifiés, suivis et accompagnés par l’AFII et ses partenaires territoriaux. Cependant, la part des projets aboutis volatils – c'est-à-dire ceux pour lesquels la France n’est qu’une option parmi d’autres en Europe - sur l’ensemble des projets détectés et accompagnés par l’AFII n’est pas à la hauteur des objectifs fixés pour 2009 (33,5% pour un objectif de 59%), du fait des décisions de report des investissements engendrées par la crise internationale. L’AFII a réaffirmé en 2009 son rôle d’animation et de coordination : - par la clarification de ses relations avec les agences de développement régionales (ARD) avec la rénovation de son catalogue de prestations et la définition d’un programme d’opérations conjointes à l’étranger dont le nombre devrait tripler en 2010 ; - par le renouvellement de ses partenariats avec la DG Trésor, Ubifrance et le MAEE ; - par la négociation de conventions avec le CNCCEF et l’UCCIFE, dont les réseaux à l’étranger seront mobilisés pour promouvoir l’attractivité économique de la France à l’étranger. Pour tirer profit de la reprise mondiale, notamment dans les pays émergents, l’AFII a préparé en 2009 un plan de communication ciblé autour des thèmes des réformes, de l’innovation et de la position centrale de la France en Europe. Le plan sera déployé en 2010, autour de la signature « France. Expect more », en Chine, en Inde, au Brésil, ainsi que 98 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OPERATEURS dans le Golfe, notamment. Il sera également décliné aux États-Unis, où subsiste des décalages de perception sur les réformes récentes. Alors que le budget primitif 2009 avait été construit sur la base d’une prévision globale de 23,79 M€ en recettes et en dépenses, le compte de résultat de l’exercice s’établit au final à 23,56 M€ en recettes et 23,22 M€ en dépenses. Après mise en réserve et régulation budgétaire, la subvention pour charge de service public versée à l’AFII au titre du programme 134 s’est élevée à 15,17 M€. L’AFII a par ailleurs perçu une subvention d’un montant de 7,57 M€ au titre du programme 112. Les ressources propres de l’AFII sont en baisse de 0,98 M€ par rapport à 2008 essentiellement du fait de la diminution des ressources liées aux prestations aux partenaires territoriaux de l’agence. La réflexion menée au cours l’année 2009 avec les ARD permettra de mieux adapter ces prestations aux besoins des partenaires territoriaux. L’AFII consacre directement 80% de ses ressources à ses missions principales : prospection et accompagnement des investisseurs étrangers (58%) et valorisation de l’image économique de la Fran ce à l’étranger (22%). Les dépenses de personnels sont inférieures aux prévisions ( - 0,58 M€) tandis celles de fonctionnement restent globalement dans l’enveloppe primitive. L’ensemble des dépenses augmentent de 1,96 M€ par rapport à 2008 (23,22 M€ en 2009 contre 21,27 M€ en 2008), essentiellement du fait de l’évolution des charges de personnel (de 10,17 M€ en 2008 à 11,89 M€ en 2009) liée, pour grande partie, à la budgétisation en 2009 de 24 emplois transférés par la DG Trésor à l’AFII ; un emploi supplémentaire sera transféré à l’AFII en 2010. Le développement du réseau commercial et le lancement du plan de communication ciblé 2010 ont eu peu d’impact sur les frais d’intervention, de prospection et de communication qui s’élèvent à 6,81 M€ en 2009, contre 6,47 M€ en 2008. Les charges fixes ont pour leur part diminué de 0,13 M€ (3,89 M€ en 2009 contre 4,02 M€ en 2008). L’exercice 2009 se termine avec un résultat positif de 0,34 M€. ASSOCIATION FRANÇAISE DE NORMALISATION FINANCEMENT DE L’ETAT (en milliers d’euros) Action ou programme intéressé ou nature de la dépense Réalisation 2008 LFI 2009 Autorisations d’engagement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Réalisation 2009 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Action n° 03 : Actions en faveur des entreprises industrielles 16 424 16 424 17 081 17 081 16 532 16 532 Subventions pour charges de service public 16 424 16 424 17 081 17 081 16 532 16 532 Total 16 424 16 424 17 081 17 081 16 532 16 532 COMPTE FINANCIER 2009 DE L’OPÉRATEUR (en milliers d’euros) Compte de résultat Dépenses Budget prévisionnel Compte financier Recettes Budget prévisionnel Compte financier Personnel 31 229 32 700 Ressources de l’État 14 237 14 284 Fonctionnement 43 200 44 780 14 237 14 284 60 192 66 123 74 429 80 407 74 429 80 407 Intervention - subventions de l’État - ressources fiscales Autres subventions Ressources propres et autres Total des dépenses 74 429 Résultat : bénéfice Total : équilibre du CR 77 480 Total des recettes 2 927 Résultat : perte 74 429 80 407 Total : équilibre du CR 99 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OPERATEURS Programme n° 134 (en milliers d’euros) Tableau de financement abrégé Emplois Budget prévisionnel Compte financier Insuffisance d'autofinancement Ressources Budget prévisionnel Capacité d'autofinancement Investissements 8 300 Compte financier 11 300 11 829 11 300 11 829 6 963 Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources Total des emplois 8 300 6 963 Total des ressources Apport au fonds de roulement 3 000 4 866 Prélèvement sur le fonds de roulement Compte de résultat AFNOR étant soumise au droit commun en matière de comptabilité et les activités étant soumises à la TVA, le montant de la subvention s’élève à 16,53 M€ TTC soit 14,28 M€ HT. Les dépenses de fonctionnement incluent les dotations aux amortissements et aux provisions (10,65 M€ en 2009). Tableau de financement abrégé Les investissements comprennent les investissements corporels et incorporels y compris la production immobilisée, et intègrent le remboursement de dettes financières (900 k€) et la variation de provisions sur actif circulant (900 k€). DEPENSES 2009 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement : Les dépenses 2009 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actif. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation 31 229 31 949 7 400 32 700 34 133 5 874 70 578 72 707 Fonctionnement : hors dotations non décaissables. Les investissements retrouvent à compter de 2009, un niveau normal après deux années fortement impactées par le projet immobilier. CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2008 (RAP) Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur - sous plafond (1) Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) 451 470 463 451 470 463 (1) Pour la « Prévision 2009 », il s’agit du plafond des autorisations d’emplois prévues en LFI 2009. AFNOR a mis en place dès le début de l’année 2009 un plan d’économies lié à la crise ; c’est la raison pour laquelle les effectifs budgétés n’ont pas tous été recrutés afin de maintenir l’association dans une gestion stricte permettant d’exécuter ses missions tout en préservant les grands équilibres. 100 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OPERATEURS ANALYSE DES RESULTATS Les ressources et dépenses sont exprimées en hors taxes. Au niveau des ressources, il faut noter que les ventes et les contrats de normalisation ont dépassé l’objec tif. Par contre la Coopération Technique Internationale est en retrait par rapport au budget. En ce qui concerne les dépenses, les frais de personnel intègrent l’intéressement qui n’est jamais anticipé au niveau du budget. Les dépenses de fonctionnements sont hors charges non décaissables (dotation aux amortissements et provisions). Les investissements comprennent les investissements informatiques et logistiques pour 1,8 M€ et la production immobilisée pour 4 M€. Globalement, il faut noter une grande maîtrise des dépenses en application du plan « coup double » : réduction des dépenses sans ralentir les activités. AGENCE NATIONALE DES FREQUENCES FINANCEMENT DE L’ETAT (en milliers d’euros) Action ou programme intéressé ou nature de la dépense Réalisation 2008 LFI 2009 Autorisations d’engagement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Réalisation 2009 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Action n° 04 : Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 33 867 33 867 36 797 36 797 35 991 35 991 Subventions pour charges de service public 33 867 33 867 36 797 36 797 35 991 35 991 Total 33 867 33 867 36 797 36 797 35 991 35 991 COMPTE FINANCIER 2009 DE L’OPÉRATEUR (en milliers d’euros) Compte de résultat Dépenses Budget prévisionnel Compte financier Recettes Personnel 24 200 24 194 Ressources de l’État Fonctionnement 13 161 12 930 Budget prévisionnel Compte financier 31 811 31 761 31 811 31 761 1 300 5 506 37 124 Total des recettes 33 111 37 893 769 Résultat : perte 4 250 Intervention - subventions de l’État - ressources fiscales Autres subventions Ressources propres et autres Total des dépenses 37 361 Résultat : bénéfice Total : équilibre du CR 37 361 37 893 Total : équilibre du CR 626 37 361 (en milliers d’euros) Tableau de financement abrégé Emplois Budget prévisionnel Insuffisance d'autofinancement Investissements 37 893 Compte financier Ressources Budget prévisionnel Capacité d'autofinancement 4 180 3 931 Ressources de l'État Compte financier 890 4 180 4 230 4 180 5 137 Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources Total des emplois Apport au fonds de roulement 4 180 3 931 Total des ressources 1 206 Prélèvement sur le fonds de roulement 17 101 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OPERATEURS Programme n° 134 Dépenses du compte de résultat L’enveloppe « fonctionnement » comprend les dotations aux amortissements à hauteur de 4 250 k€ en budget prévisionnel et de 4 428 k€ (dont 135 k€ d’amortissements exceptionnels) en compte financier. Ceci explique la différence avec les chiffres du PAP 2010. Recettes du compte de résultat Les autres subventions se composent des produits des ressources affectées (619 k€) pour le traitement des demandes d’assignation de fréquences des réseaux à satellite (art. R. 52-3-1 du CPCE) et d’une subvention du FCR (Fonds de coopération régionale de l’océan indien) et du FEDER pour l’organisation d’un séminaire sur les métiers de la gestion des fréquences et du contrôle technique du spectre (7 k€). Les ressources propres et autres recettes se décomposent ainsi : - les produits financiers : 1 010 k€ en budget prévisionnel, 813 k€ en compte financier ; - les prestations de services et les produits des activités annexes : 250 k€ en budget prévisionnel, 343 k€ en compte financier dont 258 k€ de prestations pour les affectataires ; - les produits exceptionnels : 4 290 k€ en budget prévisionnel (dont neutralisation des amortissements 560 k€, quote-part de la subvention virée au compte de résultat 3 690 k€), 4 349 k€ en compte financier (produits de cession 14 k€, neutralisation des amortissements 558 k€, quote -part de la subvention virée au compte de résultat 3 735 k€, autres produits exceptionnels 42 k€). DEPENSES 2009 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement : Les dépenses 2009 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actif. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation 24 200 8 911 4 180 37 291 Les dépenses en ressources affectées (619 k€) ne sont pas inclues dans l’enveloppe « fonctionnement ». CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2008 (RAP) Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur - sous plafond (1) Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur - rémunérés par l'État par les autres programmes de rattachement - rémunérés par d'autres collectivités ou organismes (1) Pour la « Prévision 2009 », il s’agit du plafond des autorisations d’emplois prévues en LFI 2009. Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) 316 340 329 316 340 329 20 3 3 18 2 1 2 1 2 102 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OPERATEURS ANALYSE DES RESULTATS Sont analysés les écarts par rapport au budget primitif hors ressources affectées et hors éléments non encaissables et non décaissables. Recettes : - Autres subventions : +7 k€ par rapport aux prévisions L’Agence a reçu, deux subventions (du Fonds de coopération régionale (FCR) et de l’Union européenne (FEDER) pour l’organisation d’un séminaire. - Ressources propres : -84 k€ par rapport aux prévisions L’écart sur la prévision de produits financiers (-197 k€), en raison de la baisse des taux d’intérêt, est partiellement compensé par les produits des prestations et des activités annexes, supérieurs aux prévisions (+93 k€), en raison, notamment, d’un remboursement pour participation à un projet européen (E3). Dépenses : - Dépenses de personnel : elles sont conformes aux prévisions (100% d’exécution) - Dépenses de fonctionnement : -1 028 k€ par rapport aux prévisions, enveloppe exécutée à 88% des prévisions : Sur certains postes, les dépenses ont été plus faibles que prévu (maintenances informatiques et télécommunications – impact d’un nouveau marché-, missions, formation – mise en place progressive du DIF), alors que d’autres ont fait l’objet de redéploiements de crédits dans le cadre de nouvelle priorité de l’Agence (la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques). - Dépenses d’investissement : -249 k€ par rapport aux prévisions, enveloppe exécutée à 94%, s’expliquant par le glissement dans la réalisation du projet informatique Fichier national des fréquences et une réduction des achats d’équipements informatiques. Emplois La réalisation 2009 prend en compte 13,08 emplois correspondant à des militaires en affectation temporaire à l’Agence, ces dispositions s’inscrivant dans le cadre de la convention relative à la participation en personnel du ministère de la défense (MINDEF) au sein de l’Agence. En outre, 3 personnels civils du MINDEF ont été détachés dans les corps de fonctionnaires du MEIE et affectés à l’Agence (et donc rémunérés directement par l’établissement). INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLE COMPTE FINANCIER 2009 DE L’OPÉRATEUR (en milliers d’euros) Compte de résultat Dépenses Personnel Fonctionnement Budget prévisionnel 44 114 143 768 Intervention Total des dépenses Résultat : bénéfice Total : équilibre du CR Compte financier Recettes 41 294 Ressources de l’État 119 556 5 190 193 072 Compte financier 193 072 171 805 - subventions de l’État - ressources fiscales 187 882 Budget prévisionnel 193 072 171 805 Autres subventions 0 485 Ressources propres et autres 0 0 193 072 172 290 193 072 172 290 160 850 Total des recettes 11 440 Résultat : perte 172 290 Total : équilibre du CR 103 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OPERATEURS Programme n° 134 (en milliers d’euros) Tableau de financement abrégé Emplois Budget prévisionnel Compte financier Insuffisance d'autofinancement Ressources Budget prévisionnel Capacité d'autofinancement Investissements 20 405 Compte financier 7 977 17 401 5 117 Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources Total des emplois 20 405 Apport au fonds de roulement 5 117 Total des ressources 13 132 Prélèvement sur le fonds de roulement 0 848 7 977 18 249 12 428 L’écart d’investissement entre le budget prévisionnel et le compte financier s’explique principalement par un décalage de 2009 vers 2010 du projet immobilier du siège. DEPENSES 2009 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement : Les dépenses 2009 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actif. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation 44 114 118 681 20 405 41 294 119 556 5 117 183 200 165 967 CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2008 (RAP) Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur - sous plafond (1) Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) 780 848 771 780 848 771 (1) Pour la « Prévision 2009 », il s’agit du plafond des autorisations d’emplois prévues en LFI 2009. L’INPI a engagé une politique active de gestion de ses ressources humaines afin de répondre aux exigences du Contrat d’objectifs État-INPI signé le 8 janvier 2009 et couvrant la période 2009-2012. La mobilité interne a permis à l’INPI de contenir ses effectifs, sans procéder à des licenciements ni mobilités contraints. ANALYSE DES RESULTATS L’exécution de la première année d’exercice du Contrat d’objectifs Etat-INPI 2009-2012 affiche de bons résultats, puisque le taux global de réalisation est déjà de 37,5 % pour cette seule première année. Les bons résultats des indicateurs ainsi que ceux affichés au compte de résultat ont été obtenus malgré l’incidence, sur les comptes de l’établissement, des arbitrages que les entreprises ont été amenées à réalise r, dans un contexte économique tendu, concernant le maintien en vigueur de leurs titres de propriété industrielle. 104 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OPERATEURS LABORATOIRE NATIONAL DE METROLOGIE ET D’ESSAIS FINANCEMENT DE L’ETAT (en milliers d’euros) Action ou programme intéressé ou nature de la dépense Réalisation 2008 LFI 2009 Autorisations d’engagement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Réalisation 2009 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Action n° 03 : Actions en faveur des entreprises industrielles 33 227 33 227 31 900 31 900 31 976 31 976 Subventions pour charges de service public 33 227 33 227 31 900 31 900 31 976 31 976 Total 33 227 33 227 31 900 31 900 31 976 31 976 COMPTE FINANCIER 2009 DE L’OPÉRATEUR (en milliers d’euros) Compte de résultat Dépenses Budget prévisionnel Compte financier Recettes Personnel 45 150 45 447 Ressources de l’État Fonctionnement 24 429 23 119 - subventions de l’État 9 625 10 490 - ressources fiscales Intervention Budget prévisionnel Compte financier 27 126 26 310 27 126 26 310 52 208 52 630 79 334 78 940 79 334 79 056 Autres subventions Ressources propres et autres Total des dépenses Résultat : bénéfice Total : équilibre du CR 79 204 79 056 Total des recettes 130 79 334 Résultat : perte 116 79 056 Total : équilibre du CR (en milliers d’euros) Tableau de financement abrégé Emplois Budget prévisionnel Insuffisance d'autofinancement Investissements Compte financier Ressources Capacité d'autofinancement 6 470 6 993 Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources Total des emplois Apport au fonds de roulement 6 470 6 993 Total des ressources Prélèvement sur le fonds de roulement Budget prévisionnel Compte financier 1 430 338 3 850 5 666 150 176 70 242 5 500 6 422 970 571 La subvention de l’État (31,976 M€) correspond à la somme de la subvention de fonctionnement versée au LNE, des subventions destinées aux autres Laboratoires Nationaux de Métrologie et à la modernisation de la métrologie (compte de résultat – 26,310M€) et des subventions d’investissement du LNE (tableau de financement abrégé – 5,666M€). Compte de résultat Recettes Les subventions de l’État se décomposent en : subvention de fonctionnement du LNE, subventio ns destinées aux autres Laboratoires Nationaux de Métrologie et à la modernisation de la métrologie. La subvention de l’État (Compte Financier) intègre une mise en réserve de 924 k€ et un abondement exceptionnel de 1 M€ par redéploiement de crédits sans emploi afin de financer l’acquisition d’équipements pour la caractérisation des faisceaux de photons de très petites dimensions utilisés en radiothérapie stéréotaxique (projet DOSEO), sous couvert du comité national de métrologie. 105 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OPERATEURS Programme n° 134 Dépenses Les montants des subventions destinées aux autres laboratoires nationaux de métrologie sont identifiés en dépenses d’intervention, ainsi que celles destinées à la modernisation de la métrologie. La masse salariale comprend les taxes assises sur les salaires. Les dépenses de fonctionnement incluent les dotations d’amortissements diminuées de la quote -part de subvention virée au compte de résultat. Tableau de financement abrégé Emplois Le poste investissement comprend les acquisitions d’éléments d’actif immobilisé du LNE et le remboursement de dettes financières. Ressources Le poste « Autres ressources » correspond aux immobilisations financières DEPENSES 2009 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement : Les dépenses 2009 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actif. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation 45 150 45 447 23 329 22 101 9 625 10 490 6 470 6 993 84 574 85 031 Les dépenses d’intervention recouvrent les montants des subventions destinées aux autres Laboratoires Nationaux de Métrologie, ainsi que les dépenses pour la modernisation de la métrologie française . CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2008 (RAP) Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur - sous plafond (1) - hors plafond Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur - rémunérés par l'État par les autres programmes de rattachement Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) 745 768 758 310 435 310 458 310 448 1 1 (1) Pour la « Prévision 2009 », il s’agit du plafond des autorisations d’emplois prévues en LFI 2009. ANALYSE DES RESULTATS L’année 2009, outre le financement du volet métrologique du projet DOSEO, a été marquée par l’entrée en vigueur d’une coopération européenne renforcée en métrologie et les premiers appels à projets conjoints dans le domaine de la métrologie de l’énergie. L’Académie des sciences à la demande du conseil d’administration du LNE a amorcé un cycle d’évaluation de la métrologie française en examinant deux domaines métrologie chimique et électricité magnétisme. Dans son secteur marchand, le LNE a du faire face au contexte écon omique tendu de l’industrie française. 106 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 OPERATEURS AGENCE FRANÇAISE POUR LE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL DES ENTREPRISES FINANCEMENT DE L’ETAT (en milliers d’euros) Action ou programme intéressé ou nature de la dépense Réalisation 2008 LFI 2009 Autorisations d’engagement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Réalisation 2009 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Action n° 07 : Développement international et compétitivité des territoires 42 593 42 593 73 895 73 895 72 095 72 095 Subventions pour charges de service public 32 093 32 093 54 655 54 655 53 817 53 817 Transferts 10 500 10 500 19 240 19 240 18 278 18 278 Total 42 593 42 593 73 895 73 895 72 095 72 095 COMPTE FINANCIER 2009 DE L’OPÉRATEUR (en milliers d’euros) Compte de résultat Dépenses Budget prévisionnel Compte financier Recettes Personnel 53 070 53 731 Ressources de l’État Fonctionnement 25 700 25 894 - subventions de l’État Intervention 51 260 53 170 - ressources fiscales Budget prévisionnel Autres subventions Ressources propres et autres Total des dépenses 130 030 Résultat : bénéfice 132 795 Total des recettes 495 Total : équilibre du CR 130 525 72 095 72 095 72 095 72 095 2 660 3 129 55 770 57 830 130 525 133 054 130 525 133 054 259 Résultat : perte 133 054 Total : équilibre du CR (en milliers d’euros) Tableau de financement abrégé Emplois Compte financier Budget prévisionnel Compte financier Insuffisance d'autofinancement Ressources Budget prévisionnel Capacité d'autofinancement Investissements 2 777 Compte financier 5 163 4 484 5 163 4 582 3 166 Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources 98 Total des emplois 2 777 3 166 Total des ressources Apport au fonds de roulement 2 386 1 416 Prélèvement sur le fonds de roulement DEPENSES 2009 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement : Les dépenses 2009 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actif. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation 53 070 21 122 51 260 2 777 53 731 18 753 53 170 3 166 128 229 128 820 107 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi OPERATEURS Programme n° 134 CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2008 (RAP) Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur - sous plafond (1) Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur - rémunérés par l'État par ce programme Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) 554 1 067 1 067 554 1 067 1 067 2 0 0 2 0 0 (1) Pour la « Prévision 2009 », il s’agit du plafond des autorisations d’emplois prévues en LFI 2009. ANALYSE DES RESULTATS Les résultats sont présentés hors flux VIE. Si l’on intègre ces derniers flux, le compte financier s’établit à 269 M€ en dépenses et 269,2 M€ en recettes. Par rapport au budget primitif, le résultat hors VIE passe de 0.5 million € à +0,26 million €. Les principales variations concernent : - en recettes L’augmentation de l’utilisation des crédits d’intervention qui a permis, en 2009, de poursuivre et de développer la procédure du SIDEX, d’augmenter les moyens d’intervention d’Ubifrance et des Missions Economiques tout en renforçant le taux de subvention octroyé aux entreprises. Au total, plus de 24 M€ ont été attribués aux entreprises permettant à Ubifrance de diminuer les frais de participation aux opérations de prospection des marchés extérieurs. - en dépenses L’hypothèse sur laquelle a été construit le budget primitif prévoyait, hors intéressement, une dotation de transfert concernant le personnel et le fonctionnement des Missions Economiques rattachées à l’agence, en adéquation avec les coûts transférés, ainsi qu’une progression de la masse salariale France de 2, 5%. Après prise en compte de l’intéressement, l’évolution de la masse salariale est en légère progression (53,33 contre 53.07M€) par rapport au budget primitif. Le coût du fonctionnement France et étranger hors opérations pour ordre (informatique, fonctio nnement administratif) diminue par rapport au budget primitif : respectivement 1,3 M€ contre 2 M€ et 15,2 M€ contre 16,7 M€. Les produits financiers augmentent par rapport au budget primitif (1,7 M€ contre 1,48 M€) sans atteindre toutefois, en raison de la crise financière, les produits obtenus en 2008. 108 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 ANALYSE DES COUTS ANALYSE DES COUTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Avertissement Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (compta bilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des prog rammes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragma tique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel. L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétai res et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 8 mars 2010). L’objet de l’analyse des coûts est de d onner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant fair e l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici. Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionne lles complètes pour 2009, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabili té générale (ou charges). SCHEMA DE DEVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes. ECONOMIE, INDUSTRIE ET EMPLOI MISSION ÉCONOMIE DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DE L’EMPLOI Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des professions libérales TOURISME STRATEGIE ECONOMIQUE ET FISCALE Actions en faveur des entreprises industrielles Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information Développement international et compétitivité des territoires Expertise, conseil et inspection Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) Mise en œuvre du droit de la concurrence ( Autorité de la concurrence) Régulation concurrentielle des marchés Protection économique du consommateur Sécurité du consommateur Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle ALIMENTATION , AGRICULTURE ET PECHE MISSION AGRICULTURE, PECHE, ALIMENTATION, FORET ET AFFAIRES RURALES ECONOMIE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE DE L’AGRICULTURE, DE LA PECHE ET DES TERRITOIRES MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPERIEUR RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EN MATIERE ECONOMIQUE ET INDUSTRIELLE MISSION TRAVAIL ET EMPLOI ACCÈS ET RETOUR À L’EMPLOI ACCOMPAGNEMENT DES MUTATIONS ÉCONOMIQUES ET DEVELOPPEMENT DE L’EMPLOI BUDGET, COMPTES PUBLICS, FONCTION PUBLIQUE ET REFORME DE L’ETAT MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE ENTRETIEN DES BATIMENTS DE L’ETAT 109 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi ANALYSE DES COUTS VENTILATION PREVISIONNELLE PAR ACTION DES CREDITS Intitulé de l’action LFI 2009 Crédits directs y.c. FDC et ADP LFI 2009 après ventilation interne LFI 2009 après ventilation externe Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 187 351 021 187 351 021 172 113 958 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 264 371 233 216 329 687 161 780 920 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 207 069 063 255 110 609 258 259 617 Développement international et compétitivité des territoires 89 735 000 89 735 000 93 088 702 Expertise, conseil et inspection 17 932 727 17 932 727 22 736 355 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 22 666 360 22 666 360 22 666 360 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 20 128 592 20 128 592 20 128 592 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 19 424 238 19 424 238 19 424 238 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 79 385 851 79 385 851 93 857 902 134 301 823 134 301 823 156 740 482 Sécurité du consommateur (nouveau) 39 096 782 39 096 782 46 456 012 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 22 151 804 22 151 804 0 1 103 614 494 1 103 614 494 1 067 253 138 Protection économique du consommateur (nouveau) Total Programme n° 134 110 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 ANALYSE DES COUTS DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION OU « DEPENSES COMPLETES » Avertissement Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses pa r action de politique publique résultant de sa gestion. Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique. DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION INTERNE Intitulé de l’action Exécution 2009 CP Ventilation interne Dépenses directes (au sein du programme) Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 376 419 487 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 227 110 413 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 212 287 144 Exécution 2009 après ventilation interne Écart à la prévision 2009 Écart à l’exécution 2008 376 419 487 +189 068 466 +117 023 564 -40 902 585 186 207 828 -30 121 859 +5 050 228 +40 902 585 253 189 729 -1 920 880 +53 772 174 Offre de formation aux entreprises (ancien) -3 728 128 Accompagnement des mutations industrielles (ancien) -4 194 357 Développement international et compétitivité des territoires 87 392 716 87 392 716 -2 342 284 Expertise, conseil et inspection 15 571 730 15 571 730 -2 360 997 +29 778 634 +524 146 Développement industriel et métrologie (ancien) -105 996 162 Installations classées, énergie et contrôles techniques de sécurité (ancien) -131 353 592 Soutien au réseau des directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) (ancien) -65 841 415 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 22 545 257 22 545 257 -121 103 +770 049 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 20 950 484 20 950 484 +821 892 +2 064 984 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 18 057 263 18 057 263 -1 366 975 +5 576 396 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 80 025 986 80 025 986 +640 135 +7 494 853 175 003 997 175 003 997 +40 702 174 +45 288 508 Sécurité du consommateur (nouveau) 40 745 258 40 745 258 +1 648 476 -7 064 809 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 21 090 848 21 090 848 -1 060 956 +1 528 210 1 297 200 583 +193 586 089 -49 306 717 Protection économique du consommateur (nouveau) Total 1 297 200 583 0 111 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi ANALYSE DES COUTS Programme n° 134 DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION EXTERNE Intitulé de l’action Exécution 2009 après ventilation interne Ventilation externe Exécution 2009 après ventilation externe (entre programmes) Dépenses complètes Écart à la prévision 2009 Écart à l’exécution 2008 Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 376 419 487 -22 617 625 353 801 862 +181 687 904 +87 187 709 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 186 207 828 -41 107 663 145 100 165 -16 680 755 -43 732 958 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 253 189 729 +4 342 327 257 532 056 -727 561 +57 354 487 Offre de formation aux entreprises (ancien) -9 617 031 Accompagnement des mutations industrielles (ancien) -4 518 979 Développement international et compétitivité des territoires 87 392 716 +3 814 480 91 207 196 -1 881 506 Expertise, conseil et inspection 15 571 730 +4 657 365 20 229 095 -2 507 260 Développement industriel et métrologie (ancien) +32 302 846 +5 181 511 -105 996 162 Installations classées, énergie et contrôles techniques de sécurité (ancien) -10 257 869 Soutien au réseau des directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) (ancien) -636 025 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 22 545 257 0 22 545 257 -121 103 +770 049 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 20 950 484 0 20 950 484 +821 892 +2 064 984 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 18 057 263 0 18 057 263 -1 366 975 +5 576 396 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 80 025 986 +13 535 539 93 561 525 -296 377 +7 177 673 175 003 997 +20 853 455 195 857 452 +39 116 970 +44 586 302 Protection économique du consommateur (nouveau) Sécurité du consommateur (nouveau) 40 745 258 +6 839 329 47 584 587 +1 128 575 -7 123 291 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 21 090 848 -21 090 848 0 0 0 1 297 200 583 -30 773 641 1 266 426 942 +199 173 804 +60 319 642 Total Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes Accès et retour à l’emploi (Mission « Travail et emploi ») Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi (Mission « Travail et emploi ») Économie et développement durable de l’agriculture, de la pêche et des territoires (Mission « Agriculture, pêche, alimentation, forêt et affaires rurales ») +30 773 641 +12 186 292 +8 904 556 +705 026 Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle (Mission « Recherche et enseignement supérieur ») +56 414 227 Conduite et pilotage des politiques économique et financière (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») -66 655 190 Tourisme (Mission « Économie ») +22 617 625 Stratégie économique et fiscale (Mission « Économie ») Entretien des bâtiments de l’État (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») -3 311 268 -87 627 112 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 ANALYSE DES COUTS Modalités de déversement LES MOYENS DE GESTION DE POLITIQUE - Ventilation des crédits de l’action « Action en faveur des entreprises industrielles » dans les actions du programme 134 « Développement des entreprises et de l’emploi » et dans le programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle ». - Ventilation des crédits de l’action « Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des professions libérales (tourisme) » dans les actions du programme 223 « Tourisme » : Pour des motifs d’optimisation de la gestion de la DGCIS, les crédits de fonctionnement soutenant la politique du tourisme sont imputés à l’action « Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des professions libérales (tou risme) » du programme 134 et déversés en analyse des coûts sur le programme 223 « Tourisme » au prorata des effectifs de chacune de ses actions. Compte tenu du mode de fonctionnement de la direction générale des entreprises (DGE) qui met en synergie les activités qui re lèvent des programmes 134 « Développement des entreprises et de l’emploi » et 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle », l'ensemble des effectifs et des frais de fonctionnement y concourant a été rattaché par convention au prem ier. Il est à noter que l'ensemble des agents de la DGE concernés, à quelques exceptions près, exercent des activités qui relèvent de plusieurs actions ou des deux program mes, d'où la nécessité de ventiler les crédits en fonction des résultats prorata temp oris d'une enquête unités d'œuvre. - Ventilation des crédits de l’action « Régulation concurrentielle des marchés » : Pour la mise en œuvre du régime de contrôle applicable à la politique commune de la pêche, la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture reçoit l’appui des services de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (D GCCRF). Dans ce cadre, le programme 154 « Économie et développement durable de l’agriculture, de la pêche et des territoire s » de la mission « Agriculture, pêche, alimentation, forêt et affaires rurales » reçoit les déversements des moyens correspondant depuis l’action « Régulation concurrentielle des marchés ». Le montant de ce déversement découle du dénombrement des agents q ui participent au contrôle des pêches via l'outil de suivi de l'activité des agents de la DGCCRF. Les estimations budgétaires résultent pour le personnel de l'application de coûts moyens budgétaires. Le même p rincipe a été retenu pour les crédits hors titre 2 où un taux moyen budgétaire a été retenu. Les coûts de fonctionnement représentent environ 10% des coûts salariaux. - Interactions avec le programme 305 « Stratégie économique et fiscale » et modalités de ventilation des crédits : Les crédits du programme 305 contribuant à l’action « Développement international et compétitivité des territoires » du programme 134 sont venti lés dans celle-ci au prorata des ETP concernés, depuis l’action « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financi ère de la France dans le cadre national, international et européen ». - Présentation des interactions entre l’action « Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle » du programme 134 « Développement des entreprises et de l’emploi » et les autres programmes auxquels participe la DGEFP : Les services de la DGEFP rattachés au programme 134 contribuent à la mise en œuvre des programmes 102 « Accès et retour à l’emploi » et 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi ». Les crédits en provenance du programme sont ventilés dans les actions de ces deux programmes selon une clé de répartition basée sur la part relative des effectifs contribuant à leur mise en œuvre. - Présentation des coûts en provenance du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État » : Les coûts d’entretien des bâtiments abritant la DGCCRF, qui participe au programme 134 « Développement des entreprises et de l’Emploi », sont ventilés sur les actions de celui-ci au prorata des ETPT de la direction contribuant à la réalisation de ce programme. FONCTIONS DE SOUTIEN ET MODALITES DE VENTILATION DES CREDITS Le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » a porté en 2009 les fonctions de soutien mutualisées des ministères économique et financier. Pour ce faire, il est structuré en cinq actions : 1. « état-major, médiation et politiques transversales » : cabinets ministériels, secrétariat général, service des achats de l’État, médiateur et haut fonctionnaire de défense et de sécurité, TRACFIN et l’agence pour la valorisation de l’État (APIE). Pour ce qui concerne la DPAEP, figure au sein de cette action la mise en œuvre de la politique d’action sociale, d’hygiène et sécurité et de prévention médicale au béné fice des agents en activité ou retraités des ministères économique et financier. 2. « expertise, audit, évaluation et contrôle » : activités des corps de contrôle et d’inspection. 3. « promotion des politiques économique, financière et de l’emploi » : activités menées par le service de la communication (SIRCOM) ; communication interne et externe pour favoriser l’adhésion des publics aux politiques ministérielles. 4. « contribution au respect du droit et à la sécurité juridique » : activités prises en charge par la direction des affaires juridiques. 5. « prestations d’appui et de support » : prestations en matière de systèmes d’information et d’administration électronique, de logistique, d’immobilier, de ressources humaines et de formation. Les dépenses du programme ont été ventilées en gestion 2009 en tenant compte des enseignements des exercices précédents. Le périmètre des déversements se concentre sur les fonctions soutien clairement identifiables. C’est ainsi que si les actions n° 1, 3 et 5 son t ventilées dans les différents programmes de politique, ne sont pas répartis les dépenses et coûts des fonctions d’état -major et de pilotage (cabinets ministériels, secrétariat général, service des achats de l’État, médiateur et haut fonctionnaire de défense et de sécurité, TRACFIN et l’agence pour la valorisation de l’État [APIE]). Ne sont pas ventilés également les dépenses et les coûts des personnels mis à disposition d’autres administrations e t les subventions versées dans le cadre de conventions à des organism es extérieurs qui ne participent pas au soutien des programmes de politique des ministères économique et financier. De même, les dépenses et les coûts des actions n° 2 et 4 ne sont pas déversés car leurs activités vers une multitude de bénéf iciaires couvrent des montants unitaires peu significatifs. 113 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi ANALYSE DES COUTS Programme n° 134 Une fois la ventilation des dépenses et des coûts internes au programme réalisée, les dépenses et coûts de soutien des action s n° 1, 3 et 5 font l’objet d’un déversement vers les programmes de politique selon un dispositif décomposé en deux temps : 1) Répartition entre les directions et services participant aux actions des programmes de politique selon les principes reten us pour la répartition interne. 2) Répartition dans les actions des programmes de politique selon les clés fournies par les directions ou services en fonction de leur périmètre respectif. Les clés retenues dans un second temps sont, selon les modalités de répartition les plus significatives au regard de la nature de la dépense : - au prorata des équivalents temps plein travaillé (ETPT) par action (majoritairement) ; - au prorata des effectifs par action ; - au prorata des équivalents temps plein rémunéré (ETPR) dans quelques cas ; - au prorata des moyens alloués et utilisés (dans un cas). Ces crédits sont ensuite répartis sur les différents programmes avec lesquels le programme interagit selon les même s clés de répartition que celles retenues pour la ventilation interne de ces programmes. ANALYSE DES RÉSULTATS S’agissant des résultats de l’analyse des coûts il peut être observé que les ventilations croisées des dépenses de soutien ou polyvalentes entre les programmes politique ou de soutien au prorata des ressources affectées à la réalisation de chaque action parait pertinente et que les écarts constatés en analyse des coûts s’expliquent en gestion mais ne sont pas imputables à des évolutions des modalités de déversements. 114 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi Programme n° 134 ANALYSE DES COUTS COUTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE Avertissement La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l ’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques. Compte tenu de l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : pers onnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, en treprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’ actifs, aux provisions…), la présentation des coûts complets revêt un aspect encore limité malgré un périmètre des actifs intégrés au bilan de l’État en évolution au fil des exercices. Par ailleurs les difficultés inhérentes à l’appropriation progressive de la comptabilité générale limitent encore de fait la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec l es activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif. Intitulé de l’action Exécution 2009 Coûts directs Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des services et des professions libérales (libellé modifié) 372 272 190 Actions en faveur des entreprises industrielles (libellé modifié) 235 433 924 Développement des télécommunications, des postes et de la société de l’information 52 987 793 Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence au sein du programme entre programmes Exécution 2009 Écart à l’exécution 2008 Coûts complets Coûts complets -22 617 625 349 654 565 +104 259 701 -42 401 650 -43 511 953 149 520 321 +8 793 169 +42 401 650 +4 231 101 99 620 544 -1 121 608 548 Offre de formation aux entreprises (ancien) -172 606 836 Accompagnement des mutations industrielles (ancien) -3 665 621 Développement international et compétitivité des territoires 87 335 752 +3 775 504 91 111 256 Expertise, conseil et inspection 15 630 862 +4 537 510 20 168 372 Développement industriel et métrologie (ancien) +32 687 277 +4 945 229 -82 837 423 Installations classées, énergie et contrôles techniques de sécurité (ancien) -4 151 474 Soutien au réseau des directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) (ancien) -17 167 685 Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) (nouveau) 16 956 049 0 16 956 049 -5 210 715 Régulation et contrôle des marchés de l’énergie (CRE) (nouveau) 20 192 477 0 20 192 477 +995 666 Mise en oeuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) (nouveau) 17 658 363 0 17 658 363 +5 880 433 Régulation concurrentielle des marchés (nouveau) 80 630 060 +13 498 699 94 128 759 +24 945 858 174 243 604 +20 799 507 195 043 111 +71 587 972 Protection économique du consommateur (nouveau) Sécurité du consommateur (nouveau) 40 729 911 +6 821 636 47 551 547 +4 025 179 Moyens de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (nouveau) (libellé modifié) 26 081 671 -26 081 671 0 0 -38 547 292 1 101 605 364 -1 149 127 818 Total 1 140 152 656 0 115 PLR 2009 Développement des entreprises et de l’emploi ANALYSE DES COUTS Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes +38 547 292 Accès et retour à l’emploi (Mission « Travail et emploi ») +15 069 989 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi (Mission « Travail et emploi ») +11 011 681 Économie et développement durable de l’agriculture, de la pêche et des territoires (Mission « Agriculture, pêche, alimentation, forêt et affaires rurales ») +705 026 Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle (Mission « Recherche et enseignement supérieur ») +58 481 787 Conduite et pilotage des politiques économique et financière (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») -66 007 855 Tourisme (Mission « Économie ») +22 617 625 Stratégie économique et fiscale (Mission « Économie ») Entretien des bâtiments de l’État (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») Programme n° 134 -3 284 028 -46 933 ANALYSE DES COUTS COMPLETS Les charges comptabilisées en coûts complets, issues des restitutions de la Fonction Comptable de l’État, englobent : - en coûts directement rattachés : l’ensemble charges décaissées, relatives aux achats, aux prestations, aux charges de personnel et aux transferts, compte tenu de la réimputation des personnels polyvalents comptabilisés, en gestion, sur l’action 99, ainsi que les charges non décaissées en fin d’exercice (charges à payer, dotations aux amortissements, et dotations aux provisions) ; - en coûts complets : le coût des fonctions soutien et polyvalentes déversées sur le programme selon les modalités précisées dans la présentation de l’analyse des coûts des programme « Conduite et pilotage des politiques économique et financière », « Stratégie économique et fiscale » et « Entretien des bâtiments ». L’écart entre la consommation budgétaire et les charges portées en comptabilité générale, s’explique principalement : - à hauteur de (-) 151,2 M€ par le flux net négatif de provisions pour risques et charges, relatif aux transferts aux autres collectivités, pour l’essentiel, - à hauteur de (-) 3,96 M€ par le retraitement en comptabilité générale des avances à notifications versées au cours de l’exercice 2009, pour l’essentiel, - à hauteur de (-) 1,4 M€ par la variation nette négative des charges à payer entre 2008 et 2009, - à hauteur de 0,5 M€ par le reclassement des dépenses d’acquisition d’immobilisations non – ventilées en charges de fonctionnement. PROGRAMME 223 (Aplat goldie économisons l’encre) 117 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 PROGRAMME 223 TOURISME MINISTRE CONCERNE : CHRISTINE LAGARDE, MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI Bilan stratégique du rapport annuel de performances 118 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 120 Rappel de la présentation du programme 128 Objectifs et indicateurs de performance 130 Justification au premier euro 134 Opérateurs 143 Analyse des coûts du programme et des actions 148 118 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Luc ROUSSEAU Directeur général de la compétitivité, de l’industrie et des services Responsable du programme n° 223 : Tourisme En 2009, le tourisme a représenté un des premiers postes excédentaires de la balance des paiements et a procuré 2 millions d’emplois directs et indirects dans le pays. Cependant l’année 2 009 a été marquée par une baisse de la progression du tourisme sur le territoire, même si la France demeure la première destination touristique. Si le tourisme international continue à se développer, la concurrence s’est toutefois fortement accrue du fait des efforts accomplis par de nombreux pays pour développer une offre de qualité très compétitive. La politique touristique française s’est articulée autour de trois grandes priorités, sous l’impulsion de la loi de développement et de modernisation des services touristiques du 22 juillet 2009 : - Renforcer la promotion de la France à l’étranger afin de la maintenir au premier rang des nations les plus visitées, dans un contexte accru de concurrence européenne et des pays émergents. La promotion de la destination France à l’étranger est une vitrine essentielle. Effectuée dorénavant par l’agence de développement touristique « Atout-France », créée en 2009, qui a repris les activités de Maison de la France et d’Odit France, il s’agit aujourd’hui d’augmenter la visibilité de la destination dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Ceci passe par une identification des cibles prioritaires afin d’adapter les stratégies de communication et de promotion. Ces objectifs se sont appuyés sur l’analyse « Destination France 2020 », plan stratégique du tourisme français, visant à accroître la position de la France dans ce secteur et ainsi contribuer à la croissance de l’économie française. En outre, le financement de la participation française à l’exposition universelle de Shanghai de 2010, poursuivie en 2009, a reflété également la priorité donnée au renforcement de l’image de le France dans des zones géographiques à fort potentiel touristique, et dans le cadre d’événements d’importance mondiale. - Stimuler la consommation touristique par l’adaptation de l’offre à la demande des touristes et l’amélioration de la qualité de l’accueil. La France doit s’adapter pour répondre aux nouvelles demandes des touristes. Il convient donc d’améliorer la cohérence de l’ensemble des actions marketing en renforçant la segmentation de l’offre en fonction des attentes des cibles prioritaires. La diversité de l’offre touristique en France est un atout pour capter la clientèle. Elle doit donc fair e l’objet d’une stratégie commerciale à l’international, et être accompagnée de la création d’un maillage de structures réceptives sur l’ensemble du territoire. Il est apparu essentiel de concevoir une offre touristique intégrée et attractive autour des destinations régionales. Le parc d’hébergement doit également suivre l’évolution de la demande en vue d’aboutir à des prestations de meilleure qualité et d’accueil d’un très haut niveau : il s’agit de rénover le parc existant et de développer l’offre d’hébergement, en encourageant l’investissement. La loi du 22 juillet 2009, tant en ce qui concerne les compétences dévolues à Atout -France qu’en ce qui concerne la réforme du classement hôtelier et la tenue de registres d’opérateurs de voyage, comprend des premières mesures de nature à engager les choix stratégiques définis ci-dessus. - Contribuer à une meilleure prise en compte de l’accès de tous aux vacances. Outre l’action de l’Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) dans ce domaine, l’amélioration de l’accès aux vacances encourage, conformément à la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, la réalisation d’aménagements spécifiques pour les structures touristiques intégrant notamment la configuration des lieux et le type de prestations fournies. Ainsi, les contractualisations locales, PLR 2009 119 Tourisme RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 223 notamment dans le cadre des contrats de projet 2007-2013, ont contribué à améliorer l’accessibilité des bâtiments publics et des commerces pour les personnes à mobilité réduite. Par ailleurs, à l’occasion des Rencontres nationales du tourisme 2009, le ministère en charge du tourisme a souhaité approfondir avec ses partenaires les conditions du développement d’un tourisme durable visant à renforcer les chantiers de mise aux normes des différents équipements pour l’accueil de tous, tout en s’efforçant de parvenir à une utilisation économe des ressources et respectueuse des défis environnementaux actuels. Ces priorités se reflètent directement dans les trois actions thématiques du p rogramme (action 1 « Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire », action 2 « Économie du tourisme et développement de l’activité touristique » et action 3 « Politiques favorisant l’accès aux vacances »), qui sont assorties d’une quatrième action transverse de soutien au programme, comprenant désormais uniquement les crédits de fonctionnement pour les services déconcentrés en charge de la mise en œuvre de la politique publique du tourisme au plan local, et qui ont progressivement intégré les Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE). Elles ont été impulsées par la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services, créée en 2009, avec un objectif de renforcement des synergies existantes entre les différents acteurs économiques et touristiques. Quatre objectifs sont associés au programme « tourisme » : - le premier vise à « augmenter la capacité des opérateurs du ministère chargé du tourisme à mobiliser des partenariats financiers ». - le deuxième objectif vise à « attirer et fidéliser un nombre croissant de touristes étrangers susceptibles de contribuer à l’augmentation des recettes touristiques ». - le troisième objectif permet de « favoriser l’amélioration de l’offre touristique pour répondre aux attentes du marché et orienter la demande en accompagnant les démarches qualité ». - le dernier objectif évalue « l’impact des mesures fiscales en faveur de l’Agence nationale des chèques-vacances ». RECAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Augmenter la capacité des opérateurs du ministère chargé du tourisme à mobiliser des partenariats financiers INDICATEUR 1.1 Part des ressources propres dans le budget du G.I.E. Maison de la France INDICATEUR 1.2 Part des ressources propres dans le budget du G.I.P. ODIT-France OBJECTIF 2 Attirer et fidéliser un nombre croissant de touristes étrangers susceptibles de contribuer à l’augmentation des recettes touristiques INDICATEUR 2.1 Mesure de la performance du site de vente en ligne "franceguide.com" INDICATEUR 2.2 Evolution des dépenses par séjour des touristes non-résidents OBJECTIF 3 INDICATEUR 3.1 Favoriser l’amélioration de l’offre touristique pour répondre aux attente s du marché et orienter la demande en accompagnant les démarches qualité Corrélation entre l’action sur l’offre et la satisfaction de la clientèle OBJECTIF 4 Evaluer l’impact des mesures fiscales en faveur de l’Agence nationale pour les chèques-vacances INDICATEUR 4.1 Effet multiplicateur des mesures fiscales en faveur des chèques -vacances sur les recettes fiscales induites 120 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 CREDITS DU PROGRAMME PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES 2009 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS 2009 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2009 Consommation 2009 01 Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 02 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 03 04 33 575 234 32 565 304 7 272 237 13 655 518 40 847 471 46 220 822 40 847 471 2 920 903 10 345 115 11 561 678 13 266 018 13 954 176 13 323 018 2 392 498 4 330 144 4 140 206 4 330 144 993 311 1 237 047 997 311 59 436 944 59 497 944 Politiques favorisant l’accès aux vacances Soutien du programme tourisme Total des AE prévues en LFI 4 330 144 4 140 206 993 311 1 237 047 0 37 489 448 Ouvertures par voie de FDC et ADP 21 947 496 +126 269 +126 269 Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +7 471 597 +7 471 597 Total des AE ouvertes 67 034 810 67 034 810 Total des AE consommées 36 194 849 0 29 357 402 65 552 251 2009 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2009 Consommation 2009 01 Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 02 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 03 Politiques favorisant l’accès aux vacances 04 Soutien du programme tourisme Total des CP prévus en LFI 33 575 234 7 272 237 13 665 518 40 847 471 46 270 858 40 847 471 32 605 340 4 320 903 3 979 992 14 065 115 9 800 936 18 386 018 13 780 928 18 443 018 4 010 144 4 449 242 4 010 144 4 449 242 4 010 144 993 311 1 199 396 997 311 64 236 944 64 297 944 993 311 1 185 203 38 889 448 Ouvertures par voie de FDC et ADP 25 347 496 +126 269 +126 269 Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +5 687 696 +5 687 696 70 050 909 Total des CP ouverts Total des CP consommés 14 193 37 770 535 14 193 70 050 909 27 915 696 65 700 424 121 PLR 2009 Tourisme CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 223 2008 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES 2008 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2008 Consommation 2008 01 Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 02 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 03 Politiques favorisant l’accès aux vacances 04 39 834 004 730 471 32 023 361 11 352 000 40 564 475 40 564 475 43 375 361 6 440 028 6 917 483 9 090 352 6 891 068 15 530 380 15 664 380 13 808 551 2 865 910 2 865 910 2 865 910 1 837 849 0 7 374 740 7 374 740 1 068 307 12 686 733 66 335 505 66 469 505 1 837 849 Soutien du programme tourisme 0 Total des AE prévues en LFI 0 Total des AE consommées 7 374 740 996 647 71 660 53 648 772 39 937 491 71 660 20 080 917 60 090 068 2008 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2008 Consommation 2008 01 Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 02 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 03 Politiques favorisant l’accès aux vacances 04 Soutien du programme tourisme 0 39 834 004 33 893 361 730 471 11 392 000 40 564 475 40 564 475 45 285 361 5 040 028 5 721 073 14 139 352 16 373 483 19 179 380 19 313 380 22 094 556 3 906 910 5 541 577 3 906 910 3 906 910 5 541 577 0 6 324 740 6 324 740 1 068 307 18 776 733 69 975 505 70 109 505 6 324 740 996 604 Total des CP prévus en LFI Total des CP consommés 0 71 703 51 198 772 40 611 038 71 703 33 307 060 73 989 801 122 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 CREDITS DU PROGRAMME PRESENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATEES Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2010 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, s ubventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et l es charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore pr ises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs in tégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le p érimètre de charges couvert). Numéro et intitulé de l’action Total 01 Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 46 270 858 02 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 14 147 904 03 Politiques favorisant l’accès aux vacances 3 702 552 04 Soutien du programme tourisme 1 158 651 Total 65 279 965 123 PLR 2009 Tourisme CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 223 PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2008 (*) Titre 3. Dépenses de fonctionnement Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Ouvertes en LFI pour 2009 Crédits de paiement Consommées en 2009 (*) Consommés en 2008 (*) Ouverts en LFI pour 2009 Consommés en 2009 (*) 39 937 491 37 489 448 36 194 849 40 611 038 38 889 448 37 770 535 5 679 564 1 927 592 1 864 166 4 456 204 3 327 592 3 462 238 34 257 927 35 561 856 35 561 856 34 308 297 34 330 683 36 154 834 Titre 5. Dépenses d’investissement 71 660 0 71 703 14 193 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 71 660 0 71 703 14 193 29 357 402 33 307 060 383 004 0 Titre 6. Dépenses d’intervention Transferts aux ménages Transferts aux entreprises 20 080 917 21 947 496 136 845 25 347 496 27 915 696 0 12 391 738 7 897 191 17 494 712 12 894 953 9 676 772 16 899 361 Transferts aux collectivités territoriales 2 428 789 3 755 108 4 471 078 11 394 437 7 801 253 3 972 296 Transferts aux autres collectivités 5 123 545 10 295 197 7 008 608 9 017 670 7 869 471 7 044 039 Total hors FDC et ADP 59 436 944 64 236 944 Ouvertures et annulations (*) +7 597 866 +5 813 965 Total (*) 60 090 068 67 034 810 65 552 251 73 989 801 70 050 909 65 700 424 (*) y.c. FDC et ADP FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Autorisations d’engagement Nature de dépenses Dépenses de personnel Ouvertes en 2008 Prévues en LFI pour 2009 0 Crédits de paiement Ouvertes en 2009 Ouverts en 2008 Prévus en LFI pour 2009 Ouverts en 2009 0 0 Autres natures de dépenses 360 406 61 000 126 269 360 406 61 000 126 269 0 Total 360 406 61 000 126 269 360 406 61 000 126 269 124 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 CREDITS DU PROGRAMME RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS DECRET DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 20/11/2009 1 410 000 DECRET D’AVANCE Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 13/07/2009 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 7 000 000 Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 7 000 000 ARRETE DE REPORT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 27/03/2009 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 2 900 690 27/03/2009 Total 2 900 690 Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 2 900 690 0 0 0 0 1 963 098 0 0 0 0 4 863 788 0 0 0 0 OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 19/02/2009 0 25 564 0 25 564 06/07/2009 0 65 576 0 65 576 13/08/2009 0 35 129 0 35 129 0 126 269 0 126 269 Total Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 20/04/2009 524 357 691 419 30/12/2009 1 904 736 4 074 673 125 PLR 2009 Tourisme CREDITS DU PROGRAMME Ouvertures Date de signature Programme n° 223 Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Total Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 2 429 093 4 766 092 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général Autres titres 0 10 026 959 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 0 11 990 057 Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 0 2 429 093 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 0 6 176 092 126 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 CREDITS DU PROGRAMME ÉVALUATION DES DEPENSES FISCALES3 Avertissement Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponib ilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales. Le chiffrage initial pour 2009 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2009. Dès lors, le chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances pour 2009. DEPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPOTS D’ÉTAT (6) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 730205 Taux de 5,5 % pour la fourniture de logements dans les hôtels Taxe sur la valeur ajoutée Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 1 540 1 610 1 540 200 200 200 45 45 45 40 20 40 ε 15 ε Objectif : Aider le secteur hôtelier Bénéficiaires 2007 : 34 000 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1995 - Dernière modification : 1995 - CGI : 279-a (1er alinéa) 730206 Taux de 5,5 % applicable à la fourniture de logement dans les terrains de camping classés Taxe sur la valeur ajoutée Objectif : Aider le secteur hôtelier (camping) Bénéficiaires 2007 : 4 600 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1966 - Dernière modification : 2003 - CGI : 279-a (3ème alinéa) 110221 Réduction d’impôt au titre des investissements dans le secteur du tourisme Impôt sur le revenu Objectif : Aider le secteur touristique Bénéficiaires 2007 : 13 400 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Très bonne Création : 1998 - Dernière modification : 2005 - CGI : 199 decies E, 199 decies EA, 199 decies F, 199 decies G 120112 Exonération de la contribution patronale au financement des chèques vacances Impôt sur le revenu Objectif : Aider les entreprises à financer les vacances de leurs salariés Bénéficiaires 2007 : 2 500 000 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1982 - Dernière modification : 2004 - CGI : 81-19° bis 230304 Amortissement exceptionnel pour dépenses de mise aux normes dans les hôtels, cafés et restaurants Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés Objectif : Favoriser la mise aux normes dans le secteur des hôtels, cafés et restaurants Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2006 - Dernière modification : 2006 - Mesure de trésorerie - CGI : 39 AK 3 Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier. « ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable 127 PLR 2009 Tourisme CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 223 (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 180308 Report d’imposition et abattement de 10 % par an en cas de cession d’actifs immobiliers professionnels par une entreprise du secteur des hôtels, cafés et restaurants à une société d’investissements immobiliers cotée Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 ε ε ε 1 825 1 890 1 825 Objectif : Favoriser la vente par les hôtels, cafés et restaurants de leurs actifs immobiliers Bénéficiaires 2007 : 0 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2006 - Dernière modification : 2006 - CGI : 151 septies C Coût total des dépenses fiscales4 DEPENSES FISCALES SUBSIDIAIRES SUR IMPOTS D’ÉTAT (2) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière subsidiaire 180305 Imputation sur le revenu global, sur agrément, des déficits industriels et commerciaux non professionnels provenant de la location d’un hôtel, d’une résidence de tourisme ou d’un village de vacances classé, situé dans les DOM, et ayant fait l’objet de travaux de rénovation ou de réhabilitation Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 3 2 2 ε ε ε 3 2 2 Objectif : Aider certains espaces géographiques (Outre-mer) Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2003 - Dernière modification : 2003 - CGI : 199 undecies B-I bis 180307 Provision pour dépenses de mise en conformité en matière de sécurité alimentaire et pour mise aux normes dans les hôtels, cafés et restaurants Impôt sur le revenu Objectif : Aider le secteur des hôtels, cafés et restaurants Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2005 Dernière modification : 2006 - Mesure de trésorerie - CGI : 39 octies F Coût total des dépenses fiscales 4 Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0 ,5 million d’euros (« ε »). Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 200 9 ou 2008) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme . 128 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME PRESENTATION PAR ACTION DES CREDITS CONSOMMES Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses directes Coûts directs Coûts complets Dépenses complètes 01 Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 46 220 822 46 270 858 53 920 183 46 270 858 53 893 351 02 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 13 954 176 13 780 928 33 849 060 14 147 904 34 035 779 03 Politiques favorisant l’accès aux vacances 4 140 206 4 449 242 6 648 508 3 702 552 5 880 996 04 Soutien du programme tourisme 1 237 047 1 199 396 2 723 608 1 158 651 2 702 476 65 552 251 65 700 424 97 141 359 65 279 965 96 512 602 Total Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2009 Action n°01 (70,51%) Action n°02 (21,29%) Action n°03 (6,32%) Action n°04 (1,89%) PLR 2009 129 Tourisme RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME Programme n° 223 PRESENTATION DU PROGRAMME En 2009, le programme tourisme s’est articulé autour de quatre actions : - La première action, « Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire », a contribué au maintien, dans un contexte de sortie de crise et de concurrence accrue, de la place de la France en tant que première destination touristique mondiale, d’une part en assurant la promotion de la destination France sur les marchés étrangers et français, d’autre part en assurant la promotion des savoir -faire français à l’étranger et en France. - La deuxième action, « Economie du tourisme et développement de l’activité touristique », a pérennisé la mise en œuvre des nouvelles contractualisations (qualité, observation, développement) qui est intervenue dans le cadre d’une administration territoriale en pleine mutation. De plus, la loi du 22 juillet 2009 sur le développement et la modernisation des services touristiques a permis d’engager une inflexion sur la régulation de l’activité touristique, la structuration de l’offre, et également la réglementation de certains secteurs et le soutien aux nouvelles filières et les métiers en développant l’ingénierie et l’expertise et en renforçant l’attractivité des territoires. Parallèlement, la connaissance préalable de la réalité et de l’évolution économiques du secteur a été pérennisée. - La troisième action, « Politiques favorisant l’accès aux vacances », a bénéficié de nouvelles orientations en termes de tourisme social, avec l’objectif de mieux adapter l’offre en vue de faciliter le dépar t en vacances de tous les publics, notamment des personnes handicapées (volet accessibilité des contractualisations), des séniors, des adolescents et des personnes démunies, avec l’appui des acteurs et associations majeurs du secteur. - La quatrième action, « Soutien au programme », a regroupé les crédits indivis de fonctionnement courant des seuls services déconcentrés. Afin de mettre en œuvre la politique définie, le ministère chargé du tourisme s’est appuyé, au niveau central, sur la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services, créée en janvier 2009 et au plan local, sur les services en charge du tourisme progressivement intégrés aux directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Enfin, la politique publique du tourisme en 2009 a reposé également sur des opérateurs, Maison de la France et Odit-France, puis, dès le mois de mai, sur l’agence unique de développement touristique Atout-France, qui a fusionné les deux opérateurs. Ainsi, l’année 2009 a donc été marquée par un changement important tant au plan des acteurs institutionnels qu’au plan réglementaire, qui vise à créer les conditions de nature à fédérer de nouvelles synergies à tous niveaux au bénéfice de la politique publique du tourisme, et qui impacte les objectifs du programme tels qu’initialement retenus et leurs indicateurs. RECAPITULATION DES ACTIONS ACTION n° 01 : Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire ACTION n° 02 : Économie du tourisme et développement de l’activité touristique ACTION n° 03 : Politiques favorisant l’accès aux vacances ACTION n° 04 : Soutien du programme tourisme 130 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 1 : Augmenter la capacité des opérateurs du ministère chargé du tourisme à mobiliser des partenariats financiers INDICATEUR 1.1 : Part des ressources propres dans le budget du G.I.E. Maison de la France (du point de vue du contribuable) Part du partenariat dans le financement de Maison de la France Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 % 55,3 59 58 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 59,2 62 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 Commentaires techniques Source des données : ATOUT-France. Mode de calcul : d’après le budget consolidé de l’organisme. Suite à la fusion des deux opérateurs, la réalisation 2009 correspond à Atout France. INDICATEUR 1.2 : Part des ressources propres dans le budget du G.I.P. ODIT-France (du point de vue du contribuable) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 par la réalisation d’études par ODITFrance % 71 71 71 sans objet 74 par les actions de diffusion des connaissances réalisées par ODIT-France M€ 1,160 1,1 1,1 sans objet 1,3 Commentaires techniques Source des données : ODIT-France. Mode de calcul : Indicateur devenu sans objet, compte tenu de la disparition d’ODIT -France courant 2009. ANALYSE DES RESULTATS La création en mai 2009 de l'agence de développement touristique "Atout-France" née de la fusion des deux opérateurs "ODIT-France" et "Maison de la France", s'est notamment traduit par des modifications de structures qui impactent le suivi fin de certains indicateurs, devenus sans objet depuis cette création ou intégrés dans les objectifs fixés à la nouvelle agence. On peut notamment noter que les résultats de l'indicateur 1.1 apparaissent conformes aux prévisions et s'inscrivent dans le prolongement de la tendance observée depuis 2007. 131 PLR 2009 Tourisme OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 223 OBJECTIF n° 2 : Attirer et fidéliser un nombre croissant de touristes étrangers susceptibles de contribuer à l’augmentation des recettes touristiques INDICATEUR 2.1 : Mesure de la performance du site de vente en ligne "franceguide.com" (du point de vue de l’usager) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 Nombre de connexions au site "franceguide.com" Nombre 18 700 000 19 900 000 Nombre de dossiers de vente traités par le site Nombre Valeur du volume d’affaires généré par la société "FranceguideSAS" au travers des dossiers traités M€ 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2009 Cible PAP 2009 23 000 000 22 900 000 23 000 000 9 603 25 000 Sans objet 25 000 3,66 9,5 Sans objet 9,5 Commentaires techniques La société Franceguide.com a été placée en liquidation judiciaire au cours de l'année 2009, les sous -indicateurs ne sont donc plus représentatifs ou sont devenus sans objet. Cet indicateur est supprimé dans le PAP 2010. INDICATEUR 2.2 : Evolution des dépenses par séjour des touristes non-résidents (du point de vue du citoyen) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 euros 418 477 Nombre total d’arrivées de touristes internationaux millions 81,9 Recettes de la ligne "Voyages" de la balance des paiements à imputer aux seuls touristes étrangers milliards d’euros 39.6 Dépenses par séjour des touristes nonrésidents 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2010 Cible PAP 2009 439 464 444 79.2 88 76.9 90 37.8 38,6 35.7 40 Commentaires techniques Cet indicateur n’a pas été reconduit dans le PAP 2010. ANALYSE DES RESULTATS Indicateur 2.1 : Compte tenu de la concurrence nationale et internationale l'activité du site de vente en ligne est restée en fort retrait par rapport aux objectifs prévus. Indicateur 2.2 : Les sous indicateurs présentés conduisent à constater un tassement de la fréquentation de la destination France, à l'instar de ce qui se passe pour d'autres pays européens. 132 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 3 : Favoriser l’amélioration de l’offre touristique pour répondre aux attentes du marché et orienter la demande en accompagnant les démarches qualité INDICATEUR 3.1 : Corrélation entre l’action sur l’offre et la satisfaction de la clientèle (du point de vue du citoyen) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 Nombre d’établissements détenteurs de la marque "Qualité Tourisme"/ Nombre d’entreprises du secteur : hôtellerie % 13,7 17,2 16 18 Nombre d’établissements détenteurs de la marque "Qualité Tourisme"/ Nombre d’entreprises du secteur : campings % 11,3 12,7 11,7 12 Taux d’occupation des établissements détenteurs de la marque "Qualité Tourisme"/ taux d’occupation des établissements du secteur : hôtellerie % 1,03 1,024 >1 1,10 Taux d’occupation des établissements détenteurs de la marque "Qualité Tourisme"/ taux d’occupation des établissements du secteur : campings % 1,24 1,21 >1 1,3 Commentaires techniques Source des données : DGCIS et INSEE Mode de calcul : les données relatives à l’exercice 2009 n’étaient pas encore disponibles à la date du bouclage du présent RAP. ANALYSE DES RESULTATS Les chiffres de ces sous-indicateurs ont vocation à traduire un des éléments importants de la politique qualité menée par le programme en liaison avec les professionnels du secteur. Des actions de sensibilisation du grand public devraient permettre à moyen-terme de conforter et d’amplifier le niveau de reconnaissance des prestataires détenteurs de la marque “Qualité tourisme". OBJECTIF n° 4 : Evaluer l’impact des mesures fiscales en faveur de l’Agence nationale pour les chèques vacances INDICATEUR 4.1 : Effet multiplicateur des mesures fiscales en faveur des chèques-vacances sur les recettes fiscales induites (du point de vue du contribuable) Rapport entre les recettes fiscales générées par l’utilisation de ce dispositif et le coût des mesures fiscales en faveur des chèques-vacances Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 Ratio 5,78 6,19 - Commentaires techniques Les résultats 2009 de cet indicateur ne sont pas encore disponibles à la date de réda ction du RAP. Source de données : extrait d’une enquête BVA pour le compte de l’ANCV. 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 6,14 PLR 2009 133 Tourisme OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 223 ANALYSE DES RESULTATS Deux des mesures fiscales associées au programme concernent plus particulièrement les chèques vacances. Elles ont pour objectif l'aide au départ en vacances pour tous les bénéficiaires de chèques vacances, l’ANCV conforte ainsi l’action de l’État dans le domaine de l’accès aux vacances. Il est à noter que l’ANCV, établissement public à caractère industriel et commercial, est chargée de l’émi ssion et du remboursement des chèques-vacances, de leur commercialisation et de leur développement. Les excédents de gestion de l’Agence aident à la rénovation du patrimoine du tourisme social et familial et permettent à des structures associatives d'organiser des actions de solidarité au bénéfice des plus défavorisés. En outre, la loi de développement et de modernisation des services touristiques de 2009 comporte également une réforme de la règlementation des chèques-vacances en élargissant leur bénéfice aux salariés des entreprises de moins de cinquante salariés. 134 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP Titre 2 Dépenses de personnel (*) (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 01 Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 40 847 471 46 220 822 40 847 471 46 220 822 40 847 471 46 270 858 40 847 471 46 270 858 02 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 13 266 018 13 954 176 13 323 018 13 954 176 18 386 018 13 780 928 18 443 018 13 780 928 03 Politiques favorisant l’accès aux vacances 4 330 144 4 140 206 4 330 144 4 140 206 4 010 144 4 449 242 4 010 144 4 449 242 04 Soutien du programme tourisme 993 311 1 237 047 997 311 1 237 047 993 311 1 199 396 997 311 1 199 396 Total des crédits prévus en LFI 59 436 944 59 497 944 64 236 944 64 297 944 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP 0 +7 597 866 +7 597 866 0 +5 813 965 +5 813 965 Total des crédits ouverts 0 67 034 810 67 034 810 0 70 050 909 70 050 909 65 552 251 65 552 251 65 700 424 65 700 424 -1 482 559 -1 482 559 -4 350 485 -4 350 485 Total des crédits consommés Crédits consommés - crédits ouverts 0 0 (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI GRANDS PROJETS TRANSVERSAUX ET CRÉDITS CONTRACTUALISÉS CONTRATS DE PROJETS ÉTAT-RÉGION (CPER) Crédits de paiement génération CPER 2000-2006 CP 2009 Action CP sur engagements à couvrir après 2009 Prévision Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 02 Politiques favorisant l’accès aux vacances 03 Total Consommation Prévision Prévision actualisée 3 400 000 1 706 314 8 500 000 0 600 000 227 598 1 500 000 0 4 000 000 1 933 912 10 000 000 0 Génération CPER 2007-2013 PAP 2009 Action Rappel du montant initial Prévision 2009 Autorisations d’engagement Consommation 2009 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 02 25 380 000 4 566 072 3 306 072 5 887 926 3 145 955 Politiques favorisant l’accès aux vacances 03 16 920 000 2 477 381 1 637 381 873 423 742 091 Total 42 300 000 7 043 453 4 943 453 6 761 349 3 888 046 135 PLR 2009 Tourisme JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 223 Consommation 2009 (synthèse) Autorisations d’engagement Crédits de paiement 6 761 349 5 821 958 Crédits de paiement génération CPER 2000-2006 Les restes à payer à couvrir au cours de l’exercice 2009 s’élevaient à 4 M€. La dotation initiale aura cependant été suffisante pour le solde des derniers engagements effectués dans le cadre de la génération des CPER 2000 -2006. De nombreuses opérations annulées, en plus des efforts consentis lors des deux années de gestion précédentes sur ces dispositifs, ont permis de réduire finalement le total des restes à payer couvert en 2009 à 1,9 M€, réparti sur les actions 2 et 3. Génération CPER 2007-2013 Les grands projets regroupent les opérations du volet tourisme des contrats de projet 2007 -2013. En effet, le 20 septembre 2006, le Gouvernement a décidé d’élargir le champ de la contractualisation pour le dispositif des contrats de projet État-régions pour prendre en compte les besoins et les opportunités locales en y intégrant notamment le tourisme. Trois thèmes ont été retenus dans les contrats de projet : le développement d’un tourisme durable, la mise en accessibilité des équipements de tourisme, et l’observation régionale du tourisme. Il est important néanmoins de noter que l’intégration des volets tourisme dans les contrats régionaux s’est effectuée concrètement en fin d’année 2007, ce qui a pu aboutir à un décalage dans l’exécution des différentes opérations. En 2009, la dotation initiale des contrats de projets 2007-2013 s’élevaient à 7,043 M€ en AE et 8,340 M€ en CP avec deux volets : d’une part le volet « Qualité, développement durable et accessibilité » pour 6,243 M€ en AE et 7,54 M€ en CP, d’autre part le volet « Observation régionale du tourisme » pour 0,8 M€ en AE = CP. En exécution, il est constaté une montée en puissance sur les dispositifs de développement durable notamment (au détriment des dispositifs d’accessibilité), en raison de marges de manœuvre retrouvées par les services locaux en charge du tourisme suite au règlement définitif de la dette des CPER de l’ancienne génération. C’est pourquoi les dépenses en AE (5,89 M€) sont supérieures aux prévisions, et témoignent d’une fongibilité utilisée à de nouveaux engagements ; tandis que la consommation des crédits de paiement (3,15 M€) reste encore perfectible bien qu’en progrès, son niveau relativement faible s’expliquant par une accélération des engagements sur la fin de l’année qui a obligé à une reventilation des échéanciers de crédits de paiement. Au-delà, s’agissant des opérations relatives à l’accessibilité, ce sont davantage les régions qui ne disposent pas d’un volet tourisme CPER qui ont effectué un taux d’exécution plus conforme à la prévision . Les différences entre la prévision et l’exécution s’explique également par le contexte de restructuration des services au sein des futures directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE), ce qui explique une certaine hétérogénéité des consommations dans certaines régions, comparativement aux données de prévision exploitables. 136 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT AE ouvertes en 2009 (**) 67 034 810 67 034 810 AE non affectées au 31/12/2009 1 482 559 1 482 559 AE affectées non engagées au 31/12/2009 (*) CP ouverts en 2009 (**) 0 0 70 050 909 70 050 909 Écart entre AE LR et AE RAP Total des engagements réalisés au 31/12/2009 (2) (3) (4) = (1)+(2)+(3) (5) = (7) - (6) (6) (7) Solde des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2009 (8) = (4) - (7) 65 552 251 65 552 251 -2 188 436 -2 188 436 79 728 690 79 728 690 5 627 319 5 627 319 60 073 105 60 073 105 65 700 424 65 700 424 14 028 266 14 028 266 Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2008 (1) AE engagées en 2009 16 364 875 16 364 875 CP consommés CP consommés en 2009 en 2009 sur engagements sur engagements antérieurs à 2009 2009 Total des CP consommés en 2009 AE reportées sur 2010 CP reportés sur 2010 3 670 995 4 350 484 N.B. : les montants en italiques correspondent aux montants hors T2. (*) Il s'agit d'AE du titre 5, sauf cas particuliers. (**) LFI + reports + LFR + mouvements réglementaires + FDC/ADP. ANALYSE DES RESULTATS Compte tenu de l’extinction des restes à payer sur les CPER 2000-2006, et des engagements pluriannuels pris notamment au titre des CPER 2007-2013, le montant des engagements non couverts au 31 décembre 2009 s’élève à 14 M€. 137 PLR 2009 Tourisme JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 223 JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 01 : Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 40 847 471 40 847 471 46 220 822 46 220 822 Crédits de paiement 40 847 471 40 847 471 46 270 858 46 270 858 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation 0 171 127 0 211 163 33 575 234 32 394 177 33 575 234 32 394 177 Dépenses de fonctionnement Les services centraux du tourisme ont encadré la participation de la France au concours européen EDEN des « destinations touristiques d’excellence » pour l’année 2009. Cette participation s’est élevée à 34 K€ (AE/CP). Par ailleurs, certaines dépenses de fonctionnement sont dues à l’arrivée tardive de factures de 2008 relatives à des prestations de communication et de fonctionnement effectuées à l’occasion de grandes manifestations du tourisme (Assises nationales du tourisme, Forum européen du tourisme et autres dépenses de communication) pour un montant de 32,7 K€ en AE et 73,8 K€ en CP. Ces factures n’ont pas été prises en charge par la direction transversale des ministères financiers, en dépit du transfert des crédits correspondants. Sur cette action a également été imputée l’organisation d’un concours de conférenciers nationaux et de guides interprètes pour un montant de 21 K€. Enfin cette action a supporté le paiement des certains personnels mis à disposition par des organismes (Conseils régionaux principalement) pour un montant de 82,5 K€ (AE/CP). Subvention pour charges de service public Ce dispositif comprend la subvention versée à l’opérateur Atout-France, créé en 2009, notamment la partie Maison de la France (32,4 M€). La différence entre les crédits prévus et consommés correspond à la réserve de précaution imputable à l’opérateur (1,1 M€). Pour mémoire, les versements sont intervenus en 2009 au bénéfice des structures ayant composé le nouvel opér ateur (Maison de la France sur ce dispositif et Odit-France dans l’action 2). Une convention provisoire, dans l’attente d’un contrat d’objectifs et de performance (COP), prévu en 2010, a défini le cadre d’un règlement en trois fois de cette subvention (avril, juin et octobre). Les missions d’Atout-France ont été précisées et étendues par la loi du 22 juillet 2009 relative à l’orientation et au développement des services et activités touristiques. En septembre 2009, il a été décidé, suite à la notification de l’analyse de la direction de la législation fiscale (DLF) relative au régime de l’agence en matière de TVA, de ne pas faire porter de mesure de périmètre sur l’exercice 2009 (afin de permettre au nouvel opérateur d’absorber la fusion), mais de réduire la subvention au titre de 2010 à concurrence de 2 M€. 138 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux entreprises 6 953 177 Transferts aux collectivités territoriales Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 13 650 000 6 953 177 5 518 303 686 13 958 Transferts aux autres collectivités Consommation 13 650 000 15 374 305 102 15 518 Les transferts aux entreprises correspondent à la participation versée à la SAS COFRES pour l’exposition universell e de Shanghaï. La dotation initiale (6,65 M€) a été versée à la COFRES dès le mois de janvier 2009. La situation économique de l’année 2009 a rendu impossible pour la COFRES, le respect du plan de financement initialement envisagé. Dès lors, pour compenser la faiblesse du mécénat privé dans un contexte de crise économique, une ouverture de crédits à hauteur de 7 M€ (AE/CP) est intervenue par décret d’avance du 13 juillet 2009. Ce complément a été versé à la COFRES au cours du dernier trimestre. Les dépenses effectuées au titre des autres collectivités se sont résumées au règlement de participations au titre de coopérations bilatérales internationales (colloque franco-tunisien). En effet, les crédits transférés du ministère des affaires étrangères au titre de la participation de la France à l’Organisation du tourisme dans les Caraïbes (OTC) n’ont pu être consommés, faute de justificatifs nécessaires au paiement de la contribution. Ces pièces étant parvenues en fin d’année, le report de ces crédits a été demandé. Cependant, la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services reste en attente d’éléments d’information complémentaires sur les actions menées par cette organisation. ACTION n° 02 : Économie du tourisme et développement de l’activité touristique Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 13 323 018 13 323 018 13 954 176 13 954 176 Crédits de paiement 18 443 018 18 443 018 13 780 928 13 780 928 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Subventions pour charges de service public FDC et ADP prévus Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation 934 281 478 378 2 334 281 2 065 872 1 986 622 1 914 120 1 986 622 1 914 120 57 000 57 000 Les crédits de fonctionnement courant (titre 3, catégorie 31) de l’action « économie du tourisme », d’un montant de 0,48 M€ en AE et de 2,07 M€ en CP, ont permis la poursuite des enquêtes statistiques. En effet, le budget des études correspond essentiellement aux prestations faisant l'objet de marchés publics déjà conclus et engageant le ministère chargé du tourisme depuis 2006. Il s’agit de « l'enquête auprès des visiteurs venant de l'étranger » (EVE) et du « suivi de la demande touristique des Français » (SDT), qui servent de références à de nombreuses communications en terme de fréquentation touristique et à destination de nombreux institutionnels. En 2009, compte tenu du caractère triennal de chacune de ces enquêtes, aucun engagement n’est intervenu, seuls des paiements ont été effectués pour un montant de 1,46 M€. 139 PLR 2009 Tourisme JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 223 Le budget de ces grandes opérations d'enquêtes statistiques comprend également les participations externes de la Banque de France et de la SNCF (0,13 M€ au total, soit un rattachement finalement supérieur à la prévision, en raison d’une modification dans la révision annuelle des prix des marchés). En effet, ces deux organismes ont participé au financement de ces enquêtes par le biais de fonds de concours. En outre, certaines études relatives à des thématiques touristiques particulières ont également été menées pour un montant de 0,13 M€ en AE et en CP (organisation de la chaîne de valeur dans les activités touristiques, comportements des touristes en matière de météorologie et de climat, adéquation des formations supérieures aux emplois dans le domaine du tourisme, impact de la crise sur les comportements touristiques des catégories de populations en difficulté). En effet, le ministère chargé du tourisme, dans la conception et la réalisation des travaux d’études et de recherche, s’efforce de promouvoir des démarches novatrices et des travaux à caractère prospectif, afin de fournir des éléments d’anticipation pour les professionnels et les administrations. Enfin, dans le but d'améliorer la connaissance du monde touristique, le ministère chargé du tourisme participe chaque année, avec l'INSEE, à une enquête de fréquentation sur les hébergements touristiques et l'hôtellerie de plein air (0,35 M€). La différence entre la prévision et l’exécution est due à la modification des dépenses du « plan qualité tourisme » (PQT), qui a privilégié une utilisation de crédits d’intervention plutôt que de crédits de fonctionnement. Cette modification de la nature des dépenses a été prise en compte dans le cadre des programmations ultérieures. SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC La subvention pour charges de service public correspond au versement, effectué en début d’année 2009, au GIP ODIT-France (1,914 M€ en AE et en CP), avant qu’il ne soit fusionné avec Maison de la France au sein du nouvel opérateur du tourisme Atout-France. Plus spécifiquement, cette subvention retrace la part du nouvel opérateur dévolue à l’accompagnement de l’adaptation et du renouvellement de l’offre touristique de la France à la demande nationale et internationale. Dans un contexte de fusion et de mise en place du nouvel opérateur, l’élaboration du projet « destination France 2020 », destiné à faire de la France le leader européen du tourisme en termes de recettes, a néanmoins été poursuivie. DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Transferts aux entreprises Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 344 779 Consommation 0 621 641 1 922 774 2 424 291 1 360 935 Transferts aux collectivités territoriales 2 381 246 3 761 602 6 523 289 3 084 295 Transferts aux autres collectivités 7 342 228 5 532 523 5 117 535 5 355 706 Les crédits d’intervention (titre 6) de cette action sont consacrés aux opérations non contractualisées (dont le « plan qualité tourisme »), ainsi qu’aux opérations contractualisées dans le cadre des contrats de plan État-régions 20002006 et des contrats de projet État-régions (CPER) 2007-2013. Elles se décomposent de la manière suivante : 1- les opérations non contractualisées pour le renforcement de l’attractivité territoriale par des opérations et des conventions spécifiques, dans le cadre notamment de la mise en œuvre du « plan qualité tourisme ». Ces crédits s’élèvent à 1,6 M€ en AE et en CP et ont permis notamment : - au niveau territorial, le soutien aux grandes fédérations, aux autres organismes centraux et réseaux territoriaux (Fédération nationale des offices de tourisme et syndicats d’initiative, Con seil national des villes et villages fleuris, etc.), et l’accompagnement du tissu associatif pour la promotion des nouvelles formes de tourisme (tourisme nature notamment), pour un montant de 1,02 M€ (AE/CP) ; 140 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO - au niveau de l’emploi et de la formation, des mesures pour l’accompagnement des porteurs de projets innovants dans les domaines relevés lors des dernières Assises du tourisme (saisonniers du tourisme), la valorisation de l'image des professions artisanales de la gastronomie, la production d'outils e t la pérennisation de « grands rendez-vous » attendus dans le domaine de l'alimentation et du goût, ainsi que l’encouragement à la production et à la diffusion des savoirs, pour un montant de 0,16 M€ (AE/CP) ; - s’agissant du PQT (0,42 M€), le soutien aux réseaux professionnels pour poursuivre l’intégration du dispositif, la formation des partenaires, la protection de la marque contre l’utilisation frauduleuse et enfin son évaluation. 2- dans le cadre de l’action 2, les opérations contractualisées des CPER, à hauteur de 5,89 M€ en AE et de 3,15 M€ en CP, qui sont également développées dans la partie « grands projets » (cf. supra). Parallèlement, les contractualisations dans les régions qui n’ont pas de volet « tourisme » intégré aux CPER, ont représenté des dépenses d’un montant de 4,013 M€ en AE et de 3,341 M€ en CP. 3- en outre, cette action comprend la majeure partie de l’apurement de la dette des CPER 2000-2006 (1,7 M€ en CP), pour lequel un effort tout particulier avait été réalisé en 2008. La part rési duelle 2009 de cette dette s’est finalement avérée inférieure à la prévision, en raison d’un grand nombre d’opérations closes ou annulées. 4- enfin, pour mémoire, elle prend en compte le transfert de 1,4 M€ en CP au titre des pôles d'excellence rurale. ACTION n° 03 : Politiques favorisant l’accès aux vacances Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 4 330 144 4 330 144 4 140 206 4 140 206 Crédits de paiement 4 010 144 4 010 144 4 449 242 4 449 242 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Transferts aux entreprises Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 38 225 322 373 Consommation 0 1 921 938 299 304 1 888 426 Transferts aux collectivités territoriales 1 359 904 709 476 1 262 590 888 001 Transferts aux autres collectivités 2 647 867 1 470 567 2 448 250 1 672 815 Les dépenses d’intervention de l’action 3 regroupent les dispositifs suivants : 1 - les interventions des services centraux chargé du tourisme au profit du développement des politiques touristiques favorisant l’accès aux vacances : il s’agit de la participation à des programmes d’actions mis en œuvre par des institutionnels du tourisme œuvrant dans le domaine du tourisme social (association « tourisme et handicap », Vacances et Familles notamment) pour un montant de 0,36 M€ en AE/CP. En outre, un redéploiement de crédits (1,6 M€ en AE/CP) en provenance du dispositif de soutien économique de l’action 2, est intervenu à la suite des annonces effectuées lors des Rencontres nationales du tourisme d’octobre 2009. Plusieurs conventions conclues avec l’Unat, Atout-France et la Caisse des dépôts ont traduit ces nouvelles priorités (accessibilité, accompagnement de la mise aux normes des équipements touristiques, dynamique pour le tourisme des adolescents, contribution au fonds de tourisme social). 141 PLR 2009 Tourisme JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 223 2 – les nouvelles contractualisations (2,13 M€ en AE et 1,8 M€ en CP), comprenant les interventions dans les régions dotés de contrats de projet État-Région (CPER) et dans les autres régions, en faveur : - du développement de mesures, d’actions et de produits favorisant le départ en vacances, dans le cadre de la réalisation des engagements pris lors des deux comités interministériels du tourisme des 9 septembre 2003 et 24 juillet 2004 de l’intensification de la mise en œuvre du label « tourisme et handicap » ; - de l’augmentation du taux de départ des jeunes en vacances ; - du départ en vacances de personnes fragilisées grâce au soutien aux associations développant une offre et un accompagnement aux départs et par la diffusion d’une méthode pratique permettant de multiplier les initiatives ; - de l’accueil des familles et des enfants par le développement de partenariats pour améliorer et structurer l’accueil des familles avec enfants dans les équipements touristiques et dans les stations ; - du développement de l’offre touristique à l’intention des seniors. Les opérations contractualisées des CPER (0,87 M€ en AE et 0,74 M€ en CP) sont plus largement développées dans la partie « grands projets ». 3- Cette action inclut également, pour un montant de 0,68 M€ en CP, le règlement d’une partie de la dette des CPER 2000-2006 et d’une partie du programme de consolidation des équipements de tourisme social (PCETS) . Ce dernier correspond à l’utilisation du fonds de concours versé par l’Agence nationale pour les chèques -vacances (ANCV) pour la réhabilitation de villages de vacances. Le report du solde non consommé de ce fonds (2,4 M€) est demandé pour financer la poursuite de la rénovation et de la mise aux normes des équipements concernés. ACTION n° 04 : Soutien du programme tourisme Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 997 311 997 311 1 237 047 1 237 047 Crédits de paiement 997 311 997 311 1 199 396 1 199 396 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 993 311 Subventions pour charges de service public FDC et ADP prévus Crédits de paiement Consommation 1 214 661 Prévision LFI 993 311 22 386 4 000 Consommation 1 185 203 0 4 000 Cette action recouvre, pour la première année, uniquement les crédits de fonctionnement des services déconcentrés, suite à l’inscription des crédits de l’administration centrale sur le programme 218 « conduite et pilotage des politiques financières », dans le cadre de la constitution de la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS). La mise en place de la quasi-totalité des DIRECCTE au premier semestre 2010 devrait permettre de résorber progressivement les difficultés et de réaliser, à terme, les économies attendues. Le décalage entre les AE et les CP est dû à des factures en région parvenues tardivement et a entraîné une demande de reports (43 K€). 142 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Une analyse des crédits de fonctionnement fait apparaître les données d’exécution suivantes : - 39 % ont été consacrés aux dépenses immobilières relatives aux loyers et occupations des services déconcentrés (462 K€) ; - 21 % ont concerné les dépenses de logistique (255 K€) ; - 13 % ont été destinés aux dépenses informatiques (156 K€) ; - 13 % ont servis à régler les frais de déplacement (148 K€) ; - 6 % ont concernés l’entretien des véhicules (74 K€) ; - le solde (8%, soit 90 K€) représente les dépenses de fonctionne ment courant des services (formation, action sociale, représentation, documentation, communication). Le fonds de concours prévu, d’un montant de 4 000 €, qui comprenait le retour de produits de cession de biens mobiliers, n’a finalement pas été reçu, aucune vente aux Domaines n’étant intervenue. Enfin, une erreur d’imputation a conduit à inscrire 22 K€ en subventions pour charges de service public au lieu d’une dépense de fonctionnement. DEPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 0 Consommation 14 193 S’agissant des dépenses pour immobilisations corporelles de l’État, les crédits consommés correspondent à l’acha t d’un véhicule en région, dans le cadre du renouvellement du parc des services déconcentrés. 143 PLR 2009 Tourisme OPERATEURS Programme n° 223 OPERATEURS RECAPITULATION DES CREDITS ALLOUES AUX OPERATEURS DE L’ETAT Exécution 2008 Nature de la dépense LFI 2009 Autorisations d’engagement Subventions pour charges de service public (titre 3-2) Crédits de paiement 34 257 927 Exécution 2009 Autorisations d’engagement 36 154 834 Crédits de paiement 35 561 856 Autorisations d’engagement 35 561 856 Crédits de paiement 34 330 683 34 308 297 2 403 579 2 403 579 36 734 262 36 711 876 Dotations en fonds propres (titre 7-2) Transferts (titre 6) Total 34 257 927 36 154 834 35 561 856 35 561 856 CONSOLIDATION DES EMPLOIS Avertissement A compter du 1er janvier 2009, le plafond des autorisations d’emplois des opérateurs de l’État est fixé chaque année en loi de finances (article 64 de la LFI 2008). Réalisation 2008 (RAP) Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) Rappel du total des emplois (ETPT) rémunérés par le programme (inclus dans le plafond d’emplois du ministère) Emplois (ETPT) des opérateurs rémunérés par le programme (inclus dans le plafond d’emplois du ministère) 87 97 0 Emplois (ETP) rémunérés par les opérateurs (hors plafond d’emplois du ministère) - sous plafond (1) - hors plafond 326 329 362 299 27 329 0 305 57 (1) Pour la « Prévision 2009 », il s’agit du plafond des autorisations d’emplois prévu en LFI 2009. EMPLOIS DES OPERATEURS EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS SI PROGRAMME CHEF DE FILE Intitulé de l’opérateur Réalisation 2008 (1) Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) Rémunérés par ce programme Rémunérés par ce programme Rémunérés par ce programme ETPT (2) ETP rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond Total ETPT (2) ETP rémunérés par les opérateurs sous plafond LFI hors plafond LFI Total ETPT (2) ETP rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond Total Atout-France 56 299 0 299 50 301 0 301 0 305 57 362 ODIT-France - Observation, développement et ingénierie touristiques-France 31 0 27 27 47 28 0 28 0 0 0 0 Total 87 299 27 326 97 329 0 329 0 305 57 362 (1) La réalisation 2008 reprend la présentation du RAP 2008. (2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d’emplois du ministère. 144 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 OPERATEURS Suite à la fusion des opérateurs Maison de la France et ODIT-France intervenue en mai 2009, les données consolidées de l’opérateur unique sont présentées ici en réalisation uniquement. Par conséquent, la colonne « réalisation » 2009 relative à Atout-France comprend les effectifs des deux entités fusionnées. ANALYSE DES RESULTATS L’agence ATOUT France, agence de développement touristique de la France, est issue de l’intégration d’ODIT France, groupement d’intérêt public spécialiste d’ingénierie touristique qui œuvrait pour la structuration de l’offre touristique auprès des collectivités locales et des opérateurs privés, et de Maison de la France, l’agence de promotion touristique de la France à l’étranger. S’agissant des écarts entre la prévision et l’exécution 2009, plusieurs subventions spécifiques sont intervenues à la suite, d’une part, de la création de la nouvelle agence et, d’autre part, des impulsions données en matière de tourisme social lors des rencontres nationales du tourisme en 2009. Ces conventions ont porté sur la promotion du tourisme des adolescents, sur l’exploitation des actions mises en œuvre par les comités d’entreprises dans le domaine du tourisme, sur la préparation à la mise aux normes des établissements touristiques et sur la participation à la prom otion du plan qualité tourisme. 145 PLR 2009 Tourisme OPERATEURS Programme n° 223 PRESENTATION DES OPERATEURS PRINCIPAUX (OU CATEGORIES D’OPERATEUR) ATOUT-FRANCE FINANCEMENT DE L’ETAT (en milliers d’euros) Action ou programme intéressé ou nature de la dépense Réalisation 2008 LFI 2009 Autorisations d’engagement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Réalisation 2009 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement Action n° 01 : Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 31 863 33 783 33 801 33 801 32 394 32 394 Subventions pour charges de service public 31 863 33 783 33 801 33 801 32 394 32 394 Action n° 02 : Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 2 372 2 372 1 914 1 914 2 940 2 940 Subventions pour charges de service public 2 372 2 372 1 914 1 914 1 914 1 914 Transferts 1 026 1 026 Action n° 03 : Politiques favorisant l’accès aux vacances 1 378 1 378 Transferts Total 34 235 36 155 35 715 35 715 1 378 1 378 36 712 36 712 COMPTE FINANCIER 2009 DE L’OPÉRATEUR (en milliers d’euros) Compte de résultat Dépenses Budget prévisionnel Compte financier Recettes 23 779 Ressources de l’État Personnel 14 420 Fonctionnement 11 120 8 839 Intervention 41 300 44 443 - subventions de l’État Ressources propres et autres 66 840 77 061 Total des recettes Résultat : bénéfice Total : équilibre du CR 29 420 27 085 29 420 27 085 670 8 942 36 750 37 705 66 840 73 732 Résultat : perte 66 840 3 329 77 061 Total : équilibre du CR 66 840 Insuffisance d'autofinancement Investissements 77 061 (en milliers d’euros) Tableau de financement abrégé Emplois Compte financier - ressources fiscales Autres subventions Total des dépenses Budget prévisionnel Budget prévisionnel Compte financier Ressources Budget prévisionnel Compte financier 1 691 Capacité d'autofinancement 947 Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Autres ressources Total des emplois 2 638 Total des ressources Apport au fonds de roulement 3 368 Prélèvement sur le fonds de roulement 6 006 6 006 146 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 OPERATEURS Les éléments relatifs au budget prévisionnel pour 2009 ne concernent que Maison de la France, alors que les éléments relatifs au compte financier sont basés sur le premier compte financier agrégé de l’opérateur Atout France, suite à la fusion intervenue en cours d’année 2009. DEPENSES 2009 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement : Les dépenses 2009 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actif. (en milliers d’euros) Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total Prévision Consommation 14 420 11 120 40 690 610 23 779 8 839 44 443 0 66 840 77 061 CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2008 (RAP) Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur - sous plafond (1) - hors plafond Autres emplois (ETPT) en fonction dans l’opérateur - rémunérés par l'État par ce programme - rémunérés par l'État par les autres programmes de rattachement Prévision 2009 (Budget prévisionnel) Réalisation 2009 (Compte financier) 299 301 362 299 0 301 0 305 57 56 50 81 56 50 0 81 (1) Pour la « Prévision 2009 », il s’agit du plafond des autorisations d’emplois prévues en LFI 2009. La colonne « réalisation 2008 » reprend les données des effectifs de Maison de la France. La colonne « prévisions 2009 » reprend les colonnes du PAP 2009 pour les effectifs de Maison de la France. La colonne « réalisation 2009 » contient les données agrégées des deux opérateurs Maison de la France et ODIT France (suite à la fusion intervenue en mai 2009). En 2009, les crédits de T2 ont été transférés du programme 223 « Tourisme » vers le programme 134 « Développement des entreprises et de l’emploi » et correspondent à des agents publics mis à disposition à l’étranger d’une part, et à des agents publics qui appartenaient à l’établissement ODIT -France d’autre part. La variation du plafond d’emplois de l’opérateur est essentiellement due aux transferts annuels vers l’opérateur des emplois d’agents à l’étranger, par compensation. L’augmentation des ETP hors plafond traduit la prise en compte des contrats t emporaires et des stagiaires dans le décompte des ETP, pour refléter l’effectif exhaustif de l’opérateur. Il inclut également des recrutements exceptionnels intervenus en 2009 pour répondre aux nouvelles missions de l’opérateur dévolues par la loi du 22 ju illet 2009. ANALYSE DES RESULTATS L’agence ATOUT France permet la mise en œuvre d’une politique publique du tourisme plus coordonnée. Elle permet également à l’État de remplir son rôle de pilote stratégique des projets et de se recentrer sur ses m issions essentielles de coordination et d’impulsion, conformément aux objectifs de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP). L’agence poursuit un triple objectif de promotion du tourisme en France, de réalisation d’opérations d’ingénierie touristique et de mise en œuvre d’une politique de compétitivité et de qualité des entreprises du secteur. Atout France définit la stratégie nationale de promotion de la “destination France” conformément aux orientations arrêtées par l’État. 147 PLR 2009 Tourisme OPERATEURS Programme n° 223 Elle concourt à la mise en œuvre des politiques publiques en faveur du tourisme, notamment à travers des missions d’expertise et de formation auprès des acteurs publics et privés, des actions d’information et de promotion, ainsi que d’observatoire de l’économie touristique. En application de la loi du 22 juillet 2009 relative au développement et à la modernisation des services touristiques, l’Agence se voit par ailleurs confier des missions d’intérêt public : - l’immatriculation des agents de voyages et autres opérateurs de la vente de voyages et de séjours, d’une part, et des exploitants de voitures de tourisme, d’autre part, est confiée à une commission indépendante chargée d’instruire les demandes d’immatriculation et de les enregistrer dans deux registres propres à chaqu e profession ; - la conception et la mise à jour des tableaux de classement des différents hébergements touristiques (sauf pour les chambres d’hôtes relevant d’un décret ultérieur), en s’appuyant sur les avis de la commission de l’hébergement touristique marchand comprenant des représentants des professions et des consommateurs concernés ; - le suivi du classement des offices de tourisme, qui conditionne, en particulier, le classement des communes en communes touristiques et en stations classées de tourisme. S’agissant des ETPT, l’exercice en réalisation 2009 a consisté à rétropoler sur le périmètre du nouvel opérateur les ETP des deux entités précédentes, avec l’intégration des notions de plafond d’emplois de l’opérateur. 148 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 ANALYSE DES COUTS ANALYSE DES COUTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Avertissement Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (compta bilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions d e conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départ ements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel. L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 8 mars 2010). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ord res de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici. Après un rappel de la cartographie des déversements concer nant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2009, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges). SCHEMA DE DEVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes. ECONOMIE, INDUSTRIE ET EMPLOI MISSION ECONOMIE DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DE L’EMPLOI TOURISME Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire Economie du tourisme et développement de l’activité touristique Politiques favorisant l’accès aux vacances BUDGET, COMPTES PUBLICS, FONCTION PUBLIQUE ET REFORME DE L’ETAT MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES Soutien du programme Tourisme CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE VENTILATION PREVISIONNELLE PAR ACTION DES CREDITS Intitulé de l’action LFI 2009 Crédits directs y.c. FDC et ADP LFI 2009 après ventilation interne LFI 2009 après ventilation externe Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoirfaire 40 847 471 40 847 471 48 464 013 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 18 443 018 19 296 418 38 501 640 4 010 144 4 160 744 6 194 504 Politiques favorisant l’accès aux vacances Soutien du programme tourisme Total 997 311 -6 689 2 740 243 64 297 944 64 297 944 95 900 400 149 PLR 2009 Tourisme ANALYSE DES COUTS Programme n° 223 DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION OU « DEPENSES COMPLETES » Avertissement Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politiq ue publique résultant de sa gestion. Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique. DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION INTERNE Intitulé de l’action Exécution 2009 CP Ventilation interne Exécution 2009 après ventilation interne Dépenses directes (au sein du programme) Écart à la prévision 2009 Écart à l’exécution 2008 Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 46 270 858 0 46 270 858 +5 423 387 -666 970 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 13 780 928 +1 019 487 14 800 415 -4 496 003 -14 727 331 Politiques favorisant l’accès aux vacances 4 449 242 +179 909 4 629 151 +468 407 -1 715 330 Soutien du programme tourisme 1 199 396 -1 199 396 0 +6 689 +8 820 254 65 700 424 0 65 700 424 +1 402 480 -8 289 377 Total Modalités de déversement L’action « Soutien au programme » du programme « Tourisme » regroupe l’ensemble des dépenses de fonctionnement des services déconcentrés en charge de la mise en œuvre de la politique du tourisme. La ventilation des crédits de l’action «Soutien au programme» entre les actions politiques du programme «Tourisme» est réalisée au prorata des ETPT. ANALYSE DES RÉSULTATS L’application d’une clé de ventilation de l’action soutien au prorata des effectifs de chaque action n’influe pas sur la part relative de chaque action. De ce fait, les résultats après ventilation interne de l’action soutien sont conformes à la répartition des crédits initiaux par action. DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION EXTERNE Intitulé de l’action Exécution 2009 après ventilation interne Ventilation externe Exécution 2009 après ventilation externe (entre programmes) Dépenses complètes Écart à la prévision 2009 Écart à l’exécution 2008 Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 46 270 858 +7 649 325 53 920 183 +5 456 170 +6 820 066 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 14 800 415 +19 048 645 33 849 060 -4 652 580 +3 591 300 4 629 151 +2 019 357 6 648 508 +454 004 +225 174 0 +2 723 608 2 723 608 -16 635 +11 543 862 65 700 424 +31 440 935 97 141 359 +1 240 959 +22 180 402 Politiques favorisant l’accès aux vacances Soutien du programme tourisme Total 150 PLR 2009 Tourisme Programme n° 223 ANALYSE DES COUTS Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes Développement des entreprises et de l’emploi (Mission « Économie ») Conduite et pilotage des politiques économique et financière (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») -31 440 935 -22 617 625 -8 823 310 Modalités de déversement La structuration par actions du programme 223 « Tourisme » diffère en 2009 de celle existant en 2008. En effet, afin de favoriser l’optimisation des moyens de gestion du programme, les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ont été mutualisées au sein : - du programme 134 « Développement des entreprises et de l’emploi » pour ce qui concerne les ressources humaines, l’action « Moyens des politiques du tourisme et actions en faveur des PME, du commerce, de l’artisanat et des professions libéral es » de celui-ci accueillant désormais l’ensemble des ETPT des services chargés de la mise en œuvre de la politique publique du tourisme ; - du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » pour ce qui concerne les moyens d e fonctionnement, celui-ci mutualisant la gestion des fonctions support des services centraux du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi. MOYENS DE GESTION POLITIQUES ET MODALITES DE VENTILATION DES CREDITS Les moyens humains participant à la mise en œuvre du programme sont désormais inscrits sur le programme 134 « Développement des entreprises et de l’emploi ». Ceux-ci sont déversés en analyse des coûts sur les actions du programme au prorata du poids respectif de chacune. FONCTIONS DE SOUTIEN MINISTERIELLES ET MODALITES DE VENTILATION DES CREDITS Le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » a porté en 2009 les fonctions de soutien mutualisées des ministères économique et financier. Pour ce faire, il es t structuré en cinq actions : 1. « état-major, médiation et politiques transversales » : cabinets ministériels, secrétariat général, service des achats de l’ État, médiateur et haut fonctionnaire de défense et de sécurité, TRACFIN et l’agence pour la valori sation de l’État (APIE). Pour ce qui concerne la DPAEP, figure au sein de cette action la mise en œuvre de la politique d’action sociale, d’hygiène et sécurité et de prévention médicale au bé néfice des agents en activité ou retraités des ministères économique et financier. 2. « expertise, audit, évaluation et contrôle » : activités des corps de contrôle et d’inspection. 3. « promotion des politiques économique, financière et de l’emploi» : activités menées par le service de la communication (S IRCOM) ; communication interne et externe pour favoriser l’adhésion des publics aux politiques ministérielles. 4. « contribution au respect du droit et à la sécurité juridique » : activités prises en charge par la direction des affaires juridiques. 5. « prestations d’appui et de support » : prestations en matière de systèmes d’information et d’administration électronique, de logistique, d’immobilier, de ressources humaines et de formation. Les dépenses du programme ont été ventilées en gestion 2009 en tenant compte des enseignements des exercices précédents. Le périmètre des déversements se concentre sur les fonctions soutien clairement identifiables. C’est ainsi que si les actions n° 1, 3 et 5 son t ventilées dans les différents programmes de politique, ne sont pas répartis les dépenses et coûts des fonctions d’état-major et de pilotage (cabinets ministériels, secrétariat général, service des achats de l’État, médiateur et haut fonctionnaire de défense et de sécurité, TRACFIN et l’agence pour la valorisation de l’ État [APIE]). Ne sont pas ventilés également les dépenses et les coûts des personnels mis à disposition d’autres administrations et les subventions versées dans le cadre de conventions à des organismes extérieurs qui ne participent pas au soutien des programmes d e politique des ministères économique et financier De même, les dépenses et les coûts des actions n° 2 et 4 ne sont pas déversés car leurs activités vers une multitude de bénéf iciaires couvrent des montants unitaires peu significatifs. Une fois la ventilation des dépenses et des coûts internes au programme réalisée, les dépenses et coûts de soutien des actions n° 1, 3 et 5 fo nt l’objet d’un déversement vers les programmes de politique selon un dispositif décomposé en deux temps : 1) Répartition entre les directions et services participant aux actions des programmes de politique selon les principes retenus pour la répartition interne. 2) Répartition dans les actions des programmes de politique selon les clés fournies par les directions ou services en fonct ion de leur périmètre respectif. Les clés retenues dans un second temps sont, selon les modalités de répartition les plus significatives au regard de la nature de la dépense : - au prorata des équivalents temps plein travaillé (ETPT) par action (majoritair ement) ; - au prorata des effectifs par action ; - au prorata des équivalents temps plein rémunéré (ETPR) dans quelques cas ; - au prorata des moyens alloués et utilisés (dans un cas). Ces crédits sont ensuite répartis sur les différents programmes avec le squels le programme interagit selon les mêmes clés de répartition que celles retenues pour la ventilation interne de ces programmes. 151 PLR 2009 Tourisme ANALYSE DES COUTS Programme n° 223 COUTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE Avertissement La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l ’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques. Compte tenu de l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : pers onnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, ent reprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’ actifs, aux provisions…), la présentation des coûts complets revêt un aspect encore limité malgré un périmètre des actifs intégrés au bilan de l’État en évolution au fil des exercices. Par ailleurs les difficultés inhérentes à l’appropriation progressive de la comptabilité générale limitent encore de fait la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec le s activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif. Intitulé de l’action Exécution 2009 Coûts directs Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence au sein du programme entre programmes Exécution 2009 Écart à l’exécution 2008 Coûts complets Coûts complets Promotion de l’image touristique de la France et de ses savoir-faire 46 270 858 0 +7 622 493 53 893 351 -1 133 342 Économie du tourisme et développement de l’activité touristique 14 147 904 +984 853 +18 903 022 34 035 779 -2 001 990 Politiques favorisant l’accès aux vacances 3 702 552 +173 798 +2 004 646 5 880 996 +32 938 Soutien du programme tourisme 1 158 651 -1 158 651 +2 702 476 2 702 476 +2 702 476 65 279 965 0 +31 232 637 96 512 602 -399 918 Total Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes Développement des entreprises et de l’emploi (Mission « Économie ») Conduite et pilotage des politiques économique et financière (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») -31 232 637 -22 617 625 -8 615 012 ANALYSE DES COUTS COMPLETS Les charges comptabilisées en coûts complets, issues des restitutions de la Fonction Comptable de l’État, englobent les coûts directement rattachés au programme que constituent l’ensemble des charges décaissées, relatives aux charges de fonctionnement, d’interventions, d’amortissements pour dépréciation et de prévisions pour risques et charges directement rattachées au programme. En coûts complets elles correspondent au coût des fonctions soutien déversées sur le programme selon les modalités précisées dans la présentation de l’analyse des coûts des prog rammes 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » et 134 « Développement des entreprises et de l’emploi ». L’écart entre la consommation budgétaire et les charges portées en comptabilité générale, s’explique essentiellement : - à hauteur de (-) 0,4 M€ par le flux net de provisions pour risques et charges, essentiellement fondé sur les transferts aux collectivités territoriales, - à hauteur de (-) 0,1 M€ par la variation nette négative des charges à payer entre 2008 et 2009. PROGRAMME 220 (Aplat goldie économisons l’encre) 153 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 PROGRAMME 220 STATISTIQUES ET ETUDES ECONOMIQUES MINISTRE CONCERNE : CHRISTINE LAGARDE, MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI Bilan stratégique du rapport annuel de performances 154 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 157 Rappel de la présentation du programme 165 Objectifs et indicateurs de performance 167 Justification au premier euro 172 Analyse des coûts du programme et des actions 188 154 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Jean-Philippe COTIS Directeur général de l’INSEE Responsable économiques du programme n° 220 : Statistiques et études Le programme « Statistiques et études économiques » est un programme essentiellement tourné vers la fourniture aux acteurs institutionnels, économiques, ainsi qu’au grand public d’information s pertinentes, fiables, cohérentes et fraîches. Ces informations relèvent des domaines macroéconomique, sectoriel, démographique et social. Le programme comprend également la tenue des répertoires d’état civil, des entreprises et le recensement annuel de l a population. L’année 2009 est la dernière année du contrat pluriannuel de performance 2007 -2009 signé le 27 février 2007 avec la direction du Budget et le Secrétariat général des ministères économique et financier. De grands chantiers de modernisation ont été mis en œuvre, reposant sur l’innovation méthodologique et la réingénierie de certaines applications, ainsi que par la réussite du plan qualité qui a rencontré sur toute la période une forte mobilisation de la part des services. La gouvernance du service statistique public a été profondément renouvelée en 2009, conformément à la loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008, et a notamment vu l’installation de l’Autorité de la statistique publique, chargée de garantir l’indépendance du système statistique public et de veiller aux principes d’indépendance professionnelle, d’objectivité, d’impartialité, de pertinence et de qualité des informations produites. Suite aux conclusions de la commission sur la mesure de la performance économique et du progrès social (commission Sen-Stiglitz), rendues publiques en septembre 2009, l’Insee et le service statistique public ont également précisé leur plan d’action dans ce domaine dès le mois de novembre. Par ailleurs, le rapport de la mission confiée au directeur général de l’Insee sur le partage de la valeur ajoutée, le partage des profits et les écarts de rémunération en France, a été remis au Président de la République le 13 mai 2009. Ce rapport s’est appuyé notamment sur un certain nombre de travaux récents de l’Institut. Enfin, l’Insee a élaboré en 2009 son projet de moyen terme « Insee Ambition 2015 », qui couvrira la période 20102015. Ce projet repose sur quatre ambitions, traduites dans un plan d’action : - accroître l’impact de l’Insee dans le débat public, - mettre l’excellence technique et l’innovation au cœur des travaux, - anticiper et s’organiser pour être plus réactif, - dégager des marges de manœuvre pour mieux remplir les missions de l’Institut et répondre à de nouvelles demandes. La période verra également la mise en place d’un centre statistique d’importance à Metz. LE RESPECT DES ENGAGEMENTS EUROPÉENS La construction de l’Union européenne est un cadre stratégique d’orientation des activités du programme. L’Insee participe à l’élaboration de la règlementation statistique et à la production des données nécessaires à l‘analyse et à la mise en œuvre des politiques communautaires. En 2009, les objectifs de performance pour la diffusion des résultats des comptes nationaux trimestriels et des indices économiques conjoncturels ont été tenus. 155 PLR 2009 Statistiques et études économiques RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 220 Depuis 2009, la gouvernance de la statistique publique est organisée à trois niveaux : le Conseil national de l’information statistique (Cnis) assure en amont la concertation entre producteurs et utilisateurs de l’information ; le service statistique public conçoit, produit et diffuse l’information statistique ; l’Autorité de la statistique publique veille au respect du principe d’indépendance professionnelle. La rénovation du Cnis, réalisée en 200 9, permet de mieux prendre en compte la demande : les formations du Cnis sont désormais articulées autour des thèmes majeurs du débat social et non plus liées à l’organisation du service statistique public. La mise en place de l’Autorité de la statistique publique répond aux demandes formulées par les pairs appartenant à d’autres instituts de statistique européens, lors de l’audit réalisé à l’Insee en 2007. LA RÉPONSE AUX DEMANDES D’INFORMATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE L’Insee s’attache à adapter ses dispositifs de mesure afin de produire des données utiles pour éclairer le débat public, en particulier en rendant mieux compte de la diversité des situations et en affinant la connaissance des territoires, ceci dans le respect des règles d’harmonisation internationales. Effectué en partenariat avec les communes, le recensement de la population est l’une des opérations majeures relevant de la compétence de l’Insee. Après la première publication fin-2008 des populations légales à partir de la nouvelle méthode de recensement en continu, l’année 2009 marque l’entrée en « régime de croisière » du nouveau dispositif. La mise en ligne des résultats détaillés du recensement en juillet 2009, qui apportent des données très riches au plan local, constitue l’un des évènements phares de l’année 2009. Dans le domaine de l’emploi et suite aux interrogations suscitées en 2007 par les chiffres du chômage, l’Insee a mis en place un plan d’action. Depuis janvier 2009, pour améliorer la précision des résultats, la taille de l’échan tillon de l’enquête emploi est progressivement augmentée par vagues successives échelonnées sur 6 trimestres. La mobilisation d’indicateurs complémentaires a permis d’enrichir la mesure et l’analyse du chômage et de l’emploi en étudiant en particulier la situation des personnes qui souhaitent travailler, mais qui ne sont pas comptées comme chômeurs au sens du Bureau International du Travail et forment ainsi un « halo » autour du chômage. L’Insee a poursuivi ses travaux sur la mesure du pouvoir d’achat et des revenus des ménages. Les statistiques de revenu moyen, de consommation moyenne et d’épargne moyenne des ménages permettent de comparer les niveaux de vie entre différents pays, mais apparaissent insuffisantes pour refléter la diversité des situations a u sein d’une nation. Ces données ont été enrichies en 2009 d’informations sur leur répartition, qui permettent d’appréhender les disparités entre ménages et de rapprocher les mesures macroéconomiques des situations individuelles. UNE DIMINUTION SENSIBLE DE LA CHARGE D’ENQUÊTES PESANT SUR LES ENTREPRISES Une des orientations stratégiques définies pour le développement de l’Insee sur la période 2006 -2010 consistait à revoir le dispositif statistique qui retrace les évolutions de l’appareil de production. Un des objectifs majeurs de cette refonte était d’alléger la charge de réponses des entreprises. Il s’agissait aussi de réaliser des gains de productivité et de réduire les délais de mise à disposition des données structurelles par une réingénierie des pro cessus de production. En 2009, les enquêtes annuelles d’entreprises, qui collectaient des données comptables, d’emploi et de commerce extérieur, ont été abandonnées au profit d’une exploitation des sources administratives permettant de reconstituer cette même information. De plus, la refonte des échantillons a engendré une forte diminution du nombre total d’entreprises interrogées. Conformément aux engagements pris, la charge de réponse des entreprises aux enquêtes a ainsi été fortement réduite. Avec cette refonte, l’Insee devient le seul maître d’ouvrage et maître d’œuvre pour la production des informations économiques générales alors que six services enquêteurs, relevant de plusieurs ministères, étaient auparavant mobilisés pour couvrir tous les secteurs d’activité. Par ailleurs, la rapidité d’immatriculation des entreprises au répertoire Sirene, qui facilite les démarches administratives de ces acteurs économiques, est une préoccupation constante de l’Insee. L’indicateur de performance matérialisant ce t objectif a été atteint, malgré la forte augmentation des créations d’entreprises qui a résulté de la mise en place du régime de l’auto-entrepreneur. 156 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES L’AMÉLIORATION GLOBALE DE L’EFFICIENCE L’amélioration de l’efficience du programme est systématiquement recherchée par la mise en œuvre de nouvelles méthodologies statistiques, le recours accru aux nouvelles technologies de l’information, la réingénierie des processus, la mutualisation des moyens et la rationalisation de l’organisation interne de l’Instit ut. Le rapprochement du Sessi (Service des études et des statistiques industrielles) et de l’Insee a été réalisé conformément aux conclusions de la RGPP, avec la constitution au 1 er janvier 2009 d’une unité « pôle statistiques industrielles » au sein de l’Insee. Cette réorganisation de la statistique industrielle renforcera la maîtrise des enquêtes communes à l’ensemble des secteurs de production et de la charge d’enquête auprès des entreprises. Dans le domaine de la gestion financière, l’année 2009 a été notamment marquée par la préparation de la mise en place, au 1 er janvier 2010, d’un centre de prestations financières et d’un budget opérationnel de programme unique, qui concourront à la simplification des procédures de programmation et de suivi des dépe nses et faciliteront le passage à l’applicatif Chorus. RECAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Respecter les engagements de la France par rapport à l’Europe en termes de délais de diffusion des résultats économiques INDICATEUR 1.1 Nombre de jours de retard cumulés entre les dates de diffusion des comptes nationaux trimestriels et les dates prévues dans les engagements européens OBJECTIF 2 Respecter les engagements de la France par rapport à l’Europe en termes de diffusion des indices économiques conjoncturels INDICATEUR 2.1 Ecart (retards cumulés en jours) entre les dates de diffusion des indices économiques conjoncturels et les dates prévues dans les engagements européens OBJECTIF 3 INDICATEUR 3.1 OBJECTIF 4 INDICATEUR 4.1 OBJECTIF 5 Traiter l’enquête de recensement dans les délais qui assurent la qualité Pourcentage de communes pour lesquelles l’enquête de recensement a été traitée dans les délais prescrits Améliorer la rapidité d’immatriculation des entreprises au répertoire SIRENE Taux de rotation des stocks de créations (moyenne annuelle) Alléger la charge de réponse des entreprises aux enquêtes statistiques INDICATEUR 5.1 Pourcentage d’allègement de la demande adressée aux entreprises en stat istique structurelle OBJECTIF 6 Maintenir le niveau de qualité de la collecte de l’Enquête Emploi en continu auprès des ménages pour un coût maîtrisé INDICATEUR 6.1 Variation du ratio : volume de l’information collectée pour l’Enquête Emploi (y compri s l’enquête complémentaire) / coût direct global de l’enquête 157 PLR 2009 Statistiques et études économiques CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 220 PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES 2009 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS 2009 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2009 Consommation 2009 01 Infrastructure statistique 99 496 953 111 797 506 9 443 032 10 138 591 Information sur les entreprises et synthèses économiques 49 500 366 7 155 000 52 992 884 03 Information démographique et sociale 05 Soutien 06 Action régionale (nouveau) 02 Total des AE prévues en LFI 131 639 985 144 398 912 138 158 785 56 655 366 55 293 135 58 614 356 2 300 251 51 733 090 50 067 208 3 620 000 1 222 388 55 353 090 51 289 596 56 680 670 104 614 210 88 263 131 10 892 468 33 548 572 116 872 511 131 002 592 120 507 141 58 286 878 52 015 354 3 146 508 999 917 61 433 386 53 015 271 63 433 386 363 631 497 34 257 008 421 954 338 437 394 338 40 297 1 325 015 9 190 889 1 325 015 22 700 000 22 422 518 40 818 0 22 740 818 0 +15 989 127 +15 989 127 -7 134 745 +19 465 440 +12 330 695 Total des AE ouvertes 356 496 752 93 777 408 Total des AE consommées 355 136 083 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 48 209 719 9 231 186 450 274 160 22 422 518 434 999 506 2009 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2009 Consommation 2009 01 Infrastructure statistique 99 496 953 111 797 506 8 013 000 11 406 026 195 036 22 700 000 22 593 772 130 209 953 145 992 340 136 728 753 02 Information sur les entreprises et synthèses économiques 49 500 366 52 992 884 5 895 000 3 137 827 55 395 366 56 130 711 57 354 356 03 Information démographique et sociale 51 733 090 2 880 000 1 631 612 54 613 090 51 698 820 55 940 670 50 067 208 104 614 210 88 263 131 9 841 807 29 859 710 117 336 850 127 925 484 120 971 480 58 286 878 52 015 354 2 837 841 1 362 824 61 124 719 53 378 178 63 124 719 363 631 497 29 467 648 418 679 978 434 119 978 05 Soutien 06 Action régionale (nouveau) Total des CP prévus en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP 2 840 015 9 802 640 2 840 015 0 +15 989 127 40 818 3 22 740 818 +15 989 127 -7 134 745 +9 702 641 +2 567 896 Total des CP ouverts 356 496 752 80 740 249 437 237 001 Total des CP consommés 355 136 083 Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 47 397 999 9 997 676 22 593 775 435 125 533 158 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 CREDITS DU PROGRAMME 2008 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES 2008 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 4 Charges de la dette de l’État Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2008 Consommation 2008 01 02 03 Infrastructure statistique 114 629 810 17 620 000 111 502 705 13 068 175 Information sur les entreprises et synthèses économiques 69 622 672 8 614 645 52 815 041 4 157 586 Information démographique et sociale 59 775 453 5 690 000 49 899 184 3 784 181 04 Formation 05 Soutien 06 Action régionale (nouveau) 18 330 000 293 595 0 0 0 14 870 973 1 100 000 40 000 87 966 923 32 448 029 9 131 995 0 1 100 000 18 370 000 9 447 677 17 966 527 51 840 792 1 131 505 46 795 618 Total des AE consommées 354 024 645 54 589 476 65 465 453 66 793 033 53 683 365 128 912 148 133 406 778 129 546 947 423 194 728 439 494 728 0 0 356 929 110 80 196 307 56 994 714 22 087 0 159 098 610 142 831 002 78 237 317 112 901 175 Total des AE prévues en LFI 150 579 810 17 966 527 0 52 972 297 0 436 028 325 2008 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 4 Charges de la dette de l’État Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2008 Consommation 2008 01 02 03 Infrastructure statistique 114 629 810 18 040 000 111 502 705 18 896 181 Information sur les entreprises et synthèses économiques 69 622 672 8 434 645 52 815 041 4 247 930 Information démographique et sociale 59 775 453 5 740 000 49 899 184 4 785 063 04 Formation 05 Soutien 06 Action régionale (nouveau) 18 330 000 156 648 0 0 0 14 760 973 3 730 000 40 000 87 966 923 27 346 507 10 982 032 1 362 3 730 000 18 370 000 11 181 817 18 224 063 51 840 792 1 636 380 46 975 618 Total des CP consommés 354 024 645 56 912 061 65 515 453 66 843 033 54 686 926 131 432 148 135 926 778 126 296 824 426 004 728 442 304 728 2 679 0 356 929 110 80 016 307 57 103 429 40 458 0 159 518 610 148 778 235 78 057 317 112 901 175 Total des CP prévus en LFI 150 999 810 18 222 701 0 53 477 172 0 440 342 586 159 PLR 2009 Statistiques et études économiques CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 220 PRESENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATEES Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2010 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions p our charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collecti vités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seu ls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert). Numéro et intitulé de l’action 01 Infrastructure statistique 02 Information sur les entreprises et synthèses économiques 03 Information démographique et sociale 05 Soutien 06 Action régionale (nouveau) Total Total 150 595 492 57 619 681 55 005 366 132 328 353 55 113 853 450 662 745 160 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 CREDITS DU PROGRAMME PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2008 (*) Ouvertes en LFI pour 2009 Crédits de paiement Consommées en 2009 (*) Consommés en 2008 (*) Ouverts en LFI pour 2009 Consommés en 2009 (*) Titre 2. Dépenses de personnel 354 024 645 363 631 497 355 136 083 354 024 645 363 631 497 355 136 083 Rémunérations d’activité 233 718 553 236 493 865 232 416 649 233 718 553 236 493 865 232 416 649 Cotisations et contributions sociales 117 173 827 123 599 393 119 093 319 117 173 827 123 599 393 119 093 319 3 132 265 3 538 239 3 626 115 3 132 265 3 538 239 3 626 115 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 54 589 476 34 257 008 48 209 719 56 912 061 29 467 648 47 397 999 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 54 589 476 34 257 008 48 209 719 56 912 061 29 467 648 47 397 999 Prestations sociales et allocations diverses Titre 4. Charges de la dette de l’État 0 0 Intérêt de la dette financière négociable 0 0 Intérêt de la dette financière non négociable 0 0 Charges financières diverses 0 0 Titre 5. Dépenses d’investissement 9 447 677 1 325 015 9 231 186 11 181 817 2 840 015 9 997 676 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 5 976 500 1 325 015 5 877 483 6 854 401 2 840 015 5 719 261 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 3 471 177 3 353 703 4 327 416 22 422 518 18 224 063 Titre 6. Dépenses d’intervention Transferts aux ménages Transferts aux collectivités territoriales 17 966 527 22 740 818 0 4 278 415 22 740 818 22 593 775 0 17 538 612 22 700 000 20 291 987 18 080 665 22 700 000 20 787 322 Transferts aux autres collectivités 142 036 40 818 1 806 450 143 398 40 818 1 806 453 Appels en garantie 285 879 324 081 0 Total hors FDC et ADP 421 954 338 Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) (*) y.c. FDC et ADP 436 028 325 0 418 679 978 -7 134 745 -7 134 745 +35 454 567 +25 691 768 450 274 160 434 999 506 440 342 586 437 237 001 435 125 533 161 PLR 2009 Statistiques et études économiques CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 220 FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Autorisations d’engagement Nature de dépenses Dépenses de personnel Ouvertes en 2008 Prévues en LFI pour 2009 0 Crédits de paiement Ouvertes en 2009 Ouverts en 2008 Prévus en LFI pour 2009 Ouverts en 2009 0 0 Autres natures de dépenses 20 710 786 15 440 000 15 989 127 20 710 786 15 440 000 15 989 127 0 Total 20 710 786 15 440 000 15 989 127 20 710 786 15 440 000 15 989 127 162 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 CREDITS DU PROGRAMME RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS DECRET DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 20/08/2009 27/10/2009 27/11/2009 Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 152 000 152 000 58 283 58 283 210 283 210 283 690 470 01/12/2009 Total 3 168 3 168 3 168 693 638 DECRET D’AVANCE Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 13/07/2009 337 677 09/11/2009 1 255 122 863 442 1 592 799 1 172 050 Total 308 608 ARRETE DE REPORT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 27/03/2009 8 739 998 8 739 998 0 0 0 0 27/03/2009 13 319 738 2 072 268 0 0 0 0 22 059 736 10 812 266 0 0 0 0 Total OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 19/02/2009 0 55 566 0 55 566 02/03/2009 0 31 579 0 31 579 05/03/2009 0 38 530 0 38 530 09/03/2009 0 90 142 0 90 142 12/03/2009 0 334 501 0 334 501 23/03/2009 0 2 026 519 0 2 026 519 Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 163 PLR 2009 Statistiques et études économiques CREDITS DU PROGRAMME Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 26/03/2009 0 30 858 0 16/04/2009 0 293 0 293 06/04/2009 0 45 782 0 45 782 09/04/2009 0 45 193 0 45 193 27/04/2009 0 80 124 0 80 124 30/04/2009 0 251 016 0 251 016 14/05/2009 0 19 847 0 19 847 25/05/2009 0 19 511 0 19 511 28/05/2009 0 6 464 0 6 464 08/06/2009 0 64 117 0 64 117 22/06/2009 0 17 317 0 17 317 15/06/2009 0 846 0 846 18/06/2009 0 28 512 0 28 512 30/06/2009 0 2 854 488 0 2 854 488 06/07/2009 0 1 317 522 0 1 317 522 09/07/2009 0 44 146 0 44 146 27/07/2009 0 1 093 334 0 1 093 334 30/07/2009 0 11 0 11 03/09/2009 0 182 0 182 21/09/2009 0 815 570 0 815 570 24/09/2009 0 37 611 0 37 611 28/09/2009 0 194 0 194 01/10/2009 0 870 466 0 870 466 10/09/2009 0 4 281 0 4 281 05/10/2009 0 545 0 545 08/10/2009 0 221 998 0 221 998 14/09/2009 0 16 898 0 16 898 15/10/2009 0 8 629 0 8 629 19/10/2009 0 62 935 0 62 935 22/10/2009 0 830 421 0 830 421 29/10/2009 0 115 680 0 115 680 06/08/2009 0 325 451 0 325 451 13/08/2009 0 172 527 0 172 527 20/08/2009 0 1 966 0 1 966 27/08/2009 0 724 812 0 724 812 02/11/2009 0 113 0 113 24/11/2009 0 1 807 900 0 1 807 900 30/11/2009 0 27 472 0 27 472 07/12/2009 0 122 0 122 10/12/2009 0 55 881 0 55 881 17/12/2009 0 11 218 0 11 218 18/12/2009 0 909 440 0 909 440 28/12/2009 0 248 455 0 248 455 31/12/2009 0 87 101 0 87 101 07/01/2010 0 135 041 0 135 041 0 15 989 127 0 15 989 127 Total Programme n° 220 30 858 Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 164 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 CREDITS DU PROGRAMME LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 20/04/2009 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 588 222 30/12/2009 Total Autres titres 631 213 6 924 462 416 443 6 924 462 6 924 462 1 004 665 6 924 462 631 213 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général Autres titres 0 38 052 031 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 0 27 495 031 Autorisations d’engagement Titre 2 7 134 745 Autres titres 2 597 464 Crédits de paiement Titre 2 7 134 745 Autres titres 1 803 263 165 PLR 2009 Statistiques et études économiques RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME Programme n° 220 RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME PRESENTATION PAR ACTION DES CREDITS CONSOMMES Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses directes 01 Infrastructure statistique 02 Information sur les entreprises et synthèses économiques 03 Information démographique et sociale 05 Soutien 06 Action régionale (nouveau) Total Coûts directs Coûts complets Dépenses complètes 144 398 912 145 992 340 219 974 558 150 595 492 226 289 117 55 293 135 56 130 711 85 457 140 57 619 681 87 347 465 88 904 129 51 289 596 51 698 820 84 831 144 55 005 366 131 002 592 127 925 484 0 132 328 353 0 53 015 271 53 378 178 87 807 852 55 113 853 90 339 977 434 999 506 435 125 533 478 070 694 450 662 745 492 880 688 Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2009 Action n°01 (33,20%) Action n°02 (12,71%) Action n°03 (11,79%) Action n°05 (30,12%) Action n°06 (12,19%) 166 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME PRESENTATION DU PROGRAMME Depuis janvier 2009, le programme « Statistiques et études économiques » est constitué des actions relevant du seul Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). En effet, le Service des études et des statistiques industrielles (Sessi) a rejoint l’Insee au 1 er janvier 2009 avec la création d’une unité « pôle statistiques industrielles » pour une partie de ses missions. Les autres missions relèvent désormais directement de la direction générale de la Compétitivité, de l’industrie, et des services (DGCIS). Le pilotage du programme est assuré par le directeur g énéral de l’Insee. Le programme comprend, au niveau central, deux budgets opérationnels de programme (BOP) englobant respectivement les activités de la direction générale et du pôle « statistiques industrielles » et 24 BOP déconcentrés correspondant aux directions régionales de l’Insee. La structuration du programme par actions tient compte des recommandations de l’audit du Comité interministériel d’audit des programmes (CIAP) réalisé fin-2007 – début-2008. Une action a ainsi été créée pour faire apparaître plus explicitement les activités de l’Insee liées à l’action régionale. Par ailleurs, les fonctions de formation assurées par le groupe des écoles nationales d’économie et de statistique (GENES) ont été rattachées au programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle » ; l’action n°04 « Formation » ne figure donc plus dans le programme 220 « Statistiques et études économiques » à partir de 2009. Le programme répond à un besoin d’informations fiables, cohérentes, a ctuelles, bien explicitées (le cas échéant commentées), produites régulièrement et rendues accessibles à tous leurs utilisateurs. Il permet de traiter et de présenter les informations de cadrage nécessaires à l’élaboration ou la mise en œuvre de grandes po litiques économiques et sociales au plan national et européen. Le programme aboutit à de nombreux services rendus, depuis la tenue de répertoires pour les entreprises et les personnes physiques, le recensement de la population, l’établissement de données de cadrage nécessaires à l’analyse de la situation économique française, jusqu’aux données socio-économiques fines permettant de nourrir le débat public local. L’observation et le diagnostic sur l’industrie française, la production de données et d’indices structurels et conjoncturels sectoriels répondent à de nombreux besoins, notamment socioprofessionnels. A cette fin, le programme organise et réalise la collecte de données par des enquêtes directes et par la mobilisation de nombreuses sources administratives. En particulier, chaque année, le recensement de la population est réalisé auprès de plus de 8 000 communes. En 2009, l’Insee a également réalisé le recensement de la population en Nouvelle Calédonie. La mise à disposition de l’information auprès de tous les publics repose, de plus en plus souvent, sur l’utilisation des technologies de l’information dans un cadre de gratuité. RECAPITULATION DES ACTIONS ACTION n° 01 : Infrastructure statistique ACTION n° 02 : Information sur les entreprises et synthèses économiques ACTION n° 03 : Information démographique et sociale ACTION n° 05 : Soutien ACTION n° 06 : Action régionale 167 PLR 2009 Statistiques et études économiques OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 220 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 1 : Respecter les engagements de la France par rapport à l’Europe en termes de délais de diffusion des résultats économiques INDICATEUR 1.1 : Nombre de jours de retard cumulés entre les dates de diffusion des comptes nationaux trimestriels et les dates prévues dans les engagements européens (du point de vue du citoyen) Nombre de jours de retard cumulés entre les dates de diffusion des comptes nationaux trimestriels et les dates prévues dans les engagements européens. Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 jours /// 0 3 3 0 1 Commentaires techniques Source des données : - INSEE fichiers de résultats ; - Publication des « informations rapides » sur le site internet de l’INSEE (livraisons) ; - Publication des « press-release » d’Eurostat. Délais dans les règlements et plans d’action de l’UEM Mode de calcul : L’absence de série s’explique par la mise en place d’un nouveau mode de calcul de l’indicateur en 2009, mesurant le nombre de jours de retard cumulés sur l’ensemble des 12 livraisons de l’année. Ce nouveau mode de calcul est plus exigeant que le précédent dans lequel les avances pouvaient compenser les retards. ANALYSE DES RESULTATS L’indicateur cherche à rendre compte des objectifs de qualité et de r apidité dans la production des informations de comptabilité nationale au regard des engagements européens ; il porte sur la communication trimestrielle de ces résultats à Eurostat : « estimation précoce », « premiers résultats » et « résultats détaillés ». En 2009, les engagements pris pour la diffusion, dans les délais prévus, des résultats des comptes nationaux trimestriels ont été tenus : 12 transmissions ont été réalisées dans les délais exigés par nos engagements européens. 168 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 2 : Respecter les engagements de la France par rapport à l’Europe en termes de diffusion des indices économiques conjoncturels INDICATEUR 2.1 : Ecart (retards cumulés en jours) entre les dates de diffusion des indices économiques conjoncturels et les dates prévues dans les engagements européens (du point de vue de l’usager) Ecart (retards cumulés en jours) entre les dates de diffusion des indices économiques conjoncturels et les dates prévues dans les engagements européens. Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 Jours 5 0 8 8 5 5 Commentaires techniques Source des données : - INSEE-fichiers de résultats, - Publication des « Informations rapides » sur le site internet de l’INSEE (livraisons) ; - Publication des « Press-release » d’Eurostat Mode de calcul : L’indicateur est annuel et représente le cumul des dépassements de délai en jours pour les six indices suivants : - indice de la production industrielle, - indice des commandes reçues dans l’industrie, - indice de chiffre d’affaires dans l’industrie, - indice de chiffre d’affaires dans le commerce de détail, - indice de chiffre d’affaires dans le commerce de gros et les services, - indice des prix à la production dans l’industrie. ANALYSE DES RESULTATS La cible annuelle, qui fixe à 8 jours au plus le retard cumulé de diffusion des indices économiques conjoncturels au regard des engagements européens, a été atteinte en 2009. 72 transmissions à Eurostat ont été effectuées en 2009, dont 64 obligatoires sont prises en compte dans la construction de l’indicateur. Le retard cumulé de 5 jours est imputable notamment aux opérations liées au changement de nomenclature et de base des indices, qui se sont soldées par un retard de deux jours sur la première livraison en nouvelle nomenclature comprenant les indices détaillés de chiffre d'affaires du commerce de détail et des services aux particuliers. Deux autres jours de retard ont été enregistrés lors de la livraison attendue avant fin-octobre des indices de chiffre d'affaires dans le commerce de détail et les services aux particuliers (indices détaillés de septembre et indices agrégés d'octobre). Enfin, un problème informatique survenu en juillet a provoqué un jo ur de retard pour la communication de l'indice de commandes. 169 PLR 2009 Statistiques et études économiques OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 220 OBJECTIF n° 3 : Traiter l’enquête de recensement dans les délais qui assurent la qualité INDICATEUR 3.1 : Pourcentage de communes pour lesquelles l’enquête de recensement a été traitée dans les délais prescrits (du point de vue de l’usager) Pourcentage de communes pour lesquelles l’enquête de recensement a été traitée dans les délais prescrits Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 % /// 100 99,965 * 99,965* 100 99,965 * Commentaires techniques * La cible exacte peut différer très légèrement, le nombre de communes enquêtées chaque année pouvant varier d’une ou 2 unité s (sur plus de 36000) en fonction des fusions et scissions de communes. L’absence de données sur 2007 s’explique par la mise en place du suivi de ce nouvel indicateur à partir de l’année 2008 et de sa présentation dans le cadre du PLF 2009. Source des données : INSEE – fichiers de résultats ANALYSE DES RESULTATS Pour la deuxième année consécutive, l’Insee a traité et publié dans les délais prescrits la population légale de toutes les communes calculées selon la nouvelle méthode de recensement. Les enquêtes annuelles sont de puis 2004 effectuées par sondage sur les communes de plus de 10 000 habitants (8 % des logements chaque année) et sont exhaustives dans les communes de moins de 10 000 habitants enquêtées par cinquième sur 5 ans. Elles sont conduites en partenariat avec les communes qui mobilisent chaque année près de 18 000 agents recenseurs. En 2009, la réalisation des 3 premières phases du recensement (collecte, contrôle, saisie) a bien été achevée avant le 10 octobre. Le respect des délais pour chacune des phases est partie prenante de la qualité des résultats et a permis leur publication au 31 décembre 2009. Ainsi, la collecte s’est terminée dans les délais prescrits ; toutes les communes ont effectué l'enquête annuelle de recensement dans les délais requis. Certaines communes ont obtenu un report de la date de fin de collecte, notamment suite à la tempête Klaus en Aquitaine et aux mouvements sociaux en Guadeloupe et Martinique. Les phases de contrôles de la collecte et de saisie ont été réalisées conformément à l’échéancier. OBJECTIF n° 4 : Améliorer la rapidité d’immatriculation des entreprises au répertoire SIRENE INDICATEUR 4.1 : Taux de rotation des stocks de créations (moyenne annuelle) (du point de vue de l’usager) Taux de rotation des stocks de créations (moyenne annuelle) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 Jours 0,032 0,05 0,11 0,11 0,04 0,11 Commentaires techniques Source des données : INSEE fichiers de gestion SIRENE Commentaire : les stocks de liasses non traitées par les équipes SIRENE font l’objet d’un suivi quotidien. A partir du stock de créations n on traitées la veille, du nombre de liasses de créations arrivées et du nombre de liasses de création s traitées, l’indicateur mesure le nombre de jours de travail « standard » qu’il faudrait pour résorber le stock non encore traité. 170 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE ANALYSE DES RESULTATS L’indicateur mesure, en fraction de journée, le temps moyen qui serait nécessaire à l’Insee pour traiter le stock de dossiers d’inscriptions au répertoire des entreprises Sirene restant à la fin de chaque journée. L’indicateur est calculé en moyenne annuelle. La cible fixée a été largement atteinte avec un taux de rotation de 0,04 jour en 2009, en dépit de la forte augmentation des créations d’entreprises due à la mise en place du régime de l’auto-entrepreneur. La priorité a été accordée systématiquement au traitement des créations d’entreprises parmi l’ensemble des opérations de mise à jour du répertoire. OBJECTIF n° 5 : Alléger la charge de réponse des entreprises aux enquêtes statistiques INDICATEUR 5.1 : Pourcentage d’allègement de la demande adressée aux entreprises en statistique structurelle (du point de vue de l’usager) Pourcentage d’allègement de la demande adressée aux entreprises en statistique structurelle sur l’exercice 2008 Base 100 = moyenne des observations en 2006 et 2007 Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2009 Cible PAP 2009 % /// /// 50 50 53 50 Commentaires techniques Source des données : fichiers de gestion ANALYSE DES RESULTATS L'allègement de la charge de réponse des entreprises est une préoccupation depuis longtemps affirmée par l'Insee. Cette préoccupation est largement reprise au plan européen. En 2009, la refonte des statistiques structurelles d’entreprises a été réalisée dans le cadre du programme RESANE. Le programme a mis en œuvre une réingénierie des processus, notamme nt de la collecte des données auprès des entreprises. Il utilise autant que possible les sources administratives, évitant ainsi des interrogations redondantes et conduit à une réduction forte de la charge statistique en 2009. Sept enquêtes précédemment conduites par quatre services statistiques ont ainsi été remplacées par deux enquêtes conduites par l’Insee. Ces deux enquêtes utilisent des questionnaires plus légers que les enquêtes précédentes. De plus, le volume global d'entreprises interrogées a été réduit. La demande adressée aux entreprises est évaluée à travers le produit du nombre de variables à renseigner par le nombre d’entreprises devant les renseigner. La cible fixée pour 2009 a été atteinte : l’indicateur montre une baisse de plus de moitié de la charge d’interrogation des entreprises entre les anciennes enquêtes effectuées sur les exercices 2006 et 2007 et les nouvelles enquêtes effectuées en 2009 sur l’exercice 2008 dans le cadre du programme RESANE. 171 PLR 2009 Statistiques et études économiques OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 220 OBJECTIF n° 6 : Maintenir le niveau de qualité de la collecte de l’Enquête Emploi en continu auprès des ménages pour un coût maîtrisé INDICATEUR 6.1 : Variation du ratio : volume de l’information collectée pour l’Enquête Emploi (y compris l’enquête complémentaire) / coût direct global de l’enquête (du point de vue du contribuable) Variation du ratio : volume de l’information collectée pour l’Enquête Emploi (y compris l’enquête complémentaire) / coût direct global de l’enquête. Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2011 Cible PAP 2009 indice Stabilité Valeur du ratio = 0,45 (Nouveau calcul) Stabilité Valeur du ratio = 0,42 (Nouveau calcul) Stabilité Stabilité Stabilité Valeur du ratio = 0,47 Stabilité Commentaires techniques L’indicateur établit le ratio entre le volume et les coûts en prenant au numérateur la durée totale d’interview des questionn aires individuels réussis, et au dénominateur la somme des coûts directs générés par l’enquête : coûts liés à la concept ion et à la réalisation de l'enquête sur le terrain. Les coûts incluent les rémunérations et le fonctionnement liés à l’activité des enquêteurs, des concepteurs, des informaticie ns, des agents des directions régionales. Ils ne comprennent pas de coûts d'é tude. Le calcul effectué en euros constants au prix de 2006 permet la comparaison des résultats annuels. Source des données : INSEE-fichiers de gestion ANALYSE DES RESULTATS L’indicateur mesure l’efficience de la collecte de l’Enquête Emploi en Continu (EEC) et de l’enquête complémentaire qui lui est associée. L’enquête a connu une extension importante de son échantillon en 2009 ; elle comprend un module « ad hoc » réalisé à la demande d’Eurostat, pour approfondir des aspects particuliers liés à l’emploi. Compte tenu des difficultés croissantes rencontrées dans la réalisation des enquêtes auprès des ménages (limitation des accès aux logements des personnes à enquêter, manque de disponibilité des ménages ou refus de réponse), la cible fixée est de ne pas dégrader l’efficience par rapport à celle observée en 2006. L’indice est considéré comme stable dès lors que la variation du ratio n’excède pas +/- 10 % à coûts constants, une variation positive du ratio au-delà de 10 % traduisant une amélioration de l’efficience de l’enquête et une variation négative, une dégradation. En 2009, la variation du ratio par rapport à celui de 2006 (0,42) est de +10,7 %. Celui-ci est donc quasiment stable, traduisant l’atteinte de la cible. L'indicateur affiche un résultat meilleur qu'en 2008. L'augmentation de 21 % de la taille d'échantillon de l'enquête principale en 2009 s'est traduite par une hausse de 28 % par rapport à 2008 du nombre d'enquêtes réussies (pondérées par le temps d'interview conformément à la méthodol ogie de l'indicateur). Le nombre de modules complémentaires est également beaucoup plus élevé. Par ailleurs, l'effectif Insee consacré à cette opération, qui représente plus de 40 % de son coût, a augmenté de moins de 5 %. 172 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 Infrastructure statistique 02 Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP Titre 2 Dépenses de personnel (*) (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 99 496 953 111 797 506 32 143 032 32 601 406 138 158 785 144 398 912 99 496 953 111 797 506 30 713 000 34 194 834 136 728 753 145 992 340 Information sur les entreprises et synthèses économiques 49 500 366 52 992 884 7 155 000 2 300 251 58 614 356 55 293 135 49 500 366 52 992 884 5 895 000 3 137 827 57 354 356 56 130 711 03 Information démographique et sociale 51 733 090 50 067 208 3 620 000 1 222 388 56 680 670 51 289 596 51 733 090 50 067 208 2 880 000 1 631 612 55 940 670 51 698 820 05 Soutien 104 614 210 88 263 131 12 258 301 42 739 461 120 507 141 131 002 592 104 614 210 88 263 131 12 722 640 39 662 353 120 971 480 127 925 484 06 Action régionale (nouveau) 58 286 878 52 015 354 3 146 508 999 917 63 433 386 53 015 271 58 286 878 52 015 354 2 837 841 1 362 824 63 124 719 53 378 178 Total des crédits prévus en LFI 363 631 497 58 322 841 437 394 338 363 631 497 55 048 481 434 119 978 -7 134 745 +35 454 567 +28 319 822 -7 134 745 +25 691 768 +18 557 023 Total des crédits ouverts 356 496 752 93 777 408 450 274 160 356 496 752 80 740 249 437 237 001 Total des crédits consommés 355 136 083 79 863 423 434 999 506 355 136 083 79 989 450 435 125 533 -1 360 669 -13 913 985 -15 274 654 -1 360 669 -750 799 -2 111 468 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP Crédits consommés - crédits ouverts (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI DEPENSES DE PERSONNEL Emplois exprimés en ETPT Catégorie d’emploi Transferts de gestion 2008 1 Catégorie A+ Dépenses Réalisation LFI 2008 2009 2 3 Transferts de gestion 2009 4 Réalisation 2009 5 Écart à la LFI 2009 Évolution des effectifs entre 2008 et 2009 (après transferts) (périmètre constant 2009) 5 – (3 + 4) (5 – 4) – (2 – 1) Réalisation 2009 359 369 -2 353 -14 -4 Catégorie A 1 179 1 178 -1 1 180 +3 +2 96 238 770 Catégorie B 2 108 2 115 2 139 +24 +31 109 464 255 Catégorie C 1 992 2 028 1 796 -232 -196 79 535 500 Total 5 638 5 690 5 468 -219 -167 332 316 868 -3 47 078 343 Précisions méthodologiques L’écart important entre la réalisation 2009 et le total des crédits dépensés en Titre 2 s’explique par l’importance de la mas se salariale liée aux enquêteurs (19 M€). En effet, l’Insee emploie actuellement de 1 200 à 1 400 enquêteurs qui ne sont pas comptabilisés dans le plafond d’emplois de l’INSEE. En LFI 2009, la prévision de consommation d’emplois du programme s’élevait à 5 690 équivalents temps plein travaillé (ETPT). Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle s’établit à 5 468 ETPT, dont 6% de catégorie A+, 22% de catégorie A, 39% de catégorie B et 33% de catégorie C. (Source : restitution tirée de l’outil de décompte des emplois). Le taux de consommation se situe donc à 96% . L’écart en emplois est de -219 ETPT entre réalisation et LFI 2009 (après transfert en gestion de -3 ETPT). 173 PLR 2009 Statistiques et études économiques JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 220 Par ailleurs, pour retracer l’évolution au regard de la précédente gestion, la consommation des emp lois mentionnée dans le RAP 2008 a été retraitée au périmètre 2009, ce retraitement se traduisant par un transfert de -312 ETPT correspondant à l’action n° 04 « formation » du GENES en 2008 et 19,6 M€ de crédits de masse salariale vers le programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle ». Entre 2008 et 2009, l’évolution de la consommation à périmètre constant est de -167 ETPT et traduit l’extension en année pleine des suppressions d’emplois intervenues en 2008, la mise en œuvre du schéma d’emplois 2009 ainsi que l’effet des transferts d’emplois intervenus en LFI 2009. Catégorie Prévision LFI Consommation (AE = CP) (AE = CP) Rémunérations d’activité 236 493 865 232 416 649 Cotisations et contributions sociales 123 599 393 119 093 319 88 868 103 85 423 474 3 538 239 3 626 115 dont contributions au CAS Pensions Prestations sociales et allocations diverses EVOLUTION DES EMPLOIS (en ETP) Catégorie d’emploi Sorties dont départs en retraite Entrées dont mouvements entre programmes du ministère Schéma d’emplois du programme Catégorie A+ 57 26 28 -29 Catégorie A 87 53 66 -21 Catégorie B 131 100 98 -33 Catégorie C 164 105 117 -47 Total 439 284 309 -130 REPARTITION DES EFFECTIFS La structure des emplois du programme se caractérise en gestion par une prédominance des agents de catégorie B (39%) et C (33%). Au regard de la répartition initiale des emplois et de la consommation 2008, la structure des emplois est en évolution. Les écarts constatés, à savoir une diminution du nombre des C et une augmentation du nombre des B reflètent une plus grande automatisation des tâches qui s’accompagne d’une augmentation de la technicité des travaux de production statistique. En outre, à l’issue de la gestion, les coûts moyens des agents du programme sont de 99 296 € pour un agent de catégorie A+, 60 792 € pour un agent de catégorie A, 38 192 € pour un agent de catégorie B, et 33 065 € pour un agent de catégorie C. Ces coûts s’entendent rémunérations indiciaires, indemnitaires, et cotisations sociales comprises, mais hors contribution employeur au compte d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales. Pour l’année 2009, les flux d’effectifs sont retracés dans les tableaux ci -après. SORTIES REALISEES EN 2009 Catégorie A+ En ETP Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total PAP RAP PAP RAP PAP RAP PAP RAP PAP RAP Départs en retraite 33 26 58 53 87 100 138 105 316 284 Autres départs définitifs 0 2 0 15 0 18 4 50 4 85 Autres départs 4 29 13 19 1 13 0 9 18 70 Total 37 57 71 87 88 131 142 164 338 439 Toutes catégories confondues, 439 départs sont intervenus en 2009 (hors transferts) dont 284 au titre des départs en retraite, soit 285 ETPT au total. 174 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Les dates moyennes de sorties s’établissent au mois de juin pour les agents de catégorie A+ et B, au mois de mai pour les agents de catégorie A et au mois de mars pour les agents de catégorie C. Certaines de ces dates moyennes sont différentes de celles prévues dans le PAP. En effet, les estimations du PAP étaient essentiellement basées sur les départs en retraite alors que d’autres types de départ (réussite à des concours, mobilités) ont contribué à modifier les dates moyennes constatées. Le nombre de départs constatés en 2009 est supérieur aux prévisions de départ indiquées dans le PAP 2009 bien que les départs à la retraite soient inférieurs à ceux attendus. Les départs plus nombreux que prévus correspondent en particulier aux départs liés à des mobilités d’agents A+ et A vers d’autres organismes. De même, pour les agents de catégorie C, certains départs font suite à la réussite de concours administratifs. ENTREES REALISEES EN 2009 Le PAP 2009 prévoyait pour mémoire 210 entrées. In fine, les mouvements réellement intervenus en 2009 s’élèvent, hors transferts, à 309 ETP, récapitulés ci-dessous, soit 167 ETPT. Catégorie A+ En ETP Recrutements externes Catégorie A Catégorie C Total PAP RAP PAP RAP PAP RAP PAP RAP PAP RAP 15 15 45 45 70 78 80 87 210 225 80 117 210 309 Autres entrées 13 15 Total Catégorie B 28 21 45 20 66 70 98 30 84 Les différences entre la prévision et la réalisation s’expliquent par les raisons suivantes : - recrutement de cadres A+ et A notamment en provenance d’autres ministères sur des fonctions hors du cœur de métier de l’INSEE ; - retour de cadres qui étaient affectés hors de l’INSEE. Les dates moyennes d’entrée s’établissent au mois de juillet pour les agents de catégorie A+, au mois d’août pour les agents de catégorie A et au mois de mai pour les agents de catégorie B et C. La différence entre les dates prévues et réalisées s’explique par le fait que les dates prévisionnelles avaient été déterminées uniquement à partir des dates des entrées résultant du recrutement par concours. Le solde entrées/sorties est donc de -130 ETP en 2009, soit -118 ETPT. EFFECTIFS ET ACTIVITES DES SERVICES REPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE Service ETPT ETP au 31/12/2009 Administration centrale 1 569 1 982 Services régionaux 3 899 3 858 5 468 5 840 Services départementaux Services à l’étranger Autres Total 175 PLR 2009 Statistiques et études économiques JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 220 REPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action 01 Infrastructure statistique 02 03 05 Soutien 06 Action régionale (nouveau) Prévision Réalisation ETPT ETPT 1 719 1 753 Information sur les entreprises et synthèses économiques 795 812 Information démographique et sociale 532 629 1 682 1 422 Total Transferts de gestion 962 852 5 690 5 468 -3 La consommation des emplois du programme, soit 5 468 ETPT, se ventile comme suit entre ses actions : - l’action n°01 (« infrastructure statistique ») comporte 1 753 ETPT qui correspondent à 32% de l’ensemble des ETPT du programme ; - l’action n°02 (« information sur les entreprises et synthèses économiques ») comporte 812 ETPT qui correspondent à 15% de l’ensemble des ETPT du programme ; - l’action n°03 (« information démographique et sociale ») comporte 629 ETPT qui correspondent à 11% de l’ensemble des ETPT du programme ; - l’action n°05 (« soutien ») comporte 1 422 ETPT qui correspondent à 26% de l’ensemble des ETPT du programme ; - l’action n°06 (« action régionale ») comporte 852 ETPT qui correspondent à 16% de l’ensemble des ETPT du programme. INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Effectifs gérés (inclus dans le plafond d'emplois) Ratios gestionnaires / effectifs gérés 5 838 (Effectifs physiques ou ETP) Effectifs gérants 245,4 4,2 % administrant et gérant 119,9 2,04 % organisant la formation 80,5 1,37 % consacrés aux conditions de travail 16,2 0,28 % consacrés au pilotage et à la politique des compétences 28,8 0,49 % Effectifs inclus dans le plafond d’emplois Effectifs hors plafond d’emplois intégralement gérés partiellement gérés (agents en détachement, en MAD) (1) gérés pour un autre ministère gérés pour des organismes autres que les ministères gérés pour le ministère (CLD, CFA) (2) 85,2 % 2,9 % 7,9 % 3,2 % 0,8 % (1) mise à disposition (MAD) (2) congé de longue durée (CLD), congé de fin d’activité (CFA) 176 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale (en millions d’euros) Socle Exécution 2008 retraitée 271,5 Exécution 2008 hors CAS Pensions Changements de périmètre du programme 2009/2008 Débasage/rebasage dépenses non reconductibles 271,4 -0,2 0,3 Impact du schéma d'emplois -7,6 EAP schéma d'emplois 2008 Schéma d'emplois 2009 -1,4 -6,2 Mesures catégorielles 3,9 Mesures générales 1,6 EAP augmentation du point d'indice 2008 Augmentation du point d'indice en 2009 GIPA Mesures bas salaires 0,7 0,8 0,1 0 GVT solde -1,7 GVT positif GVT négatif 3,1 -4,8 Autres 2,1 Total 269,7 Les autres éléments salariaux ont notamment concerné : - les éléments de la masse salariale non liés au plafond d’autorisation d’emploi tels que la rémunération des enquêteurs pour un montant de 1,9 M€ ; - le rachat de compte épargne-temps pour un montant de 0,4 M€. COUTS MOYENS PAR CATEGORIE D’EMPLOI En 2009, les coûts moyens indiciaires et indemnitaires d’entrées/sorties par catégorie d’emplois (hors contribution employeur au compte d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales) sont les suivants : Coûts d’entrée (1) Catégorie d’emploi Prévision Coûts de sortie (1) Réalisation Prévision Réalisation Catégorie A+ 57 936 59 641 98 748 100 282 Catégorie A 37 569 37 674 63 925 63 629 Catégorie B 26 446 26 536 41 287 39 874 Catégorie C 25 096 25 184 32 651 33 072 (1) y compris charges sociales hors CAS Pensions. MESURES GENERALES Les hausses de la valeur du point fonction publique au 1er juillet 2009 (+0,5 %) et au 1er octobre 2009 (+0,3 %) ont représenté une dépense de 0,8 M€. Par ailleurs, l’extension en année pleine de la revalorisation du point fonction publique en 2008 s’est élevée à 0,7 M€. L’indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d’achat, prévue par le décret n° 2009-539 du 6 juin 2009, a été versée à 634 agents du ministère pour un coût de 0,1 M€. 177 PLR 2009 Statistiques et études économiques JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 220 PRINCIPALES MESURES CATEGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure Mois d’entrée en vigueur de la mesure ETPT concernés Coût 2009 Effets extension année pleine mesures 2008 Coût en année pleine 66 190 Mesures statutaires 518 120 Plan de qualification ministériel 01 Mesures indemnitaires Réforme indemnitaire des corps de l’INSEE 01 Autres (prime d’intéressement, réforme des attachés) Total 518 120 518 120 518 120 3 310 982 3 310 982 3 400 000 3 400 000 -89 018 -89 018 3 895 292 3 829 102 Les principales mesures catégorielles mises en œuvre en gestion 2009 représentent un montant total de 3, 9 M€ (hors CAS et y compris l’extension en année pleine des mesures 2008). Le coût négatif des autres mesures indemnitaires en 2009 (-0,09 M€) s’explique par le versement exceptionnel en 2008 de la prime d’intéressement et de la prime de sommet de grade. MESURES INDIVIDUELLES Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -4,8 M€ représente l’économie naturelle due à l’écart des rémunérations entre les agents sortants et entrants. Ce chiffre correspond à la valorisation, au sein des personnels sortants, des seuls agents remplacés. Le solde de l’économie liée aux flux d’entrées/sorties du programme figure dans la valorisation du schéma d’emplois. Par ailleurs, les personnels du programme ont connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positi f (effet de carrière). Cette évolution du GVT positif des agents présents s’est élevée à 3,1 M€ en 2009 et correspond à un taux de 1,14%. COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS Réalisation 2008 Contributions employeurs au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) Militaires Ouvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle) LFI 2009 Réalisation 2009 82 633 393 88 868 103 85 423 474 82 633 393 88 823 353 85 301 797 0 44 750 121 677 Cotisation employeur FSPOEIE L’évolution de la consommation entre 2008 et 2009, de 3,4%, s’explique principalement par l’augmentation du taux de cotisation (soit une hausse mécanique de 6,5 M€) le solde étant lié aux cotisations portant sur les facteurs d’évolution de la masse salariale récapitulés dans le tableau détaillant l’exécution de 2009. Par ailleurs, l’écart avec le montant provisionné en LFI 2009, soit 3,5 M€ s’explique notamment par une baisse du taux de CAS Civils en décembre 2009. En outre, l’écart entre la prévision 2009 et la réalisation de la subvention d’équilibre au FSPOEIE s’explique par l’apurement des montants dus au titre de 2007, 2008 et 2009. Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires du ministère a été de 7,7 M€. Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au l ogement a été de 0,7 M€. 178 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Nombre de bénéficiaires Prévisions Réalisations Congés de longue durée 58 1 300 000 1 229 164 Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 82 200 000 190 537 2 372 700 000 706 222 6 300 000 304 614 320 1 038 000 1 079 072 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail Capital décès Allocations pour perte d’emploi Autres 116 506 Total 2 838 3 538 000 3 626 115 En 2009, les crédits consommés au titre des prestations sociales ont représenté 3,6 M€. Ces derniers ont notamment concerné : - les congés longue durée pour un montant de 1,2 M€ ; - les allocations pour perte d’emploi pour 1 M€ ; - les remboursements domicile travail pour 0,7 M€. L’écart avec le montant provisionné à ce titre est de 0,1M€. L’ACTION SOCIALE INTERMINISTERIELLE Par ailleurs, l’action sociale ministérielle et interministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours.) est portée par la DPAEP ; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la JPE du programme « Conduite et pilotage des politiques économique et financière ». PARTICIPATION À LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE RELANCE DE L’ECONOMIE DÉCRETS DE TRANSFERT Numéro de décret Date de signature Objet 2009-1459 27/11/2009 Avances sur marchés publics Total Autorisations d’engagement Crédits de paiement 690 470 690 470 Le programme 220 a mis en place, conformément à la circulaire du Premier Ministre relative au Plan de relance de l’économie, un taux d’avances de 20 % pour les marchés de l’Etat notifiés au plus tard le 31 décembre 2009, dès lors que les titulaires n'avaient pas choisi de renoncer à une telle avance ; Les crédits consommés au titre de ces avances se sont élevés à 289 172 €, dont 97 267 € pour des travaux immobiliers et 191 905 € pour d’autres opérations (déménagement informatique du Centre national informatique d’Orléans, marché de communication du recensement de la population, mesure de la qualité de la saisie du recensement de la population) ; La consommation de crédits a été inférieure à la prévision en raison de la notification tardive (17 décembre 2009) des marchés de rénovation de la direction régionale de Toulouse. 179 PLR 2009 Statistiques et études économiques JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 220 DEPENSES HORS PERSONNEL La consommation des autorisations d’engagement hors titre 2 du programme s’établit à 79,9 M€ et celle des crédits de paiement à 80 M€. La consommation d’autorisations d’engagement hors titre 2 (79,9 M€), bien que supérieure à la LFI (73,7 M€, y compris prévisions fonds de concours et attributions de produits ), est inférieure de 13,9 M€ aux AE disponibles sur l’année (93,7 M€), qui incluent notamment 22,1 M€ de reports de l’année précédente. La consommation des crédits de paiement (80 M€) est sensiblement supérieure à la prévision de la LFI (70,5 M€, y compris prévisions de fonds de concours et attributions de produits), compte tenu de la consommation de reports de crédits de 2008 sur 2009 à hauteur de 10,8 M€. La quasi-totalité des crédits de paiements ouverts (80,7 M€) a donc été consommée, l’écart entre crédits ouverts et crédits consommés s’ expliquant, outre les reports entrants et les annulations intervenues en cours d’année, par des rattachements tardifs de recettes et des effets de bord liés à la fin de gestion. Les fonds de concours et attributions de produits se sont établis à 16 M€, soit un niveau voisin de la prévision faite en LFI (15,4 M€), mais sensiblement inférieur à celui observé en 2008 (19,4 M€ hors action n°04 « Formation » correspondant au périmètre du Genes). Cette différence s’explique par le niveau historiquement élevé des rattachements de fonds de concours de l’année 2008, mais aussi par le contexte économique peu favorable de l’année 2009 et par la diminution de certaines recettes liées à la consultation du répertoire Sirene . La ventilation des crédits par action indique des écarts parfois importants entre prévisions et réalisations. Ceci résulte d’imputations des dépenses différentes entre la prévision et la réalisation mais aussi de la consommation de reports de crédits. 180 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT AE ouvertes en 2009 (**) 450 274 160 93 777 408 AE non affectées au 31/12/2009 8 188 091 6 827 422 AE affectées non engagées au 31/12/2009 (*) CP ouverts en 2009 (**) 7 086 563 7 086 563 437 237 001 80 740 249 Écart entre AE LR et AE RAP Total des engagements réalisés au 31/12/2009 (2) (3) (4) = (1)+(2)+(3) (5) = (7) - (6) (6) (7) Solde des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2009 (8) = (4) - (7) 434 999 506 79 863 423 -177 615 -177 615 467 289 082 112 152 999 14 662 932 14 662 932 420 462 601 65 326 518 435 125 533 79 989 450 32 163 549 32 163 549 Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2008 (1) AE engagées en 2009 32 467 191 32 467 191 CP consommés CP consommés en 2009 en 2009 sur engagements sur engagements antérieurs à 2009 2009 Total des CP consommés en 2009 AE reportées sur 2010 CP reportés sur 2010 7 651 340 2 111 467 N.B. : les montants en italiques correspondent aux montants hors T2. (*) Il s'agit d'AE du titre 5, sauf cas particuliers. (**) LFI + reports + LFR + mouvements réglementaires + FDC/ADP. ANALYSE DES RESULTATS Les crédits de paiement (titre 2 et hors titre 2) ont été consommés en 2009 à hauteur de 97 % pour couvrir des engagements nouveaux et de 3 % pour couvrir des engagements antérieurs à 2009. Hors titre 2, la répartition est respectivement de 82 % et 18 %. Les engagements non couverts au 31 décembre 2009 devant donner lieu à des paiements représentent 17,8 M€ : selon la prévision, les décaissements seront opérés à hauteur de 78 % en 2010 et 22 % les années suivantes. Environ un quart de ce montant relève de dépenses immobilières (rénovation de directions régionales de l’Insee et financement de travaux à la charge du locataire), un peu plus d’un tiers de dépenses informatiques (achats de progiciels pour les postes de travail et les serveurs, droits d’usage de logiciels, maintenance du parc informatique…) et un tiers de dépenses de fonctionnement (notamment sous-traitance de saisie et d’impression dans le cadre de marchés renouvelés en 2009). Le solde des engagements non couverts correspond à des opérations éteintes et a vocation à être régularisé par des retraits d’AE. 181 PLR 2009 Statistiques et études économiques JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 220 JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 01 : Infrastructure statistique Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 99 496 953 38 661 832 138 158 785 111 797 506 32 601 406 144 398 912 Crédits de paiement 99 496 953 37 231 800 136 728 753 111 797 506 34 194 834 145 992 340 EFFECTIFS Prévision Réalisation A+ 87 118 A 308 338 B 562 597 C 762 700 Total 1719 1753 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 9 443 032 FDC et ADP prévus 6 518 800 Consommation 10 138 591 Crédits de paiement Prévision LFI 8 013 000 Consommation 11 406 026 6 518 800 L’action n°01 « Infrastructure statistique » regroupe les activités à caractère régalien du programme, notamment le recensement de la population, les comptes nationaux, l’indice des prix à la consommation, la tenue des registres relatifs aux personnes physiques et aux entreprises, et la mise à disposition de l’information à tous publics. 11,4 M€ de crédits de paiement ont été consommés en 2009 sur cette action au titre des dépenses de fonctionnement ; la répartition par grand poste de dépense est la suivante : - 5,2 M€ pour l’informatique ; - 2,3 M€ pour les frais de déplacements (y compris les dépenses de carburant et les locations de véhicu les) ; - 1,1 M€ pour l’affranchissement et le routage ; - 0,7 M€ pour les prestations de publication et d’impression ; - 0,3 M€ pour les loyers et charges ainsi que l’entretien courant des locaux ; - 1,8 M€ pour l’achat de données et fichiers ainsi que pour des dépenses de fonctionnement courant. Le recensement de la population représente un poids prédominant dans les dépenses de l’action. En 2009, le recensement annuel de population a été réalisé auprès de 8 094 communes de métropole et des DOM. En effet, chaque année, une commune de moins de 10 000 habitants sur cinq est recensée, ainsi que toutes les communes de 10 000 habitants et plus (par sondage auprès de 8 % environ des habitants pour ces dernières). L’enquête de 182 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO recensement a ainsi concerné 9,1 millions de personnes correspondant à 4,6 millions de logements. 540 superviseurs, agents titulaires de l’Insee principalement, ont été mobilisés en janvier -février 2009 et ont accompagné les enquêtes de recensement réalisées sous la responsabilité des communes concernées. Le montant des dépenses de fonctionnement pour le recensement de la population s’élève à 8,4 M€ en 2009, dont 4,8 M€ pour le marché informatique de lecture optique des questionnaires de recensement, 1,1 M€ pour le marché de communication externe et 1,8 M€ au titre des déplacements (y compris location de véhicules et carburant), principalement liés à l’activité des superviseurs dans les directions régionales. Pour avoir une estimation du coût global du recensement, il convient de prendre en compte 1,2 M€ de frais d’impression des questionnaires qui n’ont pu être payés sur l’exercice 2009 et le seront en 2010. Par ailleurs, les dépenses pour le fichier des personnes physiques et le fichier électoral se sont élevées respectivement à 0,8 M€ et 0,5 M€ en CP. DEPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État Prévision LFI 40 297 Consommation 195 036 Ces dépenses correspondent à des achats en lots de différents logiciels et matériels pour lesquels les crédits avaient été initialement budgétés en dépenses de fonctionnement. DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Appels en garantie Prévision LFI 22 700 000 Crédits de paiement Consommation 20 291 987 Prévision LFI 22 700 000 Consommation 20 787 322 1 806 450 1 806 450 324 081 0 Une dotation forfaitaire de recensement est versée chaque année aux communes concernées par l’enquête de recensement de l’année. Son montant dépend du nombre d’habitants et de logemen ts à recenser par commune. Pour 2009, le montant de la dotation était de 1,70 € par habitant pour les communes de métropole (2,03 € pour les communes des DOM) et de 1,02 € par logement pour les communes de métropole (1,22 € pour les communes des DOM), le montant minimum versé étant de 125 €. La dépense totale de crédits d’intervention s’élève à 22,4 M€ en AE et 22,6 M€ en CP. Ce total comprend 20,3 M€ en AE et 20,8 M€ en CP de dotation forfaitaire versée aux communes au titre du recensement annuel et 1,8 M€ en AE et CP versés pour le recensement de la Nouvelle-Calédonie. Dans le tableau ci-dessus, les écarts entre AE et CP au titre des transferts aux collectivités territoriales s’expliquent par une mauvaise imputation des AE ou des CP par certaines préfectures qui sont en charge du versement de la dotation aux communes. Les crédits d’intervention versés pour le recensement en Nouvelle-Calédonie s’élèvent à 1,7 M€ en AE et en CP. 45 218 € en AE et CP ont financé des subventions versées, comme chaque année, à des associations nationales et internationales de statisticiens et d’économistes. 183 PLR 2009 Statistiques et études économiques JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 220 ACTION n° 02 : Information sur les entreprises et synthèses économiques Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 49 500 366 9 113 990 58 614 356 52 992 884 2 300 251 55 293 135 Crédits de paiement 49 500 366 7 853 990 57 354 356 52 992 884 3 137 827 56 130 711 EFFECTIFS Prévision Réalisation A+ 60 67 A 203 216 B 253 284 C 279 245 Total 795 812 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 7 155 000 FDC et ADP prévus 1 958 990 Consommation 2 300 251 Crédits de paiement Prévision LFI 5 895 000 Consommation 3 137 827 1 958 990 L’action n°02 « Information sur les entreprises et synthèses économiques » comprend les statistiques structurelles et conjoncturelles des entreprises, l’observation et le diagnostic concernant l’industrie française, les études et synthèses économiques nationales et locales, souvent en partenariat. Les dépenses de fonctionnement au titre de cette action s’élèvent à 3,1 M€ en crédits de paiement et se décomposent de la façon suivante : - 1,3 M€ pour l’affranchissement et le routage liés aux enquêtes annuelles d’entreprises ; - 0,8 M€ pour les déplacements, la formation et les dépenses courantes de fonctionnement ; - 0,5 M€ pour la documentation, les abonnements, les publications et impressions ; - 0,5 M€ pour l’informatique. Les dépenses de cette action concernent essentiellement les enquêtes auprès des entreprises. Avec l’entrée en régime opérationnel en 2009 du programme Resane de refonte des enquêtes structurelles annuelles auprès des entreprises, sept enquêtes précédemment conduites par quatre services statistiques (dont l’Insee et le Sessi au sein du programme 220) ont été remplacées par deux enquêtes conduites par l’Insee. La dépense informatique pour ce projet atteint 0,8 M€ en crédits de paiement, qui ont été imputés partiellement sur l’action n°02 et pour le reste sur l’action n°05. 184 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ACTION n° 03 : Information démographique et sociale Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 51 733 090 4 947 580 56 680 670 50 067 208 1 222 388 51 289 596 Crédits de paiement 51 733 090 4 207 580 55 940 670 50 067 208 1 631 612 51 698 820 EFFECTIFS Prévision Réalisation A+ 43 42 A 116 129 B 200 249 C 173 209 Total 532 629 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 3 620 000 FDC et ADP prévus 1 327 580 Consommation 1 222 388 Crédits de paiement Prévision LFI 2 880 000 Consommation 1 631 612 1 327 580 Les dépenses de cette action correspondent pour partie à des frais généraux liés aux enquêtes auprès des ménages (téléphone, affranchissement, reproduction de documents, frais de déplacement) et à des coûts d’achats de fichiers de données nécessaires à la réalisation des travaux statistiques. 1,6 M€ ont été consommés en 2009 en dépenses de fonctionnement, se répartissant de la façon suivante par grand poste de dépense : - 0,3 M€ pour l’informatique ; - 0,4 M€ pour l’affranchissement et le routage ; - 0,4 M€ pour les déplacements (y compris les dépenses de carburant et de location de véhicules) ; - 0,4 M€ pour la formation, la documentation, la promotion, les publications, l’impression et le fonctionnement courant ; - 0,1 M€ pour les loyers et charges, l’entretien courant et les travaux immobiliers. Les achats de fichiers administratifs ont représenté une consommation en crédits de paiement de 0,6 M€. Les achats de fichiers DADS (déclarations annuelles de données sociales), à hauteur de 1,7 M€ et qui seront payés en 2010, expliquent l’essentiel de l’écart à la LFI. Par ailleurs, près de 1 M€ en CP ont été consacrés aux enquêtes réalisées principalement auprès des ménages (enquêtes « emploi en continu », « Statistiques Revenus-Conditions de Vie », « CAMME » (conjoncture auprès des ménages mensuelle), « patrimoine », « loyers et charges », « emploi du temps »...). L’enquête emploi en continu, objet de l’indicateur de performance n°6, représente une dépense de 0,4 M€ en crédits de paiement de titre 3. 185 PLR 2009 Statistiques et études économiques JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 220 ACTION n° 05 : Soutien Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 104 614 210 15 892 931 120 507 141 88 263 131 42 739 461 131 002 592 Crédits de paiement 104 614 210 16 357 270 120 971 480 88 263 131 39 662 353 127 925 484 EFFECTIFS Prévision Réalisation A+ 140 81 A 304 246 B 637 605 C 601 490 Total 1682 1422 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel FDC et ADP prévus Prévision LFI 10 892 468 3 634 630 Consommation 33 548 572 Crédits de paiement Prévision LFI 9 841 807 Consommation 29 859 710 3 634 630 L’écart entre prévision et réalisation s’explique notamment par : - des différences d’imputation entre prévisions de la LFI et réalisations, notamment concernant les dépenses de loyers qui représentent plus de 11 M€ et qui ont été imputées en quasi-totalité à l’action « Soutien » en 2009, contrairement aux années précédentes ; - la consommation des reports de crédits de l’année précédente qui n’apparaissent pas dans la loi de finances initiale. 29,9 M€ en crédits de paiement ont été consommés sur cette action en 2009 ; la décomposition par grand poste de dépense est la suivante : - 12,1 M€ pour l’entretien courant des locaux et les loyers et charges ; - 3,3 M€ pour l’achat, la location et la maintenance de matériel et logiciels informatiques ; - 2,4 M€ pour les déplacements (y compris le carburant et les locations de véhicules) ; - 1,2 M€ pour les téléphone, fax, télécommunications informatiques et visio -conférences ; - 1,2 M€ pour la formation ; - 1,2 M€ pour l’affranchissement et l’impression-documentation ; - 1,0 M€ pour les actions de promotion ; - 1,6 M€ pour la sécurité des agents et des bâtiments ; - 1,3 M€ pour les fluides ; - 0,8 M€ pour les transports de biens et déménagements ; - 0,5 M€ pour les locations de salles et locations de matériel et bureau ; - 3,3 M€ pour les autres dépenses de fonctionnement. 186 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO DEPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Crédits de paiement Consommation 1 325 015 Prévision LFI 5 877 483 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 2 840 015 3 313 406 Consommation 5 719 261 4 083 379 Les crédits budgétés en LFI étaient relatifs aux seules dépenses d’investissement immobiliè res du programme. Concernant les autorisations d’engagements, les dépenses immobilières en 2009 ont représenté 4,7 M€ de nouveaux engagements juridiques pour 1,3 M€ affichés en LFI. La consommation d’autorisations d’engagements se révèle supérieure à la prévision en LFI, la majeure partie de ces engagements ayant été réali sée sur des autorisations d’engagements affectées et non engagées des exercices antérieurs. En 2009, l’opération la plus importante est la rénovation de la direction régionale Midi-Pyrénées, pour 3,1 M€ d’engagements juridiques. Par ailleurs, 1,5 M€ ont été consommés en autorisations d’engagement dans le cadre des opérations de gros entretien immobilier des directions régionales, avec notamment le réaménagement du rez-de-chaussée de la direction régionale de Picardie (0,2 M€), le changement du système de climatisation de la direction régionale de Provence-Alpes-Côte d’Azur (0,3 M€) et la réfection d’étanchéité de terrasse de la direction régionale de Languedoc -Roussillon (0,13 M€). Concernant les crédits de paiement, la poursuite de la rénovation de la direction régionale d’Aquitaine a consommé 1,1 M€. Par ailleurs, 2,1 M€ de crédits de paiements ont été consacrés aux opérations de gros entretien immobilier des directions régionales. Les chantiers les plus importants ont été la réfection des façades de la d irection régionale de Lorraine (0,9 M€) et le remplacement des chaudières de la direction régionale d’Île -de-France (0,15 M€). Les autres dépenses d’investissement de l’action correspondent pour l’essentiel à des dépenses informatiques. DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux autres collectivités Crédits de paiement Consommation 40 818 Prévision LFI 0 Consommation 40 818 3 Les crédits budgétés en LFI au titre des dépenses d’intervention ont été, en consommation, imputés sur l’action n°01 (45 218 € de subventions en AE et en CP). Il s’agit des subventions versées chaque année à des associations nationales et internationales de statisticiens et d’économistes. ACTION n° 06 : Action régionale Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 58 286 878 5 146 508 63 433 386 52 015 354 999 917 53 015 271 Crédits de paiement 58 286 878 4 837 841 63 124 719 52 015 354 1 362 824 53 378 178 187 PLR 2009 Statistiques et études économiques JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 220 EFFECTIFS Prévision Réalisation A+ 39 45 A 247 251 B 463 404 C 213 152 Total 962 852 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 3 146 508 FDC et ADP prévus 2 000 000 Crédits de paiement Consommation 999 917 Prévision LFI 2 837 841 Consommation 1 362 824 2 000 000 L’action n°06 « Action régionale » a été créée en 2009. Les dépenses de fonctionnement de cette action sont consacrées à la réalisation d’études réalisées en partenariat avec des acteurs publics en région, à la réalisation d’extensions d’enquêtes nationales répondant aux besoins d’information locale et couvrent également la production des publications régionales (ouvrages papier, versions électroniques, sites internet) et l’acquisition de fonds documentaires. 1,3 M€ de crédits de paiement consommés sur cette action et se répartissent comme suit : - 0,5 M€ pour le fonctionnement courant (loyers, télécommunications, entretien des bâtiments, ...) et l’informatique ; - 0,4 M€ pour les déplacements (y compris carburant et location de véhicules) ; - 0,3 M€ pour l’impression et la documentation ; - 0,1 M€ pour l’affranchissement et le routage. L’écart important entre prévision et réalisation s’explique par une mauvaise estimation initiale des dépenses de cette nouvelle action en LFI 2009. 188 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 ANALYSE DES COUTS ANALYSE DES COUTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Avertissement Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départeme nts comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démar che pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel. L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétai res et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 8 mars 2010). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant f aire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici. Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionne lles complètes pour 2009, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges). SCHEMA DE DEVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes. ECONOMIE, INDUSTRIE ET EMPLOI BUDGET, COMPTES PUBLICS, FONCTION PUBLIQUE ET REFORME DE L’ETAT MISSION ECONOMIE MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES STATISTIQUES ET ÉTUDES ÉCONOMIQUES Infrastructure statistique CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Information sur les entreprises et synthèses économiques Information démographique et sociale Soutien ENTRETIEN DES BATIMENTS DE L’ETAT Action régionale VENTILATION PREVISIONNELLE PAR ACTION DES CREDITS Intitulé de l’action Infrastructure statistique LFI 2009 Crédits directs y.c. FDC et ADP LFI 2009 après ventilation interne LFI 2009 après ventilation externe 136 728 753 182 704 242 197 102 894 Information sur les entreprises et synthèses économiques 57 354 356 72 526 492 86 063 395 Information démographique et sociale 55 940 670 79 835 384 87 318 755 120 971 480 9 000 000 0 63 124 719 90 053 860 98 487 556 434 119 978 434 119 978 468 972 600 Soutien Action régionale (nouveau) Total 189 PLR 2009 Statistiques et études économiques ANALYSE DES COUTS Programme n° 220 DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION OU « DEPENSES COMPLETES » Avertissement Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des dévers ements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion. Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique. DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION INTERNE Intitulé de l’action Infrastructure statistique Information sur les entreprises et synthèses économiques Information démographique et sociale Soutien Action régionale (nouveau) Total Exécution 2009 CP Ventilation interne Exécution 2009 après ventilation interne Dépenses directes (au sein du programme) Écart à la prévision 2009 Écart à l’exécution 2008 145 992 340 +56 901 256 202 893 596 +20 189 354 -10 169 723 56 130 711 +19 060 897 75 191 608 +2 665 116 -10 707 497 -9 041 667 51 698 820 +25 482 756 77 181 576 -2 653 808 127 925 484 -127 925 484 0 -9 000 000 0 53 378 178 +26 480 575 79 858 753 -10 195 107 +24 701 834 435 125 533 0 435 125 533 +1 005 555 -5 217 053 Modalités de déversement L’action « Soutien » regroupe l’ensemble des activités contribuant au x autres actions qu’il n’est pas possible d’affecter plus particulièrement à l’une ou l’autre d’entre elles. Elle comprend : - la plupart des infrastructures informatiques telles que les réseaux, serveurs et équipements individuels ainsi que les logici els ; - les fonctions de direction exercées à la direction générale et dans les établissements régionaux, y compris l’Inspection géné rale et la communication interne et externe ; - les fonctions de gestion des ressources humaines et des moyens ; - l’activité de formation, dispensée aux agents dans le cadre de la formation continue, lorsqu’elle n’est pas dédiée à la réalisation d’une opération particulière, y compris l’ensemble des activités du Centre de formation INSEE de Libourne (CEFIL). Comme en LFI 2009, les crédits de soutien ont été ventilés par action à l’aide de clés de répartition calculées sur la base de crédits de personne l de l’INSEE (hors SESSI) au prorata de leur contribution à la mise en œuvre des autres actions du programme. Cependant, en LFI 2009 et en exécution 2008, des dépenses de soutien avaient été déversées sur le programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle » comprenant le groupe des écoles nationales d’économie et de statistique (GE NES) qui assure les fonctions de formation des cadres A de l’INSEE. Cette méthode n’a pas été retenue en exécution 2009 de façon à adopter les mê mes principes pour les personnels INSEE du GENES que ceux adoptés pour les personnels INSEE en fonction dans les autres mi nistères ou dans les directions des ministères économique et financier. Les clés de répartition des dépenses de soutien sont les suivantes : - 44,48 % pour l’action « Infrastructure statistique » ; - 14,90 % pour l’action « Information sur les entreprises et synthèses économiques » ; - 19,92 % sur l’action « Information démographique et sociale » ; - 20,70 % sur l’action « Action régionale ». ANALYSE DES RÉSULTATS L’analyse des écarts entre la prévision et la réalisation des dépenses par action en 200 9 s’explique par des écarts en gestion mais aussi par les évolutions dans le dispositif de déversement décrit plus haut (suppression du déversement sur le programme 192). Les (+) 1,005 M€ d’écart à la prévision correspondent à la différence entre le montan t des dépenses prévisionnelles de la LFI et celui des dépenses directes effectivement réalisées en 2009, soit une réduction de ( -) 8,495 M€ du titre 2 et une hausse de (+) 9,500 M€ des autres titres rendue possible par la consommation des reports de crédit s de l’année précédente. Les disparités qui apparaissent dans l’analyse des écarts entre la prévision et la réalisation des dépenses par action en 2009 sont liées à la modification dans le dispositif du déversement et à la création d’une nouvelle action 0 6 « Action régionale ». Début 2009, de nouvelles consignes d’imputation ont été mises en place aussi bien sur le titre 2 que sur les autres titres en vue de prendre en compte la nouvelle ventilation des dépenses par action. 190 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 ANALYSE DES COUTS La réduction des dépenses totales de (–) 5,217 M€ par rapport à 2008 résulte d’une augmentation de (+) 1,111 M€ du titre 2, et d’une réduction de (-) 6,328 M€ pour les autres titres. DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION EXTERNE Intitulé de l’action Infrastructure statistique Exécution 2009 après ventilation interne Ventilation externe Exécution 2009 après ventilation externe (entre programmes) Dépenses complètes Écart à la prévision 2009 Écart à l’exécution 2008 202 893 596 +17 080 962 219 974 558 +22 871 664 -10 424 660 Information sur les entreprises et synthèses économiques 75 191 608 +10 265 532 85 457 140 -606 255 -16 983 648 Information démographique et sociale 77 181 576 +7 649 568 84 831 144 -2 487 611 -9 896 567 0 0 0 0 0 79 858 753 +7 949 099 87 807 852 -10 679 704 +32 197 952 435 125 533 +42 945 161 478 070 694 +9 098 094 -5 106 923 Soutien Action régionale (nouveau) Total Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes Conduite et pilotage des politiques économique et financière (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») Entretien des bâtiments de l’État (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») -42 945 161 -42 648 447 -296 714 Modalités de déversement Le programme « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » a porté en 2009 les fonctions de soutien mutual isées des ministères économique et financier. Pour ce faire, il est structu ré en cinq actions : 1. « état-major, médiation et politiques transversales » : cabinets ministériels, secrétariat général, service des achats de l’ État, médiateur et haut fonctionnaire de défense et de sécurité, TRACFIN et l’agence pour la valorisation de l’État (APIE). Pour ce qui concerne la DPAEP, figure au sein de cette action la mise en œuvre de la politique d’action sociale, d’hygiène et sécurité et de prévention médicale au bénéfic e des agents en activité ou retraités des ministères économique et financier. 2. « expertise, audit, évaluation et contrôle » : activités des corps de contrôle et d’inspection. 3. « promotion des politiques économique, financière et de l’emploi» : activités menées par le service de la communication (S IRCOM) ; communication interne et externe pour favoriser l’adhésion des publics aux politiques ministérielles. 4. « contribution au respect du droit et à la sécurité juridique » : activités prises en charge par la direction des affaires juridiques. 5. « prestations d’appui et de support » : prestations en matière de systèmes d’information et d’administration électronique, de logistique, d’immobilier, de ressources humaines et de formation. Les dépenses du programme ont été ventilées en gestion 2009 en tenant compte des enseigne ments des exercices précédents. Le périmètre des déversements se concentre sur les fonctions soutien clairement identifiables. C’est ainsi que si les actions n° 1, 3 et 5 son t ventilées dans les différents programmes de politique, ne sont pas répartis les dépenses et coûts des fonctions d’état-major et de pilotage (cabinets ministériels, secrétariat général, service des achats de l’État, médiateur et haut fonctionnaire de défense et de sécurité, TRACFIN et l’agence pour la valorisation de l’ État [APIE]). Ne sont pas ventilés également les dépenses et les coûts des personnels mis à disposition d’autres administrations et les subven tions versées dans le cadre de conventions à des organismes extérieurs qui ne participent pas au soutien des programmes de politiq ue des ministères économique et financier De même, les dépenses et les coûts des actions n°2 et 4 ne sont pas déversés car leurs activités vers une multitude de bénéficiaires couvrent des montants unitaires peu significatifs. Une fois la ventilation des dépenses et des coûts internes au programme réalisée, les dépenses et coûts de soutien des actions n°1, 3 et 5 font l’objet d’un déversement vers les programmes de politique selon un dispositif décomposé en deux temps : 1) Répartition entre les directions et services participant aux actions des programmes de politique selon les principes retenus pour la répartition interne. 2) Répartition dans les actions des programmes de politique selon les clés fournies par les directions ou services en fonctio n de leur périmètre respectif. Les clés retenues dans un second temps sont, selon les modalités de répartition les plus significatives au regard de la nature de la dépense : - au prorata des équivalents temps plein travaillé (ETPT) par action (majoritairement) ; - au prorata des effectifs par action ; - au prorata des équivalents temps plein rémunéré (ETPR) dans quelques cas ; - au prorata des moyens alloués et utilisés (dans un cas). Ces crédits sont ensuite répartis sur les différents programmes avec lesquels le p rogramme interagit selon les mêmes clés de répartition que celles retenues pour la ventilation interne de ces programmes. 191 PLR 2009 Statistiques et études économiques ANALYSE DES COUTS Programme n° 220 ANALYSE DES RÉSULTATS S’agissant des résultats de l’analyse des coûts, il peut être observé que les ventilations croisées des dépenses soit de soutien, soit polyvalentes (entre des programmes de politique publique ou de soutien au prorata des ressources affectées à la réalisation de chaque action, tel que définit supra) paraissent pertinentes et que les écarts constatés en analyse des coûts s’expliquent en gestion mais ne sont pas imputables à des évolutions des modalités de déversement. COUTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE Avertissement La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de compta bilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l ’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques. Compte tenu de l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : pers onnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’ actifs, aux provisions…), la présentation des coûts complets revêt un aspect encore limité m algré un périmètre des actifs intégrés au bilan de l’État en évolution au fil des exercices. Par ailleurs les difficultés inhérentes à l’appropriation progressive de la comptabilité générale limitent encore de fait la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils au ront pu être établis, ne sauraient donc avoir qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif. Intitulé de l’action Exécution 2009 Coûts directs Infrastructure statistique Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence au sein du programme entre programmes Exécution 2009 Écart à l’exécution 2008 Coûts complets Coûts complets 150 595 492 +58 859 651 +16 833 974 226 289 117 -21 720 038 Information sur les entreprises et synthèses économiques 57 619 681 +19 716 925 +10 010 859 87 347 465 -35 892 489 Information démographique et sociale 55 005 366 +26 359 808 +7 538 955 88 904 129 -16 346 810 132 328 353 -132 328 353 0 0 0 55 113 853 +27 391 969 +7 834 155 90 339 977 +90 339 977 450 662 745 0 +42 217 943 492 880 688 -8 992 728 Formation (ancien) Soutien Action régionale (nouveau) Total -25 373 368 Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes Conduite et pilotage des politiques économique et financière (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») Entretien des bâtiments de l’État (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») -42 217 943 -42 059 023 -158 920 ANALYSE DES COUTS COMPLETS Les charges comptabilisées en coûts complets, issues des restitutions de la Fonction Comptable de l’État, englobent : - en coûts directement rattachés : l’ensemble des charges décaissées, relatives aux achats, aux prestations, aux charges de personnel et aux transferts, compte tenu de la réimputation des personnels polyvalents comptabilisés, en gestion, sur l’action 99, ainsi que les charges non décaissées en fin d’exercice (charges à payer, dotations aux amortissements, charges d’utilisation de l’immobilier et dotations au provisions) ; 192 PLR 2009 Statistiques et études économiques Programme n° 220 ANALYSE DES COUTS - en coûts complets : le coût des fonctions soutien déversées sur le programme selon les modalités précisées dans la présentation de l’analyse des coûts des programmes « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » et « Entretien des bâtiments ». L’écart entre la consommation budgétaire et les charges portées en comptabilité générale, s’explique essentiellement : - à hauteur de 11,4 M€ par le flux net de provisions pour risques et charges, essentiellement fondé sur les dotations relatives à la valorisation des jours déposés sur les comptes épargne temps, - à hauteur de 4 M€ par la variation nette positive des charges à payer entre 2008 et 2009, - à hauteur de 3,9 M€ par les dotations aux amortissements des actifs. PROGRAMME 305 (Aplat goldie économisons l’encre) 195 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 PROGRAMME 305 STRATEGIE ECONOMIQUE ET FISCALE MINISTRE CONCERNE : CHRISTINE LAGARDE, MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI Bilan stratégique du rapport annuel de performances 196 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 198 Rappel de la présentation du programme 205 Objectifs et indicateurs de performance 207 Justification au premier euro 210 Analyse des coûts du programme et des actions 223 196 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Ramon FERNANDEZ Directeur général du Trésor Responsable du programme n° 305 : Stratégie économique et fiscale La finalité du programme 305 « Stratégie économique et fiscale » est d’éclairer le mieux possible les choix de l’exécutif en lui apportant une aide à la conception et à la mise en œuvre des politiques économiques et financières, afin d’assurer une croissance durable et équilibrée de l’économie française. Le programme marque ainsi la volonté de mettre en synergie les interventions des différents acteurs qui concourent à l'action du Gouvernement en matière de compétitivité des entreprises et de politique fiscale. La définition et la mise en œuvre de ces politiques nécessitent, entre autres, de pouvoir s’appuyer sur des prévisions et des analyses économiques de qualité pour lesquelles la dimension internationale prend une importance croissante, de disposer d’un corpus juridique clair et accessible encadrant l’activité économique, et d’opérer une transposition rapide des directives européennes. L’actualité économique et sociale en 2009 a fortement mobilisé la direction générale du Trésor (DGT). La direction a apporté des analyses, des prévisions et des propositions de solutions aux ministres confrontés aux questions aussi variées qu’urgentes soulevées par la profondeur de la crise économique et la nécessité de l’appréhender au plan international. Elle a participé à l’élaboration des stratégies macro et microéconomiques de gestion de la crise pour en limiter les impacts, éviter sa résurgence et œuvrer en faveur d’un retour à une croissance équilibrée et durable. En outre, la DGT a contribué à ce que la France soit une véritable force de proposition à l’international. En matière fiscale, l’activité a également été très soutenue. Des modifications particulièrement profondes et nombreuses ont marqué le paysage fiscal, telles que la réforme de la taxe professionnelle et, plus largement, des finances locales qui lui a été associée ou encore le financement de la suppression de la publicité sur les chaînes de télévision publiques. L’année 2009 a aussi été marquée par l’approfondissement de la dévolution à UBIFRANCE des équipes commerciales des missions économiques et de leurs moyens de fonctionnement, principale réforme issue du livre blanc sur la modernisation du réseau international du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi (MEIE) et des décisions prises dans le cadre de la Revue générale des politiques publiques (RGPP). La dévolution se concrétise par des transferts de crédits et d’agents prévus dans le cadre de la loi de finances 2009 entre les programmes 305 et 134 « Développement des entreprises et de l’emploi », dont UBIFRANCE est un opérateur. Par ailleurs, le réseau régalien des missions économiques, devenues services économiques, a continué son redimensionnement, conformément aux orientations de la RGPP. 197 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 305 RECAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Assurer la qualité de l’analyse et des prévisions présentées dans le projet de loi de finances, dans le domaine des évolutions économiques et dans celui des recettes fiscales INDICATEUR 1.1 Fiabilité comparée, au vu des réalisations, des prévisions du Gouvernement présentées dans le RESF et de celles des instituts de conjoncture INDICATEUR 1.2 Fiabilité des prévisions de recettes fiscales OBJECTIF 2 INDICATEUR 2.1 OBJECTIF 3 INDICATEUR 3.1 Contribuer à l’accessibilité et à la clarté de la norme fiscale et accélérer la production des textes d’application de la législation fiscale Délais de codification et de production des textes d’application Assurer la transposition des directives européennes dans les délais Performance des services pour les seules directives dont la DGTPE a le leadership 198 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 CREDITS DU PROGRAMME PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES 2009 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS 2009 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Titre 7 Dépenses d’opérations financières Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2009 Consommation 2009 01 02 03 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen Développement international de l’économie française Elaboration de la législation fiscale 54 378 728 141 070 028 178 796 52 875 391 169 084 630 1 818 094 110 200 428 28 253 009 2 234 950 102 691 425 14 100 982 1 368 148 13 962 128 0 2 516 13 302 368 Total des AE prévues en LFI 178 541 284 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) 169 323 037 2 234 950 178 796 195 627 552 223 778 115 195 627 552 140 688 387 118 163 071 140 688 387 13 962 128 13 302 368 13 962 128 350 278 067 350 278 067 0 +1 793 507 +1 793 507 +21 954 766 -200 249 +22 155 015 Total des AE ouvertes 178 341 035 195 685 305 Total des AE consommées 168 869 184 183 185 612 1 368 148 374 026 340 1 818 094 2 516 355 243 554 2009 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Titre 7 Dépenses d’opérations financières Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2009 Consommation 2009 01 02 03 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen Développement international de l’économie française Elaboration de la législation fiscale Total des CP prévus en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) 54 378 728 141 070 028 178 796 52 875 391 170 562 844 1 818 094 110 200 428 28 253 009 2 234 950 102 691 425 23 089 022 1 291 135 13 962 128 0 2 515 195 627 552 140 688 387 127 074 097 140 688 387 13 962 128 13 962 128 13 302 368 13 302 368 178 541 284 195 627 552 225 256 329 169 323 037 2 234 950 178 796 350 278 067 0 +1 793 507 +1 793 507 +20 632 666 -200 249 +20 832 915 Total des CP ouverts 178 341 035 194 363 205 Total des CP consommés 168 869 184 193 651 866 1 291 135 372 704 240 1 818 094 2 515 365 632 794 350 278 067 199 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 305 2008 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES 2008 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2008 Consommation 2008 01 02 03 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen Développement international de l’économie française Elaboration de la législation fiscale 55 499 754 131 078 964 50 574 582 167 172 535 133 614 028 122 445 385 34 776 834 22 231 588 0 147 288 186 726 006 186 726 006 219 404 155 170 890 862 170 890 862 147 184 480 13 084 696 13 084 696 12 962 603 1 657 038 2 500 000 2 507 507 0 13 084 696 12 962 603 04 Moyens des programmes "accès et retour à l’emploi" et "accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi" 0 0 0 Total des AE prévues en LFI 202 198 478 165 855 798 2 500 000 147 288 Total des AE consommées 185 982 570 189 404 123 2 507 507 1 657 038 370 701 564 370 701 564 379 551 238 2008 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2008 Consommation 2008 01 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen 02 Développement international de l’économie française 03 Elaboration de la législation fiscale 55 499 754 50 574 582 130 924 947 165 406 751 0 133 614 028 122 445 385 34 776 438 29 594 539 2 500 000 2 370 454 147 372 1 657 038 186 572 073 186 572 073 217 638 371 170 890 466 170 890 466 154 422 751 13 084 696 13 084 696 12 962 603 12 373 13 084 696 12 962 603 04 Moyens des programmes "accès et retour à l’emploi" et "accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi" 0 0 0 Total des CP prévus en LFI 202 198 478 165 701 385 2 500 000 147 372 Total des CP consommés 185 982 570 195 001 290 2 370 454 1 669 411 370 547 235 370 547 235 385 023 725 200 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 CREDITS DU PROGRAMME PRESENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATEES Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2010 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaire s (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et l es charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore pr ises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le p érimètre de charges couvert). Numéro et intitulé de l’action Total 01 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen 223 403 288 02 Développement international de l’économie française 131 024 790 03 Elaboration de la législation fiscale Total 13 526 580 367 954 658 201 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale CREDITS DU PROGRAMME Programme n° 305 PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2008 (*) Crédits de paiement Ouvertes en LFI pour 2009 Consommées en 2009 (*) Consommés en 2008 (*) Ouverts en LFI pour 2009 Consommés en 2009 (*) Titre 2. Dépenses de personnel 185 982 570 178 541 284 168 869 184 185 982 570 178 541 284 168 869 184 Rémunérations d’activité 147 501 786 137 217 521 132 240 078 147 501 786 137 217 521 132 240 078 37 478 936 40 083 375 35 649 539 37 478 936 40 083 375 35 649 539 1 001 848 1 240 388 979 567 1 001 848 1 240 388 979 567 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 189 404 123 169 323 037 183 185 612 195 001 290 169 323 037 193 651 866 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 189 404 123 169 323 037 183 185 612 195 001 290 169 323 037 193 651 866 Titre 5. Dépenses d’investissement 2 507 507 2 234 950 1 368 148 2 370 454 2 234 950 1 291 135 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 1 866 181 2 234 950 733 977 1 852 437 2 234 950 657 090 634 171 518 017 1 818 094 1 669 411 Cotisations et contributions sociales Prestations sociales et allocations diverses Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État Titre 6. Dépenses d’intervention 641 326 1 657 038 178 796 Transferts aux ménages 178 796 0 Transferts aux entreprises Transferts aux autres collectivités 634 045 1 818 094 0 0 12 373 1 657 038 178 796 1 818 094 1 657 038 178 796 1 818 094 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 2 516 2 515 Prêts et avances 2 516 2 515 Total hors FDC et ADP 350 278 067 Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) 379 551 238 350 278 067 -200 249 -200 249 +23 948 522 +22 626 422 374 026 340 355 243 554 385 023 725 372 704 240 365 632 794 (*) y.c. FDC et ADP FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Autorisations d’engagement Nature de dépenses Dépenses de personnel Ouvertes en 2008 Prévues en LFI pour 2009 Crédits de paiement Ouvertes en 2009 Ouverts en 2008 Prévus en LFI pour 2009 Ouverts en 2009 0 0 Autres natures de dépenses 1 793 507 1 793 507 Total 1 793 507 1 793 507 202 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 CREDITS DU PROGRAMME RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS DECRET DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 27/10/2009 01/12/2009 Total 39 691 39 691 39 691 39 691 Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 200 249 200 249 200 249 200 249 DECRET D’AVANCE Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 13/07/2009 Titre 2 Autres titres 984 958 994 272 ARRETE DE REPORT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Titre 2 27/03/2009 27/03/2009 Total Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 0 0 0 0 402 407 0 0 0 0 402 407 0 0 0 0 OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 23/03/2009 0 133 388 0 133 388 25/05/2009 0 37 992 0 37 992 31/08/2009 0 7 900 0 7 900 03/09/2009 0 17 500 0 17 500 21/09/2009 0 45 800 0 45 800 24/09/2009 0 116 800 0 116 800 28/09/2009 0 53 100 0 53 100 01/10/2009 0 89 800 0 89 800 07/09/2009 0 21 900 0 21 900 10/09/2009 0 103 900 0 103 900 05/10/2009 0 86 000 0 86 000 Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 203 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale CREDITS DU PROGRAMME Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 08/10/2009 0 75 000 0 75 000 14/09/2009 0 27 100 0 27 100 17/09/2009 0 49 600 0 49 600 12/10/2009 0 42 100 0 42 100 15/10/2009 0 45 500 0 45 500 22/10/2009 0 58 200 0 58 200 26/10/2009 0 211 500 0 211 500 29/10/2009 0 14 000 0 14 000 17/08/2009 0 11 700 0 11 700 20/08/2009 0 9 500 0 9 500 24/08/2009 0 5 300 0 5 300 27/08/2009 0 2 000 0 2 000 02/11/2009 0 6 500 0 6 500 05/11/2009 0 39 400 0 39 400 09/11/2009 0 191 900 0 191 900 12/11/2009 0 23 700 0 23 700 24/11/2009 0 59 000 0 59 000 07/12/2009 0 33 800 0 33 800 10/12/2009 0 7 900 0 7 900 17/12/2009 0 55 727 0 55 727 18/12/2009 0 15 000 0 15 000 28/12/2009 0 95 000 0 95 000 0 1 793 507 0 1 793 507 Total Programme n° 305 Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 20/04/2009 30/12/2009 Total 24 432 717 23 848 174 24 432 717 23 848 174 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 1 734 842 2 060 678 1 734 842 2 060 678 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général Autres titres 0 26 668 322 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 0 25 681 372 Autorisations d’engagement Titre 2 200 249 Autres titres 2 719 800 Crédits de paiement Titre 2 200 249 Autres titres 3 054 950 204 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 CREDITS DU PROGRAMME ÉVALUATION DES DEPENSES FISCALES5 Avertissement Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégr er ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales. Le chiffrage initial pour 2009 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de fina nces pour 2009. Dès lors, le chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances pour 2009. DEPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPOTS D’ÉTAT (4) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 140125 Exonération des intérêts des prêts familiaux Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2008 Chiffrage initial pour 2009 Chiffrage actualisé pour 2009 10 10 10 5 5 5 3 3 3 nc nc nc 18 18 18 Objectif : Favoriser les prêts familiaux Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2005 - Dernière modification : 2005 - CGI : 157-9° sexies 550103 Exonération des droits d’enregistrement pour les actes portant changement de régime matrimonial Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Aider les personnes divorcées Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2005 - Dernière modification : 2005 - CGI : 1133 bis 320108 Taxation à un taux réduit de certains revenus de capitaux mobiliers perçus par les caisses de retraite et de prévoyance Impôt sur les sociétés Objectif : Favoriser le secteur de l’assurance-retraite et prévoyance Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1968 - Dernière modification : 2002 - CGI : 219 quater 530102 Application d’un droit fixe au lieu de la taxe de publicité foncière sur la transmission de biens appartenant à un organisme d’intérêt public au profit d’un établissement reconnu d’utilité publique effectuée dans un but d’intérêt général ou de bonne administration Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Favoriser les dons aux organismes d’intérêt général Bénéficiaires 2007 : (nombre non déterminé) entreprises - Création : 1982 - Dernière modification : 1996 - CGI : 1020 Coût total des dépenses fiscales6 5 Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier. « ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable 6 Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0 ,5 million d’euros (« ε »). Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable ( « nc »), le montant pris en compte dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 200 9 ou 2008) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué q u’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommati on des dépenses fiscales du programme. 205 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME Programme n° 305 RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME PRESENTATION PAR ACTION DES CREDITS CONSOMMES Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses directes Coûts directs Coûts complets Dépenses complètes 01 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen 223 778 115 225 256 329 216 336 080 223 403 288 214 178 780 02 Développement international de l’économie française 118 163 071 127 074 097 132 435 757 131 024 790 136 261 401 03 Elaboration de la législation fiscale Total 13 302 368 13 302 368 18 304 807 13 526 580 18 495 935 355 243 554 365 632 794 367 076 644 367 954 658 368 936 116 Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2009 Action n°01 (62,99%) Action n°02 (33,26%) Action n°03 (3,74%) 206 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME PRESENTATION DU PROGRAMME Le programme 305 « Stratégie économique et fiscale » concourt à la conception et à la mise en œuvre par l’exécutif des politiques en matière économique et financière. Il s’appuie sur l’expertise de deux directions du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi (MEIE), dont il regroupe les moyens en personnel et de fonctionnement : - la direction générale du Trésor (DGT), qui propose et conduit sous l’autorité du ministre les actions de politique économique et défend les intérêts économiques nationaux en Europe et dans le monde. En vue d’en faciliter le pilotage et la gestion, l’ensemble des moyens de fonctionnement et d’intervention des services centraux de la DGT et des moyens de fonctionnement des missions régaliennes du réseau international sont regroupés depuis 2008 au sein d’un seul et même programme ; - la direction de la législation fiscale (DLF), qui concourt au sein du MEIE à la définition d’une stratégie économique et fiscale commune. La DLF met au service de la politique économique ses compétences en matière d’évaluation du droit fiscal en vigueur et en matière de conception des dispositions législatives et réglementaires et de leurs mesures d’application. Elle participe à l’élaboration des règlements et directives communautaires et représente la Franc e au sein des instances multilatérales compétentes en matière fiscale. Le programme est piloté par le directeur général du Trésor. Il regroupe la direction générale du Trés or et la direction de la législation fiscale. RECAPITULATION DES ACTIONS ACTION n° 01 : Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen ACTION n° 02 : Développement international de l’économie française ACTION n° 03 : Elaboration de la législation fiscale 207 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 305 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 1 : Assurer la qualité de l’analyse et des prévisions présentées dans le projet de loi de finances, dans le domaine des évolutions économiques et dans celui des recettes fisca les INDICATEUR 1.1 : Fiabilité comparée, au vu des réalisations, des prévisions du Gouvernement présentées dans le RESF et de celles des instituts de conjoncture (du point de vue du citoyen) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2010 Cible PAP 2009 % 2,3 0,4 voir RESF 2008-2009 (2) -2,2 -2,2 ND Ecart prévision de croissance du Gouvernement / réalisation Points de % -0,05 1,85 ND (3) 3,2 -3,2 ND Ecart prévisions de croissance des instituts de conjoncture / réalisation Points de % -0,3 1,6 ND (3) 3 -3 ND % 2,1 2,8 voir RESF 2008-2009 (2) 0,1 0,1 ND Ecart prévision d’inflation du Gouvernement / réalisation Points de % -0,3 -1,2 ND (4) 1,9 -1,9 ND Ecart prévisions d’inflation des instituts de conjoncture / réalisation Points de % -0,4 -1,1 ND (4) 2,0 -2,0 ND Croissance du PIB Inflation Commentaires techniques La présentation de l’indicateur a été modifiée à partir du PAP 2010 de façon à faire apparaître explicitement les prévisions de croissance et d’inflation du Gouvernement et des instituts de conjoncture telles qu’elles figuraient dans le rapport économique, social et financier an nexé au projet de loi de finances pour l’année considérée. Dans les cas où la prévision d e croissance du Gouvernement est une fourchette, le chiffre retenu est celui qui sert de base à la construction du projet de loi de finances. Le tableau fait apparaître les écarts (en points de pourcentage) entr e les prévisions de croissance du PIB et d’inflation effectuées, par le Gouvernement d’une part, par les instituts de conjoncture d’autre part, et la réalisation con statée. Pour les années 2007 et 2008, l’évolution du PIB constatée est celle qui figure dans les comptes annuels publiés par l’INSEE en mai 2009. Pour l’année 2009, le chiffre retenu est celui des derniers comptes trimestriels publiés par l’INSEE en mars 2010. Les instituts de conjonctures dont le consensus des prévisions est retenu, en tant que membres de la Conférence économique de la Nation, pour la comparaison avec les chiffres du Gouvernement, étaient les suivants en 2009 : Bank of America- Merrill Lynch, Barclays, BIPE, BNP Paribas, COERexecode, Crédit Agricole, Deutsche Bank, Euler-Hermes, Exane, Expansion, GAMA, Goldman Sachs, HSBC, Morgan Stanley, Natixis, OFCE, Société Générale et UBS. INDICATEUR 1.2 : Fiabilité des prévisions de recettes fiscales (du point de vue du citoyen) Montant de recettes fiscales Ecart prévision de recettes fiscales / réalisation Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2010 Cible PAP 2009 Md€ 266,7 260,1 274,1 212,2 214,4 Point haut 298,5 Point bas 278,5 % -0,2 (réalisation/L FR) -2,8 (réalisation/P LF2009) ND 1,0 (révision/PLF 2010) ND Commentaires techniques Source des données : il s’agit des recettes fiscales nettes (des remboursements et dégrèvements) affectées au budget. 208 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE ANALYSE DES RESULTATS En 2009, comme en 2008, les écarts entre les prévisions du Gouvernement retenues pour le projet de loi de finances et l’évolution constatée du PIB ont été plus conséquents qu’en 2007. Les erreurs de prévision du Gouvernement ont toutefois été similaires à celles des instituts de conjoncture qui font partie du Groupe techni que de la Commission économique de la Nation. Elles reflètent la difficulté à anticiper les retournements soudains de la conjoncture. En 2008, le PIB n’a augmenté que de 0,4 %, selon les résultats provisoires publiés par l’INSEE en mai 2009, alors que le Gouvernement tablait en octobre 2007 sur une croissance de 2,25 %. La très nette décélération de la croissance par rapport au rythme de 2007 est due à la conjonction de deux facteurs largement imprévisibles au moment où a été élaboré le PLF 2008 : la très forte hausse du prix des matières premières au premier semestre 2008 (pic du baril de pétrole à 133 $ en juillet) et l’intensification de la crise financière mondiale à partir de septembre 2008. Ce dernier élément explique également l’écart entre la prévision de croissance pour 2009 réalisée à l’été 2008 (+1,0 %) et la baisse de 2,2 % mesurée par les comptes trimestriels de l’INSEE. Le Gouvernement a cependant rapidement tiré les conséquences de la brutale dégradation de l’environnement économique à partir de l’automne 2008, suite à la faillite de la banque américaine Lehman Brothers : les hypothèses macroéconomiques ont été mises à jour dès novembre 2008 (prévision de croissance revue à la baisse à +0,5 %) au cours de l’examen par le Parlement du projet de loi de finances, puis à nouveau révisées à l’occasion du projet de loi de finances rectificative du 4 mars 2009 (prévision de repli du PIB de -1,5 %) et enfin en mai 2009 (prévision de -3,0 %), en vue du débat d’orientation des finances publiques. L’écart entre la prévision d’inflation retenue pour les PLF 2008 et 2009 et l’évolution des prix constatée s’analyse de façon similaire. En 2008, la très forte augmentation au premier semestre du prix du baril de pétrole et des matières premières agricoles ont conduit à une augmentation des prix supérieure à celle anticipée à l’été 2007. Le phénomène inverse s’est produit en 2009, la baisse des matières premières par rapport au pic atteint à l’été 2008 expliquant la très nette décélération de l’inflation. Là encore, la prévision d’inflation du Gouvernement était similaire à la moyenne de celles des membres du Groupe technique. Cela illustre la sensibilité des prévisions aux fortes variations du prix des matières premières. En ce qui concerne l’indicateur 1.2, l’exécution budgétaire revoit à la hausse de 2,2 Md€ les recettes fiscales nettes (RFN) par rapport au PLF 2010. Cette plus-value s’explique par plusieurs phénomènes de fin d’année : l’impôt sur les sociétés a été plus dynamique qu’attendu (+1,9 Md€), en particulier le 5 ème acompte ; la TVA connaît également une plus-value (1,5 Md€) ; à l’inverse, la restitution de l’amende EDF a joué à la baisse (-1,2 Md€). OBJECTIF n° 2 : Contribuer à l’accessibilité et à la clarté de la norme fiscale et accélérer la product ion des textes d’application de la législation fiscale INDICATEUR 2.1 : Délais de codification et de production des textes d’application (du point de vue du citoyen) Date d’achèvement du code applicable au 1er janvier Pourcentage de textes d’application publiés dans le délai de 6 mois après l’entrée en vigueur du texte appliqué Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 date 31 mars 2007 2 avril 2008 % 75 76 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2010 Cible PAP 2009 1er avril 2009 7 avril 2009 1er avril 2010 75 71 75 Commentaires techniques Le premier sous-indicateur retient la date de publication au Journal officiel des décrets et arrêtés de codification. Ces derniers mettent à jour chaque année le code général des impôts en y intégrant l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires en vigueur au premier janvier de l’année e t actualisent les divers montants, tarifs et barèmes figurant dans ce code et adaptent si nécessaire les références faites aux articles d’autres codes. Cet effort de mise à jour annuelle dans un texte unique de l’ensemble des dispositions fiscales applicables est particulièrement important dans la matière fiscale caractérisée par son évolution rapide et contribue de façon essentielle à la qualité et à la lisibilité de la norme et, ce faisant, est un élément clé de l’accessibilité au droit. Pour le second sous-indicateur, le délai est calculé à partir de la date d’entrée en vigueur des dispositions dont il est fait application par le s textes concernés. En conséquence, si une loi prévoit des dates d’entrée en vigueur différentes selon les dispositions, les délais se ront déterminés à compter de l’entrée en vigueur de chaque disposition et non pas de façon uniforme à partir de la publicatio n du texte au Journal Officiel. 209 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 305 Ce sous-indicateur inclut depuis 2007 les instructions fiscales publiées au Bulletin officiel des impôts et celles mises en consultat ion. Il n’incluait précédemment que les textes réglementaires d’application de la législati on fiscale. Le résultat de l’année n est calculé courant mars n+1 afin de pouvoir être renseigné dans le RAP. Compte tenu du fait que le délai fixé dans l’objectif est de 6 mois, le résultat de l’année n ne prend pas en compte les lois adoptées après le mo is d’août de cette même année. Pour éviter toute rupture et couvrir une année complète, l’appréciation du résultat de l’année n se fait donc sur la base des lois adoptées entre le 1 er septembre de l’année n-1 et le 31 août de l’année n. ANALYSE DES RESULTATS L’objectif d’accessibilité et de clarté de la norme fiscale ainsi que de l’accélération de la production des textes d’application est apprécié à l’aune de critères qui permettent de mesurer la qualité du service rendu au contribuable. L’objectif du premier sous-indicateur n’a pas été atteint. Ce retard de 6 jours résulte des circuits de transmission pour publication des décrets et arrêtés de codification sur lesquels la direction n’a pas d’action directe. Pour la première fois, la cible du second sous-indicateur n’a pas été atteinte en 2009, le taux de publication des textes dans le délai de six mois suivant l’entrée en vigueur de la loi s’établissant à 71 %, soit en-dessous de la cible de 75 % fixée dans le PAP 2009. Ce résultat s’explique notamment par une augmentation de près de 40 % du nombre de textes d’application à publier et par une très lourde charge de travail législative par rapport à celle des années passées (notamment l’adoption de la réforme de la taxe professionnelle et de trois lois de finances rectificatives). OBJECTIF n° 3 : Assurer la transposition des directives européennes dans les délais INDICATEUR 3.1 : Performance des services pour les seules directives dont la DGTPE a le leadership (du point de vue du citoyen) Unité 2007 Réalisation 2008 Réalisation 2009 Prévision PAP 2009 Performance administrative ratio 0,78 0,4 Performance communautaire ratio 0,67 0,4 2009 Prévision mi 2009 2009 Réalisation 2010 Cible PAP 2009 1 0,8 1 1 0,8 1 Commentaires techniques Cet indicateur mesure la performance des services pour les seules directives dont la DG Trésor a le leadership. L’indicateur de « performance administrative », idéalement égal à 1, n’est affecté par aucun facteur exogène : arbitrage interministériel, saisine du Conseil d’État, débats au Parlement. Il exprime le rapport entre deux données : - au numérateur, le nombre des directives pour lesquelles le travail administratif de transposition a été effectué au cours de l’année N ; - au dénominateur, le nombre de directives arrivées à échéance entre le 1 er janvier et le 31 décembre de l’année N, auquel s’ajoute le nombre des directives en retard de transposition au 31 décembre de l’année N -1. Le travail administratif est considéré comme effectué lorsque le ser vice en charge a transmis au Cabinet un texte achevé après avis des organismes professionnels et consultation des départements ministériels concernés, mais avant les éventuels arbitrages interministériels , saisine du Conseil d’État et débats parlementaires. Lorsque des mesures réglementaires doivent compléter une loi non encore promulguée, seule est prise en compte la transmission de l’avant projet de projet de loi au Cabinet. Lorsque la loi a été promulguée, le compteur repart à zéro aussi longtemps que l’ensemble des projets de décret ou d’arrêté nécessaires à l’exercice de transposition n’ont pas été soumis au Cabinet. L’indicateur de « performance communautaire » mesure la performance objective au regard de nos engagements communautaires. Il exprime le rapport entre deux données : - au numérateur, le nombre de directives pour lesquelles l’exercice de transposition est intégralement mené à son terme dans les délais communautaires (lois, décrets et arrêtés) ; - au dénominateur, le nombre de directives arrivées à échéance entre le 1 er janvier de l’année N auquel s’ajoute le stock en retard de transposition au 31 décembre de l’année N-1. ANALYSE DES RESULTATS Quatre directives sur cinq ont été transposées en 2009. Le stock de directives à transposer a donc fortement diminué. 210 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP Titre 2 Dépenses de personnel (*) (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 01 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen 54 378 728 52 875 391 141 248 824 170 902 724 195 627 552 223 778 115 54 378 728 52 875 391 141 248 824 172 380 938 195 627 552 225 256 329 02 Développement international de l’économie française 110 200 428 102 691 425 30 487 959 15 471 646 140 688 387 118 163 071 110 200 428 102 691 425 30 487 959 24 382 672 140 688 387 127 074 097 03 Elaboration de la législation fiscale 13 962 128 13 302 368 0 0 13 962 128 13 302 368 13 962 128 13 302 368 0 0 13 962 128 13 302 368 Total des crédits prévus en LFI 178 541 284 171 736 783 350 278 067 178 541 284 171 736 783 350 278 067 -200 249 +23 948 522 +23 748 273 -200 249 +22 626 422 +22 426 173 Total des crédits ouverts 178 341 035 195 685 305 374 026 340 178 341 035 194 363 205 372 704 240 Total des crédits consommés 168 869 184 186 374 370 355 243 554 168 869 184 196 763 610 365 632 794 -9 471 851 -9 310 935 -18 782 786 -9 471 851 +2 400 405 -7 071 446 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP Crédits consommés - crédits ouverts (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 6 242 194 DEPENSES DE PERSONNEL Emplois exprimés en ETPT Catégorie d’emploi Transferts de gestion 2008 1 Dépenses Réalisation LFI 2008 2009 2 3 Transferts de gestion 2009 4 Réalisation 2009 5 -3 Écart à la LFI 2009 Évolution des effectifs entre 2008 et 2009 (après transferts) (périmètre constant 2009) 5 – (3 + 4) (5 – 4) – (2 – 1) Réalisation 2009 Catégorie A+ 337 366 344 -19 +10 47 397 908 Catégorie A 685 626 602 -24 -83 61 184 529 Catégorie B 364 354 323 -31 -41 21 049 990 Catégorie C 1 514 1 293 1 264 -29 -250 38 318 103 Total 2 900 2 639 2 533 -103 -364 167 950 530 -3 Précisions méthodologiques En LFI 2009, la prévision de consommation d’emplois du programme s’élevait à 2 639 équivalents temps plein travaillé (ETPT). Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle s’établit à 2 533 ETPT, dont 13,58 % de catégorie A+, 23,77 % de catégorie A, 12,75 % de catégorie B et 49,90 % de catégorie C. (Source : restitution tirée de l’outil de décompte des emplois ajustée des correctifs techniques liés à la non prise en compte dans ODE des agents de droit local). Le taux de consommation se situe donc à 96 %. L’écart en emplois entre réalisation et LFI 2009 (après transferts en gestion) de -103 ETPT s’explique, d’une part, par des vacances conjoncturelles d’emplois, sur des postes disposant d’un profil très spécifique. D’autre part, une gestion volontairement stricte des emplois a été mise en œuvre afin de 211 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 305 préparer les vagues à venir de transferts dans le cadre de la dévolution à l’opérateur Ubifrance ainsi que la mise en place progressive de la nouvelle cartographie du réseau régalien de la DG Trésor à l’horizon 2011. De façon plus générale, le pilotage des recrutements est compliqué par des mécanismes difficiles à anticiper (retards dans la prise en charge financière des agents sur le programme par exemple). Par ailleurs, pour retracer l’évolution au regard de la précédente gestion, la consommation des emplois mentionnée dans les RAP 2008 a été retraitée au périmètre 2009, ce retraitement se traduisant par un transfert de 259 ETPT et 17 826 472 € de crédits de masse salariale correspondant à l’action n° 04 (Moyens des programmes "accès et retour à l’emploi" et "accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi"), vers le programme 134. Entre 2008 et 2009, l’évolution de la consommation à périmètre constant est de -364 ETPT et traduit l’extension en année pleine des suppressions d’emplois intervenues en 2008, la mise en œuvre du schéma d’emplois 2009 ainsi que l’effet des transferts d’emplois prévus en LFI 2009. Les transferts d’emplois ont notamment concerné la DGT Réseau avec la dévolution à l’opérateur Ubifrance. Celle-ci a débuté le 1 er janvier 2009 par le transfert de -213 ETPT et s’est poursuivie le 1 er septembre 2009 avec le transfert de -100 ETPT, soit -313 ETPT transférés en 2009 à ce titre. Catégorie Rémunérations d’activité Cotisations et contributions sociales dont contributions au CAS Pensions Prestations sociales et allocations diverses Prévision LFI Consommation (AE = CP) (AE = CP) 137 217 521 132 240 078 40 083 375 35 649 539 26 576 016 22 833 121 1 240 388 979 567 EVOLUTION DES EMPLOIS (en ETP) Catégorie d’emploi Sorties dont départs en retraite Entrées dont mouvements entre programmes du ministère Schéma d’emplois du programme Catégorie A+ 66 8 76 10 Catégorie A 71 6 74 3 Catégorie B 49 6 19 -30 Catégorie C 226 5 213 -13 Total 412 25 382 -30 La structure des emplois du programme se caractérise en gestion par une prédominance des agents de catégorie C (49,90 %) et A (23,77 %). Au regard de la répartition initiale des emplois et de la consommation 2008, la structure des emplois apparait stable. L’écart observé sur le schéma d’emplois (soit – 20 ETP) au regard de l’arbitrage au titre de 2009 (-50 ETP) résulte du schéma d’emplois réalisé par la DGT centrale. Il découle principalement du rattrapage en 2009 de départs intervenus fin 2008. En outre, à l’issue de la gestion, les coûts moyens des agents du programme sont de 116 699 € pour un agent de catégorie A+, 85 529 € pour un agent de catégorie A, 55 444 € pour un agent de catégorie B, et 34 775 € pour un agent de catégorie C. Ces coûts s’entendent rémunérations indiciaires, indemnitaires et cotisations sociales comprises, mais hors contribution employeur au compte d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales. Le coût de la catégorie C en gestion, de 21% supérieur à celui prévu, s’explique par les fluctuations des indemnités de résidence. 212 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SORTIES REALISEES EN 2009 Catégorie A + En ETP PAP RAP Catégorie A PAP Catégorie B RAP PAP Catégorie C RAP PAP Total RAP PAP RAP Départs en retraite 6 8 5 6 7 6 4 5 22 25 Autres départs définitifs 18 27 23 31 3 13 279 200 323 271 Autres départs 15 31 7 34 10 30 16 21 48 116 Total 39 66 35 71 20 49 299 226 393 412 Toutes catégories confondues, 412 départs sont intervenus en 2009 (hors transferts) dont 25 au titre des départs en retraite, soit 213 ETPT au total. Les dates moyennes de sorties s’établissent au mois de juillet pour les agents de catégorie A+ et B, au mois de juin pour les agents de catégorie A et C. Le nombre de départs constatés en 2009 est légèrement supérieur aux prévisions de départs indiquées dans le PAP 2009. ENTREES REALISEES EN 2009 Le PAP 2009 prévoyait pour mémoire 343 entrées. In fine, les mouvements réellement intervenus en 2009 s’élèvent, hors transferts, à 382 ETP, récapitulés ci-dessous, soit 205 ETPT. Catégorie A + En ETP Catégorie A Catégorie B PAP RAP PAP RAP PAP Recrutements externes 32 19 30 11 Autres entrées 21 57 13 63 Total 53 76 43 74 Les - Catégorie C Total RAP PAP RAP PAP RAP 8 5 220 180 290 215 1 14 18 33 53 167 9 19 238 213 343 382 différences entre la prévision et la réalisation s’expliquent par les raisons suivantes : une politique visant à anticiper les départs et réduire ainsi le délai moyen de remplacement sur un poste ; les effets de la crise économique qui ont conduit au renforcement des équipes dédiées ; le rattrapage en 2009 de départs nombreux intervenus fin 2008. Les dates moyennes d’entrée s’établissent au mois de juin pour l’ensemble des catégories d’emplois. Le décalage significatif, au regard du PAP, du mois d’entrée moyen des personnels de catégories B et C s’explique notamment par la difficulté d’estimer finement les dates de remplacement des agents de droit local. Le solde entrées/sorties s’établit donc à -30 ETP en 2009 soit -8 ETPT. EFFECTIFS ET ACTIVITES DES SERVICES REPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE Service ETPT ETP au 31/12/2009 Administration centrale 747 917 Services régionaux 130 130 Services départementaux Services à l’étranger Autres Total 0 0 1 487 1 316 169 168 2 533 2 531 213 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 305 La ligne « Autres » recouvre les effectifs en fonction dans les 3 services à compétence nationale rattachés à la DGT (Agence de gestion du réseau international des finances, Agence des participations de l’Etat, Agence France trésor). REPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action 01 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen 02 Développement international de l’économie française 03 Elaboration de la législation fiscale Total Transferts de gestion Prévision Réalisation ETPT ETPT 712 691 1 738 1 655 189 187 2 639 2 533 -3 La consommation des emplois du programme, soit 2 533 ETPT, se ventile comme suit entre ses actions : L’action n° 01 (« Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen ») comporte 691 ETPT qui correspondent à 27,3 % de l’ensemble des ETPT du programme. L’action n° 02 (« Développement international de l’économie française ») comporte 1 655 ETPT qui correspondent à 65,3 % de l’ensemble des ETPT du programme. L’action n° 03 (« Elaboration de la législation fiscale ») comporte 187 ETPT qui correspondent à 7,4 % de l’ensemble des ETPT du programme. ÉLEMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale Socle Exécution 2008 retraitée Exécution 2008 hors CAS Pensions Changements de périmètre du programme 2009/2008 Débasage/rebasage dépenses non reconductibles Impact du schéma d'emplois EAP schéma d'emplois 2008 Schéma d'emplois 2009 (en millions d’euros) 142,4 162,6 -19,8 -0,3 -5 -4,4 -0,6 Mesures catégorielles 1,2 Mesures générales 0,4 EAP augmentation du point d'indice 2008 Augmentation du point d'indice en 2009 GIPA Mesures bas salaires GVT solde GVT positif GVT négatif 0,2 0,2 0 0 2,6 2 0,7 Autres 4,5 Total 146 La ligne « Autres » recouvre notamment les rachats de jours de repos pour un montant de 0,1M€, la revalorisation du coût de la vie des agents de droit local (ADL) pour 0,6M€ et la variation de la masse salariale liée à la modification de la base de calcul des indemnités de résidence à l’étranger (3,5M€). 214 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO COUTS MOYENS PAR CATEGORIE D’EMPLOIS En 2009, les coûts moyens indiciaires et indemnitaires d’entrées/sorties par catégorie d’emplois (hors contribution employeur au compte d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales) sont présentés dans le tableau suivant. Les écarts entre les coûts d’entrée/sorties prévus et réalisés s’expliquent par la difficulté d’anticiper le coût des agents en service dans le réseau de la DG Trésor et notamment la composante « Indemnité de résidence » de ce coût. En effet, ces indemnités sont très variables selon que les personnels sont affectés dans un pays où un autre. Et il n’est pas possible d’anticiper plusieurs mois à l’avance dans quel pays des agents seront affectés. De plus, pour un même pays, les indemnités de résidence varient régulièrement, par l’effet combiné d’un reclass ement annuel (au 1 er janvier) et d’arrêtés trimestriels, du Ministre des affaires étrangères et européennes, tenant compte des variations du change et des prix. Cette relative volatilité des coûts d’entrées et de sorties s’est trouvée renforcée en 2009 p ar des départs en retraite non prévus de personnels exerçant en France (dont le coût de sortie est donc moindre) d’une part, et par l’ouverture de postes, par décision ministérielle, dans des pays bénéficiant d’une indemnité de résidence élevée (Irak, Afghanistan, etc.), d’autre part. Coûts d’entrée (1) Catégorie d’emploi Prévision Coûts de sortie (1) Réalisation Prévision Réalisation Catégorie A+ 92 415 83 681 124 110 99 613 Catégorie A 57 938 56 929 98 947 70 987 Catégorie B 49 483 48 051 78 671 54 755 Catégorie C 24 843 33 241 47 035 37 626 (1) y compris charges sociales hors CAS Pensions. MESURES GENERALES Les hausses de la valeur du point fonction publique au 1 er juillet 2009 (+0,5 %) et au 1 er octobre 2009 (+0,3%) ont représenté une dépense de 0,2 M€. Par ailleurs, l’extension en année pleine de la revalorisation du point fonction publique 2008 s’est élevée à 0,2 M€. L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n°2009 -539 du 6 juin 2009, a été versée à 45 agents du ministère pour un coût de 0,03 M€. PRINCIPALES MESURES CATEGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETPT concernés Mois d’entrée en vigueur de la mesure Effets extension année pleine mesures 2008 Coût 2009 Coût en année pleine 39 989 Mesures statutaires 34 198 64 027 Plan de qualification ministériel 06 32 375 62 204 Autres 01 1 823 1 823 1 077 556 1 101 225 Mesures indemnitaires Réforme indemnitaire des attachés 01 155 020 155 020 Réforme indemnitaire des ingénieurs 01 157 000 157 000 Consuls 01 295 846 295 846 Autres (dont ADL, indemnités de fin de fonctions, réforme indemnitaire des cadres A+, pécule) 02 469 690 493 359 1 151 743 1 165 252 Total 215 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 305 Les principales mesures catégorielles mises en œuvre en gestion 2009 représentent un montant total de 1,2 M€ (hors CAS et y compris l’extension en année pleine des mesures 2008). La ligne « Autres » recouvre notamment - les indemnités d’établissement (0,06M€) ; - les indemnités de fin de fonction des agents de droit local (0,1M€) ; - la réforme indemnitaire des catégories A+ (0,06M€) ; - la réforme indemnitaire des corps de l’INSEE (0,06M€) ; - le pécule (0,05M€). MESURES INDIVIDUELLES Le glissement vieillesse technicité (GVT) négatif représente l’économie naturelle due à l’écart des rémunérations entre les agents sortants et entrants. Ce chiffre correspond à la valorisation, au sein des personnels sortants, des seuls agents remplacés. Le solde de l’économie liée aux flux d’entrées/sorties figure dans la valorisation du schéma d’emplois. Néanmoins, pour le programme 305, le GVT négatif se traduit par une variation positive de la masse salariale (+0,7 M€) dont l’explication résulte du fait que les agents du réseau de la DG Trésor sont remplacés par des personnels dont le coût est supérieur au coût des agents sortants . Cela tient, d’une part, aux variations des indemnités de résidence, d’autre part , à des entrées dans le réseau à l’étranger dans des pays à fort taux de résidence en comparaison de sorties d’agents du réseau affectés en centrale. Par ailleurs, les personnels du programme ont connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (ef fet de carrière). Cette évolution du GVT positif des agents présents s’est élevée à 2 M€ en 2009 et correspond à un taux de 1,36 %. COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS Réalisation 2008 Contributions employeurs au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) Militaires Ouvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle) Cotisation employeur FSPOEIE LFI 2009 Réalisation 2009 23 422 933 26 576 016 22 833 121 23 312 303 25 982 497 22 518 269 110 630 593 519 314 852 195 Malgré la revalorisation du taux de cotisation entre 2008 et 2009, l’évolution de la consommation se traduit par une baisse de 2,52 %. Celle-ci s’explique notamment par la dévolution à Ubifrance qui s’est traduite par une diminution du nombre d’emplois du programme. L’écart de -3,7 M€ entre le montant prévu en LFI 2009 et la réalisation en gestion résulte en partie de la diminution du taux de CAS civils en décembre 2009. Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels tit ulaires du ministère a été de 1,8 M€. Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement a été de 0,2 M€. 216 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Congés de longue durée Accidents de service, de travail et maladies professionnelles Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail Capital décès Allocations pour perte d’emploi Autres Total Nombre de bénéficiaires Prévisions Réalisations 11 170 482 134 634 3 33 005 26 065 0 0 0 836 436 081 344 385 0 0 0 35 386 208 304 999 1 214 612 169 484 886 1 240 388 979 567 En 2009, les crédits consommés au titre des prestations sociales ont représenté 0,98 M€. Ces dernières ont notamment concerné : - le remboursement domicile-travail (0,3 M€) ; - les allocations pour perte d’emploi (0,3 M€) ; - les congés de longues durée (0,1 M€). L’ACTION SOCIALE INTERMINISTERIELLE Par ailleurs, l’action sociale ministérielle et interministérielle (aide aux familles, logement, restaurations, secours…) est portée par la DPAEP ; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la JPE du programme « Conduite et pilotage des politiques économique et financière ». 217 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 305 SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT AE ouvertes en 2009 (**) 374 026 340 195 685 305 AE non affectées au 31/12/2009 18 756 265 9 284 414 AE affectées non engagées au 31/12/2009 (*) CP ouverts en 2009 (**) 26 521 26 521 372 704 240 194 363 205 Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2008 (1) AE engagées en 2009 Écart entre AE LR et AE RAP Total des engagements réalisés au 31/12/2009 (2) (3) (4) = (1)+(2)+(3) (5) = (7) - (6) (6) (7) Solde des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2009 (8) = (4) - (7) 16 658 680 16 658 680 355 243 554 186 374 370 0 0 371 902 234 203 033 050 13 368 890 13 368 890 352 263 904 183 394 720 365 632 794 196 763 610 6 269 440 6 269 440 CP consommés CP consommés en 2009 en 2009 sur engagements sur engagements antérieurs à 2009 2009 Total des CP consommés en 2009 AE reportées sur 2010 CP reportés sur 2010 5 779 784 3 841 787 N.B. : les montants en italiques correspondent aux montants hors T2. (*) Il s'agit d'AE du titre 5, sauf cas particuliers. (**) LFI + reports + LFR + mouvements réglementaires + FDC/ADP. ANALYSE DES RESULTATS La consommation des crédits du programme se fait en AE=CP. Le solde des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2009 correspond essentiellement à des marchés de prestations intelle ctuelles passées par l’Agence des participations de l’État. 218 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 01 : Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 54 378 728 141 248 824 195 627 552 52 875 391 170 902 724 223 778 115 Crédits de paiement 54 378 728 141 248 824 195 627 552 52 875 391 172 380 938 225 256 329 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 141 070 028 Consommation 169 084 630 Crédits de paiement Prévision LFI 141 070 028 Consommation 170 562 844 Remboursement des missions d’intérêt général exécutées par la Banque de France et l’IEDOM / IEOM pour le compte de l’État 95 % des autorisations d’engagement et 94 % des crédits de fonctionnement consommés sur l’action en 2009, soit 160,1 M€ en AE=CP, ont été consacrés au remboursement des missions d’intérêt général réalisées par la Banque de France et les instituts d’émission (IEDOM et IEOM) pour le compte de l’État. Présentation Aux termes de l'article L.141-7 du code monétaire et financier, l'État doit rembourser à la Banque de France les coûts qu'elle engage dans l'exercice des missions d'intérêt général qui lui sont confiées. Huit conventions techniques ont été signées dans ce cadre, relatives à : - la mise en circulation des monnaies métalliques ; - la tenue du compte du Trésor ; - la tenue du fichier central des chèques ; - l'établissement de la balance des paiements et de la position extérieure de la France ; - les relations avec les pays de la zone Franc ; - la gestion des accords de consolidation des dettes des États étrangers ; - les adjudications de valeurs du Trésor ; - le rôle de la Banque de France dans le traitement du surendettement des particuliers et des familles. La convention relative à la balance des paiements est devenue caduque à compter de 2007, la loi du 20 février 2007 sur la Banque de France transférant cette prestation dans les missions fondamentales de la banque centrale. La Banque de France est également rémunérée pour la tenue du fichier des démarcheurs. Une commission État-Banque de France a été instituée par une convention financière du 29 mars 1994 préalablement à la mise en place des conventions techniques pour effectuer l’évaluation, le suivi et la correction éventuelle des rémunérations. Le secrétariat de cette commission est assuré par la DG Trésor. 219 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 305 S’agissant de l’IEDOM, la convention du 1 er octobre 2002 signée avec l’État prévoit que les prestations fournies par l'IEDOM à l'État dans le cadre de l'article L.711-3 de ses statuts sont remboursées par l'État. Ces prestations sont retracées dans 4 sous conventions : - l'IEDOM assure les secrétariats des commissions de surendettement (accueil des débiteurs, instruction des dossiers, présentation des dossiers à la commission, négociations avec les créanciers et les débiteurs, notification aux créanciers) ; - l'IEDOM gère, en liaison avec la Banque de France, le fichier central des chèques qui centralise les incidents de paiements ; - l'IEDOM gère le compte courant que le Trésor détient auprès de l'institut. L'IEDOM assure ainsi le rôle de banquier pour l'ensemble des comptables publics des DOM ; - l'IEDOM est chargé de mettre en circulation et de retirer les pièces dans les DOM, à Mayotte et à Saint-Pierre-etMiquelon. L’État a par ailleurs compensé les charges de l’Institut d’émission d’Outre -mer (IEOM) liées à l’extension dans les collectivités d'outre-mer (ex-TOM : Wallis-et-Futuna et la Nouvelle-Calédonie) du dispositif de lutte contre le surendettement dont l’IEOM assure désormais le secrétariat. Crédits ouverts Les crédits ouverts en LFI 2009 sur le programme au titre de la rémunération des prestations assurées par la Banque de France et les instituts d’Outre mer (IEDOM et IEOM) pour le compte de l’État ont été légèrement plus élevés que ceux de la LFI 2008 : 130 M€ contre 122,19 M€ en 2008. Exécution 2009 En gestion 2009, l’État a remboursé un montant total de 160,1 M€ en AE=CP, dont 152,4 M€ à la Banque de France, 7,5 M€ à l’IEDOM et 0,2 M€ à l’IEOM. L’écart entre les montants versés et ceux inscrits en LFI a pu être couvert par des redéploiements au sein du programme 305, le dégel de la réserve de précaution et une ouverture nette de crédits en LFR de fin d’année de 23,848 M€ en CP. Audits et études économiques et financières En gestion 2009, 5,9 M€ en AE et 5,7 M€ en CP ont été consommés au titre d’études et de prestations de services financiers, juridiques et comptables en appui des missions de l’État actionnaire. Ces études et contrats passés par l'Agence des participations de l'État (APE) portaient princi palement sur le montage d’opérations de cession de participation et sur des travaux d'évaluation d'actifs et de perspectives stratégiques pour l’entreprise. La plupart de ces prestations concernent des sociétés cotées ou des réflexions stratégiques prélimi naires requérant de préserver la plus grande confidentialité. Les contractants sont des banques d'affaires, des cabinets d'avocats et des cabinets d'audit et de conseil. Ces crédits permettent également de rémunérer le prestataire qui assiste l'APE dans l' établissement des comptes combinés des principales entreprises contrôlées par l'État. 1 M€ en AE=CP a par ailleurs été consacré aux études et aux moyens de fonctionnement de l’Agence France Trésor. Enfin, 1,1 M€ ont été consacrés au financement d’audits à la demande du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) ou des Comités départementaux d’examen des problèmes de financement des entreprises (CODEFI). Dans le cadre de leur mission de prévention et de traitement des difficultés des e ntreprises, le CIRI et les CODEFI ont en effet la faculté de demander la réalisation d’audits destinés à mieux cerner la nature des difficultés rencontrées par les entreprises examinées et ses perspectives de redressement. Ils permettent ainsi de préciser la nature et les modalités d'intervention des acteurs publics. Une augmentation des sollicitations du CIRI et des CODEFI liée au contexte économique dégradé est à prévoir. 220 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux ménages Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 0 Transferts aux autres collectivités Consommation 0 178 796 1 818 094 178 796 1 818 094 Les montants des crédits d’intervention consommés en AE=CP sur cette action correspondent principalement, d’une part, à la subvention annuelle que s’est engagée à verser l’Etat aux côtés de ses principaux partenaires européens de l’association « Bruegel » (laboratoire d’idées dédié à la recherche sur l’économie internationale et l’analyse des politiques économiques avec par exemple la création du Centre européen d’économie internationale) pour 180 594 € et, d’autre part, au développement de la recherche en finance en soutenant les activités des chercheurs, de leurs établissements et les initiatives privés. A ce titre, deux conventions ont été signées en 2008 afin de subventionner l’Institut Louis Bachelier (ILB) et l’Institut Européen de régulation financière (IEFR). En 2009, des avenants ont permis de prolonger pour cinq ans les conventions en cours et de fixer le montant des subventions versées pour l’exercice à 1 M€ pour l’ILB et 0,5 M€ pour l’IEFR. ACTION n° 02 : Développement international de l’économie française Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 110 200 428 30 487 959 140 688 387 102 691 425 15 471 646 118 163 071 Crédits de paiement 110 200 428 30 487 959 140 688 387 102 691 425 24 382 672 127 074 097 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 28 253 009 Consommation 14 100 982 Crédits de paiement Prévision LFI 28 253 009 Consommation 23 089 022 Les dépenses de fonctionnement de l’action se sont élevées en 2009 à 14,1 M€ en AE et 23,1 M€ en CP, pour un montant de crédits disponibles en LFI de 28,3 M€ en AE=CP. Elles correspondent aux dépenses effectuées par le réseau des services économiques (121 UO en 2009) à l’étranger et du réseau des directions régionales du commerce extérieur, intégrées au sein des DIRECCTE (26 UO en 2009). En 2007, la DGT a budgété et délégué dans les missions économiques à l’étranger et dans les DRCE des AE correspondant aux baux pluriannuels du réseau international. A la fin de l’année 2008, après une année de fonctionnement et compte tenu des difficultés rencontrées, il a été décidé de mettre fin à cette expérimentation. Ainsi, en 2009, les crédits relatifs au paiement des baux ont été délégués et mandatés en AE=CP , l’écart constaté en exécution entre AE et CP en 2009 correspondant aux reprises d’AE déléguées en 2007 et abandonnées dans les applications comptables (ASTER, COREGE et ACCORD). Les principaux postes de dépenses concernent principalement les loyers et charges immobilières (10,7 M€), les frais de déplacements et les changements de résidence (plus de 4 M€) et des dépenses d’informatique pour plus de 3 M€. Le solde correspond à diverses dépenses courantes (frais d’affranchissement, téléphonie, fournitures et frais de réception). 221 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 305 En 2009, la DG Trésor a, par ailleurs, pour la deuxième année consécutive bénéficié d’un effet-change favorable (dû à la bonne tenue de l’euro contre le dollar et le yen principalement). Enfin, des crédits ne sont pas délégués en déconcentré mais gérés en centrale et concernent principalement des marchés et contrats informatiques (dès lors que celles-ci sont inférieures à 10 000 €), les changements de résidence des agents du réseau de la DG Trésor ainsi que les dépenses relatives au remboursement des mises à disposition (MAD) des agents de la Banque de France. DEPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Crédits de paiement Consommation 2 234 950 Prévision LFI 733 977 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État Consommation 2 234 950 657 090 634 171 634 045 Les dépenses d’investissement du réseau se sont élevées globalement à 1,4 M€ en AE et 1,3 M€ en CP et correspondent notamment : - aux dépenses d’investissement liées à l’immobilier du réseau (0,2 M€) ; - aux dépenses concernant l’achat de véhicules ainsi que l’achat de mobilier et de matériel informatique d’un montant supérieur à 10 000 € (0,4 M€) ; - aux immobilisations incorporelles (0,6 M€). Les dépenses d’investissement liées à l’immobilier du réseau correspondent aux travaux de regroupement du service économique régional de Lisbonne au sein de l’ambassade, aux travaux supplémentaires de construction au Caire, à l’aménagement des bureaux et à l’acquisition de mobilier à Abu Dhabi et à Damas, aux travaux liés à la dévolution à Ubifrance à New Delhi, à la poursuite du chantier à Rome et Yaoundé et à l’acquisition de mobilier pour Tripoli. DEPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prêts et avances Prévision LFI Consommation 2 516 2 515 La dépense de 2 516 euros correspond au versement d’une caution pour la prise à bail de locaux à Cotonou. ACTION n° 03 : Elaboration de la législation fiscale Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 13 962 128 0 13 962 128 13 302 368 0 13 302 368 Crédits de paiement 13 962 128 0 13 962 128 13 302 368 0 13 302 368 222 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO EFFECTIFS Prévision Réalisation A+ 21 22 A 119 124 B 14 11 C 35 30 Total 189 187 La direction de la législation fiscale n’a que des dépenses de personnel au titre du programme 305. Les dépenses autres que celles de personnel sont prises en charge sur les dépenses du programme 218 étant précisé que les principaux postes de dépenses à ce titre sont les déplacements et l’informatique. DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Consommation 0 Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 0 223 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale ANALYSE DES COUTS Programme n° 305 ANALYSE DES COUTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Avertissement Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (compta bilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de condui te et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départ ements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel. L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été me née à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 8 mars 2010). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ord res de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici. Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2009, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges). SCHEMA DE DEVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes. ECONOMIE, INDUSTRIE ET EMPLOI MISSION ECONOMIE MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ETAT STRATEGIE ECONOMIQUE ET FISCALE EPARGNE Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen CHARGE DE LA DETTE ET TRESORERIE DE L’ETAT Développement international de l’économie française APPELS EN GARANTIE DE L’ETAT Elaboration de la législation fiscale MISSION AIDE PUBLIQUE AU DEVELOPPEMENT DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DE L’EMPLOI AIDE ECONOMIQUE ET FINANCIERE AU DEVELOPPEMENT MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE GESTION FISCALE ET FINANCIERE DE L’ETAT ET DU SECTEUR PUBLIC LOCAL GESTION FISCALE ET FINANCIÈRE DE L'ÉTAT ET DU SECTEUR PUBLIC LOCAL : EXPERIMENTATIONS CHORUS BUDGET, COMPTES PUBLICS, FONCTION PUBLIQUE ET REFORME DE L’ETAT 224 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 ANALYSE DES COUTS VENTILATION PREVISIONNELLE PAR ACTION DES CREDITS Intitulé de l’action LFI 2009 Crédits directs y.c. FDC et ADP LFI 2009 après ventilation interne LFI 2009 après ventilation externe Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen 195 627 552 195 627 552 188 772 416 Développement international de l’économie française 140 688 387 140 688 387 145 623 244 13 962 128 13 962 128 19 002 174 350 278 067 350 278 067 353 397 834 Elaboration de la législation fiscale Total DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION OU « DEPENSES COMPLETES » Avertissement Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux -ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publi que résultant de sa gestion. Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique. DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION INTERNE Intitulé de l’action Exécution 2009 CP Ventilation interne Dépenses directes (au sein du programme) Exécution 2009 après ventilation interne Écart à la prévision 2009 Écart à l’exécution 2008 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen 225 256 329 225 256 329 +29 628 777 +7 617 958 Développement international de l’économie française 127 074 097 127 074 097 -13 614 290 -27 348 654 13 302 368 13 302 368 -659 760 +339 765 365 632 794 365 632 794 +15 354 727 -19 390 931 Elaboration de la législation fiscale Total DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION EXTERNE Intitulé de l’action Exécution 2009 après ventilation interne Ventilation externe Exécution 2009 après ventilation externe (entre programmes) Dépenses complètes Écart à la prévision 2009 Écart à l’exécution 2008 Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen 225 256 329 -8 920 249 216 336 080 +27 563 664 -19 890 349 Développement international de l’économie française 127 074 097 +5 361 660 132 435 757 -13 187 487 -24 617 567 13 302 368 +5 002 439 18 304 807 -697 367 +239 723 365 632 794 +1 443 850 367 076 644 +13 678 810 -44 268 193 Elaboration de la législation fiscale Total 225 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale ANALYSE DES COUTS Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes -1 443 850 Aide économique et financière au développement (Mission « Aide publique au développement ») +12 974 765 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) (Mission « Engagements financiers de l’État ») Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) (Mission « Engagements financiers de l’État ») +2 410 243 +11 310 971 Développement des entreprises et de l’emploi (Mission « Économie ») +3 311 268 Épargne (Mission « Engagements financiers de l’État ») +3 018 435 Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») Conduite et pilotage des politiques économique et financière (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local : expérimentations Chorus (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») Programme n° 305 -627 550 -33 838 699 -3 283 Modalités de déversement LES MOYENS DE GESTION DE POLITIQUE (POLYVALENCE) Présentation des interactions entre l’action n°01 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 « Stratégie économique et fiscale » et les autres programmes auxquels participe la DGT. Les effectifs de la DGT participent à la mise en œuvre de sept programmes du budget général du ministère de l’économie, de l’ industrie et de l’emploi (MEIE) : « Stratégie économique et fiscale », « Aide économique et financière au développement », « Charge de la dette et trésorerie de l’état », « Appels en garantie de l’État », « Épargne », « Majoration de rentes » et « Développement des entreprises et de l’emploi ». De ce fait, les ressources humaines affectées à chaque programme présentent un seuil de matérialisation trop restreint et trop émietté pour permett re une gestion de manière optimisée ou pour être significatif en matière d’analyse des coûts. Dans ces conditions, il a été convenu que la totalité des effectifs des services centraux de la DGT concourant à la mise en œuvre des programmes du MEIE sera rattachée à l’action « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, inter national et européen » du programme 305 « Stratégie économique et fiscale». Outre les effectifs concourant à la mise en œuvre des six programmes autres que « Stratégie économique et fiscale », cette action regroupe les coûts de ce programme qui ne peuvent être imputés directement à l’une de ses autres actions de par l’ampleur ou du fait de la spécificité de leur champ d’intervention. L’action n°01 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du présent programme concentre ainsi les activités nécessitant une expertise financière pour : - conseiller le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi ; - mettre en œuvre les décisions du gouvernement qui intéresse nt la politique économique et financière de l’État et la préservation de ses intérêts patrimoniaux (gestion des participations financières, de la dette et de la trésorerie de l’État) ; ainsi que les moyens budgétaires qui y sont associés. L’action est par ailleurs le support des crédits rémunérant les prestations d’intérêt général fournies par la Banque de France. Cette action regroupe également les activités et les moyens de la DGT consacrés, d’une part, à la production d’informations e t d’analyses destinées à fournir une expertise sur les sujets internationaux et la comparaison internationale, tant au profit des directions du MEIE, que des autres départements ministériels ou de l’ensemble du secteur économique national et, d’autre part, à la préparation e t la mise en œuvre de la politique commerciale extérieure de la France. Elle supporte enfin des moyens de fonctionnement de l’agence France Trésor (AF T), soit 1,67 M€ qui correspondent principalement au coût des abonnements de l’agence aux réseaux d’information financière et à des frais de publicité des valeurs du Trésor. Ce montant es t réparti au prorata des coûts salariaux. Modalités de rapprochement et de ventilation des crédits du programme 305 « Stratégie économique et fiscale » dans les actions des cinq autres programmes du budget général auxquels participe la DGT . La répartition des coûts salariaux des effectifs de la DGT inscrits dans le progra mme 305 et contribuant à la mise en œuvre des programmes, « Aide économique et financière au développement », « Charge de la dette et trésorerie de l’État », « Appels en garantie de l’État », « Épargne » ou « Développement de entreprises et de l’emploi» est effectuée au prorata des effectifs ETP inscrits sur les actions concernées. Présentation des coûts en provenance du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » Le fonctionnement de la direction de la législation fiscale, qui participe au programme 305, est pris en charge par la DGFIP (gestion des ressources, logistique, etc.). Les crédits correspondants sont ventilés au sein de l’action « Élaboration de la législation fiscale » au prorata des ETPT de la direction contribuant à la réalisation de ce programme. 226 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 ANALYSE DES COUTS FONCTIONS DE SOUTIEN MINISTÉRIELLES ET MODALITÉS DE VENTILATION DES CRÉDITS Le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » a porté en 2009 les fonctions de soutien mutualisées des ministères économique et financier. Pour ce faire il est structuré e n cinq actions : 1. « état-major, médiation et politiques transversales » : cabinets ministériels, secrétariat général, service des achats de l’État, médiateur et haut fonctionnaire de défense et de sécurité, TRACFIN et l’agence pour la valorisation de l’État (APIE). Pour ce qui concerne la D PAEP, figure au sein de cette action la mise en œuvre de la politique d’action sociale, d’hygiène et sécurité et de prévention médicale au bénéfice des agents en activité ou retraités des ministères économique et financier. 2. « expertise, audit, évaluation et contrôle » : activités des corps de contrôle et d’inspection. 3. « promotion des politiques économique, financière et de l’emploi » : activités menées par le service de la communication (SIRCOM) ; communication interne et externe pour favoriser l’adhésion des publics aux politiques ministérielles. 4. « contribution au respect du droit et à la sécurité juridique » : activités prises en charge par la direction des affaires juridiques. 5. « prestations d’appui et de support » : prestations en matière de systèmes d’information et d’administration électronique, de logistiqu e, d’immobilier, de ressources humaines et de formation. Les dépenses du programme ont été ventilées en gestion 2009 en tenant compte des enseignements des exercices précédents. Le p érimètre des déversements se concentre sur les fonctions soutien clairem ent identifiables. C’est ainsi que si les actions n°1, 3 et 5 sont ventilées dans les différents programmes de politique, ne sont pas répartis les dépenses et coûts des fonctions d’état-major et de pilotage (cabinets ministériels, secrétariat général, service des achats de l’État, médiateur et haut fonctionnaire de défense et de sécurité, TRACFIN et l’agence pour la valorisation de l’État [APIE]). Ne sont pas ventilés également les dépenses et les coûts des personnels mis à disposition d’autres administrati ons et les subventions versées dans le cadre de conventions à des organismes extérieurs qui ne participent pas au soutien des programmes de politique des m inistères économique et financier. De même, les dépenses et les coûts des actions n° 2 et 4 ne sont pas déversés car leurs activités vers une multitude de bénéficiaires couvrent des montants unitaires peu significatifs. Une fois la ventilation des dépenses et des coûts internes au programme réalisée, les dépenses et coûts de soutien des action s n°1, 3 et 5 font l’objet d’un déversement vers les programmes de politique selon un dispositif décomposé en deux temps : 1) Répartition entre les directions et services participant aux actions des programmes de politique selon les principes reten us pour la répartition interne. 2) Répartition dans les actions des programmes de politique selon les clés fournies par les directions ou services en fonctio n de leur périmètre respectif. Les clés retenues dans un second temps sont, selon les modalités de répartition les p lus significatives au regard de la nature de la dépense : - au prorata des équivalents temps plein travaillé (ETPT) par action (majoritairement) ; - au prorata des effectifs par action ; - au prorata des équivalents temps plein rémunéré (ETPR) dans quelque s cas ; - au prorata des moyens alloués et utilisés (dans un cas). Ces crédits sont ensuite répartis sur les différents programmes avec lesquels le programme interagit selon les même s clés de répartition que celle utilisées pour la ventilation des crédits depuis le programme « Stratégie économique et fiscale ». ANALYSE DES RÉSULTATS S’agissant des résultats de l’analyse des coûts, il peut être observé que les ventilations croisées des dépenses de soutien ou polyvalentes entre les programmes politique ou de soutien au prorata des ressources affectées à la réalisation de chaque action parait pertinente et que les écarts constatés en analyse des coûts s’expliquent en gestion mais ne sont pas imputables à des évolutions des modalités de déversements. 227 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale ANALYSE DES COUTS Programme n° 305 COUTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE Avertissement La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de complé ter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques. Compte tenu de l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérati ons budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…), la présentation des coûts complets revêt un aspect encore limité malgré un périmètre des actifs intégrés au bil an de l’État en évolution au fil des exercices. Par ailleurs les difficultés inhérentes à l’appropriation progressive de la comptabilité générale limitent encore de fait la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évalu er avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif. Intitulé de l’action Exécution 2009 Coûts directs Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence au sein du programme entre programmes Exécution 2009 Écart à l’exécution 2008 Coûts complets Coûts complets Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen 223 403 288 -9 224 508 214 178 780 -31 825 627 Développement international de l’économie française 131 024 790 +5 236 611 136 261 401 -23 754 240 13 526 580 +4 969 355 18 495 935 +96 586 367 954 658 +981 458 368 936 116 -55 483 281 Elaboration de la législation fiscale Total Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes -981 458 Aide économique et financière au développement (Mission « Aide publique au développement ») +12 868 029 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) (Mission « Engagements financiers de l’État ») +2 390 415 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) (Mission « Engagements financiers de l’État ») +11 231 660 Développement des entreprises et de l’emploi (Mission « Économie ») +3 284 028 Épargne (Mission « Engagements financiers de l’État ») +2 993 604 Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») Conduite et pilotage des politiques économique et financière (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local : expérimentations Chorus (Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ») -660 223 -33 085 818 -3 153 ANALYSE DES COUTS COMPLETS Les charges comptabilisées en coûts complets, issues des restitutions de la Fonction Comptable de l’État, englobent : - en coûts directement rattachés : l’ensemble charges décaissées, relatives aux achats, aux prestations, aux charges de personnel et aux transferts, ainsi que les charges non décaissées en fin d’exercice (charges à payer, dotations aux amortissements, charges d’utilisation de l’immobilier et dotations aux provisions) ; - en coûts complets : le coût des fonctions soutien et polyvalentes déversées sur le programm e selon les modalités précisées dans la présentation de l’analyse des coûts des programme « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » et « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local ». 228 PLR 2009 Stratégie économique et fiscale Programme n° 305 ANALYSE DES COUTS L’écart entre la consommation budgétaire et les charges portées en comptabilité générale au cours de l’exercice 2009, s’explique principalement : - à hauteur de 0,7 M€ par les dotations aux amortissements des actifs, - à hauteur de 2,9 M€ par la charge relative à la valeur comptable des éléments d’actifs cédés, - à hauteur de (-) 0,4 M€ par le flux net négatif de provisions pour risques et charges, essentiellement fondé sur les reprises de provisions relatives à la valorisation des jours comptes épargne temps, - à hauteur de (-) 1,5 M€ par la variation nette négative des charges à payer entre 2008 et 2009.