SIPP’2011 / UKM Ouargla / 13 - 15 February/Février 2011
ETUDE DE LA MODELISATION A DEUX DIMENSIONS D’UN pD2
PLASMA DANS UN PULVERISATEUR CATHODIQUE MAGNETRON
Zakia BALLAH et Fethi KHELFAOUI
Laboratoires LENREZA et LRPPS et Département Sciences de la Matière, Faculté
des
Sciences et Technologies et des Sciences de la Matière, Université Kasdi Merbah –
Ouargla,
30000 Ouargla,
Algérie
RÉSUMÉ : Pour étudier les paramètres électriques d’un plasma d'argon utilisé pour la déposition des couches
minces de silicium dans un pulvérisateur cathodique magnétron alimenté par une source de tension
radiofréquence de fréquence 13.56 MHz, nous appliquons le modèle fluide d'un système stationnaire à deux
dimensions. Les propriétés électriques calculées sont la densité électronique, la densité ionique, le champ
électrique et le potentiel électrique.
MOTS-CLÉS : plasma, pulvérisation cathodique magnétron, propriétés électriques, modèle fluide
1. Introduction
Les couches minces sont utilisées dans divers domaines industriels comme dans la fabrication
des cellules solaires et des écrans plats. Les couches minces peuvent être utilisées comme
couches anti-réfléchissantes pour les cellules solaires [1].
Le procédé de pulvérisation cathodique est une méthode qui permet de former des couches
minces avec une grande vitesse et avec un rendement considérable, l’amélioration de ces
couches minces nécessite un choix approprie du gaz, de la nature de la décharge et des
conditions expérimentales.
Le modèle fluide peut être utilisé pour le traitement du plasma. Il est basé sur l’équation de
continuité, l’équation de transfert de la quantité de mouvement, l’équation d’énergie et
l’équation de Poisson [2].
Notre travail consiste à modéliser, pour l'état stationnaire du modèle fluide à deux
dimensions, les distributions des propriétés électriques d’un plasma d'argon utilisé pour la
déposition des couches minces de silicium par procédés de pulvérisation cathodique
magnétron. Le pulvérisateur est alimenté par une source de tension radiofréquence 13.5 MHz
et la configuration géométrique est bidimensionnelle. Pour le calcul numérique, nous utilisons
la méthode des différences finies et la méthode itérative de Gauss-Seidel.
2. Modélisation numérique
Le modèle fluide d'un système stationnaire utilisé dans ce travail est basé sur la résolution
d'équations suivantes [3] :
⎧
r
r
⎪
∇
J e,i
⎪
r
r
=
α J e
r r
r
⎨
J e,i
⎪
r
r
=
ne,iVe,i
e
=
−
De,i
∇
ne,i
m
ne,i μe,i
E (1)
⎪
∇
E =
⎪
⎩
ε
0
(
ni
−
ne
)