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(c’est-à-dire les trois années suivant la correction du déficit excessif
). Les «spécifications
relatives à la mise en œuvre du pacte de stabilité et de croissance et lignes directrices
concernant le contenu et la présentation des programmes de stabilité et de convergence» du
3 septembre 2012 précisent la manière dont les exigences relatives au solde structurel sont
définies et évaluées. Elles définissent en particulier un ajustement structurel linéaire minimal
(ASLM) du solde structurel propre à garantir le respect du critère de réduction de la dette
avant la fin de la période de transition.
Le 13 janvier 2015, la Commission a adopté une communication sur la flexibilité
, dans
laquelle elle a donné de nouvelles orientations sur les modalités d'application des règles
existantes du pacte de stabilité et de croissance, afin de renforcer le lien entre la mise en
œuvre des réformes structurelles, l’investissement et la responsabilité budgétaire à l’appui de
la croissance et de l’emploi. La communication ne modifie pas les dispositions du pacte, mais
vise à améliorer encore l’efficacité et la compréhension de ses règles et à instaurer une
position budgétaire globale plus propice à la croissance dans la zone euro en garantissant la
meilleure utilisation possible de la flexibilité offerte par le pacte, tout en préservant sa
crédibilité et son efficacité en matière de responsabilité budgétaire. En particulier, la
Commission a précisé que, conformément aux dispositions de l’article 2, paragraphe 3, du
règlement (CE) nº 1467/97 du Conseil, lorsqu’elle serait amenée à établir un rapport au titre
de l’article 126, paragraphe 3, du TFUE, elle examinerait attentivement toutes les évolutions
pertinentes à moyen terme concernant la position économique et budgétaire ainsi que
l’évolution de l’endettement. Selon la communication, la mise en œuvre de réformes
structurelles dans le cadre du semestre européen fait partie de ces évolutions pertinentes
.
Le 27 février 2015, la Commission a élaboré un rapport au titre de l'article 126, paragraphe 3,
du TFUE, étant donné qu'il n'était pas attendu que la Belgique accomplisse des progrès
suffisants vers la conformité avec le critère de la dette en 2014. Ce rapport comprenait
notamment l'évaluation de tous les facteurs pertinents susceptibles de justifier a priori le non-
respect de ce critère, notamment: i) les conditions économiques défavorables, et notamment
la faible inflation, qui ont rendu le respect du critère de la dette particulièrement difficile; ii)
le fait que, selon toute attente, l'ajustement requis en direction de l'objectif budgétaire à
moyen terme (OMT) a été globalement respecté; et iii) la mise en œuvre prévue d'ambitieuses
réformes structurelles de nature à renforcer la croissance, conformément aux engagements
pris par les autorités, ce qui devait contribuer à réduire la dette sur le moyen/long terme.
Il ressort des données communiquées par les autorités belges le 31 mars 2016
, et validées
ultérieurement par Eurostat
, qu’en 2015, le déficit public de la Belgique a atteint 2,6 % du
Décision du Conseil du 20 juin 2014 abrogeant la décision sur l'existence d'un déficit excessif. Tous les
documents relatifs à la procédure concernant le déficit excessif de la Belgique se trouvent à l’adresse
suivante:
http://ec.europa.eu/economy_finance/economic_governance/sgp/corrective_arm/index_fr.htm
Communication de la Commission intitulée «Utiliser au mieux la flexibilité offerte par les règles
existantes du pacte de stabilité et de croissance» – COM(2015) 12 final.
L’article 2 du règlement (CE) nº 1467/97 dispose que «[...] Ce rapport reflète de façon appropriée [...]
la mise en œuvre de politiques dans le cadre de la prévention et de la correction des déséquilibres
macroéconomiques excessifs, la mise en œuvre de politiques dans le contexte de la stratégie commune
de croissance de l’Union [...]».
Conformément au règlement (CE) nº 479/2009 du Conseil, les États membres doivent notifier à la
Commission, deux fois par an, leur déficit public et leur dette publique prévus et effectifs. Les données
les plus récemment notifiées par la Belgique peuvent être consultées à l'adresse suivante: