Comptabilité
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Introduction à la comptabilité générale.
Il existe différents types de comptabilité :
-comptabilité public ou nationale a pour but de retracer l’action économique d’un pays ou
d’une région au cours d’une période déterminé (ex) le PIB ou VA d’un pays au cours d’une année.
Elle permet de comparer les performances économiques de différente région et permet au pouvoir
politique de prendre des décisions pour rééquilibrer ou répartir la richesse du pays.
-comptabilité privée traite des opérations & de l’information financière au niveau des entre-
prises. La comptabilité micro-économique est différente à la comptabilité publique qui est la ma-
croéconomique.
-comptabilité de gestion ou analytique consiste à déterminer à l’intérieur de l’entreprise le
niveau de rentabilité de chaque produit ou de chaque département.
La comptabilité privée est un système d’information chargée de retracer les opérations réalisées par
une entreprise & d’établir sa situation patrimoniale. Elle est chargé d’établir les comptes annuel : le
compte de résultat retrace le résultat des opération réalisé par une entreprise ; & les bilans décrit la
situation financière d’entreprise.
Les utilisateurs des comptes annuels : ensemble des personnes intéressé par les comptes
d’entreprise tel que :
-chef d’entreprise qui va s’appuyer sur la comptabilité pour mesurer la rentabilité de ses ac-
tivités & les mesures de correction envisagées.
Le compte permet au chef d’entreprise d’anticiper & de rendre des décisions pou l’avenir de son
entreprise.
-les associés (quand l’entreprise est sous forme de société) ont le droit d’être informé sur la
situation financière de l’entreprise & ils peuvent déterminer ou fixer le niveau de bénéfice qui sera
distribué entre eux. Par ailleurs ils peuvent déterminer la valeur de la participation en consultant les
comptes annuels.
-les salariés peuvent aussi être amenés à consulter les comptes (grâce à la loi de 1984), ce
droit s’exerce dans le cadre de la prévention des difficultés de l’entreprise & permet aux salariés
d’alerter le chef d’entreprise ou le tribunal de commerce sur les problèmes de l’entreprise.
-les établissements financiers sollicités pour accorder des prêts ou des facilités de caisse aux
entreprises, consultent & analysent les comptes qui sont fournis par les dirigeant avant de prendre
une décision de financement.
-les fournisseurs qui font des avances ou qui accordent des crédits aux entreprises & veulent
aussi savoir les risques qu’ils encourent à de réaliser ce type d’opération.
-administration fiscale utilise les comptes pour déterminer le montant des différentes imposi-
tions qui sont dus. (ex) les impôts sur les néfices sont déterminés par la comptabilité & le dépôt
au centre d’impôt d’une liasse fiscale qui n’est autre que le reflet des comptes d’entreprise. Elle
comprend le bilan, les comptes de résultat & différent tableau qui permettront à l’administration de
contrôler le montant des impôts versés.
-organismes sociaux (Assedic, Sécurité social…) dans le cadre d’un contrôle, ils vont aussi
s’appuyer sur les éléments comptables fournis par l’entreprise pour calculer le montant des cotisa-
tion qui sont dus.
Si il n’y a pas assez de cotisation il y a sanction, peine.
Description des comptes annuels.
Le bilan est égal à la photo du patrimoine de l’entreprise à une date donnée. Il y a l’actif & le passif.
L’actif retrace l’ensemble des biens possédés par l’entreprise.
Le bien peut être corporel ou financier.
-l’actif immobilisé reprend les investissements réalisés par l’entreprise. Ces investissements
sont en 3 catégories :
-immobilisation incorporel : dépense nécessaire à l’acquisition de brevet, de logiciel, de
fond de commerce qui sont utilisé dans l’entreprise dans le cadre de son activité.
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-immobilisation corporel : on retrouve les investissements en moyen matériel (machine,
immeuble, bureau…) qui vont servir de manière durable.
-immobilisation financière : c’est une prise de participation par le biais d’acquisition
d’action ou de part d’une société dont on veut détenir le contrôle.
-l’actif circulant reprend les biens qui ne sont pas destinés à rester de manière durable dans
l’entreprise. Les biens sont en 3 catégories :
-stock : bien que l’entreprise va soit revendre en état (stock de marchandises) soit incorporer
dans un processus de production (stock de matière 1ère).
-créance client : sommes qui sont dus par les clients de l’entreprise. Le montant de ces
créances clients est important car il peut indiquer des défaillances des clients d’entreprise, surtout si
ces créances ont une origine assez lointaine.
-les disponibilités : constitués par le montant des espèces détenus dans la caisse ou la somme
d’argent déposée sur le compte bancaire ou postale.
Le passif regroupe l’ensemble des dettes de l’entreprise. Il existe 2 catégories de dette :
-capitaux propres constitués par le capital & les réserves.
Le capital : pour une société c’est la somme des apports réalisé par les associés à la création de
l’entreprise.
Les réserves : c’est le résultat réalisé par l’entreprise & qui ne sont pas distribués aux associés.
capitaux propres=réserves+capital
Les capitaux propres : c’est une dette car les sommes reviennent aux associés.
-dettes d’exploitations :
-emprunts auprès d’établissement financier
-emprunt à long terme (durée > à 7 ans)
-emprunt à court terme (durée de 3 à 7 ans)
-découvert : somme avancé à court terme à l’entreprise
-dette fournisseur constitué par les factures d’achat (marchandises, prestation…) qui ne sont
pas payés au comptant
-dette fiscale : taxes & impositions de toute nature dont l’entreprise est redevable
-dette sociale : cotisations qui restent à verser aux organismes sociaux.
Les comptes de résultat.
Le compte de résultat permet de calculer le bénéfice ou la perte de l’exercice.
Résultat de l’entreprise=produits-charges
Si le résultat est > c’est un bénéfice & si il est < c’est une perte
Il existe 3 catégories de produits :
-produit d’exploitation : constitué par les recettes tirés de l’activité normale & courante de
l’entreprise.
Dans une entreprise commerciale, les produits d’exploitation sont les ventes de marchandises.
Dans une entreprise industrielle, les produits dont fabriqués par les entreprises, ils sont finis.
Pour les prestataires de services, les produits d’exploitation sont constitués par les honoraires en-
caissés lors de la réalisation de la prestation.
Le chiffre d’affaire est important car il permet de classer les entreprises.
-produit financier sont réalisés par les entreprises qui effectuent des placements ou qui
détiennent des participation dans d’autres sociétés.
-produit exceptionnel sont ni d’exploitation, ni financier (ex) un dédommagement versé
par l’assurance en cas de sinistre.
Il existe 3 catégories de charges :
-charge d’exploitation : constitué par les dépenses réalisées dans le cadre de l’activité cou-
rante de l’entreprise (ex) achat de marchandise, paiement des salaires, facture électricité.
-charge financière : constitué par les intérêts versés aux établissements financier à
l’occasion d’emprunt ou de découvert bancaire.
-charge exceptionnelle sont ni financier, ni d’exploitation.
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Chapitre 1: Enregistrement des opérations.
Voir tableau
BCR : bordereau de récapitulatif de charge ou de cotisations.
TD>TC=solde débiteur
TC>TD=solde créditeur
Journal : document qui retrace chronologiquement toutes les opérations réalisées par les entreprises.
Chaque opération doit être justifiée par une pièce & doit être daté.
Grand livre : document qui reprend toutes les opérations du journal en les regroupant dans des
comptes sous forme de T.
Balance : document qui regroupe sur une seule ligne les montants du grand livre.
I Les comptes.
A) Définition.
Le compte : tableau qui permet de regrouper & de cumuler toutes les opérations qui affectent un
même élément du bilan ou du compte de résultat.
Chaque compte a les attributs suivants :
-l’intitulé du compte (ex) banque
-un numéro de compte (voir le plan comptable)
-des enregistrement : date, pièce justificative
-totaux (total débit & crédit)
B) Catégories de compte.
Tous ces comptes sont regroupés dans un plan comptable général qui possède 9 classes. Il y a 4
grandes catégories de compte :
-5 3 2 : compte d’actif se retrouve à l’actif du bilan,
-commence par 1 : compte passif se retrouve au passif du bilan,
-commence par 6 : compte de charge se retrouve à la colonne charge du compte de résultat,
-commence par 7 : compte de produit se retrouve à la colonne produit du compte de résultat
Les classes 1 à 5 sont pour le compte de bilan.
Classe 1 : compte de capitaux,
Classe 2 : compte d’immobilisations,
Classe 3 : compte de stocks,
Classe 5 : compte de disponibilités (financiers)
Classe 4 : compte de tiers c'est-à-dire les personnes qui vont avoir des relations dans
l’activité de l’entreprise, relations salariales, commerciales, financiers…
II La partie double.
A) Définition.
La partie double : pour chaque opération qui est enregistrée en comptabilité, l’inscription au débit
du compte doit être égal à l’inscription au crédit d’un autre compte.
La partie simple : consiste à tenir une comptabilité recette/dépense ne sont enregistré les opéra-
tions de trésorerie c'est-à-dire celle qui donne lieu à paiement.
L’auteur de la partie double est Lucas PACCIOLI, “Traité de la comptabilité” : 1492.
Tous les comptes d’actifs & tous les comptes de charges augmentent au débit & diminuent au cré-
dit. (ex) un commerçant a vendu pour 1000€ par chèque.
On utilise le compte banque & le compte vente.
Compte d’actif compte de produit
1000 au débit 1000 au crédit
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III Le journal.
Document rendu obligatoire par les dispositions de l’école du commerce. Il doit être coté & para-
phé. Il doit comporter 5 colonnes minimums. (ex)
N° compte
Montant
D
C
Libellé
D
C
Pièce n°
512
Banque
1000
707
Vente de marchandises
1000
Facture n°
IV Le grand livre.
A) Définition.
Document qui permet de grouper pour chaque compte du plan comptable utilisé par l’entreprise,
toutes les opérations intervenues au cours de l’année. Il permet de connaître la position de chaque
compte & de déterminer les soldes des différents comptes de tiers c'est-à-dire les clients & les four-
nisseurs à qui ont doit soit régler des factures soit à effectuer des relances.
512 banque
C
TD 1000
TC Ø
707 vente
C
1000
TD Ø
TC 1000
V La balance.
Document qui permet de regrouper de façon synthétique toutes les opérations affectant un compte
sur une seule ligne (faisant TD & TC) & en déterminant le solde de chaque compte. (ex)
N° compte
Libellé
TD
TC
SD
SC
512
Banque
1000
Ø
1000
707
Vente marchandises
Ø
1000
1000
Totaux
1000
1000
1000
1000
La balance permet de préparer & d’élaborer le bilan & le compte de résultat.
Chapitre 2: Les principes & les réglementations comptables.
I Les sources du droit comptable.
La principale source est le compte de commerce (art 1 à 32 du code de commerce) qui pose les
principes de réglementation comptable en édictant par exemple que chaque commerçant doit tenir
une comptabilité & dresser au moins une fois par an un inventaire de son patrimoine.
En plus du code de commerce, les textes comptables sont issus du plan comptable générale 1982
qui définit le cadre conceptuel à partir duquel chaque entreprise doit tenir sa comptabilité.
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Ce plan a été modifié en juin 1999 pour y introduire les techniques de comptabilisations nouvelles
issues de l’évolution économique. En plus il y a la loi comptable du 30 avril 1983 applicable en
France, dont le décret a été publié le 29 novembre 1983.
II Les principes comptables.
Ces principes s’imposent à toutes les entreprises situées sur le territoire français & qui doivent res-
pecter la loi comptable en vigueur.
Principe de l’entité suppose que chaque entreprise doit établir des comptes si elle possède une per-
sonnalité juridique.
Principe de prudence suppose que dans chaque situation les risques probables soient prises en
compte en comptabilité dès lors qu’il est probable que cet évènement va entraîner un décaissement
pour l’entreprise.
Principe de la séparation des exercices suppose que les comptes sont établis pour une période don-
née : l’exercice. Par définition chaque exercice comptable ne doit comporter que les opérations in-
tervenues au cours de cette période.
Principe de permanence des méthodes implique que les règles ainsi que les hypothèse retenu dans le
cadre de l’élaboration des comptes annuels ne soient pas modifié d’une année sur l’autre en fonc-
tion des intérêts subjectifs de l’entreprise.
En effet si il était possible de modifier les méthodes de comptabilisation d’une année sur l’autre, les
comptes annuels ne pourraient plus être comparé, ce qui fausserait l’analyse de l’évolution de
l’activité de l’entreprise ainsi que de son patrimoine. (ex) en matière d’amortissement de matériels,
il est possible de choisir entre la méthode linéaire & la méthode dégressive. Si une entreprise a fait
le choix d’amortir un bien en adoptant la 1ère méthode, il ne lui est pas possible pour ce même ma-
tériel de changer de méthode pour adopter la 2ème méthode (& inversement).
Remarque : Un seul cas autorisé par la loi il est permis de modifier les méthodes de présentation
des comptes sera pour donner l’image plus fidèle de la alité économique de l’entreprise. Pour
chaque de méthode, on est obligé de fournir une explication détaillée dans l’annexe.
Principe de la comptabilité aux coûts historique. Ce principe impose la comptabilisation de chaque
bien possédé par l’entreprise à la valeur de ce bien lors de son acquisition. (ex) si une entreprise fait
l’acquisition de terrain ou de bâtiment & que par la suite ces éléments soient leur valeur augmen-
ter, il n’est pas permis de modifier les valeurs d’origine pour tenir compte de cette inflation.
Principe de la continuité d’exploitation. Il suppose que le comptable va se placer dans une perspec-
tive de poursuite de l’activité de l’entreprise lors de l’établissement des comptes. Cela tend notam-
ment la comptabilisation des amortissements relative aux investissements des entreprises, car ces
amortissements ont pour but de procéder aux renouvellement des immobilisation. (ex) si
l’entreprise n’est plus en mesure de poursuivre son exploitation, les comptes devront être établi en
valeur liquidative. Cela tend que l’entreprise devra tenir compte de toutes les dépenses nécessaire à
la fermeture de son entreprise.
III La qualité de l’information financière.
Il y a 3 qualités reconnues au comptes annuels :
-régularité des comptes. On dit que les comptes sont régulier lorsqu’ils se prescrivent au
disposition légales & réglementaire en vigueur (code de commerce, plan comptable générale, loi
comptable…).
-sincérité des comptes. Les comptes soient établis de bonne foi, sans artifices afin de ne pas
chercher à tromper celui qui va utiliser ces comptes. La sincérité exclue toutes manœuvres fraudu-
leuse ou toutes tentatives de dols & donc les comptes doivent refléter la réalité.
-l’image fidèle. La présentation des comptes en mettant en évidence la réalité par rapport à
l’apparence.
Dans ce contexte, les comptes doivent refléter la réaliter économique & financière de l’entreprise en
essayant d’être le plus proche possible de cette réalité.
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