MEDECINE D'URGENCE (AFGSU) – DETRESSE VITALE – ARRET CARDIAQUE – ALERTE
Il existe encore une marge de progrès, par rapport à certaines villes américaines.
Les personnes sont dirigées vers un service de réanimation, avec très souvent l'intervention d'un cardiologue, en
cas d'infarctus du myocarde. Plus de 80% des patients survivants n'auront PAS de séquelles neurologiques.
Taux de survie en fonction du délai d'un arrêt cardio-respiratoire (ACR)
La grande majorité sont initialement des fibrillations ventriculaires.
Une défibrillation immédiate permet jusqu'à 90% de survie.
Par ailleurs, on observe que chaque minute écoulée après un arrêt cardiaque en fibrillation ventriculaire
diminue les chances de survie du patient de 10% à la sortie de l'hôpital.
B. Donner l'alerte
L'alerte doit être rapide et orientée :
I. L'alerte en milieu extra-hospitalier
Sauf en milieu traumatologique (Accidents de la route, ...), il ne faut pas appeler les pompiers mais directement
le SAMU. Un arrêt cardiaque va nécessiter l'intervention d'un médecin, il vaut donc mieux appeler
immédiatement le SAMU et éviter de perdre des minutes précieuses pour le patient.
Il faut donner l'alerte le plus vite possible, en prenant en compte le délai d'arrivée des secours.
Appeler le 112 correspond en France au 18.
Le numéro du SAMU est le 15.
II. L'alerte en milieu intra-hospitalier
Dans la plupart des hôpitaux, des procédures existent afin de raccourcir autant que possible le délai
d'intervention : Dans le cas de l’hôpital de la Timone, appeler le 60 permet d'avoir un médecin sénior
réanimateur de garde au téléphone (Directement ou via le central de la réanimation d'urgence et médicale).
La plupart des hôpitaux possèdent ce système, le numéro d'urgence est alors en évidence, à la vue de tous.
Le poste de la réanimation d'urgence et médicale est un cadran qui ne permet pas d'émettre d'appels.
Le numéro 60 sera affiché dans les lieux d'hospitalisation, de présence et de passage.
Tous les appels arrivant au 60 doivent faire l'objet d'un enregistrement systématique et d'un relevé mensuel à
adresser à la direction.
Plus le temps de défibriller la personne est grand, moins la
survie existe.
III. Une fois l'alerte donnée (Situation en milieu intra-hospitalier)
Ne JAMAIS rester seul : Les IDE arrêtent ce qu'elles font et viennent aider.
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