
1 – c
Y = (-cT) 1 .
1 - c
si c = 0,8
Y = - 0,8 T
1 – 0,8
Le multiplicateur fiscal = -c .
1 – c
Il y a donc deux moyens d’intervenir pour l’état : augmenter les dépenses ou baisser les
impôts.
Introduisons les échanges extérieurs. Les exportations ont un effet bénéfique sur la valeur des
multiplicateurs. A l’inverse, les imports ont un effet négatif sur la valeur des multiplicateurs.
Le multiplicateur ‘investissement ou multiplicateur budgétaire en économie ouverte :
1 .
1 – c + m
m : propension à importer
x : propension à exporter
m et x sont compris entre 0 et 1. Plus m est élevé, plus il a tendance à augmenter le
dénominateur vers 1, plus cela va réduire la valeur du multiplicateur.
Plus la propension à exporter est élevée, plus cela accroît la valeur du multiplicateur.
Idée centrale : un flux de dépenses autonomes initiales (dépenses de l’état par exemple) va
augmenter la production d’un montant supérieur au montant du flux initial.
Les multiplicateurs permettent de montrer les effets bénéfiques des dépenses d’investissement
et des politiques budgétaires de soutien de la croissance : soit augmentation des dépenses, soit
baisse d’impôt (multiplicateur fiscal).
L’ouverture des économies tend à réduire la valeur des multiplicateurs.
SECTION II : LE MODELE I.S.-L.M.
La théorie générale de Keynes publiée en 1936 a eu un grand retentissement dans le monde
des économistes. John Hicks, dès 1937, publie un article où il présente une synthèse de la
théorie générale. Il utilise un schéma appelé I.S.-L.M. qui devient la base de la micro-
économie.
Ce modèle va faire l’objet de plusieurs controverses :
- rejeté par les keynésiens fondamentalistes car l’incertitude est réduite au maximum.
- Rejeté par les libéraux, fait l’objet de remise en cause radicale avec les monétaristes qui
pensent que l’état ne doit pas manipuler la monnaie.
Dans le modèle initial il y a 3 marchés :